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| Sujet: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 15:24 | |
London J. Hopkins
Arsène Lupin, Gentleman-cambrioleur London Hopkins, Lady-cambrioleuse Lupin n’était qu’un petit joueur…
|| Identité du personnage || Ames malvoyantes, veuillez, je vous pris ne pas laisser ces quelques lignes trop à la vue de la justice, j’en serais désolée de devoir abimer votre si jolie visage par faute de m’avoir dénoncée… Vous l’aurez donc compris, ce qui suis est strictement confidentiel, peu de gens savent tout cela. Même certains de mon gang ne sont pas au courant de tout, il y a quelques brides de ma vie qu’ils ignorent encore, et ignoreront encore pour un moment. Je vous demanderez donc de déposer armes, tout appareil capable de faire des photos, d’enregistrer ou autre pouvant me nuire à moi directement ou de garder une trace des informations divulgués, à l’entrée. Vous voyez le grand gars costaud à la porte là bas ? Il se chargera de veiller à ce que tout ce que je vous ai demandé soit respecté. Il ne vous fera pas de mal, mais évitez de l’énerver, il n’arrive pas à garder ses victimes en vie … pas encore … Son éducation n’est pas finie… Bien, je pense que nous allons pouvoir commencer. London Jaylin Hopkins, surnommée Jay par le gang, trouvant London trop noble pour ma condition, aussi pour cacher un peu mon identité en pleine rue. Pas évident de porter un prénom si peu commun, mais que voulez-vous, mes parents, enfin mon père surtout s’est mis en tête qu’il aurait un garçon. Manque de chance, c’était moi, une fille. J’ai donc hérité d’un prénom mixte : London. Un prénom aussi que ma mère à voulu assez noble, assez chic. Quelque chose d’original, elle voulait que je me différencie des autres. C’est donc London qui est ressorti du lot pour se coller sur tous mes papiers d’identité. Après ma mère m’a donnée son prénom pour compléter le miens, et j’ai hérité comme la plus part des enfants du nom de mon père : Hopkins. Bref, par les flics, la presse ou tous les autres de l’autorité que je n’apprécie guère sans plus, j’aime me faire appeler Lady London. Ça me donne de la classe, ça me donne un air mystérieux et ça les énerve de ne pas avoir des indices concrets à mon sujet. Si insaisissable, je jubile à chaque fois de les voir tourner en rond. Mais ne croyez pas là que jamais personne n’a réussi à retrouver ma trace. Il y en a eu quelques uns, je ne suis pas un super héros. Mais les quelques uns qui ont su remonter jusqu’à mon nom ont été légèrement abimés … que ce soit par le gang ou moi-même. Bon je me suis aussi fait prendre, et je suis déjà passée par la case prison, mais ça c’était dans mes erreurs de jeunesse… hum sombre souvenir … j’y reviendrai plus tard. Je suis donc née un dix-huit novembre mil neuf cent quatre-vingt cinq à New York même, dans le quartier italien : le Queens. Vous l’aurez peut-être deviné si vous êtes assez attentif, j’ai quelques origines italiennes, par mon père. Mais cela fait maintenant plusieurs générations que nous sommes tous aux Etats-Unis. J’ai donc la nationalité américaine. Que je porte sans plus d’enthousiasme que cela. Si vous saviez comme cela m’indiffère d’être américaine, italienne, française, japonaise ou encore africaine, quoi que je tienne à mon teint de lait. Quelqu’un voudrait mon âge ? Si si … vous là à gauche, je vous vois compter sur vos doigts depuis tout à l’heure. C’est donc si compliqué que ça de soustraire ma date de naissance par l’année à laquelle nous sommes ? Sombre idiot ! J’ai actuellement vingt-trois ans. Mais bon, passons aux choses plus sérieuse. Je vois que ça vous brûle tous les lèvres de m’entendre dire quel est mon métier. Surtout que je suis ennemie avec la justice. Une idée ? Personne ? Bien … Vous, madame. Oui vous dans le fond avec la fausse fourrure sur le dos. Ne rougissez pas, je sais très bien que c’est une fausse fourrure. Une pâle copie de la vraie fourrure qui était dans votre penderie hier encore entre deux tailleurs. Oui, je vous l’ai volée. Je suis une voleuse. Mais attention, pas de n’importe quel type. Voleuse de luxe, pour vous soutirer tous vos biens les plus précieux. La pacotille ne m’intéresse guère (même si j’ai commencé par là). Moi ce que je veux c’est du beau, du brillant, de la valeur. Vous pourrez aussi me dire vulgairement que je suis pickpocket, mais je vous avoue que je préfère les termes de voleuse ou encore cambrioleuse. Je suis donc voleuse, et coureuse à mes temps perdus. Les bolides n’ont aucun secrets pour moi, et j’en étonnerais plus d’un macho sur les circuits. Il parait d’ailleurs que les femmes sont de bien plus fines conductrices que les hommes … J’aime conduire des voitures puissantes qui donneraient l’impression à tous qu’une femme de mon gabarit n’arriverait à la contrôler. L’impression de démesure me fascine et j’aime en jouer sur vous. Veuillez donc à présent, de bien garder vos bijoux et vos petits bolides bien à l’abri, quoi que le jeu n’en serait que plus amusant pour aller les chercher, rien ne m’échappe. Je vous vole sous vos yeux sans que vous ne le remarquiez, et vous allez tous ensuite pleurer devant vos assureurs. Quel triste sort … mais dîtes-vous que le malheur des uns fait le bonheur des autres… Avez-vous remarqué que je viens de vous voler ? Ici même, là … je viens de vous voler plusieurs minutes en vous embobinant avec ma vie. Il suffit que je vous captive sur un sujet qui vous passionne pour que vous ne fassiez plus attention à rien d’autre. Bon, parlons de ma sexualité. Hommes ? Femmes ? Homme ou Femme ? Homme et Femme ? Dîtes-moi franchement ce que cela vous importe ? Que je sois lesbienne ou hétérosexuelle ne vous apportera bien de plus, mais juste pour vous mettre sur une planche instable : je suis une très bonne comédienne. Il va de soit que j’aime les hommes. Lorsque l’on connaît une infime partie de ma vie on le sait, mais il se peut aussi que je joue du charme sur les femmes. A vous de juger. Mais actuellement je pencherais plus pour les hommes.
