MESSAGES : 2295
POINTS : 806
AVATAR : Robert Downey Jr
CRÉDIT(S) : <Chouu'>
TAG LINE : On n'est jamais mieux servi que par soit même
PROFESSION : Avocat
| Sujet: [TERMINE] ~ August Sacha Lockhart. Jeu 14 Aoû - 17:05 | |
Identity Card
Feat "Robert Downey Jr"(c) Copyright |
▬ Nom ; Lockhart▬ Prénom(s) ; August Sacha▬ Surnom(s) ; /▬ Âge ; 37 ans▬ Nationalité ; Étasunienne▬ Groupe ; ▬ Statut et activité dans la vie ; Avocat ▬ Orientation sexuelle ; HétéroSi vous manquez d'inspiration où si vous souhaitez étoffer vos idées en amont avant de vous lancer dans la rédaction de votre fiche, la partie d'aide à la création de personnage vous sera probablement utile, n'hésitez pas à y faire un tour.
|
Once upon a time... ▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
▬ Histoire ; (800 mots minimum.)
11 août 1978, j’arrive au monde durant un orage remarquable. Pourtant les cris de ma mère ne sont nullement étouffés par les coups de tonnerre. Dès mon arrivée, j’ai emmerdé tout le monde. Mon père n’était que gérant de brasserie. Un établissement qui fut d’abord un café, mais mes parents ont élargi leurs services pour augmenter leurs revenus. Plus jeune, Tony Lockhart rêvait de devenir sportif professionnel. Il excellait en tant que joueur de football (américain, bien entendu). Seulement la réalité l’a rattrapé alors qu’il n’avait pas vingt ans. Mettant « accidentellement » ma mère enceinte, il s’est senti obligé de se ranger. Il s’est contenté de reprendre le café de son père. Un commerce bien modeste, assez chaleureux avec une clientèle plutôt familiale. C’est vite devenu une brasserie dans laquelle s’arrêtaient les chauffeurs de poids lourds. Ma mère a stoppé ses études de littérature pour me mettre au monde et à son tour gagner sa vie pour subvenir aux besoins de la famille. Les clients appréciaient son service, son petit cul aussi. Je n’ai jamais été mis au courant, mais je n’étais pas dupe : elle a trompé mon père quelques fois. Peut être même plus que lui a été infidèle. Je suis arrivé au milieu d’un couple d’amants insouciants. Aucun d’eux n’était prêt à être parents. J’ai ruiné leur jeunesse et leur avenir. Sans doute se seraient-ils séparés s’ils ne m’avaient pas eu ! Mais voilà, je suis né un beau jour et leur idylle a viré au cauchemar d’un quotidien pesant. Malgré quelques signes d’affection durant ma tendre enfance, je sais que mes parents ne m’aimaient pas. Dès que ma bouille de bambin a pris celle d’un petit garçon, ils n’étaient plus capables d’exprimer le moindre amour envers leur fils. Entre les adultères et l’alcool, je n’ai pas franchement eu l’occasion de savourer cette période… Quand j’ai eu l’âge de comprendre que les coups qui pleuvaient n’étaient pas légitimes, ni même autorisés, j’ai commencé à me réfugier chez une voisine, camarade de classe. Sarah. Mon père s’est tiré peu avant mes treize ans. J’étais dégourdi et passais très peu de temps à la maison. Son départ m’a attristé, mais j’étais soulagé. Sur le coup. Sauf que ça n’a pas soulagé ma mère. Ruinée par cet abandon, elle a totalement baissé les bras. La perte de la brasserie était imminente, elle a revendu à un prix dérisoire le local ainsi que le fond de commerce et s’est effondrée dans une dépression. A l’école, je ne brillais pas. Sans réelles difficultés, je peinais à me mettre au travail. C’est Sarah qui m’a épaulé. C’est Sarah qui m’a permis de ne jamais redoubler et même, de progresser. Nous étions un binôme fusionnel, complice. Sarah fut aussi ma première « petite amie ». Ma première fois. Un soir pourtant, mon monde a basculé. Notre quartier n’était pas réputé dangereux. Pas plus qu’un autre quartier modeste. Mais c’est ce quartier que ces assassins avaient décidé de squatter. Une bande