(( Un si petit bonhomme dans une si grande famille
C’est en Nouvelle Orléans, après un accouchement plutôt long, que le petit Cameron a poussé ses premiers cris. Pressé de voir le jour, il n’aura passé que sept mois dans le ventre de sa mère. A sa naissance donc, plusieurs médecins s’activent autour de ce prématuré, veillant à ce qu’il prenne du poids et qu’il respire convenablement. Cameron ne pourra quitter sa couveuse que plusieurs semaines plus tard et il devra ensuite passer à l’hôpital toutes les semaines jusqu’à ses un an, afin de s’assurer qu’il va bien. Le petit garçon naît dans une famille recomposée, son père a déjà deux enfants, sa mère en a déjà cinq et Cameron sent très vite autour de lui tout ce petit monde.

(( Le temps des premières découvertes
Bien que prématuré, Cameron prend vite des forces et il se montre rapidement comme étant un petit garçon plein d’énergie. Aimant découvrir ce qui l’entoure, il marche rapidement mais parle assez tard, se contentant pendant un moment de faire des signes de la tête ou de montrer ce qu’il veut ou ce qu’il a besoin. Mais la vie de Cameron n’est pas facile et c’est très tôt qu’il s’en rend compte. Sa mère est une femme qui est totalement soumise par son mari et qui semble paumée. Le petit garçon a donc beaucoup de mal à compter sur elle, même si elle l’aime et que lui aussi l’aime. Son père, Cameron ne peut pas non plus s’appuyer sur lui, violent, impulsif, peu patient, Cameron comprend vite qu’il vaut mieux l’éviter. Ses frères et sœurs, il n’en a jamais été très proche, peut-être à cause de la différence d’âge. C’est comme ça qu’il va faire sa petite vie, dès qu’il est enfant. Découvrant l’école de bonnes heures, il va s’y plaire parce que là bas, les gens s’occupent de lui. Curieux, il sera un élève attentionné pendant un temps. C’est à l’école qu’il découvrira les livres ainsi que le sport et dès que Cameron rentre chez lui, il lit ou sort pour courir, faire du skate ou du vélo.

(( Les premières bêtises
En grandissant, Cameron devient de plus en plus solitaire. Cependant, il ne peut pas toujours échapper à la vie de famille et il ne peut pas toujours se préserver des colères de son père. Sa première vraie raclée, il se la prend alors qu’il n’a que sept ans et que son père le voit cracher dans le jardin. A partir de là, Cameron le craint, il le fuit, il fait tout pour être le plus loin possible de lui. Mais ses mauvaises notes à l’école n’arrangent pas les choses. Le petit garçon subit alors de plus en plus la violence de son père et petit à petit il se mettra lui-même à se faire du mal dès son entrée au collège. C’est à cette période, qu’il va commencer à très mal tourner, après avoir rencontré une bande de garçons de son âge. S’amusant à défier l’autorité, en classe, en ville ou ailleurs (excepté à la maison), Cameron passe alors pas mal de temps à jouer à un jeu dangereux, défier la police, les chercher, les provoquer.

(( La vie de Cameron aujourd’hui
Aujourd’hui, Cameron a tout juste douze ans. Grand frère de Bryan, il n’hésite pas à l’entraîner dans ses bêtises. Ses résultats scolaires ne sont pas glorieux, pourtant il a quelques capacités qu’il pourrait exploiter. La vie à la maison n’est guère mieux. En effet, Cameron vient de perdre sa mère, la femme s’étant bourrée de médicaments pour quitter ce monde et son père a pris la fuite, décidant qu’il devait agrandir son business et il est en ce moment à Miami pour affaires. Le fait que son père soit loin de lui rassure le jeune garçon, il faut bien le dire. Très touché par la disparition de sa mère, Cameron aggrave son cas de jour en jour en commettant toutes sortes de petits délits. Mais ce qui vient de changer dans sa vie c’est sa venue à New York il y a quelques jours. Son père est partit pour son boulot et comme leur mère vient de se suicider, Cameron et Bryan ont été placés deux semaines en famille d’accueil, le temps que les services sociaux puissent les confier à un de leur grand frère, Pacey C.Kant. Les trois frères ne se connaissent pas beaucoup mais Cam’ compte bien mener sa vie comme il l’entent, sans se soucier de ce grand frère.