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| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 15:24 | |
PREFACE - LA BELLE ET LE CLOCHARD Un soir de décembre, la neige tombait. Tout New-York avait revêtit son grand manteau blanc. La ville était séduisante comme ça, si glaciale, et pourtant si chaude par toute cette population brulante de chaleur à l’intérieur. Noël approchait, les sapins étaient de sortie, tous décorés de boules nuancées de plusieurs couleurs aiguayant ces rues blanches. Les hommes comme les femmes martelaient la neige, les bras chargés de paquets. Etrangement à cette heure de la journée, aucun enfant ne trainait dans les rues, il n’y avait que des adultes, des paquets dans les bras ou des étudiants. Quelques clochards ici et là mendiaient aux passant quelques dollars pour s’acheter une bouteille de whisky. Un homme, très grands, svelte, marchait dans une grande rue. Nous sommes à Brooklyn, non loin du théâtre. Cet homme, vêtu d’un long manteau noir lui tombant sur le haut de ses chaussures de la même couleur arborait un chapeau melon noir baissé sur le bout de son nez. Ne voyant que ses lèvres roses, il marchait rapidement. John Hopkins, propriétaire d’une bijouterie en train de faire faillite, d’ici deux semaine tout au plus, il serait à la rue, ayant tout perdu, avec pas un seul dollar en poche. Il poussa une grosse porte massive d’un grand établissement : le théâtre. Il tapa des pieds sur le paillasson, faisant tomber la neige s’étant accumulée sur ses épaules, il retira son chapeau par politesse et pour en retirer toute la neige également. Quelques pas plus loin, il tendit un billet qu’il avait sorti auparavant de sa poche, vers un homme près des barrières. Un sourire en coin, quelques secondes pas plus. Son visage resta stoïque. Il ne laissa rien retranscrire, pas même qu’il était sur le point de se retrouver à la rue. Placé au premier rang, il s’installa dans les derniers, mais comme les places étaient numérotées il ne se faisait aucun souci et prenait bien tout son temps. Qu’allait-il voir ? Un ballet russe. La lumière se baissa, les rideaux s’ouvrirent, la musique s’élevait, elles entraient… Il n’était pas un novice à ce genre d’évènements. Il connaissait même ce ballet sur le bout des doigts, mais ne s’en lassait pas. Enfin … il ne se lassait surtout pas d’elle : la petite américaine de la troupe, la seule et unique enfant du pays ayant réussi à intégrer cette troupe si prestigieuse du moment. Elle, elle était blonde, fine, avec une silhouette parfaite, des jambes fines et grandes, une taille fine, une peau blanche, un regard bleu. Elle était d’une rareté, et d’une pureté, que même un rossignol ne saurait l’égaler. Elle ne dansait pas, elle volait. Elle ne bougeait pas, elle glissait. Il n’avait d’yeux que pour elle. D’ailleurs, il avait acheté et fait porter dans sa loge un bouquet de cents roses rouges. Dans sa main, il en tenait une des cents. Il connaissait par cœur chaque geste qu’elle allait faire, comment elle les faisait, chaque mimiques qu’elle faisait lors des figures les plus difficiles. *La elle va faire une pirouette, puis le Y. Là encore elle fait trois petits pas sur la gauche, hop ! Une arabesque …* pensait-il tout au long du spectacle. Le temps passait, le ballet se finit. Tous se levèrent. John applaudit avec ferveur, puis se précipita dans les loges. Il a eut un laissé-passé par le propriétaire du théâtre qui voyait bien qu’il venait ici depuis le début des représentations. Il se faufila donc entre les agents techniques et les danseuses. Il chercha des yeux un nom sur une porte, celle de l’étoile de New York : Jaylin Brooks. Voilà la porte. Il inspira profondément une fois, puis toc. Sa voix mélodieuse lui répondit, il entra, timidement : - Il me semble qu’il vous manque la centième rose. Elle était encore dans sa tenue de scène, blanche. Son dos était nu, et ses cheveux tirés en arrière pour les besoins du ballet étaient à présent relâchés et tombaient en cascade sur ses épaules. - Je vois enfin le mystérieux expéditeur de tous ces bouquets de roses à la fin de chacune de mes représentations. J’en suis ravie. Un sourire ornait son visage. Un sourire brillant, tout simplement magnifique. - Il faut bien faire un pas en avant un jour ou l’autre. Elles vous plaisent au moins j’espère. - Ce sont mes préférées. Merci. - Vous m’en voyez heureux alors. J’aime rendre les jolies femmes comme vous souriante. On ne sourit jamais assez de nos jours. - Vous êtes un gentleman. - J’aime seulement me préoccuper du bonheur des jolies dames. N’autoriseriez-vous à vous inviter à diner après que vous vous soyez changée ? - Seulement si vous me dévoilez votre nom. - Oh ! Excusez-moi, je manque à tous mes devoirs. John Hopkins. Je vous attendrais devant le théâtre. Et c’est ainsi que celui qui sera mon père rencontra celle qui allait me mettre au monde deux ans plus tard. Et c’est là que mon histoire et mes origines prennent racines. CHAPITRE I – TU N’AS PAS TA PLACE ICI Dix-huit Novembre mil neuf cent quatre-vingt cinq, deux heures quarante-cinq du matin, New-York, Queens, Hôpital. Déjà plus de huit heures que ma mère était en plein travail. Huit heures qu’elle souffrait, qu’elle hurlait, qu’elle suait, qu’elle pleurait. Six heure et trente minutes que mon père tournait en rond, qu’il tenait la main de ma mère de temps à autre, qu’il l’encourageait, qu’il était plein d’espoir, qu’il avait autant mal qu’elle. Au bout de huit heures de travail, je décidais enfin de pointer le bout de mon nez. Soulagement. Déception. Soulagement pour ma mère qui souffla pour de bon, un sourire sur le visage qui avait du mal à tenir, tellement elle était épuisée. C’est brutalement qu’elle se recoucha sur la table d’accouchement, qu’elle pleura à chaude larmes. Je crois, que jamais elle ne s’était imaginée que mettre au monde un enfant était aussi douloureux. Déception pour mon père qui vu le premier que c’était d’une petite fille qu’il était papa. Son sourire plein d’espoirs c’était remplacé en l’espace qu’un quart de seconde par une mine décomposée. Il balbutia même une phrase complètement insensée au médecin présent : - C’est … c’est une fille ? - Oui monsieur, et une bien jolie petite fille. Vous voulez couper le cordon ? - Euh … non … non merci … Il s’en est allé, laissant ma pauvre mère seule encore attachée à moi par le cordon. Moi … je commençais à peine mon existence, à peine avais-je poussé mes premiers cris, que j’avais un père qui me reniait presque. Je n’en avais pas encore conscience en ce temps là, mais quand j’y repense aujourd’hui … Il me dégoute. Mais bon, je n’avais pas mon mot à dire, à