Bon, en gros, cette section est là pour justifier l'identité de notre personnage, c'est bien cela ? Alors je commence par le début. Premier prénom : Winston. Ceci n'est pas un clin d'œil à Churchill mais plutôt à John Lennon qui portait Winston comme second prénom. Ensuite, il y a Dermot. Là encore, je ne suis pas allé chercher bien loin : un petit hommage au regretté Dermot Morgan - my lovely horse, you're a pony no more. (comprendront ceux qui pourront) Cessez de rire : je ne suis pas le seul à m'inspirer de gens célèbres pour créer une identité ! Vous ne serez pas surpris de lire que son patronyme fut pompé sur celui de l'auteur Robert Bigsby. À ce jour, aucun surnom "officiel" ne lui a été attribué et c'est tant mieux. Ensuite, il a fallu lui donner un âge. J'ai choisi 48 ans, ne me demandez pas pourquoi. Je désirais apporter un peu de sagesse et d'ancienneté sur le forum, c'est maintenant chose faite. Toutefois, je n'ai pas perdu de vue que créer un personnage trop vieux serait du suicide en terme de liens et autres possibilités de jeu. Mais j'ai pensé à tout : sachant qu'il y a plusieurs autres personnages intimement liés à la musique, j'ai choisi de lui attribuer un métier de disquaire couplé à celui de luthier, histoire de dire qu'il est toujours occupé. Concernant son groupe, sa nationalité britannique le catapulte dans le lot des bleus, chez les Touristes et autres Étrangers. Le fait qu'il soit père d'un garçonnet de huit ans laisse sous-entendre qu'il préfère les femmes aux hommes.
Once upon a time...
▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
▬ Histoire ;
Il est assis sur une chaise dont l'apparence bancale cache bien son réel confort. Dehors, il fait beau. C'est une belle journée de printemps à New York. Les vieux rideaux en bois laissent filtrer le soleil de ce milieu d'après-midi d'avril. Les ombres que projettent les stores de style vénitien dessinent des rayures horizontales imparfaites sur sa chemisette. Face à lui, un tiroir-caisse qui, à en juger par son ancienneté, a eu l'occasion de voir défiler des millions de dollars depuis sa première utilisation. L'atmosphère est apaisante. L'odeur dominante est celle qui saute aux narines dès qu'on ouvre un livre ancien. Pourtant, il n'y a aucune relique littéraire autour de lui. Nul besoin de tendre l'oreille pour identifier ce bon Bob Dylan, à travers les quelques hauts-parleurs dissimulés çà et là. L'homme lit le journal. Contrairement à nous, il ne peut ni nous voir, ni nous entendre. Notre présence lui est inconnue. Nous pourrions passer des heures à l'observer si cela pouvait nous éclairer sur son histoire ; mais ce n'est pas le cas.
Cet homme est loin de sa terre natale. Il est né sur le Vieux Continent. St. Helens, dans le comté anglais du Merseyside, est la ville qui l'a vu naître. Son âge ne nous importe peu, tout comme son enfance. Si vous souhaitez quelques détails, retenez simplement qu'il est né dans une famille assez pauvre comme le nord de l'Angleterre en comptait par centaines de milliers, à cette époque. C'est encore le cas aujourd'hui, bien que l'industrialisation ralentie des gros moteurs du nord tels que Liverpool, Sheffield et Leeds fait qu'elles sont désormais moins touchées par la pauvreté. Son père – pour qui il a toujours eu beaucoup de respect – devait assurer des tâches parfois très difficiles, réalisées dans des conditions quasi précaires. Sa mère n'avait aucune qualification. Pour tout vous dire, lorsque son fils est né, elle ne savait pas lire. C'est lui qui, plus tard, lui a appris. Le paternel avait été poussé dans le puits du travail physique dès son plus jeune âge. À seize ans, on l'a collé dans une mine du pays de Galles. Y passant ses journées, parfois même ses nuits, il a pendant de longues années souffert de ce travail qu'il n'avait pas voulu. Marié à dix-huit avec la seule femme qu'il a aimé, ils étaient encore jeunes quand leur fils a vu le jour. La famille peinant déjà à nourrir trois becs, il fallut en compter un quatrième. Trois ans après la naissance du fils, c'est la petite sœur qui fit son apparition sur scène. Blessé lors d'une mission dangereuse, le père décida de fuir les mines. Pour continuer de subvenir aux besoins de ses proches, il fit quelques petits travaux saisonniers pendant un été avant d'être envoyé en Irlande du Nord afin de travailler sur des chantiers navals. Son fils avait neuf ans la dernière fois qu'il l'a vu en vie. Exécuté par des soldat irlandais dans des circonstances encore incertaines à l'heure actuelle, il ne rejoignit les terres anglaises que lors du rapatriement de son corps. Les deux enfants n'oublieront jamais les larmes de leur mère ce jour où le paternel fut mis en terre. L'homme que vous avez sous les yeux n'a rien d'un dépressif chronique. Il n'a jamais été alcoolique et n'a pas beaucoup souffert dans sa vie – à part de la mort tragique de son père. Personne ne l'a jamais battu dans sa famille. Sa sœur n'a pas été plus ou moins gâtée que lui : depuis la mort du père, la mère n'avait pas les moyens de les garder tous deux auprès d'elle. Un choix s'était imposé. Elle devait choisir lequel de ses enfants pourrait rester avec elle. Le second – qui est notre homme – fut envoyé chez sa grand-mère, qui vivait dans un petit appartement miteux et crasseux dans la banlieue sud de Liverpool. À peine âgé de onze ans, il dut faire de son mieux pour s'intégrer dans une société qui ne tarderait pas à connaître la plus grande crise économique britannique du vingtième siècle.
