| Sujet: Ofelia Nighelli - 100% Mar 18 Juin - 17:07 | |
Identity Card
Feat "Christina COLE"(c) me |
▬ Nom ; Nighelli ▬ Prénom(s) ; Ofelia ▬ Surnom(s) ; Félie ▬ Âge ; 37 ans ▬ Nationalité ; italienne ▬ Groupe ; Cityzens ▬ Statut et activité dans la vie ; Ofelia est propriétaire de bars et de clubs. Elle a commencé lorsque son père a accepté de lui léguer son bar Chez Andrei, il y a dix ans. Ayant trainé dans le bar depuis son enfance, elle connaissait le milieu. Il y a six ans, elle a racheté le Webster Hall. Et comme si ce n’était pas assez de défi pour elle, elle a décidé de racheter l’Aphrodisia Strip Club à ses propriétaires, cette année même. L’acquisition est récente et Ofelia jongle comme elle peut entre ses trois clubs, ses employés et ses problèmes familiaux. Elle a également déjà acheté des bars dans un bar de quartier mais ça s’est mal soldé et elle a préféré revendre et ne plus revenir là-dessus. ▬ Orientation sexuelle ; Hétérosexuelle.
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Once upon a time...
Seasons came and changed the time He would always laugh and say "Remember when we used to play?" Bang bang, I shot you down Bang bang, you hit the ground Bang bang, that awful sound Bang bang, I used to shoot you down. ▬ Histoire ;
Dans la cave de l’Aphrodisia où Ofelia a installé son bureau, tout est silencieux. Il est trois heures trente et tous les employés sont partis. Elle aurait pu attendre pour faire sa comptabilité mais elle n’avait pas vraiment envie de rentrer chez elle immédiatement : son frère Walter s’y trouve sans doute encore. L’esprit concentré sur l’argent qu’elle manipule et les papiers de ses dépenses, elle essaie de chasser les souvenirs de son esprit. Les chiffres s’empilent devant ses yeux. Ne penser qu’aux chiffres. Le profit, les pertes, les imprévus. L’histoire du club depuis qu’elle l’a acheté l’an dernier lui file sous les yeux sous forme de montants. Mais malgré tous ses efforts de concentration, elle doit s’arrêter et fermer les yeux. Ce ne sont plus des chiffres qui dansent devant ses yeux fatigués : c’est le souvenir de toutes les fois où ses parents ont fait passer son frère avant elle, avant toute la famille.
Elle se revoit, toute jeune encore, sept ans à peine. Elle rentrait de l’école, vêtue de son uniforme, des boucles dans ses cheveux blonds, heureuse d’avoir un bon résultat à brandir sous le nez de ses parents. Elle était entrée dans la maison comme une petite tornade pour ne rencontrer que le regard réprobateur de son père. « Tiens-toi un peu, Félie. Walter est malade. » À ce moment, la jeune Ofelia fut bouleversée. Elle ne savait pas encore que cette phrase deviendrait un véritable mantra pour son père. « Félie, pense à ton frère. » « Félie, sois moins égoïste, ton frère est souffrant. » « Ne te plains pas le ventre plein, Félie, ton frère n’a pas ta chance. » Et donc sur le moment, Ofelia retient sa joie et sa fierté et endossa cette réalité qui ne la quitterait jamais : Walter était malade.
Et Walter n’était pas si malade, en fait. Seulement plus faible. Il attrapait facilement tous les virus qui passaient, souffrait de migraines à répétition. Sur une année scolaire, il pouvait n’être présent que quelques semaines au total. Ofelia travaillait pour deux. Elle veillait à ses propres résultats et, à la maison, sous l’œil sévère des parents, elle donnait quelques leçons à Walter. Le temps pour les amis était limité. Le temps passé avec les parents également. Sa mère, Samanta, n’avait d’attentions que pour son fils. Quant à son père, les seuls moments privilégiés qu’elle avait avec lui était à son bar, Chez Andrei. Elle a commencé à y donner des coups de main alors qu’elle avait neuf ans. C’était un moyen pour elle de fuir les commentaires du genre « Andrei est malade. » « Andrei se repose. » « Nom de dieu, Ofelia ! Arrête de marcher sur tes talons, ton frère dort en bas. » Le bar était bruyant. Le bruit des verres, la musique, la conversation des clients. Ofelia ne supportait pas le silence religieux qui devait être observé à la maison. Le bar était le seul endroit où elle pouvait bouger sans qu’on la réprimande. Enfin, jusqu’à ce qu’elle casse quelque chose : là c’était l’orage dans la voix de son père, et l’humiliation devant le regard désolé des habitués.