de quatre ou cinq types, la mémoire me joue des tours. Ils nous ont suivi un moment, j’avais sans doute bu un peu trop pour avoir une attitude correcte. Je les ai d’abord insultés, j’ai pas mal rigolé. On ne se doute jamais que le pire puisse nous arriver. Jusqu’à ce qu’il tombe. Après m’avoir bastonné, ils m’ont laissé à terre pendant qu’ils s’ occupaient d’elle. Je voyais mal, il faisait sombre, une coulée de sang devant les yeux m’empêchait d’accéder aux détails. Dont je n’avais pas besoin. Les cris. Ses cris me hantent encore aujourd’hui. L’horreur a duré une énorme demi-heure. Les minutes les plus longues de ma vie. Sarah était courageuse, Sarah était battante, fière, révoltée. Puisqu’elle s’est défendue, ça a dégénéré. Après leurs petites affaires, ils se sont rendu compte qu’elle avait mal chuté. Le crâne ouvert sur le trottoir, Sarah était morte. Les études de droit se sont avérés indispensables. Ce n’était pas un choix. Certes j’en avais envie, plus que tout, comme pris d’une idée vengeresse. Mais ce n’était pas un choix. Il le fallait. J’ai d’abord cru que je pourrais devenir un gars bien, pas un héros, mais au moins en mesure de réparer mes erreurs. De rendre justice. J’étais loin de me douter que les choses sont tout sauf faciles. J’ai redoublé ma première année, ébranlé par un chagrin inconsolable, et certainement pas soutenu par ma mère. Sa dépression a empiré, elle a tenté de se suicider. C’est probablement pour fuir cette vie misérable que je me suis davantage appliqué. J’ai pu obtenir le diplôme nécessaire à passer l’examen du barreau… NYC. Pas la ville des malheureux illettrés et des futurs taulards en puissance que j'ai connu. La vraie NY. Pour réussir mon examen, j’ai passé deux ans dans un cabinet en tant que stagiaire. Mes premières payes, mon premier costard, un sentiment de gloire et de revanche sur la vie. Le goût de vivre m’est revenu peu à peu. Les filles fréquentées étaient de plus en plus belles, de plus en plus intelligentes. Intéressantes. Passionné par ce que j’apprenais, j’ai finalement mis le pied sur une vocation. La justice et le droit m’ont plu, j’ai embrassé ma carrière. Follement attiré par une collègue, j’en suis tombé amoureux. C’était il y a sept ans. La trentaine venait de sonner, j’avais envie d’équilibre, de tranquillité. Avoir envie ne suffit pas. Je refusais de faire souffrir cette avocate, une amie. Durant quelques mois j’ai fait mon possible pour vivre différemment. Moins d’alcool, moins d’amantes. A part de grosses déprimes, ça ne m’a rien apporté ! Je n’ai pas su lui dire que je l’aimais, le temps a filé, du jour au lendemain, je me suis retrouvé invité à son mariage. Avant de l’entendre me demander d’être parrain pour son premier gamin, j’ai coupé les ponts. Le cœur une nouvelle fois déchiré, je me réfugie dans les bars et chez les filles faciles. Aujourd’hui je donne l’impression de contrôler pleinement ma vie. Pas ou peu de contraintes. Une réussite toujours plus impressionnante et efficace, je brille. Il me suffit presque de claquer les doigts pour qu’une sulfureuse femme d’affaire tombe dans mon lit et que les clients acceptent mes honoraires. Sauf que la vie, on ne la contrôle jamais. On ne joue pas avec. On fait son possible pour avancer, pour supporter. Mes démons me hantent toujours et, sans que je le sache, une ancienne – très ancienne – amante a mis au monde une petite fille. Ma petite fille. Une adolescente de 16 ans, dont j’ignore jusqu’à l’existence. Wanna know more ? ▬ Relations ; (100 mots minimum - Relations amoureuses, amicales, sexuelles ; Ce qui lui plait chez les autres, ce qui ne lui plait pas chez les autres ... Ceci est une approche de la façon dont votre personnage se comporte avec autrui.)
