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 LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)

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MessageSujet: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeJeu 23 Sep - 14:01

Feat "Candice ACCOLA"
LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) 313t2cy
(c) chupaqueen

      LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) Identitycard

    Rien que pour expliquer mon nom je pourrais faire une copie double ! Mais, dans un soucis de lisibilité je vais tenter de faire de mon mieux pour résumer. A l'origine, j'avais un père et un mère qui m'avaient baptisée Trish Sullivan. Jusque là rien de bien compliqué. Cependant, aujourd'hui personne ne me connait sous ce nom... Et pour cause ! Voilà de ça un peu moins d'un an, j'ai demandé à changer de nom et de prénom. Je sens déjà qu'une question vous brûle les lèvres : pourquoi ? Pourquoi avoir changer de nom ? Pourquoi ne pas simplement conserver celui que l'on m'avait donné à la naissance ? La raison est simple, du moins quand on connait mon histoire et ma personnalité, elle l'est... Je voulais échapper à mon passé et notamment à une personne en particulier sur laquelle j'aurais amplement le temps de revenir un peu plus bas... Bref, tout ça pour dire que Trish Sullivan n'existe plus. Elle a été remplacée par une certaine T. Delilah Jenkins (le T étant mis pour Trish, histoire de ne pas totalement effacer mon ancien moi). Bien sur Delilah n'est pas un prénom qui m'est venue comme une inspiration divine. C'était, en réalité, le nom de ma grand mère maternelle. Bah oui, je n'ai jamais eut trop d'imagination pour ces choses là. Quant à Jenkins, c'est tout simplement le nom de famille d'un personnage de Buffy que j'adorais ! Néanmoins, personne ne m'appelle Delilah. La plupart des gens me surnomme, en effet, Lilah. D'ailleurs ceux qui ne le font pas spontanément sont ensuite priés de le faire car je préfère Lilah à Delilah. Vous voilà prévenus !
    J'ai 25 ans et je suis d'origine américaine. Certes je viens juste d'arriver à New York après être resté deux ans dans la capitale anglaise mais je suis bel et bien née à Washington. Ou plutôt, pour être tout à fait exacte, dans la banlieue huppée de Washington. C'est pour cela que je me considère comme une citoyenne à part entière. J'étais une touriste du temps ou je vivais à Londres pour mes études mais cela est derrière moi maintenant. Dans la case : "état civil" je coche toujours célibataire, car je le suis ! Ma vie sentimentale fut certes extrêmement compliquée à une certaine époque de ma vie, mais désormais elle est absolument calme et reposante ! Enfin... Calme et reposante c'est vite dit. Ai-je mentionnée que j'étais mère célibataire d'un adorable garçon de 4 mois ? Non ? Et bien voilà qui est fait... Cela répond également à la question "orientation sexuelle". En effet, je ne vous apprend rien si je vous dit que pour faire un enfant il faut une femme et un enfoiré homme. Oui vous l'avez devinés, je suis hétérosexuelle. Encore que j'aurais aussi pu être bi, mais ce n'était pas mon truc. Restée longtemps sans emploi, j'ai enfin réussi à me trouver un petit boulot. Cela n'a rien de très glorieux, ni de honteux mais je suis loin d'une carrière de chirurgienne... Je suis femme de chambre à l'hôtel Mariott de Manhattan. Au moins, ça paye les factures et les couches !
    Je pense que pour une introduction, ça devrait faire l'affaire. Bien sur, ma vie ne se résume pas seulement à cela. Au contraire, elle a été d'une complexité rare et digne d'une télénovella (soap opéra espagnol) mais désormais elle semble avoir regagné une certaine stabilité.

LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) Wannaknowmore

Une chanson pour commencer cette présentation ? ;

Le choix de cette chanson fut très méticuleusement étudié. Love The Way You Lie résume assez bien le moment ou ma vie a pris un tout nouveau tournant. Certes je n'ai jamais reçu de coups mais ne dit-on pas que la violence verbale et morale peut être aussi dévastatrice que celle physique ?

La plus grande honte du personnage ;
Pour cela, on va devoir remonter au temps du lycée. A cette époque j'étais la reine, comme on dit, et tout le monde, ou presque, s'arrachait mes faveurs. Ainsi, j'ai vite compris comment exploiter cet atout dans mon propre intérêt. J'ai proposé à une fille de devenir son amie si elle faisait mon devoir de littérature. La fille m'a bien eut ! Avec un grand sourire elle m'affirma qu'elle allait s'en charger. Le lendemain, la prof de lettre m'a interrogé sur ledit devoir. Vous le saviez vous que Cosette n'a pas été sauvé des ténardiers par un robot venant du futur pour tuer John Connor ? Et bah moi non...

Définition de l'enfer pour le personnage ;
L'enfer, je l'ai déjà vécu. Alors, à mes yeux, rien ne peut être pire. Pour moi l'enfer serait de retourner trois ans en arrière et de vivre cette époque en boucle. Revivre tous les jours l'accident de voiture qui a changé ma vie, revivre mon histoire avec Jake... A dire vrai, s'il y a bien un enfer après la vie et que j'y vais, je ne serais pas surprise de voir que Satan a le visage de Jake...

Définition du paradis pour le personnage ;
Moi et Ethan dans un pavillon résidentiel de grande classe. Mes parents, à nouveau ensemble, qui arrivent en voiture pour saluer leur petit-fils et venir faire la rencontre de leur futur gendre : un homme honnête, poli et respectueux. Quelqu'un qui n'a pas peur de m'aimer pour ce que je suis. Quelqu'un qui saura faire disparaitre la douleur que ces trois dernières années ont amené dans ma vie. Un homme qui m'aimera pour moi et non pas pour mon physique ou ma côte de popularité et, plus que tout, un homme qui prendra soin de mon fils si jamais il m'arrive malheur. Qu'il soit riche ou pauvre, peu importe du moment qu'il fait ce qu'il aime et qu'il n'empoisonne pas la vie des gens qu'ils croisent.

Point faible du personnage ;
Jake. Je pourrais me contenter de ce prénom qui résume excellemment bien mes points faibles. J'ai réussi à le fuir, à disparaitre et à me détacher de son influence et pourtant je sais que tôt ou tard le passé reviendra me hanter. Peut être pas directement sous les traits de Jake - et je prie pour ça tous les jours - mais ça peut arriver. A ses côtés j'étais un jouet, une marionnette. Il me faisait mal encore et encore et pourtant je restais. A croire que je n'en avais jamais assez... J'ai peur qu'un jour je rencontre quelqu'un qui aura le même impact sur moi... J'ai eut tellement de mal à me battre pour me défendre contre ça et contre moi même et maintenant que j'ai un enfant, je ne suis pas sure d'avoir la force de nous défendre tous les deux. Je suis faible et c'est bien là ma faiblesse. Certes, j'ai tout de même quelques points forts qui sont paradoxaux face à mes points faibles mais je ne suis pas sure que ce soit suffisant.