Parce qu’il n’y avait pratiquement que ça Chez Andrei : des habitués. Des hommes qui venaient prendre leur bière à l’abri de leur femme, de leurs enfants. Mais surtout des hommes qui venaient pour « parler affaires ». Ofelia n’était pas aveugle. Vers le milieu de l’adolescence, elle avait compris que ces « affaires » n’étaient pas nettes. Des magouilles, des échanges d’argent sous la table. Quand à 18 ans, pour payer ses études dans une université prestigieuse, elle prit un second emploi dans un bar du centre-ville, elle réalisa également que la philosophie du pourboire n’était pas la même. Au bar de son père, on ne lui laissait pas de la monnaie sur les tables, mais bien des billets. À l’autre bar où elle travaillait, quelques pièces, rien d’extravagant. Plus elle travaillait pour son père, moins les clients faisaient attention à elle. La fille d’Andrei, c’est de la famille, qu’elle entendait souvent. Pas besoin d’un diplôme pour savoir de quelle famille on parlait. Mais en dehors de quelques remarques à son père, elle ne fit jamais voir que cette seconde famille la dérangeait. Elle écoutait d’une oreille discrète, essayant de ne pas trop en entendre, se fermant les yeux sur tout l’argent qui circulait dans le bar.
Plusieurs années passèrent. Ofelia quitta le bar de son père quelques années pour se concentrer sur ses études en gestion de commerce. Loin de la maison, dans l’agitation de l’université, elle était dans l’environnement idéal pour réussir avec brio ses études. Elle ramena, à 25 ans, sa certification. À son retour, elle apprit que Walter avait quitté le nid. Elle résida quelques mois chez ses parents avant de se trouver un petit appartement en ville, et reprit son travail chez son père. Les habitués semblaient contents de la revoir. Ofelia, elle, gardait le sourire aux lèvres mais gardait bien en tête que c’était temporaire. En même temps qu’elle travaillait, elle commençait à fouiner les annonces pour acheter son propre établissement. Un établissement qui serait droit, convenable et où la mafia n’aurait pas la main mise. Pendant les deux années qui passèrent, Dieu seul savait où était Walter. Ofelia s’en portait pour le mieux. La jeune femme travaillait des heures plus grandes au bar : son père se faisait vieux et commençait à fatiguer. Il préférait s’asseoir au comptoir et discuter que continuer à servir.
Jusqu’au retour subit de Walter dans sa vie, Ofelia était parvenu à renouer réellement avec sa mère. Walter hors de vue, Samanta pouvait se concentrer sur sa fille, passer du temps avec elle. Du vrai temps mère-fille dont Ofelia profita le plus possible. C’est au retour de son frère qu’Ofelia apprit la vérité : son frère n’était pas parti de la maison pour vivre sa vie. Bien sûr que non … pourquoi vouloir s’éloigner du nid quand papa et maman vous donnent tout cuit dans le bec. Ofelia apprit que son frère avait trainé dans la drogue, ce qui lui avait occasionné de nouveaux problèmes de santé, et un long séjour à l’hôpital. Puis, à la sortie de l’hôpital, il avait été envoyé en cure de désintoxication. Mais il revenait, le « fils prodigue » qui n’avait jamais rien accompli de sa vie. Et il fut accueilli à la maison avec des lauriers. Évidemment. La relation d’Ofelia avec sa mère revint à la normale et elle recommença à éviter religieusement la maison familiale.
