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| | Raphael J. Hammond // 100% | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Raphael J. Hammond // 100% Sam 13 Juin - 13:51 | |
Feat "Ash STYMEST"
(c) Rokku |
_« Raphael Jezabel HAMMOND »_
_____ This is who I am _____
~ Jour de la rentrée, septembre 2008. Au lycée privé le plus prestigieux de New-York. Ce matin, notre professeur principal nous a demandé de remplir une petite fiche pour en savoir plus sur nous et pour savoir qui appeler en cas d'urgence. Je l'ai fait. Voilà ce que ça a donné, en gros (pour vous épargner les lignes inintéressantes) : - Spoiler:
- Code:
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« Nom : Hammond. (Hammond ? Comme... Harvey Hammond ? Ouiiiii.... BRAVO !) Prénom(s) : Raphael Jezabel (Je sais, Jezabel est un prénom féminin... Et alors ?) Sexe : Entre mes deux jambes... Date de naissance et lieu : 11.9.1992 dans les mains d'un gynécologue-obstétricien... Nationalité(s) : Y a juste à tendre l'oreille... Projet professionnel futur : Pierceur/Tatoueur à Londres. J'essaye également de passer pro en skate ou BMX. Nom, prénom & profession des parents : Harvey Hammond – acteur. (Oui, vous l'avez vu dans de nombreux films, vous êtes un grand fan et vous allez me prier de lui demander un autographe ? Eh bien c'est non !) & Elian Hammond – avocate. (Oui, ça peut toujours servir, envoyez-lui un petit papier pour lui dire que je suis un gentil petit garçon plein d'intérêts pour ce qui l'entoure, et que vous m'adorez, m'adulez, et me baisez les pieds). Frères & soeurs éventuels (Nom, prénom & âge) : Aucun Hammond, 0 ans. Un magnifique bébé invisible. »
Pour eux, les profs, j'suis le branleur provocateur étranger par excellence. Plein aux as et qui n'a de respect pour personne. Un déchet de la société au style anti-conformiste et particulier qu'on ferait mieux de déshériter et laisser à la rue sans un sou. Mais ils se trompent, je suis pas comme ça. Je suis juste un lycéen passionné par le monde de la ride, les skate parks, les piercings, les tatouages, et j'ai envie de faire et de voir ça toute ma vie. Seulement, que ce soit pour mes parents ou les autres, c'est une honte. Le seul héritier des Hammond devrait être bosseur et finir avocat, juge ou faire une carrière brillante et gagner plein d'argents, puis perpétuer l'espèce Hammond avec une belle, riche et jeune héritière anglaise. Génial, quel programme !
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_____ Wanna know more ? _____ ▬ Histoire ; (60 lignes mini)
Gamin. Ca commence toujours comme ça. C'est systématique. Lorsque quelqu'un veut m'interpeler et ne me connaît pas, on m'appelle Gamin. Je sais que je suis quand même jeune. Mais je préfèrerais qu'on crie « hé, toi ! » plutôt que « gamin ! ». Un des employés de notre maison, lui, me fait souvent rire. Au lieu de m'appeler Raphael et de me tutoyer, comme tous les autres, lui joue les anticonformistes en me nommant : « Mister Hammond. ». Hammond. Un nom de famille dont je suis plus que fier, mais dont je ne fais pas franchement la fierté, mes parents m'ayant déjà menacé de me déshériter. Il faut les pardonner, ils sont un peu vieux jeu. Vous voyez, je suis Anglais, et mes parents sont richissimes. Peut-être plus que ça. Milliardaires. Ouais, c'est ça. Multi-milliardaires. Disons qu'ils possèdent plusieurs châteaux que nous habitons lorsque nous y voyageons, en plus de l'immense maison sur un immense terrain dans lequel nous vivons, en périphérie de Londres. Je suis l'unique fils de Mrs & Mr Hammond. Ma mère est une avocate très connue et réputée, et mon père est acteur. Il a tourné dans plusieurs dizaines de films, et a été plusieurs fois récompensé pour ses performances. Ca me fait toujours rire, quand il n'est pas en tournage, et qu'il rentre à la maison... Il ne ressemble pas du tout à ce qu'on voit à la télévision. Sans maquillage, costumes et