Point fort du personnage ;
Mon point fort ? Longtemps j'ai cru que je n'en avais pas, ou plutôt j'essayais de m'en persuader... De cette manière je n'avais pas à me justifier de subir ma vie. Les gens pensaient simplement que j'étais faible et sans aucune volonté. Mais ce n'est pas tout à fait le cas. Quand j'en ai eut marre de subir, j'ai décidé d'agir et je me suis découverte une grande force de caractère qui m'a permis de me sortir de situation très délicate. Il n'y a pas si longtemps que ça, le suicide était la seule option valable à mes yeux et pourtant je suis toujours là. J'ai découvert qu'en se battant et en redoublant d'effort, on peut reprendre sa vie en main. Évidemment cela demande un minimum de volonté et de courage, mais on peut y arriver. Bien sur, on m'a aidé mais il n'en demeure pas moins vrai que j'ai réussi à affronter mes démons, à fuir ce qui m'empêchait d'évoluer et à demander de l'aide. Certain appelle ça de la lâcheté, et peut être qu'ils ont raison, à mes yeux c'est du courage. Mon point fort, c'est le courage. Car il en faut du courage pour recommencer sa vie à zéro.

Casier judiciaire ;
Vierge. Et pourtant j'ai des choses à me reprocher. Du moins une en particulier. Il y a 3 ans, j'ai pris le volant en sortant de soirée avec mon "copain" qui était au moins à moitié aussi ivre que moi. J'ai tourné la tête quelques secondes pour changer de radio et ce fut suffisant... Un bruit sourd se fit entendre et la voiture fit des bonds lorsqu'elle roula sur le corps de l'homme que je venais de renversé. J'étais trop paniquée et écœuré pour faire quoique ce soit alors c'est mon compagnon qui a fait le nécessaire. A ses yeux le nécessaire voulait dire : faire disparaitre le corps, la voiture et nous. Le corps fut jeté dans le lac et la voiture détruite en cube par les soins d'un "ami" puis on a prit l'avion et on s'est installé à Londres... Il n'y a pas un seul jour qui se passe sans que la culpabilité de cet acte inconscient vienne me torturer.

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Prénom ou pseudo ; Colorblind / Miss Costuba (a)
Âge ; 20 ans très bientôt
Où avez-vous connu le forum ; Oula vous en demandez trop à ma mémoire de poisson rouge !
Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) On va dire 5/7
Code du règlement ;
Spoiler:
Avez vous signé le règlement ; [x]OUI ; [] NON (Cliquez ICI pour signer le règlement)
Exemple de RP ;
Spoiler:
Célébrité sur l'avatar ; Candice Accola ♥️
Multicompte(s) ; Oui, une autre blondinette. J'ai eut l'accord de Cash Wink
Un dernier truc à dire ? ; Je suis en train de réfléchir à un truc bien à dire


Dernière édition par T. Delilah Jenkins le Dim 20 Mar - 23:49, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeJeu 23 Sep - 14:01

Histoire ;

MEDECIN ▬ Mademoiselle Jenkins ?
La pièce resta dans le silence le plus complet. Aucune réponse ne se fit entendre. L'homme vêtu d'une blouse blanche pénétra alors prudemment dans les lieux. Il sembla surpris de me trouver là. Mais ou aurais-je pu être d'autre ? Mon regard scrutait l'horizon à travers les stores entre-ouverts qui contribuaient à plonger la chambre dans une ambiance tamisée. Le médecin s'approcha encore un peu plus, jusqu'à pouvoir s'installer sur le lit. Il s'était assis au pied alors que moi j'étais à la tête, le dos adossé contre le mur. Il tenta de capter mon regard vide mais en vain...
MEDECIN ▬ Mademoiselle Jenkins, c'est le docteur Bishop.
Insista-t-il. Enfin, je concédai à détacher mon regard du vide pour prêter attention à l'homme qui était mon thérapeute.
Dr. BISHOP▬ Bonjour ! Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?
J'arquais un sourcil, comme si la question me semblait absurde. Et elle l'était !
LILAH▬ Toujours coincée ici apparemment !
L'homme aux cheveux grisonnant eut un vague sourire compatissant alors qu'il posait une main sur mon épaule.
Dr. BISHOP▬ Écoutez Lilah, ça fait déjà 3 mois que vous avez été amenée ici et vous n'avez toujours pas consenti à vous confier à quelqu'un. On ne peut pas vous aider si vous ne parlez pas. Et, dans l'état dans lequel vous vous trouvez, on ne peut pas non plus vous laisser sortir.
Un sourire sarcastique se dessina sur mes lèvres. L'état dans lequel je me trouvais ? Quelle agréable manière de présenter les choses. Sans bonne volonté je répondis :
LILAH▬ Vous savez, il ne faut pas avoir peur des mots. Vous pouvez dire "folle" si c'est le terme qui convient plutôt que de paraphraser pour embellir la chose !
Il soupira. Après trois mois à la côtoyer, je commençais à croire qu'il perdait tout espoir de me "sauver de moi même" comme il l'avait si gentiment dit lors de notre première rencontre. Il ne prit même pas la peine de me répondre et se contenta de farfouiller dans un sac qu'il avait apporté avec lui. Il en sortit un cahier et un stylo. Je fronçais les sourcils et ne lui laissais pas le temps de m'expliquer :
LILAH▬ Qu'est-ce que s'est ?
Dr. BISHOP▬ C'est pour vous, annonça-t-il. Pour une raison que j'ignore, vous ne souhaitez pas vous ouvrir à moi et, comme je ne peux pas vous y obliger, j'ai pensé à une solution alternative. L'écriture est une thérapie qui a fait ses preuves depuis bien longtemps déjà. Des études ont montré que tenir un journal permettait d'évacuer les choses néfastes qui vous accaparent l'esprit. Je pense que ça pourrait être intéressant d'essayer. Je vous laisse ce matériel. Libre à vous de vous en servir ou non mais, ne rien faire du tout finira par vous détruire à petits feux. Je ne pense pas que vous vouliez rester ici jusqu'à la fin de vos jours.
Il posa le cahier et le stylo sur ma table de nuit et se leva. D'une démarche sure il se dirigea vers la porte de la chambre qu'il ouvrit. Avant de disparaitre, il se tourna vers moi pour me rappeler :
Dr. BISHOP▬ N'oubliez pas votre échographie à 15h. Le Dr. Jefferson n'est pas là aujourd'hui mais elle vous à adressé à une collègue tout aussi compétente.
Sur ces mots, il quitta ma chambre. L'échographie...Comment oublier ? Instinctivement, je posai une main sur mon ventre. Pour une fille enceinte de 4 mois j'étais dangereusement mince avait dit le Dr. Jefferson. Qu'est-ce que ça pouvait bien me faire ? Cet enfant, je n'en voulais pas ! Un soupir marqua mon manque flagrant de dynamisme. Je jetai un œil au carnet qui se trouver sur la table de nuit et secouais la tête.
LILAH▬ Tu parles d'une connerie !
***

