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 [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.

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MessageSujet: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeLun 6 Mai - 0:38



Identity Card
Feat "Anna PAQUIN"
[TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. 652691163306a51
(c) Copyright


    Nom ; Harris
    Prénom(s) ; Nina Rose
    Surnom(s) ;Aucuns (rayez la mention inutile *zbaf*)
    Âge ; 29 ans
    Nationalité ; Américaine
    Groupe ; Citizens ou Autorités
    Statut et activité dans la vie ; Médecin Légiste, elle travaille pour un institut indépendant mais ne se trouve confrontée qu'à des autopsies médico-légales à savoir dans le cadre d'enquêtes criminelles. Les autopsies cliniques sont rares.
    Orientation sexuelle ; Vierge?



Wanna know more ?


Relations ;

Relation ? Nina en connaît la définition absolument par cœur c'est ce qui lui rappel d'ailleurs qu'elle n'en à pratiquement pas. Quand elle marche dans la rue, elle est tel un fantôme. Personne ne la remarque. Elle a un visage qui inspire la sympathie pourtant, elle est loin d'être froide dans son attitude, elle sourit à tout le monde. Les gens, aussi individualistes soient-ils, elle les adore. Elle passe parfois des heures dans les parcs à les observer, à analyser leurs moindres gestes et comportements, à rêver pouvoir adopter les mêmes qu'eux. Ils grouillent de partout, encore plus ici dans la Grosse Pomme que dans son bled natale. Ils courent, ils rient, ils s'embrassent, pleurent, ils sont fascinants. Elle est discrète Nina, presque timide, elle ne sort pas, ne boit pas, et reste correcte en toutes circonstances. Elle voit du bon en n'importe qui même dans le voyou qui vient de piquer le sac de la vieille du coin de la rue. Elle les remarque tous, les gens. Elle n'hésite pas à jeter quelques pièces de monnaie à la SDF proche de son appartement, à tendre son mouchoir à la mère de famille excédée dans Central Park ou à accourir sur l'homme d'affaire qui a fait tomber son attaché-case. Elle est généreuse, c'est comme ça, elle aura beau se faire avoir par un tas de personnes qui profiteront d'elle, elle ne changera pas. Elle ne fait rien pour attirer le regard elle ne sait même pas comment y arriver d'ailleurs, draguer ça non plus elle ne sait pas faire, elle est maladroite dans ses mots. Les prétendants sont peu nombreux, presque inexistants. Bien sur qu'elle a eut des propositions, mais elle n'a pas l'habitude du contact. Ces gens là elle a beau les aimer, leur trouver toutes les excuses du monde à leurs mauvaises actions, elle ne sait pas leur parler, elle n'ose pas. Elle a peur de leurs réactions, de les froisser par une parole, une pensée. Elle ne dit jamais ce qui lui passe par la tête, elle acquiesce presque pour tout et pour tout le monde. Elle est comme ça Nina, une bonne poire, un bon fruit juteux qui donne tout ses pépins, une timide philanthrope.

Physique ;
Il faut croire que l'être humain aime s'accorder des modèles, définir des normes qui porteront comme fonction : le plaisir des yeux. Dieux pour les uns, ultra beaux gosses swag de la mort pour les autres ; les canons de beautés ont traversés les siècles, allant, venant et changeant selon les tendances. Au 21ème siècle c'est la blonde platine qui prime ou la brune sauvage, des femmes grandes, aux courbes généreuses surtout situées sur le buste et l'arrière train. Les yeux bleus ne doivent pas être oubliés et les artifices se doivent d'accaparer le corps entier de la créature histoire de combler à merveille son QI d’huître. Le silicone fait bien son boulot. Nous pouvons donc dire que Nina ne respecte aucun de ces codes. 1 mètre et 65 centimètres n'est pas une mesure qui fait en sorte qu'elle soit remarquée, sa silhouette fine n'arrange pas les choses. Elle est discrète Nina, elle n'est pas extravagante. Elle n'ornent ses pieds de talons que depuis qu'elle est arrivée à New York, histoire de ne pas être happée par la foule grouillante. Elle n'arbore que des vêtements simples, ternes pour son travail, pastels pour la vie quotidienne, les fantaisies n'étaient que pour le Missouri, là ou les robes à jupons du siècle passé ne font pas tâche dans une minuscule ville à la mentalité du même temps.
Pourtant, elle n'est pas laide Nina, au contraire ; elle pourrait facilement capter les regards si elle s'en donnait la peine, si elle ne marchait pas sans cesse lentement, mains contre le corps, tête baissée traversant le regard des passants aussi discrètement que la lumière passe par le verre. Son sourire est - pour le peu de personnes qui ont le privilège d'y faire attention - une source de chaleur et de bonheur infini. Il est naturel, communicatif, irrésistible. Sa taille est marquées, ses hanches ressortent harmonieusement offrant une belle prise à celui qui voudrait s'y accrocher dans un acte sexuelle purement fougueux... si elle n'était pas d'une pudeur à toutes épreuves. Sa peau d'un teint de pêche semble douce, sans aspérités, sans imperfections. Sa longue chevelure blonde éclate littéralement de milles feus sous le projecteur qu'est le soleil, passant de l'or chatoyant au blond plus sombre. Ses yeux d'un marron profond en l’absence de lumière se transforment en deux perles ambre lorsque l'obscurité s'efface. Son regard quand à lui se fait fuyant lorsqu'il en rencontre un autre. Elle ne s'aime pas beaucoup Nina, le pire pour elle se sont ses lèvres extrêmement fines et ses dents avec leur écart entre les incisives. Elles ont pourtant la forme du bonheur.