C’est à ce moment qu’Andrei décida qu’il était réellement trop fatigué pour le bar. Ofelia lui glissa à plusieurs reprises qu’elle serait ravie de reprendre le bar. Et elle croyait sincèrement que son père lui en offrirait la gestion. Mais dans un souper de famille, Andrei annonça qu’il voulait léguer le bar à Walter à la fin de l’année. Avant que quiconque n’ait le temps de réagir, Ofelia avait frappé du poing sur la table et s’était levée, furieuse. Pour la première fois, toute la rancune accumulée contre son frère lui monta à la bouche et elle répandit son fiel sur la table. Lui ? On lui léguait le bar à lui ? Walter qui n’avait jamais travaillé de sa vie ! Qui n’avait pas fini l’école ! Qui n’avait pas la moindre connaissance du monde des bars ! Qui n’avait pas la moindre expérience en quoi que ce soit ! Qui avait des problèmes de drogue ! Elle fut arrêtée par son père, qui frappa à son tour du poing sur la table et lui fit signe de se rasseoir. D’une voix calme, mais terrible, il essaya de lui faire voir qu’encore une fois, elle ne pensait qu’à elle-même. Walter n’avait pas eu sa chance. Walter était fragile et avait fait avec les moyens qu’il avait. Ofelia serrait les dents, furieuse, les yeux rivés sur son assiette. Ce fut Walter qui coupa court à la discussion. « Papa… je n’ai pas envie de reprendre le bar. » Et ça aurait pu se terminer comme ça. Andrei aurait pu décider de donner le bar à Ofelia sur le moment. Mais il se renfrogna plutôt. Et Ofelia dut le travailler pendant encore quelques semaines avant qu’il accepte qu’elle reprenne ses affaires à la fin de l’année.
Adapter Chez Andrei à ses idéaux ne fut pas facile et s’avère encore être un combat de tous les jours qui lui vaut la désapprobation constante de ses parents – surtout son père – et de certains habitués. Ofelia refuse, et ce depuis le premier jour où elle a repris le bar, que des transactions illégales soient effectuées dans son bar. Ses employés doivent être cleans et le nom du bar jamais lié directement avec leurs affaires. Que les clients fassent ce qu’ils veulent entre eux, et discrètement. Elle a dû refaire presque complètement le staff, corrompu jusqu’à la moelle, et surveille de près son équipe afin que les règles ne soient pas enfreintes. Virer complètement la mafia du bar aurait été un suicide de carrière, ou un suicide tout court, Ofelia le savait. Pour les inciter à changer de lieu de transactions, elle a préféré une autre stratégie : donner un nouveau souffle au bar et attirer une clientèle nouvelle, plus jeune, plus dérangeante. Ça fonctionna en partie. Mais elle garde toujours l’œil ouvert.
Les choses allaient bien Chez Andrei pour Ofelia au niveau professionnel. Mais c’était toujours, à ses yeux, le bar de son père, qui venait traîner régulièrement et mettre son nez partout. Elle avait besoin d’un endroit à elle, un endroit branché, plus proche de la boîte de nuit que du bar. Elle entendit dire entre les branches que le Webster Hall cherchait un nouveau propriétaire et sauta sur l’occasion. Elle avait souvent fait la fête au Webster quand elle était plus jeune et n’avait de cet endroit que de bons souvenirs. Après quelques entretiens et quelques signatures, et un bel emprunt bancaire, l’Affaire était conclue. Le Webster pouvait générer de meilleurs profits que Chez Andrei, et l’ambiance y serait différente. Elle y appliqua la même politique que dans le bar de son père, mais plus sévère encore : pas de drogues, pas de pots-de-vin, pas de manigances, pas d’affaires louches, et tous ses employés devaient être clean. Le ménage y fut plus facile à faire. La clientèle du Webster était déjà essentiellement constituée de jeunes, et on y venait pour danser et boire, principalement. Ce qui lui posa le plus de problème furent les mineurs. L’équipe de doormen qui se trouvaient en fonction avant la vente avaient l’habitude de faire entrer les mineurs. Elle y mit un terme, renvoya les employés fautifs et reconstitua une équipe en qui elle avait confiance. Certains de ses employés faisaient le roulement entre le Webster et Chez Andrei. Ofelia accepta également à plusieurs reprises d’accueillir des groupes plus ou moins connus pour des spectacles et organiser des soirées à thème pour redynamiser une entreprise qui fonctionnait déjà très bien mais qui, selon elle, s’était encroûtée dans une formule facile et stable.
Il arriva à deux reprises que des incendies soient déclarés au Webster. Des incendies mineurs, rapidement maîtrisés, mais tout de même. Le père d’Ofelia essaya de lui glisser, plus ou moins subtilement, qu’elle aurait moins de problèmes si elle acceptait la protection de la famille. « Tu sais ce garçon que je t’ai recommandé. Si tu l’engageais… » Mais Ofelia savait de quel genre de garçon elle parlait : il laisserait entrer dans le bar tout ce qui n’y avait pas sa place. En réponse à la menace latente, Ofelia redoubla la sécurité du Webster et souscrit à une assurance monstre qui pourrait couvrir toutes ses pertes à cas de problème. Encore, elle se brouilla avec son père. Elle coupa autant que possible les ponts avec la famille, ne se présentant qu’aux obligatoires soupers de famille mensuels, où, essentiellement, elle s’asseyait et écoutait en silence son père critiquer tous ses choix professionnels et vanter les mérites – inexistants - de Walter.
