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 We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]

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MessageSujet: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeDim 27 Fév - 1:47

Feat "feat Summer Glau"
We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] 150116SG1A
(c) Delta


      We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] Identitycard

    Tu t'appelles Maxime Jeanne Beilard mariée Basavillaso que tu raccourcis plutôt en Maxime J. Basavillasoque tu trouves beaucoup plus... court ? Pratique ? Et puis de toute façon, c'est celui qui figure sur tes papiers d'identités donc tu ne vas pas aller chippoter. C'est beaucoup plus rapide à dire non ? Il n'en a pas toujours été ainsi puisque tu te souviens être née sous le nom de Jeanne Maxime Baillard mais tu te souviens aussi avoir abandonné ce nom. On ne te donne pas de surnom en particulier, qui revienne souvent. Chacun choisit mais étrangement les gens t'appellent par ton prénom la plus part du temps. Tu es une femme, chose que personne ne tentera de contredire au vue de ta physionomie, âgée de maintenant 23 ans. Ton âge on pourrait le contester mais on aura qu'à dire que les gens polis ne te le demande pas. Tu es née en avril, ce mois de pluie où le beau temps reviens à peine ou même pas du tout dans ta région natale. Mais les températures augmentent c'est déjà ça. Car oui tu es née en France, en Normadie même ce qui fait que tu portes la double nationalité franco-américaine. Tu es étudiante dans le but de devenir professeur de français et trafiquante d'arme à tes heure perdues... Ou plutôt l'inverse même. Malgré cela, tu fais partie de l'autorité puisque ton véritable métier est de faire parti des services secrets français. Tu n'es pas vraiment ce qu'on appelle... une fille facile, tu en serais même l'opposé parfait sans viré dans la prude non plus. Une fois un ou deux verres de bus, tu peux être de de tous les bords, ou côté de la force comme tu te souviens avoir dit plus jeune bien que tu sois mariée. Tu vis sans lui bien que tu vive tout de même à deux dans un certain sens. Il se trouve que tu souffre d'un assez fort dédoublement de la personnalité, que l'on pourrait même qualifié de schizophrénie.

We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] Wannaknowmore

Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
MUSE - Undisclosed desire

Muzicons.com

La plus grande honte du personnage ;
Tu te dis souvent que tu ne sais pas ta plus grande honte. Tu penses qu'elle se trouve dans ses années que tu as presque entièrement oublié. Ce serait la bonne échappatoire pour toi. Tu aurais honte de quelque chose sans savoir de quoi ou même te souvenir que tu as honte. Mais quand tu y réfléchis tu sais que cela est faux. Peut importe ce que tu as fait pendant ces années que tu appelles années des flashs, tu as bien d'autres raisons d'avoir honte. Par contre, ta plus grande honte, tu aurais du mal à choisir. Il y en a trois principales, deux plus fortes mais la troisième plus... inoubliable ? Celle-ci est simplement de ne pas te souvenir, de laisser cet autre toi prendre le dessus, non pire ! D'avoir voulu qu'elle prenne le dessus. Ensuite, il y a deux choses qui te font vraiment honte. Il y a la mort de ta soeur ou plutôt ton incapacité à lui venir en aide. Ta façon de t'être immobilisée alors qu'elle était là au sol, perdant son sang, juste sous tes yeux. Et il y a une troisième chose qui te fait honte. Celle-ci beaucoup de monde la connait mais peu savent qu'elle te fait honte, personne même. Cette honte c'est d'être cette fille qui vend des armes, qui vend la mort. Tu as honte de cela mais pourtant, tu n'es pas prête d'arrêter. Pas avant que l'ordure qui commande soit tombée.

Définition de l'enfer pour le personnage ;
Tu n'as de véritable définition de l'enfer. Si pour la honte, c'est juste que tu ne préfère pas choisir de peur qu'elle te consume ensuite, l'enfer tu ne sais vraiment pas. Tu as parfois l'impression que tu l'as déjà vécu ou que de toute façon tu le vivras. Alors pourquoi prédire l'avenir ? Mais il y a un certains nombre de choses qui te font peur. Il y a le désert. C'est surement assez étrange comme définition de l'enfer mais c'est pour toi ce qui s'en approche le plus. Un désert sans eau, sans pluie, le cauchemar d'une fille qui a grandit sous la pluie. Ensuite, il y a la solitude. Vraiment seule au monde sans personne à qui t'adressait, personne à saluer le matin. Chose qui arriverait surement si tu étais perdue dans le désert. Et cet autre toi qui prendrait le contrôle, te réduisant à silence de nouveau. Oui, le désert est ton enfer dans un sens. Parce que il est l'une des choses s'en approchant mais aussi l'endroit où les deux autres ont le plus de probabilité de se produire. Finalement, tu as peut être un enfer sur terre.

Définition du paradis pour le personnage ;
Le paradis. Tout le monde en rêve et tu ne fais pas exception à la règle. Tu imagines un paradis où tes parents ne seraient pas mort avant même que tu es tes dix ans et où ils seraient encore à tes côtés pour t'aider à progresser dans la vie. Tu imagines un paradis où ta soeur aussi serait présente et que vos disputes si régulières sur la fin ne sera plus. Tu t'imagines un paradis familiale en quelque sortes. Une petite maison dans la campagne normande avec de la pluie mais aussi de la neige et du soleil. Des voisins agréables avec qui vous pourriez manger de temps en temps et un jardin avec un grand cerisier et deux pommiers. Tu t'imagines vivant de ce paradis aux côtés de Nathanaël, ayant retrouvé vos souvenirs comme tu te souviens l'aimer. Tu imagines un endroit où les armes n'existeraient pas et que tu n'aurais donc pas à les vendre. Tu t'imagines un endroit où tu pourrais regarder des enfants, les tiens ou ceux des autres, jouer dans les champs. Tu t'imagines un endroit de paix, dans ce lieu que tu aimes tant, et surtout en présence de ces personnes que tu aimes tant.

Point faible du personnage ;
Oulà, les points faibles. C'est pas une partie rigolotes pour toi cela ? Comme tout le monde tu aimerais être Iron Man et ne pas en avoir mais après avoir lu les bd tu t'es rendue compte que même lui en avait. Tes points faibles ? Alors, il y a surement ton humanité. Comme tout le monde tes sentiments te rendent faibles parce qu'ils permettent aux autres de t'atteindre. Puis ce sont surtout tes remords. Tu en as tellement qu'ils t'empêchent parfois de dormir la nuit. Tu n'aimes pas ce que tu fais et tu sais que c'est ce qui te perdra. Et puis il y a surtout ton dédoublement de la personnalité qui te rend faible. Tu as peur de cela. Tu as presque peur de toi pour tout dire. Tu ne sais pas de quoi tu es capable mais surtout tu as peur de laisser cet autre toi prend de nouveau le contrôle. Tu as peur de ne plus être toi en l'étant toujours mais surtout au fond de peur ta liberté.

Point fort du personnage ;
Ton point fort ? La réponse te semble si évidente. Oui, pour cette question là tu n'aurais pas beaucoup à te concentrer pour chercher une réponse. Tu as une connaissance en matière d'arme assez impressionnante. Une très bonne maîtrise de la notion. Tu connais par coeur tous les types de calibres différents, tu connais les noms et surnoms que l'on leur donne. Tu sais lesquels sont en vente, lesquels non. Tu sais lesquels vont être équipé d'une sécurité, d'un silencieux. Quel type de calibre tira en rafale. Tu connais les utilisation et sait parfaitement choisir quel type d'arme te servira dans quelles situation. Et en plus de connaître par coeur la théorie, tu t'en sors assez bien en pratique. Tu sais reconnaître une arme à sa tête ou même à ses douilles ou balles. Bref, tu es une virtuose de l'armement et cela depuis toujours. Enfin non pas depuis toujours, il fut un temps où tu étais encore qu'une innocente fille qui ne voyait pas l'utilité de ce genre de chose.

