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| | underneath the bridge (terminé) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 15:05 | |
Carte d'identité |
(c) cristalline |
# Colley # Niallán Aahron (Nyle dans sa famille ; Niall pour le reste paresseux du monde, infichu de prononcer son prénom dans son intégralité) # Trente ans depuis le 30 mars # Né sur le territoire américain mais d'origines irlandaises # Citoyen américain, errant dans les rues de la Grosse Pomme # Célibataire hétérosexuel sans enfant (en tout cas, il n'a jamais enfanté à sa connaissance) # Sans abri depuis une dizaine d'années par choix, vivotant de petits boulots pas vraiment très légaux et de la charité new yorkaise (la blague...) ; il est informateur pour la police de New York depuis près de quatre ans et se fait rémunérer pour ses services |
Il était une fois... I wish I was like you easily amused find my nest of salt, everything is my fault I'll take all the blame, aqua seafoam shame sunburn with freezer burn choking on the ashes of her enemy © NIRVANA - all apologies
« Tu m’attends ? » Elle soupire, lève les yeux au ciel et se détourne. Niall tique lui aussi et l’attrape par le bras pour la contraindre à lui refaire face. « J’en ai pour deux minutes » se justifie le cadet des Colley, auprès de sa sœur qui lui signe une réponse cinglante. « N’importe quoi ! Et puis ne sois pas grossière, ça te va pas. » Maureen le bouscule doucement et lui fait savoir que s’il n’est pas là dans deux minutes, elle retourne chez eux. C’est au tour du jeune homme de soupirer son mécontentement et il la regarde s’éloigner en marmonnant quelques insultes à son adresse qu’elle ne peut entendre. Et puis il se recentre, chasse l’incident et laisse un sourire goguenard apparaître sur ses traits encore juvéniles. Il frotte ses mains l’une contre l’autre et revient sur ses pas pour rejoindre Astrid, la jolie étudiante canadienne avec qui il a eu une petite aventure le soir du jour de l’an. Il aimerait vraiment remettre ça. Elle l’a un peu snobé ces derniers mois, mais c’est certainement parce qu’elle s’en voulait d’avoir trompé son copain. Maintenant qu’ils ont rompus (il l’a appris par l’intermédiaire de Jordan Allister qui est à la fac avec elle), Niallán est certain d’avoir sa chance. En plus de cela, c’est son anniversaire dans trois jours… Elle ne va tout de même pas oser le rembarrer alors que c’est son anniversaire ! « Désolé pour ça. » « C’est ta sœur ? » « Ouais. » « Elle est belle » commente l’étudiante en prenant un malin plaisir à avoir l’air de s’intéresser à tout ce qui l’entour, à part à lui. « Pas autant qu’toi… » La jolie blonde en question lui adresse un rapide sourire et puis jette un œil à sa montre. « Il va vraiment falloir que j’y aille. Et tu dois y aller aussi si j’ai bien compris. » « Ma sœur m’invite au restaurant pour fêter mon anniversaire. J’ai vingt ans. » « Oh. Bon anniversaire. Dans un an tu seras en âge de boire alors. Tu dois avoir hâte. » Il fronce les sourcils, un peu contrarié par cette remarque. C’est vrai qu’elle a près de deux ans de plus que lui, mais ça n’est pas un souci. En tout cas pas pour lui. « Je bois quand je veux. » « J’avais vu ça oui… » « En tout cas, même sans avoir l’âge légal, je supporte mieux l’alcool que ton ex. » « Mon ex ? » « Ouais, celui qui ronflait dans la pièce à côté quand… » « Frank et moi, on s’est remis ensemble. » Alors ça, c’est un sale coup… Est-ce que Jordan s’est fichu de lui ou est-ce que ses informations datent seulement ? Dans un cas comme dans l’autre, il vient de se vautrer en beauté. Mais tout espoir n’est pas perdu. Si Astrid l’a trompé une fois, elle peut le refaire, non ? « J’croyais que c’était qu’un con avec une petite bite fatigable ? » « Il a ses défauts mais il a aussi plein de qualités. Et puis le sexe ça ne fait pas tout » lui rétorque-t-elle en haussant une épaule, le prenant de haut. Et s’il y a bien une chose que Nyle ne supporte pas, c’est bien qu’on le toise de cette manière hautaine. Être née deux ans avant lui et fréquenter la faculté contrairement à lui ne lui confère aucun droit. Surtout pas celui de le traiter comme un moins que rien ! Puis des qualités, il en a tout un tas aussi, merde alors ! « Pourquoi tu fais ta pimbêche comme ça ? » « Excuse-moi ? » s’offusque la blonde en piquant un fard. « Je ne sais même pas pourquoi j’ai pris la peine de… » Mais il n’entendra jamais la fin de sa phrase. Ce que Niallán entend – ce que tous les témoins infortunés de la scène vont entendre – c’est un