autres tricheries, mon père n'est plus Harvey Hammond, acteur anglais célébrissime, mais Papa. Un homme quelconque. Qui me gueule dessus dès que je mets les coudes à table ou que je mâche la bouche ouverte. Qui m'apprend à tirer à la carabine dans les forêts que nous possédons, accolées aux châteaux. Qui soupire gravement dès qu'il voit que je me suis à nouveau fait tatouer. Qui est un maniaque de l'hygiène des mains et qui me demande systématiquement de les lui montrer pour voir si elles sont propres. Qui a failli me tuer quand il m'a chopé en train de fumer un joint dans mon petit salon personnel. Et Maman... Maman qui boit son thé le petit doigt levé. Qui voudrait que j'aime autre chose que la clope, le skate et le BMX. Qui rêverait que j'aie les cheveux courts, que je porte des grosses lunettes et que je sois un brillant élève qui réussirait sans souci ses études de droit. Qui souhaiterait que j'arrête de me raser la moitié du crâne. Qui a pleuré la première fois où elle m'a vue avec mon écarteur. Qui passe son temps à me dire que je lui fais honte. Qui vient me border tous les soirs et me dire qu'elle m'aime. Qui est complètement paradoxale. Qui ne peut s'empêcher de me recoudre mes pantalons dès qu'elle y voit un miniscule trou. Qui est pleine de manies. Qui est tombée dans les pommes lorsqu'elle est rentrée dans ma chambre et que je sautais une fille alors que j'avais juste treize ans. Mes parents. Je ne sais pas pourquoi, mais dès que je dois raconter mon histoire, je commence par eux. Peut-être pour vous planter le décor dans lequel j'ai grandi. Dans quelle ambiance. Ma mère très calme à son travail, et hystérique, anxieuse et stressée à la maison. Mon père qui passe son temps à se laver les mains et qui aime bien me gueuler dessus et soupirer pour mieux profiter de m'apprendre des trucs ou de passer du temps avec moi après. J'adore mes parents, et, plusque tout, j'aime les faire tourner en bourrique. C'est mon passe-temps préféré. Parfois, je ne sors pas, juste pour foutre le boxon à la maison. Mais tout ça va me manquer, c'est fou... Ma vie... Vous me demandez de vous raconter ma vie. J'vais essayer d'être clair, d'être net. Je dois être franc, aussi... Bon, j'vais tenter d'pas trop enjoliver la réalité non plus. Bon, comme je vous l'ai déjà dit, j'm'appelle Raphael Jezabel Hammond. J'ai un peu plus d'seize piges, bientôt dix-sept. J'suis né dans le premier château que mes parents ont acheté, en Ecosse (oui, enfin, on en a plusieurs, mais pas 15000 non plus. On en possède quatre, dont deux qu'on fait visiter et un que l'on loue, et l'autre, la moitié est visitable, et l'autre est habitable. Ce dernier est en Ecosse, et les trois autres sont en France). J'suis lycéen. Avant j'étais dans un lycée privé à Londres. Mais mes parents pétaient des câbles parce que je foutais pas grand-chose en cours, que je persistais à dire que je veux passer pro en skate voire BMX, et que je veux être pierceur-tatoueur. Ils m'ont alors envoyé dans un des plus prestigieux lycées du monde, à New-York. Pensant que la distance y changerait quelque chose. Mais que d'chi, j'ai toujours les mêmes ambitions. J'ai toujours été un grand amoureux de la ville dans laquelle j'ai grandi, la sublissime Londres, mais j'avoue que NYC c'est bien cool aussi. On trouve tout aussi facilement des grosses barrettes de shit, et en plus, mes parents, ces cons, m'ont pris un appart', et m'ont pas mis en internat. Cent-vingts mètres carrés pour moi tout seul. Vous voulez que j'vous fasse une description type de ma journée en semaine et en week-end ? Commençons par le plus chiant, la semaine... j'me lève le matin, me prépare, met mon putain d'uniforme, vais en cours. Fais chier les profs et les élèves. Me trouve une fille à lever, mais y a que des prostiputes ou des grosses coincées. Devinez lesquelles j'me tape !... Je rentre chez moi avec l'une d'elles, ou carrément, plusieurs, le