part réclamer à manger je ne savais rien faire que subir les conséquences. Me voilà donc née, portant le nom de : London Jaylin Hopkins. Si j’avais été un garçon, c’était London John Hopkins qui m’attendait sur tous les papiers. Le seul point qui change : j’ai le prénom de ma mère au lieu de celui de mon père en second prénom, mais vous me direz que ça ne change rien au fait que mes initiales restent : L.J.H. Me voilà donc, qui entrait dans le monde, aussi cruel qu’il était déjà pour mes quelques minutes de vie. Je tombais dans un monde ou je n’avais pas ma place, un monde ou je n’étais pas attendu, un monde ou j’avais brisé les espoirs de mon père, et épuisé ma mère. Un monde où j’allais devoir faire mes preuves, et quelque part, quelque chose m’attendait. * * * Au fil de mes premiers mois, mon père demeurait absent. Ma mère avait eut des complications suite à ma naissance et sa santé s’était dégradée. Ses rêves de fonder une famille nombreuse s’était brisés en l’espace de quelques minutes. Un médecin lui avait annoncé que ma mise au monde avait était douloureuse, et qu’il ne valait mieux pas qu’elle mette au monde d’autres enfants au risque de passer toute sa grossesse alitée. Une chose qui lui était inconcevable, car elle était une femme très active, qui ne supportait pas rester statique ne serait-ce que quelques minutes. Elle mit deux mois à s’en remettre, deux mois à ne prononcer que le minimum vital à mon père pour entretenir son mariage. Elle était accablée… un époux qui reniait sa fille, et elle, devait faire un trait sur d’autres grossesses. Elle se jura en contre partie de m’élever parfaitement, que je sois la représentation même de l’élégance, de la grâce, des bonnes manières et du savoir vivre de la haute société. Elle se donna cœur et âme dès ma première année à m’éduquer, à prendre soin de moi, à m’aimer du plus qu’elle pouvait. Mon père refusait de trop s’attarder sur moi, prétextant que son travail était bien plus important et qu’il devait travailler pour pouvoir nous nourrir. Mon père manqua mes premiers pas, mes premiers mots, tout …
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| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 15:24 | |
CHAPITRE II - CRUELLE VIE Cinq ans déjà que j’étais dans ce monde, cinq ans que ma mère essayait de me protéger tant bien que mal, qu’elle me cachait la réalité de la vie. Deux ans que j’avais un petit frère. Oui … ma mère n’a pas su consentir à n’avoir qu’un seul enfant. Et puis mon père, je ne l’ai appris qu’après mais, il a en quelques sortes forcer ma mère à mettre au monde un deuxième enfant. Le désir d’avoir un fils était bien plus fort que tout. Je me souviens que lorsqu’ils essayent d’avoir un enfant ma mère hurlait souvent. Elle n’était pas d’accord. Et souvent je la voyais en plein été avec des gros pulls. Je n’en avais pas conscience à cette époque, mais maintenant je ne comprends pas comment mon père a pu agir d’une telle violence envers une femme. Comment frapper la personne que l’on aime plus que tout ? Haha … Je dis ça, mais en matière j’ai connu pire je crois. Bref je vous en parlerai plus tard. Ma mère est donc de nouveau tombée enceinte, mais elle ne semblait pas aussi radieuse qu’elle l’aurait voulu. Comme le médecin l’avait prévu, ma mère s’est vue alitée pendant six mois de sa grossesse. Je passais tout mon temps avec elle puisque je n’allais pas encore à l’école. J’ai vu, jour après jour son ventre s’arrondir. Moi, avec mes yeux d’enfants j’étais heureuse d’avoir enfin un petit frère ou une petite sœur. Je voulais une petite sœur pour jouer à la poupée avec elle. Au bout du huitième mois, dans les premières semaines, ma mère commença à avoir des contractions. J’allais être grande sœur ! Elle appela les urgences puisque mon père n’était pas là. Ah oui … j’allais oublier. Mon père s’est vu en faillite avec sa bijouterie, et depuis je ne sais pas trop ce qu’il faisait, mais il me rapportait toujours plein de trucs. Trois jours avant que ma mène accouche, il a amené une nouvelle télé. Il m’a souvent ramenée plein de poupées, enfin, seulement depuis qu’il savait que ma mère était de nouveau enceinte. Il a commencé à m’accepter à partir de là je crois. Bref. Ma mère est partie à l’hôpital, ils ont prévenu mon père. Tout est allé très vite. Je ne m’en souviens pas très bien. Les infirmiers m’ont pris par la main et m’ont emmené dans une salle avec plein de jeux. Quelques heures plus tard, mon père est venu me chercher. Il sourirait. On est allé voir ma mère. Un petit frère. C’était un petit frère que j’avais. J’étais contente, malgré que ce ne soit pas une petite sœur. Mais beaucoup d’infirmiers étaient autour de lui. Tous avec des expressions différentes. Mon père chercha à savoir ce qu’il se passait. Le verdict tomba rapidement. - Votre femme a accouché prématurément. Et Comme prévu, sa deuxième grossesse à été très difficile. Pour votre femme et le bébé. - Qu’ont-ils ? - Votre femme est très faible. Et le bébé présente des symptômes inquiétants. Il faudra que nous surveillions sa santé de très près durant les premiers mois. - Je peux quand même prendre mon fils dans les bras ? Je me souviens que du haut de mes deux ans, bientôt trois, je ressentie en moi quelque chose de très profond. Je crois que c’était la première fois que j’étais jalouse. Je voyais mon père s’occuper de mon frère jamais comme il ne s’était occupé de moi. Je me suis détournée d’eux pour aller voir ma mère. Elle était allongée sur un lit. Jamais je ne l’ai vu aussi faible. Elle qui représentait la joie et le soleil de ma vie … Je grimpais sur son lit pour aller me blottir dans ses bras et ainsi y retrouver un peu de réconfort. * * * Les années passèrent. Mon petit frère du nom de Louison John Hopkins s’est avéré avoir de gros problèmes médicaux. Il avait un gros retard mental. Mon père qui le délaissa du jour au lendemain fuyant ses responsabilités, préféra s’absenter le plus souvent possible de la maison pour éviter d’être confronter à Louison qui le répugnait. Je doute encore qu’il ait eu une liaison durant cette période là. Ma mère devait s’occuper de tout. Elle n’était plus la même depuis la naissance de Louison. Elle était fatiguée, elle avait beaucoup vieilli et ne souriait plus. Je commençais déjà à voir quelques rides sur sa peau. Le matin de ma première rentrée scolaire je suis allée réveiller ma mère puisqu’elle ne s’était pas levée. Elle ne bougeait pas dans son lit. Sa main était gelée. Je commençais à paniquer. Mon petit frère pleurait dans son lit. Je ne savais pas quoi faire. J’étais figée. Je ne comprenais pas tout, mais je savais qu’il y avait quelque chose