|
| | Auteur | Message |
---|
| Sujet: Theodore Ross Sam 12 Sep - 14:52 | |
Theodore Silver Ross. ~ "In the promise of another tomorrow" ~ || Identité du personnage ||
~ Que peut-il représenter ? Un homme de bien ou de mal ? Si aider son prochain est un crime, alors oui, Theodore est coupable. Un criminel. Accusez-moi, condamnez-moi, mais sachez que jamais je ne baisserai les bras. Parce qu’il aime voir des visages sourirent, ce petit enfant ne prend que rarement le temps de savourer les plaisirs personnels que lui offre la vie. Il apporte, il offre, il sert dans ses bras. Lorsque s’en va la douceur du Soleil, la Lune vient border de ces pâles rayons les yeux étoilés de ses admirateurs. Il en est exactement de même pour le jeune Teddy. Tueur à ses heures perdues, il ôte ce que quelques personnalités ne devraient posséder. Pour quelques rares, la vie, pour la plupart, l'argent. Braqueur de banques, assassin ? Qu'est-il réellement... Juste un ancien publicitaire révolté. Du haut de ses 25 ans, le jeune Ross s'est déjà fait une réputation non négligeable. Au sein de la société comme une légende de la mode et de la publicité ; au sein de la police comme un criminel attardé. Parce que ce qu'il masque ses crimes sous le pseudonyme de Teddy Bear, le monde le connait sous l'identité véritable de Theodore Silver Ross. Un garçon friqué et mystérieux que personne ne connait. Et c'est peu dire... Pour ce qui est de ses conquêtes amoureuses, on compte bien des choses. Un divorcé. Un type instable. Un hétérosexuel pas intéressé plus que ça par les relations amoureuses. Bref, un garçon qui suscite l'attention. Chapitre 1 : Man In The Mirror
On dit que la moindre petite chose ici s’achète, s’épuise, et meurt. N’est-ce là que de simples rumeurs ? Des mensonges ? La vie n’existe pas. Elle se paye. Comme une vulgaire prostituée. Si tu n’as pas dans tes poches suffisamment d’argent pour la satisfaire, elle t’en fait voir de toutes les couleurs. Elle te fait baver, mais tu n’peux même pas la toucher. Mieux vaut-il alors parler des vivants que de la vie en elle-même. Au sens vulgaire du terme, on désigne comme « matérialiste » celui qui préfère les plaisirs concrets et physiques (le corps, l’argent, etc…), et comme « idéaliste » celui qui préfère les grandes idées et les plaisirs de l’esprit (la science, l’art, la philosophie, etc…). Ou comment regrouper la totalité des êtres humains en deux groupes. J’aurai mis plusieurs années avant de comprendre laquelle de ces classes était la meilleure. Dorénavant, j’appartiens à ceux qui réparent leurs fautes et remboursent ses péchés à l’Existence. L’argent aura tué beaucoup. Les alcools, les drogues, la violence, la pollution, les guerres… Combien de fautes a-t-on commis aujourd’hui ? L’irréparable à été préposée, mais, peut-être existe-t-il quelques moyens d’alléger la souffrance de ceux qui jamais n’ont réclamé le moins centime.