Caractère ;

Silence. Nom masculin : Absence de bruit, fait de se taire, de ne pas parler. Synonymes : calme, mutisme.

Les journées se commencent par un lait chocolaté pour Nina accompagné de toasts beurrés et d'un rapide zapping sur les émissions de télé-shopping. Ça se passe vers les 5h du matin parce qu'elle est matinale et poétique quand elle regarde le soleil se lever de sa fenêtre. Le petit déjeuné c'est primordiale, elle met une attention particulière à gérer son alimentation, là dessus au moins elle à le contrôle. Sa tasse est jaune, ornée d'un chaton gris et de traces de pâtes, elle n'aime pas qu'il y ait de café dedans, ça lui donne des palpitations. Elle n'aime pas non plus les sauces piquantes, ni le poivre, ça la brûle. Il lui faut de la douceur sur les papilles à Nina. Les voisins ne se plaignent pas de ce réveil matinale, elle marche sur la pointe des pieds quand elle se lève et enfile des chaussons bien rembourrés à tête de chat, elle ne supporte pas causer des troubles ni déranger les gens. C'est mal élevé. La musique et la télévisions respectent un niveau de décibels plus qu'acceptable, elle s'en fiche elle à une bonne ouïe et 10/10 à chaque œil. Lorsqu'elle s'habille elle fait attention à ce qu'elle porte, son armoire est parfaitement rangée, comme le reste de la maison. Ça sent le propre et le frais chez elle. Elle cuisine aussi bien qu'elle nettoie d'ailleurs. Elle aurait pu être une merveilleuse petite femme d'intérieur. Mais elle l'adore son boulot, il est tout pour elle. C'est là où elle croise le plus de monde, vivants comme morts. Comprendre c'est quelque chose qu'elle adore, elle peut rester des nuits entière sur un corps, elle aime prendre soin d'eux à défaut de pouvoir le faire sur des personnes réels. Parce qu'elle ne demande que ça, prendre soin d'autrui. Aider sans rien attendre en retour ça ne la dérange pas bien au contraire. Lorsqu'elle arrive à faire progresser une enquête elle est aux anges. C'est comme ça, Nina prend chaque petit bonheur que la vie offre quotidiennement et le décuple afin de garder un sourire éternel sur son visage. Il lui arrive de leur parler à ces gens sur la table d'autopsie, ça l'aide à trouver ce qui leur est arrivé et à ne pas devenir muette, les personnes réelles qui veulent lui répondre sont tellement peu nombreuses. Elle est timide, elle n'ouvre sa bouche et laisse entendre le son de sa douce voix que quand elle à quelque chose à dire, donc rarement. Elle à peur de froisser si elle pense mal, de perdre le privilège qu'elle a de connaître un individu. Elle leur donne tout à ses amis, parce que pour elle quand on aime on ne compte pas. Bien sur qu'elle s'est déjà faite avoir, mais ce n'est rien, elle n'est pas malheureuse, le cœur se répare avec le temps et elle ne le sera qu'à la ménopause si elle n'a pas d'enfants et plus d'argent certainement.