d’anormal. J’ai attendu pendant trente minutes, puis mon père est arrivé. Il s’est jeté sur le lit, en pleurant. Il hurlait des « non », « Jaylin, réponds-moi ! ». Rien. Je n’ai pas pleuré une seule fois. Mon père eut la charge de Louison et moi. Il m’a envoyée voir un psy, pensant que j’avais eu un choc, du fait que je n’avais pas versé une seule larme. Après le décès de ma mère, mon père se mit vraiment à s’intéresser à ses enfants, quoi qu’il ait eut une petite préférence pour moi. Il m’imaginait déjà prendre sa succession. J’avais sept ans à l’époque, et j’ignorais toujours tout du métier de mon père. CHAPITRE III - LES AUTRES L’adolescence … Une période où tous les extrêmes nous semblent possibles. Pour ma part j’étais à l’école du coin, la seule que mon père pouvait me payer. J’étais une élève studieuse en lettres, mais une piètre élève en sciences. De toutes évidences, l’histoire des Etats-Unis me passionnait d’avantage que les équations. J’ai grandit bien vite après que ma mère soit décédée. J’ai du faire une partie des tâches qu’elle faisait. Mon père se refusait de faire le ménage, la cuisine… il a bien vite abandonné cette tâche. Quant à mon frère… c’est moi qui m’en occupais. Lorsque je rentrais de l’école je faisais rapidement mes devoirs, puis j’allais m’occuper de Louison, pour lui apprendre à lire et à écrire. Mon père se refusait de payer un établissement spécialisé pour lui. Il m’interdisait même de sortir Louison dehors. Je n’avais que le droit de le laisser sortir dans le jardin de la maison, et encore, lorsqu’il faisait nuit. Les voisins ne devaient pas être au courant de son existence. Entre deux, je faisais à manger pour mon père. Il voulait manger tout seul, chaque soir (lorsqu’il était là), devant la télé, et on ne devait pas le déranger, pour rien au monde. Bref, j’étais la femme de la maison, j’avais remplacé ma mère… Je jouais très bien mon rôle de grande sœur, mieux que les autres je pense. Je protégeais mon frère, quoi qu’il arrive. Je l’aimais plus que tout, il fallait le dire aussi. Il avait des boucles brunes qui lui tombaient sur le visage, et un sourire tellement sincère. Un être pur, plus pur que n’importe qui. Mon père rejetait la pureté. Il refusait un peu de sincérité. Car chaque mot de Louison venait du fond de son cœur, c’était d’une tel simplicité. Il n’égalait pas Proust ni même Pascal, mais parfois, les mots les plus simples sont les plus sincères. Il était mon rayon de soleil de tous les jours, ma dose de réconfort, mon frère… Et comme chacun le sait, les ados aiment braver les interdits. Un soir, en revenant de cours, où mon père était absent pour trois jours, j’ai décidé de sortir mon frère de la maison. Cela faisait déjà plusieurs jours qu’il voulait que je l’emmène voir mon école. Nous sommes donc sortis. La nuit commençait à tomber. Il était émerveillé de voir le ciel d’un autre endroit, de voir les arbres, les immeubles. Et il a vu mon école …. Il y avait une bande devant. Je les connaissais de vue, ou plutôt de réputation. Ils font régner l’ordre et leurs lois dans l’école. Je serrais ma mâchoire en les apercevant, prenant le bras de mon frère pour qu’il reste bien près de moi. Trop tard… il venait vers nous. Quatre garçons, deux filles. Quatre machos, deux bimbos écervelées. Ils s’avançaient vers nous en formant un barrage humain. Je me stoppais, arrêtant Louison par la même occasion. - T’as ramené ton p’tit copain Hopkins ?! - Haha ! Comme il est laid ! Il se bave dessus ! Minable ! - Barrez-vous de là, bande d’imbéciles. - Oh ! Mais la petite Hopkins sort les crocs. C’est qu’elle voudrait défendre son p’tit copain. - Suis pas son copain ! Ma sœur ! - Louison …Je me suis pincée les lèvres. Je savais que je ne pouvais pas l’empêcher de parler et de nier le mensonge, mais là c’était dans son intérêt. Face à cette bande d’oisillons sans cervelle, il ne faisait pas le poids. - Viens Louison, on s’en va. Je m’apprêtais à faire demi-tour, quand Louison m’en empêcha pour rester face à la bande. - Pas faire mal à ma sœur ! Ils s’étaient rapprochés de moi, c’était pour cela que Louison s’était arrêté. Il s’était mis entre moi et la bande, pour me protéger. - Ben dit-donc, c’est que p’tit frère Hopkins veut protéger grande sœur Hopkins ! Mais regarde-toi gamin, tu ne sais même pas parler correctement. Et tu devrais faire quelques efforts vestimentaires aussi, on dirait que tu sors d’une brocante pour grand-mère. Tu fais pitié ! - Veut dire quoi « pitié » ? - ça veut dire que t’es un moins que rien, en dessous de tout le monde. - Faux ! Toi faire pitié. - Quoi ?! Répète un peu. Il n’eut pas le temps de répéter. Que les quatre garçons étaient sur le dos de Louison à le tabasser. J’étais impuissante, surtout qu’après, les deux bimbos s’en sont prises à moi. On s’est retrouvés écrasés sur le trottoir, complètement démolis. Je n’avais que quelques égratignures par chance, et j’ai donc pu vite reprendre conscience, mais pas Louison. Il était blessé de partout et inconscient. J’ai appelé les secours. Nous sommes arrivés à l’hôpital. Mon père est arrivé le lendemain. Il m’a réveillé en déboulant dans la chambre de Louison qui était toujours inconscient. Moi j’étais endormie, la tête dans mes bras sur le lit de mon frère. Mon père me dévisagea, puis fronça les sourcils. - Tu te rends compte de ce que tu as fait ? Comment as-tu pu me désobéir ? Tu crois que ce n’est pas assez difficile comme ça pour qu’en plus tu me rapportes des problèmes ? - Mais papa Il voulait voir mon école…- Il n’y a pas de mais qui tiennent. Dehors, c’est bien trop dangereux pour Louison, les gens ne l’accepteraient jamais comme il est. - Nan c’est faux ! C’est toi qui ne l’acceptes pas comme il est. - London, s’il te plait. Je te faisais confiance…Il inspira, se passa la main sur son visage, avant de souffler fortement. - La décision est prise, et il n’y a aucun moyen de me faire changer d’avis. Louison partira dans un établissement spécialisé en France pour qu’on s’occupe de lui. - Tu n’as pas le droit ! Tu ne peux pas m’enlever Louison. - London ! Grandis un peu. Tu arrives à un âge où tu vas devoir de soucier d’autres choses que des problèmes de ton frère. Je sais que je ne voulais pas lui payer d’établissement spécialisé, mais là je n’ai plus le choix. Je le fais dans ton bien. J’ai des projets pour toi, et tu ne peux pas y accorder de temps pour Louison dedans. - Il part quand ? - Demain. Pas une seule larme. J’éprouvais seulement de la haine pour lui, mon géniteur. Il sortit, et je retournais au chevet de Louison. Il ne se réveilla pas avant d’être transféré en France. Je n’ai même pas pu lui dire aurevoir.