Casier judiciaire ;
France :
Homicide involontaire [officiel] reconnue innocente
Coups et blessures
Port d'arme sans autorisation [officieux]
Usurpation d'identité [en fonction]
Propos diffamatoires [officiel] non condamnée

Etats-Unis :
Ventes illégales d'armes [officieux]
Détentions illégales d'armes [officieux]
Port d'armes sans autorisation [officieux]
Incitation à la violence
Trouble de l'ordre public [officiel]
Tapage nocturne [officiel]
Insultes et autres propos diffamatoires
Tentative d'homicide [officieux]

We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] Behindthescreen

Prénom ou pseudo ; Lilyce
Âge ; 16 ans
Où avez-vous connu le forum ; Par ma JK d'amour vu qu'elle m'a percée à jour super
Connexion ; 6/7
Code du règlement ;
Spoiler:
Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON
Exemple de RP ;
Spoiler:
Célébrité sur l'avatar ; Summer Glau
Multicompte(s) ; Nada, i'm unique ==>
Un dernier truc à dire ? ; Ca gère du slip de la maman du dinosaure ça What a Face


Dernière édition par Maxime J. Basavillaso le Lun 28 Fév - 21:09, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeDim 27 Fév - 1:48

We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] Wannaknowmore

We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] 2e49phf


Histoire ;
La nuit et des cauchemars. Des cauchemars qui rodent, qui s'emparent des âmes dans leur sommeil quand elles sont faibles et sans protections. Tu te débats dans ton sommeil, tu hurles. Un cri qui sort de ta gorge sans que tu en ais conscience. La panique s'est emparée de toi. Ton coeur s'accélère, tes muscles se contractent et la sueur coule le long de ta joue, de ta nuque, de ton dos. Et dans ton sommeil tu as perdu la raison. Un fil si délicate sur lequel tu marchais, un fils qui s'est brisé. Et tu tombes encore et encore, jusqu'aux tréfonds de ces rêves qui te hantent depuis tant de temps. Il y cette chose qui te poursuit. Si seulement, si seulement elle pouvait disparaître plutôt que de seulement partir le temps de la journée. Tu te débats encore et encore. Tu fais preuve d'une force inconnu, une force que l'on trouve que dans l'adrénaline que ton corps te donne contre ces terreur nocturne. Tu penses essayer de lutter pour ta vie mais tu ne donnes que des coups de la vide, dans des draps qui t'entourent. Tu penses lutter pour l'avenir mais tu ne fais que perdre ta raison. Cette raison que tu retrouvera avec le levé du soleil, cette raison qui fuit à peine la nuit tombée. Tu pleures, tu cris, tu espères, tu rêve, tu délires. Tu appelles à l'aide dans l'espoir fou que quelqu'un t'entende. Mais là où ton esprit est, toi, tu es seule. Éternellement seule dans l'ombre, cette ombre qui t'oppresse et t'étouffe. Seule la lumière peut te rendre ce que la nuit te vole chaque soir. Ta raison mais aussi ton courage, ta force, ta beauté... La lumière, oui une lumière. Celle que l'on voit au bout du tunnel, mais celle aussi vers laquelle il ne faut surtout pas courir. Une lumière qui te délivre. D'où vient-elle ? Peu importe, tu t'y raccroches. Comme un marin à sa bouée, comme un naufragé à un bout de bois, comme un enfant à sa mère, comme un croyant à sa foi... Une lumière et la chaleur d'un corps. Tu te raccroches à ce corps, son odeur chatouillant déjà tes narines. Tu t'y accroche et l'on te chuchote que tout vas bien. La cauchemar est fini et elle est là. Alors tu fonds en larme. Elle te chuchote à l'oreille doucement, tout doucement. Sa voix te berce doucement. Pour la première fois tu remarques à quel point la tonalité de cette voix ressemble à celle de votre mère et ces intonations à celle de votre père. Et cela, plutôt que de te calmer, te fit repartir de plus belle. Ils te manquaient, beaucoup et déjà. Ce n'était pas près de s'arrêter.

Aujourd'hui, il pleuvait. C'était le mois de mars et il pleuvait. Il n'y avait rien d'anormal à cela, c'était le quotidien, la même chose que chaque année. Le ciel était noir et pourtant la nuit ne devrait pas tombé avant au moins une heure ou deux. Ce n'était pas qu'une petite pluie fine, c'était le chaos. Un chaos tel que tu les connaissais, un de ceux qui faisaient peur au enfants : l'orage. Le ciel s'éclairait parfois d'un trait de lumière avant de redevenir aussi sombre que les nuages cachant le soleil lui permettaient. Des bruits effrayants sonnaient d'autres fois, des bruits de cannons mais ce n'était que le ciel qui hurlait sa rage comme on te l'avais dit enfant. Il pleuvait et toi, tu marchais sous la pluie. Le ciel était très bien accordé à ton humeur. Sombre, orageux, ténébreux et surtout mauvais, très très mauvaise. Pas de parapluie pour toi, tu étais partie bien trop vite pour en prendre un. La pluie dégoulinait le long de ton crane, se perdait dans tes cheveux, te glissait le long des joue pour aller se nicher dans ton cou. Mais tu ne frissonnais pas. Aucune réaction à cette pluie qui s'infiltrait partout. Tu n'avais même pas pris de veste pour t'en protéger, elle ne t'importais pas. Tu pouvais attraper la mort à sortir dehors comme ça sans rien, tu t'en fichais ce soir. La pluie sur toit t'importait peu, le vent sur ton visage tout au tant. Il n'y avait rien de cela qui comptait. Tu ne frissonnais pas, tu ne claquais pas des dents, tu ne ne tremblais pas, tu n'avais même pas la chair de poule. Tu te contentais de marcher, droit devant toi, toujours plus loin. Les pans de ta chemise ouverte sur un débardeur se collaient sur ton jeans. Tes bras si frêles s'entouraient sur ton ventre, comme pour calmer la douleur qui y vivait. Une larme, une seule coula le long de ta joue. Tu reniflas un coup, plongée dans tes pensées. Un pas, puis un autre et encore un autre. Tu avais beau essayer, tu n'arrivais pas à penser à autre chose. Un autre que ce qui venait de se passer, à autre chose que cette douleur cuisante et chaude sur ta joue et cette brulure sur ton poignet. Tu entendis du bruit que tu n'eus pas de mal à identifier : des pas. Des pas qui se rapprochaient, des pas de courses pour pourvoir te rattraper. Tu savais qui courait, tu savais ce qui se passait. Tu savais ce qu'elle voulait. Pourtant tu continuas de marcher. Tu ne t'arrêtas pas pour l'attendre, tu ne te mis pas à courir pour la fuir. Tu marchais, comme ça encore et encore. Elle t'attrapa à l'épaule et instinctivement, tu fis un mouvement pour te dégager d'elle. Et là tu t'arrêtas de marcher. Tu entendis un bruit de chute. Il pleuvait : le sol glissait. Tu te retourna, doucement, mécanique et tu la vis. Elle était au sol. Tu vis cette flaque qui n'était pas de l'eau. Et tu resta là immobile. Une minute ? Une seconde ? Ou bien une heure ? Tu ne savais pas, tu ne sais pas. Le ciel continuais de crier sa colère mais la tienne s'était évanouie. Elle avait été chassée par ce même mouvement qui l'avait envoyée à terre. Ta colère s'était évaporée comme ta peur qui part à la lumière en pleine nuit. La lumière... Un éclair traversa le ciel, un éclat de foudre, et éclaira la scène devant toi. Rouge.. rouge comme sang. Doucement, tu enlevas une de tes mains de ton ventre et la glissas dans ta poche. Doucement, tu porta le téléphone à ton oreille en appuyant sur les touches. Doucement tu entendis les tonalités. Alors tu t'es accroupis. Tu enlevas une mèche qui lui barrait le visage et tu lui souris. Ta main glissa sur ses yeux pour les fermer. Plus de tonalité. Une voix qui te parla. Et tu t'y accrochas. Ce ne fut pas assez. Le choc était trop grand. Accroches toi.