soir. Ouais, mes parents ont fait de moi un demi-pensionnaire. On se cale dans mon grand salon, on fume des beuz', on se roule tous mutuellement des palots, j'appelle des potes qui montent, et parfois, ça part en partouze. Et si la fille est seule on se fait une tournante. Vous comprenez, même si elles craignent les mecs avec des tatouages de tête de mort, percés et tout, moi, elles me laissent les sauter. Se taper le fils Hammond, c'est quand même la grande classe. Même s'il a sa queue à la place du cerveau. C'est ce qu'elles pensent toutes. La nuit tombée, j'vais skater un peu dans la rue et m'acheter mon shit. Je rentre chez moi, j'me couche. Et tous les jours, j'ai une femme de ménage qui passe et qui me nettoie mon appart'. Pratique. Quant à mes week-ends. Ce sont de réelles orgies. Sexe, beuh et alcool. Skate aussi. Je baise, je fume et je bois la nuit. Le matin, je dors. L'aprem, je ride. Rien de plus simple. Franchement, quand j'y pense, ma vie est complètement cadrée, réglée un peu comme du papier à musique. Toujours la même chose, et si mon programme est modifié, ça me gêne pas tant que ça, dans le sens où ça me stresse pas, mais je hais les imprévus. Les trucs qui vous tombent au coin de la gueule au moment où vous vous y attendez pas du tout. Du moins, les machins qui vous empêchent de faire ce que vous aviez prévu et ce dont vous aviez envie. Genre une chute en skate qui vous envoie à l'hosto, le paternel qui a un tournage sur NYC et qui vient vous faire un coucou et tous les trucs dans ce genre. C'est l'horreur. Je suis le stéréotype-même du riche petit héritier avec la tête à claques parfaites. Je suis le mec qui vous interpelle dans la rue avec ses potes pour se foutre de votre gueule. Je suis le gamin de 16 piges posé sur un spot avec une board sous les pieds, des Wayfarer noires sur le nez, une clope à la bouche, et un morceau de shit dans la chaussette. Je suis celui qui rit tout le temps, et surtout de vous. Je suis le mec qui s'endort au fond de la classe, collé au radiateur. Je suis un gamin qui n'est pas respecté par les adultes et qui n'attend que ça. Je suis un p'tit gars qui se bastonne rarement, préférant ne rien prendre au sérieux et rigoler de tout. Je suis un adolescent qui n'a peur de rien, qui n'a pas froid aux yeux. Je suis celui qui vous passe sous le nez en skate et qui vous fait râler. Je suis le fils de Harvey et Elian Hammond. Je suis Raphael Jezabel Hammond, seize ans et demi, et déjà un petit cauchemar sur pattes. Mes parents ont toujours voulu m'inculquer les bonnes manières, mais ça n'a jamais marché. Enfin, c'est ce que je leur fais croire. Je les connais, les règles de bonne conduite et de politesse, je sais comment me comporter en société, seulement... Je ne le fais pas. Ca m'amuse trop d'être un anti-conformiste, d'être à contre-courant, de faire chier le monde et d'entendre les gens soupirer sur mon passage, de les exaspérer. C'est ça, ma réelle raison de vivre. Pour emmerder le monde et les entendre leur agacement. C'est tellement jouissif... M'enfin, je sais que si un jour, je dois me tenir bien et tout, je buvrai mon thé avec l'auriculaire levé, je m'inclinerai avec politesse devant mes hôtes, je ne placerai pas un « putain » à chaque coin de phrase, j'enlèverai ma casquette, je me coifferai bien, avec les cheveux plaqués en arrière, je cacherai mes multiples tatouages avec un smoking sobre, chemise blanche et complet noir, je sourirai sereinement, je me taierai et attendrai qu'on m'adresse la parole pour parler, et je féliciterai l'hôte pour la qualité de son accueil. Mais les gens me connaissent trop bien, savent de quel rang social je suis, qui je suis, et ne disent rien quant à la rudesse de mes mots, à mes manies d'homme préhistorique quand il s'agit de manger, à mes vêtements déchirés, à mes rires mesquins, à mes manies de gosse de riche qui se croit tout permis. Et mes parents... Mes