Ne vous faites pas d’illusion, je ne suis pas pauvre. Mon passé, en dehors de l’argent récolté, m’aura permis d’apprendre une petite paire de leçons. Parmi celle-ci : rien n’est gratuit. Autrefois, j’étais de ceux qui rythment votre quotidienne vie. Publicitaire affirmée au sein de la petite ville de Los Angeles. Votre argent, vos salaires, vous les dépensiez selon mes ordres. Je m’enrichissais pendant que vous suiez à nourrir votre famille grâce aux aliments que je vous ordonnais de dévorer. Quand bien même vous parveniez à récolter suffisamment d’argent pour acheter la voiture de vos rêves, je la démodais en un claquement de doigts le lendemain. Pendant que je passais mon temps à fêter mes réussites, vous, vous étiez confrontés à la difficulté du choix : « Vaut-il mieux pour moi que je m’achète ces chaussures plus chères mais plus belles selon les publicités ? Ou alors ces petites bottines toutes simples, sans marques mais qui sont tout aussi jolies ? ». Ce doute, c’est moi qui vous l’incluais dans votre petite cervelle. J’ordonnais que la plus horrible chose au monde devienne un symbole de mode, le lendemain, vous vous battiez tous pour la posséder. Je marchais comme ça, avant… Me nourrissant de votre bêtise pour vous appauvrir du temps que mes gains augmentaient en flèche. Oh ça oui, j’étais doué dans l’emploi. Argent, argent, argent. Ils étaient rares ceux qui parvenaient à rivaliser avec moi. Encore aujourd’hui, je demeure parmi les mémoires. Je fascine et prend pleinement plaisir à ce que j’accompli. Pour une fois…
Ce sont ceux qui commencent en bas de l’échelle qui apprennent gravir les marches.
La candeur insistante, la faiblesse du désespoir, les effusions lancinantes... J’étais si jeune, si entêté. Si naïf. Manipulation, abus, profit, tels étaient les maîtres mots de mon existence. Mais vint un jour où un miroir se dresse devant nous sans que l’on puisse hurler, crier ou même se débattre. A cette simple pensée, je frissonne encore de cette tragique mais troublante soirée… Elle qui donna un tournant à ma vie. Mon âme et mon cœur.
La nuit avait étiré son long manteau encré. Couvrant d’un épais voile ma cité natale. La neige battait les ruelles. S’effondrant sur les vitres, les graviers, les visages incertains offerts aux coups du vent. Le monde entier paraissait devenir fou… Ou peut-être n’était-ce que moi ? Mais j’avais froid… Tellement froid. Une épaisse veste de luxe immaculée couvrait mon costume alors que je m’avançais d’un pas sûr à travers les allées. Soirée épuisante, esprit faible… Au fond, je l’ai toujours été. Et puis, il y eut cette lueur au loin. Un fantôme ? Un ange… Un simple miroir. Brisé et abandonné contre un mur de brique glacé. Je frissonnais en m’avançant. Au loin, mon chauffeur appelait mon nom sans que je ne l’entende. Obsédé et… Possédé ? Mais le choc fût néanmoins brutal et sans relâche. A jamais hanté par cette vision, mon cœur sembla s’arrêter durant quelques instants. Aux côtés de mon reflet qui se dessinait sur le vitrage du miroir, le cadavre d’un pauvre enfant était situé à quelques mètres de moi. Couvert d’un fin drap, seul protection face au froid. Le visage blanc et les traits tirés… Comme s’il avait combattu de ses dernières forces le diable déguisé en flocons. Tremblant de toute de mon âme, je me retournais lentement et contemplait avec raideur l’image authentique du reflet que je venais de voir. Un léger cri s’échappait de mes lèvres alors que je tombais à genoux. Visage dans les mains.
Cette nuit là, ce fût plus de 14 Hommes des rues qui perdirent la vie. Parmi eux, 6 jeunes enfants, 3 femmes, 4 hommes et un publicitaire.
