| Sujet: Guess who's back ? (terminée) Dim 5 Sep - 17:32 | |
Feat "Jamie Dornan"
(c) LLAM |
Ce beau jeune homme est né au printemps 1981, à Dublin, en Irlande. Il possède une double nationalité, qui lui permet de séjourner librement sur le sol américain. Il fût un temps où il était banquier. Il est désormais artiste-peintre. Autant dire qu'il gagne nettement moins bien sa vie qu'à une époque. Mais il s'en fiche, il pense que l'argent ne fait pas le bonheur. Même s'il est installé à New York pour quelques temps, on le catalogue dans les Touristes. Côté vie sentimentale, cet hétéro a connu bon nombre de statuts : de celui de célibataire à celui de veuf en passant par celui de fiancé et par la suite de petit ami, il a pas mal morflé à ce niveau-là. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il revient de loin. Celui qui sera trentenaire l'an prochain n'a pu ressortir que "grandi", de toutes ses aventures (sans avoir oublié d'y laisser des plumes). Il est de retour à NYC où il expose temporairement quelques-unes de ses œuvres.
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▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
▬ Histoire ;
« Pour bien passer le temps, il faut un petit tamis. »
Jusqu'à ce que le sort s'acharne sur cet être, il menait une vie parfaitement normale et bien rangée. Né un jour de juin à Dublin, en Irlande, de parents tout à fait ordinaires, Tomas était un autre homme, il y a encore peu de temps. Il a connu toutes les réussites dont un homme peut rêver : le grand amour, la joie d'être père, une bonne situation financière, un emploi plutôt prenant, une belle voiture, des vacances en famille, beaucoup de bonheur et peu de couacs ; bref, un tout qui s'apparentait à une existence quasi-parfaite. Disons plus justement qu'il possédait tout ce dont il avait besoin, qu'il ne manquait de rien et cerise sur le gâteau – pour achever les plus jaloux – il était heureux. Vraiment heureux.
Aujourd'hui, c'est un tout autre homme qui revient à New York. Oubliez sa belle collection de costumes-cravates : il les a revendus et a versé les fonds récoltés à une association caritative. Désormais, c'est un jeune gars passe-partout, avec plus de cheveux et de barbe, moins d'after-shave mais pas pour autant moins de classe. On peut qualifier son nouveau look de bobo, relâché, décontracté. Maintenant qu'il est artiste-peintre, il n'a plus besoin d'impressionner qui que ce soit ou de faire bon genre. Tomas a toujours plu à la gente féminine. Il le sait mais ne s'en soucie guère. Après avoir perdu l'amour de sa vie, il n'est plus vraiment intéressé pour plaire à qui que ce soit. Dans l'immédiat il se concentre sur sa nouvelle ambition ; celle de devenir un peintre respecté au sein de la vaste communauté artistique de San Francisco. Il n'est pas persuadé qu'il parviendra un jour à vivre de son art mais son ancien métier de banquier l'a aidé à mettre pas mal d'argent de côté. Enfin, disons qu'il a su faire des économies là où plus d'un aurait été tenté de tout claquer.
En plus de sa gentillesse légendaire, Tom a cultivé un certain intérêt pour autrui, depuis qu'il a vécu la série de coups durs qu'on lui connait. Étant donné qu'il a comme qui dirait un physique assez facile et plutôt pas désagréable, le jeune homme connait toujours de francs succès dans ses approches. Qu'il s'agisse d'un enfant ou d'une petite grand-mère, il a toujours un mot gentil pour tout le monde. Depuis que la vie lui a enlevé les deux personnes auxquelles il était le plus profondément attaché, il s'ouvre davantage encore aux nouvelles connaissances. Ainsi, il sillonne le pays pour faire partager ses dernières créations. En Californie, il a su obtenir – grâce à quelques coups de téléphone habiles et futés – se faire un petit nom. Mais monsieur ne veut pas s'arrêter là et veut faire en sorte de gagner encore en notoriété au moins dans la ville de New York. Après avoir traversé le pays en largeur, le voilà débarqué de nouveau au cœur de la Grosse Pomme.
