Reine des GlacesGott weiss ich will kein Engel sein MESSAGES : 14152
POINTS : 451
AVATAR : Eva Green
CRÉDIT(S) : Fatal†Error
TAG LINE : « Having a vagina doesn't stop me from believing that my balls are bigger than yours. »
PROFESSION : Propriétaire des agences d'escorte Malkovski / Maquerelle de Luxe - Propriétaire par héritage du Fight Club
| Sujet: [TERMINEE] Anja Malkovski - You're gonna wish you never had met me Jeu 2 Fév - 22:34 | |
Identity Card
Feat "Eva GREEN"(c) Fatal†Error |
▬ Nom ; Malkovski ▬ Prénom(s) ; Anja Stasya ▬ Surnom(s) ; La Reine des Glaces. Ce surnom a une double signification. La première, et la plus évidente, se réfère à son origine russe et à son caractère autoritaire et implacable. La deuxième, un peu plus grivoise et trouvée par un client doté d'un certain sens de l'humour, fait référence aux "glaces" que peuvent sucer ses employées, et dont elle serait la reine... Il arrive que ses filles, uniquement entre elles et à l'abri d'oreilles indiscrètes, la surnomment la Matrone. ▬ Âge ; 31 ans ▬ Nationalité ; Russe ▬ Groupe ; Hors-la-Loi ▬ Statut et activité dans la vie ; Propriétaire des agences d'escorte Malkovski / Maquerelle de Luxe ▬ Orientation sexuelle ; Dépend de son humeur...
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Once upon a time... ▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
Don't be aroused by my confession Unless you don't give a good goddamn about redemption, I know Christ is comin' and so am I You would too if this sexy devil caught your eye
She'll suck you dry But still you'll cry, to be back in her bosom To do it again She'll make you weep And moan and cry, to be back in her bosom To do it again
(Pray) 'Til I go blind (Pray) 'Cause nobody ever survives Prayin' to stay in her arms just until I can die a little longer Saviors and saints, devils and heathens alike She'll eat you alive
Jesus is risen, it's no surprise Even he would martyr his mama to ride to hell between those thighs The pressure is building, at the base of my spine If I gotta sin to see her again then I'm gonna lie, lie, lie |
She'll make you cry I'll sell my soul, to be back in your bosom Gladly now please suck me dry And still you'll cry to be back in her bosom To do it again
(Pray) 'Til I go blind (Pray) 'Cause nobody ever survives Prayin' to stay in her arms just until I can die a little longer Saviors and saints, devils and heathens alike She'll eat you alive
My pulse has been rising, my temples are pounding The pressure is so overwhelming and building So steady they're fretting I'm ready to blow What is she, what is she, what is she waiting for?
(Pray) Pray til I go blind (Pray) Pray cause no one ever survives Prayin' to stay in her arms just to die longer Saviors and saints, devils and heathens alike She'll eat you alive |
▬ Histoire ;
« Vous êtes sûre qu'il n'est pas possible de louer vos services plutôt que ceux de vos filles ? »
Les iris de la jolie russe se fixèrent dans ceux de son client et il sentit sa nuque se raidir et ses poils se hérisser aussi vivement que si un vent sibérique venait de s'engouffrer dans la pièce. Ses grands yeux gris aux nuances vertes le glaçaient littéralement. Et il devait bien avouer que cela l'excitait un tantinet d'être cloué sur place par un simple regard. Anja quant à elle n'était pas émoustillée le moins du monde par cet imbécile qui lui faisait du rentre-dedans. S'il voulait vraiment la mettre dans son lit, elle doutait que la comparer à ses "employées" soit la manière la plus efficace d'y parvenir... Il n'était pas le premier à être déstabilisé par sa beauté et son arrogance, là où son travail était habituellement réservé à la gente masculine. Elles étaient rares les femmes qui gagnaient leur vie à vendre le corps de leurs pareilles... Anja faisait partie de celles-là et n'en avait aucune honte. Car, loin d'être une simple proxénète, elle voyait plus loin, voyait plus grand. Les femmes qu'elle engageait pouvaient paraître rabaissées mais elles ne l'étaient définitivement pas. Être une fille Malkovski était bien plus que d'être une simple pute, pardonnez l'expression. Voilà comment Anja l'expliquait à ses filles, lorsqu'elles n'étaient qu'entre membres du sexe féminin - les hommes n'auraient pas supporté cet atroce vérité :