Il replie ses doigts et contemple la crasse sous ses ongles anormalement longs. Puis, il déplie les phalanges, les écarte afin de les regarder. Ces mains usées par l'usage de cordes de guitare intensif, parsemées de petites coupures récoltées lors de réparations d'instruments. Si nous plissons les yeux pour regarder d'un peu plus près, nous pouvons y voir quelques poils discrets qui, comme ses cheveux légèrement gras, sont poivre et sel. Elles donnent le sentiment d'avoir trop vécu. Entre-temps, Dylan a cédé sa place à Neil Young. Notre sujet a beau avoir passé la plus grande partie de sa vie en Angleterre, il apprécie énormément ce que l'industrie musicale américaine a pu produire au cours des quatre-vingt dernières années – le blues des années trente est l'un de ses nombreux péchés mignons. Il se lève, fait quelques pas pour s'approcher d'un gros bac en plastique bleu auquel une étiquette blanche est scotchée. Sur celle-ci, on peut lire « REGGAE » écrit au stylo noir. Il se penche au-dessus du contenu, laisse ses doigts effleurer les nombreuses petites boîtes de plastique qui y sont rangées. Sans une trop longue hésitation, il en tire un boîtier de disque. Un live de Bob Marley, enregistré en Jamaïque peu de temps avant qu'il ne fasse la rencontre des mythiques Wailers. Un CD si rare, c'est une honte que personne n'ait jamais jeté son dévolu dessus. Il se sert d'un stylo pour rabaisser le prix à 3$.
La notion de « cause à effet » ne vous est probablement pas étrangère. La misère dans laquelle son existence a débuté n'est pas apparue par miracle. À moins que celui-ci ne se soit présenté sous les traits de Margarette Tacher. Il fut l'une des très nombreuses victimes de la politique de la Dame de Fer – puisque tel était son surnom. Prendre aux riches pour donner aux pauvres, claquer la porte au nez des « étrangers » de l'Europe, dénoncer les communistes, voilà ce qui a précipité la famille de l'homme en question dans un trou. Mécontent de laisser le gouvernement imposer des règles aussi strictes – et surtout aussi sectaires et conservatrices – l'homme qui était à cette époque un jeune adulte, décida de préparer son baluchon et de partir à l'assaut de Londres. Après tout, c'est là que tout se jouait, là que les manifestations les plus importantes – également les plus violentes – éclateraient tôt ou tard. Appartenant à cette jeunesse assoiffée de justice et porté par l'espoir de changer la face du monde à coup de beaux discours et de confrontations avec la police, le rêve – carrément l'illusion – qui l'avait mené jusque dans la capitale anglaise fut vite réduit en poussières. S'engager politiquement ne changerait rien. Rien n'était à sa portée. Il s'est par conséquent rapidement retrouvé à la rue. Allant de squat en squat, monopolisant des constructions abandonnées jusqu'à se faire expulser par les ouvriers travaillant sur ces chantiers, ce ne fut pas une partie de plaisir. L'idéalisme de renverser le gouvernement de Tacher en espérant que la jeunesse la ferait chuter n'avait été que le fruit d'un fantasme de jeune adulte rebelle. Durant ces années passées à Londres, il s'est fait quelques amis. Ils étaient peu – et un très petit nombre en qui il avait vraiment confiance. Comment gagnait-il sa vie ? En mendiant, tout d'abord, puis en jouant de la musique dans la rue. Par chance, lors d'une nuit passée près d'un entrepôt, il avait trouvé une guitare mal accordée alors qu'il était initialement à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent. À force de grattouiller les cordes de l'instrument qu'il ne maîtrisait absolument pas, la faim s'était estompée. Au début de sa carrière « dans la rue », le résultat était catastrophique. Il n'avait ni la voix pour chanter, ni les aptitudes pour jouer plus de trois notes justes à la suite. À force de persévérance et d'heures d'entraînement, il apprit petit à petit à comprendre la musique et à la ressentir comme jamais auparavant.