I'm Starting With The Man In The Mirror I'm Asking Him To Change His Ways
Dernière édition par Teddy S. Ross le Sam 12 Sep - 16:55, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Theodore Ross Sam 12 Sep - 14:52 | |
Chapitre 2 : I'm Gonna Make A Change
Aujourd’hui, ce miroir est accroché dans ma chambre personnelle. Au milieu de ces blanches couleurs traine une crasseuse et rustique glace fendue. Mais on ne tourne pas une page du passé quand bon nous semble. Désormais, tu sais comment me faire pleurer. Tu sais ce qui m’achève. Tu connais ce secret. Et bien qu’à maintes reprises je tentai de me libérer de tes chaînes, tu ne cédais pas. Moi si. Devant ce reflet… Cette horreur… Je jurais au Seigneur que le monde deviendrait un jour meilleur. Je n’ai jamais cru en grand-chose, mais dorénavant, je n’me pose plus ce genre de question. Sans intérêt… Inutiles. Une perte de temps qui n’a lieu d’être lorsque l’on voit tout le travail qu’il reste à corriger sur cette pauvre Terre… Si l’argent a été durant de longues années celle qui dictait ma vie pour la rendre jouissante à souhait, au jour d’aujourd’hui, c’est à moi de dicter et d’ordonner quelles vies cet or matériel assistera. Le crime peut paraître tellement élégant lorsqu’il est correctement accompli.
Sentir la fureur des plus aisés. Espionner la colère des grands patrons. Eprouver la haine des directeurs. Et des sourires ! Ceux de ces enfants dans les rues. Ceux de ces familles perdues, de ces handicapés condamnés. Chacun murmure qu’il faudrait faire de cette planète un monde meilleur. Mais si l’on n’agit pas, qui le fera ? Et si l’on ne le fait pas maintenant, qui s’en chargera ? Ma philosophie de la vie à véritablement changée du tout au tout, c’est vrai. Je ne suis guère plus traqué par les paparazzis pour ma célébrité, non. Disons qu’aujourd’hui, on me poursuit pour mes crimes. Je suis coupable de vouloir aider un peu ceux que j’ai assassinés. Mon nom n’implique plus la même signification aux beaux yeux de la société. Une… Ordure ? Les tabloïds aiment ce mot. D’autant plus lorsqu’il vise une ancienne célébrité de la publicité – ou en d’autres termes, l’un de leur compère -. Que deviendrait le marché de la vente si les journaux se mettaient à conter la pure et simple vérité ? Allez donc susurrez à vos voisins que le monde est en péril. Ils ne vous croiront pas. Et pourquoi ? Parce que nous vivons dans un concept ou l’humain et les médias sont indissociables. L’opinion n’est désormais fondée que sur des écrits. Quelques images, des mots brefs, et l’on peut faire parler à haute voix des mensonges. Suis-je alors pour autant un révolutionnaire passionné de crime en agissant ainsi ? Aux yeux du FBI, certainement. Aux yeux du peuple véritablement impliqué, non.
Chapitre 3 : Smooth Criminal
Il était une fois un élégant criminel.
Je braque des banques. Je tue des millionnaires. Je vole. Argent. Argent. Et encore argent. Oui je récolte ces beaux billets. Je dévalise tout ce qui peut me tomber sous la main. Et puis, j’offre. Je tends la main pleine du sang de ces ordures. Une pièce au creux de celle-ci. Face à moi, l’enfant la prend sans broncher, avec un sourire innocent sur les lèvres. Parce qu’il est coupable de vouloir vivre, lui aussi ; je suis coupable de vouloir lui offrir ce présent. Je suis leur médiator aujourd’hui. Alors que l’on me dise hors-la-loi, je l’accepterai. Ôter une vie est un crime, certes. Mais à mes yeux, je n’assassine là que de purs tueurs. Je fais de la pub pour des vies que je juge meilleure et plus saine que celle de ces hommes. Je suis le démon qui fait peur aux bourgeois. Mais je suis l’ange qui amuse ces bonnes âmes, les plus faibles. A vous de faire votre propre opinion sur la question si toutefois vous vous la posez.
|
| | | | Sujet: Re: Theodore Ross Sam 12 Sep - 14:53 | |
~ Définition de l'enfer pour le personnage : L'enfer en soit pourrait le monde en lui-même. Mais s'il devait exister quelques démons peuplant cette planète, Theodore viserait sans scrupules les dirigeants. Présidents, hommes politiques, commerçants... Tous des égoïstes êtres qui ne cherchent qu'à bâtir un monde où argent et sexe sont les maîtres mots. Désespoir total. Entre ces enfants qui meurent de faim, ces veillent personnes qui n'ont droit à aucun soin, ces sans logis qui décèdent de froid, de faim... Stop. Comme l'enfant réagi brutalement lorsqu'un de ses camarades est attaqué, Theodore a décidé de prendre la défense de ces gens un peu trop souvent oublié. Chasser les démons et les méchants monstres.
