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| | emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 1:47 | |
Feat "Robbie WADGE"
(c) Rokku |
_« Emilian Cosmin MOLDAVAN »_
_____ This is who I am _____
Les présentations. A chaque fois qu'on rencontre quelqu'un, les premières phrases sont rarement autre chose que "Enchanté, moi c'est Untel" ou "tu fais quoi dans la vie ?". Et puisque c'est si important, j'vais y répondre. Sans quoi je sens qu'on va pas me lâcher la grappe avant un certain moment. Je m'appelle Emilian Cosmin Moldavan. On m'appelle Emil, c'est plus rapide. Je suis de nationalité américaine, mais je suis d'origine roumaine. Je suis né un 6 janvier 1989 à Chicago. Dans la vie, je suis réserviste citoyen et cuisinier. Oui, je me suis engagé volontairement dans l'armée il y a quelques années de ça, et j'ai signé un contrat avec eux stipulant que je peux être appelé à n'importe quel moment pour retourner sur le terrain : en définitive, je suis mobilisable quand ils le veulent. Je suis un citoyen new-yorkais, au final. Ah, et célibataire aussi.
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_____ Wanna know more ? _____
▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
SUPERTRAMP ○ a soapbox opera - Spoiler:
▬ Histoire ;
PROLOGUE ○ présentation Papa, Silviu Moldavan ▬ mon père, ce héros. Ses dates ? 10 avril 1957 – 12 mai 1999. Il est né aux Etats-Unis, de parents roumains, lui aussi. Ses parents ont quitté la Roumanie peu avant de l'avoir et se sont installés ici, aux States. Ils disaient que la vie là-bas était trop difficile, et ont préféré émigrer en Amérique. Au début, comme grand-père le raconte, ça a été la galère. Silviu était le troisième enfant, les deux précédents n'étaient pas bien plus vieux que lui, et à cette époque les étrangers étaient moins bien intégrés dans la société que maintenant. Mais grand-père s'est empressé de trouver du boulot à l'usine, et a économisé chaque précieux centime pour permettre la meilleure éducation possible à leurs enfants. A ses dix-huit ans, mon père s'est engagé dans l'armée américaine. Petit à petit, il a monté les échelons jusqu'à être lieutenant. Il est un vétéran de la guerre du Golfe... Et est mort au Kosovo en 1999. On n'a jamais vraiment su comment il était décédé, comment tout ça était arrivé, on a juste reçu un coup de fil de l'armée pour nous prévenir. Je me souviens de Maman s'effondrant en larmes au téléphone, et moi qui étais à côté, inquiet. C'était horrible. A cette époque, j'avais beau avoir dix ans, je n'arrivais pas à me faire à l'idée que je ne reverrais plus jamais mon père... Pour moi, il avait toujours été un modèle de sagesse, d'ouverture d'esprit, de respect mais aussi de discipline. Il m'aimait, et je l'aimais, aussi, en plus de toute l'admiration que j'éprouvais pour lui. Je me souviens des moments où il venait me dire bonne nuit, et, avant que je ne me mette au lit, nous nous faisions un salut militaire... Maman, Elena Moldavan ▬ ma mère, la femme la plus courageuse du monde. Née le 8 novembre 1959, ses parents étaient des amis de ceux de mon père, et ils ont quitté la Roumanie ensemble. Quand leurs enfants ont commencé à grandir ils ont organisé un mariage arrangé, et il s'avère que ça a marché, car mon père et ma mère étaient très amoureux. Maman a toujours été femme au foyer, elle n'a jamais travaillé. Mais elle s'occupait de nous, et de ses parents avec qui nous vivions dans la banlieue de Chicago. Elle nous préparait nos sacs pour l'école, et nos sandwiches pour le midi, elle était toujours là pour nous, était une oreille attentive et faisait tout pour nous protéger. Nous ses enfants, elle nous chérissait, elle nous disait souvent que nous étions le plus beau cadeau que Dieu ait pu lui faire, et ne cessait de me répéter que je suis le portrait craché de mon père... C'est pour ça que je m'archarne à ce qu'elle soit fière de moi, à ne jamais la décevoir. J'ai pu lire la déception sur son visage quelques fois, et ça m'a fendu le coeur et je m'en voulais. Systématiquement. Mais jamais elle n'entrait dans une rage folle quand je faisais quelque chose de mauvais ou que je lui parlais mal, elle attendait simplement que je me calme, et quand je venais vers elle l'air désolé, elle me pardonnait instantanément et m'expliquait mon erreur. Ma