parents sont morts de honte et m'excusent toujours derrière pendant de longues minutes avant de me rejoindre et de m'engueuler, pendant que moi je les regarde avec un demi-sourire. Et ils ragent, ils ragent... Et c'est très drôle. Les seize années de mon existence ont été tellement parfaites jusque là qu'il n'y a pas grand-chose à raconter. Je vous conterai juste alors quelques détails, mais concernant le reste, j'ai toujours agi de la même façon et ça a toujours été comme cela dans toute ma vie. Je vais commencer par une petite anecdote, qui concerne plus mes parents mes bons. Je vais vous parler du choix de mes deux prénoms. Raphael et Jezabel. Ma mère voulait absolument que mon prénom finisse par « el », et mon père n'était pas contre. Mais rien qu'avec cette indication, il y avait des dizaines de possibilités : Gabriel, Lael, Nael, Yael, Kael, Raphael, Jezabel, Ezechiel, Gwenael, Anael, Raziel, Adriel... Le paternel voulait Raphael. La mother voulait Jezabel (qui est un prénom féminin, mais tellement peu de gens connaissent ce nom que quasi personne ne s'en serait rendu compte). Ils ont fait un marché. Si j'étais une fille, je m'appellerai Jezabel Raphaelle. Si j'étais un garçon, ce serait Raphael Jezabel. Marché conclu. Devinez c'que j'ai entre les jambes ? Autre petite anecdote qui a rythmé pendant une heure mon existence, la fois où mon père m'a rodé en train de fumer un joint. J'étais tranquille calé dans mon fauteuil, dans mon petit salon personnelle, dans notre demeure à Londres, les pieds posés sur la table basse devant moi, j'avais la musique à fond, un bon The Clash, et un pétard entre les doigts. J'étais complètement défoncé, mais à un point... C'était le troisième d'affilée que je fumais, et j'étais stone, mais à un point... Je captais plus rien à ce qu'il se passait autour de moi. J'me souviens de mon père ouvrant la porte pour me demander je sais pas quoi, et là, gros blanc. Je me suis tourné vers lui, un sourire béat sur les lèvres, et après avoir buggué un moment, il m'a attrapé par le col de ma chemise et m'a traîné par terre, pendant que je me marrais. J'étais carrément mort de rire, j'arrivais à peine à respirer, et mon père me faisait marcher, avancer dans la maison. Si je tombais, c'était pas grave, il me traînait par terre. Je me tapais contre les murs en rigolant, et puis on est descendus dans la cuisine. Il m'a assis sur une chaise et a commencé à me foutre des grandes claques dans la gueule. Il frappait tellement fort et vite que ça me faisait mal à la tête plus qu'aux joues. J'avais l'impression que mon crâne allait exploser. Ca tapait sur mes tempes et ça commençait à me rendre carrément fou. Puis la dernière gifle m'a fait tomber par terre, contre le carrelage, que j'ai heurté tellement fort que ça m'a fait hurler et j'me suis mis à pleurer en suppliant mon père d'arrêter. Mon trip est parti dans le mauvais côté, j'ai commencé à pas mal bader. Et puis j'ai gerbé. Après ça, mon père a cru que j'arrêterais, ou du moins que je me calmerais... Et bien c'était mal me connaître, j'ai recommencé, et cet événement n'a finalement rien changé.
Dernière édition par Raphael J. Hammond le Lun 15 Juin - 16:52, édité 14 fois |
| | | | Sujet: Re: Raphael J. Hammond // 100% Sam 13 Juin - 13:52 | |
▬ Définition de l'enfer pour le personnage ; (En deux-trois lignes minimum - Ce qui lui ferait horriblement peur, ou qu'il haïrait)
L'enfer ? Que par je sais pas trop quel moyen, je me retrouve dans la voie « normale ». Avec un job stable, qui gagne bien sa vie. Que mon avenir soit comme celui de tous les gens. Une femme bien, des enfants, de la stabilité, plus du tout d'aventure, un bon salaire et une petite vie cadrée et rangée. L'horreur. Ou... La mort. Je tiens trop à ma vie, bien trop. Je veux vivre ! Longtemps, être un vieux, j'veux tout connaître de la vie, et surtout ses joies ! A l'aventure compagnon, j'veux d'l'action !
