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| | Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 10:37 | |
Anton Albero. ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ || Identité du personnage ||
~ D'origine guatémaltèque, Anton a le physique typique des personnes d'Amérique Latique. De part ce fait, on a tendance à oublier que cet homme a la double nationalité : il est également américain. Quarante-huit ans, désormais sans emploi, il a été un salaryman comblé, gagnant bien sa vie, jusqu'à ce qu'une grave accusation le fit partir en prison. Constitution d'un casier judiciaire, procès multiples, taule et tout le bordel : Vous comprendrez qu'il a derrière lui un lourd passé trop lourd à porter pour un seul homme. Pour cette raison, il aurait dû être en hôpital psychiatrique en ce moment, mais il a réussi à prouver qu'il était encore sain d'esprit... Grâce à son intelligence hors du commun. Marié, mais évidemment, sa femme s'est barrée avec les gosses. Trois enfants, trois beaux enfants, qui ne sont plus que deux maintenant, la troisième, l'aînée, gisant six pieds sous terre. Il a été accusé à tort de son viol puis de son meurtre.
Voici le portrait que les informations de CNN ont diffusé le jour de sa sortie de prison, le 9 Mai 2009 :
« Anton Albero, né le 26 juillet 1960, accusé du viol, puis du meurtre de sa fille, Felicia, 12 ans, il y a onze ans, vient de sortir de prison ce matin, à huit heures. Son avocat nous explique que c'est un homme d'une intelligence supérieure, qui a été injustement accusé, et que son client n'est pas un pédophile et un meurtrier. Avant d'écouter ses propos, allons d'abord faire un tour du côté de l'accusation : Ecoutons Maître Turpin :
« Beaucoup d'Américains s'étonnent d'une soit-disant ségrégation anti-latinos, de part le fait que la frontière Mexique-Etats-Unis soit surveillée, et aimerait que les personnes d'origine latine aient le droit d'entrer et de sortir de nos états comme ils l'entendent. Mais regardez ! Ce guatémaltèque, Anton Albero, a eu l'autorisation, lui, de vivre, de travailler aux Etats-Unis, en ayant même la nationalité, et que font les gens comme lui ? Ils violent et tuent ! Cet assassin méritait la peine de mort, et finalement, il est sorti après 10 ans de prison, car il avait « une conduite irréprochable ». Cependant, il aurait du faire un séjour en hôpital psychiatrique, selon les experts, car il était dans une dépression noire, mais il a réussi à y échapper, alors qu'il est clair et net que cet homme est instable ! Messieurs-dames, surveillez vos enfants, cet homme, Anton Albero, est un dangereux psychopathe ! »
De l'autre côté, Maître Winston, l'avocat d'Anton Albero, ne l'entend pas de cette oreille :
« Mon client est un homme comme il en existe des millions aux Etats-Unis. C'est un homme droit, honnête, mais dépassé par la vitesse des choses. Il n'a plus le courage de se battre pour son innocence, même s'il la clame ! Les Etats-Unis d'aujourd'hui exigent des personnes résistantes à la pression, et mon client y a cédé. On accuse alors injustement ces personnes, leur faisant endosser des crimes qu'ils n'ont pas commis, car, de toutes façons, la majorité des gens préfère dormir en sachant que quelqu'un paye pour un meurtre et un viol commis, cela les rassure, même si cette personne est innocente. Ouvrez les yeux ! Le vrai meurtrier, le vrai pédophile, le vrai criminel est en liberté depuis dix ans ! Il profite de la naïveté des gens pour continuer à vivre libre et tranquille, c'est scandaleux ! De plus, mon client n'avait pas besoin d'un séjour en hôpital psychiatrique. C'est un homme droit et honnête, et je ne lâcherai pas l'affaire tant que son innocence se sera pas prouvée. »
L'Amérique est donc secouée par tous ces crimes... De plus, nous rappelons l'évasion d'un des plus grands criminels des Etats-Unis de Guantanamo, Cash Systol... »
~ Il était une fois, l'histoire d'un homme proche de la cinquantaine, qui avait tout perdu dans sa vie, du jour au lendemain. Il avait pourtant été heureux. Mais il avait donné sa confiance à quelqu'un qui ne la méritait pas, et il se retrouvait au pied de l'échelle, et les barreaux étaient tellement espacés qu'elle était quasiment impossible à montrer.