crissement de pneus strident, suivi par la rencontre violente d’un corps contre la taule. Quelque chose tombe dans son estomac, son cœur manque un battement, sa respiration se bloque et ses cheveux se hérissent sur sa nuque. Il se tourne d’un bloc vers la source de l’inquiétant bruit. Il lui faut une seconde pour le faire, mais il a l’impression qu’elle s’étire sur une éternité. Tout a l’air de tourner au râlent, à commencer par lui. Comme si ses jambes viennent d’avoir été coulées dans du ciment à prise rapide. Niallán se sent gauche, alourdi. Il voit des gens commencer à courir autour de l’intersection où trône un camion, au beau milieu de l’intersection. Le jeune homme pense : qu’est-ce qu’il fiche là lui ? Les camions ne peuvent pas passer par le centre ville, c’est interdit… Puis, toujours au ralenti, il pense encore : c’est dangereux, ce con va provoquer un accident. Mais une part de lui sait fort bien que l’accident s’est déjà produit en réalité. Une femme se met à hurler quelque part devant. C’est ce hurlement qui l’arrache à sa léthargie. Dans son dos, il réalise qu’Astrid est en train de parler. Pas à lui. Elle répète simplement en boucle : oh mon Dieu, oh mon Dieu, oh mon Dieu. Elle prononce les mots tellement vite qu’on dirait qu’ils n’en forment qu’un. Mais Nyle se désintéresse très vite d’elle, n’ayant d’yeux que pour la zone qui fourmille de monde et depuis laquelle s’élève des éclats de voix et ce cri déchirant. Il commence par marcher, incapacité par les espèces de chaussures en ciment qui lui sont magiquement apparus. Son cœur cogne fort dans sa poitrine. Presque assez pour couvrir les hurlements de la femme. Il sait qu’il ne devrait pas aller voir, qu’à la place, il devrait chercher sa sœur parmi les badauds, mais il veut voir. C’est plus fort que lui. Sa sœur va vouloir voir aussi, va vouloir se rendre utile. Il ne faudrait pas qu’elle voit ça non plus, elle est trop sensible, mais elle ne pourra pas s’empêcher d’aider. Elle veut toujours aider tout le monde. Ca l’agace parce qu’à côté, il a toujours l’air d’un enfoiré complètement égoïste. Mais ça va changer. Il va peut-être aider aujourd’hui. Oui, il va aider les blessés, s’il y en a ! C’est promis. Niallán se dit que ce n’est vraiment pas de chance que ça tombe aujourd’hui, alors qu’ils allaient fêter son anniversaire… En même temps, il s’empresse de prévenir ce Dieu auquel Astrid parlait il y a un instant que ce n’est pas si grave. Il veut bien que tous ses repas d’anniversaires soient gâchés jusqu’à la fin de ses jours si sa sœur va bien… Il veut bien sacrifier ses Noël aussi, tant que Maureen se porte bien. Elle va être un peu traumatisée par l’accident, c’est sur, mais avec le temps elle oubliera et tout ira bien… Tout va bien aller. Il continue de marchander ainsi, sans vraiment en avoir conscience, durant tout le trajet qui le sépare encore du lieu du drame. Mais alors qu’il n’est plus qu’à une dizaine de mètres de l’intersection, il réalise que ça ne servira à rien. Entre deux silhouettes immobilisées près du passage à niveau, il aperçoit le tissu fleuri de la robe que portait sa sœur aujourd’hui. Il la trouve jolie dans cette robe. C’est pour ça qu’elle la porte aujourd’hui… Pour lui faire plaisir. Le poids sur ses jambes disparaît enfin et il se met enfin à courir, bousculant sans ménagement les curieux qui commencent à s’agglutiner. Il n’a pas conscience de se mettre à crier, plus fort encore que la passante sous le choc qui a vu sa sœur être projetée sur le goudron brûlant qui lui a arraché la moitié du visage…
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Il renifle discrètement et frotte ses mains gantées l’une contre l’autre, avant de jeter un regard circulaire pour s’assurer que personne ne le voit. Lorsque s’est fait, il prend un peu de recule pour revoir son itinéraire et se lance enfin à l’assaut du vieux bâtiment. Les premiers mètres qu’il escalade à la sauvage sont un peu compliqués mais, depuis le temps qu’il s’adonne à l’exercice, Niallán maitrise les gestes nécessaires. Il ne lui fait qu’une petite quinzaine de secondes pour rattraper l’escalier de secours et s’y hisser avec souplesse. Le reste de la montée est plus aisé, même s’il doit faire attention à se montrer le plus discret possible pour ne pas s’attirer l’attention des habitants. Une fois le quatrième étage atteint, il ne lui faut qu’une poignée de secondes supplémentaires pour atteindre la fenêtre guillotine ouverte et s’assurer que la voie est libre. Sans un bruit, il se glisse à l’intérieur