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| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 15:24 | |
CHAPITRE IV - L’INSTINCT
- John, sérieusement. Qu’est-ce qu’une fille ferait dans le gang ? On est que des mecs. Une femme amènerait la discorde, et perturberait notre travail. Non … franchement…- Tu n’as pas le choix Terrence. C’est ma fille, je l’ai formée pour qu’elle entre dans le gang des Diamants, et ce sera comme ça, pas autrement. Elle nous apportera une touche de grâce dans notre travail, et tu verras cela va tout changer. Elle est parfaite, la touche manquante à notre palmarès. Elle pourra se faufiler dans les endroits les plus restreints. Moi je n’en vois que des avantages. - Mais c’est une fille ! - C’est avant tout ma fille, et elle deviendra un membre à part entière du gang. Regarde-là. Dis-moi seulement qu’une seule personne peut résister à une femme comme elle. Elle semble fragile, est aussi douce qu’un agneau. Mais jamais elle n’a pas versé une seule larme. Jamais ! Pas même une larme lorsque sa mère est décédée, ni même lorsque je l’ai séparé de son frère. Je n’ai jamais vu une seule larme couler sur ses joues. Jamais je l’ai vu s’épancher sur ses sentiments. Elle est aussi glaciale qu’un mur de marbre. Elle est un atout pour nous. - Je n’ai pas le choix de toute façon ? - Non. Jusqu’aux dernières nouvelles je suis le Boss de ce gang donc mes choix ne se discutent pas. - Humpf… j’attends de la voir à l’œuvre… J’ai vu cet enfoiré de Terrence s’éloigner de mon père en me lançant un regard noir que j’ai soutenu avec autant de rage que lui, voir même plus. J’étais adossée contre un mur du garage de mon père. Cela faisait quelques années maintenant qu’il m’avait tout révélé sur son travail. C’était un an après le départ de Louison pour la France. Il m’avait emmenée dans son garage et m’avait tout dit. Tout du Gang des Diamants, du garage qui leur servait de couverture. Que chaque nuit ils s’introduisaient chez les plus riches, braquaient des bijouteries. Ils ne touchaient qu’au luxe. Depuis cinq ans, mon père me formait pour que je devienne une voleuse professionnelle. J’avais ça dans le sang disait-il. Je n’avais pas eut le choix, c’était la seule condition pour que je reste sur le territoire américain suite à mon passage en prison après conduite sans permis et en état d’ivresse lors de mes treize ans. J’ai accepté. J’ai commencé par voler les gens dans la rue, pickpocket. J’ai appris à user de l’illusion et de la distraction sur les gens pour les voler plus facilement. L’éducation très raffinée que m’avait donnée ma mère m’aida beaucoup lors de mon apprentissage. Et à ma grande surprise je pris rapidement gout au vol. J’étais faite pour cela, je m’en rendais compte de jour en jour. Du haut de mes dix-sept ans, j’allais entrer dans l’un des gangs les plus redoutables de la grosse pomme. Si je savais ce qui allait m’attendre ? Jamais ! J’entrais d’un un gang exclusivement masculin. Une jeune femme comme moi n’y avait pas sa place pour un grand nombre d’eux. - Une silhouette frêle, il suffirait d’un souffle pour qu’elle se brise. Un corps bien fragile vêtu d’élégance et d’arrogance. Un regard ébène accrocheur, qui vous donne envie de commettre un meurtre. Des lèvres pleines qui manipulent les mots illusionnistes à la perfection. Peut-être la seule partie de ce corps qui est un réel atout ; peu de forme, voir pas du tout. Un faible bonnet C qui pourrait se confondre avec un bonnet B, des hanches peu accueillantes. Non, rien de vraiment sexy dans tout cela, mais quel charisme. Un charme explosif, personne ne pourrait y résister. Que fait une belle dans votre genre dans ce garage ? Ou plutôt, devrais-je dire : que fais une femme de votre envergure dans le gang des Diamants ? Un sourire espiègle se dessina alors sur mon visage, laissant quelques mèches châtain tomber sur les épaules lorsque je penchais la tête. Je me suis approchée du jeune homme, jusqu’à son oreille. Je le sentais frémir à mon approche. Dans un souffle, je m’expliquais. - j’apporte la perfection…Je me redressais et m’éloignais, laissant mes talons marteler le sol. Je m’approchais d’une Mercedes SL, posant délicatement mes doigts sur l’arrière de la voiture. - Jolie voiture. - Bien trop puissante pour une jolie dame. - Haha … je ne parierais pas là-dessus. Je me suis retournée, pour me mettre face à lui, levant mon menton, mon air arrogant ressortait plus encore. - Qui es-tu pour oser me parler ainsi ? - Easton Darren, certainement le meilleur du gang. - ça ne tardera pas à changer. - Tu sais. Je sais très bien qui tu es : la fille du Boss. Tu penses que tu es la meilleure, seulement tu n’as pas encore affronté chacun de nous. Tu penses que papa va te protéger à chaque fois. Je vais éviter de te briser le cœur, alors retourne à la maison, maman doit certainement avoir besoin de toi pour faire la cuisine et le ménage. C’est là qu’est la place des femmes après tout… non ? En deux trois mouvements, je me suis approchée de lui. Il n’a rien vu, rien le temps que ma main droite se resserre sur ses bijoux de famille. - Je le dirais une fois, pas deux. Ton côté machiste tu l’abandonnes, avec moi, ça ne marche pas. Je suis certainement meilleure que toi, et c’est toi qui iras le premier pleurer dans les jupes de maman. Je regarda pendant quelques secondes sont visage se décomposer, puis je relacha prise, le laissant s’effondrer au sol. Plusieurs autres hommes du gang avaient assistés à la scène. Je les regardais un par un. Ils me craignaient. J’aimais cela. - Easton ! Tu as une caisse à me prêter ? - Pourquoi ? - Pour te prouver, et prouver à tous que je suis la meilleure. Mon père venait de sortir de son bureau, ayant assisté à la fin de la scène. Je voyais enfin dans ses yeux de la reconnaissance à mon égard. Easton me passa la Mercedes, pendant que lui était au volant d’une BMW. Le but de la course ? Faire le tour de New-York ne plus rapidement possible. Nos moteurs grondèrent au départ. Un regard joueur s’était installé entre nous deux. Puis au top départ, nous avons fusé. Je l’ai gagné. A quelques secondes près. Tous venaient de voir que j’avais battu le meilleur du gang. Ainsi commençait ma carrière dans le gang des diamants, et ma relation ambiguë avec Easton. CHAPITRE V - TOURNANT Cinq ans que j’étais dans le gang des Diamants. J’étais devenue l’emblème de notre gang, l’élément clef, celui autour du quel tous les autres membres gravitaient. J’étai meilleure que les autres, plus subtile, plus discrète, plus adroite, plus dangereuse. J’en avais fait du chemin depuis le temps. Depuis deux ans j’étais officiellement avec Easton, la séduction entre nous deux avait laissé place aux sentiments. On se complétait assez bien je dois le dire. Il m’a mis enceinte il y a quelques mois. J’en étais heureuse, car c’était le premier homme de ma vie pour qui j’éprouvais de tels sentiments, il a été le premier sous tous les angles. On avait emménagés ensemble, on était vraiment complice, que ce soit au travail comme à la maison. Je ne pouvais espérer mieux. Mon père avait de l’admiration pour moi, et l’annonce d’un petit fils le réjouissait. Cependant, la santé ne le gâtait pas. Il avait un cancer à un stade trop avancé pour qu’il soit soigné. Un soir, il m’a convoquée dans son bureau avec Easton. Mon ventre était déjà bien rond. - London. Easton. Vous savez qu’il ne me reste plus que quelques mois à vivre. Je ne sais pas combien, j’ignore même si je verrai l’enfant que tu portes avant que la mort ne m’emporte. Mais je dois actuellement faire un choix. Plus ça va, moins je peux gérer les affaires du gang. Il me faut quelqu’un pour me succéder. Vous êtes les meilleurs, je ne sais pas encore lequel choisir. Je vais vous mettre un enjeu : celui qui m’impressionnera le plus pendant une semaine prendra ma place. En ressortant du bureau, je sentais qu’Easton n’était plus pareil. Le soir, il me tourna le dos pour dormir. Tout ce qu’on avait construit commençait à s’effilocher. Tout au long de la semaine il était distant. Lors des braquages, des vols chez les particuliers. C’est à peine s’il m’adressait la parole, et il savait qu’avec ma grossesse je n’étais pas aussi performante qu’à l’ordinaire. Il en joua en son avantage. Le soir, à l’appartement, je décidais de savoir ce qui lui passait dans la tête. - Je peux savoir ce qu’il t’arrive en ce moment ?