Flash. Noir. Flash. Noir. Flash... Cinq cents soixante flash de lumières. Tu les avais compté un par un comme tu aurait pu compter les secondes qui passaient. Tu ne te souvenais de rien. Tu te souvenais du pont, tu te souvenais de la pluie coulant le long de ton dos. Et tu te souvenais d'une unique larme le long de ta joue. Puis les choses étaient confuses. Tu te souvenais qu'elle t'avait pris l'épaule, tu te souvenais avoir réagi. Tu te souvenais de cette flaque au sol. Tu te souvenais avoir entendu une voix. Puis plus rien. Le vie intersidéral, le noir total. Et puis ces flashs. Ils venaient de temsp en temps. Tu ne savais pas à quoi ils correspondaient, juste qu'ils étaient là. Tu te voyais ouvrir les yeux, et il y avait un flash. Puis plus rien, comme si tu fermais simplement les yeux, et de nouveau un flash. Tu entendais des bruits parfois, des vois diffuses mais tu ne savais même pas si elles correspondaient à quelque chose. Combien de temps entre deux flash ? Une seconde ? Une minute ? Une semaine ? Tu n'en avais aucune idée. Un an ? Tout de même pas. Pourtant, cela te paraissait si long. Et cette sirène que tu entendais parfois n'était pas celle du ambulance. Tu ne délirais pas, ça ne pouvait être cela. Tu ne pouvais croire que tu étais juste au bord de l'inconscience dans une ambulance. Non il y avait autre chose. Tu sentais la faim parfois, puis d'autres la soif, le sommeil ou même la colère. Comme si entre chaque flash, il se passait du temps, beaucoup de temps. Tu sentais ces raideurs dans tes muscles comme des courbatures qui témoignaient du temps passant et de ton activité même si tu t'en souvenais pas. Tu savais, tu comprenais mais n'admettais pas. Tu n'admettais pas que les journées passent, que tu sois libre sans même t'en souvenir. Comme si une autre part de toi avait le contrôle, comme si tu étais deux dans ton corps. Tu ne pouvais et ne voulais envisager la chose. Pourtant... Tu soupira et te tourna à la recherche d'une position plus confortable. Tes muscles, tous tes muscles, étaient si courbaturé comme si tu avais couru le marathon aujourd'hui ou que tu t'étais battue. Tu te quoi ? Si tu pouvais te retourner dans ton lit, c'est que tu étais dans un lit. Ta main se posa sur ton ventre mais ce fut en premier un drap qu'elle rencontra. Tu tata sous ta tête et c'était bien un oreiller qui s'y trouvait. Doucement, tu te redressa dans ce lit que tu avais automatique, instinctivement même, dit être le tien. Tu chassa les draps d'un geste de la main et te leva. Tes pieds rencontrèrent le sol. Plancher, c'était un plancher, tu pouvais le sentir. Trop dur pour être de la moquette, trop chaud pour être du carrelage. Doucement, tu avança. Tes pieds bougeaient comme s'ils savaient déjà où aller mais ton conscient lui ne savait pas. Rapidement, au bout de quelques secondes, tu leva un main et la tendis devant toi. Elle rencontra un mur. Doucement, tu la fis glisser le long de celui-ci et n'eut aucun mal à trouver l'interrupteur. Un monde s'ouvrit devant toi. Cette pièce c'était une chambre. Elle était simple mais on y voyait tout du même un certain confort. Des murs blancs, le lit sur lequel tu t'étais réveillé mais aussi une armoire et un bureau ainsi que plusieurs étagères. Tu avança dans la pièce. Ta main caressa la couverture des livres, tes yeux voyant des titres connus et d'autres inconnus. Des feuilles trainaient sur le bureau mais tu décida d'aller d'abord regarder dans l'armoire. Tu ouvris en grand ses portes. Ses vêtements... ils t'évoquaient des choses et d'autres. Tu les observa et une chose t'apparus : ils t'appartenaient. Tu en caressa quelques uns du bout des doigts. Tes vêtements... ta chambre ? Tu ne savais pas. Tu doutais, tu te posais pleins de questions. Etait-ce chez toi ? Comment étais-tu arrivé ici ? Qu'est-ce qui c'était passé depuis ce soir-là sur le pont ? Où étais-tu ? A la recherche d'information, tu alla jusqu'au bureau. Tu lus rapidement les feuilles du dessus. Ce n'était pas du français mais de l'anglais. Mais pourtant, tu comprenais ces mots sur le papier. Ce n'était pas une difficulté pour toi de lire cette langue, tu étais bilingue depuis ton plus jeune âge. Tu tenais cela de ta défunte mère qui était originaire du « nouveau monde ». Ces textes te semblaient... particuliers. On aurait dit des articles de journaux. Pourtant, la forme n'y était pas et aucune photo ne figurait dessus. Mais la façon de dire les choses, de relater des évènements. Oui des articles de journaux que l'on avait méticuleusement recopier, peut être pour en faire une sorte de sauvegarde. Une pile importante de sauvegarde. Tu chercha encore un peu dans les feuilles étalés, remarquant au passage que quelques unes étaient tout de même rédigée en français et même parfois à la main, avant que ta main rencontre ce qui te donnerait les informations que tu cherchais : un passeport. Non mieux, deux passeports : un français et l'autre... américain. Etais-tu en Amérique ? Quelque chose te disait que non. Un sentiment diffus que tu décida de nommer instinct. Te détournant de ce sentiment que tu n'arrivais à attraper, tu pris les passeports dans tes mains. Tu les observa et remarqua que l'un semblait plus récent, l'américain. Quant à français, il était à moitié brûlé comme si on l'avais sauvé des flammes au dernier moment. Ou que l'on avait pas réussi à la faire disparaître. Doucement tu ouvris l'un des deux passeports, celui qui était à moitié brûlé. Cette photo, cette fille aux cheveux bruns c'était toi. Tes yeux se posèrent sur le nom : Jeanne Maxime Baillard. Ton nom. Puis tu ouvris l'autre. Cette personne sur la photo, c'était toi également. Mais le nom... Maxime Jeanne Basavillaso. Ce n'était pas ton nom même si ça y ressemblait. De qui est-ce que était-ce le nom ?

Un nouveau flash. Mais celui est différent, il n'est pas comme les autres. Maintenant, tu sais. Tu sais que chaque flash est une journée, une journée que tu vis mais dont tu as tout oublié quand tu ouvres les yeux. Une journée dont tu te souviens certainement le lendemain mais que toi tu ne vis pas. Comme si quelqu'un d'autre vivait dans ton corps. Et des flashs... Il y en a eu plus de trois ans. Tu les ai compté, n'oubliant jamais leur nombre. Et si tu t'es trompé dans tes comptes ? S'il y en avais encore plus que cela ? Tu n'en sais rien. Tu te ois dans l'unique glace de la chambre dans laquelle tu te réveille tous les soirs et peu à peu tu vois ton corps changé. Tu le vois se transformer en corps de femme, tu le vois se muscler. Tu te regarde, tu essaye de comprendre. Mais chaque soir quand tu refermes les yeux, tu n'es pas vraiment plus avancé que d'habitude. Mais cette fois ce n'était pas pareil. Ce flash n'était pas le même. Quant à ce qui suivait, c'était vraiment différent... et étrange. Tu te sentais gravité, comme si tu volais mais l'être humain ne vole pas. Ça, tu en es sure. Tu ouvris les yeux. C'était une pièce très claire, avec une lumière blanche, comme pour déstabiliser. Et il y avait deux personnes. Il y avait cet home assis à cette table, cet homme sur de lui qui tenait un dossier entre ses mains. Et puis il y avait... toi. Cette fille brune c'était toi. Tu étais assise bien droite en face de cet homme. Une air sérieux était peint sur tes traits mais les lumières sur ton visages éclairaient aussi ta peur. Cette peur qui se reflétait dans tes yeux. Tes mains sur tes genoux étaient crispées, ton regard dans le vide et tes lèvres pâles. Mais comment pouvais-tu être assise à cette table et là le voir de l'extérieur ? Est-ce que tu rêvais ? Ou était-ce vraiment de l'extérieur. Tu étais toi aussi en face de cet homme, tu ne voyais pas cela du dessus. C'était... c'était comme si tu étais à l'intérieur de toi même sans vraiment l'être. C'était comme dans un rêve mais en était-ce un ? Rêvais-tu ? Ou est-ce que tu délirais ? Que se passait-il dans ta tête ? Une voix te sortit de tes interrogation. Cette voix c'était celle de l'homme. Il te demandais comme tu t'appelais. Tu répondis. C'était si étrange d'entendre ta voix alors qu'elle ne sortait pas de ta bouche, enfin si mais c'était si... différent ? Étrange ? Compliqué ? Ou bien les trois en même temps ? Tu écoutais la conversation. C'était toujours la même chose. Cet homme te posait une question et tu répondais. Jamais la conversation dérivé, jamais de superflu dans tes réponses, jamais autre chose que ses questions. Tu entendais les deux questions et réponses. Mais pourtant, tu n'arrivais pas à te souvenir de tout ce qui se disait, comme si quelque chose t'en empêchait. Comme tu avais du mal à te souvenir de ce que tu trouvais en fouillant le soir après les flash et comme tu étais dans l'incapacité de te souvenir de ce qui se passait chaque jour. Mais tu écoutais, tu essayais de t'accrocher à cette scène qui devenait de plus en plus floue. Tu essayais de t'accrocher à ce toi. Et il y avait cette vois, comme la petite voix que l'on a dedans, qui te murmurait à l'oreille. Un espoir contenu dans un seul et unique moi. Bientôt.