De nouveau assis, ses yeux sont fermés. La chanson s'achève. Les Beatles font leur entrée dans l'environnement musical. Il emplit ses poumons d'air avant de tout relâcher. Ses épaules se décontractent. Curieusement, il ne pense à rien. Il se contente d'imaginer les quatre musiciens dans leurs studios londoniens d'Apple. Il aurait aimé rencontrer John Lennon. À quoi bon regretter cela : il aurait été trop impressionné pour pouvoir articuler la moindre syllabe. Trop haut perché sur son nuage, il n'entend pas le petit carillon de la porte d'entrée.
« Monsieur ? »
Face à lui se tient une petite fille. Elle le regarde tout en lui tendant sa main sur laquelle quelques pièces d'un dollar sont soigneusement empilées. Lui n'a toujours pas la moindre réaction. Elle se demande s'il est sourd. Il doit avoir au moins cent-vingt ans !, pense-t-elle. Elle scrute son visage. La barbe taillée, les cheveux sans coupe bien distincte, sa bouche qui paraît incroyablement sèche. Elle a peur de sursauter quand il osera la regarder. Peut-être qu'il dort., se résout-elle à croire. Et si je le pinçais ?
« Monsieur ? »
Derrière les épaisses lunettes de l'homme, les paupières s'ouvrent. Son regard se pose naturellement sur la fillette. Blonde avec des couettes attachées par des rubans de soie, des tâches rousseur sont visibles sur ses joues. Elle étire ses lèvres pour sourire et dévoile des dents de lait qui partent dans à peu près toutes les directions que la forme de sa bouche permet. Il ne comprend pas. Où est-il ? Qui est-elle ? Que fait-il ici ? Pourquoi lui tend-t-elle de l'argent ? Pendant un moment, il panique. A-t-il pour la énième fois oublié d'aller chercher son fils à l'école ? Il regarde sa montre, sent déjà la transpiration perler dans son dos. Complètement alerte, il se redresse, tourne la tête à droite. Le calendrier indique que c'est jeudi. Le jour de la semaine où son fils est avec sa nounou. Soulagé, il pousse un ouf. Il passe le bout de ses doigts sur son front recouvert d'une fine couche de sueur. La petite fille n'a pas bougé. Cette fois-ci, il lui sourit. Elle veut acheter un disque de Petula Clark. Sans doute un cadeau pour l'anniversaire de sa grand-mère, se plaît-il à penser, pour lui.
De plus en plus fasciné par la musique, l'homme, qui allait de petit boulot en petit boulot, avait un vice. Ce dernier consistait en utiliser le moindre penny économisé pour s'acheter des disques. À ce moment-là, il vivait dans une colocation avec sept autres personnes – ce qui était une pratique assez commune à Londres. Il avait peu de rapports avec ses colocataires qui changeaient généralement d'une semaine à l'autre. Sa soif d'obtenir justice par rapport aux nombreux abus du gouvernement avait perdue de sa ferveur. Inspiré par le musicien George Harrison, il décida de faire une sorte de pèlerinage en Inde. Il y resta près de trois ans, profitant de ce laps de temps pour apprendre à découvrir qui il était réellement. C'est là-bas qu'il fit la rencontre de la mère de son fils. Une femme opérant pour le compte de Médecins sans Frontières, elle avait été dépêchée dans une région très pauvre du sud de l'Inde. Le coup de foudre pour cette Américaine aux cheveux presque noirs et aux yeux bleus. Originaire de San Francisco, elle lui proposa de l'accompagner là-bas. Elle désirait lui faire voir sa ville, lui montrer à quoi l'Amérique pouvait ressembler. D'abord méfiant à l'idée de faire un tel saut dans le vide sans parachute, il avait fini par accepter. Elle travaillait beaucoup et était très souvent absente. Quand ils avaient du temps à s'accorder ensemble, elle lui sortait toujours le grand jeu. Elle s'aida de ses relations pour lui faire obtenir une carte de séjour assez facilement. Il était trop amoureux pour voir la vérité qui lui faisait des grimaces sous le nez. Un jour, elle lui annonça qu'elle devait repartir en mission. Qu'elle ignorait quand elle serait rentrée et qu'il valait mieux pour eux qu'ils se séparent. Elle s'apprêtait à partir pour une destination dangereuse et elle ne voulait pas prendre le risque qu'il lui arrive quoique ce soit. Sans pour autant attendre une quelconque réponse de sa part, elle le mit à la porte. N'ayant que trop peu de repères ici, il repartit pour l'Europe, les vestiges de son cœur brisé enfouis dans un mouchoir lui-même caché dans le fin fond de la poche de son pantalon de velours. Il apprit plus tard qu'elle avait menti. Après avoir obtenu sa mutation pour un hôpital de Québec, elle était partie parce qu'elle avait obtenu ce qu'elle voulait : elle était enceinte. Avait-elle joué la comédie du début à la fin ou bien l'avait-elle vraiment aimé ? C'est certainement la grande question sans réponse de l'existence de l'homme.