- c’est pourtant simple : la place du Boss.- C’est pour ça que tu m’ignores totalement ? Au point de ne plus me parler ? - Jay arrête ! Ce n’est pas le moment.- Si c’est le moment ! Depuis le début de la semaine je suis invisible à tes yeux.- Jay, je t’ai demandée d’arrêter. C’est une course contre la montre pour qu’on montre qui est le meilleur.- Tu préfères donc devenir le Boss et faire un trait sur moi ? Je ne te pensais pas comme ça Easton, je te croyais changer depuis notre rencontre. Tu me dégoutes.- Assez !Sa main claqua sur ma joue avec force. Je restais pendant quelques secondes le visage baissé, les cheveux devant les yeux. Je le relevais avec lenteur, un regard noir se posant sur son visage. - Tu n’es qu’un salaud. J’aurais du me douter que tu ne changerais jamais. Un machiste ne change jamais. Tu es une belle ordure. Tu comptes donner cet exemple à ton enfant ? Bel avenir. Si c’est comme ça tu peux faire un trait sur moi et sur le bébé, je me barre.Je vis son regard changer brutalement, il faisait peur. La bouteille de vin qui était à proximité sur le plan de travail de la cuisine tomba entre ses mains. Il l’écrasa sur mon épaule gauche. Je m’effondrais sur le sol. Il commença à me donner des coups. D’abord dans les jambes, puis il remonta sur le ventre. Je commençais à hurler, j’avais mal. Je croyais que j’allais mourir. Mes forces commençaient à m’abandonner, mais pour mon bébé je devais résister et me battre. Je me relevais avec difficulté. Mais à peine debout son poing tomba sur ma figure. J’étais inerte sur le sol, à moitié consciente. - Tu ne partiras pas d’ici, et tu ne prendras pas la place du Boss. Maintenant tu vas attendre ici que je revienne, l’enjeu se termine ce soir, ton père doit me nommer comme le nouveau Boss du gang. Je n’ai pas entendu la porte se refermer derrière lui que j’étais déjà inconsciente. Lorsque je me suis réveillée, j’étais dans une chambre d’hôpital, mon père à côté de moi. - Papa ? Qu’est ce que je fais ici ? - London ! Tu … tu ne te souviens pas de ce qu’il s’est passé ? - Easton… Il a levé la main sur moi…Le regard de mon père était décomposé. - Où est-il ? Et … mon bébé …Mes lèvres se pincèrent, je redoutais le pire. Instinctivement je passais mes mains sur mon ventre. - Tu… tu l’as perdu. Il n’a pas supporté les chocs que tu as reçus. - L’enfoiré ! Il me le payera. - London. Il faut que tu saches qu’après avoir su ce qu’il t’avait infligé je n’ai pu lui permettre de me remplacer. Je l’ai banni du gang. Tu prendras ma place, je te laisse les rennes du gang. - Merci papa. * * * J’ai donc pris les rennes du Gang des Diamants. Après ma fausse couche je n’ai pas adressé un seul mot à Easton, mais comme le gang perdait un élément majeur en excluant Easton, j’ai repris contact avec lui pour qu’il réintègre le gang. Sa culpabilité de m’avoir fait perdre notre enfant l’a fait revenir dans le gang par ses remords. Le gang est devenu puissant, et les flics veulent à tout prix notre peau maintenant. Pour ma part, je suis une main de fer dans un gant de velours, une lady sans larmes, impassible. J'ai vu mon père me renier, ma mère mourir, mon frère handicapé se faire agresser. J'ai subit les violences de mon fiancé alors que j'étais enceinte, j'ai fait une fausse couche par la suite. J'ai été face à des situations horribles qui sont en partie la cause des conséquences de ce que je suis aujourd'hui. Messieurs, dames… voilà, vous connaissez tout de moi, tout de mon histoire. Ne vous avisez pas de me dénoncer, car vous risqueriez d’en avoir des remords. Il se pourrait que ce dont vous teniez le plus au monde disparaisse…. Sur ce… je vous souhaite à tous une bien bonne journée. Tout le plaisir était pour moi. To be continued...
Dernière édition par London J. Hopkins le Dim 20 Sep - 17:34, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 15:25 | |
~ Définition de l'enfer pour le personnage : Je crois que ce qui m'effraierait le plus serait de revivre tout ce que j'ai vécu depuis que je suis née : De revoir mon père me renier, de revoir ma mère mourir, de revoir mon frère se faire tabasser, de revoir Easton me frapper. De reperdre un enfant... Perdre un enfant, je crois que c'est la chose la plus terrible pour une femme, plus que se faire frapper par un homme. C'est comme perdre une partie de soit. Lorsque j'ai perdu mon bébé j'ai cru que l'on m'avait arraché une partie de mes entrailles. C'est horrible comme sensation. Je ne souhaite ça à personne. Non... vraiment, je crois que de faire une fausse-couche et ce qu'il y a de plus horrible, c'est pour moi comparable à l'enfer. On ne s'en remet jamais, cela reste éternellement gravé en nous. Ça change à jamais une femme...
~ Définition du paradis pour le personnage : D'avoir eut une vie plus simple. Que mon père m'est acceptée dès ma naissance, que ma mère soit encore là, mon frère aussi. Ne pas avoir perdu mon bébé... Mais comme cela est impossible, je me contenterais de dire que le paradis pour moi serait que jamais les flics ne mettent la main sur moi et le gang, qu'on continue de semer la terreur parmi les riches. Qu'on attire éternellement autant d'admiration que de haine de la part de tous. Que le gang des Diamants soit reconnu mondialement, là ça serait merveilleux. J'aimerais que tous ne parlent que de moi, et que je sois au coeur de tout. Que mon entreprise fonctionne en bref.
~ Groupe : Hors-là lois.
~ Taux de criminalité et pourquoi : Entre 40 et 70% de criminalité je suppose. Avant même d'avoir le permis de conduire j'ai été arrêté pour conduite sans permis dans une voiture volée en état d'ivresse. J'avoue que c'était stupide, mais que voulez-vous, j'étais en pleine crise d'adolescence, et je devais m'exprimer. Depuis je suis devenue voleuse. Je braque bijouteries et autres magasins de luxe, je vole les grosses voitures, je cambriole les particuliers. Je n'irais pas jusqu'à vous faire la liste de tout ce que j'ai volé, mais pour résumer cela en groupes ça donnerait à peu près cela : voitures de luxe, vêtements de luxe, bijoux, tableaux authentiques, ... Est-ce vraiment nécessaire que je vous en dise plus ? Vous en savez déjà l'essentielle, et je n'ai pas envie d'abuser de votre temps si précieux à recenser tout ce que j'ai volé. Je préfère le faire lorsque vous m'aurez définitivement coincé. Ce qui n'est pas près d'arriver...
Dernière édition par London J. Hopkins le Dim 20 Sep - 17:54, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 15:25 | |
|| Le joueur et le hors-jeu || ~ Prénom/Pseudo : Paradis ~ Age : 17 ans ~ Votre avis sur New York, The Dark Side : Pas mal du tout. ~ Où avez-vous connu le forum ? Par Scarlett L. Holson ~ Niveau de RP :en général deux pages word, mais je peux très vite monter plus haut (la preuve avec ma présentation ) ~ Exemple de RP : - Spoiler:
Il s’était levé à son arrivée, et elle avait pu déceler quelques traits de colère sur son visage. Rien de bien méchant, mais elle avait froncé légèrement les sourcils.
