▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;

▬ Histoire ; (800 mots minimum.)

Dépréciation. Inflation. Crack boursier. Flexibilité des prix. Chiffre d’affaires. Marge. Rendement. Quotidien. Celui de Roméo. Il surfe sur les courbes fragiles de l’économie Américaine. Traque les actions, surveille les cours internationaux. En collaboration avec toutes les plus grandes sociétés, il déniche pour eux les meilleurs profits financiers. Demain, une entreprise textile voit ses parts grignotées par le concurrent outre-atlantique, car moins chère. Une seule solution : délocalisée sa production. C’est là que Stanwinkers entre en jeu. Oubliez la chaîne de fabrication chinoise, trop coûteuse, et optez pour le savoir-faire vaillant des Bangladais. 60 heures de travail dans un entrepôt qui transpire le souffre et l’usine à gaz pour un salaire de misère ; rien ne les rebute. Roméo, c’est l’entremetteur. Le lien entre pauvreté et oisiveté. Il déniche les meilleurs coups, et empoche un max’. Un opportuniste né. Voila bien longtemps qu’il troqua son cœur, ses couilles, pour un agenda et une calculette. Conscient du monde qu’il côtoie, conscient des inégalités qui pullulent, il n’éprouve pourtant pas grand-chose à livrer à ses clients la misère sur un plateau. C’est un homme, comme les autres, que peut-il changer ?

Pourtant les Hommes  changent, inévitablement. Roméo n’a lui-même plus rien à voir avec cet ancien jeune homme, brave, empathique, débordant d’envies. Irlandais de souche, son père, veuf, avait fuit les plaines du Connaugth, le leipreachàn et la Guinness, pour le nord des Etats-Unis, le Wisconsin. Un oncle de la famille y tenait la librairie la plus notoire de tout l’état. Amoureux des lettres, le paternel n’avait eu aucun mal à s’y faire embaucher. Roméo se souvient de cette époque, et se la remémore, parfois, très rarement. Il se souvient des températures glaciales, des champs enneigés, de cette brise fraîche et vivifiante ; il se rappel ses années au lycée, ses premiers émois, ses prouesses au base-ball. Un élan de nostalgie le surprend parfois, même, quand il repense à sa passion première : l’architecture. Doué pour manipuler le fusain, pour esquisser d’habiles trajectoires, pour dresser sur papier le fruit de son imaginaire, il rêvait à cette époque de composer les plus grands monuments du pays. Mais l’Homme change. Les rêves demeurent, mais se terrent. En surface apparaît alors un homme qui, comme tout le monde, tente de tirer son épingle du jeu, de survivre. Un homme qui suit le mouvement. Issu d’un milieu pauvre, Roméo comprend qu’avec un peu de hargne, une once d’égocentrisme, un soupçon d’indifférence, on peut accéder au haut du panier. Des études de marketing, des soirées orgiesques, des chiffres, des chiffres et encore des chiffres.

Il trouva asile sur les terres New-Yorkaises. Cintré dans ses costards sur mesure, il sonde avec arrogance les autochtones du haut de son building. Businessman aguerrit, homme opulent. il aime ses costumes ; dans ses soirées champagne coc’, au bureau, pour un rendez-vous d’affaires, il porte constamment le faste Italien sur ses épaules, comme apparat, comme pour se protéger du monde. ‘Faut dire que ça fait son effet, sur la gente féminine du milieu.  Dès lors, Roméo quitte volontiers son déguisement pour goûter au plaisir de la chair. Il en est avide. Il consomme, toujours plus, et se lasse, toujours aussi vite. Pour panser son manque d’affection, il batifole de femmes en femmes, à la recherche de la bonne. La bonne qui comblera ses troubles d’un soir. Il baise comme il travail. Une machine sous coc’. Jamais ne cessera son désir matériel de posséder. C’est comme ça qu’il l’aime, sa vie.

