| Sujet: Candice Deveaux Mer 6 Mai - 14:28 | |
Candice Deveaux ~ Tag line Candice Deveaux, Un Songe D'automne... ~
~ Candice Deveaux Jeune, plutot charmante, une pointe de folie mêlée de musique dans ses yeux nous font comprendre que l'âme qui habite se corps gracile s'est vouée à l'art. Elle est psychologue et Avocate, un simple paye loyer pour elle, sa vraie passion : elle la vit la nuit. Candice, 24 ans, n'a pas de petit ami, à vrai dire elle n'en veut pas, ce serait un boulet de plus à gérer, elle a déjà assez de cas sociaux. Vous l'aurez compris, Candice considère les relations sociales comme inutiles, elle n'est pas fermée ni même froide, au contraire, mais son indépendance reste pour elle la chose la plus importante. Si un genre d'homme devait l'envouter, ce serait certainement ce brun ténébreux, plein de mystère et de charme, et encore...
~ Candice Deveaux, A Hole.
C'est tout d'abord le souvenir, douce mémoire, d'une main pâle courant sur le banc des touches d'ivoire. Du piano alors silencieux, s'écoulaient mille notes dans une mélodie intemporelle, gravée à jamais dans le cœur et l'âme de l'être qui naissait en elle. Arielle Deveaux était alors enceinte, la capitale Française était pour elle le plus bel endroit au monde, et cela se ressentait dans ses musiques. Le piano à queue luisait sous sa peinture noire, délicate chape de nuit sur l'instrument de lumière. Elle était brune, ses longs cheveux coulaient sur sa fine silhouette, un rebond sur son ventre laissait présager une vie nouvelle qui naissait dans ses entrailles, Candice était là, elle entendait et goutait avec délice les mélodies enivrantes de sa mère, pianiste. Peut être de là, lui vint son âme d'artiste ?
Elle naquit un jour d'automne, les feuilles ocres, rouges et jaunes volaient en l'air et semblèrent hypnotiser le nouveau né, qu'aucun cri ne vint ébranler, qu'aucune douleur ne vint agiter, Candice naquit un jour silencieux, un matin d'automne.
Paris s'élevait au dessus de fenêtres teintées, la voiture filait à travers les larges avenues de la ville et bientôt le véhicule s'immobilisait devant l'imposant bâtiment bourgeois. De fines jambes se détachaient alors du sombre habitacle, et Candice apparaissait, gracieuse et fine jeune femme de 22 ans. Sa jeunesse n'avait pas eu d'importance assez particulière pour que je vous la conte dans ses moindres détails. Cherry passa sa jeunesse dans la ville lumière, voyageant souvent pour les concerts de sa mère, pianiste connue et reconnue. Les arts, de tous horizons, avaient baignée sa jeunesse, si bien que le choix de ses études artistiques ne fut qu'une suite logique à cette épopée musicale. Candice avait fait les beaux arts, puis des études de psychologie l'avaient menée au Canada, pour ensuite la guider vers Yale où elle obtint un diplôme de droit en 2 ans seulement, la menant à l'âge de 24 ans, dans la ville de New York. Étrangement, là où le succès et l'argent lui souriaient, Candice préférait se retourner, gardant ce train de vie presque banal, vivant dans un petit appartement au centre ville.
Candice est psychologue et avocate, mais avant tout chanteuse violoniste, poétesse, peintre, écrivaine et artiste...
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Les fougères alentours frissonnaient sous la brise légère qui courait, indolente, sous les ramures épaisses du bois voisin. Le murmure doux venait se mêlé au violon qui dansait dans la maison, le soleil était bas sur l'horizon, si bien que d'enivrantes teintes d'or et d'aventurine venaient couvrir l'air. La pièce était de taille moyenne, ses murs d'un bleu délavé contrastaient avec les couleurs vives des quelques tableaux posés au sol, à côté d'une vieille cheminée que la cendre avait habillé d'une chape noire et profonde. Un divan en tissus violâtre s'appuyait contre le mur et faisait face à un moniteur qui semblait revenir d'âges immémoriaux. Un chat avait prit pour royaume le dessous de la table sur laquelle une jeune femme feuilletait un livre de psychologie traumatique. Elle avait de longs cheveux châtains qui coulaient sur ses épaules et venaient embrasser ses hanches gracieuses. Ses yeux d'azur plongeaient dans les pages monotones du bouquin et ne semblaient pas prêts de revenir. Tous l'appelaient Cherry, mais son vrai nom était Candice. Sa peau claire faisait écho aux derniers rayons du soleil, qui paraissaient murmurer à l'oreille de l'âme, un message de paix et de bonheur. Le bleu des murs se mêlait à un or doux que le soleil, bientôt, reprit à lui, laissant la nuit tomber, lourde et silencieuse. Candice ferma le livre, une expression de satisfaction sur son visage, et tout en s'étirant, coupa la musique au violon, laissant ainsi le silence reprendre son règne. Les nuits printanières tombaient vite, avec elles, l'air se rafraichissait jusque devenir dur et violent. La Nature était telle, de jour belle et accueillante, de nuit perfide et meurtrière, même dans cette grande ville. Le corps fin traversa le salon, évitant agilement le chat qui, comme à son habitude, se rua vers la cuisine en face, impatient de recevoir sa pitance quotidienne. Candice restait silencieuse, après tout, pourquoi parler alors que personne n'était là pour l'écouter. Elle s'approcha du plan de travail, qui se résumait à un simple évier en inox encastré sur un grand meuble contre le mur recouvert de petits carreaux bleus. Les joints jadis blancs, étaient étouffés par le noir humide qui les recouvrait. La petite porte du placard à côté de la fenêtre grinça quand elle l'ouvrit, sortant une boite en plastique qu'elle vida dans la coupole de son chat : Minou.