Cher journal,
c'est bien de cette manière que je suis censée commencer mes propos, non ? Peu importe... De toute façon c'est stupide ! Je ne vois pas en quoi écrire ma stupide vie pourra m'aider d'une quelconque manière. Ce n'est pas parce que je vais mettre noir sur blanc ce qui m'est arrivé que ça va l'effacer pour autant ! C'est vrai ! En plus je ne sais même pas par où commencer ! Je suis même pas sure que j'aurais assez d'encre et de pages pour tout raconter. Enfin... Comme on dit, ça ne coute rien d'essayer ! En toute logique, je pense que je pourrais commencer par écrire sur mes parents. C'est la base de toute thérapie, n'est-ce pas ? Que ce soit le complexe d' Œdipe qui avait des problèmes avec son père ou simplement le grand Freud et sa mère, on est tous en conflit avec nos géniteurs. En tout cas, moi je le suis. Ou plutôt je l'étais. Mon père trompait ma mère. Oh tout cela est très banal, bien sur, mais ce qui l'était moins, c'était la réaction de ma mère. Cette cruche le savait, mon père lui avait même confirmé, et tout ce qu'elle a su faire : c'est fermer les yeux et attendre que ça passe. Cela m'a mise hors de moi. J'en voulais à mon père d'avoir cette liaison et j'en voulais à ma mère de se laisser faire sans rien dire. Ajoute à cela le fait que j'étais qu'une gamine fille unique pourrie gâtée à qui les parents n'avaient jamais rien refusé et tu te retrouves avec une adolescente exécrable et odieuse. Mon père a ensuite emménagé avec sa maitresse, me laissant seule avec ma mère dans notre belle et grande villa. Les relations se sont largement dégradées. Avec du recul, je m'en veux un peu d'avoir été aussi méchante et incompréhensive avec elle. Peut être qu'inconsciemment je voulais lui faire comprendre qu'il était temps pour elle de réagir un peu. Mais ça n'a pas eut le résultat escompté. Peu importe, je ne peux pas changer ce qui s'est passé ! La petite Trish Sullivan était une peste hargneuse, arrogante et insolente. Et ça n'est pas allé en s'arrangeant ! Mais avoue que ce serait idiot de gâcher le suspens et de tout raconter en une fois. Et puis je trouve ça à la limite de la schizophrénie d'écrire à un journal en feignant qu'il s'agit d'une personne à son écoute, alors je préfère m'arrêter là. J'ai déjà assez de problème et je n'ai surement pas besoin d'un ami imaginaire à ajouter à ma liste des choses qui vont de travers dans ma vie...


***

J'étais assise dans une vaste pièce aux murs blancs. Sur la table basse se trouvaient diverses revues sur l'enfance et l'éducation, ainsi que sur les merveilles que le rôle de parent offrait. En attendant que le docteur puisse me recevoir, je promenais mon regard sur lesdites revues. Elles avaient toutes un point commun. Sur chacune des couvertures on pouvait voir un homme, une femme et un enfant. Le modèle classique d'une famille. Je secouais la tête de droit à gauche. Quand bien même j'arrive à terme, à quoi bon ? Je n'ai strictement rien à offrir à cet enfant à part de la déception et...
Dr. STEVENS ▬ Mademoiselle Jenkins ?
Je me levai et suivis la femme qui m'indiquait le chemin de sa salle de consultation. J'y entrais précédée de peu par la jeune femme brune d'une trentaine d'année. Tout en elle inspirait une réussite professionnelle et personnelle. Sous sa blouse blanche je pouvais entrevoir un tailleur noir signé par un grand couturier. Ses escarpins étaient tout aussi luxueux. Son attitude générale était sure et droite. Elle avait l'air sévère derrière ses lunettes rectangulaires noires mais cela se dissipait lorsqu'elle souriait. Sa dentition semblait parfaite tout comme son maquillage, sa coiffure et sa manucure. Oui, cette femme devait avoir une belle vie. Moi j'étais loin de ressembler à ça. Il faut dire que la robe de chambre blanche de patiente n'aidait pas non plus à avoir l'air élégante et sure de moi. Sans compter que dans cet institut psychiatrique, je pouvais dire adieu au maquillage et autre truc du genre qualifié de "superflu" par les médecin. "Il faut s'accepter soi même, sans artifices" avait dit l'un. Je m'installais sur la chaise d'examen que m'indiquait la jeune femme.
Dr. STEVENS ▬ Bonjour, je suis donc la remplaçante du Dr. Jefferson, comme on vous l'a sans doute indiqué. Comment vous sentez-vous ?
LILAH ▬ Je suis fatiguée de devoir répondre à cette question toutes les heures... Voilà comment je me sens !
Dr. STEVENS ▬ Il faut croire que c'est ce qui arrive lorsqu'on essaye de se poignarder le ventre !
LILAH ▬ Super, vous avez appris votre leçon... Félicitation ! Maintenant on peut faire cette échographie, qu'on en finisse avec tout ça !
Dr. STEVENS ▬ Pourquoi Lilah ? Pourquoi avoir fait une telle chose ? Il existe d'autres solutions.
LILAH ▬ Écoutez, si je ne réponds pas aux questions d'un psy qu'est-ce qui vous fait croire que je vais répondre aux votre ?
Dr. STEVENS ▬ Rien, mais je trouve ça très inquiétant de voir qu'une jeune femme de 25 ans décide d'en arriver à de tels moyens.
LILAH ▬ Oui, c'est très inquiétant et c'est pour ça que je suis là. Alors maintenant mettez votre gel dégueu et froid sur mon ventre qu'on en finisse !
Le ton montait et la femme cessa d'insister. Elle releva ma blouse et appliqua le gel. Lorsqu'elle alluma l'écran, je détournai mon regard trouvant le mur du fond beaucoup plus attrayant que l'écran qui affichait des images incompréhensibles. Le Dr. Stevens du s'en apercevoir car elle me demanda :
Dr. STEVENS ▬ Lilah ? Pourquoi vous ne regardez pas l'écran ? Habituellement c'est le moment que toutes les futures mères attendent.
LILAH ▬ Vous ne comprenez vraiment pas, n'est-ce pas ? Je ne veux pas de cet enfant ! Cet enfant est probablement la pire chose qui me soit jamais arrivé ! Je le déteste ! Jamais je ne pourrais m'en occuper ! Et vous, vous tous à l'institut, vous être en train de le condamner ! Vous me forcez à aller au terme de ma grossesse ! Vous m'empêchez de faire ce que j'ai à faire ! Cet enfant est condamné. Je ne pourrais jamais rien lui apporter de bon ! Il n'y a qu'à me voir pour comprendre ! Je suis incapable de m'occuper de moi même alors comment voulez vous que je m'occupe de lui ? C'est absolument impossible !
Dr. STEVENS ▬ Lilah, calmez vous...
LILAH ▬ Que je me calme ? C'est facile à dire pour vous ! Vous avez une petite vie parfaite, vous ne savez rien de ce que ma vie a pu être ! Vous ne savez rien. Rien du tout ! Je ne veux pas le voir, j'en ai rien à faire de lui !
Des larmes de colère de de désespoir inondaient mon visage. Dans un élan de colère je poussa l'écran qui se brisa sur le sol. Je remis ma blouse correctement et me levai. Sans rien ajouter, je quittais la pièce et me rendis dans ma chambre. Je claquais la porte et m'installais sur mon lit. Je passais mes mains dans mes cheveux et pris une profonde inspiration pour tenter de me calmer. Cinq minutes plus tard, deux infirmiers accompagnés du Dr. Bishop et du Dr. Stevens débarquèrent dans ma chambre. Je savais ce que cela signifiait...Je me levais.
LILAH ▬ Non ! Foutez moi la paix !
J'hurlais telle une hystérique. Les infirmiers attrapèrent mes bras pour tenter de me stabiliser avant d'enfoncer une seringue dans mon bras. J'agrippais leurs bras, plantant mes ongles dans leur chair. Puis, lentement, mon emprise se réduisit. Mes yeux se fermèrent et je me sentis envahit d'un étrange sentiment de calme.