▬ Définition du paradis pour le personnage ; (En deux-trois lignes minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)
Du shit à volonté, des meufs à volonté et donc du sexe à volonté. De l'alcool qui coule à flots. Etre skater pro. Mondialement reconnu. Meilleur que Tony Hawk, Chad Muska, Stacy Peralta et tous les autres. Ou BMXeur pro sinon, mais j'ai toujours eu une petite préférence pour le skate. Avoir ma boutique de tatouages/piercings et tout, employer des nanas à gros nibards qui me tatoueraient et viendraient se frotter à moi toute la journée. Avoir un harem. Me balader dans la rue et être reconnu. Qu'on me voie et qu'on me salue : « P'tain, Raph', comment ça va aujourd'hui ? On va rider ? »
▬ Taux de criminalité et pourquoi ; (sur 100, immuable et explications. Soyons bien clairs, le taux de criminalité représente une sorte de casier judiciaire. Il se base donc sur des FAITS et non sur des suppositions. Ce n'est pas parce que votre personnage est un impulsif qu'il aurait 30 % de criminalité. Il faut les "mériter " ces %. Exemple de ce qui fait grimper les % : Agressions, vols, homicides, piratages, dégradations, manque de respect aux forces de l'ordre, casier judicaire, détention de drogues etc etc etc ...)
Allez, 20/100. On va dire 10% pour la grande consommation de shit que je fais et tout celui que j'achète. 5% parce que la consommation d'alcool est interdite aux States avant 21 ans et que j'en consomme régulièrement. (J'me l'fais acheter, vous croyez quoi ?). Et encore 5% pour le vandalisme que je fais, quand j'pète des marches, des bancs, des trucs en skate. _____ Behind the screen ? A player ! _____
▬ Prénom ou pseudo ; Rokku. ▬ Âge ; 18 ▬ Votre avis sur New York - The Dark Side ; ▬ Où avez-vous connu le forum ; Je suis admin 8) ▬ Niveau de RP ; 50 lignes mini, 80 lignes en moyenne. Ca peut monter à 250-300 lignes. ▬ Exemple de RP ;
- Spoiler:
La nuit noire enveloppait tout dans la pièce. Tel un immense drap sombre qu'on aurait étendu sur tous les objets et meubles qui s'y trouvaient. Pourtant, tout y était si clair... Les draps, les vêtements de Garance posés sur la chaise au coin de la chambre, la chemise d'Ezechiel négligemment accroché à un pied en bois du lit... Tout était blanc... La peau de la jeune fille endormie, la poudre dans la poche intérieure de la veste du garçon, le bois de l'armoire, la couverture du livre sur la table de chevet... Tout était étincelant... Les murs, le calme régnant dans la pièce, les souliers de Garance sur le parquet, la porte, le caleçon d'Ezechiel... Tout était couleur de neige. Mais tout était noir. La nuit les avait enveloppés, et aucun rayon de lune – encore une fois, blanche – ne pénétrait à travers les volets, fermés. Et tout était silencieux. Les seuls bruits percevables, si l'on tendait l'oreille, c'étaient les respirations des deux amoureux, endormis dans le grand lit deux places de Mademoiselle Deshaies. Son petit-ami, Mister Du Maurier, l'entourait d'un bras réconfortant. Ils étaient mignons à voir. Elle, la blancheur immaculé, tel un soleil resplendissant, avec la blondeur de sa crinière d'or, la clarté de sa peau et ses yeux fermés. Lui, les ténèbres profondes, tel la nuit noire et envahissante, avec la couleur si sombre de ses cheveux, et ses yeux bridés ouverts, deux pierres d'onyx fixaient la nuque de sa compagne.