mère, je l'aime, plus que tout au monde, et je la protègerai de n'importe quelle souffrance jusqu'à la fin de ma vie. Grande soeur, Anca Moldavan ▬ ma soeur, la fille la plus optimiste et joyeuse du monde. Née le 21 juillet 1980, elle travaille désormais comme secrétaire dans un cabinet médical. Quand Maman se mettait une fois de plus à pleurer la mort de mon père (ce que je comprends et ai toujours bien compris), ma soeur était toujours là à la prendre dans ses bras, à lui chanter quelque chose de calme en roumain pour l'apaiser, et pendant ces quelques instants, elles échangeaient leur rôle de mère et de fille. Et moi je les observai, niché à l'autre bout de la pièce, et j'étais impressionné par la bonté de coeur de mon aînée, plus sage et plus réconfortante que n'importe qui. Elle a toujours énormément fait preuve d'empathie et de compassion envers tout le monde, et sa simple présence suffisait à égayer un peu nos coeurs à la maison. Quand je voyais Maman pleurer, ça m'attristait terriblement, et moi aussi je fondais en larmes silencieusement. Mais Anca était toujours là. Je n'ai pas le souvenir de l'avoir un jour vue pleurer. Je crois qu'elle s'est toujours cachée pour ça, préférant montrer sa force et nous remonter le moral. Je l'admire, elle garde le sourire en toutes circonstances, dans ce monde tellement cruel... CHAPITRE UN ○ my sweet childhood J'ai grandi comme à peu près tous les autres gamins, du moins je crois. Je n'ai pas été dans les écoles à 30 000 dollars l'année, j'étais dans le public, et j'étais entourée de gosses qui, comme moi, étaient pour la plupart d'origine étrangère, qui n'avaient pas de l'argent à profusion, et qui, contrairement à moi, étaient livrés à eux-mêmes. J'avais cette chance de vivre dans un environnement où mes parents étaient prêts à tout pour me donner la meilleure éducation possible. Sauf que les écoles que j'ai fréquentées n'étaient pas les meilleures pour ça, mais mes parents n'avaient pas l'argent pour nous payer le privé, à ma soeur et moi. On vivait avec un salaire pour six : mes parents, Anca et moi, et puis mes grand-parents maternels. Ca ne suffisait donc pas vraiment, mais mon aînée et moi avons très vite appris à nous contenter de ce que nous avions. Chaque soir, en rentrant de l'école, Maman s'occupait de vérifier qu'on faisait bien nos devoirs, et même si Anca était suffisamment grande pour se débrouiller elle-même avec son travail scolaire. Et puis, une heure plus tard environ, Papa rentrait, alors je me levais et courrais dans ses bras. Il me soulevait et me serrait contre lui, en me demandant, comme à son habitude : « Ca va fiston ? ». Et alors Anca se levait, allait embrasser mon père qui me mettait dans les bras de ma soeur qui finissait par me poser à terre, et je regardais mon père et lui faisais le salut militaire. Notre rituel à nous. Qui me manque encore terriblement depuis toutes ces années, et pourtant, j'ai grandi. Un soir que nous revenions du marchand de glaces du coin de la rue, le téléphone a sonné et maman a été répondre. Je n'entendais pas ce que la personne à l'autre bout du fil disait, mais, malgré mes dix ans, je restais planté devant elle, à la fixer et à l'écouter parler, en espérant deviner qui appelait. J'espérais toujours que c'était Papa. Mais cette fois, c'était son supérieur, ou le médecin de l'armée ou je sais pas qui, mais un militaire, qui téléphonait. Je n'ai jamais su ce qu'il lui avait dit, et je crois que c'est mieux ainsi, mais j'ai vu Maman se décomposer littéralement. Son visage s'est brisé et elle a fondu en larmes. Alors je l'ai prise dans mes bras, apeuré. Et quand elle a raccroché, je crois qu'il lui a suffi d'un seul regard avec Anca pour que ma soeur comprenne le drame qui venait d'arriver. Mon aînée s'est approchée de moi, tremblante, m'a prise dans ses bras et m'a montée dans ma chambre. Elle m'a expliqué que Papa ne reviendrait jamais. Je ne crois pas qu'elle ait utilisé le mot « mort », à vrai dire, cette scène est floue dans ma tête. Je me souviens m'être mis à pleurer. Anca m'a entouré de ses bras et m'a consolé. Ah, et rectification, elle a déjà pleuré devant moi. Ce jour-là. Je ne sais pas vraiment comment, mais le décès de mon père a scellé la fin de mon innocence. J'ai accroché une photo de lui sur le mur de la chambre que je