Et puis, il y eu cette connasse. C’est de cette façon qu’il se plaît à la nommer. Pour se soulager. Epouse femme fatale, proie d’un mari ayant fait fortune dans le pétrole, chanteuse blues à ses heures, visage glacial, tuméfié par les coups conjugaux discrètement dissimulés sous son maquillage harmonieux, rencontré au détour d’une soirée chic et ennuyeuse. Elle baisa Roméo, dans tous les sens du terme. Si fort, que l’homme en devînt totalement accroc. Si intense, qu’il en perdit presque sa raison. Il en oublia un temps sa télé 140cm, sa chaîne porno’, son aspirateur programmé, ses boutons de manchettes Van Cleef, ses montres Breitling, ses chausettes en fil d’Ecosse, et toute sa panoplie de golden boy. Son monde pourtant si sûr, s’effritait au fur et à mesure que la belle gagnait du terrain sur lui.

Plus qu’une chose ne l’obsède alors : La posséder, la combler, la rendre heureuse. Tuer cet enfant de salaud qui lui sert de mari. L’homme peut peut-être changer, finalement.

▬ Relations ;

Relations superficielles. Roméo traîne ses guêtres une majeur partie de son temps avec la même bande. Quatre trentenaires, traders, mariés, infidèles, parlent et rient très fort. Stankwinkers apprécie leur compagnie, et partage avec eux pas mal de points communs : Les chutes de reins et les costumes. L’essentiel, en somme. Roméo est amené à faire beaucoup de rencontre dans le milieu qu’il côtoie, et est enclin à la discussion. Les rencontres intéressantes, il les évite. Trop compliqué à gérer. Il n’a donc pas de véritables personnes sur qui se reposer, hormis lui-même Ce qui est amplement suffisant. Au pire, il sait qu’il peut compter sur l’application Siri de son Iphone.

▬ Physique ;

Homme d’assez grande taille, athlétique. Il faut dire qu’avec ses 7 heures hebdo’ de muscu’, ça forge. Le physique a une place majeure dans sa vie. Pour lui, chaque classe sociale à son dress code, sa façon de se comporter. On ne mélange pas les torchons avec les serviettes, voyez. Lui se voit comme une belle serviette, qu’on ose utiliser, abîmer. Une serviette qui voue un véritable culte pour les costumes italiens, pour les montres en or, les cravates, les pompes cirées, les lunettes Ray Ban. Une paire qui dissimule un regard sombre, miné de cernes discrètes mais révélatrice de son mode de vie tumultueux. Le style avant tout.

▬ Caractère ;

Roméo est un mec brillant. Ces collègues admirent sa verve discrète mais puissante, sa façon de se sortir des situations les plus tordues avec toujours plus de classe, sa répartie cinglante et cruelle, son audace avec les femmes, son culot, son humour grinçant, ses gestes tellement habiles et lascifs, sa manière de danser, sa coupe de cheveux, son parfum savamment proportionné. En cultivant ce personnage, il c’est bâti un empire, fragile et factice. Il joue l’Homme cultivé, le penseur qui a un avis sur tout, et sur tous. Mais Roméo a surtout ce fin talent de manier les mots, et de mettre la forme devant le fond. C’est un homme d’apparence, un homme du 21ième siècle, qui vit pour consommer, et consomme pour vivre. Il donne donc l’air d’un type équilibré, businessman aguerrit, riche, bien dans sa peau. Egocentrique, orgueilleux, hautain. Celui qui a réussit et qui souhaite à tous un destin similaire. Le genre de mec qu’on ne voit qu’à la télé. Pourtant, lorsque Roméo s’assoit devant sa lucarne, justement, seul, figé dans l’obscurité abyssale de son salon vertigineux, il sent au fond de lui ce vide sidéral qui le plombe, qu’il tente alors de combattre par tous les moyens. La coke, la vodka, les femmes. Les soirées dépravées. Les partouses bordéliques à la « Mais où est Charlie ». La recherche inaltérable d’adrénaline.  Consommer, toujours, pour se sentir exister. Mais qui est-il vraiment ?
La rencontrer, elle, fut son tournant. Un cyclone dans son existence clinquante programmée. Une malédiction pour lui. Lui qui pensait pouvoir tout contrôler, ne se reconnaissait plus lorsqu’il quémandait sa présence. Il sentait son cœur s’agiter plus ardemment que ses neurones, que sa testostérone. Il maudissait cette sensation, et se sentait glisser vers l’inconnu qui sommeillait pernicieusement en lui. Un homme plus instinctif, et plus primaire qu’il n’y parait. Un homme prêt à se battre, mais qui ne le sait pas encore. Roméo se retrouvera t-il, derrière la hauteur de ces buildings ?

