Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) Empty
MessageSujet: ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)   ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) I_icon_minitimeSam 23 Juil - 20:47



Identity Card
Feat "ALI LARTER"
ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) 2j6ajgn
(c) stalker mind.


    Anya Célia Nazarova ne vous évoque rien ? Peut être que Sergueï Nazarov vous parle plus ? Je le savais ! Tel est ma sentence… Condamnée à vivre dans l’ombre de mon père. Pour ceux d’entre vous dont la mémoire est équivalente à celle d’un poisson rouge, laissez-moi raviver vos souvenirs. Sergueï Nazarov est un homme russe très influent. Bien sur quand je dis « homme russe », il faut plutôt comprendre « mafieux russe ». Non je n’adhère pas au préjugé qui veut que tous les russes soient mafieux, mais, en ce qui concerne ma famille, c’est tout à fait exact. C’est un peu un héritage qui se transmet de père en fils. Dommage pour mon père, il n’a eut qu’un seul enfant et, à son grand regret, une fille. Bien sur il a toujours su me rappeler que mon sexe impliquait nécessairement un rôle accessoire. Je ne pouvais pas avoir d’importance puisque je n’avais pas de chromosome Y. Qu’à cela ne tienne ! Hors de question de me laisser faire. Très rapidement j’ai fait mes preuves et me voilà maintenant propulsée dans la mafia. Agée de 31 ans, je suis fière d’être plongée jusqu’au cou dans le trafic d’armes. Ah on fait moins les malins maintenant ! Donc la prochaine fois que vous entendrez le nom de Anya Nazarova vous saurez qu’il faut répondre : « Ah mais oui ! La fameuse trafiquante d’armes ! » Bien sur, entre la réputation de mon père et mon job assez particulier, les prétendants se font assez rares. C’est dingue ça ! Pourquoi avoir peur de la mafia russe ? Ah oui… Parce que mon père, voir moi-même, pourrait vous faire exécuter sans ciller. Qu'importe, cela ne m'a pas empêchée de me marier. Et oui, j'ai été une femme honnête pendant quelques mois. Enfin "honnête" c'est vite dit. Disons que ce mariage n'était pas vraiment le fruit d'un amour passionnel. Du moins, pour moi ça ne l'était pas. En effet, mon regretté mari, lui, y croyait. Quel imbécile. Ne voyait-il donc pas que tout ce qui m’intéressait chez lui c'était le fait qu'il soit le PDG d'une entreprise pharmaceutique internationale ? Apparemment non. Quelques mois après être passés devant le curé, il fut victime d'un terrible accident me laissant veuve et nouvelle PDG de l'entreprise pharmaceutique. Un poste qui servait plutôt bien mes dessins. Depuis, j'enchaine les relations sans lendemains et sans conséquences avec les hommes. Hétérosexuelle jusqu'au bout des ongles, j'aime la vie de hors-la-loi incontrôlable que je vis.

Wanna know more ?

La plus grande honte du personnage ;
Se faire manipuler n’est jamais agréable. Se faire manipuler par un proche que l’on aime et en qui on a confiance est encore pire. Mon père. Vous vous souvenez quand je vous ai dit qu’il était extrêmement déçu d’avoir eu une fille ? Vous ai-je aussi raconté la fois où il a tout simplement prostitué sa fille afin de se rapprocher d’un concurrent ? Non ? Ah mais je vais vous expliquer alors… Bon d’accord ce n’était pas exactement de la prostitution, mais plutôt un rencard arrangé entre moi et le fils de son concurrent. On s’est vite rapproché et on a même débuté une relation amoureuse. J’étais jeune et crédible… Puis, après quelques mois, mon père m’a obligé à utiliser ma relation avec Dimitri pour m’introduire chez lui et voler des documents. C’était mon père, je ne pouvais pas lui désobéir… Je l’ai fait et je me suis faite surprendre. Non seulement je n’ai pas pu voler les documents, mais en plus je me suis faite tabasser par les hommes de mains du père de Dimitri. Après ça, mon père a refusé de m’adresser la parole pendant plusieurs mois et Dimitri a rompu. Voilà comment ma carrière de mafieuse a faillit être avortée dans l’œuf ! Si ça ce n’est pas la honte…

Définition de l'enfer pour le personnage ;
L’enfer n’a rien à voir avec un petit diablotin rouge qui fait mumuse avec une fourche au milieu des flammes. L’enfer est sur terre. Il est dans la dure réalité qui nous entoure. Regardez autour de vous… C’est ici l’enfer. L’enfer, nous luttons au quotidien avec. L’enfer fait partie de nous. Nous sommes nos propres démons, nos propres Lucifer, Satan, Belzebuth et peu importe le nom qu’on lui donne… Pour moi l’enfer était un mardi après midi. Ce jour là, je devais apporter la recette de mon pelmini – un plat russe – à ma mère. J’ai poussé la porte de l’appartement qui était déjà entrouverte. Déjà, à cet instant, j’ai su que quelque chose clochait. Mais le moment ou ça a été totalement explicite, c’est lorsque j’ai découvert le corps sans vie de ma mère. Je me souviens encore de ses yeux grand ouvert qui fixaient le vide, la bouche ouverte et ses mèches blondes trempant dans une marre de sang. Une balle entre les deux yeux. J’étais suffisamment grande et expérimentée pour savoir que c’était une exécution. Alors, pourquoi mon père a-t-il essayé de me faire croire qu’il s’agissait d’un cambriolage ayant mal tourné ?

