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| | Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Dim 19 Juil - 17:50 | |
Anastassia Ielena Braskovik. ~ ♪ Une ancienne ritournelle,Loin du froid de décembre... ♪ ~ || Identité du personnage ||
~ 2 Décembre, Moscou, Cabinet de Mme.Kuvokski, Docteur en Psychologie
Gribouiller, Effacer, Réécrire, Noircir, Barbouiller, Réécrire, Maculer, Barrer, sans s'arrêter. Dix minutes de plus devant cette feuille aux lignes grisâtres, vingt minutes, à présent peut-être trente, une voir deux heures, je ne sais plus, je ne vois plus, je ne prends plus la peine de compter. Je n'ai pas besoin des services minables d'une pshychologue, je ne suis ni folle, ni dépressive, je suis en bonne santé mentale, peut-être un peu stressée, mais depuis quand ma misérable mère fait-elle attention à moi? C'est elle qui a prit rendez-vous à ma place, d'après elle je serais "en période de doute" concernant mon orientation professionelle et personnelle. Haha, très drôle, dis plutôt que tu aurais préférée que je devienne mannequin, et que je suive le fabuleux chemin que tu m'aurais tracer. Désolé, Мама, mais je ne suis pas faite pour ce monde de mensonges et de trahisons. Je ne suis ni comme Папа, que je qualifierais point comme le "plus grand arnaqueur financier" de toute la Россия mais comme un homme pitoyable et malheureux en famille, ni comme toi qui ne seras jamais dans mon coeur la "célèbre modèle" des années 80 mais comme un vieille femme misérable, qui dépense pour oublier ses problèmes. Non, jamais je ne suivrais les voix fausses et mensongères qu'on me livre à bras ouverts. Je serais journaliste, Мама, que tu le veuille ou non, même en me coupant les ponts, ce que tu n'as pas hésité à faire, j'ai réussis à financer mes études, rien ne m'arrêteras, j'ai vingt et un ans, je ne suis plus une enfant. Je suis en stage dans le plus grand jounal russe en continuant par la même occasion mes études pour en apprendre le plus possible sur ce métier fastidieux mais qui me passione tant. Bon, il faut avouer qu'elle peux prendre peur, ma chère mère, car bientôt je pars pour l'amérique, elle m'a promis que si j'acceptais de faire un photoshoot pour "essayer" (elle ésperait vraiment qu'en claquant des doigts je me jetterais sur le mannequinat) elle me payais de longue, longue vacances la ou je le souhaitais. Mais elle n'imaginais pas que je partirais si loin. New York, le royaume du jounalisme, la où il y a toujours quelquechose à rapporter, et surtout le "New York Time"! Mon rêve, mon fantasme! Malheureusement ce n'est que pour des vacances, dumoins pour l'instant. Dans tout les cas, je vais en profiter pour faire un point sur ma vie, me détendre et réflechir, m'évader de cette prison familiale et respirer. Ca me rapelle que cela fait un an que je suis seule, les études et la vie sentimentale ne vont pas spécialement ensemble. Mon dernier homme remonte Noël dernier, où justement je l'ait quitté. Mais je ne suis pas désespérée au point de tout accepter, pour moi ce sont les hommes et seuleument les hommes, vous imaginez, vous vous retrouvez en amoureux et discuter chiffons? Très peu pour moi, mais bon, je peux toujours tenter...
~ Mon regard se perdit dans les lignes noires de mon article tandis que ma tête se laissa aller sur le clavier de mon ordinateur. L'avion s'était élevé depuis une dizaine de minutes et ce fut la première fois de ma vie où j'avais l'occasion de respirer, de recracher tout ce stress, toute cette haine qui s'était accumulée en moi depuis bon nombre d'années. Plus de papa hors-la-loi ou de maman pin-up, non, je n'aurais plus à me soucier de savoir avec qui cette homme passe la nuit ou de compter le nombre d'opérations mammaires de cette femme. A présent j'étais moi, Anastassia, une simple journaliste en vacance, une simple femme à la recherche de la sérénité. Dans cet avion, au milieu de ces inconnus, je n'étais plus la fille Braskovik mais la blondinette du siège 67 aux grands yeux expressifs. Il n'y avait en moi pas assez de force pour supporter cette malédiction qu'était la famille. Aussi loin que je m'en souvienne, j'avais toujours cherché à prendre mes distances avec ces "personnes" qui pour moi n'étaient rien d'autre que des colocataires à vie, avec en prime le fait qu'ils puissent tout faire de vous. Oui je les hais, oui je le dirais autant qu'il le faudra car pour moi ils doivent savoir à quel point ils sont toxiques, autant pour eux même que pour moi.