Pris d'une nouvelle insomnie, comme d'habitude, depuis désormais plus d'un mois, depuis la mort de Nicholas, donc, Ezechiel gardait les yeux ouverts dans la nuit. Son bras entourait la taille de sa petite amie, qui lui tournait le dos, endormie. Une belle princesse. Sa princesse. Chaque jour, à chaque fois qu'il pensait à elle, il se demandait comment ça se faisait qu'il pouvait éprouver autant d'amour pour une seule et même personne. Non pas qu'il doute de ses sentiments pour Garance, ou de la personne bien qu'elle était, mais simplement, il n'avait jamais été amoureux, avant, et ce sentiment, auquel il commençait vraiment à s'habituer, lui paraissait toujours grandir, sans jamais s'arrêter, et il fallait l'avouer : tout ça lui faisait un peu peur. Il avait peur de prendre sa liberté, son indépendance, un jour où l'autre. Et pourtant, il aurait été prêt à épouser Garance sur le champ s'il le devait. Mais ils étaient encore jeunes, et cela faisait désormais environ trois mois qu'ils étaient ensemble. Ca n'avait pas été la joie tous les jours, surtout les premiers. Ezechiel se souvenait très bien des colères noires – couleur de ses yeux, de ses cheveux, et de la majorité de ses smokings – dans lesquelles il rentrait, à l'hôpital, quand sa petite-amie était détenue par un psychopathe, qu'il le savait, et qu'il ne pouvait rien faire. Il était alors impuissant, et culpabilisait... S'il n'avait pas fait son overdose ce jour-là, elle n'aurait jamais été enlevée, n'aurait jamais été torturée. Il se rappelait très bien les fois où il s'était arraché ses perfusions, où il était sorti de sa chambre, et où il avait frappé bon nombre d'infirmiers et infirmières qui essayaient de lui barrer la route. Et puis il y avait deux mastodontes, deux armoires à glace qui se plantaient devant le jeune homme, de taille moyenne et de poids maigre, qui le prenaient chacun par un bras, et une aide-soignante qui venait lui injecter un calmant. Et là, il se sentait partir, ses yeux se fermaient, et il s'endormait pour de nombreuses et longues heures, avant de se réveiller, la tête lourde, l'envie de vomir, et de refuser le repas qu'on lui proposait. Et puis elle était revenue, sa Garance. Ce jour-là, on lui autorisa une permission pour la voir. Il sortit de l'hôpital, et lorsqu'il la vit, il fut à la fois heureux et plein de tristesse. Elle était en vie. Oui, mais quelle vie ? Elle avait de nombreux petits trous autour de la bouche, elle paraissait morte de fatigue. Elle avait maigri, son teint était terne. Ezechiel s'était empressé de la serrer dans ses bras, mais il avait eu peur de la briser. Et le fantôme de ces jours horribles le hantait encore, tous les jours...
Et il était là. La mine déconfite, dans l'obscurité profonde de la chambre, le londonien se rongeait les sangs. Il était stressé, il était apeuré, il était mal. Les larmes au bord des yeux, il sentait qu'il risquait de craquer, à un moment où à un autre. Cela faisait plus d'un mois qu'il déprimait, qu'il dormait mal. Il n'arrivait pas à faire son deuil, et se sentait puissamment seul... Sauf lorsqu'il était avec Izold. Avant qu'Ezechiel ne l'appelle pour qu'elle vienne récupérer des affaires de Nicholas, puisqu'il comptait tout bazarder, ils ne s'étaient pas revus depuis leur rendez-vous, que leur meilleur ami avait failli mettre à l'eau... Et finalement, la maigre blonde avait trouvé plus intéressant, plus marrant de frustrer le londonien, qui l'avait eu en quelques sortes en travers de la gorge. Et elle s'était retrouvée dans son appartement, deux mois plus tard, et là, les deux meilleurs amis du défunt avaient couché ensemble. Comme si en s'unissant, ils faisaient revivre Nicholas. Ca pouvait paraître bizarre, malsain, mais pour eux, c'était salvateur. Ca leur évitait les crises de larmes constantes (car oui, Ezechiel était un humain, et il lui arrivait de pleurer. Et ces derniers temps, c'était régulier. Il n'arrivait pas à se remettre de la mort de son meilleur ami. Ce n'était pas des pleurnicheries, ni des gros sanglots, mais c'étaient des larmes qui coulaient, lentement, perlaient sur son menton, lorsqu'elles ne mourraient pas aux commissures de ses lèvres.