partageais avec Anca, et avant de me coucher et juste après m'être réveillé, je me tournais vers cette image – qui a commencé à se corner avec les années – et effectuais notre signe de reconnaissance et d'amour, notre salut militaire. Je me suis beaucoup renfermé à cette époque, mes notes ont chuté, je faisais bande à part, ne parlant plus à mes amis, me comportant comme un loup solitaire. Les seules personnes dont il était trop dur de me séparer étaient ma mère et ma soeur. Ma grand-mère aussi, mon grand-père nous ayant quittés un ou deux ans plus tôt. J'étais désormais le seul garçon de la famille, et c'est à cette période que j'ai décidé que mon but dans ma vie serait de protéger les trois femmes de la maison. Et puis ceux que j'aimais, aussi. A à peine onze ans, j'ai quitté le monde des enfants pour devenir un homme. Du moins essayer. CHAPITRE DEUX ○ the teenage angst Ma crise d'adolescence a été une période non seulement difficile pour moi, mais aussi pour ma famille, si ce n'est plus dur encore. A cette époque, je ne supportais tellement pas l'autorité que je renvoyais chier quiconque me donnait des ordres. Ma mère, ma soeur (les rares fois où elle était à la maison, car elle s'est mariée à 21 ans et a été vivre avec son homme à cet âge-là), ma grand-mère, mes profs... J'étais ce qu'on appelait insolent. Je n'avais pas d'amis, je n'en voulais pas. Je ne supportais plus la compagnie de quiconque, et j'ai compris bien plus tard que c'était tout d'abord parce que je ne pouvais plus me supporter moi-même. Ma façon d'agir m'énervait, m'exaspérait, mais je ne pouvais pas m'empêcher de réagir de la sorte. Je n'étais qu'un adolescent paumé, qui avait peut-être besoin des autres mais refusait strictement de l'avouer. Au lycée (j'devais avoir seize ans et des briquettes), tout le monde s'est mis à me craindre et à m'éviter soigneusement quand j'ai envoyé un type, l'un des gros caïds du bahut à l'hosto après lui avoir pété le nez. Je me souviens bien de ce qui s'est passé. Ce mec est arrivé devant moi, alors que j'étais tranquillement en train de fumer ma clope devant la grille, et a commencé à me provoquer... Comme quoi j'étais qu'un troufion, un truc du genre. Et puis il m'a sorti un truc blessant , du style « De toutes façons ton nullos de père a clamsé, ta soeur est une salope et ta mère j'la baise et toi j'te bute ! ». Je suis sorti de mes gonds. On ne touche pas à ma famille. Je me suis mis à le frapper, et même s'il était plus costaud que moi, j'étais tellement en colère et je prenais tellement sur moi depuis tellement longtemps que tout est ressorti dans les coups que je lui ai donné. Puis un pion est arrivé, m'a chopé par les épaules pour me séparer de lui, et m'a emmené chez le dirlo. J'ai été viré. J'ai rien dit sur les insultes qu'il a proférées envers ma famille, je suis pas un mouchard. J'ai pris sur moi, encore une fois. Violence sur un autre élève (ou plutôt passage à tabac, j'ai appris par la suite qu'il avait plusieurs ecchymoses, un oeil au beurre noir et le nez carrément pété), mauvais dossier scolaire (notes de merde, en gros), et insolence envers les professeurs. Ca leur a suffi à me renvoyer définitivement du plus mauvais lycée de Chicago. Quand je suis rentré chez moi, le soir, après avoir erré dans les rues de la ville pour me calmer, ma mère s'est mise à pleurer. Elle ne m'a pas hurlé dessus, mais elle était déçue. Alors je me suis enfermé dans ma chambre et j'ai vidé mon sac en larmes, moi aussi. Je détestais la faire souffrir comme ça, elle avait déjà vécu suffisamment de malheurs comme ça... Alors dès le lendemain, j'ai fait toutes les boîtes de la ville, tous les bars, restaurants, hôtels, j'ai cherché partout pour un boulot. J'ai essuyé beaucoup de refus, d'une part parce que j'étais jeune et inexpérimenté, et d'autre part parce que savoir qu'ils risquaient d'embaucher un type violent et qui avait arrêté les études, ça les branchait pas (j'aurais préféré ne rien dire, mais j'ai jamais su et pu mentir, alors quand ils me demandaient pourquoi à à peine plus de seize ans j'étais plus au lycée, je ne pouvais faire autrement que leur dire la vérité). Et puis, après de nombreux échecs, je me suis pointé dans un p'tit restau. Le genre de truc tout simple, qui paye pas énormément de mine et qui fait pas énormément de