Cet homme s'appelait Anton Albero.
Il était né au Guatemala. Pas dans la plus grande pauvreté, mais pas dans un milieu aisé non plus. Alors qu'il avait juste trois ans, il ne se souvenait plus comment, ils avaient rejoint les Etats-Unis. Et s'étaient installés en Louisiane, où Anton avait eu une éducation, comme la majorité des gens. Il avait été un petit garçon heureux de vivre, qui courrait de partout, qui s'amusait avec un bout de ficelle, et qui travaillait très bien à l'école. Il avait obtenu son diplôme à la fin du secondaire. Lui aussi, il avait fait partie de ces élèves qui pourraient aller à la fac. Depuis qu'ils étaient arrivés aux Etats-Unis, les problèmes d'argent s'étaient résolus, et sa mère l'avait exhorté à aller à l'Université, à condition qu'il prenne un petit boulot. C'était ce qu'il avait fait. Il avait fait des études de comptabilité, et était devenu expert comptable pour une grosse boîte à Bâton Rouge, Louisiane. Comme beaucoup d'étudiants, il avait là-bas rencontré une magnifique américaine. Blonde, gentille, faisant partie d'une confrérie, ayant la cote. Elle s'appelait Amy. Il l'avait invitée à danser lors d'une soirée, en première année, alors qu'il n'avait que dix-neuf ans, et ça avait été le début de leur relation. Quatre ans plus tard, ils s'était mariés, et, Anton, à vingt-cinq ans, était papa. D'une petite Felicia. Puis, cinq ans plus tard était venu José, et encore deux années plus tard, Ashley. Le jour où l'expert comptable guatémaltèque avait été arrêté par la police et accusé du viol et du meurtre de sa fille aînée, Anton Albero était mort.
Non, il n'était pas mort au sens humain de la chose. Son corps et son esprit étaient vivants, il n'était pas (encore) un cadavre. Mais il savait que même s'il arrivait à prouver son innocence, ce qui n'était pas gagné, sa vie ne serait jamais la même. Supporter la mort de sa première fille, et savoir que quelqu'un avait osé la violer, c'était impossible, alors en plus devoir accepter la colère et la tristesse de sa femme, expliquer la vérité aux enfants sans leur faire peur ni les traumatiser, et alors que des gens le suspecteraient, c'était trop pour lui. Anton était un brave type, avec un Q.I évalué à plus de 140, soit d'une intelligence supérieure. Il réfléchissait beaucoup, cogitait tout le temps, et savait très bien que quoiqu'il fasse, le bonheur qu'il avait connu avec sa famille était désormais loin derrière lui, et qu'il serait à jamais malheureux. Il préférait tout prévoir dès maintenant, faire souffrir ses proches en les éloignant de lui, en acceptant la sentence que le juge énoncerait, car il savait bien qu'il était plus facile d'oublier quelqu'un que l'on hait, que quelqu'un à qui on ne peut rien vouloir. C'était pour ça qu'il n'avait jamais rien dit aux procès, laissant son avocat s'occuper de sa défense. Il se taisait, dans son coin, refoulant ses larmes. Il n'avait jamais eu envie d'hurler, car c'était l'un des hommes les plus calmes que personne ne pourrait jamais connaître. Anton avait toujours parlé d'une voix douce, assez grave, pas trop fort. Il avait toujours été très gentil, très amical, et, chose qui profita largement à l'avocat de l'accusation, c'était un homme tactile. Il mettait souvent la main sur l'épaule des gens, les bras, avait un sourire doux. Du côté de l'accusation, ils avaient dit que ça cachait une certaine perversité. Et que ce n'était pas par affection. L'objection alors lancée par l'avocat de la défense n'avait servi à rien, puisqu'elle avait été refusée. Anton était en quelques sortes fataliste, mais pourtant, il croyait en la beauté du monde, et était, ou du moins avait toujours été heureux de vivre. Jusqu'à ce jour fatidique, cette journée où une erreur le fit accuser.