Tu sens ton coeur battre dans ta poitrine. Tu sens quelque chose de doux et mou sous ta tête, tu sens quelque chose de léger, comme une caresse, sur ta peau. Tu serra tes mains sur le tissu et puis brutalement tu ouvris les yeux. La lumière t'aveugla pendant un court instant. Flash ? Non ce n'était pas un flash mais juste de la lumière comme si tu dormais en oubliant d'éteindre la lampe et que tout d'un coup tu rouvrais les yeux. Tu porta une main à ton visage et poussa une mèche de cheveux qui te bouchait la vue. Tu voyais un plafond rose pâle, tu voyais un plafonnier qui t'aveuglait à moitié. Soupirant d'un bien être étrange, tu te releva dans ton lit. Devant toi une chambre, un chambre extrêmement bien rangée qui n'était pas celle dans laquelle tu avais l'habitude de te réveiller. Tu pouvais voir deux portes, l'une fermée qui donnait surement sur un couloir ou une autre pièce, et l'une entre-ouverte qui te laissais apercevoir une salle de bain. Il y avait une table basse sur laquelle était posée un sac, qui devait surement servir de sac de voyage, mais aussi le contenu d'un sac à main c'est à dire une portable, des papiers d'identité, de la monnaie et une carte bleu ornée d'un post-it. A côté de ce bureau se trouvait une chaise sur laquelle était entre-posée des vêtements. Tu sortis les jambes du lit, t'asseyant au bord de celui ci. Tu soupira et te rendis dans la salle de bain. Tu y trouva une trousse de toilette ouverte d'où dépassée une brosse à dent. Lentement tu t'aspergea le visage d'eau, chassant la sueur qui pouvait s'y être déposée au cours de la nuit. Tu rangea rapidement le gel douche et la brosse à cheveux qui trainait dans la trousse de toilette et la jeta négligemment sur le lit en te rendant à la fenêtre de la chambre. Tu écarta les rideaux et observa dehors. Tu pouvais voir la circulation, chose qui te passionnait par le passé. Il y avait du soleil dehors et en regardant le ciel tu compris que c'était le matin. Tu laissa ton regard tombé sur un métro qui passa. Ce paysage, pas cette vue mais l'agencement des choses dehors, t'évoquait quelque chose. Tu laissa ton regard dérivé sur les voitures passant, puis tu l'étendis au loin. Une tache bleu : la Seine. Tu savais où tu étais maintenant. Un hôtel pas loin de la Seine, rive gauche vu le positionnement du soleil. Un hôtel dans cette ville que tu connaissais bien pour y avoir grandit. Tu te trouvais à la fenêtre d'un bâtiment de Rouen. Tu laissa les rideaux retombé, te cachant aux regards des indiscrets qui auraient pu passer par là. Tu attrapas les vêtements sur la chaise et les passa. Étrangement, ce qui finalement ne t'étonnait même pas, ils étaient parfaitement adapté à ta taille. Tu te souviens de toi dans cette pièce face à cet homme. Et surtout tu te souviens de cette voix te murmurant que bientôt tu serais libre. Etais-tu libre ? Tu ne te posa pas trop la question. Tu n'avais qu'une seule envie : partir d'ici. Tu avais peur de te réveiller de nouveau dans cette pièce, de subir encore ces flash, ces pertes de mémoires. Tu voulais fuir, espérant que la vie serait plus douce ailleurs. Après avoir préalablement attaché tes cheveux, tu t'accroupis par terre et examina ce qui se trouvait sur la table. Le portable n'avait rien de remarquable à part son propre numéro écrit sur un petit bout de papier qui était scotcher à l'intérieur comme si quelqu'un c'était douté que tu ne t'en souviendrais pas. Etait-ce toi ce quelqu'un ? Tu en le savais pas. Cela devait en tout cas être surement le même quelqu'un que celui qui avait écrit le code de la carte bancaire sur un post-it posé sur cette même carte. La façon de faire le quatre était la même alors tu n'en doutais pas. Tu attrapais rapidement un stylo ainsi qu'un papier, une pub pour l'hôtel, posés tous deux sur la table, chose que tu n'avais pas remarqué avant, et écrivit les dix chiffres dessus. Cette écriture... et bien cela ne devait pas être la tienne car naturellement tu ne faisait pas tes quatre ainsi, ni même tes six et tes uns. Tu décida que tu résoudrais ce mystère plus tard. Tu avais d'autres choses à régler que de savoir qui aurait pu écrire ces deux suites de chiffres sur ces deux bouts de papiers. Il y avait même une probabilité que cette personne soit morte, ou à l'étranger, ou simplement que tu ne puisse jamais retrouver cette personne. Tu pris les papiers d'identité : deux passeports, un permis de conduire. Ce dernier était français tout comme l'un des deux passeports. Et le second passeport était américain ce qui ne t'étonnait pas. Tu le reconnaissais dans un sens, c'était celui de ton souvenir pendant les flash. Tu les ouvris, les trois. Les photos c'était toi, pas de doute. Des photos assez récentes tu dirais, surement datées de trois ou quatre mois à en juger par l'absence de cette petite cicatrice, une simple ligne blanche presque invisible, que tu avais à la base du coup. Ton attention se porta alors sur les noms, trois fois le même. Maxime Jeanne Basavillaso. Cela évoquait un écho dans ta mémoire, comme si c'était toi sans totalement l'être. Tu te souvenais avoir portée un autre nom par le passé, pas forcément un autre prénom vu que ces deux là t'étaient étrangement familier, mais plus un autre nom de famille. Pourquoi cette impression ? Tu cherchas ce qui pourrait bien en être à l'origine et tu ne mis pas longtemps à trouver. Basavillaso n'était donc pas ton nom de jeune fille mais ton nom d'épouse. Et celui de jeune fille ? Tu regarda sur le passeport français et tu trouva : Beilard. Etrange... tu ne l'aurais pas écrit comme cela, même prononcé comme cela. Mais cette familiarité... cela devait bien être ton nom. Tu attrapa la carte bleu et fit attention à ce petit détails qui venait de te revenir en tête : le nom marqué dessus. Celui était Maxime Beilard. Et bien, cela devait donc être la tienne. Mais qui avait donc écrit ces chiffres ? Ton mari ? Et lui qui était-il ? Tu avais beau chercher dans les quelques papiers que tu avais, nul part son nom était marqué. Comme si il n'avait jamais existé. Ayant fini ton inspection de ce qui se trouvait sur la table, tu te décidais à ouvrir le sac. Sur le tout dessus, un porte feuille. Tu l'ouvris et entreprit de ranger dedans tes papiers, ta carte bleu, ta monnaie, tout en glissant le portable dans une poche de ton jean. Le sac contenait aussi un tee-shirt et un jean de rechange. Tu les déplia et replia rapidement, vérifiant juste qu'ils étaient à peu près à ta taille. Et il y avait aussi une flingue. Tu le posa sur la table, comme s'il t'avait brûlé et tu laissa tes yeux l'examiner. Des yeux d'experte, des yeux que tu ne pensais pas si habitué à faire ce travail. Un 11 mm équipé d'un silencieux. D'où tu savais cela ? Aucune idée, surement d'entre les flash comme beaucoup d'autres choses. Comme tout ce que tu étais maintenant. Tu finis de fouiller le sac, tombant sur un permis de port d'arme, justement pour un modèle comme le tien. Il manquait le numéro de série, que tu griffonnas, espérant ainsi t'éviter les ennuis. Tu trouva aussi une plaque, service secret français, que tu décida de bien cachée. Le plus intriguant ? Ce dossier. Il contenait tellement de choses. Choses t'expliquant à la fois qui tu étais, qui tu devais faire semblant d'être, ce que tu devais faire, qui t'employait... Quelqu'un avait pensé à tout, sans exception. Comme si ce quelqu'un savait déjà parfaitement ce dont tu te souviendrais et ce que tu aurais oublier. Comme s'il savait que tu aurais envie de te dérober à cette mission, ce travail qui était le tien et qu'il avait donc trouvé exactement ce qu'il fallait pour te faire continuer. Comme si ce quelqu'un c'était toi. Toi... Qui d'autre aurait pris la peine de mettre les détails concernant ta vie alors que ce dossier était censé juste te dire qui était ta cible et comment tu la ferais tomber. Tu attrapa la veste en cuir que tu n'avais pas encore enfilé et sortait de la pièce. Tu tenais dans tes mains, le regard rivé dessus, le dernier mystère que contenait ton sac. Une photo, froissée d'être restée au fond de ce sac. Mais son état n'empêchait pas de la contemplait. Une femme et un homme, souriant, rayonnant de bonheur, peut être même amoureux. Et cette femme, c'était toi.