de l’appartement plongé dans l’obscurité, atterrissant dans une chambre à coucher déserte. Une fois à l’intérieur, il s’immobilise et guette le moindre bruit, restant à proximité de sa sortie au cas où il devrait fuir. Mais rien. Il n’a repéré aucun mouvement dans la journée et le courrier a commencé à s’entasser dans la boite. A priori donc : la voie est libre. Il va pouvoir dormir au chaud, prendre une douche et peut-être manger quelque chose. Niall ne sait pas encore s’il va se remplir les poches. La chambre à coucher dans laquelle il vient d’atterrir ne se compose que d’un vieux matelas aux draps chiffonnés et d’une commode certainement plus vieille que lui, sur laquelle repose une lampe de chevet, quelques magazines et des bijoux sans valeur. Satisfait par le silence qui règne, le cambrioleur se remet en branle doucement et ouvre la porte de la chambre pour visiter le reste du logement. Même si l’endroit est désert, il ne veut pas que les voisins du dessous soit alertés par le bruit de ses pas et préfère jouer la carte de la prudence. Il atterrit dans un petit couloir donnant sur deux portes et un salon. Mais ce n’est pas ce qui attire son attention. Ce qui l’alerte, c’est l’odeur désagréable qui règne dans l’appartement. Une odeur de pisse, de renfermé, de crasse et un relent de moisissure… Il tire sur son écharpe pour la placer devant son nez, grimaçant. Quelque part dans son crâne, une voie lui ordonne de décamper tout de suite. Mais il a toujours été curieux, alors il n’en fait rien. A la place, il s’enfonce un peu plus dans les entrailles de l’appartement. Le salon est vaguement éclairé par un néon qu’il peut entendre bourdonner de plus en plus fort à mesure qu’il s’avance et, dès que Niallán arrive à l’embrasure de la pièce, il repère l’origine de l’odeur. Un des pieds est nu, l’autre arbore encore un vieux chausson élimé rose. Ca le ramène des années en arrière, dans sa banlieue natale. Ca le ramène à ce jour affreux où Maureen a été renversée par ca foutu camion qui n’avait rien à faire ici. Elle aussi ne portait plus qu’une de ses chaussures. Il ne veut pas voir le reste du corps. Il faut qu’il dégage. Il va se sentir mal et il ne peut pas se permettre de vomir tripe et boyaux dans un appartement qu’il s’apprêtait à cambrioler. Mais alors qu’il se retourne, il se retrouve face à un mioche qui lui arrive à peine aux genoux. Il porte un teeshirt de Nirvana trop grand pour lui et une couche pleine de pisse qui pend lamentablement entre ses jambes menues et crasseuses. Le gamin le fixe sans un mot, une peluche étroitement serrée contre lui. Niall retient son souffle, ne sachant pas comment réagir, se sentant totalement démuni face au regard que le petit porte sur lui. Il n’arrive plus à réfléchir et c’est son vis-à-vis qui réagit finalement le premier, passant à côté de lui pour rejoindre le salon où se trouve le corps à moitié déchaussé. Le jeune homme réagit enfin et essaye de le rattraper pour qu’il n’en fasse rien et ne voit pas ce qui se trouve là. Mais il a mit trop de temps à se bouger et le gamin est déjà pratiquement rendu auprès du corps. De toute façon, quelque chose lui dit que c’est loin d’être une découverte pour lui… Depuis combien de temps est-il coincé ici, avec ce corps pour seule compagnie ? Prenant son courage à deux mains, Niallán se décide à le rejoindre. Il jette un œil sur la femme étendue sur le sol, entre le salon et la cuisine. Elle porte un short délavé et un débardeur poisseux de sang qui a été déchiré et laisse entrevoir un de ses seins. Ses cheveux bruns dissimule une partie de son visage, lui aussi couvert de sang. Niall déglutit et continue de s’avancer, préférant se concentrer sur le môme qui s’est accroupit à côté de la silhouette inanimée. Sa couche détrempée frotte sur la moquette parsemée de tâches de sang séché et d’autres, non identifiable. En tout cas, la flaque sous le corps de la victime est sans aucun doute de l’urine. Mais dans l’état où elle se trouve, personne ne pourrait la blâmer de s’être oubliée… « Hey petit… » lance-t-il soudain, ne supportant plus le silence qui règne. « T’es tout seul ici ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » Le môme relève ses yeux tristes sur lui et, alors que Niell en vient à se demander s’il sait seulement parler, il finit par lui répondre. « Georgie a fait du mal à maman. Il a dit des vilains mots et puis il lui a fait mal. Maman m’a dit de me cacher dans la chambre. » « T’as bien fait. » « Maman elle fait tout le temps dodo maintenant. » Niallán