Positive, il lui arrive tout de même d’éprouver de la peine. Elle ne supporte pas sa personnalité, sa maniaquerie obsessionnel, son goût de l'ordre et ses rêves gâchés, elle refoule encore et toujours. Elle ne supporte pas de voir son reflet dans un miroir même si elle prend soin d'elle, elle déteste sa famille, sa solitude. Il lui arrive de se mettre en colère, contre elle même. De regretter de ne pas avoir su se rebeller contre certain, d'avoir laissé passer. Elle sait pourtant répondre, froidement, avec sarcasme, et ironie même si ça arrive tout les 36 du mois. La violence ce n'est clairement pas pour elle, elle à conscience de son gabarie. Elle se dit qu'elle est plus intelligente que ça, la cervelle prime, la victoire sur les conflits n'en est que plus délectable en se passant de sang. En parlant de sang plus rien ne la choque, elle a tout vu, pas tout vécu certes mais tout vu: les viols, les assassinats, les violences sur enfants, tout les jours elle se doit d'avoir le cœur bien accroché. La chrysalide, si petite soit elle se doit de rester solide pour contrer les attaques de la vie. Elle est exigeante avec elle même et envers les hommes qui la convoitent. Un peu trop utopiste, elle pense que la perfection se cache en chacun et que l'homme de sa vie l'atteindra sans retenue. Recalé sont les coups d'un soir, elle refuse toute forme d'animalité et de non retenue. L'ataraxie est quelque chose d'important pour elle et elle ne s'atteint qu'en restant droit. Conséquence de son enseignement religieux, Nina ne comprend strictement rien aux besoins primordiaux de la sexualité. Il ne faut pas montrer ses émotions négatives, ça ne fait qu’entraîner des soucis. Elle n'aime pas les mauvaises manières même si elle les tolère. Elle n'est pas toute blanche ni toute douce mais elle se garde de le montrer... Parce que c'est mal élevé tout simplement.

La plus grande honte du personnage ;
Peut on réellement avoir honte lorsque l'on ne s'est jamais réellement retrouvé confronté aux autres ? Car ce sentiment s'éprouve généralement lorsque l'on est jugé par ceux qui nous entoures. Nina n'a jamais subit de moqueries, de disputes ni même de chutes publiques n'ayant jamais eut la chance d'aller à l'école ni même de sortir de chez elle. Les situations gênantes risque d'arriver maintenant qu'elle à la liberté d'être dans la grosse pomme. Il y aurait bien une chose qu'elle assimilerait à de la honte, quelque chose qui est sujet de bonnes crises de rigolade en société : le sexe. Nina n'a jamais connu qui que ce soit de ce coté là et se retrouve donc en Sainte Marie mère de personne à 29 ans. De quoi se payer une bonne crise en apprenant ça.

Définition de l'enfer pour le personnage ;
Même si au bout de presque 30 ans Nina est habituée à être quasiment seule, elle a la profonde hantise de remplir les cases du cliché : vieille à chats. Non ça serait horrible pour elle, elle le voit déjà se dessiner le tableau : ridée, habillée comme un sac poubelle entourée de quarante chats et de 1000 déjections félines au centimètre carré. Seule dans un fauteuil mité à entamer sa rigidité cadavérique, à traverser le stade de la putréfaction sans que personne ne le sache ou ne soit alerté par l'odeur. Ne pas avoir d'enfants, se dire que personne n'a su ou pu convenir pour l'aimer. Elle adore les chats, ce sont ses animaux favoris, et elle sait qu'elle est exigeante en amour mais jamais elle ne mourra comme ça ! Du moins elle l'espère.

Définition du paradis pour le personnage ;
Le paradis...Notion évolutive dans les esprits de chacun et selon les cultures. Jadis, Nina s'en faisait une pensée toute faite, une qu'on lui avait allègrement balancé à la figure lors du catéchisme. Les nuages, les gens qu'on aime, les vierges aux seins ronds. Un endroit sans soucis dont l'atteinte réside dans la simplicité déconcertante du respect de certaines règles. C'était tellement plus simple pour Nina de voir le paradis ainsi que lorsqu'elle renia toute forme de religion celui- ci fut difficile à définir. Un mari des enfants une grande maison ? L'argent l'amour et la santé ? Le bonheur dans le monde ? Nina ne sait pas, elle ne sait pas ce qu'elle veut réellement pour plus tard, elle sait juste ce qu'elle ne veut pas. Elle ne s'aime pas mais ne sait pas comment elle voudrait être, tout ses rêves se sont envolés avec l'age et elle s'en est accoutumé. Chaque chocolat est un plaisir, chaque jour de travail aussi, que demander de plus quand on est capable de se contenter de ce que l'on a ? Et si le paradis lui accordait un peu plus d'attention peut être ? Un niveau d'exigence plus bas ? Changer les mauvaises choses en chaque personne pour ne garder que les bonnes ? Et si il lui permettait de dire tout ce qu'elle pense ? Et si il lui donnait le pouvoir ne plus avoir peur ? De toutes façons avec des "si" on refait le monde. Le paradis n'existe pas pour Nina, le changement est possible, mais en quoi ? Vivre sa vie comme elle l'a commencé suffira.