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J'avais six ans, six malheureuse années et j'étais toujours aussi innocente. J'étais confortablement assise sur le sofa en cuir de nôtre salon. C'était un jour pluvieux, je m'en rapelle car les goutelletes dansaient harmonieusement sur les grandes baies vitrées de la pièce. L'orage n'avait pas encore frappé Moscou à cette heure ci et les lumières tamisées de la maison grésillaient, pitoyables sous autant d'intempéries. Ma chèe mère, elle, prévoyait de nouveau sa nouvelle opération avec son chirurgien préféré, tandis que mon père lisait le journal dans le fauteuil en face de moi. On paraissait unies, mais il suffisait d'écouter nos conversations pour comprendre tout le problème de la chose. Ma mère me remplissait le crâne d'idées superficielles, tandis que mon père me faisait promettre de ne pas parler à ma mère de la dernière femme qui avait mit les pieds ici. A six ans je comprenait déja tout, même si j'aurais préféré ne rien savoir. Chaque jours je priaitpour qu'ils ne m'adressent pas la parole, pour qu'ils ne me demandent pas de services, pour qu'ils ne me manipulent pas une nouvelle fois. Pour eux j'étais un vulgaire jouet, le genre de jouet qu'on peut diriger à sa guise sans en savoir les conséquences, ou sans vouloir les voir. Je me rapelle que ce jour la, un déclic s'était fait en moi. J'avais compris que je ne souhaitais pas leurs succéder, devenir vielle et malheureuse et noyer son chagrin dans la chirurgie! Non, j'avais un avenir beaucoup plus clair, je devais partir d'ici, je devais m'échapper de ce trou qui s'emparait de moi petit à petit. De toutes mes amies de l'époques, chacunes plus manipulées les unes que les autres, j'étais bien la plus triste de mon sort. Elles ne demandaient rien à la vie, elles acceptaient leur sort tant qu'elles pouvaient vivre dans le luxe et la follie de l'argent et du confort. Moi, cela m'importais peu, j'avais dépassé le stade des princesses et des diamants lumineux, je préférais me battre pour pouvoir m'offrir un avenir que j'aurais choisis plutôt que de me cacher dérrière la richesse de mes parents, mais dans mon monde, personne ne le comprenait...
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Brrrrrrr...l'avion faisait un tel vacarme que même les commères installées à ma gauche ne réussissaient à se comprendre. J'étais partis à 10h45 et j'arriverais à Houston vers 14h05, puis je reprendrais l'avion vers 15h50 pour enfin arriver à New York vers 22h, tout ça pour pas moins de 421189 roubles russes, ce qui équivalait à 13230 dollars ou 9243 euros, mais bien sûr, Мама avait payé, sans quoi je ne me le serait pas permis. Cette obsession de toujours vouloirs payer plus que ce que l'on doit me dépassait, je ne voyait pas l'intêret de prendre une première classe lorsque une classe économique pouvait largement suffire, mais ma richissime mère n'était pas atteinte par la pauvreté du pays ou la maladie qui terrassait les plus démunis, non, la seule chose qui lui trottait dans la tête était de savoir ce qu'elle allait encore pouvoir changer chez elles après vingt ans de chirurgie plastique. Mais bon, quand ma mère souhaitais payer, elle payait, même contre nôtre gré! C'était dans ses gènes, mais bizzarement seulement dans les siens, ma grand-mère, par exemple, fut l'un de mes soutiens quotidiens durant mon enfance, elle ce comprenait ni le coté superficielle, ni l'entêtement de ma mère!