« Vous n'êtes pas de simples prostituées, les filles. Vous les laissez peut-être disposer de votre corps contre de l'argent, mais pendant que vous leur permettez cet accès, c'est vers leur âme toute entière que vous vous faîtes un chemin. Un homme dès qu'il est en présence de jolies filles ne réfléchit qu'avec sa queue. Et si vous savez la manier correctement, vous pourrez lui faire faire ce que vous voudrez... Lui faire dire tous ses petits secrets aussi. Au final, ils paieront pour vous donner tous les renseignements que vous désirez sur eux. En contrepartie, vous devrez juste leur donner un peu de plaisir et le faire de manière à ce qu'ils veuillent revenir vous murmurer leurs petits péchés. Mesdemoiselles, vous êtes les confesseurs des temps modernes... »
Peut-être qu'Anja croyait vraiment ce qu'elle leur racontait, voyant plus ses filles comme des agents secrets que comme des esclaves. Ou peut-être que ce n'était qu'un mensonge joliment enrobé ayant pour unique but de valoriser les filles et de leur faire croire qu'elles n'étaient pas là que pour ramener de l'argent et des informations confidentielles. Personne ne savait réellement ce que la Matrone pensait au fond. Et Anja s'amusait de ces mystères pour faire persister le doute et que les filles ne se sentent pas pousser des ailes qui les mèneraient loin de son commerce. Peut-être était-elle une vraie féministe convaincue du pouvoir des femmes sur les hommes, peut-être n'était-elle qu'une belle hypocrite. La vérité mêlait certainement un peu des deux...
En tout cas, face à ce client baratineur, c'était bel et bien un visage hypocrite qu'elle décidait de montrer. Le silence qui suivit la remarque censément séductrice de ce sexagénaire en costume trois pièce ne dura que quelques secondes mais fut particulièrement lourd de sous-entendus. S'il avait pu y avoir des sous-titres à son regard, elle lui aurait certainement assuré que s'il insinuait une fois encore qu'elle était à vendre comme l'étaient ses filles, elle se ferait une joie de le priver de sa vieille nouille fripée. Il aurait très bien pu imaginer cette menace si les lèvres de la belle russe ne s'étaient pas étirées en un sourire exagérément doucereux. Elle souriait peut-être mais ses yeux restaient de glace. Le doute une fois encore, l'insultera, l'insultera pas ? Non bien sûr que non. A en juger par la qualité du tissu de son costume, Monsieur devait tremper dans des histoires louches pour pouvoir se payer pareil habillement. Et son flair lui disait que la Mafia rouge serait ravie de savoir quelles affaires permettaient à cet ancêtre de se payer une montre si brillante - par tous les Tsars, elle se demandait comment elle avait pu ne pas la remarquer avant ! - plutôt que de couler une retraire tranquille.
« Vous verrez Mr Benkinsson que mes filles vous donneront largement envie de louer leurs services plutôt que les miens. Je vous montre notre catalogue ? »
Sourire professionnel tandis qu'elle se levait pour aller chercher l'épais portfolio qui contenait les portraits des filles de cette agence. Elle ne connaissait pas toutes les filles qu'elle employait, même si elle les avait au moins toutes rencontrées une fois avant de les embaucher. Au tout début, elle pouvait encore se permettre de discuter avec elles. Aujourd'hui, elle n'en avait plus le temps et avec les agences situées à l'autre bout du monde, tout se faisait par internet. Elle avait nommé dans chaque agence un bras droit en qui elle avait confiance, uniquement des femmes évidemment. Ce n'était d'ordinaire pas elle qui menait les entretiens avec les clients, sauf si, comme dans ce cas particulier, le client glissait un billet sous la table pour la voir expressément. Inutile de dire que le billet avait plutôt intérêt à être gros... Et en général, ces clients ne voulaient pas qu'une escorte et souhaitaient discuter de la partie moins légale de l'agence...
« En fait, c'est un de mes amis qui m'a conseillé votre agence. Mr Gihlban, vous connaissez ? » « Mr Gihlban est un excellent client. » « Aussi je suppose que vous savez pour quelles raisons je viens exactement. »
Et comme elle se retournait, le catalogue en main, elle surprit le regard du vieil homme sur son postérieur. Quel vieux pervers... Incapable de tenir une discussion sans penser au sexe. Et plus ils vieillissaient, plus ils y pensaient ! Anja, bien que gardant le catalogue en main, le baissa et pencha légèrement la tête tout en fixant ce Mr Benkinsson. Elle ne formulerait pas en mot clair et précis qu'elle avait compris pour quoi il venait mais son regard l'encourageait à poursuivre sur le chemin qu'il venait d'emprunter. Son sourire hypocrite avait disparu et elle affichait un visage tout à fait attentif.