Évidemment il n'y a pas que l'architecture saisissante et gigantesque de la ville, la popularité des hot-dogs et le climat étonnant qui ont retenu l'attention de l'Irlandais. Il a fait des rencontres, ici. Impossible de ne pas mentionner celle avec Virgin. Lorsqu'ils se sont quittés, c'est parce que Tomas devait retourner travailler à l'autre bout du pays. Depuis, il a démissionné. Au fil du temps, il s'est désintéressé du monde des affaires et s'est concentré sur celui des arts. Tom n'a prévenu personne de son retour provisoire à New York. À vrai dire il ne sait pas encore comment il va s'y prendre pour tout mettre au clair, quand il la reverra. S'ils se revoient, bien entendu.
Bien qu'il ne se soit pas absenté très longtemps, Tomas a pris le temps de passer une dizaine de jours dans son pays d'origine. Pendant et après ce séjour à Dublin, il s'est senti encore plus humain qu'il ne l'était déjà avant. Généreux et charismatique, le jeune homme n'a pas éprouvé la moindre difficulté à se sentir accueilli sur la terre de ses origines. Une chose est sûre : il veut y retourner. Peut-être que si rien ne se passe comme « prévu » en Amérique, il rentrera définitivement en Irlande. Même si son fervent optimisme le pousse à croire qu'il n'a pas encore tout perdu ici.
Jusqu'à ce jour, ce que j'appellerai la « légende personnelle » (terme emprunté à Paolo Coelho) de Tomas O'Cleirigh s'est faite sur une base bien construite et une évolution rapide ; finalement à deux vitesses. Avant qu'il ne devienne père, c'était un jeune homme plein de vie, amateur de sorties entre amis et de paris un peu débiles – mais jamais dangereux. Ensuite, quand sa fille est née, il s'est assagi, a travaillé dur afin de mettre de l'argent de côté, pour elle. Il a fait de son mieux pour combler sa fiancée et s'est donné corps et âme dans son rôle de père. Quand il fut envoyé à New York, bien qu'il savait que c'était une occasion de voir autre chose du pays, il a senti que tout ne serait pas simple. Et pour preuve : durant l'année qu'il a passé ici, il a perdu les deux femmes de sa vie, a déprimé, a cru retrouver l'amour ; il s'est laissé aller. C'est désormais un homme encore plus posé qui vous est décrit.
Si Tomas est retourné en Californie, c'est parce qu'il a eu besoin de changer d'air, pour se reconstruire. Ce n'est pas faute d'avoir essayé ici. Malgré l'aide de certains et toute sa bonne volonté, il n'a pas réussi. N'ayant pas de mal à accepter son échec, il est retourné se ressourcer auprès de ses amis californiens. Durant ces quelques semaines, il n'est allé qu'une fois se recueillir sur la tombe de Diane et Louise. Ce jour-là fut intense en émotions. Peut-être un peu trop d'ailleurs puisqu'il n'y est jamais retourné. Après avoir raconté ses récents déboires à son patron, ce dernier n'a pas mal pris sa démission. Tomas est dorénavant un jeune homme complètement libre de faire ce qu'il veut. Il finance lui même ses expositions, bien que cela ait un certain prix.
Ce qui n'a pas changé chez lui ? Sa joie de vivre, malgré tout. Il sourit toujours beaucoup ; il blague, il taquine, il prend son pied dans la nouvelle vie qu'il mène. Ne pensez pas pour autant qu'il a oublié ce qui s'est passé. Mais il essaie d'y penser le moins souvent. Il fait de son mieux pour regarder devant plutôt que derrière lui.