bénef's. Là, j'ai eu de la chance, car les deux patrons (un couple de gays super virils qui avaient pas un niveau intellectuel très élevé et qui parlaient très vulgairement avec un accent très new-yorkais, mais qui étaient vraiment ouverts) cherchaient justement un plongeur, car le leur était parti quelques jours avant. Ils m'ont embauché. Directement, le soir même j'ai commencé. Toute l'équipe était super sympa, assez particulière, mais ils étaient vraiment cool, tous. J'avais l'impression d'être membre d'une famille, car ils m'ont très vite intégré et accueilli, et cette « famille », justement, était différente de la mienne, et au final, ça me faisait du bien. Quelques mois plus tard, un des cuistos est parti, et un soir, encore un peu après, y a vraiment eu du monde au restau. Il était blindé, car ils avaient fait des nouvelles pubs ou je sais pas quoi. Et avec un cuisinier en moins, c'était un peu chaud de gérer. Alors genre deux heures avant la fin du service, on m'a appelé pour que j'aille aider à préparer les plats tout ça. J'ai pensé à la base que je m'en sortirais jamais, n'ayant jamais fait la bouffe. Et au final, il s'est avéré que j'étais rapide pour éplucher des fruits et légumes, couper de la viande et tous ces autres trucs. Alors dès que je le pouvais, ils m'appelaient en cuisine, et je faisais la vaisselle entre deux, quand y en avait besoin. J'étais rapide et efficace, et mes patrons trouvaient que je m'en sortais bien. Puis un jour, John, l'un des deux boss, s'est amené vers moi alors que je frottais une énorme bassine, et m'a dit « tire-toi ». J'étais sur le cul. Viré ? Pourquoi ? J'lui ai demandé. « Mais nan gamin, va mettre ton tablier, on a un nouveau plongeur, allez, bouge ! ». Voilà comment j'ai commencé à être cuisinier. J'avais pas de diplôme, rien, j'ai appris sur le tas. Et en fait, j'adorais ça. J'étais curieux. J'ai appris plein de trucs et après j'me suis mis à faire à manger à la maison. Des fois, j'improvisais, et ça rendait bien, en général. Ma mère a oublié la déception qu'elle avait eue quand j'm'étais fait virer du lycée, car elle voyait que je m'épanouissais, et que j'avais trouvé ma voie. Elle était heureuse, et ça me faisait chaud au coeur. EPILOGUE ○ new-york, here i am ! « Bon gamin. Mauvaise nouvelle pour toi, bonne pour nous. On quitte Chicago, on retourne dans notre Queens originel. » Ils déménageaient le restau. Et une fois de plus, j'me retrouvais à la rue. « Vous aurez pas b'soin d'un cuisinier là-bas ? » j'ai lâché. Je les adorais trop, et j'avais plus appris avec eux (notamment en cuisine, mais aussi sur la vie en général) que n'importe où avant. « C'est négociable... Allez gamin, fais tes bagages, on part dans une semaine. Mais j'te préviens : Tu participes aux frais d'essence ! ». Le fait est que la mère de Jay, l'autre patron, tenait un restau dans le Queens qui marchait plutôt bien, et elle voulait arrêter de bosser (la retraite...). Du coup, Jay et John reprenaient l'affaire, et ils avaient estimé qu'un cuisto de plus pourrait être un bonus dans l'histoire. Ils me trouvaient doué. Résultat des courses, j'ai « abandonné » ma mère et j'me suis barré à New-York. Au début, je rentrais plusieurs fois par mois, et puis elle est finalement venue me rejoindre. J'ai déménagé de mon appart' miteux pour un truc un peu mieux, un peu plus grand. Peu avant mes dix-huit ans, j'avais vu une pub pour l'engagement dans l'armée en tant que volontaire. Ca m'a rappelé mon père. Alors j'en ai parlé avec ma mère, et elle m'a dit qu'il fallait bien que j'y réfléchisse. J'ai suivi son conseil et, le jour de mon dix-huitième anniversaire, j'me suis engagé. Non en tant que soldat, mais cuisinier. Réserviste, en fait. J'ai suivi la formation, tout ça, et puis, vers juillet 2007, on m'a envoyé en Afghanistan. J'y suis resté quelques mois, c'était horrible. Je ne pourrais pas détailler ce que j'y ai vécu, car ce sont trop de mauvais souvenirs, et il semblerait que ma mémoire ait mis un peu ça de côté, car c'était trop douloureux et horrible, résultat je m'en rappelle pas trop. Je suis rentré sain et sauf (mais insomniaque) à la maison, et surtout, soulagé. Mais j'étais fier de moi, car je faisais ça en mémoire de mon père. Et maintenant, j'espère qu'il me regarde de là-haut, et qu'il est heureux de ce que je suis devenu.