Anton se souvenait parfaitement de ce vingt-sept avril 1999. Avec exactitude. Il était dix-neuf heures vingt-cinq. Il se rappelait de l'heure, puisque c'est ce qu'il avait fait au moment où son frère, qui vivait dans la même maison qu'eux avec sa femme et leurs deux fils, avait demandé à José, le cadet d'Anton, d'aller chercher Felicia dans sa chambre. L'enfant était revenu en courant et en pleurs :
« Maman, maman ! Felicia elle est partie ! Felicia elle est plus là ! »
Amy s'était tournée vers son mari et lui avait alors demandé :
« - Tu l'as vue rentrer, toi ? J'étais à la cuisine, moi, j'ai rien vu. Elle est rentrée, chérie, dis-moi, hein, elle est rentrée ? - Tiens... Non ! Je... J'l'ai pas entendue rentrer ! Merde ! »
Anton s'était précipité dans le jardin, la famille derrière lui, appelant sa fillette. José et Ashley étaient déjà en pleurs, mais ils avaient eu pour obligation de retourner dans leurs chambres.
« - Anton ! T'as regardé au sous-sol ? - Non ! C'est pas possible qu'elle y soit, il n'y a que moi qui sache où sont les clefs ! - Allons voir ! Prends tes clefs ! - J'arrive ! »
Et, effectivement, elle était là. Au sous-sol, il y avait le garage, ainsi qu'une porte constamment fermée à clef, derrière laquelle reposait la pièce d'Anton. Cet endroit était le sien, et personne d'autre n'avait le droit d'y entrer, pour multiples raisons. Tout d'abord, cette pièce contenait de nombreux instruments de musique, des câbles de partout, et ce n'était pas un endroit pour les enfants. De plus, le lieu était insonorisé, pour ne pas que la maison tremble et doive subir le bruit d'une guitare sur laquelle la distorsion était à fond. Anton avait toujours aimé le rock, et aimait reproduire ses morceaux préférés dans sa pièce, lorsqu'il ne travaillait pas. Et troisième chose, c'était son univers à lui seul, et il détestait quand quelqu'un y pénétrait. Pour la première fois depuis qu'il habitait cette maison, c'était à dire depuis une dizaine d'années, il redouta d'entrer dans sa pièce, alors qu'elle avait toujours été un havre de paix. Il savait que la vérité, l'affreuse vérité qu'il sentait venir à grands pas s'approchait de lui. Et lorsqu'il poussa la porte, après l'avoir déverrouillée, une odeur nauséabonde parvint à ses narines. Une odeur de mort et de chaleur. En avançant dans la pièce et en allumant la lumière, il trouva le corps de sa fille, allongée sur le sol, recroquevillée, dans une mare de sang. Son cadavre était en pleine putréfaction, et c'est ce qui donnait cette odeur ignoble. Même si elle avait été tuée il n'y a que quelques heures, son corps avait été placé de telle sorte qu'en ouvrant la lucarne, entre 14h et 16h, aux heures les plus chaudes de la journée, là où le macchabée se décomposerait le plus vite. Tout avait été soigneusement réfléchi, et, à ce moment-là, Anton n'avait pas encore compris la machination. Il se laissa tomber aux pieds du cadavre, gelé, qu'il sera contre lui, en pleurs. Derrière lui, son frère, Andres, versait aussi de chaudes larmes.