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Une douce odeur de canelle flottait dans la maison lorsque, un après-midi de décembre, je rentrais de l'école primaire. J'avais neuf ans, et à chaque fois que je sentais les effluves de mes gâteaux préférés après mes longues et froides journées d'école, mon coeur s'emplissait de chaleur car je savait que quelqu'un pensait à moi. Chaque fois, je déposais mon sac sur l'une des chaise haute de la cuisine, puis je m'aventurais jusqu'au four pour admirer la pâte qui se mettait à gonfler et les biscuits qui se mettaient à crépiter comme pour me prévenir qu'ils étaient prêts. Chaque fois je m'empêchais mentalement d'ouvrir le four et de croquer directement dans la chair chocolatée des bonhommes à la canelle que me préparait ma grand mère. Elle entra dans la cuisine et déposa sur mon épaule une main amicale, "Attend encore un peu, chérie, et tu verras ils seront délicieux!" me dit-elle dans un russe à l'accent prononcé. J'acquiesais et me reculais du four pour m'asseoir avec difficulté sur le tabouret du bar américain. Elle nous prépara un chocolat chaud alors que je commençais à relire mes leçons, lorsque ma mère entra dans la pièce de sa démarche hautaine, un air dégouté sur le visage. "Ivanna, sentirais-je ce, cette chose, du...", "Du chocolat!" répondis-je, enjouée. Ma mère s'approcha du four, prit la plaque métallique où étaient posés les gâteaux et jeta dans la poubelle les douceurs que j'attendais tant. "Ana, tu sais bien que les mannequin ne mangent pas ce genre de chose, prend plutôt un verre d'eau et finis tes devoirs.", "Mais maman, les journalistes mangent des gâteaux non?", "J'ai dit des mannequins, Ana, des mannequins..", "Rufina! Tu es execrable! Arrête avec tes bétises superficielles et laisse ta fille vivre!" s'emporta ma grand-mère. "Iva, je ne crois pas que tu sois en droit de me dire comment élever ma fille, je suis sa mère!", "Et je suis la tienne!" cria-t-elle, rageuse. Ma mère lacha un grognement haineux et tourna les talons pour se diriger vers le premier étage. Iva avait l'autorité sage et éspiègle d'un moin tibétain, elle semblait innofensive sous ses grosses boucle grises qui tapissaient son crâne et sous les rondeurs rassurantes qu'elle portait avec la plus grande grâce, mais lorsqu'elle donnait un ordre, on ne pouvait rien lui refuser. Elle posa de nouveau sa main rassurante sur mon épaule et me dit "Tu sais Ana, il va falloir te battre, te battre très fort pour ne pas finir aussi malheureuse et pourrie que ta mère, oui, il va falloir ta battre, mais je sais que tu seras courageuse!". Un an plus tard, elle mourrait d'un arrêt cardiaque, me laissant seule face à mes problèmes, m'abandonnant à une mère que je ne considérais pas comme la mienne. U.C
~ Définition de l'enfer pour le personnage : (En deux-trois lignes minimum - Ce qui lui ferait horriblement peur, ou qu'il haïrait)
~ Définition du paradis pour le personnage : (En deux-trois lignes minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)
~ Taux de criminalité et pourquoi : (sur 100, immuable et explications)
Dernière édition par Anastassia I. Braskovik le Dim 6 Sep - 0:20, édité 4 fois |
| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Dim 19 Juil - 17:52 | |
Bienvenue sur NY-TDS Nanas
Bon courage pour la suite de ta présentation , n'oublies pas de signer le règlement si ce n'est pas déjà fait ^^
Si tu as un quelconque problème n'hésites pas à demander au staff x) J'ai édité ton code :vole:
Dernière édition par Wynona C. Slider le Dim 19 Juil - 17:54, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Dim 19 Juil - 17:54 | |
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| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Dim 19 Juil - 18:02 | |
Bienvenue =D Merci de ton inscription, bon courage pour ta fiche ! (Julia Stegner, très bon choix d'avatar ) Wii a tout dit, n'hésite pas à demander au Staff si tu as une question quelconque (: |
| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Dim 19 Juil - 18:41 | |
Merci à tous pour vôtre acceuil, je vais continuer ma fiche car j'ai hate de RP! Et je vais aller signer le réglement! x) |
| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Dim 19 Juil - 19:48 | |
Bienvenue ! (Oh des russes, partouuut! Si c'était comme ça dans la vraie vie... mon univers serait bien différent) |
| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Dim 19 Juil - 19:59 | |
Ce forum est décidemment un appât à Russes XD
B I E N V E N U E C O M P A T R I O T E ! |
| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Dim 19 Juil - 20:44 | |
Да здравствует Россия! (Vive la Russie!) Personnelement je n'aime la Russie que pour ses paysages/villes et ses noms, mais la je ne sais pourquoi, je me suis dit "Elle va être Russe" et puis voila! Merci à tous pour vôtre acceuil. |
| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Dim 19 Juil - 20:55 | |
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| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Dim 19 Juil - 21:07 | |
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| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Lun 20 Juil - 21:48 | |
Bienvenue sur le forum et bon courage pour la suite de ta fiche. |
| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Mar 21 Juil - 20:38 | |
BIENVENUE à toi Anastassia ^,^ |
| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Lun 3 Aoû - 2:23 | |
Délai de présentation dépassé, poubelle ! |
| | | Maître du Jeu - Pour vous servir, ou vous asservir. MESSAGES : 1053
POINTS : 211
CRÉDIT(S) : NY-TDS / vaudeviral.tumblr
TAG LINE : Des milliers de victimes potentielles... Vous parmi tant d'autres.