Dernière édition par Emilian Cosmin Moldavan le Sam 6 Fév - 19:07, édité 12 fois |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 1:47 | |
▬ La plus grande honte du personnage ;
Depuis que mon père est mort, je me suis efforcé de ne jamais faire quoi que ce soit que j'aurais pu regretter par la suite et dont j'aurais pu avoir honte, et je suis plutôt fier d'avoir plutôt réussi cela. Cependant, il y a bien quelque chose qui me fait toujours mourir sous le poids de la honte, bien que ça remonte à quelques années déjà. J'étais à ma fenêtre, et ma mère était censée être au travail. Je devais avoir quatorze ans, quelque chose dans le genre. En pleine crise d'ado. Comme pour me rebeller, je m'étais mis à fumer et j'étais en train de m'en griller une quand ma mère a débarqué dans ma chambre. J'étais pourtant sûr et certain qu'elle n'était pas à la maison, mais visiblement elle était rentrée plus tôt du boulot que prévu, et je l'avais même pas croisée dans la maison quand j'étais rentré (il s'est avéré par la suite qu'elle faisait du jardinage). Ma mère m'a donc surpris en train de fumer, et elle n'a même pas hurlé, elle m'a juste dit, en roumain (la langue qu'on a toujours utilisée à la maison), de façon très calme, même si je pouvais percevoir la déception dans sa voix « Emilian, tu fumes maintenant ? ». J'étais qu'un sale gosse et j'étais tellement énervé qu'elle m'ait surpris et qu'elle soit entrée dans ma chambre sans ma permission que j'me suis mis à gueuler : « Bah tu l'vois bien, nan ? Et puis qu'est-ce que tu fous là, j'ai demandé à ce qu'on frappe à ma porte avant d'entrer ! » « Je... Je pensais pas que tu étais rentré... Pourquoi tu fumes, Emilian ? C'est mauvais pour toi, tu le sais... » m'a-t-elle répondu. Et j'ai renchéri en hurlant, et je suis mort de honte rien qu'en pensant à ce que je lui ai rétorqué : « Ouais, bah si papa était pas mort j'ferais p'tet pas ça ! » Nul. Pitoyable. Pour la première et dernière fois de ma vie j'avais utilisé le décès de mon géniteur comme prétexte à mes bêtises. Ma mère m'a regardé, outrée et déçue, et a tourné les talons. J'aurais voulu la rattraper pour m'excuser, mais quand j'ai essayé de l'appeler doucement, elle ne s'est même pas arrêtée. Le soir même, j'ai mis mon ego de côté et je suis allé me coucher à côté d'elle pendant la nuit, culpabilisant de ma propre connerie.
▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;
Je ne dirais pas que j'ai déjà vécu l'enfer, mais c'en était proche. Je veux dire, j'ai perdu mon père quand j'étais petit, et il a toujours été mon modèle, mon mentor. J'ai eu du mal à m'en remettre, et pour ma mère ça a été encore pire. La voir souffrir a été l'une des choses les plus horribles que j'aie jamais vues dans toute ma vie. Et puis il y a eu la guerre, aussi... Même si c'est moi, de ma propre volonté, qui me suis engagé dans l'armée (bien que je ne le regrette pas), et que j'étais seulement cuisinier là-bas, j'ai vu des types mutilés, des collègues fondre en larmes, des gars aussi jeunes que moi morts pour leur patrie, j'ai entendu des bombes exploser, j'ai lu l'inquiétude sur nombre de visages, et ça a été tout bonnement terrible. J'aurais pensé que tout ça m'avait immunisé contre la souffrance, la douleur, mais plus ça va, plus je réalise que tout ce malaise que j'ai ressenti, toutes les larmes que j'ai versées ne seraient rien si je perdais ma soeur, ou encore pire, ma mère. Ou si on me renvoyait à la guerre, je ne suis pas sûr que je supportais de voir ce que j'ai vu à cette époque. Encore aujourd'hui, tout ça me hante. On dit que le temps efface les peines, mais je suis pas sûr que ça effacera tous ces souvenirs horribles un jour.