s’est encore rapproché, malgré le dégoût que lui inspire la scène et cette envie pressante de fuir. Il essaie de se convaincre que ce qui se passe ici n’est pas son problème, mais ce n’est pas aussi évident qu’il l’aurait pensé… « Ca fait combien de temps ? » Le gamin le regarde un long moment avant de finalement hausser les épaules. Il ne sait pas. « Maman elle dort trop et elle a pas fait à manger. » Le jeune homme ne voit pas franchement quoi répondre à ça. A la place, il s’accroupit à son tour, de l’autre côté du corps inanimé, son regard azuré passant de celui-ci au gamin qui surveille le moindre de ses faits et gestes. Il étend lentement la main pour attraper le pan de tissu déchiré du haut de la mère, afin de dissimuler sa poitrine dessous, se sentant un peu trop voyeur à son goût. C’est à ce moment seulement qu’il remarque que son thorax se soulève et s’abaisse lentement mais surement. Elle respire. « Putain… » « T’as dis un vilain mot. » « Ouais, je sais… » murmure-t-il, sous le choc. Il sait qu’il a une décision importante à prendre à présent… Une décision qui pourrait avoir un impact sur son existence toute entière et sur la manière dont il se perçoit lui-même. Doit-il repartir comme il est venu et tenter d’oublier toute cette histoire, ou prendre le risque d’aider cette femme qu’il ne connaît pas et son gamin négligé ? Il lui suffit de croiser à nouveau le regard du môme pour savoir ce qu’il doit faire. Ce qu’au fond, il a su qu’il ferait dès qu’il lui est tombé dessus. « Vous avez un téléphone ? » soupire Niallán.
...avec plus de détails Définition de l'enfer et du paradis pour le personnage Il craint que ses parents disparaissent avant qu'il ait pu trouver la force de les revoir. En même temps, les croiser le terrifie plus que n'importe quoi et malheureusement, plus Nyle retarde cet instant, plus il lui parait insurmontable... Il souhaiterait obtenir leur pardon pour la mort de sa soeur mais n'est pas certain de savoir ce qu'il en fera si jamais il venait à l'obtenir. Il ne sait pas s'il sera encore véritablement lui-même sans cette culpabilité qui lui colle à la peau depuis près de dix ans et derrière laquelle il se réfugie. Et puis il y a toujours un risque, en se confrontant à eux, qu'ils lui avouent effectivement le tenir pour seul responsable de la mort de leur fille... Pour résumer : Niallán tourne en rond et stagne lamentablement, tiraillé entre la peur d'affronter ses démons et celle d'en être débarrassé.
En attendant, il se contente de savourer (mais jamais trop, là encore, par culpabilité) les petits plaisirs simples de la vie : un levé de soleil, le chant des oiseaux, la chaleur dégagée par un bon feu de cheminé, etc. Son plus grand plaisir est de gratter les cordes d'une guitare et de pousser la chansonnette. Mais il ne s'y adonne que très rarement. Point faible et point fort du personnage Pour parvenir à cerner les forces et les faiblesses de Niall, il faudrait que vous parveniez à demeurer assez longtemps à ses côtés, et ça n'est pas donné à tout le monde... En fait, les personnes qui ont pu l'approcher et peuvent se vanter de l'avoir un tant soit peu connu se comptent sur les doigts d'une seule main. Et dès qu'il l'a réalisé, le jeune homme a fait ce qu'il fait de mieux depuis dix ans : il a pris la fuite. Sous son apparence d'homme bourru, méfiant (pour ne pas dire paranoïaque), colérique et capable de vous éclater sa bouteille sur le crâne, se cache un garçon fragile et terrifié par le monde entier. Le sujet de la famille n'est pas à aborder avec lui et il le fait généralement très rapidement savoir. Il s'est fait à son mode de vie et se plait à crier sur tous les toits qu'il n'a aucune attache et que, bien entendu, ça lui convient parfaitement. C'est évidemment faux. Sauf qu'il ne sait pas comment s'y prendre pour accorder sa confiance et s'attacher aux autres. Sa soeur, qui a également tenu pour lui le rôle de meilleure amie est décédée et il craint de voir le schéma se reproduire. La plus grande honte du personnage Niall se sent responsable du décès brutal de sa soeur ainée, renversée par une voiture alors qu'elle traversait. Ca le ronge depuis près de dix ans maintenant et le temps n'a en aucune façon atténuer son sentiment de culpabilité. Ses parents tentent de le raisonner, de lui faire réaliser qu'il n'y a rien qu'il aurait pu faire de plus pour elle, qu'il s'agit simplement d'un terrible accident, mais c'est plus fort que lui. Leurs mots arrivent de toute façon trop tard puisque le jour de l'accident, c'est du