Les pompiers et la police furent appelés, les dépositions prises, et personne ne put dormir ce soir-là, puisque les parents étaient restés longtemps au commissariat. Tout le monde était mort de fatigue, mais le chagrin empêchait tout sommeil. Même les enfants, serrés dans les bras de leurs parents, avec leurs doudous, n'arrivaient pas à dormir.
Quelques jours plus tard, la police sonna chez Anton.
« - Anton Albero ? - Lui-même. - Vous êtes en état d'arrestation pour viol et meurtre de Felicia Albero, douze ans. »
Tout ce qui s'en suivit, Anton, alors âgé de trente-huit ans, ne l'écouta pas. Il comprenait. Oui, il comprenait tout. Toute la machination. C'était son salaud de frère qui avait abusé de sa fille et qui l'avait tuée ! Il le savait, comme s'il l'avait toujours su. Pourtant, il n'arrivait pas à crier, ni à parler, ni même à pleurer. Alors qu'on le poussait dans la voiture de police, il jetait un dernier regard à sa maison. Plus jamais il ne verrait un seul de ses enfants sourire, ni même sa femme. Il ne pourrait plus les embrasser, les prendre dans ses grands bras, leur dire qu'il les aimait. Désormais, il était seul contre tous. Le dur combat d'un homme intelligent contre lui-même.
Et, évidemment, Anton se fit aligner sur toute la ligne.
Il n'était pas le héros dans l'arène mais le gladiateur avec un glaive planté dans le ventre, qui va servir de pature aux lions.
Et le temps passa. D'abord, il y eut le procès. Un long, long procès. Les avocats de la défense et de l'accusation n'arrêtaient pas d'objecter, ça n'en finissait pas. Même Anton, principal intéressé, en avait marre. Que tout cela finisse ! Foutez-moi en taule ! Avait-il envie d'hurler. Il avait l'impression que les juges et avocats ne se rendaient pas compte à quel point chaque mot concernant ce qu'il était arrivé à sa fille était comme une aiguille qu'on lui enfonçait, comme un coup de couteau, de poignard. C'était tellement douloureux... Mais déjà, Anton n'avait plus de larmes. Il n'arrivait plus à pleurer. Et savait que ce n'était pas en taule qu'il le pourrait à sa guise.
Puis il y eut dix ans de prison. Rien de passionnant. De la bouffe de merde, des mecs violents, des insomnies et de la dépression.
Et le jour de sortie. Enfin. Anton était dehors. Libre. Sa vie serait merdique, dès à présent, certes, mais c'était ainsi. Au moins, il était dehors. Dans un monde encore plus dangereux que celui de la prison, mais il avait la paix. Il était tranquille. Et voilà. A peine était-il sorti, à peine s'était-il découvert une nouvelle passion. Il était devenu un peu timbré, et surtout, il sortait d'une dépression nerveuse sans précédent. C'est en tenant un briquet à la main, en l'allumant comme ça qu'il se rendit compte que c'était joli, une flamme. De même pour une poubelle ou une voiture qui brûle !
Attention, mes amis, un pyromane rôde à New-York...
Dernière édition par Anton Albero le Dim 10 Mai - 23:37, édité 11 fois |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 10:37 | |
~ Définition de l'enfer pour le personnage : Vous savez, être incarcéré pour un crime que vous n'avez pas commis, être accusé à tort du meurtre de votre fille, après l'avoir violée, c'est déjà un sacré enfer. Mais voilà, sachant que ça ne changerait pas tant de choses, Anton ne s'est pas défendu comme il l'aurait dû. Depuis sa sortie de prison, il y a quelques petites choses qui le rendraient encore plus fou qu'il ne l'est devenu : D'une part, l'enfermer en hôpital psychiatrique, pour une raison X ou Y. C'est un homme très intelligent, et, malgré sa folie, qui est encore douce, il sait bien embobiner les gens quand il en a besoin. Faute de ne pas l'avoir fait les années précédentes pour prouver son innocence, il s'en donne à coeur-joie maintenant ! Et d'autre part, lui retirer toute source de feu, ce serait comme sevrer un junkie en lui supprimant sa drogue.