Point faible du personnage ;

Le point faible indiscutable de Nina est sa timidité, sa peur constante de mal faire, de ne pas être parfaite. Ça affecte ses relations, son quotidien, sa vie entière. C'est irrémédiable, elle aimerait bien calmer cette petite voie qui lui claque un énorme panneau stop sous les yeux dès qu'une pensée veut se transformer en parole, elle n'y arrive pas. C'est vrai qu'en ne tentant rien, elle n'a rien, aucun soucis, aucune querelle avec une quelconque personne. Mais à poursuivre son chemin trop en sécurité, parquée, entourée de barrières telle une vache n'est pas réellement ce que l'on peut appeler vivre. Faut il rester à brouter l'herbe lorsque de toutes manières nous sommes destinés à l’abattoir ?

Point fort du personnage ;

Son point fort ? Il y en a toute une palette de qualités chez Nina. Sa gentillesse ? Sa bonté ? Sa douceur ? Sa modestie ? Son intelligence ? Sa philanthropie ? On pourrait lancer un rouleau de papier infini pour citer les bonnes choses qui font d'elle ce qu'elle est. Mais si il y a bien un point indiscutable c'est sa capacité à prendre chaque chose banale et à la transformer en un truc fantastique, merveilleux, qui donne le sourire de suite. Elle se contente de choses simples tout en étant paradoxalement exigeante avec elle même. Un bon repas, le sourire d'un passant, un enfant dans une poussette, elle aime s'extasier devant tout et s'en contente allègrement.

Casier judiciaire ;
A grillé un feu rouge par inadvertance.

Behind the screen...


Prénom ou pseudo ;Emily Em' pour les intimes
Âge ; 18
Où avez-vous connu le forum ; Par une ancienne admin il y a bientôt 4 ans maintenant =)
Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) 5/7
Code du règlement ;
Spoiler:
Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON
Exemple de RP ;
Spoiler:
Célébrité sur l'avatar ; Anna Paquin
Multicompte(s) ; Ashley J. O'Connor, multicompte autorisé par Evalyn
Un dernier truc à dire ? ; Je suis blonde :O


Dernière édition par Nina R. Harris le Dim 12 Mai - 22:42, édité 22 fois
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[TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. Empty
MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeLun 6 Mai - 0:38





Histoire

▬ Un battement d'aile vint rompre le silence. L'oiseau se posa sur l'herbe environnante ; à la recherche de maigres victuailles pour sa progéniture. La nuit disparaissait au profit d'une pâle lueur orangée suspendue au dessus du fil de l'horizon. L'astre solaire remplaça les étoiles lointaines et sa lumière traversa enfin les carreaux de la minuscule caravane. Ancrée là depuis les années 60, l'habitation avait des airs de taudis, de ruine infâme rongée par les ronces, la rouille et les mauvaises herbes. James Harris ne s'en était jamais formalisé, il l'avait eut pour une bouchée de pain et c'est ce qui comptait. La dégaine nonchalante, les cheveux longs, le pantalon verdâtre évasé en ses extrémités il sortit de son antre et se posa sur la chaise en plastique d'un blanc passé située juste devant l'entrée de la minable demeure. Il farfouilla dans sa poche et sortit avec difficulté sa petite boite de bois qui contenait la récolte de la veille prête à être transformée et des boulettes déjà formées, il lança d'ailleurs un regard satisfait vers ses plans de pavots et de cannabis tout juste achetés la veille. Il vivait pleinement l'apogée des Eighties. Il entendit Marla ronchonner à l’intérieur, mais ça il ne s'en formalisa pas non plus. C'était habituel.
James venait d'une famille plutôt aisée du Missouri, il avait rencontré Marla à la fac ; une fille anticonformiste et légèrement déjantée. Elle lui avait tout de suite tapée dans l’œil avec son franc parlé, sa provoc', ses long cheveux dorés, ses yeux vert et sa cambrure de rêve. Il avait quitté le confort familial et ses études pour vivre avec elle, pour vivre sa révolution, pour exprimer pleinement son ras le bol de cette putain de société de consommation de merde, il était au dessus de tout ça lui. Bénéficiant de 1000$ par mois gracieusement envoyés par sa mère, ils avaient tout ce qui leur semblait utile, à savoir une table, un lit, un frigo, une télévision un lavabo et de l'herbe.
Dans un grincement désagréable, Marla apparut dans l'encadrement de l'entrée de la caravane. Enceinte jusqu'au cou, elle se massa le dos et se grattouilla l'entre jambe dans une moue plus qu'expressive de satisfaction.