***

Cher journal,
Aujourd'hui, j'ai pété les plombs. D'habitude je me contente d'être indifférente et de ne rien dire mais aujourd'hui, cela semblait au dessus de mes forces. Je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas réussi à me contenir. Cette haine grandit chaque jour en moi et elle a besoin de sortir. J'aurais aimé qu'elle sorte du temps ou je vivais encore avec Jake. De cette manière, les choses auraient été surement plus simple. Mon bras me fait un mal de chien, les infirmiers n'y sont pas allés de mains mortes. Mais, d'après les traces de sang sous mes ongles, cela devait être réciproque. Comme à chaque fois, les sédatifs m'ont permis, pendant quelques heures au moins, de ressentir un agréable sentiment de calme. J'aimerais le ressentir plus souvent mais je ne crois pas que ce soit possible. La dernière fois que j'ai inscrit des phrases dans ce carnet, j'ai évoqué mes parents. Est-ce pour cela que toute cette colère s'est évacuée ? possible... Je ne suis pas psy alors je ne saurais pas vraiment répondre à mes interrogations. D'ailleurs il ne vaut mieux pas que j'essaye. Mais si parler de mes parents m'a rendu ainsi alors qu'en sera-t-il quand je l'évoquerait lui ? Peut être vaut-il mieux continuer de tout enfouir plutôt que d'essayer d'évacuer... Ou au contraire, peut être que si je laisse ces sentiments s'enfuir, alors je pourrais être en mesure de recommencer ma vie. Dans tous les cas ça ne peut pas empirer les choses...Mais je doute qu'écrire suffise. Je pense que peut être je devrais parler...Mais si je parle je suis sure de finir en prison...


***
Dr. BISHOP▬ Lilah ?
Le Dr. Bishop poussa la porte de ma chambre et, telle une adolescente prise en flagrant délit, je fermais le carnet que je dissimulais sous mon oreiller. Je passais une mèche de cheveux derrière mon oreille et détaillais le psychiatre qui s'approchait du lit. Comme à son habitude, il s'installa au pied de celui-ci.
Dr. BISHOP▬ Je sais que vous avez horreur de ce genre de question mais je me dois de la poser : est-ce que vous vous sentez mieux ?
Au début, je ne répondis pas. En fait je réfléchissais. La réponse à cette question n'était pas si évidente qu'elle n'y paraissait. Face à mon mutisme, le Dr. Bishop du croire qu'une nouvelle fois je cherchais à me dérober. Il se leva et s'apprêtait à partir lorsque je répondis :
LILAH▬ En fait, je crois que oui.
L'homme aux cheveux poivre et sel se tourna vers moi avec une expression de surprise sur le visage. Toutefois je semblais être dans la mesure d'affirmer qu'il était agréablement surpris. Il s'installa à nouveau sur le bord de mon lit avant de reprendre la parole :
Dr. BISHOP▬ C'est une très bonne chose...
LILAH▬ J'ai écrit, dis-je comme si je faisais abstraction de ses paroles. J'ai écrit dans le carnet que vous m'avez donner hier.
Dr. BISHOP▬ Oh vous m'en voyez ravi ! Vous sentez-vous prête à en parler ?
LILAH▬ Non...Enfin je ne suis pas sure.
Dr. BISHOP▬ Ce n'est pas grave, vous devez prendre le temps dont vous avez besoin.
LILAH▬ Surement oui... Mais je me demandais... Par rapport au secret médical...
Dr. BISHOP▬ Ne vous en faites pas ! Tout ce que vous direz restera strictement entre vous et moi. Le seul et unique cas dans lequel je peux éventuellement briser ce secret médical c'est si vous m'annoncer que vous avez le projet de tuer une personne ou un crime grave dans ce genre.
LILAH▬ Ah... Et si je parle de quelque chose de grave mais passé... Quelque chose qui, je l'espère, ne se reproduira jamais...
Dr. BISHOP▬ Alors cela sera couvert par le secret médical. En fait c'est le même système que pour la confession...
LILAH▬ Désolé, je ne suis pas trop branchée religion...
Dr. BISHOP▬ Aucune importance. Je suis ravi que vous envisagiez de parler Lilah. C'est un très net progrès.
LILAH▬ Surement...
Dr. BISHOP▬ Toutefois, je vous conseille de continuer l'écriture. Cela pourra sans doute s'avérer très utile le jour ou vous vous sentirez prête...
LILAH▬ Et si... Si ce que j'écris me rend agressive, ne vaudrait-il pas mieux que je m'arrête ?
Dr. BISHOP▬ Se montrer agressive est un risque infiniment plus faible que de tout garder pour soi et devenir son propre danger.
LILAH▬ C'est probablement vrai.
***