~ Définition du paradis pour le personnage : Le bonheur, Anton pense qu'il ne le connaîtra plus, parce que le fait d'avoir été accusé de viol et de meurtre, puis avoir passé dix ans en prison a ruiné sa vie. Plus jamais il ne connaîtra le bonheur de se coucher à côté de la femme qu'il aime, et de savoir que ses enfants dorment à poings fermés dans les chambres à côté. Mais, maintenant, rien ne lui ferait plus plaisir qu'une orgie de feu, que tout brûle, et que lui soit au milieu, se consumant aussi. Loin de lui les idées suicidaires, mais depuis qu'il est devenu pyromane, il veut mourir par les flammes : Le feu l'a fait renaître, le feu le fera périr.
~ Taux de criminalité et pourquoi : 15/100. Anton est un pyromane un peu cinglé qui aime bien foutre le feu à la nuit tombée. Tout particulièrement sur le port, là où il y a du plastique, du bois et du tissu. Mais l'humidité de l'air éteint tout là-bas, alors son spectacle n'est jouissif que très peu de temps. Il brûle tout et n'importe quoi. Aussi bien un bâtiment qu'une poubelle. C'est du vandalisme, à la base, mais ça va souvent un peu plus loin. Mais Anton n'a jamais tué personne de part sa pyromanie.
|| Le joueur et le hors-jeu ||
~ Prénom/Pseudo : Rokku ~ Age : 17 ~ Votre avis sur New York, The Dark Side : <3 ~ Où avez-vous connu le forum ? Héhéhé (a) ~ Niveau de RP : 80-100 lignes en moyenne. Extrêmes : 50 mini et 300 maxi. ~ Exemple de RP : - Spoiler:
Si certaines personnes avaient cruellement du mal à Aimer, à chérir une personne toute entière pour ce qu'elle est, à cause d'une relation qui se termina mal, ou à un passé triste, Tadaaki, évidemment, ne faisait pas partie de cette catégorie de personnes. Lui, il était débordant d'amour, allez-y que ça coulait pas où ça pouvait. Par l'air qu'il expirait, il envoyait de l'affection aux gens à qui il parlait. Tel un soleil, il rayonnait. L'amour s'échappait, s'évadait, quittait son corps, sans pour autant l'abandonner. Lui, il était toujours plein de joie, d'affection, et extrêmement rarement plein de rancune, de colère ou de haine. Il aimait tout le monde, ne détestait personne, même si certains ne pouvaient pas le sentir. Ce côté « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » était très utopiste et peu réaliste, mais, jusqu'à preuve du contraire, Daki avait toujours vécu heureux. Même quand on l'insultait, quand on essayait de le démonter par rapport au fait qu'il soit un Zainichi, il arborait un sourire un poil imbécile. Il voyait la vie en rose. Tel l'enfant qu'il était encore, alors qu'il avait vingt-deux ans. Il ne déprimait jamais. Il râlait parfois, mais finissait son speech en passant d'une mine renfrognée à un éclat de rire enfantin, en sautant dans les bras de son interlocuteur. Il était démonstratif. Tout l'amour qu'il émanait, il ne le laissait pas s'échapper comme ça, il l'offrait en bisous, en câlins, en gentilles paroles, en mains posées sur des épaules, le transformait en son énergie. Non, visiblement, ce qui le faisait vivre n'était pas le dioxygène, mais l'Amour. Ou plutôt, l'Amour incluant l'amitié était son oxygène. "When I look on in your eyes then I find that I'll do fine. When I look on in your eyes then I'll do better." The Connells _ 74' 75' Oui, Tadaaki n'était pas du genre discret, en revanche. Fort en démonstrations amicales ou amoureuses, mais affectives cependant, et en débordements de joie, il fallait subir son manque de discrétion. Lorsqu'il riait, c'étaient des éclats de rire enfantins qui s'échappaient de sa bouche, faisant vibrer au fond de sa gorge ses cordes vocales. Le jeune Zainichi avait un côté féminin dans le sens où il était très tactile et usait de beaucoup de mimiques. Cependant, il n'était pas efféminé. Il ne parlait pas tellement avec des