Tu regardais pas le hublot sans grande conviction. Un petit air fatigué sur le visage mais aussi simplement un désintéressement, comme si tu n'étais pas intéressée par ce qui se passait. Huit heures de voyages venaient de passer. On pouvait expliquer ta fatigue par cela, ton désintérêt du paysage aussi. Tu étais fatiguée mais tu n'arrivais pas à trouver le sommeil comme depuis deux jours. Tu te traînais puis tu t'activais. Des passes à vide et d'autres actives. Il y avait ces moments où tu faisais simplement ce qu'il fallait pour que l'on ne te suive pas, que l'on ne te retrouve pas. Et il y a ces autres moments où la fatigue ce faisait grandement sentir, te rattrapant peu à peu sans pourtant que tu n'arrives à y céder alors que tu voulais tant le faire. Et il y avait un derniers types de moments, ceux comme maintenant. Ceux où simplement tu te perdais dans tes pensées. Tu essayais de te souvenirs de ces choses oubliées. Tu essayais de recoller les morceaux, de comprendre pourquoi tu étais là et ce que tu faisais ici. Tu essayais, essayais, encore et encore jusqu'à l'épuisement. Sauf que tu ne réussissais pas. Pas toujours mais pas non plus jamais. Tu avais reçu des morceaux comme si ton cerveau te les donnait au goute à goute. Tu te souvenais de quelques petites choses par ici et par là. Tu te souvenais des flashs et de tout ça. Mais aussi de cette journée en noir, où de loin tu contemplais un enterrement. Pas besoin de te poser trente mille questions sur ce jour. Tu savais qui était cette personne que l'on mettait sous terre. Tu savais que cette fille c'était ta soeur. Tu te souvenais de cette scène sur le pont quand tu l'avais vue mourir petit à petit. Tu te souvenais d'elle ainsi que de vos parents, tous deux morts pour ce qu'il était. Et tu te souvenais être allée déposer une fleure sur sa tombe quand tout le monde était parti. Tu te souvenais que c'était ce jour-là que tu avais laissé derrière toi ta vie, ton nom de famille, et surement une énorme partie de toi. Tu te souvenais de ces types qui t'attendaient dans une voiture. Mais pas la moindre peur, tu leur faisais confiance comme si tu savais déjà. Savoir déjà quoi ? Tu savais déjà qui ils étaient, tu savais déjà ce qu'ils avaient fait avec tes parents. Et tu savais qu'ils te rendraient comme eux, eux avant leur mort mais pas forcément eux heureux. Des parents dans les services secrets, on aurait pu rêver mieux. Tu ne savais pas si tu avais oublié ou simplement jamais su comment ta mère américaine c'était retrouvé à travailler pour la France. Mais travaillait-elle réellement pour eux ? Ou en partenariat comme tu t'apprêtais à le faire ? Tu n'en avais aucune idée et tu avais beau chercher, tu ne trouvais pas. Peut être la réponse était-elle dans ses années oubliées depuis cet enterrement dont tu te souvenais. Il n'y avait pas que cet enterrement dont tu te souvenais. Il y avait aussi d'autres passages de ta vie par ci par là. Des moments, parfois courts parfois longs, qui te semblaient parfois sans intérêt et d'autres fois extrêmement importants. Des moments où tu te voyais de l'intérieur, où tu sentais le casque sur tes oreilles et que, contenant ton humeur, tu tirais sur cette cible de papier immobile au bout « du couloir ». Ces moments où simplement tu te voyais au quotidien mais il n'y en avait pas tant que cela où tu te voyais juste seule chez toi, dans cette chambre sombre. Puis il y avait cet autre « chez toi », beaucoup plus chaleureux et familier mais où tu ne t'étais que rarement réveillé pendant les flashs. Cet autre chez toi où tu te souvenais pas vraiment avoir été souvent seule. Cet autre chez toi où tu te voyais manger assise par terre devant la télé, bien calée dans les bras de cet homme. Cet homme, le même que celui sur cette photo dans ta poche. Cet homme que tu voyais dans ton salon, avec qui tu te voyais te promener, qui t'embrassait sur la joue puis sur la bouche. Cet homme qui te suivait même dans ses rêves. Ton mari ? Étrangement, tu semblais être sure que oui. Comme si cela t'imposait à toi. Comme si ton cerveau te laissait accéder à tous ces souvenirs juste pour que tu te souvienne de lui. Comme... comme... Tu ferma les yeux, appuyant ton front contre la fenêtre. Si seulement je me souvenais. Cette phrase que tu te disais tout le temps. Tu peux te souvenir. C'était comme... comme si tu venais de te répondre, comme si ces deux toi cohabitaient réellement pour une fois. Comment ? Comment ? Pourquoi ? Tu vais que ces mots là en tête depuis deux jours, depuis que tu avais réouverts les yeux dans cette chambre d'hôtel. Avec le temps. Et avec mon aide. Le temps ? Mais l'avais-tu ce temps ? Tu n'en savais rien. Explique toi ! J'aimerais juste savoir... Pourquoi ? Tout le temps ces mots, ces questions, ces absences de réponses. Parce que tu le voulais même si tu t'en souviens plus. Tu voulais que je prenne le contrôle et c'est ce que j'ai fait. Parce que toi et moi on est pareil. Forcément vu que vous étiez toutes les deux toi. Et entendre ça dans ta propre tête te donna envie de te rendre à l'asile. Je te déconseille de le faire. Ou je reprendrais le dessus et nous... non m'en ferais sortir. C'est bon j'ai compris ! Mais pourquoi ? J'aimerais comprendre. Cette phrase te donna envie de sourire. Tu te demandais des explications comme si tu en demandais à ta mère quand tu étais enfant. Espérons juste que cette personne dans ta tête serait plus honnête que l'avait été ta mère, même si elle l'avait fait pour te protéger. J'ai juste eu à prendre le dessus. Et c'était comme si tu rêvais. Tu sais le genre de rêve où à chaque fois que l'on essaye de s'en souvenir il s'éloigne un peu plus. C'était ça. Tu rêvais le jour et n'avais le dessus que quelques heures pendant la nuit. Pendant ce que tu appelais ces flashs. Chacun de ces flashs était donc une journée ? A croire que tu te doutais assez bien. Ou était-ce parce que tu le savais déjà que tu avais trouver cette théorie si facilement ? Il était étrange de penser que tu ignorais savoir des choses dont une partie de toi se souvenait clairement. Pourquoi me laisses-tu le contrôle ? Tu ouvris les yeux en entendant que l'on te parlais. Ce n'était que l'hôtesse de l'air que tu congédia gentiment. Tu n'avais pas besoin de quelques chose à boire et tu prétexta que tu voulais dormir. Parce que je ne peux pas y arriver. On est la même personne mais... tu es plus naturelle que moi. Plus douée pour l'infiltration et c'est justement ce que tu dois faire. Parce que... je serais toujours là, ne l'oublie pas. Tu fronça les sourcils tout en refermant les yeux. Ca ressemble à une menace. Ca n'en est pas une. Je... je voulais nous rassurer. Et cela t'apparut comme une évidence. Et puis, que gagnerais-tu à te menacer ? Pour passer celle-ci à exécution, les deux parties perdraient alors cela ne servait à rien et tu en avais conscience. Tu te connaissais après tout même si cette personne, cette voix, cette... n'était pas totalement toi. Tu savais pour ce petit problème depuis un certain temps mais tu ne venais que de t'en rappeler. L'amie imaginaire quand tu étais enfant que tu entendais te parler à l'oreille et qui savait toujours tout. Et cet unique diagnostique que tu n'avais pas comprit à l'époque : dédoublement de la personnalité très prononcé. Peut être même que le temps et les évènements avaient transformer cela en autre chose, autre chose de plus grave. Deux toi en une seule. Double cadeau et tu l'espérais pas deux fois plus de problèmes. Est-ce que... tu peux me mentir ? Au tant que toi tu peux te mentir. En résumé, si j'essaye tu le sauras. Ca ne me servirait pas à grand chose. Intéressant, très intéressant même. Cette personne qui savait tout ce qui c'était passé, même si son point de vu différé peut être de celui que tu aurais eu, pendant ces années où toi tu n'avais rien su. Je pense pas que tout savoir d'un coup soit une bonne idée. Tu deviendrais trop comme moi. Et puis, avoue le. Tu as envie de chercher. Tu as raison. Je suis toi. Hum, quelle déduction tu fais là. Enfin toi ou l'autre même si cela semblait revenir au même. Il y a autre chose non ? Je suis un agent. Je sais pas me fondre dans la masse, pas réellement comme tu sauras le faire. Mais tu as raison, il n'y a pas que cela. Je... je reste là quand tu as le contrôle pas toi. Et je ne veux plus du contrôle. Pourquoi ? Seule le silence te répondit. Tu ne savais pas si cet autre toi était encore là. Tu ne le sentais pas, jamais. Tu espérais juste qu'il était encore là. Une minute passa puis une seconde. Est-ce qu'elle n'avait simplement de pas de réponse ? Lui ? Tu as trouvé seule. Tu es toi aussi un agent. Où est-il ? Je ne sais pas. Il y eut un silence, comme si tu méditais cette réponse. Il me manque. A.. à moi aussi. Qui est-il pour moi ? Nathanaël Basavillaso. Ton mari, ta moitié, une si grande partie de ta vie. Ainsi c'était vrai... tu étais mariée. Tu ouvris les yeux et ceux-ci se posèrent sur une magnifique vue de New-York. Ton regard glissa jusqu'à ce dossier dans ton sac. La mission commençait. Une nouvelle vie également.