PROFESSION : Grande inquisitrice.
| Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Mer 2 Sep - 18:29 | |
La Fatalité accorde à Miss Braskovik un délai de confection qui s'étendra jusqu'à la date du 09 septembre 2009. |
| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Mer 2 Sep - 20:22 | |
|| Le joueur et le hors-jeu || ~ Prénom/Pseudo : Lemon*Chips ~ Age : Mystère et Boule de Gomme... ~ Votre avis sur New York, The Dark Side : Un très beau graphisme, une très bon contexte, et puis voila quoi! ~ Où avez-vous connu le forum ? Partenariat avec Urban Legend... ~ Niveau de RP : Min. 25 lignes par postes, facilement jusqu'à 60 lignes.~ Exemple de RP : - Spoiler:
L'égoïsme ne consiste pas à vivre comme on en a envie, mais à demander aux autres de vivre comme on a soi-même envie de vivre.
[Oscar Wilde]
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Non! NON! Je ne voulais pas qu'il me lache, je ne souhaitais pas qu'il se détache de moi. Il recula et tomba à terre, comme si j'empestais la mort. Etais-je si repoussante que ça? Il ne m'appréciait guère, ou peut-être trop, je ne connaissais pas cette façon de montrer ses sentiments, je ne savais donc pas ce qu'il ressentait. Avait-il peur que je le dénonce, que je le trahisse comme une lâche? Pensait-il réelement que je serais capable d'avoir une telle réaction, même si je le méprisais de me repousser ainsi? Certes, à ses yeux je n'étais qu'une gamine, mais il semblait terriblement troublé et je n'arrivais pas à savoir si cela venais de moi ou d'autres choses. Ce loup-garou était décidemment si difficile à percer, ses trait trahissaient peu de chose appart de la peur, ou peut-être de la haine, que sais-je?
Il m'ordonna de rejoindre la route, et ajouta comme argumen que je lui devais bien ça. Quel odieux personnage! Il jouait avec mon honneur et mon sens de la loyauté, je ne pouvais pas refuser sa demande si je lui devais un service, à moins d'accroitre ma dette, ce qu'il refuserait, assurément. Je ne savais pas quoi faire pour gagner du temps, je ne pouvais pas me mettre de nouveau en danger, ce qui l'énerverait une nouvelle fois, et j'essayais d'éviter ça à tout prix, je ne souhaitais pas qu'il se remette à me mépriser, bien que l'expression qu'il affichait était pareille à du dégoût, je le dégoûtais, il me trouvait repoussante, du moins c'est ce que j'imaginais, et rien que cette pensée me faisait mal. Je préférais qu'il me déteste pour mon insouciance et ma naîveté plutôt qu'il me rejette par dégoût, rien que de savoir qu'il pouvait ne pas m'apprécier, j'en tremblais. Effectivement, je tremblais, de tout mon corps, de toute mon âme, de tout mon coeur. J'étais confuse, j'étais perdue, non, j'avais perdue. Cette bataille, si on pouvait appeler cela comme ça, était faites pour les grands, et je venais de perdre, je n'allais plus le revoir, plus le toucher, je ne pourrais plus le regarder, fascinée par ses traits.
Je tremblais toujours de tout mes membres, et ne voyant aucune issue, aucune carte à jouer, je repliais mes soldats, malgré la peine qui s'épaisissait dans mon coeur.
"-D'accord, répondis-je, abbatue, si c'est...si c'est ce que tu souhaite..." et à mesure que mes mots se formulaient, ma voix était de plus en plus faible, je n'avais plus qu'a ésperer qu'une voiture me fauche et que je finisse ainsi, tel un plat qu'on sert généreusement.