« Je souhaiterais avoir quelques renseignements un peu particuliers. Quel est votre politique au sujet des pratiques un peu... inhabituelles ? » « ... Il faudrait que vous soyez plus précis Mr Benkinsson. Je ne peux pas vous répondre clairement si vous ne formulez pas clairement votre question. » « Tolérez-vous la violence ? »
Cette question, posée de cette manière, déstabilisa la Reine des Glaces même si elle n'en laissa évidemment rien paraître et resta totalement de marbre. Si elle tolérait la violence... ? En un flash, elle revit le poing de Stan qui s'abattait sur son visage. Ca avait été son premier coup. Ca n'avait malheureusement pas été le seul. Les autres avaient suivis. Elle aurait aimé se dire que les premiers avaient été les plus douloureux et que, trop occupé par la douleur ressentie, son cerveau n'avait pas prêté attention aux autres. Ce n'était pas le cas. Elle les avait tous ressentis. Chacun d'entre eux. Chaque fois qu'il levait la main sur elle, il menaçait son coeur d'une lame. Et chaque fois qu'il portait son coup, il mutilait ce même coeur. Elle l'aimait tellement à l'époque. Ils avaient beau être parfois en désaccord, leur amour avait toujours été fusionnel et sauvage. Et si elle était si autoritaire avec lui, c'est parce qu'elle pensait qu'il avait accepté ses défauts et qu'il l'aimait pour ce qu'elle était, dans son entièreté. Jamais elle n'aurait pensé qu'il oserait lever la main sur elle. Jamais elle n'aurait pensé qu'il répéterait le geste jusqu'à ce qu'elle finisse par s'écrouler sur le sol, inconsciente. Ce jour-là, il n'avait pas seulement mis à mal son orgueil de femme fière. Il avait tué leur futur et leur amour. Il avait commis le seul meurtre qu'elle ne pourrait jamais lui pardonner... Elle se souvenait encore, même si elle était complètement shootée aux antidouleurs, la chambre de l'hôpital. Elle ne savait même pas comment elle était arrivée là. Est-ce que c'était lui qui l'avait déposée ? Non, certainement pas. Il avait dû envoyer l'un des chiens de son Club. Elle se souvenait cette chambre et le médecin qui était venu la voir lorsqu'elle s'était réveillée. Elle se souvenait aussi qu'elle avait du mal à le regarder, ses yeux trop gonflés par les hématomes. Elle aurait préféré que Stan lui ait également arraché les oreilles plutôt que d'entendre les mots que le docteur avait prononcé.
« Le bébé n'a pas survécu aux coups. Vous avez fait une fausse couche. Il y a eu des complications médicales et nous ne pensons pas que vous serez capable d'avoir à nouveau un enfant, les chances sont pratiquement nulles. Je suis désolé. »
Elle n'avait rien dit. Durant tout son séjour à l'hôpital, elle était restée silencieuse, n'avait pas décroché un mot, même aux infirmières. D'immenses lunettes de soleil pour cacher ses bleus, elle était allée voir un avocat dès sa sortie pour demander le divorce. Elle ne voulait plus avoir de lien avec lui, mais cela ne l'empêcherait pas de lui faire payer ce qu'il lui avait fait. Ce qu'il leur avait fait, même s'il n'avait pas conscience de la gravité de son geste puisqu'elle n'avait pas eu l’occasion de lui annoncer sa grossesse. Peu importe, elle le jurait devant Dieu, elle n'aurait de cesse de le poursuivre jusqu'à ce qu'elle ait décidé qu'il aurait souffert autant qu'elle. Elle n'aurait de cesse de le harceler tant qu'il n'aurait pas tout perdu. Elle deviendrait son pire cauchemar sur cette Terre, Satan lui-même passerait pour un enfant de chœur. Oh oui, Stan chéri, tu me le payeras... Et sa vengeance avait déjà commencé. Même si ce n'était qu'un début, la minuscule partie visible de l'iceberg, elle était fière de son coup. A coup sûr, mettre ses filles sur le coup pour que la mafia rouge l'empêche de quitter la Russie était une belle réussite. D'autant plus qu'il ne se doutait certainement pas que son ex-femme se cachait derrière tout cela. Elle n'avait d'ailleurs plus de nouvelles depuis un petit moment, elle ne savait pas s'ils le retenaient toujours en Russie ou s'il avait finalement réussi à s'échapper. Elle passerait un coup de fil dès que l'entretien serait terminé. L'entretien...