~ Relations :
Son père
Cameron n’a pas de véritable relation avec son père. Depuis qu’il est tout petit, il sent bien qu’il le dérange, qu’il l’embête plus qu’autre chose alors c’est très tôt qu’il a appris à grandir sans lui. En grandissant, Cameron va le détester, tout d’abord parce que son père le rabaisse systématiquement puis ensuite parce qu’il le frappera, pour un rien parfois. Aujourd’hui, Cameron est rassuré que son père soit à Miami pour son travail mais il continue de le craindre, il sait qu’il peut revenir.

Sa mère
Cameron l’aime beaucoup. Il ne lui a pas souvent dit, il ne lui a pas non plus souvent fait comprendre mais c’était la personne et ça le reste encore, qu’il aime le plus. Il ne lui en a jamais vraiment voulu de ne pas s’occuper énormément de lui. Il savait qu’elle était perdue et certainement malheureuse. Maintenant qu’elle n’est plus là, Cameron se sent souvent seul, même s’il était que très rarement avec sa mère.

Ses frères et sœurs
Le jeune garçon a plusieurs frères et sœurs. Bien que Cameron ait vécu un temps avec eux, il ne les connaît que très peu, excepté son petit frère, Bryan, avec qui il est plutôt complice. Il a tout de même souvent eu envie de passer du temps avec les plus grands mais il se disait qu’il était bien trop petit pour qu’ils s’intéressent à lui. Aujourd’hui, il ne s’en moque pas mais ne compte pas sur eux, il ne veut pas, en fait, être déçu. Pourtant, depuis peu de temps il est placé chez un de ses frères, Pacey, qui en a la garde.

Les policiers
Cameron s’amuse à défier les policiers. Dès qu’il le peut, il aime faire le pitre, comme s’il voulait les narguer. Pourtant, il les craint réellement. Alors pourquoi cherche t-il à attirer l’attention sur lui de cette façon ? Continuera t-il de jouer à ce jeu à New York ?

~ Caractère :
Cameron est un jeune garçon qui vit dans son monde. Solitaire, il aime en effet rester dans son coin, à bouquiner, à dessiner ou encore à préparer ses bêtises. Ce qui est certainement le plus étonnant dans le caractère de Cam’, c’est qu’il est à la fois un jeune garçon intéressant, notamment pour sa grande connaissance littéraire et pour l’intérêt qu’il porte aux bandes dessinées et qu’il est, en même temps, un gosse totalement paumé, dont un de ses passes temps préférés est de jouer au petit voyou. Il est donc assez compliqué de cerner Cameron, puisqu’il se montre parfois sage comme une image ou manipulateur comme un vrai petit démon. Il sait manipuler les gens, enfin, la plupart d’entre eux. Car à douze ans, il sait qu’il a encore pas mal de choses à apprendre avant de devenir le voyou de ses rêves. Cameron admire les grands voyous, vous savez, ceux que l’on voit dans les films, ceux qui sont capables de braquer des banques en un temps record et sans se faire piéger, ceux qui pillent les casinos et qui vont passer leur vie dans un endroit au soleil. Têtu, le jeune garçon est également du genre à vous tenir tête même s’il sait qu’il se trompe, simplement pour le plaisir et pour bien vous faire comprendre que c’est un petit dur à cuire. Est-ce qu’il en est réellement un ? Oui et non. Avec un père violent, on ne peut pas toujours échapper à cette envie et ce besoin de frapper. Cam’ n’hésite jamais à donner un coup, dans un mur, dans son oreiller, en pleine figure d’un gamin de son âge. D’un naturel donc violent, Cameron se fait également du mal à lui-même et cela est son plus grand secret, et des secrets, il en a. Egalement observateur, curieux et calculateur, Cameron mène son petit combat pour avoir ce qu’il veut. Il ne reculera pas devant quelques méthodes douteuses, du moment qu’il a ce qu’il désire. Par contre, il faut souligner que le jeune garçon est facilement impressionné, même s’il fait tout pour le cacher. Les coups, il en a reçu et il a constamment peur d’en recevoir. Et parfois, rien que d’élever la voix lui fait peur, tout dépend de la personne qu’il a en face de lui. Cependant, il souffre, réellement. Il peut donc parfois se renfermer sur lui-même, passer des heures à pleurer et à se détruire car il croit que tout ce qu’il se passe de mal dans ce monde est en partie de sa faute.