-James, je sais pas si je viens de me pisser dessus ou autre mais j'ai la chemise mouillée.

James se retourna, elle l'emmerdait depuis sa grossesse, elle était devenue horriblement chiante et exigeante depuis qu'il avait planté sa petite graine, elle n'était plus la même. Ce bébé il n'en voulait pas spécialement, et elle l’empêchait clairement de rouler son joint en paix. Il humecta la feuille qu'il tenait entre ses doigts d'un coup de langue précis et se leva marchant doucement vers elle, allumant d'un coup d'allumette ce qu'il venait de faire. Pour toute réponse, la jeune femme n'eut qu'un grognement et une bouffé de fumé dans la figure.

-Tu m'emmerdes chérie.

Une insulte fusa en retour, comme toujours. Elle ne savait que rétorquer ainsi. Marla descendit les marches métalliques et se dirigea péniblement vers la Chevrolet Camaro bleue électrique. A défaut d'avoir un bel intérieur, ils avaient une belle voiture.

-Je t'appelles quand je sors la tête de ton gosse ?

James souffla, il rangea sa boite précieusement dans sa poche et se dirigea lui aussi vers la voiture.
Ils arrivèrent une quinzaine de minutes après leur départ. Marla fut conduite au second étage, les premières contractions vinrent rapidement.
Nina Rose Harris naquit le 11 Juillet 1984. UC



Un tintement sonore se répandit dans toute la maison, un verre ou ce qui ressemblait à un vase – en tout cas quelque chose que l'on casse facilement - se brisa. Des hurlements accompagnèrent les éclats de matière au sol. Nina se tenait dans l'encadrement de sa minuscule chambre, la porte était entre-ouverte d'une dizaines de centimètres. La lumière de la pièce adjacente se réverbérait sur son petit visage rond et pâle. Son œil couleur ambre tentait de capter les mouvements de ses parents. Ce n'était pas la première fois qu'elle était accroupie là à retenir son souffle, attendant qu'une porte claque ou bien une main sur une joue directement. Elle avait faim, horriblement faim, son petit estomac grognait depuis une bonne heure déjà. Comme les hurlements c'était son lot à Nina la faim ainsi que la soif. Papa et maman l'oubliait souvent, beaucoup trop même. 4 ans ce n'est pas un age pour apprendre à se dépatouiller seule, mais quand un enfant n'accède pas à la possibilité de combler ses besoins élémentaires il en arrive à observer et à apprendre de lui même. Nina savait que le gros bloc blanc dans une des pièces de leur nouvelle maison contenait de bonnes choses, il suffisait de pouvoir pousser la porte, de prendre Nounours et Willy l'orque, de les superposer et de leur monter dessus afin d'attraper un truc. Pour y parvenir, il fallait attendre que soit Papa, soit Maman claque la porte qui donnait dehors et que l'autre referme celle qui donnait sur leur chambre. Nina guetta encore mais aucun des bruits attendu ne se fit entendre. Elle vit une grande ombre s'abattre sur elle, Papa se tenait devant la porte. Son visage dur et pas content se radoucie immédiatement à la vue de l'enfant. Il avait apprit à l'aimer la môme finalement, elle ressemblait à sa mère mais en tellement plus doux, tellement plus malléable... Il attendit que Nina se dégage de la porte, qu'il poussa ensuite. La petite s'était réfugiée en urgence sous ses draps défraîchis. Il alla ouvrir les volets, cela faisait des jours que la chambre n'avait pas été aérée et l'air y était irrespirable. Il s'en voulait parfois de ne pas donner ce que cette gosse méritait, Marla envahissait tout son temps avec ses caprices et sa fumette à la con. Lui, il avait arrêté depuis la naissance de Nina, il s'était mit à travailler afin de lui offrir une maison plus confortable qu'une pauvre caravane pommée dans les bois.
Marla vint dans la chambre, ignorant le père et la fille, elle attrapa la valise qui se trouvait en dessous du lit, et repartit aussi sec qu'elle était entré. Elle alla directement dans le salon, fourra les 10 000$ que James accumulait dans la commode depuis quelques années déjà, prit la totalité de ses affaires et se dirigea vers la porte d'entrée sans oublier de ramasser la petite boite en bois - qui lui appartenait désormais - au passage.
James sortit de la chambre.

-Où vas tu ?

-Tu me les brises avec ta conscience de cul béni à la con.

-Où vas tu ?

-Je me casse. Je te quitte.

-Et Nina ?

-Je m'en tamponne.