- C'est plutôt toi qui te fous de moi Heaven ! - Pardon ?!
Pourquoi se foutrait-elle de sa gueule ? A ce qu’elle savait, elle était venue comme il lui avait demandé. Et à l’heure en plus. Elle n’avait amené personne avec elle, elle ne l’avait jamais insulté. Elle avait juste couché avec lui. Elle supposa que ça devait avoir un lien avec ça. Il n’y avait que ça de toute. Elle ne le connaissait pas autrement.
- Comment as-tu pu me faire ça ?
Faire quoi ? Elle avait, là encore, uniquement couché avec lui, et cela remonté à quelques temps déjà. Se serait-elle mal comportée à ce moment là avec lui ? Pourquoi ne pas l’avoir dit plutôt alors ? Serait-il jaloux qu’elle couche avec d’autres hommes ? C’était assez commun d’en voir quelque uns pendus aux pieds de la Serpentard pour ce genre de trolleries. Dans le fond elle ne voyait toujours p as de quoi il parlait, et s’il continuait ne serait-ce que deux minutes de plus comme ça, c’était la main de la belle qui allait s’écraser sur la joue droite du batteur de Serdaigle, et elle le planterait là. S’il l’avait fait venir pour l’engueuler à propos d’un rapport sexuel, il connaissait bien mal la jeune Hamilton. Il était très rare qu’un homme soit dégouté de la nuit qu’il a passé en sa compagnie, ou alors il changeait très vite d’avis lorsqu’elle passait aux menaces. Elle avait quand même une réputation à tenir …
- Pourquoi tu joues à ce jeu stupide ?
Quel jeu ? Chaque geste, fait, ou discours de la Serpentard n’était jamais stupide. Et cela, même si elle changeait très souvent de lit, qu’elle passait dans les bras des hommes comme on change de cape, il se mettait la baguette dans l’œil jusqu’au coude ; car elle n’était pas moins intelligente que les autres. Elle l’était peut-être même un peu plus que certains dans le château. Elle se déhancha et croisa les bras, tout en fronçant les sourcils. Il allait vraiment se prendre une claque …
- Tu m'as vraiment oublié ?
Oublié ? Ses sourcils se remirent correctement. Qu’avait-elle oublié avec lui ? De quoi parlait-il ? Elle oublia tout ce qu’elle avait supposé tout ce qu’elle comptait faire (le gifler, partir, …). Elle le fixa droit dans les yeux. Il savait quelque chose de son passé. Elle l’avait oublié, lui. Mais qui était-il pour elle avant son accident. C’était donc pour ça que Justin n’avait rien dit. Il le sait lui, bien sûr. Timothé savait donc quelque chose. Etait-il important pour elle ? Quel rôle jouait-il dans son passé. Soudainement elle vit des pièces du puzzle manquantes devenir visible.
- Lors de notre rupture, on s'était promis... de ne jamais se disputer, de rester en bons termes.
Rupture … Ce mot résonna dans sa tête, devenant de plus en plus fort. Promesse, dispute, bons termes, … Elle était sortie avec lui ? Elle l’avait aimé ? Son cœur se serra, elle cru qu’il allait la lâcher. Elle dut respirer lentement et longuement pour être sûre qu’elle n’allait pas manquer d’air. Elle n’arrivait pas à se contrôler. C’était souvent comme ça lorsqu’elle était face à quelques brides de son passé. Sa tête était vide, elle n’arrivait plus à penser. Il n’y avait dans ça tête plus que deux mots : « moi » et « lui ». Ils tournaient en rond, s’éloignant et se repoussant lorsque l’un tentait de s’approcher de l’autre.
- Mais ça ne voulait pas dire me renier du jour au lendemain !
Le renier ? Si elle l’avait aimé, jamais elle en aurait été capable. Du jour au lendemain encore moins. Il n’y avait qu’à regarder comment cela se passait avec Baël. Cela faisait déjà plusieurs mois qu’elle n’était plus avec lui, et malgré tous les efforts qu’elle faisait elle n’arrivait pas à se détacher de lui, à ne plus penser à lui. Mais c’était si dur, surtout qu’elle le voyait en permanence. Ils partageaient les mêmes cours et la même maison. Elle en était devenue une ex collante, qui ne voulait pas abandonner. Ainsi lorsqu’il lui prêtait ne serait-ce qu’un peu d’attention elle se jeter dans ses bras les yeux fermé. Elle se jetait dans la gueule du loup aveuglement … Alors si elle n’arrivait pas à oublier Baël, elle n’aurait pas pu oublier Timothé, et cela même si elle avait semblé changer énormément après son accident, ce qu’elle savait, c’était que son cœur était resté intacte. Ses sentiments étaient toujours les mêmes, elle aimait toujours autant les gens. Elle se comportait juste différemment. Là, elle ne pouvait le croire, …
- Tu disparais sans aucune explication durant six mois et tu reviens complètement changée !
Elle était partie … c’était vrai. Mais contre son gré. Elle n’avait pas eu le choix. Elle avait tout oublié, et elle avait dû en quelques mois réapprendre tout ce qu’elle avait appris de la magie en cinq ans. Et cela, elle ne l’avait dit à personne. Il n’y avait que son cercle intime, c'est-à-dire, ses meilleurs amis, ses amis d’enfance, ses cousins et Baël qui savaient pourquoi elle avait du s’absenter quelques mois et manquer la moitié de sa cinquième année. Elle ne l’avait dit à personne d’autres, ou peut-être quelques serpentards en qui elle avait confiance. Elle était revenue changée, mais ça elle en n’avait eu conscience qu’à moitié. Lorsqu’elle s’est réveillée de son coma il lui a parut normal d’agir comme cela. De s’habiller de la sorte, de marcher de la sorte et de coucher avec pratiquement tous les garçons assez murs qui lui tombaient sous la main. Elle avait eu après son accident comme si son « sur moi » n’existait plus. C’était comme si d’après la théorie de Freud, sur le « moi », le « ça » et le « sur-moi », le « sur-moi » n’était plus. Les interdits étaient tombé, elle n’avait plus aucune limite. C’était ça qui avait réellement changé en elle.
- Pourquoi ?
Elle n’avait pas eu le choix de se taire. Elle n’a pas voulu de la pitié des autres à son encontre. Elle ne supportait plus cela. Se taire c’était également un moyen de garder sa faiblesse pour soi. Son accident, son amnésie, c’en était devenue une énorme faiblesse dont ceux qui le ne l’appréciait pas pouvaient s’en servir, et puis tout le château n’avait pas eu besoin de le savoir. C’était bien assez encombrant pour la demoiselle d’aller régulièrement à l’infirmerie et à St Mangouste pour vérifier que sa mémoire ne défaillait pas. Les magicomages n’avaient jamais vu quelqu’un se sortir d’une telle chute. Elle ne voulait pas passer pour une bête de cimetière. Mais en plus des infirmiers et magicomages, le directeur de Poudlard avait été mis au courant. Mais elle avait demandé à son père de ne le dire à personne d’autre, surtout que le directeur de Serpentard (son père voulait le mettre dans la confidence) n’était aux yeux de la belle qu’un gamin incapable de maitriser un cours et indigne d’être le directeur de la noble maison de Salazar. Après si elle avait changé, comme déjà dit, ces transformations ne sont opérées un peu sans son avis, mais elle avait estimé qu’elle n’avait pas à se justifier dessus.