reproche qu'il a lu dans le regard de sa mère et les premiers mots de son père ont été : "Où est-ce que tu étais quand c'est arrivé ?". Niallán estime avoir trahi sa soeur et ne pourra sans doute jamais se le pardonner ou oser à nouveau soutenir le regard de ses géniteurs. Casier judiciaire Il s'est fait pincer pour : ivresse publique et manifeste ; outrage à agent ; violence manifeste ; vol avec effraction. Son père est chaque fois intervenu pour payer sa caution et lui fournir le meilleur avocat possible. Il y a quatre ans, alors qu'il pénétrait dans un appartement dans l'intention de le cambrioler, il s'est retrouvé nez à nez avec un môme de quatre ans, livré à lui-même depuis que le partenaire de sa mère lui avait fracturé le crâne, la laissant pour morte. Il lui a sauvé la vie (et certainement celle du môme aussi) en prévenant les autorités à temps. Depuis, l'inspecteur chargé de l'enquête l'utilise comme indic et lui pardonne ses petits écarts de conduite, dans la mesure du possible.
Dernière édition par Niallán A. Colley le Sam 16 Mai - 11:07, édité 10 fois |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 15:06 | |
Dis-nous tout !
Vous cha - 25 ans Où avez-vous connu le forum ? ça fait un long moment que je le croise (après 6 ans d'existence, logique ) Connexion 5/7 Code du règlement Ok par Erika Exemple de RP - Spoiler:
Il ouvre un œil, la tête lourde, la bouche pâteuse. Il s’attend à retrouver le décor familier de sa chambre mais à la place, il a droit au salon de ses grands-parents. La table basse élimée avec son napperon jauni par les années et les fleurs disposées dessus, qui font face au vieux poste de télévision. Ca lui fiche le cafard immédiatement. Mais pas au point de se mettre à pleurer. Il n’arrive pas à pleurer de toute manière. Ca lui fait un peu peur pour être honnête. L’adolescent se dit que quelque chose cloche sérieusement avec lui, tout comme avec Jared. Mais il ne peut rien y changer alors il a pris la décision d’arrêter de s’en faire. Et puis peut-être que ça viendra tout seul au cours de la journée qui l’attend et promet d’être pénible… - T’es pas encore prêt. Ce n’est pas une question, ni un reproche, c’est simplement une constations. Jasper se redresse sur le divan, frottant ses yeux encore brûlants de sommeil pour faire face à son grand-père, qui pour sa part, est fin prêt. Il a enfilé un pantalon de velours côtelé noir. Il ne porte que ça de toute manière. Enfin non, l’été, quand il fait vraiment très chaud, il met un short. Mais l’été n’est pas encore arrivé. Pendant l’été, il devait aller faire du camping avec Jill et quelques copains de classe, histoire de fêter l’obtention de leur diplôme et tout ça. C’est certainement annulé maintenant. Comme tout le reste. - J’me suis endormi. - Dépêche-toi, le cingle-t-il avant de s’éloigner, certainement pour rejoindre son épouse dans la cuisine. Jasper aimerait bien lui obéir, mais son corps n’a pas l’air d’accord. Il reste assis sur le divan, à observer les fleurs sur la table basse, perdant la notion du temps. Ce sont des voisins qui les ont apportés en douce à sa grand-mère. Parce que les fleurs, c’est bien connu, ça compense la peine… Les fleurs, ça remplace les lâches qui ne vont pas oser se pointer aux obsèques, par peur qu’on les associe à sa famille et à tout ce qui s’est passé. Jasper les déteste. Les fleurs pas les lâches. Les lâches, il aimerait bien en faire partie. Il aimerait bien avoir le droit de choisir un camp, comme tous les habitants de Dix Hills l’ont fait depuis ce JEUDI. Sa grand-mère voulait emporter les fleurs au cimetière pour les déposer sur la tombe, mais il a refusé, catégoriquement. Sa mère a toujours détesté les fleurs. Elle a toujours dit que les cimetières étaient assez déprimants comme ça, sans qu’on ait à voir des fleurs crever dans chaque allée. Alors quand elle a proposé cette idée, Jasper a protesté. Il a fait plus que ça en réalité et il a fallut que son grand-père lui colle une gifle pour qu’il se calme enfin. Il n’a plus reparlé à sa grand-mère depuis. Ca l'arrange bien, elle n'a strictement rien à lui dire. - Jasper, ne m’oblige pas à me répéter, on part dans dix minutes. Va passer quelque chose de décent, gronde son grand-père, qui reparait dans son champ de vision. Cette fois, l’adolescent trouve la force de se lever. Il lui faut quelques secondes pour s’habituer à ce changement de position mais les vertiges disparaissent vite et il est en mesure d’aller enfiler le costume que sa grand-mère lui a sorti pour cette occasion spéciale.