Cher journal,
Les mois dans cet institut passent et se ressemblent. Aujourd'hui, c'est mon sixième mois ici. J'espère que les médecin y auront pensé et qu'ils me prépareront un gâteau pour fêter ça ! Cela fait maintenant trois mois que j'ai commencé à écrire. Au début je trouvais cela stupide et pourtant me voilà ! J'ai déjà rempli deux de tes congénères. Il faut dire qu'ici il n'y a pas grand chose d'autre à faire. Mais ces deux carnets ne sont pas très utiles. Tout ce que j'y ai écrit n'est que banalités. Je n'ai pas encore osé aborder le cœur du problème et pourtant il le faut ! Alors voilà, aujourd'hui c'est décidé... Je vais le faire ! Je vais parler de "lui". Le fameux "lui" que j'aborde depuis tant de pages sans toutefois avoir le courage d'approfondir. Lui, c'est Jake. Il y a énormément à dire sur lui et je pense qu'il me faudra bien plus d'un cahier pour faire le tour de la question. Tu te souviens quand je disais que j'étais une adolescente odieuse et rebelle. Et bah pour concrétiser cette rébellion il a fallut que je trouve un mauvais garçon... Jake. En fait, j'aurais du écouter Kelly - ma pseudo meilleure amie au moins aussi pétasse que moi à l'époque - lorsqu'elle m'a prévenu que, je cite, "Jake n'est pas un garçon fréquentable. Ce n'est pas le genre de mec avec qui tu as l'habitude de sortir". Et moi j'ai foncé tête baissé prenant ses avertissements pour une simple jalousie. Aujourd'hui, je m'en mords les doigts ! Jake n'est effectivement pas le gendre idéal, loin de là ! Au début, le danger et l'inconscience qu'il m'inspirait avait un côté excitant. Va savoir pourquoi, mais fréquenter un garçon qui passe son temps à dealer, à s'impliquer dans des bastons et à sécher les cours m'avait paru être le meilleur moyen pour provoquer un peu plus la colère de mes parents. Avec lui, j'avais l'impression de repousser mes limites. C'était comme un sport extrême et on a d'ailleurs eut de très bon moments ensembles. Mais cette euphorie fut éphémère... On devait "sortir ensemble" depuis deux mois à peine lorsque l'accident se produisit. On avait été à une soirée ensemble et, comme bien souvent, il avait passé son temps à allumer les filles qui s'y trouvaient. Étant plus attachée à lui que je ne l'avouais vraiment, j'ai donc bu pour noyer ma jalousie. J'ai bu encore et encore jusqu'à ce que monsieur en ait marre de cette soirée et décide de rentrer à sa villa pour "s'occuper de mon cas" (comprendre : coucher avec moi). J'ai pris le volent et l'inévitable se produisit. Au moment ou j'ai voulu changer de radio, un vélo est sortit du petit bosquet qui longeait la route. J'ai essayé de freiner mais c'était trop tard. L'homme roula sur le capot et la voiture finit dans le décor. Je revois encore le regard horrifié de l'homme que je venais de tué au moment ou il s'est rendu compte que sa vie allait s'arrêter. Je fus tétanisé par l'ampleur de ce que je venais de faire, incapable de raisonner ou de dire quoi que ce soit. J'étais en larme en train de crier mon désespoir. Quand je fus enfin capable de me concentrer, mon premier réflexe avait été de prendre mon portable pour appeler les secours. Mais c'était sans compter Jake qui s'approcha de moi pour prendre mon portable des mains. "C'est trop tard ! Il est mort ! Tu vas aller en prison si tu appelles !" avait-il crié.


***

Je posais un instant mon stylo et pris ma tête dans mes mains. Je fermais doucement les yeux et prenais de profondes inspirations. Tenter de me remémorer cet accident était très éprouvant. Depuis trois ans, j'avais tout fait pour effacer ce souvenir de ma mémoire et, maintenant que j'essayais de me souvenir, je pouvais revoir toutes ces images envahirent mon esprit. J'entendais le crissement des pneus, les hurlements, les pleurs, la pluie battante qui s'écrasait bruyamment sur le toit de la voiture.
LILAH▬ Je ne veux pas me souvenir, je ne veux pas me souvenir, je ne veux pas me souvenir...
Répétai-je sans cesse jusqu'à ce qu'une voix rauque m'interrompe.
Dr. BISHOP▬ Lilah ? De quoi ne voulez vous pas vous souvenir ?
Je levais le regard pour regarder le Dr. Bishop. Mes yeux étaient rougis par les larmes. D'une voix totalement détachée je répondis :
LILAH▬ J'ai fait des choses horribles, docteur
***

Trois jours avaient passé depuis la dernière fois que j'avais osé écrire dans mon "journal" les évènements de cette nuit là...Le Dr. Bishop, voyant mon état de panique, n'avait pas voulu approfondir mes révélations. Il avait préféré, à raison surement, attendre quelques jours. Alors, j'étais allongée sur mon lit et je fixai le plafond. Le réveil indiquait 8h17. Était-ce trop tôt pour aller raconter ses malheurs à un homme qui a le pouvoir de vous déclarer folle ? Peut être mais ça n'allait pas m'arrêter. J'étais décidée maintenant, pas demain, pas dans une heure mais bien maintenant. Je me levais et enfilais un peignoir qui était posé sur le dossier d'une chaise. En l'enfilant je passais une main sur mon ventre. 7 mois. J'étais enceinte de 7 longs mois et je ne savais toujours pas si c'était une fille ou un garçon. Je n'avais même pas demandé aux médecins s'il était en bonne santé ou non. Je m'en fichais.
LILAH▬ Qu'est-ce que je vais faire de toi ?
Je fermais la robe de chambre et croisais les bras sous ma poitrine alors que je me mettais en chemin vers le bureau du Dr. Bishop. La porte était ouverte et le psychiatre était installé à son bureau, en train de lire des papiers. Je frappais timidement à la porte et entrais.
Dr. BISHOP▬ Bonjour mademoiselle Jenkins ! Installez-vous, je vous en prie.
LILAH▬ Merci.
Dr. BISHOP▬ Alors, que puis-je faire pour vous ?
LILAH▬ J'aimerais parler de ce qui s'est passé la dernière fois...
Dr. BISHOP▬ Bien sur !
Il se leva pour faire le tour de son bureau alors que moi, je prenais place sur un fauteuil. Par souci de discrétion il alla fermer la porte et revint à sa place initiale. Pendant quelques instants, un lourd silence s'abattit sur la pièce. Je voulais vraiment me confier, mais je ne savais pas par où commencer. Après une grande respiration je fermais les yeux et me concentrais pour rassembler mes souvenirs. J'ouvris de nouveau les yeux et me lançai :
LILAH▬ J'ai tué un homme. je marquais une courte pause avant de reprendre : c'était un accident mais ça ne change pas le résultat. Cet homme est mort et je n'ai rien pu faire pour le sauver !
Dr. BISHOP▬ Que s'est-il passé exactement ?
LILAH▬ On était à une soirée...
Dr. BISHOP▬ On ? m'interrompra-t-il.
LILAH▬ Moi et Jake...
Dr. BISHOP▬ Qui est Jake ?
LILAH▬ C'est... Enfin, c'était en quelque sorte mon petit ami.
Dr. BISHOP▬ En quelque sorte ?
LILAH▬ Oui, il n'était pas du genre fan de monogamie...Mais je pense pas que cela soit important...
Dr. BISHOP▬ Ça, c'est à vous de me le dire...
LILAH▬ Non, ce n'est pas important. Je m'interrompis quelques secondes. En fait si, ça l'est...Je tenais beaucoup à lui mais pas lui. C'est pour ça qu'à cette soirée j'ai bu. Beaucoup. Quand Jake a enfin prête attention à moi, on est rentré...Il pleuvait et j'ai pris le volent car il ne pouvait pas le prendre.
Dr. BISHOP▬ Mais vous aviez bu alors vous non plus ne pouviez pas prendre le volant.
LILAH▬ Je sais mais sur le coup je n'y ai pas pensé...On roulait depuis quelques kilomètres et j'ai voulu changé de radio. Tout est allé si vite...Je...
Dr. BISHOP▬ Allez-y, il faut que ça sorte...Je sais que c'est dur mais il le faut.
LILAH▬ Il est arrivé en vélo, on aurait dit qu'il arrivait de nul part. J'ai essayé de freiné mais c'était trop tard. Il a heurté le part-brise et rouler sur la capot, c'était horrible. Le bruit que ça a fait était ignoble... Pendant quelques minutes, j'ai eut l'impression que le monde s'arrêtait. Je pleurais, criais et Jake criait pour que j'arrête de pleurer. Il m'a aidé à sortir de la voiture puis il est allé près de l'homme. Et... Une nouvelle fois je fis une pause.
Dr. BISHOP▬ Et ?
LILAH▬ Il était mort.. Quand j'ai repris mes esprits, j'ai voulu appeler les secours mais c'était trop tard... J'allais aller en prison... J'ai eut tellement peur... J'étais si jeune et insouciante... Jake lui était plus calme. Il a pris les choses en main...
Dr. BISHOP▬ Qu'a-t-il fait ?
LILAH▬ Il s'est occupé de tout : du corps de l'homme, de ma voiture et de nous. On a fuit. Je suis une personne monstrueuse ! Je n'ai même pas pensé à la famille de l'homme. Je n'ai pensé à rien d'autre que moi même...
Dr. BISHOP▬ C'était un accident. Vous l'avez dit vous même : vous étiez jeune et insouciante. Ce qui est important avant tout c'est que vous compreniez l'erreur que vous avez faite.
LILAH▬ Mais ça ne change rien ! L'homme est toujours mort et la culpabilité est toujours là !
Dr. BISHOP▬ Je serais inquiet si la culpabilité n'était plus là. Vous sentir coupable prouve que vous êtes capable d'empathie et que vous regrettez votre geste. Bien sur ça ne ramènera pas le pauvre jeune homme qui est mort, mais si vous n'aviez absolument rien ressenti alors ça aurait été plus grave encore !- Ce fut à son tour de marquer une pause comme s'il s'assurait que je comprenais l'ampleur de ses mots.- Comme vous l'avez si bien dit : ce qui est fait est fait. Vous ne pouvez pas changer ce que vous avez fait mais vous pouvez apprendre à vivre avec. Et c'est exactement le rôle de cet institut, vous aidez à vous accepter malgré les erreurs du passés.
LILAH▬ Je ne sais pas si je pourrais...
Dr. BISHOP▬ Vous ne pouvez pas savoir si vous n'essayez pas...
***