▬ Définition du paradis pour le personnage ;
Le paradis, le bonheur... Puisque je ne peux pas faire revenir mon père de parmi les morts, ce serait qu'il soit fier de moi. Qu'il me regarde de là-haut et qu'il gonfle d'orgueil en voyant ce que je fais. Et que ma mère continue de sourire, d'être heureuse, et ma soeur aussi, et que plus rien ne vienne jamais troubler notre famille. Le Paradis, ce serait aussi qu'on ne me renvoie jamais à la guerre, et qu'enfin, il puisse y avoir la paix dans le monde. Plus d'attentat, plus de crise, juste de l'amour et de l'égalité entre les êtres humains. Mais je sais que ça n'arrivera jamais, et que l'état du monde continuera d'empirer.
▬ Taux de criminalité et pourquoi ;
Je n'ai aucun casier judiciaire, j'veux dire, il est vierge. J'me suis jamais retrouvé au commissariat pour quoi que ce soit, même si j'ai fait quelques petites choses illégales : boire de l'alcool avant mes vingt-et-un ans, passer à tabac un type de mon lycée quand j'y étais encore et l'envoyer à l'hôpital (il avait insulté ma soeur de salope !)... Ca me vaut pas plus de 5%, si ?
_____ Behind the screen ? A player ! _____
▬ Prénom ou pseudo ; Allez quoi, faites l'effort de deviner, sinon c'est plus drôle (x ▬ Âge ; Majeure et vaccinée. ▬ Où avez-vous connu le forum ; Fiou là là, une longue histoire ! J'suis obligée de raconter ? ▬ Exemple de RP ;
- Spoiler:
Comme beaucoup de familles dans la mafia russe, la famille Kuznetsov existait depuis déjà plusieurs générations. Le pouvoir se transmettait de fils en fils, et seulement par les aînés. Et si jamais il arrivait que la femme du parrain n'ait que des fils, celui-ci la battait à mort et mettait en cloque la première putain venue, ou la première fille du harem (généralement la soeur, voire la fille d'un des sbires du parrain) en espérant qu'elle ait un fils. C'était bien pour cela que le père de Vlasi poussait son aîné à avoir des enfants, car s'il venait à mourir jeune, le flambeau ne pourrait pas être passé à Vladislav, déserteur qu'il était. Mais dans la tête du jeune mafieux, il n'était pas vraiment concevable qu'il ait un enfant maintenant. Enfin si, c'était tout à fait possible, mais il n'avait nullement la fibre paternelle, ni la maturité requise pour être papa. Tout au mieux, il serait un géniteur. Et, comme toutes les familles de la mafia russe, les Kuznetsov éliminaient tout témoin de leurs activités, le pourchassant jusqu'à sa cachette. Il en allait de même pour ceux qui osaient quitter le clan, évidemment.
Vladislav ▬ Salut à toi aussi, cher frère… figure toi que je voulais te parler. Mais dans cette position, ça ne va pas être très facile…
Vlasi grogna, mais ne bougea pas. Il pouvait très bien parler comme ça, ses cordes vocales n'étaient pas coupées, il n'était pas étranglé, il avait juste une lame fine et aiguisée contre son cou, et son aîné n'était pas sourd, il entendait parfaitement bien. Vladislav voulait lui parler ? Mais bien sûr, comme s'il savait que son mafieux de frère était à Londres. Il avait essayé de fuir quelques secondes plus tôt, mais Vlasi l'avait pris de vitesse, ordonnant au patron de fermer boutique.
Vladislav ▬ Laisse moi une chance. Ces putains d’anglais me tapent sur les nerfs, je veux… revenir.
A l'entente du dernier mot sorti de la bouche de son cadet, le plus vieux des deux frères se mit à rire – un rire sonore, non cristallin et légèrement gras, et puissamment machiavélique. Mais bien vite, il reprit son sérieux et son visage se ferma de nouveau, afin de retrouver une face comme avant : froide, et qui laissait bien transparaître la colère. Vladislav ne pouvait pas le voir, puisqu'il tournait le dos à son aîné, mais il y avait fort à parier qu'il le devinait. Appuyant légèrement sur la lame, puis la retirant, et, dans un geste brusque, retournant son cadet en l'attrapant par la gorge et en le plaquant contre l'étagère derrière lui, si bien que des menottes, pince-tétons et une ribambelle d'autres objets « pervers » leur tombèrent dessus. Vlasi ne broncha pas, ne s'en formalisant même pas, mais le patron, lui, si. Il leva les yeux au dessus de sa lecture pornographique et soupira. Il se retenait d'intervenir, mais il en crevait d'envie.