Il le déteste lui aussi. C’est un costume qui a appartenu à son père et il se sent mal à l’aise dedans. Il n’a jamais eu sa carrure. Ni lui ni Jared d’ailleurs. Ils sont plutôt fluets alors que leur père avait des épaules larges, un cou de taureau. L’américain parfait. L’Eminent Yankee, comme l’appelait sa mère en riant quand il la soulevait de terre comme si elle ne pesait rien. Et Jasper ne pouvait s’empêcher de sourire en les voyant se bécoter comme des adolescents. Ca le rendait heureux de les voir si bien. Le bonheur des autres ne créé pas toujours ce genre de sentiments chez les gens. Jasper est certain que ces petites scénettes provoquaient la jalousie et la fureur de son frère. Parce que Jared ne sait pas ce que c’est lui le bonheur. Il n’arrive pas à le savoir et ça le rend fou. Jasper tire sur le col de son costume dans lequel il flotte. Déjà qu’il n’a jamais été épais, mais depuis ce JEUDI, il a perdu quatre ou cinq kilos. Il a fallut que son grand-père rajoute un trou sur la ceinture qu’il porte actuellement. Ca l’a agacé. Il l’a accusé de tout faire pour les mettre en retard le jour de l’enterrement de son propre père. Il n’y en a que pour lui. Est-ce qu’il ont oubliés qu’on enterre aussi sa mère et sa petite sœur aujourd’hui ? Et puis le chien. Il ne faut pas oublier le chien. Jasper a insisté pour récupérer ses cendres et pour déposer le petit coffret dans le cercueil de Jenny. Elle n’aurait pas voulu qu’il soit tout seul et Jasper ne veut pas non plus que sa sœur soit descendue dans le noir toute seule. Jenny a toujours eu peur du noir. Mais il ne faut pas qu’il pense à ça. Ca ne changera rien, il ne peut rien y faire. Il commence à pianoter distraitement de ses longs doigts fins sur le cuir des accoudoirs du fauteuil où il est installé. Son grand-père lui jette un regard courroucé et il s’interrompt, soutenant un moment le regard absent de l'adolescent avant de flancher. Il préfère tapoter le dos de sa femme qui pleure en silence. Sans trop réfléchir à ce qu’il fait, sur l’impulsion du moment, Jasper se redresse et s’approche de la porte le séparant des trois cercueils. Celui de son père est ouvert, les deux autres sont fermés. Encore une fois, il n’y en a que pour son père… Mais c’est pas une demande de ses grands-parents, c’est juste que Jenny et sa mère ont été trop défigurées pour être présentées. Jasper observe le corps étendu de son père. Il arbore une grimace effrayante. L’homme qui travaille au funérarium lui a expliqué que c’est normal, parce que les muscles se détendent et qu’on peut rien y faire. Ca lui fait un sourire crispé qui ne lui ressemble pas du tout. Son père avait des sourires francs qui révélaient toujours toutes ses dents impeccables. Un sourire de grand benêt. Le sourire de l’Eminent Yankee. Il porte un costume aussi, de la même teinte que le sien, avec une cravate rouge. Rouge sang. Jasper la déteste aussi. Il ne voulait pas de rouge. Sur aucun d’eux. Il en a vu trop ce fameux JEUDI. Mais il a du faire des compromis. Sa grand-mère a eu sa cravate rouge, lui il a eu droit de choisir la robe de Jenny. Une robe de princesse. Son grand-père s’est énervé, lui a expliqué encore et encore qu’on ne pouvait pas porter de déguisement, que c’était du sérieux, mais Jasper a insisté et eu gain de cause. Alors Jenny porte sa robe de princesse, achetée l’an dernier à Disney Land. Elle l’a portée en non stop pendant dix jours avant de subitement s’en lasser. Il est certain que Jared a eu quelque chose à voir là-dedans… Elle ne l’a plus jamais portée mais l’adolescent l’a surprise en train de lorgner dessus quelques fois depuis. Il s’est dit que ça lui plairait de la porter… Ca lui plairait drôlement. Le jeune homme s’approche du cercueil et approche sa main du bois légèrement rosé. C’est lui qui a choisit le cercueil de Jenny et celui de sa mère. Celui de son père, bien sûr, a été sélectionné avec le plus grand soin par ses aïeuls. Mais il retient sa main avant d’avoir atteint le cercueil et la laisse suspendu dans l’air frai de la pièce. C’est pour conserver les corps. Le froid. Est-ce que c’est pour ça qu’il a lui-même froid constamment depuis ce JEUDI ? Est-ce que quelqu’un essaie de préserver son corps ? - Vos grands-parents sont prêts. Est-ce que vous avez besoin de davantage de temps ? L’adolescent se retourne vers l’homme qui vient d’entrer dans la pièce. Son costume lui va parfaitement à lui. Il a l’air d’avoir été taillé sur sa peau. Il fixe le gamin sans une once de compassion. Il a choisit son camp à Dix Hills lui aussi… Mais l’argent n’a ni odeur, ni couleur alors comme ils payent grassement, l'homme a accepté de s'occuper de tout le monde. - Non. - Bien, nous allons procéder à la fermeture du cercueil, conclut le type en faisant signe à ses employés de lui emboiter le pas. Jasper se recule dans un coin pour les laisser travailler, ne sachant pas trop quoi faire de lui-même. Et puis il perd un peu le fil des évènements.