Ma première petite amie, Sarah, m’a offert son cœur lorsque j’avais treize ans. En effet, la jeune fille avait décroché le pendentif qu’elle portait pour me l’offrir, m’assurant qu’elle remettait son cœur entre mes mains. Je l’ai gardé un moment, puis je l’ai égaré. Sarah et moi sommes restés amis jusqu’à nos 17 ans. Toute sa vie, en fait… J’ai eu un certain nombre d’amantes. Une bonne partie durant mes études, ou l’ivresse de la jeunesse nous laisse naïvement penser que nous sommes intouchables. Que les choses de la vie se résument aux examens, aux soirées et au sexe. On est tous passé par là, j’ai fréquenté beaucoup de filles mais j’ai rarement eu un autre statut que celui de célibataire. Aujourd’hui encore, je peux compter mes « amours » sur les doigts d’une seule main. Ma plus longue relation amoureuse a duré deux ans, je n’ai pas su la sauver. Séducteur et gourmand, je me prive rarement de tenter ma chance. Après tout, qui ne tente rien n’a rien ! La compagnie des femmes est une gâterie trop importante. Je peux certes passer pour un vulgaire queutard – chacun son point de vue – je me sais simplement friand des bonnes choses. Chacun ses complexes et ses tabous, le sexe est un besoin pour moi. Difficile de le reconnaitre mais parfois, elles sont tout ce qui me permet de maintenir la tête hors de l’eau. Sensible aux femmes fatales – rien d’étonnant, je suis sûr que vous aussi – je sais me laisser séduire par des femmes plus originales. J’ai fréquenté des avocates, évidemment, mais aussi deux institutrices, une vendeuse de chaussures, une mère au foyer – mariée, une guide touristique espagnole, une psychologue, quelques anciennes clientes… rien d’extraordinaire et je n’ai pas de critères arrêtés. Ce serait bien bête de restreindre les possibilités. Du moment que la dame est féminine, possède un caractère un minimum étincelant et une jolie paire de cannes… ça fait l’affaire. En ce qui concerne mes amis… Hum. Ça va, ça vient. Du côté des femmes ça change généralement très rapidement lorsque je franchis la limite ambigüe qui retient un temps notre attirance. Dans tous les cas je suis un ami fidèle sur lequel ils peuvent compter. Je prends très à cœur le rôle de confident, d’oreille attentive et de narrateur rassurant. S’il faut que je fasse un petit geste à l’égard de ceux qui me font confiance et à qui j’ai accordé la mienne, je me fais rarement prier. Même si les relations évoluent vite, j’essaye de ne pas trop extrapoler. Enfin, la famille. Néant. Vide. Zéro. Ça vous convient ? Moi c’est ce qui m’arrange. ▬ Physique ; (100 mots minimum)
Je ne suis pas bien grand, il n’est pas rare que j’ai à lever les yeux pour les plonger dans ceux de mon adversaire au tribunal. Environ un mètre soixante quinze, je suis dans une petite moyenne, rien qui m’empêche de jouer dans la cours des grands. Brun, châtain foncé, ça dépend un peu de la luminosité. J’ai régulièrement un semblant de barbe, bien qu’il m’arrive de me raser. Je ne suis pas un accro du rasoir. N’étant pas forcément grand, je doute être d’un physique imposant. Néanmoins sous mes costumes de goût se cache une corpulence athlétique et appréciée – je vous l’assure. Je prends soin de mon corps. Dans le but de plaire aux femmes, c’est certain. Mais pas seulement. Sans aller jusqu’à me décrire égocentrique, j’aime observer dans le miroir un homme musclé et solide. Une façon comme une autre de se rassurer. ▬ Caractère ; (400 mots minimum)