Approchant son visage de celui de Vladislav, le mafieux lui cracha dessus avant de lui murmurer, entre les dents, toujours dans sa langue maternelle :
Vlasi ▬ Parce que tu crois qu'il s'agit de le demander pour revenir ? Pourtant, tu connais le sort réservé aux traîtres de ton espèce... C'est comme ça, quand on quitte la famille, c'est définitif, même si tu partages du sang de celui du parrain... Mais ce sang, je vais te le faire couler, moi, je vais t'éventrer, te trancher la gorge, te crever jusqu'à ce que tu n'en aies plus ni dans les veines, ni dans les artères, ni même dans tes os, tes muscles et tous tes organes... Histoire que tu sois définitivement rayé de la famille Kuznetsov, que tu n'aies plus rien à voir avec nous...
Marquant une pause, Vlasi s'accorda quelques secondes rapides de réflexion, et eut une idée. Qu'il considérait comme de génie, et se félicitait intérieurement d'en avoir eu une pareille alors qu'il n'était une fois de plus plus vraiment maître de ses actions et pensées, plus dominé par la colère que par autre chose. De sa main libre, celle qui ne tenait pas la gorge de Vladislav, qui n'appuyait pas un peu sur sa pomme d'Adam, Vlasi attrapa le col de sa chemise, sous sa veste, et le tira avec force, si bien qu'il fit péter un ou deux boutons, et découvra une partie de sa peau, dévoilant un de ses tatouages, la « eight point star », une étoile à huit branches. Elle avait une signification particulière, et il fallait la mériter pour l'avoir, n'importe quel mafieux ne pouvait pas l'avoir. Le porteur de ce tatouage jouissait donc d'une puissance plus grande, d'un pouvoir plus fort au sein de sa famille, indiquant par ces tatouages qu'il ne se pliait à personne, que personne ne pouvait lui donner d'ordre (en dehors du parrain ou de ses supérieurs, bien sûr). Qu'il était le maître, le chef. Et, bien sûr, avec son orgueil démesuré, Vlasi en abusait clairement, depuis qu'il les avait.
Vlasi ▬ Tu sais ce que signifie cette étoile, non ? Je n'ai d'ordres à recevoir de personnes, à part de mon père, et c'est moi qui décide. Alors ta vie, c'est moi qui choisis de te la laisser sauve ou de te l'ôter. Mais vois-tu, misérable petite mouche à merde, aujourd'hui, je vais faire preuve de clémence... Et tout ça parce que je sais, je suis sûr que tu sais des choses sur ma soeur, Anna. Tu es à Londres depuis plus longtemps qu'elle, je suis sûr que tu l'as revue... Et que t'as du sauter cette petite pute, comme tout le monde... Alors voilà, tu vas me dire tout ce que tu sais, TOUT, même les détails insignifiants, sinon je te crève. C'est clair ? Enfin, dans tous les cas, ta vie m'appartient, alors je te conseille d'être clair, précis, honnête, et surtout... Rapide à me répondre.
Le choix d'utiliser « mon » ou « ma » lorsqu'il parlait des membres de sa famille était bien sûr voulu par Vlasi. Il avait du mal à se dire que la moitié du sang qui circulait dans ses veines, son demi-frère avait le même. Il n'acceptait pas qu'un pareil traître puisse avoir du sang commun avec le sien.