Le flash n'avait duré qu'une secondes, peut-être deux. Aussi éphémère et furtif qu'une pensée. Elle s'était remémorée une période sombre et l'idée de se venger la ramenait à la réalité, au moment présent. Cette raclure face à elle lui demandait si elle tolérait la violence. Si cela n'avait tenu qu'à elle, elle lui aurait fait bouffer ses parties génitales pour lui montrer à quel point elle tolérait la violence... Mais elle ne le pouvait pas. Pas dans le métier qu'elle exerçait. Les clients avaient souvent des demandes "inhabituelles" comme il disait. Après son divorce, elle avait convenu d'une nouvelle clause à son contrat avec la mafia russe. Elle ouvrait une nouvelle agence au Maghreb et infiltrait ces pays à condition que la mafia rouge lui accorde de retrouver tous les clients de ses filles qui iraient trop loin. Si elles étaient complètement défigurées ou mutilées, les clients ne voudraient pas d'elle et c'était des informations de perdues. C'était ainsi qu'elle l'avait exposé à ses parrains mafieux. Ils avaient accepté, d'autant plus que ce genre d'événements restaient assez rares. Ils étaient intervenus moins d'une demie-douzaine de fois pour refroidir un client. Une fois seulement, ils avaient refusé car l'homme était impliqué dans une affaire trop importante qu'ils suivaient. Elle leur avait fait promettre que dès que l'affaire serait terminée, ils s'occuperaient de lui. Et Anja savait se montrait persuasive lorsqu'elle voulait quelque chose... Elle vendait peut-être le corps de ses filles, mais au moins assurait-elle leur sécurité...
« Nous tolérons le sado-masochisme. Quant au reste, nous le tolérons tant que les filles ne subissent pas de préjudices qui les empêcheraient de travailler. Dans le cas contraire... nous avons un service de sécurité très performant. »
Elle était restée courtoise mais elle n'avait pu empêcher le ton de sa voix d'être un peu plus sec et cassant, son accent russe ressortant un peu plus lorsqu'elle était contrariée. Dès lors, elle s'efforça d'écourter la rencontre. Elle répondit bien évidemment aux questions qu'il avait encore, lui montra quelques filles qui pourraient l'intéresser sur le catalogue et l'invita à prendre contact avec son assistante pour de plus amples détails sur les modalités des rencontres et les tarifs. Elle en avait assez de perdre son temps avec ce vieillard qui ne devait se sentir viril que lorsqu'il dominait et battait une femme... Elle avait d'autres chats à fouetter et l'un d'eux s'appeler Lebovski. Elle voulait appeler et avoir des nouvelles, savoir s'il était toujours en Russie ou non. Et s'il avait réussi à échapper à la mafia rouge, il faudrait qu'elle trouve de nouveaux filons pour lui pourrir la vie, tant qu'elle n'aurait pas l'occasion ultime de lui faire payer en tout cas. Elle n'avait peut-être pas les moyens de créer un Blackout mais elle était certaine que sa haine et sa soif de vengeance lui fourniraient l'inspiration qui serait nécessaire... Wanna know more ? ▬ La plus grande honte du personnage ;
Au fond d'elle, Anja s'en voudra toujours d'avoir été si prétentieuse et d'avoir cru que sa relation avec Stan pourrait tout supporter, y compris son alliance à la mafia russe. Même s'ils se disputaient, elle était tellement sûre de leur futur, plus encore avec le bébé qui allait arriver... Lorsqu'elle se regarde dans le miroir, ce qui lui fait détourner les yeux de son reflet est réellement d'avoir été assez confiante pour avoir cru en eux et en leur amour. ▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;