~ Définition du paradis pour le personnage : Sans nul doute, voir des sourires se graver sur le visage des gens est une chose qu'apprécie plus que tout le petit Teddy. Véritable enfant, il aime et aspire à apporter un peu de bonheur à ceux qui l'entourent. Sa conception d'un monde meilleur ? Un endroit où il n'existe ni riches, ni pauvres. Juste des êtres qui s'enlacent sans gêne, qui s'entraident, qui s'offrent des présents... Bref. Un rêve plus qu'une réalité, cela va de soit. En bref, bonne entente, paix et sourire sont les mots qui apaise l'âme du jeune homme.
~ Groupe : Hum, à vrai dire, je n'sais pas trop... J'hésite entre "Cityzen" et "Hors la loi" vu que Ted' mène une sorte de "double vie" :/.
~ Taux de criminalité et pourquoi : 25/100 certainement... Parce qu'au fond, Theodore n'a jamais vu en ces actes un quelconque acte criminel : est-ce une chose mal que de rendre la monnaie de leur pièce aux ordures de cette planète ? Il faut croire qu'aux yeux de la pseudo justice de notre monde, ça l'est. Quelques meurtres, des cambriolages, mais rien qui puisse blesser ou atteindre un innocent. Chaque victime a été coupable d'une manière ou d'une autre.
|| Le joueur et le hors-jeu ||
~ Prénom/Pseudo : BearJack / Sasha. ~ Age : Bientôt 17 ans huhu. ~ Votre avis sur New York, The Dark Side : Euh, je l'aime pas x). ~ Où avez-vous connu le forum ? Merci DYL (a). ~ Niveau de RP :A vous de jugez du niveau pour ce qui est des pages sur word, je dirais entre 1 et demi et 4 selon mon inspiration du moment :p. ~ Exemple de RP : - Spoiler:
Le soleil se couchait avec une lenteur infinie au loin. Déposant quelque voile sombre sur la grande ville. New York. Quelques étoiles tâchant cette toile d’encre et un sourire étirant les lèvres de celui qui assistait à ce beau spectacle. Un verre contenant un liquide doré à la main et il porta d’un geste lent et gracieux l’alcool à ses lèvres. Admirant un royaume sur lequel il imposait sa force, son caractère, et sa petite personne… pardon, grande personne. Le regard ambre vrillant chaque petit coin lumineux de la cité, Angel contemplait en silence sa plus grande fierté. Parfois, quelques cris résonnaient. Parfois encore, un oiseau venait troubler le calme du ciel. Mais s’il restait bien une chose que personne n’aurait pu venir enchevêtrer présentement, c’était bien l’esprit du garçon blond. Etrangement posé et calme, il inspirait et expirait chaque bouffée comme si jamais il n’avait connu le souci habituel et constant du poids de la vie sur lui. Une gorgée. Puis deux. Et il reposa adroitement son verre sur le petit meuble boisé près de lui. Près de cette grande baie vitrée. Depuis combien de temps régnait-il ainsi sur cet univers insignifiant ? Cela devait bien faire quelques millénaires qu’il avait été prédestiné. Depuis toujours, le monde avait accueilli l’être que le détruirait. Jamais pourtant il ne s’en était douté. Jamais. Et aujourd’hui, le Dieu écrasait. Dans le creux de sa paume se tenait chaque petit pion qui forme cette planète. Hommes, animaux, plantes, éléments naturels, tout y passait. Sans nulle exception. Avec l’aide précieuse de cette femme, Faith, Angel était enfin parvenu à assoiffé partiellement son désir brûlant de vengeance. A ceux qui lui ont tout prit, il