▬ La plus grande honte du personnage ;
Sa plus grande honte demeure certainement dans la seule fois où il s'est retrouvé interpellé par la police. C'était il y a quelques années. À la suite d'un pari débile, complètement beurré, il a pris le volant avec la ferme intention d'aller demander directement la main de sa fille à celle qui serait plus tard sa belle-mère. Les policiers ont beau être parfois simples d'esprit, ceux-là ne l'ont pas loupé. Tom s'en est sorti avec une amende et une belle gueule de bois. ▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;
L'Enfer, il l'a déjà vécu. Le jour où sa fiancée et leur fille sont décédées, quand il l'a appris. Tout s'est si vite écroulé autour de lui, sans qu'il n'ait le temps de voir quoique ce soit arriver. Il s'est senti profondément démuni, voire même "désarmé" ce jour-là. Outre ce douloureux souvenir de la double-perte d'un être cher, ce qui pourrait aujourd'hui le faite définitivement sombrer serait de voir ses œuvres boudées par les amateurs, perdre le peu d'argent qu'il a et voir sa reconstruction détruite comme une vulgaire pichnette mettrait un château de cartes par-terre. Manquerait plus qu'il finisse par se droguer pour se laisser crever dans un caniveau, un soir de désespoir certain. ▬ Définition du paradis pour le personnage ;
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le paradis selon Tomas ne serait pas de revivre quelque chose de similaire à son passé avec Diane et Louise. Il serait bien incapable de prétendre que tout va bien alors qu'il a déjà vécu la paternité, par exemple. Dans l'immédiat, ce qui le ravirait vraiment serait de réussir à se faire une place ici, à New York. S'il reste très attaché à San Francisco, NYC l'a également séduit. ▬ Point faible du personnage ;
Là où Tomas est assez faible, c'est dans l'estime de lui-même. S'il n'en est pas à se demonter sans cesse à coups de critiques injustement fondées, il accorde bien trop d'importance à autrui. En soi cela n'est pas blâmable, nous sommes bien d'accord. Toutefois, cela pourrait s'avérer être dangereux. D'ailleurs quand il se regarde pendant un temps dans un miroir, il a sans cesse des flashs d'images de sa fiancée décédée et de leur fille elle aussi disparue. Il n'était pas avec elles ce jour-là, il n'a pas pu leur dire au revoir. Quand il n'est pas seul, rien de tout cela ne transparaît. Cependant, quand il est seul, l'homme est nettement moins animé. ▬ Point fort du personnage ;
Tomas est irlandais. Voilà son point fort. Comprenez ici qu'il se régale de toujours aller de l'avant. Si vous n'osez pas lui parler, contentez-vous de le regarder : il comprendra ce que vous souhaitez. Toujours en train de causer, de complimenter et surtout de blaguer, c'est un véritable moulin à paroles quand il s'y met. Précisons tout de même que ce n'est jamais pour parler dans le "vent". Il raconte des anecdotes, questionne les gens auxquels il a à faire etc. C'est quelqu'un avec qui on se sent tout de suite en confiance. Et pour les femmes un peu plus étroites d'esprit, il sait toujours faire bon usage de son sourire. ▬ Casier judiciaire ; Absolument vierge, à l'exception d'une arrestation pour conduite en état d'ivresse. ▬ Prénom ou pseudo ; Maître Crétin ▬ Âge ; twenty-one. ▬ Où avez-vous connu le forum ; peut-être sur le site de Barda... Ou alors un top-site. Voire même Bazzart ? Sur une petite annonce dans le journal ? A vrai dire je ne me souviens plus. ▬ Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) 7/7 pour la connexion, nettement moins dans le jeu. ▬ Code du règlement ;
- Spoiler:
OK par DWAYNE ▬ Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON (Cliquez ICI pour signer le règlement) Je l'ai fait il y a longtemps mais si besoin est, je peux le resigner. ▬ Exemple de RP ;
- Spoiler:
Cela avait beau être la première fois que je mettais les pieds dans une usine qui fabrique des glaces, je ne parvenais pas à profiter pleinement de cette opportunité de m'amuser. Quelque chose – je ne préciserai pas quoi, pour ne choquer personne – me disait que nous faisions fausse route. Et qu'en aucun cas nous devions être ici. Je me dois de vous informer que c'est un pressentiment que je n'ai que très rarement. Autrement dit, cela sent le coup fourré à plein nez et pourtant, comme les images le prouvent, j'étais bel et bien en train de suivre Hamm dans son délire. Certes je restais en retrait et je marchais derrière lui, mais j'étais là. Le blondinet voyait très bien à la tête que je faisais que je n'étais pas tranquille. Cet endroit ne m'inspirait rien de bon. Il avait beau être le symbole d'un délice, cela ne suffisait pas à me convaincre que nous ne risquions rien. Peut-être que le fameux Cash Systol était ici ; plongé dans l'une de ces nombreuses cuves en métal, à attendre, caché, pour éviter les services de l'ordre. Oh oui, c'était amusant de l'imaginer coincé là-dedans. Un petit sourire traversa mon visage durant deux secondes à peine. Autrement dit, cela ne dura pas. Je continuais de suivre Amaury. L'image renvoyée de cette scène faisait penser à un petit garçon puni qui avait été forcé à fermer le cortège. Or, je savais très bien que rien ne lui ferait plus plaisir que si je prenais part à son excitation naissante devant toutes ces machines. J'avais beau essayer, insister, m'appliquer, cela ne « fonctionnait » pas – sortie de son contexte, cette phrase en aura fait réfléchir plus d'un. Jusqu'à présent, depuis que nous étions entrés, il n'y avait que Hamm qui semblait vraiment s'amuser ici. Pour le moment, je me contentais de regarder ce qui nous entourait, de hausser les épaules quand il me parlait, d'essayer de chasser cette désagréable impression de « vous n'avez fichtrement rien à faire ici ». Et de faire la gueule, aussi. Croyez-moi, je suis plutôt bon à ce petit jeu. Et contrairement à ce que mon ami pouvait espérer, ce n'était pas qu'un effet d'optique. Toutefois, devais-je lui préciser que ce n'était pas à cause de lui que je tirais une gueule pareille, mais plutôt à cause de cette vilaine impression que nous n'avions rien à faire ici ? Tout ce que je trouvai à dire furent ces quelques mots :
J'ai mal aux pieds.