La porte tapa contre le mur, laissant passer un rayon lumineux important. Marla disparue, James ne fit rien pour la rattraper, lui aussi s'en tamponnait sec. Il retourna dans la chambre de sa fille. Déballa tout les commodes de vêtements et les rangements de jouets, il mit le tout dans plusieurs sacs. Il habilla l'enfant en pyjama depuis 2 jours, lui donna un biberon de lait, lui brossa les cheveux. Il chargea les sacs dans sa précieuse Camaro, attacha Nina sur le siège . Il partit chez sa mère afin de lui déposer la petite. Il ne savait pas quand il reviendrait la prendre, ni si il allait le faire d'ailleurs. Il s'en foutait.



Une pointe, encore une, trois entre-chats encore des pointes. Le corps de petite taille de Nina s'agitait au son de la musique, chaussons de danse au pieds, elle effectuait ses mouvements avec grâce et habilité tout comme ses cours - qu'elle prenait depuis 2 ans maintenant - lui enseignaient.
La voix de sa grand-mère paternelle résonna dans toute la maison, l'invitant à la rejoindre elle et son mari au salon afin de se rendre à la messe dominicale. Nina lâcha la barre en bois de 3 mètre qui était fixée au pan de mur du grenier, face à une immense glace. Le parquet de la vieille demeure grinça sous ses petits pas agiles. Elle descendit en vitesse au premier étage, là ou sa chambre se trouvait. Elle y entra, en coup de vent, comme tout les enfants font à cet age. Elle attrapa d'un coup sec la Bible qui se trouvait sur sa table de nuit blanche. Elle la rangea soigneusement dans son sac en dentelle qu'on lui avait payé pour ses 10ans - qui avaient eut lieu une semaine plus tôt. Elle enleva son équipement sportif aussi rapidement qu'elle était arrivée dans la pièce et le plia délicatement avant de le déposer sur son immense lit deux places là ou quelques cahiers n'étaient pas rangés. Les cacher sous une peluche ne prit qu'une seconde, au cas où grand-mère débarquerait et les trouverait, donnant un prétexte de plus à une mauvaise main sur la joue.
Cela faisait 6ans qu'elle allait à l’Église tout les dimanches. Au début elle ne comprenait rien à ce que cette masse de personnes venait faire dans ce bâtiment pointu, puis elle avait commencé à apprécier ça, il fallait dire que mamie répétait à chaque repas le bénédicité et instaurait un rythme de vie sous la bannière du seigneur. Ça ne la dérangeait pas Nina de devoir s'asseoir bien droite, les mains posées sur la table, de réciter les mêmes paroles chaque jours, de s'agenouiller devant son lit, c'était une occupation de quelques minutes dans ses journées, une attention à accorder qui lui prenait un peu de son temps, de sa concentration. De toutes façons si elle ne respectait pas cela une correction l'attendait. De plus lorsque l'on rabâche les mêmes histoires depuis 5ans à un petit cerveau qui ne sait rien de la vie, il ne peut que suivre et obéir. C'était habituel de vivre en bon chrétiens sous le toit des Harris. L’église s'était bien, parce que Nina pouvait y voir d'autres enfants de son age. Grand-mère ne la laissait jamais sortir, ni aller à l'école. Pour l'éducation c'était le même monsieur qui venait tout les jours, un percepteur ou précepteur qu'ils appelaient ça. Il était gentil avec elle, un peu trop même, parfois sa main se perdait dans les cheveux de la jeune fille, puis dans sa nuque, pour parfois atterrir sur sa cuisse menue. Il ne fallait rien dire, grand-mère n'appréciait pas qu'elle provoque des histoires avec d’infâmes mensonges comme elle disait. Une femme, selon elle, se devait de réprimer ses pensées, de ne pas mentir, de savoir convenablement coudre, cuisiner, et s'occuper de l'intérieur. Quand Nina demande pourquoi elle ne peut pas voir les enfants au-dehors, grand-mère rétorque qu'ils sont mal-élevés et qu'une fille de bonne famille comme elle se doit de fréquenter les personnes qu'il faut. Ça l'ennuie Nina, mais elle ne dit rien.
Lorsqu'elle descend, grand-père l’emmène dans sa vieille Ford, elle sent le vieux cigare froid et le renfermé. Grand mère arbore son chapeau en soie, et tente de presser son mari de démarrer. Ils n'ont plus l'age de s'occuper d'un enfant, pourtant ils le font et de leur mieux.
Grand-père ne démarre pas comme à son habitude, il ne dit pas « oui oui attends deux secondes » comme tout les dimanches. Non, là, aujourd'hui, il émet un sifflement aigus presque étouffé, il ne bouge pas, ses yeux écarquillés se reflètent dans le rétroviseur, Nina le voit, il va mal.
On appel les voisins, parce qu'a la maison le téléphone et la télévision sont interdits, ils appellent les urgences, et ils emmènent grand-père loin de tout le monde. Pour toujours.