leur apporterait désormais une réponse sanglante et sans pitié. Ne jamais sous-estimer le pouvoir que peut avoir l’amour sur des êtres vivants. Pour preuve : ce dernier sentiment aura suffit à un adolescent à devenir le nouveau Dieu. Plus fort que le précédent. Plus rusé que tous. Désormais, il faisait face à un tout. Son combat contre le monde. Se présentant comme la pire menace qu’ait jamais connue la société. Cette chose, pleine de défauts. Rousseau, un jour, l’aura dit : « L’Homme nait bon par nature, c’est la société qui le rend mauvais. ». Ce n’est pas faux. C’est même vrai. Très vrai. Une vérité que n’ont jamais acceptée les gens. Préférant ignorer celle-ci plutôt que de se l’admettre. Et il suffit d’entrevoir le résultat : par la faute de cette fichue société, sa propre arme s’est retournée contre elle. Elle se consume. Face à cette douzaine de Dieux, tous plus puissants les uns que les autres, elle doit bien s’avouer vaincue. Dépassée par les événements. Et je dirais : c’est bien fait. De cette chose minable sur lesquels les humains ont tout basé, ils se rendent seulement compte de leur erreur. La guerre. L’argent. Les politiciens et hommes d’affaire qui ne cherchent qu’à s’enrichir. Les religieux qui n’ont d’yeux que pour les quelques crétins imaginaires auxquels ils croient. Et les voilà : ces dieux. Déception, ce ne sont certainement pas le genre de croyances auquelles l’on avait pensé, n’est-ce pas ? Dommage. Il est désormais trop tard. Dans ce monde plein de pourriture, Angel lui-même et d’autres extermineront ce qui se doit d’être exterminé. Ils tueront, sans pitié. Débarrassant l’univers de vermines. Seul leur but compte : au fond, l’intention de ces chers démons n’est pas si mauvaise : ils ne veulent qu’apporter un peu et débarrasser la Terre des insectes polluant. Quitte à tout devoir recommencer, l’univers à bien besoin d’une large gamme de trie. Et ce n’est certainement pas notre beau blond qui vous dira le contraire.
L’homme poussa un large soupire. Accompagnant son geste divin d’un étirement. Tel un félin inoffensif, il détendit chacun de ses membres, soufflant face aux quelques crampes l’ayant soudainement paralysées. Angel détacha enfin son attention de la baie, tournant les talons, l’esprit pensif. Son emploie du temps en ce qui concernait cette soirée ? Il l’ignorait. Peut-être une visite chez quelques proches. Une réunion privée avec ses fideles alliés ? Quoique… Au diable le travail ! Le blond afficha un air assuré alors que d’un geste nonchalant de la main, il ordonnait à sa veste de venir se poser entre ses doigts agiles. Voilà comment ce cher Summers quitta les lieux de ce bar de sa démarche souple et vive. Traînant le long des somptueux couloirs de cette pourriture d’établissement pour arrivé jusqu’aux ruelles. A peine le museau sorti au dehors que le garçon se remit à sourire. D’un claquement de doigt, il ordonna à Mademoiselle cigarette et à Monsieur briquet de venir se loger dans chacune de ses mains. L’instant suivant, il inhalait lentement le tabac de sa drogue matérielle. Une fumée blanche filtrait doucement de ses lèvres alors que ses pas s’enfonçaient dans l’allée s’offrant à lui. L’ombre d’un homme rongé par la vengeance et qui s’efface au couché du soleil.