- Je pense que tu me dois des explications, après tout ce qu'on a vécu tous les deux.
Elle garda le silence. Quelques secondes. Elle le regarda, fixement. Sans rien dire. Ils pouvaient entendre les corbeaux dehors. Elle soupira, longuement, avant de décroiser ses bras et de briser le silence. Son regard était droit et ferme, elle ne voulait pas se laisser attendrir, pas envie.
- Des explications … ça dépend sur quoi. Mais on a vécu quoi tous les deux ? Je ne me souviens …
Elle pinça ses lèvres en s’interrompant. Il ne pouvait pas savoir, il ne savait pas. Ce qu’il voulait comme explication, c’était son accident, son amnésie. Mais pourquoi demander des explications maintenant ? Pourquoi ne pas en avoir demandé après qu’ils aient couché ensemble il y a bien des mois maintenant s’ils étaient ensemble avant son accident ? Elle tourna son regard vers le fond de la cabane. Elle se sentait obligée de lui dire maintenant. Après tout, il disait qu’ils seraient sortis ensemble. Si c’était vrai, elle devait s’expliquer. Elle passa sa main dans sa chevelure brune pour la remettre en arrière, puis elle fit quelques pas pour s’asseoir sur l’immense lit de l’ancien garde-chasse. Elle en aurait certainement pour un moment, alors autant s’asseoir. Elle tenta de s’expliquer en balbutiant des mots qu’elle avait tant de mal à dire.
- Je ne me souviens de rien. Il me manque cinq ans de ma mémoire : mes cinq premières années à Poudlard. J’ai eu un accident en Janvier de ma cinquième année. Je suis tombée du haut de la tour d’astronomie, quelqu’un m’a poussée. J’ai échappé à la mort, mais pas à l’oubli. En oubliant j’ai changé. Je sais que j’étais différente d’avant, mais aujourd’hui c’est comme ça que j’aime vivre, c’est moi. J’ai pu me souvenir de tout ce que j’avais appris, c’est revenu par flash-back, mais, en ce qui concerne mes relations, j’ai tout perdu. Il n’y a que ceux que je connaissais d’avant mon accident que j’ai pu me souvenir facilement. J’en avais même oublié ma meilleure amie …
Elle déglutit. Avec difficulté. Elle se sentait coupable d’avoir oublié Charlotte. Autant Tempérance elle la connaissait d’avant Poudlard, mais pas Charlotte. Elle leva les yeux vers la fenêtre. Son regard était vide. Son amnésie n’était pas un sujet dont elle parlait facilement. C’était son seul interdit. Elle ne voulait pas se souvenir de ces instants si durs qu’elle à vécu en rouvrant les yeux.
- C’est ça que tu voulais savoir non ? Il y a que ceux dont je suis vraiment proche qui savent ça. Je ne l’hurle pas sur tous les toits. Mais avec toi … on … on est sorti ensemble ? Pourquoi tu ne m’en as pas parlé plus tôt ? Tu m’aimais ? Je …
Tant de questions qui venaient tout d’un coup. Mais elle ne voulait pas paraître trop brusque, cependant elle avait besoin de savoir. Il était une clef permettant d’accéder à une partie de son histoire. Dans le fond, elle espérait qu’il pourrait l’aider à retrouver un bout de mémoire.
~ Connexion : 7/7 je passe tous les jours en général ~ Code du règlement : - Spoiler:
OK. By LV.
~ Avez vous signé le règlement ? : oui ~ Célébrité sur l'avatar : Natalie Portman ~ Multicompte : Non
Dernière édition par London J. Hopkins le Dim 20 Sep - 18:04, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 15:48 | |
Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche =) ( qui s'annonce très bien - I love Nathalie Portman <3 ) |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 16:45 | |
Bienvenuuue ! =) Merci de ton inscription ! Bon courage pour ta fiche, qui m'a l'air très bien partie ! Excellent choix d'avatar, en tous cas, vive Natalie ! |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 17:00 | |
Merci beaucoup vous deux. Le reste de ma fiche arrive dans le week-end. Et je savais que j'avais fait un bon choix avec Nathalie. Elle a la classe, que voulez-vous ... 8) |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 17:05 | |
Bah attends, entre notre chère Fatalité représentée par V et Natalie... Vive V for Vendetta ! (Un excellent film x)).
bref, pas de soucis pour le reste de ta fiche, tu as le temps (: |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 17:15 | |
Le pire c'est qu'en choisissant Natalie j'ai même pas pensé à V for Vendetta xD C'est que en cherchant des photos pour faire l'avatar que je m'en suis souvenue ><
Dernière édition par London J. Hopkins le Sam 19 Sep - 17:55, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 17:19 | |
Nathalie <3 Bienvenue et bon courage pour ta fiche =) |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 17:49 | |
NATALIE, PAS NATHALIE, BANDE D'INCULTES ! XDDDD
London : Ahahah, moi tu me dis Portman, je pense V pour Vendetta, quoi ^^" C'est vraiment une très bonne actrice, très charismatique en plus =) |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 17:57 | |
Elle me fait plus penser à The others Boleyn Girls moi ^^ |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Sam 19 Sep - 18:07 | |
Moi tu me dis Natalie Portman (xD) et je pense direct à Léon =D *bref je sors* |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Dim 20 Sep - 4:43 | |
Pour moi, Natalie restera la belle dans Closer, ou encore dans the blueberry night! Je l'adooooooooooooore! Bienvenue parmi nous miss! =) Garde moi un lien bien au chaud, c'est une obligation! Bon courage pour ta fiche de présentation! |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Dim 20 Sep - 10:55 | |
Welcome |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Dim 20 Sep - 16:48 | |
|
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Dim 20 Sep - 18:08 | |
:potes: Je viens de finir ma fiche, donc vous pouvez commencer à la passer au peigne fin. je m'excuse des quelques fautes d'orthographe qui doivent rester. Elles m'ont résisté ! >< Merci de l'accueil pour les autres |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Dim 20 Sep - 18:11 | |
Le code est bon, j'ai édité =)
Okay =) Là je vais travailler, donc si un admin ou un modo passe par là, qu'il te valide, sinon ce sera ce soir (: |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Dim 20 Sep - 18:13 | |
D'accord. Je souhaite bon courage à celui qui lira tout. Je me suis surpassé comme jamais. |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Lun 21 Sep - 17:47 | |
Désolée du double post. Je ne suis pas presséeM'aurait-on oubliée ? |
| | | | | | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Lun 21 Sep - 18:34 | |
Merci |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins Lun 21 Sep - 18:50 | |
Je fixe le taux de criminalité à 55% =) |
| | | | Sujet: Re: London J. Hopkins | |
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