Le corps est là, yeux écarquillés, Nina aperçoit sa bouche entre-ouverte sous la tonne de barbe. L'odeur est immonde, un mélange de vinasse et de crasse qui résiste à l’aseptisation de la salle de classe. Ils l'avaient prévenu à l'inscription, les autres, que des SDF sans nom servaient d’entraînement à l'autopsie, mais elle ne s'était pas attendu à une horreur pareil. Si elle est là c'est avant tout pour faire chier la vieille qui lui rend la vie impossible. Elle les aimes ces cours, elle adore tout ce coté anthropologique, elle comprend petit à petit que ce qu'on lui à enseigné étant petite ne se base sur strictement rien mise à part sur les dires d'un barbu comme celui qui se trouve sur sa table de travail. C'est pour ça que ça l'emmerde la grand-mère, son emprise s'envole, elle perd le contrôle sur sa petite poupée et Nina s'en réjouit. Elle ne croit plus en Dieu, elle ne va plus à la messe, elle pense même partir bientôt de chez elle.
Tans pis pour l'odeur, le scalpel suis scrupuleusement la cage thoracique, le sang perle à peine au bout de la lame, la rigidité cadavérique s'en est allée déjà. Le français qui l'aide lui prend la main, elle relève la tête sans mot dire, il lui fait les yeux doux, comme toujours, des yeux de crapaud derrière des lunettes en plastique, Nina tente de se re-concentrer sur son mort en dégageant la main d'un coup de bras sec. Elle ne peut s’empêcher de penser à ce qu'elle à découvert la veille. S'ennuyant comme toujours dans sa chambre, ne pouvant sortir car l’octogénaire campe presque toujours devant la porte avec son fauteuil roulant, elle avait décidé de farfouiller et remettre en état la grande du grand-père qui se situait au dehors. Voila 10 ans qu'il s'en était allé et toutes ses photos avaient disparues au profit d'un autre jules. Marcel qu'il s'appelait. Aussi con et chiant qu'elle. Ils faisaient penser à deux teckels, sans cesse à aboyer contre la jeune femme. Mais Nina ne disait rien, elle ne savait pas exprimer ses sentiments, mettre des mots dessus, elle avait grandit comme ça, le changement ne pouvait s'opérer aussi radicalement. Elle montrait seulement son ras-le-bol par des gestes simples, des désobéissances qui de toutes manières vu leur age avancé ne bénéficiaient plus de corrections. Ça n'était pas des désobéissances énormes, Nina n'osait pas fumer, ni boire, encore moins de faire le mur ou de s'abandonner aux caresse du mollusques français, mais c'était des petites choses qui étaient suffisantes pour faire hurler le vieux couple. Elle avait donc, ce jour là, décidé de sortir dans le jardin. La vieille grange du grand-paternel se dressait encore sur quelques planches, mais sa fin était proche. Une ruine était un mot plus qu'approprié pour définir son état. Elle n'avait jamais osé y mettre les pieds, pas même la mère de son père. A l'intérieur, pas de lumière, juste des trou dans la toiture. L'ensemble était sale, lourd, grisâtre, les particules fines de poussière pouvoir se voir à travers quelques faisceaux lumineux. Un calendrier de 1954 avec quelques pin-ups accroché au mur fit sourire la jeune femme. Elle était allé de boites en boites, de cartons en cartons découvrant des outils et des souvenirs diverses. La dernière boite fut celle qui marqua son esprit. Une boite en cuire, immense, une malle en réalité. A l'intérieur des masques, des morceaux de bâtons noir qui n'étaient rien d'autre que des fouets, des cordes terminés par sphères, des photographies pornographiques et toute une panoplie d'objets...
Même à 20 ans c'est traumatisant de se retrouver face à la sexualité tordue d'un disparu.
Le scalpel ripe, Nina se tranche le pouce. Elle enlève la scène de son esprit, les images sont remplacées par la vision d'un doigt en sang, elle ôte le gant en latex et se rince. Elle ne fera en sorte de ne plus repenser à ça. De terminer son année, d'obtenir son diplôme et de partir loin d'ici.