Au bord de l'énervement, tu leva la télécommande et éteins brutalement la télé. Tu ne savais pas pourquoi mais aujourd'hui les nouvelles te mettaient sacrément de mauvaise humeur. A croire que c'était par passe. Parfois comme cela sans savoir tu étais de mauvaise humeur, de très mauvaise humeur. Tu avais essayer de trouver à quoi ça correspondait mais ce n'était pas lié au temps, ni au date, ni au fait que ce soit jeudi ou mercredi puisque cela pouvait arrivé aussi bien le lundi que sur plusieurs semaines. Ce n'était pas lié à tes menstruations vu que ce n'était pas du tout en rapport avec cela, tu avais vérifié. Ce n'était pas lié au boulot parce que cela t'arrivait dans les bonne passe comme dans les mauvaises bien que ce soit étrangement plus facile dans les mauvaises surtout si il faisait un temps de chien et que c'était la mauvaise semaine du mois. Mais ça devait être le cas de toutes les femmes alors tu ne t'inquiétais pas trop pour cela. Non, pour ça tu n'avais rien à craindre. Il n'y avait qu'une seule chose qui pourrait expliquer cela, cette humeur : elle, toi. Elle n'était jamais là, tu ne l'entendais plus quand tu étais dans une de ses passes. Etait-ce la passe qui la chassait ? Ou son absence qui faisait venir la passe ? Tu n'en avais strictement aucune idée. Pourtant, cela ne te dérangeait pas de ne pas l'entendre. Des fois c'était même mieux... réellement mieux. Tu te sentais plus libre, moins surveillée. Ce n'était pas comme si vous aviez pas eu de maintes fois l'occasion de vous disputer. Se disputer avec soi même, trop fort tout de même. Mais vous avez pas la même façon de voir les choses. Elle était tellement plus... froide, stricte et militaire que toi. Elle était l'agent secret, et plus le temps passait plus te comprenait pourquoi ce métier lui allait si bien. C'était parce que tu n'étais pas comme cela qu'elle t'avait laissé le contrôle ? Alors qu'elle assume ! Tu voulais bien l'écouter mais la décision c'était toi qui la prenait. Tu te trouvais déjà de plus en plus froide sur tellement de sujet alors tu voulais garder ce que tu appelais ton humanité. Depuis deux ans, tu avais l'impression qu'elle partait sans que tu puisses en décider autrement. Il s'était passé tellement de chose depuis ton arrivée ici. C'était étrange d'aller à la fac. Tu te demandais parfois si tu y étais allée pendant ces années que tu avais oublié mais tu ne voulais pas te répondre à cela. Etrange comme façon de voir les choses mais c'était réellement cela. Pourtant, tu ne trouvais pas que tu ailles de grandes lacunes sur un point de vue scolaire. Bon d'accord, tu avais peut être choisi un domaine où tu avais quelques... facilités ? Tu étais allée à la fac pour devenir professeur de français alors que tu avais passé les vingt-et-unes première années de ta vie en France et que la langue de ce pays était celle que tu avais apprise au berceau en même temps que l'anglais. Mais tu savais que choisir une filière où tu aurais de l'aisance n'était pas au choix anodin. Il te permettait ton autre vie, celle pour laquelle tu étais venue ici. Tu te levas et regagna ton bureau. Une pièce presque toujours fermée à clef, et dont tu cachais cette clef, sous le pot à bougie dans le couloir de l'appartement. Tu ouvris cette pièce et entra dedans. Une pièce, un bureau, un QG plutôt oui. Les murs étaient couverts de photos, d'articles de journal, de notes, de renseignements, de fils reliant les évènements les uns aux autres. Il y avait cet ordinateur au centre. Et des tas de feuilles, de différents dossiers qui trainaient au sol. Il n'y en avait qu'un seul qui était rangé dans un coffre fermé par un verrou et dont la clef était elle-même cachée dans la tour de l'ordinateur. Et ce coffre il contenait ton dossier. Celui que tu avais amené avec toi et qui te disait ta mission mais aussi tout ce que tu avais pu trouver sur ce que tu avais été avant et au cours de ces années remplies de flashs. Quelques photos trouvées sur le web, principalement des photos de classes ou de club, de ou trois articles de la presse locale et des listes de noms, des dates suivies de quelques mots. C'était ce dossier que tu ouvrais pendant tes mauvaises passes. Celui qui était là pour te rappeler qui tu étais et pourquoi tu faisais tout cela. Celui qui te rappelle que tu es dans une certaine mesure quelqu'un de bien mais surtout que tu n'es pas cette pourriture. Te faire te souvenir de ce que tu avais vécu, de tes parents et ta soeur qui n'étaient plus de ce monde, te faire te souvenir que tu n'étais pas que la froide Maxime mais aussi la chaleureuse Jeanne. T'empêcher d'oublier votre petite maison de style assez ancien depuis laquelle on pouvait voir la Seine si on regardait à la fenêtre. T'empêcher d'oublier ta définition du Paradis. L'étudiante n'est qu'une couverture, couverture de couverture, complications. Non toi tu es ici pour une mission assez simple : faire tomber quelque chose ou quelqu'un. Tu veux faire tomber ce trafique d'arme. Tu dois juste un faire tomber une branche, celle dans laquelle tu as réussi à t'infiltrer après six mois à New-York mais ta conscience te dit de tout faire tomber. Tu es une trafiquante d'arme. Tu n'as pas eu trop de mal à le faire croire par ta connaissance des armes. Et comment tu arrives à te montrer si peu humaine ? Tu n'en sais rien mais cela est devenu pour toi une habitude. Trafiquante à New-York en ce moment, ça craint. Ca craint carrément même mais bon, tu ne pouvais pas vraiment te défiler. Tu étais payer pour faire cela, tu avais surement même choisi de faire cette mission. C'était ton travail. Tu pouvais au tant te permettre de ne pas la faire qu'un médecin pouvait décider de ne pas soigner quelqu'un parce que sa tête ne lui revenait pas. Et tu ne sais pas pourquoi mais quelque chose, pas la voix, non quelque chose de plus profond, toi même mais vraiment toi, ce quelque chose donc t'ordonne de faire tomber cette pourriture à la tête de la branche de ce réseau dans lequel tu travailles. Comme si cette pourriture t'avait fait souffrir mais tu t'étais renseigné au près de toi même et ce n'était pas le cas. Quelqu'un de ton entourage ? Tu n'avais pas vraiment réfléchi plus que cela à la question : tu n'avais plus de lien avec ce possible entourage. Tu t'es d'ailleurs découvert un talent de commerciale, enfin de négociatrice plutôt que tu ne te serais pas donné avant. Tu devais surement avoir sacrément mauvais caractère pour être douée à ce point là dedans. Quant à ta connaissance des armes... elle t'avais expliqué que l'on t'avait préparer à cette mission et que de toute façon, tu étais assez douée dans ce domaine si. Comme pour tirer ce que tu avais découvert à tes dépends. D'après toi, tu t'intéressais aux armes depuis toute petite, depuis le jour où tu avais découvert que ton père en avait un. Et cette mission te bouffait tellement parfois. Pourquoi est-ce que l'on 'a choisi toi pour cette mission ? Tu n'en as aucune idée. Pourquoi a-t-on pas pris un New-Yorkais pur et dur ? Tu n'en sais rien. Tu t'étais amusée à faire des théories. La plus probable était surement que la cible étant française on avait voulu mettre un agent français sur le coup, ce qui pouvait sembler logique. Ensuite, peut être avais-tu déjà eu le dossier en main au pars avant. Qui aurait pu te le dire de toute façon. Aucun contact avec ceux qui aurait pu être dans ta vie d'avant depuis que tu t'étais réveillé. Personne, comme si tu avais toujours vécu seule à l'écart du monde. Pas une lettre, pas un signe. Si un seul. Une photo que tu avais reçu par le courrier régulier. L'adresse avait été écrite par ordinateur ce qui ne te permettait pas un quelconque écho dans ta mémoire par rapport à la calligraphie du message. Il n'y avait pas que cette photo mais aussi un mot « Ne perd pas espoir ». Un mot et une photo. Une photo sur laquelle on te voyait dans une magnifique robe blanche aux côtés d'un homme, que tu avais reconnu comme étant Nathanaël, vêtu d'un costume très classe. Tu n'avais pas besoin d'aide pour savoir quand avait été prise cette photo. Un peu calmée de ta mauvaise humeur, tu rangea le dossier, gardant juste les deux photos qu'il y avait dedans, celle du mariage et l'autre la première que tu avais eu. Tu sortis de cette pièce, la verrouillant derrière toi par habitude et précaution. En passant par ta chambre, tu les déposa sur ton oreiller puis tu gagnas la salle de bain. Une longue journée t'attendait. La fac n'attend pas. Et les affaires entre mauvaises personnes encore moins. Tu l'as dit. Un sourire s'étala sur ton visage.