Lorsque l’an dernier elle parla de son désir d’acheter l’Aphrodisia Strip Club, son père essaya de lui faire comprendre qu’elle se dispersait, et que ça n’était jamais bon. Ofelia, elle, préférait ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Elle ignora les conseils de son père et acheta le club, que ses anciens propriétaires pensaient fermer en se retirant du marché. La vente se conclut facilement, et comme ses finances se portaient bien grâce au Webster, l’emprunt à la banque fut moins imposant que lors de sa dernière transaction d’affaire. Elle voulait ramener l’Aphrodisia à ses bases. Depuis plusieurs années, il n’était plus que ce club de striptease feutré, mais banal à l’exception de son allure chic. Elle savait qu’à l’origine, le bâtiment était un cabaret spectacle. Elle entreprit donc d’attirer une nouvelle clientèle, plus distinguée. De 19 à 22 heures, le cabaret renaissait. Un endroit ou boire un verre en regardant un spectacle exotique et érotique, mais de bon goût, des danseuses sensuelles mais qui ne se dénudaient pas totalement, dans des numéros de danse très artistiques, physiques, des corps mis en valeur. Jazz, pin-up, musiciens sur place à l’occasion, danses tribales, danses athlétiques, danses coquines, etc. Ofelia voulait permettre aux jeunes talents de la ville de profiter d’une tribune. De 22 heures à 3 heures du matin, le strip-club reprenait comme à son habitude : danses aux tables, danses contacts, nudité totale ou partielle, et des billets glissés dans les costumes des filles. Il n’y avait qu’une règle particulièrement importante pour Ofelia : ses danseuses n’étaient pas des prostituées, et les clients devaient le comprendre.
Le changement de direction de l’Aphrodisia mit quelques mois à être effectif et à ramener un peu de profit pour Ofelia. Changer les habitudes de la clientèle était toujours risqué. Mais Ofelia fut satisfaite lorsqu’elle vit que des couples commençaient à venir assister aux spectacles : le moule était cassé, et elle reprit confiance en sa décision. Elle vit même à quelques reprises le couple à qui elle avait acheté le club, et ils avaient l’air d’apprécier. Les moins faciles à satisfaire étaient les anciennes danseuses du club, peu contentes de voir leurs heures de service raccourcies. Ofelia leur fit comprendre que si elles voulaient plus de temps sur scène, elles pouvaient toujours faire valoir d’autres talents plus artistiques. Certaines danseuses s’y prêtèrent, d’autres n’adoptèrent pas de changement et deux filles décidèrent tout simplement de partir.
Assise à son bureau, devant sa pile de papiers, Ofelia ne pense plus uniquement à son frère. Elle pense à ses échecs, à ses réussites, à ses bons coups, et à ses jeux risqués. Elle soupire, referme ses dossiers de comptabilité pour les mettre dans son sac : elle finira ça chez elle. Une pensée l’arrête alors qu’elle prend sa veste. Est-ce que Walter est toujours dans son appartement ? Il est arrivé plus tôt, complètement saoul, braillant que sa vie n’était pas facile et lui répétant qu’il avait besoin d’elle, qu’elle lui laisse une chance. Depuis quelques semaines, son père la harcelait pour qu’elle accepte de prendre Walter comme gérant d’un de ses bars. « Ça lui fera du bien à ce pauvre petit. » Mais pour Ofelia, il n’était pas question qu’elle engage son frère. Elle gardait de lui l’image du bon à rien, de celui qui s’absente toujours, du drogué. « Il est clean. » Elle en doutait fortement. Chaque fois qu’elle rentrait, il y avait un nouveau message de son père sur le répondeur. Et maintenant c’était Walter directement qui s’en mêlait. Pourquoi maintenant ? Il n’avait jamais démontré le moindre intérêt pour le monde des bars, alors pourquoi soudainement, il la suppliait de l’engager ?
Lentement, Ofelia enfile sa veste et appelle un taxi. Si Walter est encore là, elle le renverra dans le même taxi.