Les membres de son corps engourdis par le fait d'être resté assis trop longtemps, il se lève. Détour par l'arrière-boutique pour utiliser les toilettes, il profite de cette énième journée calme pour préparer un thé. Malgré la température extérieure très douce, il ne peut pas s'empêcher d'en boire. C'est devenu, au fil des années, plus une habitude qu'un réel plaisir. Quand on est Anglais, on boit du thé pour passer le temps, pas pour l'apprécier. Les stores permettent de voir les silhouettes des passants. Dans cette petite rue calme du Bronx, il est quasiment miraculeux de voir dix clients différents franchir la porte, en une seule et même journée.
De retour en Europe, il ne se laissa pas abattre. L'alcool et les drogues ne furent pas son échappatoire. C'est dans la musique qu'il trouva tout le réconfort dont il avait besoin. Étrangement, la femme qu'il avait aimé lui avait fait un virement d'argent assez important avant son voyage vers l'Angleterre. Avait-elle eu le culot de faire un tel geste pour le remercier de l'avoir accompagné durant quelques années ? L'idée lui avait traversé l'esprit. Le piano, l'harmonica, le saxophone, la batterie, la guitare, tout l'intéressait. À tel point qu'il eut du mal à décider par quel apprentissage commencer. Heureusement qu'il avait une sorte de don, tissant une affinité certaine avec les instruments qu'il côtoyait au quotidien. Pour payer le loyer de son bungalow situé dans la banlieue est de Londres, il faisait ce qu'il pouvait. Distribuer des tracts publicitaires, donner des cours d'anglais à des étrangers, même cirer les chaussures de passants dans un célèbre marché couvert de la ville. Tout ceci l'avait mené bien loin du rêve qu'il chérissait depuis toujours. La crise économique et financière qui secouait la Grande-Bretagne atteignait des sommets. Il devenait presque périlleux pour la plupart des membres de la classe moyenne – et celles en dessous – de joindre les deux bouts. Les années passaient. Et puis vint ce jour qui chamboula tout. Un coup de téléphone dont l'émission devait être lointaine, avait-il pensé en détectant des bruits parasites sur la ligne. Sa compagne de San Francisco était décédée. Non, ne vous y méprenez pas : elle ne lui léguait pas une fortune. En revanche, si on l'avait contacté, c'était pour lui remettre sur les bras la responsabilité de son fils. Incapable de dire quoi que ce soit ou de poser la moindre question, l'infirmière de l'hôpital où la femme avait rendu son dernier soupir, avait raccroché en pensant que la ligne avait été coupée. Par la suite, elle essaya plusieurs fois de rappeler mais personne ne décrocha. Il était trop chamboulé. Trop choqué à l'idée qu'elle se soit servie de lui pour obtenir ce qu'elle désirait : un môme. Trop abasourdi à l'idée qu'il était père alors qu'il ignorait tout de comment gérer ce statut de parent. L'homme n'ayant pas été officiellement reconnu comme le père – il n'avait jusqu'à présent signé aucun papier – un choix s'était imposé à lui. Renier l'enfant et laisser celui-ci être placé dans un orphelinat. Ou alors, faire le voyage en Amérique pour finir de l'éduquer là-bas. Contrairement à son fils, il n'avait pas la nationalité américaine – d'où le fait qu'il devait rester sur les terres de l'Oncle Sam. Obtenir une double-nationalité aurait pris trop de temps, il avait dû faire vite. Quelques jours plus tard, ses quelques bagages étaient prêts.