Cela ne me suffisais plus, la normalité ne me suffisais plus. J'avais goutée à l'anormal, je ne pouvais plus me passer de tout ces petits détails qui changeaient la vision que j'avais de la vie. Rien que les feuilles des arbres me paraissaient fades, rien que l'air qui s'introduisait dans mes narines me paraissait fade. Je ne ressentais plus rien à la vue d'une fleur ni d'un lapin gambadant joyeusement, ils n'étaient que des acteurs secondaires dans ma vie présente, mais lui en était le héros. Je me retourna, tremblotante, que pouvais-je faire contre sa volonté? Rien! Strictement rien! Je me sentais si faible. Mes pieds s'enfonçaient dans la terre, je me retournais une fois, deux fois, trois fois, mais rien. J'avais tellement envie de me mettre à courire, à le rejoindre, même si je n'avais rien à lui dire. Je en voulais plus qu'il me voit comme une enfant, j'aurais encore préférée passer pour un bout de viande, pour une douceur, une friandise, mais qu'on me voit comme une enfant, c'était à la fois blessant et pure, si pure et si innofensif.
Mes bras se croisèrent, pour me protéger de la fraicheur de la nuit, même si je ne ressentais plus rien, c'était juste une barrière pour offrir à mon corps un peu plus de confort, même si à présent ca m'étais égal. Je me retournais de nouveau, cherchant dans les yeux du loup-garou, qu'a présent je ne savais toujours pas comment nommer, une certaine compassion, un certain désir, une certaine compréhension, mais il était trop loin pour que je puisse voir ses yeux, il était trop loin pour que je puisse le sentir près de moi, c'était comme si il était déja parti. Il m'avait menti, il n'était plus avec moi, même s'il n'était qu'a quelques mètres, il n'était plus avec moi, il n'était plus près de moi, je ne le sentais plus, je ne pouvais plus l'admirer, je ne pouvais plus rien. J'avais dépassée la fatigue et elle ne venait plus m'attirer vers les songes, mais à présent cela n'avait plus d'importance, j'aurais pu m'endormir en plein milieu de bois, cela ne m'aurais rien fait, parce qu'il n'était plus la, même près de moi, il n'était plus la.
Mes doigts s'enfoncèrent dans ma chair pour que je ne puisse pas crier de désespoir, et je ne pu retenir un petit murmure de douleur. Je n'avais plus d'honneur, j'étais sale, j'étais ridicule, j'étais seule et effrayée, que pouvait-il m'arriver de pire? La route n'était plus qu'à quelques pas, et je me retournais pour tenter d'identifier le loup-garou au loin. Je soupirais, désemparée.
"-Voila, criais-je, tu as eus ce que tu voulais, je suis la, j'ai rejoins la route, et maintenant? C'est finit, tout est finit? L'histoire va se terminer ainsi? Je vais rester la, près de la route, à attendre qu'un routier vienne me chercher? Et si c'est un criminel? Et s'il me veut du mal? Crois-tu réelement que je suis plus en sécurité ici?"
Je ne pouvais pas me résigner, je ne pouvais pas rester la et me dire que ça allait se finir ainsi, non, je ne voulais pas de ça, je ne voulais pas de ce futur. A cette heure ci je ne voyais pas quelle âme charitable passerait pas la. Il faisait nuit, et à moins d'être fou, comme moi, mais ça nous n'étions pas dans l'obligation de le mentionner, je ne voyais pas ce que quelqun viendrait faire ici. Ma gorge se ressera et je déglutis.
"-C'est tout? C'est la fin?" demandais-je en forçant bien sur le dernier mot. Je ne devais pas pleurer, je me retenais de sangloter et de lui cingler diverses phrases remplis d''arrogance et de mépris, bien que la seul chose que je ressentais était qualifiable comme du "désespoir".
Il fallais que je trouve quelquechose, quelquechose qui le retienne. Mes genoux se remirent à trembler, je ne voulais que lui, je voulais seulement qu'il me parle, qu'il me rassure, même sans rien m'apporter de plus, je ne voulais que sa présence, je voulais seulement sentir qu'il ne me haîssait pas.
"-Es-tu prêt à me laisser partir ainsi? Peux-tu dire avec assurance que tu souhaite ne plus jamais me revoir?"
J'essayais de gagner du temps, mais mes mots me faisaient mal au coeur. J'avais peur de savoir ce qu'il répondrait, j'avais peur qu'il me rejette de nouveau.
~ Connexion : 7/7! ~ Code du règlement : - Spoiler:
OK by Wii
~ Avez vous signé le règlement ? : Non pas encore! ~ Célébrité sur l'avatar : Julia Stegner ~ Multicompte : Nope[/list] |
| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Dim 6 Sep - 22:22 | |
N'oublies pas de terminer ta fiche Miss il ne reste que quelques lignes à remplir |
| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent Jeu 10 Sep - 21:02 | |
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| | | | Sujet: Re: Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent | |
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| | | | Anastassia I. Braskovik - Russian Doll does not mean innocent | |
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