Wanna know more ? ▬ Relations ;
Ofelia n’a pas beaucoup de grands amis. Elle compte plutôt sur des connaissances amicales, des liens utiles ou plaisants avec autrui. Elle ne cherche pas l’amour dans ses relations : elle n’a pas le temps, ni l’espace pour entretenir un amant sérieux. Elle n’a même pas le temps pour un chat. Si elle a des amis, elle ne les voit pas souvent, par manque de temps, souvent au hasard des rencontres, ou dans des entretiens furtifs. Le meilleur moyen de la trouver et de lui demander du temps ? Se rendre sur son lieu de travail et essayer de l’en tirer, ou encore accepter de la rencontrer sur place, dans l’urgence. ▬ Physique ;
Les cheveux d’Ofelia ne sont pas naturellement blonds. Comme tout le monde dans sa famille, elle est brune, à la limite du noir. Ce changement de couleur rejoint toutes ses autres actions pour tenter de se détacher de la tradition et de la sacra famiglia. Ses yeux sont bleus, parfois plus clair, parfois plus foncé. Le tout dépend de l’éclairage. Elle est assez frêle, pas très grande, mais se tient droite, la tête haute et le port fier. Elle a une mâchoire assez carrée. Sa silhouette est changeante. Son horaire et son train de vie ne lui permettent pas de suivre un régime équilibré. Elle alterne donc des périodes où elle ne mange qu’un minimum, et d’autres où elle mangera beaucoup, le plus souvent du fast-food. Elle porte le plus souvent des vêtements sobres, qu’elle agencera aux lieux où elle se trouve, ou les situations : elle ne portera pas les mêmes tenues Chez Andrei qu’à l’Aphrodisia, par exemple. ▬ Caractère ;
Ofelia est une entêtée, une tête de mule comme on dit. Lui conseiller de ne pas faire quelque chose, c’est l’inciter à le faire, et la tirer dans une direction, c’est l’attirer dans l’autre. Elle est dotée d’une ferme volonté, d’une tonne de courage et d’ambitions d’envergure. Facilement excitable, elle monte très aisément sur ses grands chevaux, surtout lorsque sa famille essaie de se mêler de ses affaires et de lui en remontrer. Elle déteste qu’on mette en doute ses capacités, ou qu’on essaie de la faire revenir sur ses décisions. Elle n’hésitera jamais à mettre à la porte un employé qui ne fait pas son travail, et elle ne s’est jamais gênée non plus pour dire à un client sa façon de penser. Elle est menée par la passion. Les bars, elle traîne là-dedans depuis son enfance. Les défis l’allument, la font avancer. Elle apprécie son rythme de vie, mais également son niveau de vie. Ses investissements sont toujours judicieux, elle suit la bourse avec attention et ne prend pas de décisions d’affaires qui pourraient s’avérer risquées. Elle vit très à l’aise dans un appartement vaste, au dernier étage d’un immeuble à logements, meublé avec goût. Elle est très ordonnée dans ses affaires professionnelles, mais son appartement, surtout sa chambre, est un vrai capharnaüm. Les vêtements s’empilent partout, les papiers, les sacs, les factures. La vaisselle s’entasse dans l’évier jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus de propre. De toute façon, se dit-elle, elle n’est chez elle que pour dormir la plupart du temps et ne passe qu’en coup de vent pour se changer, étant donné son rythme de vie effréné. Très énergique, beaucoup se demandent comment elle tient le coup, à courir comme ça tout le temps. Pour elle c’est simple : café, boissons énergisantes, vitamines. Tous les cocktails sont bons pour tenir jusqu’à la fin de la journée, ou plutôt de la nuit dans son cas. Une chose est sûre : on ne peut pas l’accuser de paresser. Ofelia aime la conquête : pas la conquête amoureuse, non. Pas le temps pour ça. Non, ce qui l’allume, c’est la conquête de nouveaux territoires, de nouvelles clientèles. Elle est donc très exigeante, autant envers elle-même qu’envers ceux qui l’entourent. Elle aime la perfection et l’exige d’elle-même. Mais un jour ou l’autre, elle devra apprendre qu’il est impossible d’être parfait, même lorsqu’on est doté des meilleures intentions et d’un curriculum impressionnant. ▬ La plus grande honte du personnage ;
Son échec à la taverne Chez Joe, dans le Bronx, lui pèse encore beaucoup. Tout le monde lui déconseillait d’investir dans ce bar et elle l’a fait quand même. Elle n’est jamais revenue là-dessus, ni avec sa famille, ni avec personne. Ceux qui sont au courant de cette transaction foireuse croient qu’elle reculé parce qu’il n’y avait pas de profits à faire, mais la réalité est toute autre. Le fait est qu’elle s’est laissée impressionnée et a pris peur. Elle avait voulu revamper la taverne pour en faire un lieu plus jeune, plus branché. Mais les habitués n’ont pas aimé qu’on leur impose de nouvelles règles et ont tout cassé. Ça a été une véritable émeute dans laquelle Ofelia aurait pu perdre la vie. Elle est parvenue à étouffer l’affaire et à revendre ses parts. Elle n’a jamais remis les pieds dans ce secteur du Bronx depuis, par peur. ▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;