gestes, ses pantalons lui moulaient rarement beaucoup les fesses, qu'il ne mettait pas en arrière, et il ne portait pas non plus de tee-shirts lui collant tellement le torse qu'on pourrait deviner ses muscles légèrement saillants et sa minceur dessous. C'était en cela qu'il n'était pas du tout efféminé. Même si il prenait particulièrement soin de sa peau, de ses cheveux et de son corps – c'est un mannequin, me direz-vous – et qu'il choisissait avec précaution ses vêtements, qu'il aimait le shopping, il restait un tant soit peu viril. Il avait des réflexions masculines, une démarche masculine, un corps d'homme, une voix d'homme. Mais il se trouvait dans une sorte d'entre deux. Ce qui faisait qu'on pouvait, en plus de lui, se poser des questions sur son orientation sexuelle, qui semblait se faire de plus en plus claire à mesure que le rendez-vous avec Aberlin avançait.
L'eurasien avait un visage des plus intéressants, et Tadaaki aimait le contempler. Se plonger dans l'obscurité de ces yeux, dans ces joues creuses, dans ces lèvres si claires et à la forme si particulière, dans la force de ce regard, dans ce nez si japonais, dans ces sourcils si obliques, dans ces cheveux décolorés, dans cette peau si claire... Il connaissait les moindres détails du visage d'Aberlin, mais, à chaque fois qu'il se remettait à le contempler, il avait l'impression d'avoir oublié quelque chose la dernière fois qu'il l'avait admiré... Le franco-japonais avait un physique très particulier, mais cela plaisait à Daki. Bien qu'il fantasmât sur les femmes à forte poitrine, il était tout aussi bien capable de reconnaître la beauté d'un visage, d'un corps, et aimait quand ceux-ci étaient faits de défauts, qui, mis ensemble, formaient un superbe final, plein de qualités.
Alors que le serveur revenait avec leurs consommations, Tadaaki ne put le remercier, trop hilare, mais Aberlin le fit, lui. Lorsqu'il se calma enfin, il sortit tout un speech à Aberlin, puis but un quart de son diabolo, et s'excusa finalement. Mais son interlocuteur ne réagit pas exactement de la façon à laquelle le Zainichi se serait attendu :
« - Tu n’as absolument pas à t’excuser, au contraire, ce que tu viens de me dire me fait énormément plaisir… »
Contrairement à ce qui se serait produit à l'habitude, Daki ne fut même pas gêné. Il esquissa un sourire franc, laissant entrapercevoir ses petites dents blanches. Oui, la honte et l'embarrassement n'étaient plus qu'un vilain souvenir... Enfin, pour le moment. Car nul ne savait quand serait le premier moment où le Zainichi esquiverait tout ça en paroles inutiles ou en un fou rire. Un blanc s'installa, alors que nos deux jeunes hommes semblaient mutuellement se contempler. Et Aberlin reprit la parole :
« - Au fait, je tenterai de ne plus t’appeler Daki-san, même si tu es plus vieux que moi! Tu viens bien de le dire, que tu es mon aîné, non? Par ailleurs, je ne suis pas encore fauché, et toi tu dois te payer l’hôtel pour te loger, ce qui est déjà bien assez, alors quelques verres ne me feront pas de mal, au contraire! Et d’ailleurs, si jamais tu t’obstine à payer, crois-moi, tu risqueras fort de le payer! »
Alors qu'Aberlin se mettait à sourire, puis à rire, Tadaaki prit de nouveau une mine renfrognée. Mais ses yeux restaient fixés sur son interlocuteur, en face de lui, qui passait sa langue sur ses lèvres. Le Zainichi se sentit rougir fortement et détourna la tête, posant ses yeux ailleurs, sur le MA-GNI-FI-QUE carrelage blanc cassé... Oh, tenez, regardez, ils ont mal lavé, il y a une trace de chaussure, là-bas ! Daki porta son verre à ses lèvres et commença à boire alors qu'Aberlin continua :
« - En même temps, ce ne serait peut-être pas si mal que ça que tu payes, ça pourrait me permettre de te sauter dessus sous un faux prétexte de vengeance… »