Un client entre dans la boutique. Grand, brun, ridiculement maigre, il doit avoir une trentaine d'années. Des favoris plutôt épais descendent jusqu'à ses mâchoires. Il fait un bref salut de la tête, avant de demander – avec un accent écossais à couper au couteau – si l'homme vend des enregistrements de reggae. Il hoche la tête, souriant et désigne la grosse boîte, sur le côté. Le grand type s'en approche, avant d'entamer une fouille. Une sorte de badge dépasse de sa ceinture lorsqu'il se penche et que sa chemise se relève légèrement. Nous pouvons constater qu'il est médecin légiste. Les yeux de l'homme lui jouent des tours et il n'a pas le temps de relever cette information. Soucieux de ne pas mettre mal à l'aise son client, il détourne son regard pour le poser sur sa tasse vide. Sous celle-ci se trouve le journal d'hier. Il a à peine entamé le jeu de mots croisés. Le sudoku ne l'a guère plus inspiré. Il tourne quelques pages avant de repérer un article listant les concerts gratuits donnés un peu partout dans la ville, au cours du week-end prochain. Cela lui rappelle l'époque où, inspiré par Moondog, il avait essayé à plusieurs reprises de constituer ses propres instruments. Récoltant toutes sortes de pièces de métal partout où il allait, il avait réussi à obtenir des résultats parfois surprenants. C'est désormais le leader des Doors qui se fait entendre. Jim Morrison est un de ses poètes préférés. Quelques minutes s'écoulent. Le client s'approche du comptoir et tend un disque à l'homme. Il lui donne également un billet. Satisfait de faire encore une affaire, il tapote, lentement, sur quelques touches de sa machine. Un bruit assez curieux suivi de deux craquements s'en élèvent. Puis, le tiroir-caisse s'ouvre. Il en prend la monnaie nécessaire. Tandis que le client range les pièces dans ses poches, il place le disque dans un petit sac en papier. Ils échangent un regard. L'un donne l'impression de vouloir dire quelque chose. Finalement, le client s'en va. L'homme se redresse. Il le salue. Avant de se demander quel CD il vient tout juste de vendre. Il n'en a aucun souvenir. Pourtant, c'est celui du maître du reggae jamaïcain qu'il avait en mains il y a à peine une heure.
Rencontrer son fils n'a pas été une mince affaire. À vrai dire, le môme avait déjà cinq ans la première fois qu'ils se sont vus. Autrement dit, il n'avait pas eu à passer par la case "changer les couches, supporter des nuits difficiles lorsque les dents poussent, se faire vomir dessus après un biberon avalé un peu trop rapidement etc." Certes l'éducation de l'enfant était loin d'être complète. Néanmoins, le fait d'avoir manqué cette étape lui donna longtemps l'impression que ce n'était pas son fils. Et ce, malgré qu'ils se ressemblaient énormément. Les premiers mois ont été aussi pénibles pour l'un que pour l'autre. Le bambin devait se faire à l'idée qu'il ne reverrait jamais sa mère et qu'il avait désormais un père, après avoir débuté sa vie entouré seulement de sa génitrice. Finalement, ils apprirent à gérer cette situation peu commune en faisant de leur mieux. Cela aurait pu mieux se passer, tout comme cela aurait pu être bien pire. Aujourd'hui, ils vivent ensemble. Ils jouissent d'une relation père-fils assez atypique. Étant tous deux assez solitaires et réservés, il leur arrive parfois de passer une journée sans s'échanger un mot. Les gestes leur suffisent. Leurs voisins pensent que l'homme est presque sourd et muet et que le gamin est autiste. Ils n'ont pas la moindre côte de popularité dans le voisinage. Tant pis, ils vivent sans ça.
Pensif, il regarde les gens qui passent dans la rue, debout devant la porte ouverte, appuyé contre le chambranle. Le soleil lui fait plisser les yeux. Visiblement, c'est l'heure de quitter l'école. De nombreux parents passent devant lui, tenant leur enfant d'une main, la laisse de leur chien de l'autre. Heureusement qu'il n'a pas de chien. Il n'aime pas beaucoup les animaux. Son fils aimerait avoir un tigre ou un requin. Pour quelqu'un de son âge, c'est un vœu tout à fait normal. Il pense à lui et se demande ce qu'ils dîneront ce soir. Il espère qu'il passe un bon moment avec sa nounou. Avec un peu de chance, elle lui fait profiter du beau temps dans un parc. Il adore les balançoires.
Winston Dermot Bigbsy se tourne, laissant derrière lui la porte ouverte. Comme si une barrière invisible se dressait devant son échoppe, ni les bruits de la ville, ni la chaleur ne s'y engouffrent. Comme s'il vivait dans une bulle, dans un autre monde que la réalité ne peut atteindre.
Wanna know more ?
▬ La plus grande honte du personnage ;
La plus grande honte de Winston est sans hésiter d'avoir été assez naïf pour croire à l'amour. Il aimait cette femme. Mais celle-ci s'est jouée de lui. Pis encore, elle s'est servie de lui. Évidemment, depuis qu'elle n'est plus de ce monde, la rancœur du luthier a perdu de sa vivacité. Elle a emporté avec elle, dans sa tombe, bien des mystères. Il n'a pas honte de son fils, non, mais il déteste parler de sa relation avec la mère de l'enfant. Dans ces cas-là, il se sent très mal à l'aise et opte pour un comportement que lui juge comme honteux.
▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;
L'enfer pour Winston serait, sans la moindre hésitation, de subir un accident qui le priverait de pouvoir exercer son métier. Devenir sourd prématurément comme Phil Collins et devoir renoncer à jouer de la musique en n'étant plus capable de distinguer correctement les notes et les accords. Perdre un bras après avoir dû combattre un crocodile lors d'une sortie dominicale pour pêcher. Bref, sans son boulot, le pauvre homme ne survivrait sans doute pas. Sur le papier, il n'est pas si âgé que ça. Mais la vie d'excès qu'il a longtemps mené lui collerait une cirrhose et un cancer de la prostate pour le punir de son inactivité. Oh, et j'oubliais : perdre son fils ferait s'écrouler le monde de Winston. Le drame de savoir ce qu'est de devoir enterrer son propre enfant lui flanque une peur bleue.
▬ Définition du paradis pour le personnage ;
A contrario, son paradis serait de réaliser son rêve de toujours : pouvoir chanter sur une scène, entouré de musiciens talentueux, face à un public qui l'applaudit chaleureusement. Avoir un moment de gloire au moins une fois dans sa vie, ce serait le nirvana. Pouvoir voir la foule compacte sautiller et dodeliner au rythme des chansons qu'il aurait évidemment composé, sentir l'amour que porteraient ces personnes rassemblées pour pouvoir partager un moment unique ; quelque chose qui serait ensuite, fini à tout jamais. Il n'y a jamais deux concerts qui se ressemblent. Et cette constatation envoie du rêve à Bigsby.
▬ Point faible du personnage ;
Winston a peur d'une vérité qui dérange : depuis quelques semaines, il a des pertes de mémoire assez inquiétantes. Au point de se demander pourquoi il se trouve à tel endroit, où comptait-il aller quand il se retrouve sur une plateforme de métro en perdant la notion d'où il est etc. Il devrait voir un médecin. Cependant, il craint d'entendre ce qui serait pour lui tragique : les premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer. Il est encore un peu jeune pour s'en soucier mais dans certains cas, la maladie peut survenir à un âge qui n'est pas si avancé. Son point faible est là : la peur de découvrir une vérité qui fait peur, à propos de sa santé.
▬ Point fort du personnage ;
C'est ici que l'on devrait dresser un portrait élogieux de son fils. L'enfant ressemble déjà beaucoup à son père, malgré son jeune âge. Et quelque chose dit à Bigsby qu'il aura un caractère similaire au sien. Et si on le cite ici, c'est parce que le petit bonhomme permet au disquaire de garder les pieds sur terre. Qui sait où il serait aujourd'hui sans lui. Même si leur relation ne fait pas d'envieux parmi les autres parents que Winston croise à l'école, il aime profondément son fils. Il a transformé l'homme qu'il était.
▬ Casier judiciaire ;
Ivresse sur la voie publique Conduite sans permis Bagarres provoquées lors de mendicité Tentative de fraude fiscale Occupation d'un lieu privé sans autorisation (squat) Injures aux forces de l'ordre Plusieurs arrestations suite à des manifestations violentes
Behind the screen...
▬ Prénom ou pseudo ; Lapin ▬ Âge ; 22 ▬ Où avez-vous connu le forum ; À l'enterrement d'Elvis. ▬ Connexion ;(Mettez-vous une note sur 7) 7/7 ▬ Code du règlement ;
Spoiler:
OK par SIO
▬ Avez vous signé le règlement ; [✓]OUI ; [] NON (Cliquez ICI pour signer le règlement) ▬ Exemple de RP ;
Spoiler:
Être légiste n'était pas un métier facile au sein des autres professions que je côtoyais dès que je mettais le nez hors de la morgue. Souvent critiqué – jamais égalé – j'étais la cible constante de toutes les moqueries possibles et imaginables. La plupart du temps, je ne disais rien, je laissais couler. C'était tellement facile de prendre en grippe le scientifique de la bande. Je devais très certainement véhiculer l'image d'un vieux fou qui vit dans un laboratoire et qui n'a jamais embrassé une femme autre que sa mère dans sa vie. Cela ne m'atteignait pas et cela me faisait encore moins d'effet depuis mon retour au travail. À coup sûr, cela ne m'avait pas manqué. Je savais qu'à ce retour, rien n'aurait changé. Je ne m'y étais pas pour autant préparé psychologiquement. Je savais à quoi m'attendre, c'était suffisant. L'attitude du gars qui nous avait accueilli ne m'avait donc fait ni chaud ni froid. Je n'étais pas celui qui était là pour mettre les méchants sous les verrous et c'est sans doute ce qui me donnait d'office ce statut de clown. Tandis que nous nous dirigions vers la scène du crime, je répondis à la question de mon ami.