~ Physique :
Le jeune garçon n’est ni trop grand, ni trop petit pour un garçon de son âge. Son poids est également correct pour un jeune homme de douze ans, même s’il est vrai qu’il devrait peut-être prendre un ou deux kilos. Ses cheveux sont châtains et Cameron les coiffe que rarement, excepté pour les grandes occasions où quand il n’a pas le choix. Il a les mêmes yeux que son père, couleur noisette, qui tendent à aller vers le vert lors des journées très ensoleillées ou quand Cameron se met à pleurer. Sportif, le jeune garçon commence à voir ses petits muscles se développer et il espère déjà avoir un corps de rêve dans quelques années. Ce que l’on peut ajouter également c’est que comme Cameron se fait du mal, il a quelques marques, quelques cicatrices sur son corps. Les parties où il en a le plus (les marques y sont cependant petites et disparaissent au bout de quelques temps pour laisser la place à de nouvelles marques) sont les bras et les genoux. Par contre il a une ‘vraie’ cicatrice au coude, cicatrice qu’il a eut après avoir fait l’imbécile en vélo quand il avait six ans.

~ Définition de l'enfer pour le personnage :
Cameron n’a que douze ans et même s’il aime se prendre pour un dur à cuire et un petit caïd, il n’en est pas un, enfin pas totalement. Il redoute réellement de se retrouver devant des flics un peu trop impressionnants, surtout s’il sait qu’il n’a pas de moyen de les fuir. Ayant réellement peur de son père, l’idée de se retrouver face à lui le rend malade également.

~ Définition du paradis pour le personnage :
Cameron rêve d’une vie paisible, entourée d’amour et de joie. Ca peut paraître idiot, mais le jeune garçon a l’impression parfois que son père lui a volé son enfance. Il aimerait donc tout simplement être un garçon de son âge et ne pas avoir à se préoccuper de tout ce qui peut poser problème. Il aimerait une famille, une vraie, une sur qui il peut compter.

~ Taux de criminalité et pourquoi :
Environ 10 sur 100 pour le moment. Cameron est un petit délinquant qu’il faut surveiller afin d’éviter qu’il tourne vraiment mal.
Cameron a fait sa première vraie bêtise à dix ans, quand il s’est bagarré à l’école avec un autre petit garçon de son âge. Ce jour là, Cam’ était particulièrement en colère si bien qu’il a envoyé l’autre gamin à l’hôpital, en lui cassant le nez. Renvoyé de l’école et recevant une sacré raclée de la part de son père cela aurait du le calmer. Mais c’est à cet instant qu’il fit de plus en plus de bêtises. Cameron a donc déjà volé à l’étalage, tagué les murs ou encore crever les pneus des voitures. Ne se faisant pas souvent prendre, il craint cependant la police ou l’autorité et dès qu’il fait l’idiot et que les flics se trouvent dans le coin, il panique totalement, ayant peur de se faire prendre. Le jeune garçon est donc quelqu'un qui sait faire des conneries, qui en fait et qui, et c’est peut-être le pire, aime en faire. Il a une petite bande de copains avec qui il aime sévir dans la ville ou dans certains quartiers. Le but du jeu, défier l’autorité et être plus malin que les flics. Mais est-ce que cela fonctionnera toujours, jouerai t-il encore à ce jeu à New York, sans ses copains ?