Les valises défilent sur le tapis roulant de l'aéroport de New-York. Nina les attrape une par une, les installant sur le chariot qu'elle venait de louer pour les transporter jusqu'au taxi. Vêtue de noire entièrement, lunette au visage, elle avança jusqu'au dehors. A peine 5h la séparait de l'enterrement de sa grand-mère. C'était mal tombé, très mal. Elle avait apprit il y a une semaine qu'elle était mutée dans la Grosse Pomme, dans la foulée, un coup de fil annonça que la vieille femme, à l’hôpital depuis plusieurs mois déjà avait succombé dans son sommeil. Ses dernières années avaient été pénibles, Nina avait dut jongler entre elle et sa carrière naissante. Elle avait honte de ne pas ressentir tellement de peine face à cette disparition. Peut être était-ce parce qu’elle était prise par les papiers ? Par l'organisation de l'enterrement ? Qu'elle était trop préoccupé pour pouvoir s'asseoir et enfin pleurer ? En tout cas pas une larme n'avait été versée depuis ce jour. Elle verrait plus tard si ça venait.
Le taxi l'attendait. Elle y grimpa, le chauffeur s'occupa de charger ses affaires. Son nouvel appartement se trouvait à Manhattan, il était déjà meublé depuis 2 jours, dans un style contemporain et épuré qui changeait radicalement des meubles en pin massif que la jeune femme avait connue dans son enfance.
La maison de ses grand-parents lui appartenait désormais, elle souhaitait la conserver en tant que maison de campagne. Même si les mauvais souvenirs y étaient nombreux, les bons étaient beaucoup plus importants. Elle changerait juste le mobilier, et ferait détruire la grange, histoire d'y inscrire sa patte sur ce terrain.
Les immeubles immenses défilaient sous ses yeux, ça l’impressionnait littéralement, un sourire s'étira même sur son visage. Le taxi se stoppa.
Elle allait être bien ici.







Dernière édition par Nina R. Harris le Dim 12 Mai - 22:41, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeLun 6 Mai - 0:40

Oh! J'applaudis le choix d'avatar. Re-bienvenue à toi! Smile
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MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeLun 6 Mai - 0:42

Re-bienvenue :cabaret:
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MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeLun 6 Mai - 0:45

Merci =) Lovelove
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MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeLun 6 Mai - 0:46

Re-bienvenue, et en blonde en plus :tourne:
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MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeLun 6 Mai - 2:07

Rebienvenue <3

J'ai validé ton code, tu connais la maison ! =D

Bon courage pour la fiche de ce nouveau personnage I love you
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MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeLun 6 Mai - 9:12

Une nouvelle fois bienvenue ma douce I love you Bon courage pour cette fiche !
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MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeLun 6 Mai - 9:19

Oooooh super choix d'avatar vendeuse de macarons :brille: I love you

Et re-bienvenue ! Very Happy
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Anja Malkovski
Reine des Glaces
Gott weiss ich will kein Engel sein

Anja Malkovski


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CRÉDIT(S) : Fatal†Error
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PROFESSION : Propriétaire des agences d'escorte Malkovski / Maquerelle de Luxe - Propriétaire par héritage du Fight Club


Feuille de personnage
ÂGE DU PERSONNAGE: 35 ans
CASIER JUDICIAIRE:
RANG DE CRIMINALITÉ: CRIMINEL
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MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeLun 6 Mai - 11:58

Re-bienvenue ici, bonne écriture avec ce nouveau perso Very Happy
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https://ny-thedarkside.forumactif.org/t5603-terminee-anja-malkovski-you-re-gonna-wish-you-never-had-met-me#448670 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t5612-anja-malkovski-as-cold-as-ice#449254 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t5611-anja-malkovski-better-not-stand-in-my-way#449243 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t6045-anja-malkovski-there-s-a-devil-laying-by-your-side#497519 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t6037-agence-malkovski-pour
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MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeMar 7 Mai - 23:06

Haaan Anna :ex: :ex:

Rebienvenue ma loutre en guimauve :biais:
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MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeMar 7 Mai - 23:11

Oh, Anna :tourne:

Rebienvenue ! (:
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MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeVen 10 Mai - 16:26

Rebienvenue et bon choix d'avatar :brille:
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MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeDim 12 Mai - 22:43

Merci à tous. C'est marrant de se remettre dans la peau d'une jeunette qui débarque *zbaf*


Je pense avoir finiche ma fiche =D

*attend l’inspection*
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MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeLun 13 Mai - 10:24

Je me charge de la lire (d'une traite ou par petits bouts dans le courant de la journée, à voir en fonction du calme au bureau et des rendez-vous qui se pointent à l'heure ... ou pas :big: )
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MessageSujet: Re: [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris.   [TERMINE]Hic locus est ubi mors gaudet succurrere vitae. Nina R. Harris. I_icon_minitimeLun 13 Mai - 11:07

Quel chouette personnage, j'aime beaucoup la bonne nature réservée de Nina Smile
Validée ma grande, bon jeu avec ce nouveau perso !
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