Oh si tu savais comme croiser la route de petits merdeux de cette espèce m'a manqué ! – en toute ironie, bien sûr.
Nous fûmes conduits sur la scène. Cela avait des allures de tournage de film car c'était la première fois qu'on me conduisait dans une voiture de golf mais quand nous arrivâmes près du corps à moitié mangé, je repris bien vite conscience de la réalité. Posant mes valises sur le sol, je m'agenouillais à côté d'elles. J'ouvris celle qui contenait les éléments dont j'avais besoin pour débuter l'analyse. Je tendis à Sidney une petite lampe torche. Oui, cela fait très cliché mais que voulez-vous, il pourrait éventuellement m'aider. Au pire des cas, il pouvait s'en servir pour aveugler les petits curieux – et ce, malgré la lumière du jour. Une seconde lampe à piles surgit de la valise. Je la pointais directement vers le visage de l'homme. Ses yeux étaient grands ouverts, signe que la mort avait été donnée par un effet de surprise – c'est en général ce qu'on en déduit dans ce genre de situation. Les corbeaux avaient déjà fait un festin de ses intestins et cela n'allait pas être d'une grande aide lors de l'autopsie plus poussée qui serait très bientôt effectuée à la morgue. Tant pis, nous allions devoir faire avec. Un troisième personnage apparut sur la scène. Armé d'un appareil photo, il était chargé d'immortaliser l'instant. Le considérant comme un parasite plus qu'autre chose, je ne lui prêtais pas la moindre attention : j'avais une mort à déterminer. Sans la moindre hésitation, je pris le visage du mort par les mâchoires, plantant mes doigts dans ses joues. Lentement, je fis pivoter sa tête une fois sur la gauche, puis sur la droite. Pointant le faisceau de lumière vers son oreille, je remarquais des marques de strangulation dans son cou. J'en informais Sidney avant de poursuivre. Relevant ses manches, je fus forcé de constater que d'autres traces de lutte étaient visibles sur ses poignets. Il n'y avait plus de doutes là-dessus : ce type avait cherché à sauver sa vie et ne s'était pas laissé faire. Là encore, je le fis noter à mon camarade bourru. Histoire de l'occuper deux minutes, je farfouillais dans les poches de la victime et en tirai son porte-feuilles. Celui-ci contenait son permis de conduire, ses cartes de crédit et l'argent liquide. Le vol n'était donc pas l'objet du crime. Me concentrant à nouveau sur la tâche qui m'était donnée, je vis que des traces de coups étaient également visibles sur son ventre et ses côtes. Je n'avais aucun mal à imaginer que certaines d'entre elles devaient être cassées. D'autre part, je pris connaissance de traces de morsure au niveau de l'abdomen. Cela ne pouvait pas être l'œuvre des oiseaux qui avaient commencé à le mettre en petits morceaux. Grâce à la température de son corps, je pouvais aisément replacer le moment de sa mort dans la chronologie. Et quand j'en vins à la conclusion que je m'apprêtais à livrer à Sidney, je me dis que quelque chose clochait dans cette histoire. Je pris une profonde inspiration, relevant les yeux vers O'Connor qui connaissait ce regard – celui des mauvaises nouvelles professionnelles. Ces yeux qui lui criaient « mon pauvre ami, on est pas près d'aller se coucher avec cette affaire. » Aspirant de l'air entre les lèvres, je gonflai ma joue gauche avant de la laisser se vider de l'air capturé un peu plus tôt. C'était le moment du verdict.
La température du corps ainsi que sa rigidité témoignent qu'il est mort depuis au moins trois jours. Comprenez ici que la mort avait eu lieu ailleurs et que quelqu'un était venu se débarrasser du corps. Mais ce n'était pas le meilleur. Pointant du doigt les traces de morsure sur son ventre, je dis à Fitz. Tu vois ces traces ? Il acquiesca. Ce sont les marques de morsures humaines.
alternative :
À quatre pattes à côté du pauvre malheureux, je vérifiais une seconde fois que les traces de morsures étaient humaines. Il n'y avait pas de doute, je savais reconnaître ce schéma dentaire mieux qu'un dentiste ne le ferait. Je lâchai un petit soupir. En plus d'avoir à faire à une sordide affaire, nous avions là un cas de cannibalisme. J'avais pris le temps de faire une inspection plus détaillée mais cela ne me permettait pas encore d'assurer à cent pour cent la cause du décès. Pour cela, il me fallait pratiquer l'autopsie. Plus tard, on lira dans le rapport que la cause était la strangulation. Les tests approfondis effectués ultérieurement révéleront également qu'au moment de la mort, la victime était sous l'emprise de l'héroïne. Pourtant, j'avais bien vérifié, ses bras ne présentaient aucune marque de seringues. Ses narines étaient vierges de toutes traces de poudre blanche – et puis soyons francs, ce serait étonnant de voir un gars comme lui se sniffer des rails de coke. Quoique, parfois dans nos métiers on était surpris. Ceci étant dit, revenons au moment présent. Je demandai à Sidney :
On a déjà interrogé le fils qui l'a retrouvé ?