En société, et surtout dans le monde du travail, je suis un homme qui fait du bruit. Je parle. Pas uniquement pour rien dire. J’ai la vanne facile, les critiques fines et souvent déstabilisantes. En bon avocat, j’adore user des mots pour marquer, provoquer ou charmer. Mes piques passent rarement inaperçues. Ça ne m’attire pas que des sourires je vous l’accorde. J’aime amuser la galerie que voulez-vous. Plus honnêtement, j'aime être celui qu'on regarde. J'ai très souvent un public réceptif et leurs rires ne fait que ridiculiser un peu plus mes adversaires, c'est jouissif de se sentir soutenu. Oh je ne suis pas dupe, personne ne me soutien vraiment, mais je savoure. Je suis généralement très impliqué dans mes affaires. Je défends farouchement mes clients, davantage pour ma réputation que pour leurs intérêts. Mais ça arrange tout le monde. Quand un client arrive, il y a plusieurs phases à mettre en place : d'abord le convaincre de mon efficacité - plus le temps passe et moins j'ai besoin de la prouver. La réputation faisant ce qu'il faut. En second plan, vient une ellaboration d'intimidation judicieuse. Ne pas faire fuir le portefeuille mais savoir imposer respect, voire admiration. Enfin, se montrer touché par la cause, chevalier servant comme si c'était la première fois... ! Ce que beaucoup ignorent, c’est que la grande gueule que je suis peut être muette. Il a des choses que je n’apprécie qu’en silence. Loin des activités de la ville, je deviens un solitaire distant, réservé. Placé devant mon piano, j’aime laisser la musique devenir l’unique langage. Autodidacte, j'ai appris a maitriser cet instrument avec patience. Pas forcément très doué et surtout pudique à ce niveau là, je n'ai jamais joué devant quelqu'un. Jamais, ne cherchez pas. Je n'oserai sans doute pas avant longtemps. Le sport est également un bon moyen de s'enfermer dans une bulle salvatrice, reposante. Avec une bonne musique saisissante ou entrainante, pas besoin de mots. Pas besoin de gens, ni même de raisons. Juste le sport, l'effort, la sueur, le cœur qui bat la chamade et les muscles qui crient. Je fais généralement de la musculation - c'est plus pratique depuis chez moi - mais il m'arrive de payer des cours particuliers de boxe, d'aïkido ou de karaté. Les sports d'équipe m'ont doucement abandonné : je ne sais pas jouer en équipe, parait-il. Très dur avec moi-même, je ne suis pas le genre indulgent. Je reconnais qu’il m’arrive aussi d’être maladroit, déconcentré ou tête en l’air, une fois de temps en temps. Mais ne venez pas jouer les lourdauds en me faisant croire que ce n’est pas votre faute ! Je déteste les crétins qui ne savent pas concentrer leurs neurones au moment opportun ou ceux qui ont besoin de trois minutes et d’un verre d’eau pour articuler une phrase sensée. La psychologue que j'ai eu l'erreur de contacté m'a parlé d'une lutte interminable contre les coups du sort. D'une haine profondément ancrée à l'égard des gens qui ont accès au bonheur sans l'avoir mérité... Soit disant ça vient de mon passé, des épreuves traversées. Ça me rend intolérant. Heureusement j'ai passé une nuit merveilleuse avec elle, sinon elle n'aurait servi à rien du tout ! On me dit relativement impulsif. Maitre Lockhart est un avocat plein de charisme et de droiture, mais sorti des tribunaux je reste un homme plein de failles et de défauts ; cela va sans dire. Ainsi, je peux m’emporter facilement. Je dirais même que mes efforts professionnels imposent que je relâche de temps à autre la pression. Une mauvaise parole ou un regard insultant me fait parfois réagir du tac au tac. J'essaye bien de me contrôler, ma notoriété n'a pas besoin d'un scandale ! Mais qu'est ce que j'y peux si les gens sont cons et décident de m'emmerder au mauvais moment ? La seule fois ou je me suis laissé emporter au point d'être violent - et blessé - j'ai su étouffer l'incident. Les relations servent toujours. ▬ La plus grande honte du personnage ; (En 60 mots minimum - La chose dont il n'est pas fier, le secret qu'il se garde bien de révéler aux autres, la tâche crasseuse qui lui souille la conscience ...)