Démonstration parfaite ici du chieur de base qui aime râler ne serait-ce que pour polluer encore un peu plus l'environnement sonore – même si, je vous rassure, j'étais loin de faire autant de boucan que ces machines. Autre précision : je n'avais même pas mal aux pieds. La douleur dans ma gorge s'atténuait peu à peu. À croire que la granitas avait fait son effet. Peut-être qu'ici on pourrait en trouver gratuitement. En tant que membres du Service de l'Hygiène on pourrait bien s'en faire offrir quelques-unes, non ? Cette idée m'apporta un regain d'intérêt assez conséquent. Je m'apprêtais à le dire à Hamm qui ne trouva rien de mieux à faire que de grimper à l'étage. À ce rythme-là, je vais finir par croire qu'il essaye de me faire comprendre qu'il aimerait jouer à cache-cache ici. Ah ! Voilà une pensée qui me plaisait encore un peu plus. À force d'avoir des idées de ce genre, je vais bientôt être aussi euphorique que lui. Et croyez-moi, vous ne voudriez pas assister au désolant spectacle de ces deux hommes, atteints de folie douce, qui jouent à cache-cache dans une usine de glaces. Ce n'est pas une hypothèse, mais bel et bien une affirmation : vous ne voudrez pas. Bon, avant de m'emballer et de faire un peu tout et n'importe quoi, je pris le temps de me demander ce qu'il voulait faire là-haut. J'avais vu qu'il y avait déjà des personnes mais j'avais pensé qu'il s'agissait tout bêtement d'employés de l'usine. Auquel cas nous avions tout intérêt à ne pas y aller. Mais bon, d'après ce que je pouvais constater, cela ne semblait pas lui faire peur. Finalement, nous arrivâmes à l'étage. D'ici nous avions vraiment une belle vue : quelle bonne idée d'être montés jusqu'ici ! Sincèrement, je devais avouer que c'était une idée lumineuse... Oui, bon, pas la peine de le répéter, je sais que ce n'est pas pour admirer le panorama que nous sommes venus jusqu'ici. Arrivée sur un nouveau lieu = observation des alentours. Amaury me montra des portraits des employés. Je les regardai sans vraiment les voir – si vous voyez ce que je veux dire. Quoiqu'il en soit, je n'eus même pas le temps de m'attarder sur ces visages – pour voir si je n'en connaissais pas un, à tous hasards – que l'agent Grey refit des siennes. Cette fois-ci, je ne vis pas le coup venir : il venait d'ouvrir la lourde porte comme le font les acteurs, dans bon nombre de films. Étant donné que je ne m'y attendais pour ainsi dire pas du tout, je sursautai tout en me tournant vers l'entrée, où il se trouvait. Mais à quoi jouait-il ?! Il devait avoir fait récemment une overdose de visionnage de films policiers de mauvais goût et cela avait dû déclencher chez lui une impérieuse envie de faire tout et n'importe quoi pour se filer des frissons dans le dos. Soit, je veux bien qu'il ait soif de sensations fortes. Mais de là à faire ça. Pour en revenir à ces fameux « intrus » : ils se comptaient au nombre de trois. Première mauvaise nouvelle pour nous : ils étaient en supériorité numérique. Certes, nous avions Martine en renfort. Permettez-moi de douter de ses capacités à boxer un mec du gabarie de celui qui me fixait avec des petits yeux cruels. Je baissai un peu les yeux pour constater que Hamm avait un pied sur une feuille de papier griffonnée. Il ne fallait pas être très lucide pour deviner que ce bout de papier appartenait à ces hommes qui n'avaient qu'une envie : qu'on dégage d'ici au plus vite. Oh vous savez, si cela ne tenait qu'à moi, il y a bien longtemps que nous serions de nouveau à l'air libre. Qu'importe la raison pour laquelle ces messieurs étaient là, il y avait fort à douter que ce n'était pas pour refaire la déco' de cette pièce – qui en aurait pourtant bien besoin. Mon petit doigt me dit que ces hommes n'étaient pas là pour faire le bien et je n'eus aucun mal à le croire. Il nous fallait décamper d'ici au plus vite, avant qu'il ne soit trop tard. Je vous préviens tout de suite que je n'excelle pas dans le travail d'improvisation et que ce qui suit le prouve on ne peut mieux.