Citation :

We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] Avatsglau5
Agent n# 05962314

Nom Prénom : Maxime Jeanne Beilard mariée Bassavillaso anciennement Jeanne Maxime Baillard
Date et Lieu de naissance : 17 avril 1988, Mont Saint Again, France
Poids, Taille : 54 kg, 1m68
Etat de service : En infiltration (New-York, USA)
Autre : Schizophrène
    Note :

Fille des agents Baillard (décédés).
Entrée dans les services après la mort de sa soeur. Innocenter dans cette affaire.
Centre de formation : Normandie.
Evalutations physiques réussis.
Évaluation des capacités : gros potentiel en tir.
[...]
Evaluations psychologiques réussis. ( à noter : ancien diagnostique d'un dédoublement de la personnalité, à surveiller. Ancienne dépression post-traumatique de la mort de ses parents et de sa soeur, à surveiller également.)
Test de fin de formation réussi.
Début du service en 2007.
[...]
Évaluation psychologique. ( à noter : toutes traces de l'ancienne dépression disparues. Mais dédoublement de la personnalité toujours présent, à surveiller.)
Autorisation de reprendre le service suite à l'évaluation psychologique.
[...]
Mariée à Nathanaël Basavillaso.
[…]
Nommer pour une mission d'infiltration. (2009)
Evaluation physique réussie
Evaluation psychologique réussie ( à noter : reconnaissance de l'existence du dédoublement de personnalités)
Entretient passé, jugée apte à la mission.
Non-autorisée à prendre contact avec n'importe qui de l'organisation jusqu'à aboutissement de la mission. (exception faite pour couverture tombée, cible exécutée par quelqu'un d'autre).


Dernière édition par Maxime J. Basavillaso le Lun 28 Fév - 23:36, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeDim 27 Fév - 2:00

    Welcome sur NYTDS miss & bon courage pour la fin de la rédaction de ta fiche.
    Si tu as des questions n'hésite pas à venir embêter le staff, il sera ravi d'y répondre.

    Ton code is all good by the way Wink
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeDim 27 Fév - 3:27

J'étais sure que c'était Jennifer Love Hewitt en regardant ton avatar What a Face

Bienvenue sur le forum :crétin:
Bonne continuation pour ta fiche super
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeDim 27 Fév - 3:43

Bienvenue sur le forum mademoiselle ! Et bonne continuation pour ta fiche ! I love you

Sérieusement Neïla, tu pensais que je te reconnaîtrais pas ? What a Face
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeDim 27 Fév - 11:02

Griffin
Merci beaucoup **
Et je ne manquerais pas t'embêter le staff avec mes questions, ne t'inquiète pas pour ça What a Face


Gabrielle
Merci à toi aussi mademoiselle au lapin blanc qui danse **
Ah bon ? Si tu le dis je vais te croire. Je sais même pas à quoi elle ressemble donc

Aliana
Merci à toi aussi pour ces paroles de bienvenue.
Si non je ne vois pas du tout de quoi tu parles What a Face ... Bon d'accord, en fait si j'espérais réussir à tenir quoi... deux jours ? Mais même pas. L'arnaque What a Face
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeDim 27 Fév - 11:28

    Bienvenue sur le forum demoiselle ! =)
    Bon courage pour ce qui te reste de ta fiche Wink
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeDim 27 Fév - 12:26

Bienvenue et bonne continuation.
Summer Glau ♥ je me prosterne devant le choix d'avatar (a)
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeDim 27 Fév - 12:55

Bienvenue! Je n'ai pas encore lu tout ton début de fiche, mais le fait que la narration soit en 'tu' est génial, ça me fait penser à un bouquin qui s'appelle Lambeaux, et ça donne un rendu magnifique pour qui lit ce que tu écris. Enfin bref, j'arrête de raconter ma vie, mais félicitations pour l'idée d'énonciation, et euh bonne chance pour la fin de ta fiche What a Face
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeDim 27 Fév - 16:35

Bienvenue à toi, et bon courage pour finir ta fiche ! Smile

(Chachatte, c'est bien, enfin tu ramènes des membres (a))
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeDim 27 Fév - 16:46

Pandora
Merci **
Quel choix de prénom *O* et quel choix d'actrice *O* Magnifique *O*

Paige
Merci à toi aussi !
Aurais-je affaire à une fan de Summer ?
Mais ne te prosterne pas voyons, pas en public *sbaf*

Jazz
Merci de ce sublime compliment.
Je suis contente de voir que ce choix plait. colle

Emilian
Merci également à toi (l'


EDIT :
Finiiiii \o
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeLun 28 Fév - 0:02

    Et bien je vais lire cela et je reviens au rapport miss.

    EDIT : Me revoilà.
    Waam. Déjà je ne te cacherais pas la difficultée que j'ai eut à lire ta fiche. Au-delà des petites fautes d'accord et compagnie que tu corrigeras en relisant et passant le tout au crible de Bon Patron. Mais bel et bien par la forme que tu as choisie pour rédiger ta fiche, qui, outre de passer pour une originalité, est assez perturbant. J'ai dû lire plusieurs fois ta fiche et afin d'éviter de te valider sur des contresens ou mélange, je compte sur toi pour affirmer ou infirmer ce que j'ai pu comprendre x').

    Déjà, en général ta fiche remplie toutes les qualités, peu de fautes, les lignes demandées et un style particulier. À ce niveau-là je dirais qu'il n'y a absolument rien à dire.
    Ensuite pour ton personnage, il est complexe, encore plus par le 'tu'. Alors, ma question pendant toute la lecture était 'qui', 'qui' parle à la place de Maxime, son alter ego schizophrène ? Si oui, dans ce cas-là c'est une immersion assez intéressante bien que perturbante, mais qui néanmoins justifie le choix de l'utilisation du 'tu'. Mais le souci c'est que je doute que tout le monde aura la patience de lire et relire ta fiche pour essayer de comprendre l'histoire de Maxime.