Je n'ai rien fait. Les douleurs qui tenaillaient mon corps n'auraient jamais dû m'empêcher de venir en aide à Sarah. Ces enflures l'ont violée, frappée, tuée. J'ai tout entendu, quasiment tout vu. Non seulement je n'ai pas bougé le petit doigt, mais je n'ai pas su les poursuivre. Pas été foutu de les dénoncer. Cette culpabilité me ronge, sans doute ma plus grosse blessure. ▬ Définition de l'enfer pour le personnage ; (En 60 mots minimum - Ce qui lui ferait horriblement peur, ou qu'il haïrait)
J'imagine que nous n'en sommes pas bien loin. Que pourrait-il y avoir de pire ? Plus de femmes, plus de sexe. Échouer partout, dans toutes mes affaires. Ce serait relativement cauchemardesque. J'imagine que l'Enfer s'apparente à un endroit où chacun se sent moins que rien. Un lieu dans lequel respirer fait souffrir car on n'a moins d'estime pour soit que pour l'inutile. Et puis, le plus douloureux, c'est l'absence d'échappatoire. Même le suicide n'est pas envisageable, en Enfer. ▬ Définition du paradis pour le personnage ; (En 60 mots minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)
Bah. Un endroit sans peine, sans regrets ni rancunes. Pour ma part cela s'apparenterait à des femmes, partout, toujours consentantes mais différentes. Varions les plaisirs. Du soleil, un bord de mer comme sur les cartes postales et jamais d'ennui. Le paradis est aussi paradisiaque et enivrant par ce qu'il est inaccessible. Je ne crois pas à tout ça, mais s'il devait y avoir un paradis pour les bonnes âmes après la mort, alors il est désespérément vide. C'est un endroit que personne ne mérite. Voilà le paradis. ▬ Point faible du personnage ; (En 60 mots minimum - Son talon d'Achille, sa faiblesse, son point sensible [On vous le répète, même Chuck Norris a un point faible ^^])
Le passé, évidemment. Il faut savoir en tirer des leçons soit disant, le fait est que je préfère l'ignorer. L'oublier. Il revient parfois me hanter et me fait facilement perdre mes moyens, alors que personne n'es au courant pour Sarah. Il ne faudrait pas que cela s'apprenne. Enfin, les femmes peuvent également être un point faible. J'ai pu perdre une affaire pour les beaux yeux d'une dame ou faillir à une amitié. Ce genre de bêtise. ▬ Point fort du personnage ; (En 60 mots minimum - Son atout majeur, son " petit plus ", ce qu'il fait ou ce qu'il a de mieux, bref, le domaine ou le point sur lequel il n'a strictement rien a envier à personne.)
Bon comédien, je sais impressionner. Étaler mon prestige et ma réussite pour écraser. Tant que cela fonctionne, ça m'évite bien des conflits et ça facilite la vie. Je suis un plaideur doué, je le sais, j'en use et en abuse dans tous les contextes. De ce talent découle surement un côté manipulateur. Enfin, ne croyez pas tout ce que l'on vous raconte sur moi : les rumeurs naissent de la bouche des jaloux. Ceci dit, si vous êtes une ravissante jeune femme, venez vérifier par vous même. ▬ Casier judiciaire ; (Merci de répertorier ici les crimes déjà commis par votre personnage, qu'il fasse partie des autorités ou non et que les crimes soient officiels ou non. Ceci nous permettra de juger de votre rang de criminel. Plus d'infos ici.)
- non assistance à personne en danger - alcoolémie au volant - violence et dégradation de biens Behind the screen... ▬ Prénom ou pseudo ; Chou' ▬ Âge ; 23 ans ▬ Où avez-vous connu le forum ; Sur un top site ▬ Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) 5/7 ▬ Code du règlement ;
- Spoiler:
Validé par Stacey ▬ Exemple de RP ;
- Spoiler:
- William Trave, autre perso, ailleurs a écrit:
- Je dérange, j’empoisonne, j’emmerde toute la clientèle. Ai-je vraiment le choix ? Je ne peux assurer ma location tout seul et il n’est pas question que je loupe ce rendez-vous ! Les jours passent vite, je suis débordé – et maladroit – je ne trouverai surement personne d’intéressé avant quelques semaines et d’ici là, le loyer devra tomber…
Alors que je m’excuse auprès d’une femme qui, malgré mes politesses et mon embarras ne se gêne pas pour m’insulter, j’entends une présence dans mon dos. Surtout pas de geste brusque, renverser quelqu’un serait vraiment la dernière carte à jouer dans ce café ; après quoi je jette l’éponge. Je fais demi-tour, et aussitôt, la mégère aux injures disparait de mes pensées. Une silhouette fragile et hésitante se présente à moi. Quel soulagement. Non seulement je trouve enfin celle qui m’a contacté pour l’appartement, mais en plus elle semble tout à fait normale ! Un sourire éclaire aussitôt mon visage, incapable de cacher ma satisfaction. Espérant ne pas trop en faire, je parle calmement. Les regards réprobateurs posés sur moi sont déjà assez nombreux.