Il a l’impression d’être dans un rêve. Un mauvais rêve. Il ne gardera pas beaucoup de souvenirs du trajet en voiture du funérarium au cimetière de Dix Hills. Il emboite le pas à ses grands parents quand il atteignent l’allée où se trouve le lopin de terre que ses parents ont réservés de leur vivant et où leur corps déjà pourrissants, aux muscles distendus, vont reposer pour l’éternité. Enfin jusqu’à ce qu’une autre famille s’achète cette même terre et qu’on les déloge. Il regarde les trois cercueils, successivement installés sur des trépieds autour du trou qui a été creusé. Le prêtre parle et parle et parle. Jasper n’écoute pas trop ce qu’il raconte. On lui a proposé de lire quelque chose mais il n’a pas voulu. Il n’a pas vu l’intérêt. Sa grand-mère pleure, elle laisse échapper de lourds et certainement douloureux sanglots et même son grand-père se met à verser quelques larmes qu’il chasse très vite. Mais Jasper ne pleure pas. Il n’a pas versé une seule larme depuis ce JEUDI. Il attend. Il regarde les cercueils. Il se demande ce qu’il va pouvoir faire de son été, maintenant que le camping est annulé. Le bal aussi ne va pas du tout ressembler à ce qu’il avait prévu… Jill lui avait assuré qu’ils avaient de bonnes chances d’être élus roi et reine de la promo. Elle disait qu’elle s’en fichait mais il voyait bien que c’était faux. Elle crevait d’envie qu’on dépose une couronne sur son crâne. C’est une couronne de fleurs qui a été posé sur son cercueil à la place. C’est pas pareil. C’est très différent. Jasper regarde le prêtre et se demande s’il est payé pour faire ça. Pour jeter de l’eau bénite sur des boites en bois en racontant des trucs sans queue ni tête. Et si c’est le cas, est-ce qu’il est payé autant malgré que personne d’autre que lui et ses grands-parents ne soient venus ? Toute la famille s’est platement excusée bien entendu. La belle jambe que ça lui fait…
Un élément change tout à coup dans le décor et attire l’attention du blond qui flotte dans son costume trop grand. June. La voir lui met un coup au cœur. Ca le tire brusquement de la torpeur dans laquelle il est plongé depuis ce JEUDI. Il manque d’air. Il se sent tout à coup à l’étroit dans son costume qui se met à le picoter, le démanger. Il a trop chaud. Tout s’accélère. Tout devient plus réel. Les mots du prêtre commencent à avoir du sens, toute cette journée commence à prendre du sens. Horrifié, Jasper la regarde étreindre sa grand-mère dont les pleurs redoublent. Son grand-père est beaucoup plus tendu, il jette des coups d’œil inquiets aux alentours. A croire qu’il s’apprête à tripoter la gamine de manière salace… Il a peur des quand dira-t-on… Et puis June s’approche de lui et attrape une de ses mains dans la sienne, toute chaude. Il la retire, comme si le contact venait de le bruler et la dévisage longuement, sans parvenir à articuler le moindre mot. Elle a l’air attristée mais ne dit rien. Elle se contente de se retourner vers les trois cercueils pour écouter elle aussi le prêtre, restant aux côtés de l’adolescent qui n’arrive plus à se concentrer sur autre chose que sa silhouette de profile. Elle ne devrait pas être là. C’est tout ce qu’il arrive à se répéter, encore et encore. C’est mal. C’est très mal. Tu ne devrais pas être là. Et finalement, sans réellement s’en rendre compte, il finit par prononcer sa litanie à haute voix. - Tu devrais pas être là. Tu devrais pas. Ses grands-parents se tournent vers lui et le prêtre s'interrompt, les sourcils froncés. Célébrité sur l'avatar - Code:
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Garrett Hedlund ▬[i] (Niallán A. Colley)[/i] Multicompte(s) nope Un dernier truc à dire ? sur le MP d'accueil, au lieu de lire "de vous compter parmi ses ouailles" j'ai lu "ses couilles" ; ça en dit long sur ma personnalité, sachez-le