Cher journal,
Je n'aurais jamais pensé que parler de l'accident m'aurait permis de me sentir aussi bien. Ou en tout cas, un peu moins mal qu'avant...C'est sur que ce n'était pas avec Jake que je risquais d'en parler. Le Dr. Bishop a dit que c'était inquiétant de ne ressentir aucun regret lorsque l'on est impliqué dans la mort d'une personne. Cela veut-il dire que Jake était quelqu'un d'inquiétant ? Il est vrai qu'avec le recul, Jake était peut être quelqu'un de dangereux... Je ne t'ai pas encore parler de Jake. Du moins, pas en détail... Quand on est parti ensemble à Londres, on s'est installé dans le même appartement. Cette expérience m'a appris une chose : plus jamais je ne veux vivre avec un homme qui me plait et qui l'ignore. Les deux ans que j'ai passé à Londres ont probablement été les pires de ma vie - en tout cas pour l'instant. Jake était... Il n'y a même pas de mots ! J'ai lu un jour que parfois, la seule chose que deux personnes peuvent se faire, c'est du mal. Quand je vois ce qui s'est passé entre lui et moi, je commence à croire que c'est vrai. Bien sur, il y avait quelques moments, quelques brefs moments, où les choses allaient bien mais ça ne duraient jamais. Ou bien c'est qu'il était stone. Je me souviens d'une fois ou il a dit qu'il m'aimait... Il venait de s'enfoncer une seringue dans le bras. Le même jour, après une énième engueulade avec Jake au sujet de la drogue, je m'enfermais dans la salle de bain pour me piquer moi même. Pourquoi ? Parce que, si je prenais sa dernière dose, il ne pourrait plus l'avoir. Pari réussi, j'ai failli mourir d'une overdose ce jour là. Heureusement que le verrou de la porte de la salle de bain n'était pas très solide. Cela lui a permis de me sauver la vie... Bof pour ce qu'il en a fait après, je ne vois pas vraiment l'intérêt. Mais c'était toujours comme ça avec lui : quand je voyais enfin l'enfoiré qu'il était, il faisait quelque chose qui me faisait changer d'avis. Enfin, au début... Après il y a eut toute cette histoire avec Jennyfer. Jenny était une fille qui se disait mon amie, elle était la seule personne à savoir que j'avais de réels sentiments pour Jake et pourtant, ça ne m'a pas empêché de la trouver au lit avec... Dans notre appartement... Avec des amis comme ça, pas besoin d'ennemis. Jake s'est amusé de la situation, me défiant du regard et me proposant un plan à 3. Lorsqu'il a vu ma réaction, il a compris. Il a su qu'il comptait pour moi et je pense qu'il en a profité... J'ai faillit me faire violer et tuer dans une ruelle parce que monsieur voulait s'envoyer en l'air avec Jennyfer. Si cette cruche n'avait pas eut l'idée de sortir par la porte arrière du bar, je n'aurais probablement pas survécu... Et pourtant, la perspective de finir morte dans le caniveau telle une des victime de Jack l'Éventreur ne m'avait jamais autant séduite... Ma vie était loin de valoir le coup... Je me détestais tellement... En rentrant ce soir là, j'ai décidé de faire mes valises. C'était décidé, il était temps pour moi de partir loin de Jake et de l'influence néfaste qu'il avait sur moi. Et comme à chaque fois, je me suis faite avoir en beauté ! Avant que je ne parte, Jake était rentré à l'appartement, couvert de bleu... Il avait été trouvé mon agresseur pour le passer à tabac. Sur le coup j'ai pris ça pour une preuve d'amour mais maintenant je pense qu'il a fait ça uniquement parce que le fait que je me soit faite agressée avait ruiné ses plans de coucher avec Jenny. Je suis tellement naïve ! Comment ai-je pu croire qu'il tenait à moi ? Il me l'a dit lui même. Un jour, drogué comme à son habitude, il était venu me trouver dans ma chambre. Je ne lui avais rien demander, je ne lui avais rien dit et lui était venu me trouver pour me dire, je cite : "Tu sais Sully (c'était mon surnom car mon nom de famille était Sullivan), tu es la chose la plus stupide que ce monde ait pu connaitre. Tu es inutile et superficielle, tu ne seras jamais rien d'autre qu'une poupée gonflable pour tous les hommes qui t'approcheront. Et, si tu oses croire le contraire, c'est que tu es encore plus idiote que je le croyais !" Et moi, je l'ai tout simplement cru... J'ai bu ses paroles comme si elles étaient la vérité même. Dans ma tête, c'était clair : jamais les gens ne s'intéresseraient à moi pour ma personnalité. Je resterais à jamais la jolie blonde au corps de rêve qui n'a rien dans le crane et qui est tout juste bonne à combler les désirs masculins. Cela faisait 6 mois qu'on vivait ensemble et je n'avais plus aucun respect pour moi même. Je le laissais me dicter ma conduite, me dire qui j'étais car je pensais qu'il le savait mieux que moi. Et malgré le fait que je me comporte comme son objet, cela n'empêchait pas les disputes... Et je trouve que le mot "dispute" est encore assez faible. Les cendriers volaient contre les murs, les vêtements finissaient dans le lave vaisselle ou dans le broyeurs de l'évier, les bras se faisaient tordre, les cheveux tirés...Pas un jour ne se passait sans que les insultes pleuvent à foison... Puis, quand j'en ai eut marre de m'en prendre à Jake, je m'en suis prise à moi même. J'ai commencé par une entaille dans la paume de ma main, faisant passé ça pour un accident, puis la fois d'après l'entaille était plus profonde, etc... Jusqu'à ce que je me décide à entailler le poignet. Je suivais des études de médecine et il me fut facile de trouver les bonnes veines à sectionner. Très vite,une tache rouge se forma sur la moquette blanche du salon, je me sentais partir et un sourire s'était dessiné sur mes lèvres. Mais Jake ne m'accordait même pas la délivrance de la mort. De justesse, il m'a conduite à l'hôpital et je m'en suis sortie - évidemment puisque je suis là ! Un instant je crus qu'il avait fait ça pour me sauver, comme lorsqu'il m'avait sauvé de l'overdose, mais, à peine eus-je ouvert les yeux, qu'il commençait déjà les reproches : "la prochaine fois essaye de ne pas flinguer la moquette ! Non, ne me dis pas ! Tu étais vraiment très triste, bouh..." Pourquoi ? Pourquoi je me suis laissée traiter ainsi ? Pourquoi je n'ai pas réagi ! J'étais devenue comme ma mère, si ce n'est pire ! Je l'ai laissé me manipuler, il a tout pris de moi. Je n'étais plus qu'une coquille vide ! Ce bâtard a joué avec moi jusqu'à épuisement et je me suis laissée faire ! Et comme si ça ne suffisait pas je dois porter son enfant maintenant ? Pourquoi je dois endurer ça ? Est-ce les conséquences de mon acte ? J'ai pris la vie d'un homme alors on me prend la mienne ? Pourquoi lui s'en sort-il aussi bien ? Pourquoi ?!!