Le jeune homme, nu, se détacha de Garance, avec beaucoup de lenteur et de douceur, afin de ne pas la réveiller. Il attrapa ses lunettes sur la table de chevet de son côté, son caleçon blanc par terre, sa veste, vérifia qu'il y avait son paquet de cigarettes dedans, et son briquet, prit également son téléphone portable, et sortit de la pièce blanche. Il ouvrit la porte, et l'obscurité dans la chambre se fit moins grande. En quelques mouvements, Ezechiel avait dompté provisoirement la bête noire qui veillait sur le sommeil de Garance, avant de refermer la porte, et que tout devienne comme avant. Dans le couloir, il enfila son boxer, et mit ses lunettes. Il se dirigea vers la salle de bain de l'appartement de Garance et Trent. Il aurait bien pris une douche. Mais lorsqu'il alluma son téléphone, il put voir qu'il était 4h48. Ca aurait été irrespectueux de se laver à cette heure-là, puisque sa petite amie dormait, et Ezechiel ne savait même pas si le colocataire de cette dernière était présente, mais il lui semblait que non.
Les rayons de lune passant à travers la vitre de la fenêtre de la salle de bains faisaient baigner la pièce toute carrelée dans une lumière blanche, qui se reflétait sur les carreaux clairs. Le londonien alluma les spots, et fut ébloui. A rester trop longtemps les yeux ouverts dans le noir, on n'est plus habitué à la lumière. Le jeune homme appuya du coup de nouveau sur l'interrupteur, plongeant derechef la pièce dans une semi-pénombre. Il s'assit sur un petit tabouret, dans un coin de la pièce, et bascula sa tête en arrière, et vint cogner doucement le mur. Une larme perla au coin de son oeil, puis coula sur sa joue, et Ezechiel vint l'essuyer. Une autre, de l'autre côté, fit la même chose, et il réitéra son geste. Sauf que plus ça allait, plus les vannes s'ouvraient. Il n'en était pas aux sanglots, jamais, mais les larmes pouvaient couler en nombre. Seulement, voilà. A chaque fois que le britannique pleurait, c'était en silence. Mais plus il se laissait aller, et plus il se détestait, et sa tristesse se transformait en rage, comme il le fit ce soir-là. Il se leva brusquement, et put voir son reflet dans le grand miroir en face de lui. Il ne se fit pas face bien longtemps, puisqu'il fit un demi-tour et se redirigea vers la porte, sur laquelle un porte-manteau était fixé. Il y avait laissé sa veste. Farfouillant dans les poches intérieures, il en extraya un petit sachet, contenant une poudre blanche. Il le regarda un instant, puis le serra dans sa main. Cocaïne or not cocaïne ? Changer dans la dépression, ou rester le même dans une vie meilleure ? Le jeune homme se retrouvait face à une question existentielle. Il quitta la pièce un instant, traversa le couloir, et arriva dans la cuisine. Il avait une idée bien précise en tête. Ouvrant le frigo, il trouva immédiatement son bonheur. Une bouteille de champagne. Il savait très bien que Garance adorait ça, comme le chocolat. De toutes façons, c'était une femme... Et quel genre de femme n'aime pas le chocolat et le champagne ? Aucune idée, mais en tous cas, pas le genre de la petite-amie du nippon, qui retourna dans la salle de bains. Sachet de cocaïne à la main, Ezechiel le secouait nerveusement. Cocaïne or not cocaïne ?