▬ La plus grande honte du personnage ;

Sa plus grande honte ? Fichtre. Probablement le jour où l’encre de son stylo a fuit sur sa cravate Versace en pleine réunion, devant ses collègues. L’humiliation totale. Un souvenir qui vous marque un homme. Il aurait également pu mentionner le fait qu’il n’ait pas assisté à l’enterrement de sa mère, par exemple, mais il en garde une trace certainement moins tenace que la première illustration.

▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;

L’enfer ? Un monde privé d’internet, de télécommunication, de pute, de coke. Un monde où il ne serait plus qu’un homme comme vous, un lambda, un banal. Horreur. Un monde où il perdrait pieds, où il perdrait totalement le contrôle sur sa vie calculée. Finalement, l’enfer n’est pas si abstrait, comme notion.

▬ Définition du paradis pour le personnage ;

Le paradis serait de faire machine arrière. Dissoudre ce jour où son regard à croiser ses jambes interminables, son cul divin, et ses yeux perçants. Sans cette femme, sa vie n’aurait pas changée, toujours dictée par la même routine rassurante. Changer le passé est impossible. En somme, on se rapproche plus de l’enfer que du paradis.

▬ Point faible du personnage ;

Il lui en a fallu, du temps, pour feindre la perfection ; pour se forger cette apparence froide et imperméable. Son passé, il n’en parle jamais. Pourquoi ? Sans doute parce que c’est là, justement, que se cache son point faible. Une mère malade et un père absent, des conditions de vie difficiles. Vous pouvez lui en parler, essayez de lui tirer les vers du nez, il vous rétorquera toujours de son sourire colgate que le plus important ce n’est pas le passé mais le présent.

▬ Point fort du personnage ;

Roméo n’en a que très peu, finalement. Même si lui s’acharne à donner l’impression du contraire. Chose qu’on peut aisément lui accorder, c’est son talent inné pour le dessin. Gosse, il esquissait sans cesse, représentait tout ce qui lui passait par la tête. Son rêve, avant de devenir ce qu’il est aujourd’hui, était d’être un architecte reconnu, d’ailleurs. Mais les rêves ne sont que l’espoir des fainéants.

▬ Casier judiciaire ; (Merci de répertorier ici les crimes déjà commis par votre personnage, qu'il fasse partie des autorités ou non et que les crimes soient officiels ou non. Ceci nous permettra de juger de votre rang de criminel. Plus d'infos ici.)

- Rixes dans lieux publics.
- Détention de stupéfiants.
- Outrage à agent

▬ Prénom ou pseudo ; Jérémy
▬ Âge ; 24 ans
▬ Où avez-vous connu le forum ; Par hasard, en errant sur le net.
▬ Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) Variable. 4 sur 7
▬ Code du règlement ;

Spoiler:

▬ Exemple de RP ;

Spoiler:

▬ Célébrité sur l'avatar ; Johnny Depp, après moult hésitations.
▬ Multicompte(s) ; Nan
▬ Un dernier truc à dire ? ; C'est par où les chiottes ?