Cherry se dirigea ensuite vers l'étage supérieur, prenant soin juste avant de verrouiller sa porte à double tour, et tourna à droite vers la salle de bain. La pièce était peinte en blanc, un blanc si parfait qu'on aurait pu croire que la peinture était toute fraiche. La vapeur d'eau prit rapidement possession des lieux quand la douche fut allumée. Candice n'y resta pas longtemps, s'entourant d'une serviette blanche et partant en direction de sa chambre où elle se coucha.
Et c'était ainsi tous les jours que Dieu faisait. Candice Deveaux, diplômée de droit à Yale et psychologue, férue de roller et de violon, célibataire, 22 ans, ne faisait pas plus de ses journées que lire, écrire, jouer du violon et peindre. Ses amis comme sa famille l'exhortaient à faire quelque chose de plus dans sa vie, ne pas simplement se borner à ses passions et trouver un petit copain, sortir, faire la fête, danser, chanter, vivre. Mais Candice... Candice n'était pas faite ainsi, et cela n'était pas récent non, elle avait toujours été telle. Solitaire, muette jusqu'à que l'on découvre le contraire à ses 7 ans, associable et par dessus tout mélomane, Candice ne pouvait vivre sans musique, plus particulièrement le violon et le piano qui constituaient ses instruments de prédilection. Elle avait bien prit des cours de musique étant jeune, mais le rythme des leçons étant trop lent pour elle, Cherry s'initia à la musique seule, devenant rapidement une véritable musicienne, violoniste et pianiste. Paradoxalement, Candice avait décidé de devenir psychologue, elle qui n'aimait pas les gens, qui n'aimait ni parler ni écouter qui que ce soit, avait décidé d'écouter et d'aider les gens, ce qui lui réussit plutôt. Elle avait beau n'avoir jamais entretenu de rapports sociaux avec quelqu'un d'autre que son chat, elle semblait comprendre mieux que personne les mécanismes de l'esprit Humain.
C'est en tout cas ce que l'on croit savoir d'elle...
Candice sort chaque nuit, une bombe de peinture noire ou blanche à la main, elle peint sur les murs, dans le métro, sur la route, partout où elle le peut poèmes, visages, contes, réflexions. Elle n'aime pas en parler, c'est en quelque sorte son jardin secret, une poétesse en roller parcourt les rues de New York la nuit, distillant dans l'air humide de la ville les parfums de la poésie.
~ Définition de l'enfer pour le personnage : L'absence d'art, de beauté et de création. Candice est une mélomane, peintre, poétesse, si bien qu'un lieu neutre, froid, plat et sans autre sens que son sens premier serait une vraie torture.
~ Définition du paradis pour le personnage : Un musée, un opéra, un violon, une vibration, une couleur, une note. Candice aime l'art, elle ne vit que par cela, le paradis pour elle serait un lieu habité par la Beauté à l'état pur.
~ Taux de criminalité et pourquoi : 15 ? Elle n'est pas criminelle, tant qu'on la laisse en paix.