▬ Connexion ; Tous les jours ▬ Code du règlement ;
- Spoiler:
OK par Cash ▬ Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON (Cliquez ICI pour signer le règlement) ▬ Célébrité sur l'avatar ; Robbie Wadge, pour rester dans la lignée de ma folie mannequino-pédalesque. ▬ Multicompte(s) ; En effet. ▬ Un dernier truc à dire ? ; HAHAHA. <3
Dernière édition par Emilian Cosmin Moldavan le Jeu 4 Fév - 6:51, édité 5 fois |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 1:53 | |
Oh un nouveau ! Le code est bon, j'imagine que ça ne t'étonne pas =) Bon courage pour ta fiche. |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 1:54 | |
Et t'es pas foutue d'me dire "Re-bienvenue" ? x) Et bizarrement ça m'étonne pas du tout |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 1:56 | |
avec le crédit vava t'es grillé direct -sort- re-bienvenue et re-bon courage pour ta fiche
Dernière édition par Sidney F. O'Connor le Jeu 4 Fév - 2:03, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 2:02 | |
J'sais bien mais rien qu'avec mon choix d'avatar je suis grillée direct, m'en fous x) Merci Siiiid |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 2:20 | |
Excuse moi de pas me réjouir de voir une pédale de plus avec un nom à coucher dehors Allez, re-bienvenue, pour la forme. Qu'est ce que tu vas nous pondre cette fois ? Tu m'as même pas fait de révélation en exclusivité, j'me sens trahi XD |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 2:47 | |
GENIAL TON NOUVEAU KIT PUTAIN XDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDD
Non mais je t'emmerde, oui ! Tu risques de l'aimer ce personnage, enfin, il sera moins naïf que LV et sera pas aussi con que Raph' x) Donc je suis sur la bonne voie x)
Bah écoute j't'en aurais bien fait mais j'ai eu la révélation sous la douche y a un peu plus d'une heure donc bon XD
EDIT : TADA ! J'vous présente en exclusivité Emilian, le premier militaire du forum 8D XD |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 4:28 | |
réalise un salut militaire. :yesir:
de rien ^^, de toute façon qui d'autre que toi est debout à cette heure-ci ? (je commence à voir vos habitudes à force de zoner) |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 5:24 | |
*réalise un autre salut militaire en retour*
M'enfin Emilian n'est que réserviste et n'est pas soldat, mais il est militaire quand même x)
Euuuh, pas grand monde justement XD C'est à cause de mon rythme décalé que j'suis là ^^" Mais bon, je vais pas dormir aujourd'hui comme ça je recouvrirai un rythme à peu près normal. (m'enfin j'espère). (tiens c'est bizarre, moi aussi ! XD)
Bon allez, faut que j'me mette à ma fiche et que j'réponde à Cara, moi. |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 8:05 | |
Bon euh, re-bienvenue apparemment =D *ne comprend jamais rien* Bon choix d'avatar, et excellent choix de chanson J'aurais tendance à dire bon choix de personnage, mais n'ayant pas terminé ta fiche... Mais militaire quoi, la classe x_x y a pensé, mais n'a pas été jusqu'au bout de son idée XD
:flower: |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 8:41 | |
En effet, c'est re-bienvenue (Roh allez quoi, c'est pas difficile, j'joue aussi LV et Raph' x)). Tu connais Robbie Wadge ? :O Quelqu'un qui connaît Robbiiiiiie, ALLELUJAH !! <3 En tous cas merciiii (Disons que j'me suis sentie inspirée par le perso de Justin dans Brothers & Sisters pour le côté réserviste, j'avoue XD Donc l'idée n'est pas totalement de moi). Et concernant le personnage, t'en sauras bientôt assez x) J'ai toutes les idées en tête, j'aurais plus qu'à rédiger x) |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 9:28 | |
* se ramène avec la kalachnikov pointée sur la tempe par je-ne-dirai-pas-qui u_u* Re-bienvenue Zouzouille ! Mazeltov ! Simaltov ! :banane: |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 9:29 | |
Euh Wii, mon perso n'est pas russe mais roumain XD Enfin, de nationalité américaine, mais d'origine roumaine x)
Et merci ma grande (x |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 9:30 | |
Ouai bah excuse de pas connaître le nom de toutes les armes mondiales u_u.
Preière fois que j'vois un roumain ! Ouaaaiis un coupain de l'Est ! |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 9:36 | |
Je l'ai écrit dans le début de ma fiche, baka XD Héhé, fallait que j'fasse original, parce que j'allais pas encore fait un ruskov, un polak, un frenchy ou un je ne sais quoi encore Ouais, coupine de l'Est ! <3 |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 12:18 | |
bonne chance pour ta fiche |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 12:36 | |
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| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 20:05 | |
Ouuuiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh ! (L) What a sexy little thing ! Re-bienvenue & excellent choix d'avatar je pense que j'ai pas besoin de le préciser ! |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 20:18 | |
Merciiii gamine x)
Eh oui, Robbie, que veux-tu 8) |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 21:34 | |
(RE)Bienvenue le roumain : ) - toi aussi tu vas chanter sur un avion ?? - |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 22:01 | |
Merciiiii <3
(Comment ça ? Oô) |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 22:21 | |
O-zooooooooooooone xDDDD
Roumanie = O-zone = chant sur un avion !
+1 Télémaque(reau) ! |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Jeu 4 Fév - 22:38 | |
AAAAAAAAAAH. Ouais. Bah j'me souvenais plus qu'ils avaient chanté sur un avion.
Je crois que je vais finir par changer sa nationalité *OUT* |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. Ven 5 Fév - 3:33 | |
Non, il faut pas m'écouter, j'ai lu ta fiche, j'adore ton perso - comme d'hab - c'est presque énervant XD |
| | | | Sujet: Re: emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. | |
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| | | | emilian cosmin moldavan ○ broken by the hazards of life. | |
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