L'enfer, elle l'a déjà traversé et s'y trouve toujours. Son mari lui a ouvert la porte et l'a poussée à l'intérieur à l'aide de ses poings. Charmant accueil... Et comme si cela ne suffisait pas, un médecin en blouse blanche l'a enchaînée au fond de cet abîme en lui annonçant la mort de son bébé. Son enfer c'est sa vie. C'est tous les jours, lorsqu'elle se demande quelle femme et quelle mère elle aurait pu être. ▬ Définition du paradis pour le personnage ;
Le paradis d'Anja ? C'est très simple. Elle sera au paradis lorsqu'elle sera parvenue à faire de la vie de Stan un enfer. Lorsque, gisant à l'agonie, elle se penchera sur lui. Et lorsque l'étincelle de compréhension s'allumera dans les yeux de son ex-mari, au moment précis où il comprendra que c'est elle qui est la responsable de sa chute, à cet instant seulement, elle connaîtra un bonheur encore jamais égalé. ▬ Point faible du personnage ;
Son entêtement, son arrogance, sa trop grande confiance en elle. Anja est tellement sûre d'elle qu'il est possible qu'elle ne voit pas le danger arriver, songeant vaniteusement qu'il est impossible que cela ne l'atteigne elle. Cela lui est déjà arrivé, elle n'a pas su deviner la rage qui emporterait Stan suite à son alliance avec la mafia russe. Et il se pourrait bien que cela lui amène d'autres ennuis. ▬ Point fort du personnage ;
Son charisme et son physique. L'un et l'autre sont des armes redoutables chez une femme. Chez Anja, ils ont décidé de s'allier pour faire d'elle une femme que l'on respecte et qui peut imposer le silence d'un simple regard. Grâce à eux, elle n'a aucun mal à asseoir son autorité ni à imposer ses décisions. Ils sont également un grand atout lorsqu'elle décide d'user de manipulation et de ruse, l'empêchant d'être complètement transparente quant à ses réelles pensées. Disons le clairement, lorsqu'Anja veut quelque chose elle l'obtient, et ils sont bien peu à lui résister. ▬ Casier judiciaire ;
OFFICIEUSEMENT -
- Proxénétisme
- Association de malfaiteurs
- Complicité de meurtres
- Participation aux crimes organisés
OFFICIELLEMENT -
- Insultes à agent
- Blanchiment d'argent
- Refus d'obtempérer
- Grivèlerie
- Pots de vin
Behind the screen... ▬ Prénom ou pseudo ; Cha(rlotte) / Fatal†Error ▬ Âge ; 23 ans ▬ Où avez-vous connu le forum ; Ca doit bien faire 2 ans que je tourne autour du forum sans m'être inscrite pour diverses raisons lol ▬ Connexion ; 3,5/7 pour RP - 7/7 pour flooder ▬ Code du règlement ;
- Spoiler:
OK par CASH ▬ Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON ▬ Exemple de RP ;
- Spoiler:
~† Même pas un signe de vie. Elle ne savait même pas s'il était au courant qu'elle s'était faite enlevée un mois plus tôt. Elle n'avait pas eu de nouvelles de lui depuis un mois. Pourtant, cela faisait quelques jours déjà qu'elle était de retour dans sa petite maison, à l'abri. Et il n'était pas venu une fois. Elle avait pensé qu'il se serait peut-être inquiété. Que, même s'il n'était pas au courant de ce qui lui était arrivé, il serait venu tous les jours à la maison, pour vérifier si elle était rentrée. Parce que c'était ce qu'elle, elle aurait fait si les positions avaient été inversées. Elle avait pensé qu'il tenait à elle plus que cela. Elle avait pensé qu'il l'aimait. Visiblement, elle s'était trompée.
La dernière vision qu'elle avait eu avant de plonger dans l'Enfer n'était même pas son visage, mais celui d'Adam Shave. Elle s'était pourtant défendue, débattue. Le tenancier du Secret Room s'était même mêlé à la bataille, achevant un chasseur d'une balle dans le torse. Et, elle avait beau avoir écrasé une bouteille sur la tête d'un autre, cela n'avait pas suffi. Ils n'étaient que quatre, mais c'était déjà bien trop pour la pauvre humaine qu'elle était. Ils l'avaient attrapé. Ils l'avaient eu. Et l'horreur avait commencée. Un mois, cela pouvait paraître peu. Cela lui avait paru une éternité - et elle savait de quoi elle parlait.