Je m'agitais seule dans mon lit à mesure que j'écrivais, balançant le carnet contre le mur de ma chambre et hurlant. Ces hurlements n'étaient pas des hurlements hystériques comme je l'aurais cru aux premiers abords... Non, c'étaient des hurlements de douleurs. Un liquide rouge tâcha mes draps et une douleur intense déchira mes entrailles. Je me levais mais tombais aussitôt sur le sol froid, agrippant la couverture pour ralentir ma chute. Je me recroquevillais en position fœtale, espérant que cela fasse cesser ma douleur. C'était vain... Ma vision se brouilla et je ne pus voir que des silhouettes floues s'approcher de moi et me transporter dans un autre endroit... Je me réveillais deux jours plus tard, branchée à des câbles et des perfusions. Une lumière m'aveugla les yeux et je clignais des paupières. C'était un médecin qui agitait une minuscule lampe torche devant mes yeux. Ce médecin était le docteur Jefferson, ma gynécologue qui avait suivi toute - ou presque - ma grossesse.
Dr. JEFFERSON ▬ Lilah ? Est-ce que vous m'entendez...
D'un geste plutôt mollasson je tentais d'enlever les fils que l'on m'avait implanté dans la chair. Le Dr. Jefferson m'en empêcha.
LILAH ▬ Ou je suis ? Qu'est-ce qui se passe ? J'ai soif...
Dr. JEFFERSON ▬ C'est tout à fait normal, c'est l'anesthésie générale qui, en se dissipant, provoque une grande sensation de soif. Comment vous sentez-vous ?
LILAH ▬ Déboussolée... Qu'est-ce qui s'est passé ? J'étais...J'écrivais et après ? Après il y avait du sang et je me souviens plus de la suite.
Dr. JEFFERSON ▬ On a du vous conduire en urgence au service de chirurgie de l'hôpital. Vous avez étiez en train de faire une fausse couche mais, heureusement, on a pu sauver le bébé. Néanmoins...
LILAH ▬ Quoi ? Ne me dites pas qu'il aura un handicap ou une maladie grave parce que je ne trouverais personne qui en voudra sinon !
Dr. JEFFERSON ▬ Non, il est en parfaite santé mais, on a du provoquer l'accouchement prématuré. Rien de grave, vous étiez à huit mois de grossesse et cela était largement suffisant pour permettre à l'embryon de se développer correctement. Tout va bien...
LILAH ▬ Non ! ça ne va pas du tout ! C'est trop tôt, je n'ai pas trouver de parents adoptifs... Je ne peux pas... Vous ne voulez pas un enfant ? Je vous le donne... Je ne peux pas avoir cet enfant, pas maintenant. Il devait me rester un mois encore pour lui trouver une mère. Je vais faire quoi moi maintenant ?
Dr. JEFFERSON ▬ Lilah, calmez-vous...Calmez-vous
Elle m'invita à l'imiter alors qu'elle prenait de profondes inspirations. Cela me permis de me calmer quelques instants mais la panique était encore palpable dans mon regard. Par ailleurs, j'étais épuisée et je me sentais vidée de toute énergie. Je n'avais plus de assez de force pour continuer ce discours. Tout ce que je voulais, c'était dormir.



Dernière édition par T. Delilah Jenkins le Dim 26 Sep - 0:55, édité 24 fois
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeJeu 23 Sep - 14:02

Après un repos, bien mérité, de quelques heures, j'ouvris à nouveau les yeux. Cette fois, le Dr. Jefferson n'était plus la seule personne en blouse blanche présente dans la pièce. Elle était accompagnée de mon thérapeute, le Dr. Bishop. Derrière eux se tenait une infirmière. Dans ses bras elle tenait quelque chose qui était emmitouflé dans des couvertures. Je fronçais les sourcils, tentant de distinguer ce que c'était. Mais la réponse semblait évidente... C'était un bébé, mon bébé. Je détournai les yeux et fixais intensément la fenêtre. Je ne voulais surtout pas croiser le regard du nourrisson.