Les temps devenaient si sombres. A chaque regard croisé, l’on pouvait sans véritable don y dénicher quelques traces de peur, de crainte, voir de haine. Les Hommes deviennent faibles – quoique dans un certain sens, ils l’aient toujours été -. Face à une nouvelle menace, l’espèce humaine ne semble guère savoir comment réagir. Se cacher ou se battre ? Tuer ou servir ? Des questions subtiles qui ne manquent pas d’assaillir les pauvres concernés. Comment donc allaient-ils pouvoir survivre ? Ces enfants de la nature, laissés seuls et déconcertés face à ces nouveaux ennemis ? Un sourire malsain étira les lèvres du jeune blond. Il se fondit avec lenteur dans l’obscurité de l’endroit, dégageant avec contenance une trace blanche de nuage sur son passage. S’il ignorait bien avec qui il allait passer sa soirée, il savait désormais où elle se déroulerait : il était l’heure de rentrer après tout. Une petite visite dans son cher et luxueux appartement. Pensée qui lui arracha un léger rire alors qu’il passait telle un félin devant une boutique de bijoux ayant fait faillite. Dire que c’était en ce lieu qu’il avait osé lui offrir l’un des nombreux diamants qu’Elle possède. Angel leva les yeux au ciel. En valait-Elle la peine au moins ? La lumière de la fidélité semblait ne plus guère briller désormais. Il était bien entendu clair que ni l’un, ni l’autre n’aurait pu revenir sur les événements. Si Angel pouvait dicter au feu de prendre à tel ou tel endroit, il ne pouvait contrôler et ordonner aux flammes de l’amour d’incendier le cœur de celle qu’autrefois il a aimé. Ou tout du moins… pas comme il l’aurait voulu.
Un éclair traversa ses prunelles. Le goût avarié de cette pourriture de jalousie revenant soudainement se plaire à le harceler, une fois encore. La drogue qu’il tenait du bout des lèvres termina sa course au sol. Le bout rouge de la cigarette rependant ses cendres fumantes autour de son mégot. Un juron siffla de ses lèvres. Sa démarche se fit dès lors plus poussée. Impétueuse et assurée. Le regard brûlant d’une lueur ardente dont il tentait bien de se contenir. Il fallait qu’il en soit certain. Il fallait qu’il sache. Qu’il connaisse l’origine de ces absences nocturnes. Une pointe de vérité dans ce tissu mensonger. Qu’il franchisse enfin ce rempart de secrets. Le poing serré, les lèvres pincées, le divin garçon parvint enfin jusqu’à son domaine d’habitation : le Plazza. Gravissant avec conviction les marches. Les unes après les autres. Se hissant à la hauteur de sa réussite par ses propres moyens. Comment ? Comment s’était-il laissé ainsi dominé par cette femme ? Sa femme. Certes, cela ne sa manifestait que par son infidélité. Mais en avait-elle seulement le droit ? De ce couple qui règne sur cet empire, il n’en reste aujourd’hui que haine, jalousie et désirs dévorants. Insatisfaits. N’était-il donc pas encore trop tard pour soigner cette plaie ouverte ? Quoiqu’il en fût, la cicatrice resterait à jamais présente. Quelque soit l’ultime combat que se livreraient ces deux amants : que ce soit en se trompant comme en s’aimant. Comment pouvait-il seulement accepter cette vérité ? A trop songer à ce qu’on ne peut obtenir, on finit par les convoiter avant de faire l’erreur de se les approprier. Sara. Elle avait été est reste cette erreur. Ce problème. Cette source illogique dans le calcul de ses sentiments déjà instables. Alors bien sûr, Angel savait encore faire la part des choses. D’un côté cette épouse pour qui il voue un amour bien complexe. De l’autre, Sara. Cette perle qu’il ne pouvait que frôler du bout des doigts. Un dieu qui ne peut obtenir ce qu’il désir. Voilà bien l’unique chose qui lui reste bien interdit.