Ofelia a passé toute sa carrière à essayer de se détacher des affaires de son père et à éloigner la mafia italienne de ses clubs, souvent avec difficulté. Si elle devait découvrir un jour que la mafia avait réussi à installer son nid sous son nez, ce serait le cauchemar, l’échec de toute une vie d’obstinations et de combats pour ce qu’elle croit être juste. ▬ Définition du paradis pour le personnage ;
Ofelia apprécierait non seulement que son père arrête de se mêler de ses affaires et de lui dire quoi faire, mais elle aimerait également un jour que son père lui offre la reconnaissance qu’elle cherche, qu’il admette qu’elle est douée dans ce qu’elle fait, qu’elle est une femme d’affaire accomplie et qu’elle se débrouille aussi bien que le ferait un homme dans ce milieu. Mais elle doute que ça arrive. Le bar Chez Andrei, son père voulait l’offrir à son frère, refusant de croire qu’Ofelia pourrait relever le défi. Si elle l’a obtenu, c’est à force d’entêtement après que son frère ait marqué un manque d’intérêt flagrant pour les affaires du bar. Mais cette reconnaissance paternelle apporterait certainement un sentiment d’accomplissement dans la vie de la jeune femme. ▬ Point faible du personnage ;
Ofelia aimerait bien se convaincre qu’elle n’en a pas et est inatteignable, mais ce n’est pas le cas. Son point faible se trouve au cœur même de ce qu’elle essaie de fuir depuis toujours : la famille. Elle est très obstinée et se targue de ne jamais céder à rien, mais son père a une manière toute particulière pour lui faire emprunter certains chemins comme si c’était elle qui l’avait décidé. Il sait tirer les bonnes cordes pour toucher la sensibilité et la culpabilité de sa fille et parfois, elle cède. Du point de vue physique, Ofelia est également souvent malade. Son alimentation n’étant pas idéale, il lui arrive parfois d’oublier de manger et de tomber d’épuisement comme ça, sans avertissement. Si elle ne fait pas attention, elle attrapera également tous les virus qui courent. ▬ Point fort du personnage ;
Le caractère fort et obstiné d’Ofelia l’a toujours bien servie jusque-là, bien que quelques ennemis en sont issus. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, ni impressionner. Comme patronne et femme d’affaire, c’est son entregent et ses compétences sociales qui la servent le mieux : elle s’assure de garder une bonne équipe, une bonne ambiance sur ses lieux de travail et n’hésitera jamais à se débarrasser d’un élément gênant qui nuit à l’ambiance ou à la réputation de ses bars. ▬ Casier judiciaire ;
Ofelia n’a pas de casier judiciaire important. Adolescente, elle s’est fait surprendre une fois à fumer un joint dans une ruelle avec quelques jeunes mais elle s’en est sortie avec un simple avertissement. Elle a une bonne réputation auprès des membres du corps policier puisque tout ce qui se passe d’illégal sous son nez, elle le leur transmet, surtout si cela risque de nuire à ses bars. Behind the screen... ▬ Prénom ou pseudo ; Kyle, aka Pied de Bitch sur le net. ▬ Âge ; 22 ans ▬ Où avez-vous connu le forum ; Par un top-site, Obsession je crois. Je cherchais un forum où ce personnage pourrait s'intégrer, et voilà. ▬ Connexion ; Je dirais 6/7 ▬ Code du règlement ; - Spoiler:
OK par Anja ▬ Avez vous signé le règlement ; [x]OUI ; [] NON ▬ Exemple de RP ;
- Spoiler:
Je ne sais pas si je puis dire que la nuit a été bonne. J’ai pris du bon temps, il est vrai. Mais je ne suis pas satisfait. Je ne suis jamais pleinement satisfait. Toutes mes journées, toutes mes nuits ne sont que des recommencements de toutes les journées et les nuits passées. Cela fait 7000 ans que j’ère tel un solitaire de par le monde. Les jours passent et se ressemblent tous. Une vierge immolée n’est qu’une autre vierge immolée, même si sensiblement, elle n’est pas semblable à la précédente. Un cadavre, peu importe la forme qu’il prend, reste un cadavre. J’en ai tellement vus, pendant toutes ces années. Vivre. Être éternel parmi les mortels … Tout cela est d’un ennui mortel. Et malheureusement, je m’ennuie. J’ai tout vu, j’ai tout fait. Il n’y a pas un endroit sur terre que je n’ai pas visité. J’ai plongé jusqu’au fond des océans, j’ai volé, tel Icare, si près du soleil que mes ailes ont failli brûler en approchant de cette fournaise. Plus rien ne me procure de vif plaisir. Ai-je déjà ressenti ce genre de plaisir ? Les premières fois sont toujours merveilleuses, mais ne peuvent être répétées et demeurer des premières fois.