Sachant qu'il l'avait découvert et que nous avions à faire à un cas de corps déplacé post-mortem, le gamin était naturellement placé sur la liste de nos suspects. Cette enquête promettait d'être longue si l'on déterminait que le fils n'avait rien à voir avec l'acte de cannibalisme ou le déplacement du corps.
▬ Célébrité sur l'avatar ; Jarvis Cocker AKA Dieu ▬ Multicompte(s) ; Ouaip, l'autre Jarvis. ▬ Un dernier truc à dire ? ; NEWS TIME
Dernière édition par Winston D. Bigsby le Lun 26 Mar - 22:27, édité 7 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 20:44
HAN ! J'allais dire : Quel bon choix d'avatar, mais venant de toi, ce n'est pas surprenant !
Rebienvenue chez toi
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 20:47
Merci beaucoup petite Ella
Anja Malkovski
Reine des Glaces Gott weiss ich will kein Engel sein
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Feuille de personnage ÂGE DU PERSONNAGE: 35 ans CASIER JUDICIAIRE: RANG DE CRIMINALITÉ: CRIMINEL
Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 20:47
Re-bienvenue ici !! (ça fait drôle de te dire bienvenue )
Bon courage pour la fiche de ce nouveau perso
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 20:49
C'est bizarre, comme il fallait se douter que c'était toi
SALUTATIONS. \o/
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 20:50
J'allais dire : Oh ! Jaja sera content de voir un nouveau avec Dieu en avatar !
... Welc'home back alors cher Valentin ! Et bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 20:55
J'avais tellement envie de faire un personnage avec Papa en avatar, je n'ai pas pu résister plus longtemps !
Merci à vous en tous cas
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 20:55
Re-welcome et bon courage pour ce qu'il te reste à écrire, Jaja !
Han, le métier...
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 20:59
Julian C. Cook a écrit:
J'allais dire : Oh ! Jaja sera content de voir un nouveau avec Dieu en avatar !
J'allais dire pareil
Hâte de voir le personnage que tu nous concoctes mon bouchon
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 21:01
J'ai eu exactement la même réaction que Pandora et Mélie hahaha!
Bonne chance avec ce nouveau personnage alors. Ca fait plaisir de te voir le jouer, après Einion!
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 21:01
Aaron L. Hawke a écrit:
Re-welcome et bon courage pour ce qu'il te reste à écrire, Jaja !
Han, le métier...
Merci ! Et oui, sachant que ça va être le papy du forum, fallait bien lui filer un métier qui peut lui permettre de tisser des liens
Tara > haha, j'espère te surprendre.
EDIT : Jazz, merci ! J'espère qu'il aura pas l'effet flan Alsa gonflé que Einion a eu...!
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 21:20
J'me disais bien, en voyant l'avatar : ça c'est Jaja. Un luthier disquaire, ouhsme ! Longue vie à ce personnage que j'aime déjà.
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 21:21
Nan mais luthier quoi... c'est trop bieeeeeen
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 21:54
Eh bah moi, quand j'ai vu l'avatar, ça m'a fait penser à barbe bleu et aux meurtres de ses épouses * CASH, sort de ce corps !!! *
Je t'aurais bien souhaité bon courage et bien de l'amusement avec ce personnage mon lapin, mais je n'ai pas besoin de le faire, je sais qu'il y en aura plus que de raison et que ça glissera comme sur des roulettes ^^
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 22:28
Merci les amis, vous êtes gentils !
Haha, ouais, Barbe Bleue
Voilà, j'ai terminé ! J'espère que c'est assez clair, je modifierai certains points en cas de besoin. Bon courage pour la lecture surtout.
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 22:54
WELCOME BACK OLI. ET PIS CE CHOIX DE VAVA C'EST LA CLASSE.
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 23:23
Rebienvenue. J'adore l'avatar !
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Lun 26 Mar - 23:51
DIEU
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Mar 27 Mar - 3:56
Rebienvenue sur le forum
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Mar 27 Mar - 4:32
Patriiick ! Re-bienvenue mon étoile de mer :3
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Mar 27 Mar - 10:21
Merci beaucoup vous
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Mar 27 Mar - 11:38
Cucureuil re-bienvenue petit poney polonais
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Sujet: Re: Winston D. Bigsby Mar 27 Mar - 13:15
Quand j'ai vu l'avatar, j'ai tout de suite deviné que c'était toi...