Et puis la porte d’entrée s’ouvrit à lui sans qu’il n’eût même à y toucher la poignée d’or. L’appartement, plongé dans une pénombre des plus totales. Le lieu divin éclairé par quelques rayons provenant des lueurs de cet empire enjoint. Et pas un son. Juste les caresses du silence qui veut se faire maître. Elle n’était pas là. Qu’aurait-elle fait ici de toute façon ? Summers inspira doucement. Laissant ses iris s’habituer à la noirceur de la suite. Presque calme. Son souffle se fit régulier et contenu. Il s’avança. Longeant de sa silhouette discrète le salon. Atteignant enfin cette baie convoitée. Regard posé sur une fourmilière. Juste de simples insectes. Comment si ces pauvres mortels pouvaient seulement leur être préjudiciables. Le dieu laissa un fin sourire étirer la courbe de ses fines lèvres. Expression malsaine pour un ange déchu de l’enfer. Et le blond fumeur mit un point final à cette divagation mentale intempestive. Se reconnectant vivement au monde présent. Quelle soirée bizarre. Pleine de surprises inattendues. Le sourire triomphant s’accentua doucement. Avant de finalement disparaître pour de bon. Des paupières venant couvrir ses yeux et il huma avec délicatesse le parfum qu’elle portait ce soir. Un mélange exquis tel qu’elle seule savait les porter. Et pourtant, cette trace inconnue restait. Trahissant un arôme inconnu sur sa peau. Emporté par les vagues de ce qu’il avait osé profiter à inhaler, Angel ne bougea ni ne parla durant de longues secondes. De l’amour, ce sentiment pervers dont le jeune homme s’était toujours joué royalement jusqu’à sa rencontre avec elle. Avec Faith. Prenant plaisir autrefois à briser le cœur de celles qui s’accrochaient à son bras pour l’empêcher de partir au petit matin sans rose rouge sur la table de nuit. Aujourd’hui pourtant, il se serait trituré le cœur avec une paire de ciseaux, le résultat obtenu n’aurait pas été très différent. Et ce sentiment de jalousie devait se dissipé. Il devait être détruit. A jamais enfouis. Il fit se détourna gracieusement de la vue de sa citée.
Juste devant lui, dressée sur sa haute silhouette : son épouse. Ou tout du moins, ce qu’il restait. Et bien que sa haine refoulée surpasse son désir, Angel devait bien s’avouer cette cruelle vérité. Tout chez cette déesse l’attirait irrémédiablement : l’expression à la fois sévère et passionné de son visage, sa résistance et la force de ce caractère qui ne veut se laisser dominer, ce physique enivrant … Faith le savait, bien sûr, et en jouait énormément pour le pousser à bout. Abusant sur cette manie vulgaire qu’est de tromper et de profiter. Et ils savaient pourtant l’un et l’autre que, fatalement, à un moment donné chacun en aurait marre de ce petit jeu.
Sans qu’il ne puisse même lui laisser le temps de parler, de bouger, Angel revint à elle. S’approchant de l’objet de sa convoitise et de sa jalousie. Entrant sans permission dans ce havre de dominance et de divinité qu’était la proximité de la déesse. Il la contourna. L’expression stoïque et indomptable. Ne laissant émaner de lui qu’un infime sourire plein de mystères. Y dévoilant cette peur de perdre quelque chose. Y dévoilant cette envie irrésistible et pourtant contrôlée de régner. Y dévoilant une amertume contenue. Comme si chacun de ces sentiments ne devait être lu. Comme si jamais il ne devrait les lui montrer explicitement. Le jeune homme prit alors doucement place derrière sa compagne. Laissant ses bras s’enrouler autour de ses hanches dans une étreinte presque tendre, presque passionnée. Ses lèvres, elles, se posèrent entre son cou et son oreille. Son murmure se traduit en une caresse délicate de son souffle sur sa peau.
« Où es-tu allée ce soir Amour ? »
Son visage se pencha doucement sur le côté. Ses doigts encerclèrent doucement les poignets sur lesquels ils reposaient. Aucune nouvelle expression sur ce visage démoli. Juste le spectre d’un blond garçon. L’ombre d’un dieu.