À la sortie du bordel, une femme me tend mon manteau et mon chapeau haut de forme. Cette mode est passée depuis longtemps, mais mon chapeau rapiécé me tient à cœur. Je m’en déferai bien un jour, mais je le porterai tant qu’il tiendra sur ses coutures. Je salue la veuve Mavrici, qui tient l’endroit passablement en ordre. Elle aura beaucoup de travail à accomplir dans la chambre que je viens de quitter. Deux de ses prostituées sont étendues ventre en l’air et tête à terre dans des draps de satin autrefois blancs. Je n’ai pas couché avec elles. Elles ne me plaisaient pas. Je n’ai fait que jouer un peu avec elles. Je suis persuadé qu’elles se sont amusées plus que moi. Je dois me faire vieux, je ne vois pas d’autre explications. Je me demande ce qu’Ashael … Non. Je ne veux pas savoir ce que cette garce ailée fait pour passer son ennui. Elle n’a rien à voir avec moi. Je n’ai rien à voir avec elle. Avec agacement, je fais cogner le bout de ma canne sur le sol. Il pleuvait quand je suis entré. Il ne pleut plus. Dommage. L’eau aurait pu effacer le sang qui macule mes mains. Heureusement, à cette heure, le soleil est à peine levé et, mis à part les clients de taverne – trop saouls pour me remarquer – et les clients de bordel – trop honteux pour lever les yeux – il n’y a personne dans les rues. Ah si, des mendiants. Mais ils n’ont aucune importance, ceux là. Personne ne les écoute et, pour la plupart, ils ont les dents tellement gâtées qu’ils peuvent à peine parler sans perdre un bout de gencive. Je souris.
Quand je passe devant une ruelle, une main agrippe violemment la mienne, la tire vers le sol et une langue se met à lécher le sang sur mes doigts. Vampire, bien évidemment. Eh bien je n’aurai pas besoin de la pluie pour me débarrasser de cette teinte rouge. Un peu courbé, je jette un œil à ce rat qui s’accroche à moi, qui lèche avidement mes doigts, ma paume. Il est dans un état pitoyable et vu la cataracte qui lui couvre les yeux, je devine qu’il ne me voit pas. Les vampires, lorsqu’ils voient la lumière du jour, ne voient rien. Leurs yeux se couvrent d’une pellicule opaque et ils sont alors très vulnérables. Ce vampire est pire que vulnérable : il est misérable. Aucune force. Affamé. Encore un rejeton abandonné par sa mère. J’émets un ricanement. Comme j’ai les yeux fixés sur le vampire, je surveille ses mouvements et je vois sa bouche s’ouvrir comme pour mordre. Je retire brusquement ma canne et lui assène, du bout de ma canne, une forte poussée dans le thorax. Faible, il tombe à la renverse. Debout au-dessus de lui, je l’observe.
« Je te déconseille cette liqueur, vampire. Elle te rendra plus fou que tu ne l'es déjà.. » ▬ Célébrité sur l'avatar ; Christina Cole ▬ Multicompte(s) ; Nope. ▬ Un dernier truc à dire ? ; Débarbouillette.
Dernière édition par Ofelia Nighelli le Dim 30 Juin - 16:40, édité 3 fois |
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