|| Le joueur et le hors-jeu ||
~ Prénom/Pseudo : Candice/Candice ~ Age : 17 ans ~ Votre avis sur New York, The Dark Side : (L) ~ Où avez-vous connu le forum ? Sur un top site ~ Niveau de RP : (en lignes/pages word par post) En moyenne une page word par rp, je n'ai pas de limites. ~ Exemple de RP : - Spoiler:
« Prend mes souvenirs, mes doutes et mes joies. Voles mes amours et peurs, souille mon corps et fait moi rire. Fait ce que tu veux, je veux sentir ma carcasse vivre. »
La page était pleine, les lignes ondulées s'entremêlaient sur le papier blanc de son journal. Candice referma l'opuscule et le rangea avec précaution dans le tiroir de son armoire, seul endroit dans l'appartement qui ne refoulait pas une vision d'horreur quand on l'observait. Il était d'ailleurs étrange de voir que les meubles étaient en parfait état dans le studio, l'apparente saleté résultait simplement des nombreux amas de fringues répartis un peu partout dans le salon et la chambre, sorte de carte des Balkans en filigrane, avec le temps on s'y habituait, la rousse y trouvait même un certain charme. Sauter de tas en tas semblait lui procurer un plaisir inattendu. Candice sortit du lit, le temps passait si vite, il devait être aux alentours de 13h quand la fine silhouette daigna enfin sortir de son faux sommeil, excuse bidon pour glander quelques heures de plus. Elle enfila une tunique rouge, des escarpins et sortit aussitôt de l'appartement, son visage était encore amorphe alors qu'elle dévalait les escaliers comme à son habitude, les voisins avaient d'ailleurs abandonner l'idée de venir se plaindre chez elle du vacarme qu'elle causait dans les parties publiques, elle n'en faisait qu'à sa tête et comprenait à peine les plaintes absurdes des vermines habitant son immeuble ( parce que oui, c'était SON immeuble. ).
Ses cheveux glissaient sous le vent, elle déambulait bientôt dans les rues, son regard scrutant l'horizon qui ne semblait pas daigner offrir à ses iris azur l'once d'une satisfaction. Elle ne cherchait pas son dealer pour une fois, l'impatience se lisait sur ses lèvres qui se livraient bataille depuis son réveil. Candice poussa un long soupir, frappa du pied et s'entraina dans une démarche des plus gracieuses – ironie – vers la porte de son bâtiment. Un dernier coup d'œil, rien. Elle remonta encore plus vite les escaliers, esquiva habillement Matthew, son dealer, et s'engouffra comme une fleur – ironie² – à l'intérieur du studio. Un pied mal placé la projeta droit dans une pile de linge, de son visage s'enfonçant comme roche sous l'eau au sein des tissus multicolores gronda alors une plainte grave et sourde. Elle se releva péniblement, attrapa l'une des rares serviettes ayant gardé leur couleur d'origine et se rua dans la douche qu'elle ne prit même pas le temps de refermer. La buée emplissait bientôt toutes les pièces, s'insinuant dans les moindres recoins de sa piaule. Ce ne fut qu'une fois séchée qu'elle remarqua le tapis de brume qui s'était déposé sur son sol, et surtout l'heure : 14h30. Candice avait un sens temporel si peu développé qu'elle pensait n'être restée que quelques minutes dans la douche, alors que celle ci avait coulée pendant une heure.
Elle enfila sa tunique, attrapa un bout de pain, mit ses escarpins et s'envola de nouveau vers ses aventures Parisiennes. Cherry passait aux yeux des inconnus pour l'une de ces filles dont la vie ressemblait à un long fleuve tranquille et bien organisé, que le hasard et l'imprévu avaient quitté, complètement faux. La vie n'arrêtait pas de foutre des battons dans les roues de Candice, roues qui n'étaient plus tout à fait rondes d'ailleurs. Elle s'engouffra dans la rue, tourna à droite et traça vers les jardins du Luxembourg, rares endroits où elle ne se sentait pas constamment épiée, surveillée, traquée. Peut être parce que ce quartier regorgeait de pancartes pro sorcières, et que les militants de ce mouvement ne cessaient de se manifester autour d'elle. Elle savait pourtant que si un seul d'entre eux voyait une vraie sorcière débarquer, son premier réflexe serait celui de fuir, ou de la tuer s'il était armé. Ces militants n'étaient que de pauvres idiots qui pensaient connaître les sorcières, leur névrose était telle qu'ils en venaient à penser que les sorcières les appréciaient, pauvres cons.
Cherry ralentit la cadence, ses pas qui claquaient sur le pavé se dissipèrent quand elle rejoignit la terre des jardins. Quelques chemins plus tard elle trouvait un banc sur lequel était assise une jeune femme, Candice s'en approcha, s'assit sur le bois craquant du banc et observa quelque peu l'inconnue. A son cou pendait une pierre de couleur violette, Candice baissa la tête pour mieux la voir, observa le visage de la jeune fille et déclara presque naturellement :
« Enchanteresse ? » ~ Connexion : (Mettez-vous une note sur 7) 5/7 ~ Code du règlement : - Spoiler:
OK. By Louis ~ Célébrité sur l'avatar : Jessica Stroup ~ Multicompte : Non
Dernière édition par Candice Deveaux le Mer 6 Mai - 21:52, édité 5 fois |
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