Les jours se ressemblaient tous. Identiques. Ils étaient six chasseurs et chasseuses à se relayer. Elle était sous surveillance constante. Peut-être avaient-ils peur qu'elle ne trouve un moyen de s'échapper, ou que le chef des vampires n'envoie quelques sbires pour la sortir de là. Peut-être même espéraient-ils qu'il viendrait en personne la chercher, pour le capturer lui aussi. Ils avaient eu bien tord de s'imaginer, d'espérer de telles choses, parce qu'il n'avait pas levé le petit doigt. Elle avait espéré pourtant, attendu. Il n'était jamais venu. Toutes les quatre heures, ils se relayaient. Au début ils n'étaient que quatre. Elle était juste attachée, à même un sol qu'elle n'aurait pu qualifier d'autre mot que "répugnant". Les bras légèrement en l'air, enchaînée au-dessus de sa tête par les poignets. Au début ils n'étaient que quatre et cela allait. Elle se prenait des coups, parfois. N'avait à manger qu'un jour sur deux. Subissait les rires et les moqueries. Mais elle s'en moquait, elle savait qu'elle pourrait leur faire payer bientôt.
Mais, peut-être deux semaines après son enlèvement, deux nouveaux chasseurs étaient venus s'ajouter aux tours de gardes pour les surveiller. Et alors, l'horreur avait commencé. L'Enfer, le vrai. Elle aurait préféré subir une transformation un milliard de fois plutôt que de vivre ce qu'elle avait vécu... Parmi les deux chasseurs, l'un d'eux s'avéra être plus violent que les autres. Il frappait plus fort, criait plus fort, riait plus fort. Il attendit d'abord quelques jours, pour voir si personne ne venait pendant sa ronde. Personne ne vint jamais. A partir de ce jour et pour tous ceux qui suivirent jusqu'à ce qu'elle ne redevienne une vampire, ce chasseur... Ce chasseur eut le "privilège de baiser la copine de Dewitt" comme il le dit si bien lui-même... Tous les jours, à peu près vers la même heure. Pas une journée, il ne la laissa tranquille. Sa haine des vampires était tellement profonde... Et souvent, juste après l'humiliation qu'il lui avait fait subir, il souriait en la regardant, de ce sourire perfide et sadique qu'elle aurait elle-même très bien pu arborer, et lui disait : †~« C'est pas encore aujourd'hui que ton copain est venu te chercher. On verra demain ? » ~† Et le lendemain il ne venait pas non plus. Mais, non content de la salir physiquement quotidiennement, il insufflait dans son esprit torturé et affaibli de mauvaises pensées... Il lui disait que c'était de la faute de Lokhyan si elle devait subir tout cela. Que c'était sa faute si c'était elle qui avait été enlevée et pas une autre. C'était de sa faute à lui tout cela. Et en plus, il ne venait même pas la chercher. Même pas une petite tentative, rien du tout. Il se foutait d'elle comme de son premier litre de sang. Au fond, il ne tenait pas à elle. Parce que si lui, le chasseur, avait su que sa petite amie était retenue quelque part, il aurait foncé sans réfléchir, quitte à y laisser la vie. Mais Dewitt devait penser que sa propre vie valait plus que celle de sa progéniture. Sinon, il serait venu.
En temps normal, Charlotte n'aurait pas avalé un mot de ce que cette pourriture de chasseur pouvait lui susurrer. Mais les temps n'étaient pas normaux. Elle était humaine. Elle était prisonnière d'une bande de chasseurs. Elle avait constamment froid, constamment faim. Elle était humiliée par son corps d'humaine qui continuait de faire ses besoins quand elle ne pouvait pas bouger. Elle commençait à attraper des marques sur les membres à force de rester immobile. Et ses vêtements qui sentaient l'urine et la merde... Et tous les jours, elle était rabaissée et violée. Alors oui, elle finit par croire ce que lui disait ce chasseur. Au fond, Lokhyan ne l'aimait pas, sinon il serait venu la chercher, la sortir de cet Enfer.
Lorsqu'enfin, la délivrance. Ou presque. Une nuit, son corps se mit à la brûler, entièrement. C'était comme si on la consumait de l'intérieur. Elle se souvint de cette sensation. Transformation. Quelques secondes plus tard, alors que son cri s'éteignait dans sa gorge, elle réalisa qu'elle était redevenue vampire. Plus de blessures, plus de douleurs musculaires. Le chasseur qui avait pour habitude de la prendre chaque jour ne l'approcha plus à moins de deux mètres. Haineuse, hargneuse, fougueuse, dès que l'un d'eux s'approchait trop près, elle montrait les crocs. Un animal sauvage en cage. Elle arracha même de ses dents la jugulaire de la chasseuse qui l'avait attrapée par les cheveux dans le bar. Les autres retirèrent le corps et ne l'approchèrent plus. Un matin, ils avaient préparé tout le nécessaire pour lui prélever son sang. Mais ils n'eurent jamais le temps d'essayer puisqu'on vint la libérer. On vint, mais "il" n'était pas là.