Comment voulez-vous que l'érythème de notre coréen-japonais s'arrête avec de telles avances ?! C'était devenu une vraie tomate, alors que pourtant, il rougissait très peu. Il manqua de s'étouffer avec son diabolo et toussota quelques secondes, avant de se racler la gorge et d'ajouter, dans sa barbe, faisant semblant d'être vexé alors qu'il essayait tant bien que mal de cacher sa joie et son embarrassement :
« Ca va, hein, d'accord, je vais payer... »
Il avait baissé la tête pour marmonner, mais de façon cependant audible, et la leva tout d'un coup, reprenant son grand sourire béat, comme à son habitude, comme si de rien n'était :
« Au fait, ouais, tu fais mieux de plus m'appeler comme ça, parce que Daki-san c'est mocheeuh ! J'préfère Daki tout court ! Même si ça fait intime... Ouais, j'suis ton aîné, mais je suis toujours jeune et fringant ! J'suis pas comme le vieux croulant là-bas, regarde, retourne-toi... Tu crois qu'on ressemblera à ça dans 50 ans ? J'espère qu'on sera bien conservés... Et puis regarde, tu le dis toi-même, t'es pas ENCORE fauché ! Ca veut dire que tu vas l'être, donc il faut repousser ça au plus tard possible ! Et puis t'inquiète pas pour l'hôtel, le mannequinat ça paye bien ! Et j'avais des économies, alors j'ai bien 3 dollars pour payer un café et un diabolo ! »
Tadaaki s'arrêta d'un coup et fixa ses yeux dans ceux d'Aberlin. Il lui semblait que plus rien n'existait autour d'eux. Il se sentait comme dans une bulle légère, il se sentait bien. Soudainement, mais cependant très lentement, le Zainichi commença à se pencher sur la table, et tendit un de ses deux bras devant lui, pour venir de nouveau prendre la main de son interlocuteur, son visage s'en approchant de plus en plus dangereusement. Le moitié-coréen moitié-japonais agissait selon son instinct, l'instinct si bien connu du sexe « fort ». Les visages des deux jeunes hommes étaient à une petite, toute petite trentaine de centimètres, qui se réduisit à une vingtaine de centimètres, quand le bras de Daki glissa sur le côté et envoya valser son diabolo par terre. Il y eut un bruit fracassant de verre brisé contre le carrelage, et le Zainichi sortit brusquement de sa bulle, se reculant d'un coup, se levant, comme s'il n'avait jamais été à deux doigts d'embrasser son interlocuteur :
« Oooh, merde ! Rah mais quel niouk ! J'suis vraiment trop nul... »
Ecarlate, Tadaaki se retourna vers Aberlin, sans le regarder pour autant dans les yeux, mais plutôt au niveau de ses mains :
« Je... Je vais chercher une éponge, je vais demander au barman un balai et un ramasse-poussière, je.. Je suis désolé... »
Daki fit quelques pas en direction du comptoir, mais le serveur l'avait pris de vitesse, et lui dit gentiment qu'il n'y avait pas de problèmes, qu'il allait s'en occuper et que monsieur pouvait aller se rasseoir. Le Zainichi se confondit en excuses, et alla reprendre sa place en face d'Aberlin, qu'il était à présent totalement incapable de regarder dans les yeux. Prenant une tête de chien battu, il marmonna :
« C'est malin de me faire des avances comme ça, j'suis mort de honte maintenant... » ~ Connexion : 7/7 ~ Code du règlement : - Spoiler:
OK. By Louis ~ Célébrité sur l'avatar : Benicio Del Toro <3 ~ Multicompte : Héhéhé oui. Louis-Valentin x]
Dernière édition par Anton Albero le Dim 10 Mai - 23:35, édité 3 fois |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 11:10 | |
Ouh la, ça sent le mauvais type à plein nez. Re chère fiancée ^^ |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 11:11 | |
x] Mauvais type ? On peut dire ça comme ça x) Mais tu verras bien, je garde la surprise x] Il aura du bon aussi ^^"
Merci chéri <3 |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 11:45 | |
Ah ah !!! ReBienvenue.