Dr. BISHOP ▬ Lilah ? Pourquoi refusez vous de regarder votre enfant ?
LILAH ▬ C'est mieux pour tout le monde si je reste à l'écart de cet enfant. Croyez-moi...
Dr. JEFFERSON ▬ N'avez-vous donc pas envie de le tenir dans vos bras ?
LILAH ▬ Vous ne comprenez pas... Vous n'avez jamais rien compris. Ce n'est pas une question de ce que je veux ou non faire, mais bien de ce que je peux. Et, en toute rationalité, je ne peux pas être mêler à la vie de cet enfant.
Dr. BISHOP ▬ Pourquoi ça ?
LILAH ▬ Parce que si je suis amenée à m'en occuper, même pour quelques secondes, je suis certaine que cela lui ruineras la vie. Je détruis tout ce qui entre dans ma vie, et il n'en sera pas une exception...
Dr. BISHOP ▬ Et moi je pense que vous vous dites ça pour vous persuader que c'est vrai. Au fond, vous n'avez pas réussi à surmonter l'accident et une partie de vous se dit qu'une femme qui a prit la vie de quelqu'un n'a pas le droit de donner naissance à un enfant.
LILAH ▬ Et est-ce faux ?
Dr. BISHOP ▬ Oui... N'avez vous pas pensé que, justement, cette naissance permettrait de marquer un tournant dans votre vie, que c'est le point de départ pour tout recommencer ?
LILAH ▬ Je n'ai pas le droit... Vous devez m'enlever mon enfant, comme j'ai enlevé l'enfant d'une mère.
[color=lightskyblue]Dr. BISHOP ▬ C'est ridicule...
LILAH ▬ Non, c'est la justice.
Plus un mot ne se fit entendre. Je tournais alors la tête vers les médecin, juste à temps pour voir l'infirmière s'approcher. Je me redressais et me reculais le plus possible au fond de mon lit.
LILAH ▬ Je n'ai pas le droit d'avoir cet enfant ! Je n'ai pas le droit !
Personne ne prêta attention à mes paroles et l'infirmière posa le bébé dans mes bras. Pendant quelques minutes je gardais les yeux rivés dans le vide, incapable de regarder l'enfant. Finalement, je trouvais la volonté nécessaire et baissais les yeux en direction du nouveau-né. Ce que je ne voulais pas qu'il se produise, ce produisit. A l'instant même ou je croisais son regard, un sentiment étrange m'envahit. Un sentiment que beaucoup appelle "l'instinct maternel". Un sourire se dessina sur mes lèvres et je tendis mon doigts afin qu'il l'attrape dans sa toute petite main.
Dr. JEFFERSON ▬ Peut-on savoir comment il s'appelle ?
LILAH ▬ Il ?
Dr. JEFFERSON ▬ Oui, il...
Je pris quelques minutes pour réfléchir, ne lâchant pas la petite des yeux.
LILAH ▬ Ethan.
***

Je suis restée un mois supplémentaire à l'institut - ils avaient aménagé une chambre pour moi et Ethan - afin que mes médecins se rassurent sur mon état et ma faculté à pouvoir élevé un enfant, seule. Il faut croire que j'avais réussi à faire mes preuves puisque me voici, quatre mois plus tard, citoyenne lambda de New-York que peut évoluer en dehors d'un cadre hospitalier. Néanmoins, cette "libération" fut soumise à conditions : je me suis engagée à fournir régulièrement un bilan financier complet afin de prouver que je peux subvenir aux besoins de mon fils et je continue à voir le Dr. Bishop deux fois par semaine. Je me suis aussi engagée à continuer d'écrire mon journal. J'entame mon sixième volume...Espérons qu'il sera meilleurs que les précédents.


Dernière édition par T. Delilah Jenkins le Dim 26 Sep - 1:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeJeu 23 Sep - 16:19

PREEEEEEEEEEEEEEEMS
(j'ai toujours rêvé de dire ça XD Arrow )

Bienvenue I love you (ou plutôt re- king )
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeJeu 23 Sep - 16:36

Re bienvenue sur le forum Miss et re bon courage pour ta fiche ! Lilah, c'est meuuugnon comme prénom ^^
Tu sais où nous trouver si tu as besoin de l'aide du staff Wink
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeJeu 23 Sep - 17:21

Hey Paige, re bienvenue poulette !
J'te réserve Candice pour 7 jours, tu connais la règle Wink

Bon courage pour cette nouvelle fiche 8D
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeJeu 23 Sep - 17:41

Merciii à tous !!! Very Happy
Vi, vi je sais ou vous trouver ^^

Je commencerais surement la suite ce soir Very Happy

Quant à Lilah, on va dire qu'il serait temps que j'arrête de me refaire l'intégrale Buffy & Angel ^^
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeJeu 23 Sep - 18:19

Bienvenue sur le fo ! Bah oui, moi ça doit être la première fois que je t'accueille... Lovelove
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeJeu 23 Sep - 21:14

    Re-bienvenue Paigeuh !
    & bon courage pour s'te ficheuh !
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeJeu 23 Sep - 22:32

Re-bienvenue miss!

Fan de Buffy & Angel? Dans mes braaaaas \o/
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeVen 24 Sep - 11:32

Merci vous trois !

Oui et le fait d'avoir vu Nicholas Brendon ne va pas arranger les choses lol
Mais trêve de blabla, j'ai une fiche à faire !
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeVen 24 Sep - 15:20

T. Delilah Jenkins a écrit:
Prénom ou pseudo ; Colorblind / Miss Costuba (a)
HAHA! Re-bienvenue parmi nous, joli cœur, et bon courage pour la rédaction <3
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeVen 24 Sep - 15:22

Merciiiiiiiiiiiiiiii !!! calin
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeVen 24 Sep - 17:12

Bienvenue Sully !!!! cheers
Je le seul à pouvoir dire ça et le seul à pouvoir comprendre ... XD

J'ai lu ton histoire... Wah !!! T'as carburé dis donc !!
Vu l'état de Sully... je vais culpabiliser d'avoir été Jake moi... lol
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeDim 26 Sep - 1:40

Je crois que j'ai fini =)
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeDim 26 Sep - 1:47

J'vais lire ça ma poule, et je reviens au rapport !
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeDim 26 Sep - 1:54

pas de souci Wink
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MessageSujet: Re: LILAH ★ the worst is behind me now... (terminé)   LILAH ★ the worst is behind me now...  (terminé) I_icon_minitimeDim 26 Sep - 2:26

Voilàà !
Désolée de l'attente, faut dire que ta fiche était longue !
Très belle fiche, très beau personnage, bien écrit, tout ça, rien à dire, j'ai adoré <3

T'es validée ma grande, bon jeu !
(tu connais le blabla, on remplit son casier judiciaire etc...)
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