Un mot plus haut que les autres la tira de ses songes. Elle releva brusquement la tête, pour contempler la petite foule de vampires qui s'étaient réunis dans le clocher de Big Ben. Les réunions habituelles. Le lieu n'était simplement pas le même, pour éviter de se faire trop remarquer, mais les visages présents restaient approximativement les mêmes. Cela faisait quatre jours qu'elle avait été libérée, et sept qu'elle était redevenue une vampire. Elle ne dormait plus, n'en avait plus le besoin, mais régulièrement son esprit s'évadait et les images de ce mois horrible lui revenaient. Alors, elle avait décidé de se jeter corps et... âme esprit dans la guerre. Son envie de sang, son sadisme, sa violence étaient réapparus en même temps que son éternité, renforcés par ce qu'elle avait eu à subir. Elle était redevenue un monstre. Et ne comptait plus s'encombrer de rien... Ni personne.
La réunion s'acheva. Elle resta un peu dans le clocher, observant entre les poutres Londres qui s'étendait sous ses pieds. 'Prends garde à toi Londres, me revoici'. Comme une pensée. Elle resta à contempler le théâtre de ses futurs barbaries, en attendant que les lieux ne se vident un peu, que le gros des vampires ne partent. Soudain, une odeur. Son odeur. Le visage totalement impassible, elle fit volte-face pour voir Lokhyan, qui venait d'arriver et qui discutait avec un groupe de vampires. Pas de sourire, pas de hurlement de joie, pas de course pour finir dans ses bras. Sans une once d'hésitation, elle se mit à marcher dans sa direction. Arrivée à proximité de leur petit groupe, elle ne s'arrêta pas, s'imposa. Elle resta plantée au beau milieu de leur cercle jusqu'à ce qu'ils furent tous partis, sauf Lokhyan. Détachée et placide, elle encra ses pupilles à nouveau sanguines dans les siennes, sans les lâcher. †~« Je doute que cela t'intéresse, mais si par hasard, tu te demandais où j'ai pu être le mois dernier, j'étais avec des chasseurs. C'est drôle, parce qu'à ton retour à Londres, tu me blâmais de n'être pas venue te venger, que tu m'avais attendue. Je t'ai attendu ces dernières semaines, mais tu n'es pas venu non plus.
Tu avais raison Lokhyan. C'est trop dangereux pour moi d'être avec toi. J'aurais dû t'écouter et te laisser m'amener chez Alexey. D'un autre côté, je te remercie de m'avoir laisser vivre cet Enfer pendant un mois, car maintenant je suis guérie. De tout. De toi. Tu avais raison. Il n'y a plus rien. C'est terminé. » ~† Indifférente, désintéressée, placide. Étrangement calme. Trop calme. Pourtant au fond de ses yeux, une lueur malsaine qui indiquait que, oui, elle était guérie. Le monstre était de retour. Mais, si elle était autant guérie, pourquoi est-ce qu'elle avait mal comme ça, là, derrière son sein gauche ? Pourquoi est-ce qu'elle avait l'impression qu'on lui tortillait le coeur ? Elle avait cru qu'elle n'éprouverait rien en le (re)voyant. Raté. Elle était toujours déchirée. Mais elle mettait cela sur le compte de la tristesse et de la déception qu'il ne soit pas venu la sauver. Elle ne se laisserait pas avoir par ces prétendus sentiments. Elle les refoulerait, jusqu'à ce qu'ils disparaissent... C'était terminé. Pas de sourire, pas de baiser, pas de caresse, pas de murmure d'adieu au creux de son oreille... Rien. Sans un mot ni un regard de plus, elle le contourna et commença à se diriger vers la sortie, l'allure décidée, ignorant les quelques regards curieux qui s'étaient tournés vers eux. Il avait raison, c'était fini... †~. ▬ Célébrité sur l'avatar ; Eva Green ▬ Multicompte(s) ; / ▬ Un dernier truc à dire ? ; Bravo pour la longévité et le travail accompli sur le forum. Et hâte de jouer avec vous
Dernière édition par Anja Malkovski le Dim 29 Sep - 13:51, édité 20 fois |
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