« T'accueillent-ils ainsi lorsque tu entres chez eux ? Ou peut-être n'y a-t-il pas d'accueil... Juste une brève visite de la chambre. Dis-moi, la vue que tu as depuis leurs lits était-elle aussi impressionnante qu'ici lorsque tu t'éveilles à leurs côtés, nue ? »
Une phrase. Juste une phrase. Et des mots qui masquent ce qui ne doit être dit à haute voix.
~ Connexion : 3j par semaine sauf lors des vacances où là, c'est tous les jours . ~ Code du règlement : - Spoiler:
OK par Axel ~ Avez vous signé le règlement ? : Ouaip. ~ Célébrité sur l'avatar : Michael Jackson - désolée Ouval (a) -. ~ Multicompte : Aucun
Dernière édition par Teddy S. Ross le Sam 12 Sep - 16:55, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: Theodore Ross Sam 12 Sep - 14:55 | |
Et encore une fois bienvenue =) |
| | | | | | | | Sujet: Re: Theodore Ross Sam 12 Sep - 16:15 | |
Après Nathaniel S. Dornan, Midnight Summers et je sais pas qui (y en avait eu un avec Ulliel aussi), bienvenue pour la 4e fois x)) Héhéhé, on se défait pas du Dark Side aussi facilement x))) Bref, bon courage pour ta fiche ! x) Je ne dirai rien sur le choix d'avatar |
| | | | Sujet: Re: Theodore Ross Sam 12 Sep - 16:16 | |
Bienvenue!! *Barre la route a Wii pour qu'elle n'emmene pas la bague*
grrr
Au fait, j'aime bien que tu es pris son temps encore "naturel" niveau avatar |
| | | | Sujet: Re: Theodore Ross Sam 12 Sep - 16:33 | |
- Louis-Valentin Petit a écrit:
- Après Nathaniel S. Dornan, Midnight Summers et je sais pas qui (y en avait eu un avec Ulliel aussi), bienvenue pour la 4e fois x))
Héhéhé, on se défait pas du Dark Side aussi facilement x)))
Bref, bon courage pour ta fiche ! x) Je ne dirai rien sur le choix d'avatar J'ai toujours fait ça sur les forums (a) je m'inscris, me lasse, et me réinscris jusqu'à trouver le bon personnage (a). J'me souvenais même plus de Nathaniel o_o bonne mémoire Ouval mdr. Oh, et pour l'avatar, je sais que tu finiras par l'accepter tu vas voir, j'vais te rendre accro à MJ huhu (a) xD.
James > Mdr xD. Et oui, en effet, je préfère aussi cette période (même si je le trouve toujours naturel, même lors des dernières répétitions x)). Mais l'époque Bad quoi
Merci pour les bienvenues en tout cas
EDIT : Juste pour signaler que j'pense avoir terminé x). S'il manque des trucs, dites donc :p. |
| | | | Sujet: Re: Theodore Ross Dim 13 Sep - 9:57 | |
Je m'attelle à la lecture de ta fiche (: |
| | | | Sujet: Re: Theodore Ross Dim 13 Sep - 11:51 | |
Bon, tout est bon (: Je t'ajoute aux Cityzen, si tu veux changer de groupe pour aller chez les hors-la-loi, fais signe à Wii', Lexie, Cash ou moi (: - Evie ne peut pas ajouter quelqu'un à un groupe - Bref, bon personnage Je monte ton taux de criminalité à 35. Parce que si Teddy avait été sadique, ça aurait bien valu 60/70 tous ses actes, donc je divise à peu près par deux, puisqu'il fait ses actes par bonté d'âme, mais pour les autorités, c'est un vrai criminel. Bref ^^ Fiche validée, donc, bon jeu ! |
| | | | Sujet: Re: Theodore Ross | |
|
| | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|