Dernière édition par Niallán A. Colley le Dim 10 Mai - 15:30, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 15:10 | |
Bienvenue par ici ! Amuses toi bien avec ce personnage et épates nous. |
| | | MESSAGES : 391
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| Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 15:28 | |
Hey ! Welcome Au plaisir de te lire et bon courage pour la suite de ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 16:11 | |
Merci vous deux |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 16:21 | |
Mouahaha! Tu peux être sa couille si tu veux Bienvenue en tout cas, n'oublie pas de mettre "en cours" ou "terminée" dans le titre comme ça on ne te loupera pas! =P Bonne rédaction et si tu as la moindre question, le staff est là! |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 16:23 | |
J'étais pas certaine pour le "en cours" mais j'aurai pas oublié le "terminé". Je vais aller préciser ça alors. Merci |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 16:26 | |
Merci *attrape une étoile* |
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| Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 16:39 | |
Bienvenue sur le forum ! Bon courage pour la rédaction de ta fiche et comme l'a dit Harleen, n'hésite pas à nous solliciter si besoin ! |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 16:43 | |
Merci ! |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 17:12 | |
Bienvenuuuuuuuuue ici Bon courage pour ta fifiche |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 17:16 | |
Tu te préparais un smoothie fraise nocturne et ça a mal tourné dans ta signature, hein oui c'est ça ? |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 17:26 | |
Non, non, je t'assure. |
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| Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 21:54 | |
Bienvenue ici |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 22:01 | |
Merci |
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| Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Dim 10 Mai - 22:38 | |
Bienvenue dans le coin petite couille ouaille Amuse toi bien! |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Lun 11 Mai - 18:00 | |
C'toi ouaiiiis merci ! |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Lun 11 Mai - 19:03 | |
T'as déjà rencontré des trolls sous les ponts ? Bienvenue sur le forum et bonne continuation pour ta fiche |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Mar 12 Mai - 17:54 | |
Des trolls, des gnomes, des flamants rose... J'ai tout vu O_O J'te raconterai un jour, à l'occasion. Merci à toi |
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| Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Mar 12 Mai - 22:12 | |
Garrett Ouais ok, c'est pas très très viril avec Wesley, mais on s'en fiche, pas vrai ? Bienvenue ! |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Mar 12 Mai - 23:57 | |
Hâte d'entendre les histoires, surtout celle avec les flamants roses ! |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Sam 16 Mai - 11:09 | |
J'ai du passer cette sombre histoire sous silence. J'aurai dû tuer tous ceux qui la lisait O_O
Ma fiche est terminé médamzéméssieuh |
| | | Admin - I don't cross the line I put myself on it. MESSAGES : 5603
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| Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) Sam 16 Mai - 17:42 | |
Bravo ! Tu es une future victime de la Fatalité ! Très jolie fiche, très agréable à lire On en apprend pas nécessairement beaucoup sur lui dans son histoire mais le reste de la fiche la complète. En tant que nouvelle victime potentielle, tu peux maintenant faire ta fiche de liens, de sujets, recenser ton métier, comprendre le système de points, voter pour le forum, lire les frappes pour te mettre dans le bain, et te rendre sur cette page où d'autres liens pourront t'être utiles. N'oublie pas de remplir ton casier judiciaire dans ton profil. Bon jeu parmi nous et n'oublie pas : Personne n'est maître de son destin ! |
| | | | Sujet: Re: underneath the bridge (terminé) | |
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| | | | underneath the bridge (terminé) | |
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