« Oh ! Ne vous excusez pas, j’ai eu la bêtise d’oublier vos coordonnées et… »
Et son regard se pose dans le mien. C’est un électrochoc qui peut paraitre commun. Que je connais et côtoie régulièrement. Les femmes ont ce pouvoir, cette capacité d’émerveillement. Je reste fasciné par la beauté de cette Lisbeth avant de secouer la tête pour retrouver mes esprits. Je ne cherche pas une camarade pour la nuit ! C’est une colocataire dont j’ai besoin et prendre stupidement le béguin en moins de deux secondes fais décidément de moi un ringard.
« Je suis William en effet, enchanté Lisbeth. Allons-nous assoir ! »
Malgré moi, une longue liste d’adjectifs favorables et élogieux se place à côté du prénom de celle qui me tend la main. Je passe outre, empoigne délicatement – mais sincèrement – ses doigts fins avant de lui indiquer une table plus loin. Je rêve ou je suis en train d’espérer qu’une fille en cloque souhaite vivre avec moi ? Naïf jusqu’au bout, j’attrape à la fontaine en libre service un verre d’eau que je dépose sur la table pour ladite Lisbeth avant de m’installer face à elle. Et maintenant ? Magnifique, enceinte, subtile, séduisante, enceinte, vulnérable, touchante, enceinte… Beaucoup de premières idées alléchantes, mais une vraiment trop effrayante !
Et pourtant.
« Mes plus sincères excuses de vous avoir fait attendre. Je ne pensais pas que… » Mon regard se glisse peu discrètement jusqu’à son ventre mais j’ai la bonne idée de me raviser et de replacer mes yeux bleus dans les siens. « Nous avons quand même réussi à nous trouver ! C’est ce qui compte. »
Mon sourire sympathique ne désempli pas et je n’y vois de toute façon aucun intérêt. Il fait bon en ce début de soirée et, comme par magie, j’oubli les tracas du reste de ma journée. Mes retards, mes maladresses, les ennuis quotidiens auxquels nous sommes tous régulièrement confrontés, les ombres du passé, les remords et toute pesante solitude. Je suis installé avec une ravissante demoiselle et il n’est pas question que je foire l’entretien ! Si le feeling ne passe pas, je ne me démènerais pas contre le destin…
...Mais quelque chose me laisse penser que cette première rencontre n’est pas la dernière. Que la conversation qui va avoir lieu sera un prélude bien différent de ce que l’on peut avoir à partager par la suite ;
« Laissez-moi vous offrir quelque chose à boire – sans alcool j’imagine – et de meilleur qualité qu’un vulgaire verre d’eau, après quoi je vous laisserai commencer. »
Ne fallait pas être en retard après tout ! Et puis nous devons en apprendre davantage l'un sur l’autre, qu’importe qui entame l’interrogatoire. Lorsqu’elle a fait son choix, je passe commande pour nous deux et dépose les quelques documents concernant l’appartement sur le coin de la table. Une poignée de photos que le propriétaire avait publiées quand j’ai moi-même trouvé l’annonce sur internet, ainsi que les normes, règlements et tout le bordel habituel. Évidemment pour ce côté technique, il aurait suffit de se rendre à l’appartement directement. Mais je tenais à rencontrer la future colocataire plus humainement.
« Alors Lisbeth, n’hésitez pas, posez vos questions, je serai le plus honnête possible ! Je ne peux déjà plus vous cacher mon côté gaffeur. Bavard. Chiant ? »
. ▬ Célébrité sur l'avatar ; Robert Downey Jr ▬ Multicompte(s) ; / ▬ Un dernier truc à dire ? ; Pour le groupe, du coup, je ne sais pas trop où je dois me mettre
Dernière édition par August S. Lockhart le Ven 15 Aoû - 0:46, édité 2 fois |
|