    Donc, si j'ai bien compris. Maxime est agent secret pour les services français, en mission pour ces derniers. Donc, elle ferait plutôt partit de l'autorité ou des étrangers, plutôt que de la milice. Elle est née et a vécue en France puis s'est retrouvée aux States et retour en France puis retourne à New York en mission (oui, oui là je commence à me mélanger les pinceau). Elle a perdue ses parents et sa soeur (qu'elle a tuée par accident ?), elle a eu un choc post traumatique qui fait qu'elle a perdue la mémoire (elle ne se rappelle pas avoir été mariée, elle a oublié qu'elle était aussi américaine), retrouvant petit à petit sa mémoire dans des flash. Atteinte de schizophrénie (surement dû au choc ?), elle a conscience qu'elle a une deuxième personnalité.

    En très gros, c'est ce que j'ai pu comprendre, plus ou moins. Alors, je propose que tu rebosses un peu sur ta fiche, pour éclairer la lumière des lecteurs un peu moins courageux x'). Et si je me suis planté soit je sais plus lire, soit il y a un souci réel de clarté dans ta fiche. Si tu as les moindre question ou remarques n'hésite pas.
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeLun 28 Fév - 18:32

Waouh, c'est une réponse rapide cela **

En premier, merci pour le(s) compliment(s) :brille: et d'avoir eu le courage de lire la fiche.
Ensuite, je pense que tu sais parfaitement lire et que le problème c'est la clarté de ma fiche. What a Face

Pour répondre à ta question sur ce fameux "qui", la personne qui parle n'est donc pas Maxime (ça tu t'en doutes je suppose xD) ni même son autre "elle" bien qu'on pourrait le croire. En fait l'utilisation du "tu" était à la fois un challenge, un style que j'aime bien et un choix par rapport à son histoire : je trouvais qu'il allait particulièrement bien à Maxime. Ce "tu", de mon point de vue, rend encore plus visible son dédoublement de la personnalité. Je n'aime pas utiliser le "il/elle" que je trouve assez impersonnel mais de part son double soi et aussi le fait qu'elle ne se souvienne pas réellement (enfin qu'une des eux elle) de ce qui s'est passé tout au long de sa vie l'utilisation du "je" n'était pas approprié et compliqué la chose (oui, oui c'est possible). J'ai pensé aussi à que ce soit "l'autre elle" et j'avoue ne toujours pas avoir pris de décision au moment où j'ai posté ma fiche. Mais après lecture de ta critique et relecture de la fiche, je pense pouvoir dire que : ce "qui" est finalement cet autre elle. (beaucoup de mots pour pas grand chose, mais je voulais essayer d'expliquer mon point de vue espérant que ça aide à comprendre mieux l'étrangeté de la chose).

Ensuite, après relecture de la fiche, je me suis rendue compte que bah... c'était beaucoup plus clair que cela dans ma tête What a Face
Je suis donc entrain de faire des petites modifications pour aider à la compréhension. Surtout qu'il manque des "parties" entière à un ou deux endroits qui ont du disparaître quand mon ordinateur s'est éteint sans que j'ai eu le temps d'enregistrer What a Face Et je pense que je vais chercher une façon de faire figurer plus clairement ce qui est "flou" pour Maxime... Euuuuh... Une partie de son "dossier" d'agent par exemple, mais c'est encore en réflexion.
Même si je ne doute pas que tu (ou quelqu'un d'autre) relira la fiche pour t'en assurer, je me permet d'essayer de t'expliquer les points qui ne te sont pas apparu clairs en la lisant. Maxime est bien un agent secret au service de la France en mission aux Etats-Unis. ( Chose que j'avais oublié de noter en tapant ma fiche c'est que sa "cible" est française.) Elle est effectivement née en France mais elle n'a pas vécu aux Etats-Unis avant cette mission (c'est à cet endroit là qu'il manquait des phrases... puis c'était vraiment pas clair xD ) bien qu'elle s'y soit déjà rendue à l'occasion de vacances (chose pas dites dans l'histoire puisque de peu d'intérêt pour la compréhension du reste). Elle a effectivement perdu ses parents et a bien tué sa soeur par accident mais la justice française l'a reconnue innocente. La perte de mémoire, couvrant les années suivants la mort de sa soeur, n'est pas due directement au choc mais au fait que ce soit "l'autre elle" qui ait le contrôle (et aussi à une forte envie d'oublier). Et elle a conscience de cette schizophrénie (qui n'est que l'état avancé d'un dédoublement de la personnalité diagnostiquée alors qu'elle était enfant).

Ensuite, j'ai une question. Tu me suggère l'autorité ou les étrangers plutôt que la milice. Maxime ayant la double nationalité (sa mère est américaine), peut-elle rentrer tout de même dans le groupe étranger ? Enfin, ma question était plutôt, peut-elle faire partie de l'autorité ? J'avais cru comprendre (et j'ai peut être mal comprit) que la milice était constituée de personne travaillant pour l'autorité (comme Maxime donc) mais en se faisant passer pour/étant des "méchants" ? Comme elle est une infiltrée en quelque sorte, je l'avais mise dans la milice d'office. Mais si tu me dis, autorité, ce sera autorité.

Voilà. Je retourne finir mes corrections.
(hum j'ai fait un peu long peut être. je me sais laissée emporter par mon élan =D )
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeLun 28 Fév - 21:00

    Tu excuseras la flemme qui m'habite de changer de compte & les anglicismes.

    Yes rapide, c'est ce qu'on essaye d'être x').
    Mais de rien, rectification j'ai pas lu ta fiche, j'ai décortiqué ta fiche. Ce qui est la même chose et demande le même amount de courage, mais c'est normal. Et tu ne te débarrasseras pas de moi, c'est moi qui ait plongé dans ta fiche, donc c'est moi qui décidera de te valider ou pas. *sbaff*

    Alors, je ne sais pas si toutes les modifications ont été apporté donc je relierais ta fiche tout à l'heure après mon trajet de bus/train pour le boulot. Non, en fait si je débarque si tôt c'est surtout pour répondre à ta dernière interrogation concernant la milice et pourquoi tu ne peux pas être considérée comme milicienne. Pour une raison très simple, c'est que si tu souhaite être en couvertures pour les services français et donc en mission, donc tu ne peux pas te faire passer une trafiquante d'arme pour un groupe qui n'existe pas officiellement, si tu es déjà sous couverture pour une agence. Je m'explique, la milice a été créer par le maire sous le nez de toutes les autorités, donc il ne prendra pas le risque de recruter des agents secrets encore en service.

    Je ne sais pas si c'est tout à fait clair, dans le pire des cas, je me chargerais de te faire un topo plus clair, avec des schéma *sbaff*. Je serais de retour une fois que tu m'auras signaler officiellement les changements Wink
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeLun 28 Fév - 21:29

Youhou, j'ai un modo attiré pour ma fiche. C'est la classe je trouve *sbaf*
Et bon courage pour re décortiquer ma fiche le moment venu.

Hum, j'avais effectivement pas tout comprit pour la Milice. Merci de l'explication supplémentaire. Je pense même avoir comprit maintenant. Et c'est vrai que du coup, Maxime est forcément pas dedans. Bah vas pour autorité alors.

Si non j'excuse la flemme. Je l'encourage même *sbaf* Et puis Robert **
Et je pars vaincre la mienne pour finir les corrections.


EDIT :
Alors, c'est fini²
Il doit rester des fautes me connaissant.
J'ai essayé d'expliquer les points que tu m'avais signaler comme "brouillon". Je suis pas sure de la franche réussite de cette mission.
Je vais voir comment faire pour ce machin-chose-partie-de-dossier dont je parlais plus haut.

EDIT² :
Voilà, là normalement c'est bon What a Face
En espérant que ce sera plus clair et bon courage pour cette lecture super
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MessageSujet: Re: We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE]   We are two but don't worry, I order • Maxime [TERMINE] I_icon_minitimeMer 2 Mar - 11:19

    Me voilà de retour.
    Donc après relecture, réjouissons nous déjà du fait que j'ai enfin tout compris. Donc merci d'avoir revu tout cela, être repassé dessus et puis aussi pour le dossier, car comme tu t'en doutes j'allais tout de suite te faire remarquer qu'agent secret et schizophrène ça risquait d'être gênant, mais si elle est apte je mettrais toute la responsabilité sur la DGSE ! -pan-

    Après petit relecture, j'ai constaté que t'es passé aussi pour les fautes. Donc résultat je pense qu'il n'y aura pas de souci pour te dire que tu es validée ! Un admin passera pour te mettre rang et couleur. Bon jeu. Wink
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