Et on applaudit bien fort John Mims, de la Compagnie Théâtrale Indépendante de Sheffield. Joignant les mots à la parole, je frappai énergiquement mes mains l'une contre l'autre, pour les encourager à en faire de même. Mais rien ne se passa. Évidemment, dans ce genre de situation, rien ne se déroule jamais comme on l'espère. Je cessai tout mouvement, mais gardais un sourire un peu niais aux lèvres. En espérant que cela nous aiderait à gagner en crédibilité. Puis, je donnai une bonne tape dans le dos de Amaury, pour prétendre que j'étais fier de lui – alors qu'en réalité, je n'avais qu'une envie : l'étrangler, évitant ainsi à ces braves hommes de se salir les mains. Puis, j'ai posé mes deux mains sur ses épaules, en me plaçant de côté, par rapport à lui. Tu vois, j'ai adoré la façon dont tu l'as dit. Sur scène, je veux que tu reproduises exactement ça, pour que le spectateur soit totalement captivé par tes mots. Il a soif et c'est à toi de lui donner à boire. Tu es sa bouteille de Vittel, John ! Oui parce qu'il est évident que si Hamm est l'acteur, je suis le metteur en scène. Cela va de soi, non ? Manque de chance, il semblerait que ma côte de persuasion ne soit pas assez haute pour que ces gentlemen nous prennent pour des gens du théâtre. Peut-être qu'en me présentant ils y croiront un peu plus. Faisons un essai. Je relâchai mon emprise sur les frêles épaules de mon apprenti-acteur et je me tournai vers le plus près des trois guignols, celui qui avait l'air le plus teigneux. Probablement le chef, pensai-je. Je lui tendis la main, en ne manquant pas de me présenter. Je suis metteur en scène, born and raised in Edinburgh, comme on dit. Mes amis me connaissent sous le pseudo de David T... Personne ne saura jamais ce que j'ai voulu dire puisque le bruit strident d'une alarme se déclenchant couvrit le son de ma voix. Tour à tour, nous nous sommes tous les cinq regardés. Hamm et moi-même avons eu la présence d'esprit de reculer, pour voir ce qui se passait en bas. Apparemment, les employés ne paniquaient pas. Il ne devait s'agir que d'un simple exercice d'évacuation ; une simulation, si vous préférez. Comme celles qu'on fait à l'école, avec la fausse fumée qui sent la pomme verte et les pompiers qui viennent rouler des mécaniques devant les jeunes filles en fleur, dans la cour de l'école. Roh, cela me rappelait de bons souvenirs. Toutefois, en tournant la tête vers Amaury, je pus clairement voir qu'il se posait la même question que moi : que faire ? Deux possibilités me venaient à l'esprit. La première consistait en rester ici, cachés à l'étage, en espérant que personne ne pointe le bout de son nez et que les trois gugusses seraient capables de se tenir tranquilles. La seconde, suivre tous les employés, en faisant semblant de rien, tout en essayant de se faire passer pour de simples collègues à eux. Oui, c'était assez risqué. Mais vu la vitesse à laquelle les choses allaient, nous n'avions pas beaucoup de temps pour réfléchir. Venir ici avait été son idée, mais plutôt que de le laisser se débrouiller seul pour nous trouver une issu, je fis marcher mes méninges. Martine, qui avait peiné dans les escaliers, arriva enfin et se mit à bêler joyeusement. Sacré nom de bois, elle n'était donc pas consciente du danger ?! ▬ Célébrité sur l'avatar ; Jamie Dornan ▬ Multicompte(s) ; Le plus adorablement détesté de tous, celui qui déchaîne les passions, j'ai nommé Jarvis Caleb McGooken. ▬ Un dernier truc à dire ? ; J'ai eu l'accord de Rokku pour remodeler un peu le personnage. Il fait 15° dehors. J'ai sommeil. |
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