Brutalement, le londonien ouvrit le sachet en plastique contenant la drogue, et le retourna au dessus de l'évier. Il en vida tout le contenu. Son choix avait été fait, et n'allait pas être facile. Le jeune homme tremblait, plus de rage qu'autre chose. Les deux poings fermés appuyés sur le plan de travail de la salle de bains, à côté des lavabos, Ezechiel essayait de contenir toute sa colère. Il était à deux doigts d'imploser. Et, bien sûr, le garçon céda à sa fureur. Il donna un violent coup de poing dans le miroir, qui se brisa. Enfin, d'abord, lorsqu'il retira sa main, juste après avoir frappé, il y eut un gros impact, puis des morceaux se détachèrent et tombèrent sur le plan de travail, entre les pots de dentifrice, les parfums et les produits de beauté posés. Le miroir tout entier ne cassa pas, puisque tout le contour était resté intact, mais il n'y avait plus de centre. Ce qu'Ezechiel venait de faire était d'un grand irrespect, et particulièrement malpoli. Il le savait, mais c'était trop tard. Il espérait que Garance n'aurait pas entendu le fracas fait par le miroir lorsqu'il se brisa. Les yeux rougis par les larmes qu'il essayait de contenir sans succès depuis quelques temps maintenant, il se recula et déboucha, le plus silencieusement possible, la bouteille de champagne. Ses joues le brûlaient ; il passa donc sa main sur sa peau pour effacer cette sensation de cuisson. Il attrapa son paquet de cigarettes et son briquet, et, lentement, il alla vers la cabine de douche et s'y installa. Assis, les jambes recroquevillées contre son torse encore plus maigre qu'auparavant, le haut de son dos montrant son récent tatouage, dont il avait pu enlever la compresse le matin même, accolé contre la paroi. Il s'alluma une cigarette, et tirait quelques taffes entre deux descentes de champagne, faisant tomber la cendre sur la grille d'évacuation des eaux de la douche. Des larmes coulaient toujours des yeux d'Ezechiel, qui se demandait quand toute cette merde allait bien pouvoir finir, et quand il arriverait finalement à faire son deuil.
▬ Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) 7/7 ▬ Code du règlement ;
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OK by LV. ▬ Avez vous signé le règlement ; UI =D ▬ Célébrité sur l'avatar ; Ash Stymest ▬ Multicompte(s) ; Yep ; Louis-Valentin Petit
Dernière édition par Raphael J. Hammond le Sam 23 Jan - 16:08, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: Raphael J. Hammond // 100% Sam 13 Juin - 14:00 | |
Re-Re-bienvenue =) =O Ash ! x3' |
| | | | Sujet: Re: Raphael J. Hammond // 100% Sam 13 Juin - 14:30 | |
Queenie, tu connais et aimes Ash ?! O.O DANS MES BRAS ! T'es la femme de ma vie, c'est pas possible ! T'as d'excellents musicaux, et en plus tu aimes Ash ! <3 Merci pour la re-re-bienvenue x] Bon jeu pour toi |
| | | | Sujet: Re: Raphael J. Hammond // 100% Sam 13 Juin - 14:45 | |
En même temps pas connaitre Ash c'est grave !! =D ! *Lui saute dans les bras =)* Mais toi aussi t'es la femme parfaite pour moi !! ^^ De rien et merci à toi ! |
| | | | Sujet: Re: Raphael J. Hammond // 100% Sam 13 Juin - 18:21 | |
Re bienvenue alors, tête de noeuds x) |
| | | | Sujet: Re: Raphael J. Hammond // 100% Sam 13 Juin - 18:33 | |
Queenie : Y a parfois de graves incultes (a) XD *Serre Queenie dans ses bras*
Cash : Merci face de pet x] |
| | | | Sujet: Re: Raphael J. Hammond // 100% Sam 13 Juin - 18:45 | |
ENCORE xD
Re-bienvenue amour ! |
| | | | Sujet: Re: Raphael J. Hammond // 100% Sam 13 Juin - 19:43 | |
C'est parce que du coup je prends pas Keitaro ^^"
Merci chérie =D |
| | | | Sujet: Re: Raphael J. Hammond // 100% Sam 13 Juin - 21:38 | |
Re-bienvenue toi =D Chouette perso avec Ash qui déchire <333 |
| | | | Sujet: Re: Raphael J. Hammond // 100% Sam 13 Juin - 23:14 | |
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| | | | Sujet: Re: Raphael J. Hammond // 100% Dim 14 Juin - 18:32 | |
Re- bienvenue Zouzouille |
| | | | Sujet: Re: Raphael J. Hammond // 100% Lun 15 Juin - 0:08 | |
May : Owi Ash <3 Merci en tous cas x)
Lexie : Ouais, en fin de compte, j'préférais pas jouer Keitaro x]
Wii' : Merci <3 |
| | | | Sujet: Re: Raphael J. Hammond // 100% Lun 15 Juin - 16:51 | |
Allez, fiche terminée, un peu courte, certes. Je m'auto-valide (: |
| | | | Sujet: Re: Raphael J. Hammond // 100% | |
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| | | | Raphael J. Hammond // 100% | |
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