* mode : Cary Bradshow : on* Et alors je me demandais : "Doit-on souhaiter la bienvenue à un admin, c'est comme si on disait bienvenue à son voisin alors qu'on était chez lui ? " |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 11:50 | |
Merci x)
*Cqui, lui ? XD*
Oui tu peux x) Mais pas chez ton voisin ! XD |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 12:10 | |
Ro ! Sarah Jessica Parker si tu préfères ! Le perso. principale de Sex & The City. |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 12:16 | |
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH, OKAY !
Bon, je retourne à ma fiche (: |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 12:32 | |
Mdrrr la tronche ! Bah dis donc ca fuse les double-comptes x) Hâte de voir l'histoire complète de cette tête de faux jeton xD |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 12:38 | |
Mais arrêtez, Del Toro a une putain de classe ! C'est un trop trop bon acteur ! <3
J'pense finir aujourd'hui (: |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 16:20 | |
Nick t'as un don pour la Bradshow Attitude ^^
(RE) bienvenue sur le forum donc ma patate. Ce choix d'avatar est une provocation, tu voulais que j'idolâtre ton perso n'est ce pas ? BDL, un dieu, un maître (note, c'est l'anarchiste qui dit ça !) |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 16:21 | |
- Cash Systol a écrit:
- Nick t'as un don pour la Bradshow Attitude ^^
Oh... Merci ! |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 16:39 | |
- Cash Systol a écrit:
- Nick t'as un don pour la Bradshow Attitude ^^
(RE) bienvenue sur le forum donc ma patate. Ce choix d'avatar est une provocation, tu voulais que j'idolâtre ton perso n'est ce pas ? BDL, un dieu, un maître (note, c'est l'anarchiste qui dit ça !) Ouaip' x) Comme je disais à Russy, j'ai pensé à Hopkins ou Pitt, mais BDT, c'est celui qui allait le mieux, qui avait le plus du profil du mec accusé de viol et de meurtre x) |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 16:41 | |
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| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 21:14 | |
Excellent le début de fiche ! Bienvenue mon amour ! |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 21:37 | |
Merci chérie <3333
J'avance petit à petit, là, je devrais avoir fini ce soir (: |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 22:24 | |
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| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Dim 10 Mai - 23:36 | |
Fiche terminée ! Auto- validation faite x) Et merci James |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Lun 11 Mai - 2:52 | |
Enfoiré de fréro >< T'as le chic pour les histoires à se tirer une balle dis moi ... |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ Lun 11 Mai - 9:27 | |
J'y peux rien ! XD C'est ptet parce que j'suis trop joyeuse, j'ai besoin de mettre mon ressentiment contre la vie quelque part XD A chaque fois je tape dans le déprimant, même quand je veux pas ! Même sur la fiche à Daki j'ai réussi à partir dans le déprimant à un moment T.T" |
| | | | Sujet: Re: Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ | |
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| | | | Anton Albero ~ Il n'y a point de génie sans un grain de folie. ~ | |
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