Définition du paradis pour le personnage ;
Le paradis se sera le jour où l’on me reconnaitra non pas parce que je suis la fille de Sergueï Nazarov, mais parce que je suis moi : Anya Nazarova, une mafieuse de renommée mondiale qui a su prendre sa place dans la mafia russe. Ou mieux… Qui a su prendre la place de son père. Je sais que ça fait un peu complexe d’Œdipe, mais, la relation entre mon père et moi est très complexe. Je n’aurais son respect total uniquement le jour où je l’aurais court-circuité pour prendre sa place et, ce jour là, il voudra probablement me tuer. C’est tordu hein ? Mais c’est ma vision du paradis : le succès et le respect de mon père ainsi que sa crainte.

Point faible du personnage ;
L’enquête sur la mort de ma mère. Ceci est mon plus grand point faible. Je ne crois pas à la théorie du cambriolage qui a mal tourné. Non, c’est trop facile. Une balle entre les deux yeux ? C’est une exécution… Ce sujet est très sensible pour moi. Ma mère et moi étions très proche et son meurtre – encore récent – me reste en travers de la gorge. Un ennemi à mon père ? La police ? Peu importe la vérité, je la découvrirais… Et chaque fois que le sujet est abordé, chaque fois que l’on me parle de ma mère, je me laisse submerger par mes émotions que, dans d’autres occasions, j’ai pourtant beaucoup de facilité à enfouir. Cette histoire est mon point faible, l’ombre dans le tableau… C’est le petit détail qui me fait perdre mes moyens, mon sang froid et mon assurance.

Point fort du personnage ;
Mon point fort pourrait être considéré comme un point faible pour beaucoup de personnes mais, à mes yeux, il n’y a rien de plus puissant qu’être capable d’être détachée émotionnellement. Sociopathe ? Psychopathe ? Appelez ça comme vous voulez, le fait est que je suis dépourvue d’empathie et de sentiments. En tout cas, c’est ce que j’aime croire. Cela me permet de mener ma vie sans me soucier des bagages émotionnels qui encombrent la plupart des citoyens lambda. Pas de remords, pas de culpabilité, pas de copinage inutile ni d’histoire d’amour à la Nicholas Sparks… On pourrait croire que cela amène une grande solitude qui pèse sur le moral, mais la solitude est, chez moi, une source de repos. La solitude me permet de me concentrer sur moi-même et de faire le vide dans mon esprit. En résumé, solitude et manque d’attachement sont mes plus gros points forts, ils me permettent d’exceller dans mon rôle de trafiquante d’armes sans cœur qui doit prouver à son père qu’elle a sa place dans la mafia.

Casier judiciaire ;
Mon casier judiciaire est officiellement vierge. Et oui, on ne croirait pas comme ça mais aux yeux de la loi je suis parfaitement innocente. Bon j’ai déjà été arrêté à plusieurs reprises mais les avocats surpayés de mon père ont au moins le mérite d’être très efficaces ! Bon officiellement, il est évident que je suis loin d’être la brebis égarée que je prétends. En fait, c’est même tout le contraire. Vous ne me croyez pas ? Laissez-moi vous faire part de mes œuvres.
♠️ Trafic de drogue quand j’étais encore lycéenne en Russie. Même si ça ne fait plus partie de mes fonctions à plein temps, je sais toujours où en trouver au besoin.
♠️ Destruction à la bombe d’une clinique d’avortement en Russie lorsque j’étais à la fac.
♠️ Plusieurs meurtres commandités par mon père afin de mettre ma bonne volonté à l’épreuve aussi bien sur le sol russe que le territoire américain. De temps en temps, il lui arrive encore d’avoir recours à mes services.
♠️ Menaces de mort et extorsions. C’est de la rigolade ça !
♠️ Trafic d’armes, encore et toujours d’actualité. On n’arrête pas une entreprise qui marche.

Behind the screen...

Prénom ou pseudo ; stalker mind, tuba, lily pad, petite chose fragile, la bleue et j'en passe et des meilleurs. A la base je m'appelle juste Marine pourtant Very Happy
Âge ; 21 ans bientôt.
Où avez-vous connu le forum ; Oula, ça remonte à trop longtemps pour que je puisse répondre.
Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) 7/7j mais RP un peu moins.
Code du règlement ;
Spoiler:
Avez vous signé le règlement ; [x]OUI ; [] NON (Cliquez ICI pour signer le règlement)
Exemple de RP ;
Spoiler:
Célébrité sur l'avatar ; Ali Larter
Multicompte(s) ; Paige & Céleste. Y avait Lilah mais puisque je l'ai tué sans scrupules (enfin si un peu quand même) bah voilà Anya qui débarque x)
Un dernier truc à dire ? ; nop. je vous aime tous !!


Dernière édition par Anya C. Nazarova le Jeu 22 Sep - 13:52, édité 28 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) Empty
MessageSujet: Re: ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)   ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) I_icon_minitimeSam 23 Juil - 20:47

Once upon a time...

Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
THREE DAYS GRACE ♠ pain.

Histoire ;

Et si on sautait la partie inintéressante de mes premiers mots et mes premiers dessins pour passer directement à quelque chose de plus croustillant ? Ah tout de suite je capte un peu plus votre attention… Déjà pour savoir qui je suis, il faut comprendre d’où je viens et pour ça, il faut étudier ma famille.

♠ Chapitre 1 – « Dis moi d'où tu viens, je te dirais qui tu es »

Commençons par mon père si vous le voulez bien. Sergueï Nazarov. Un nom bien connu des autorités russes, américaines et même internationales. Mafieux jusqu’à la moelle, il n’a jamais éprouvé la moindre honte pour ses activités criminelles. Meurtres, extorsions, vols… Certains vont même jusqu’à dire qu’il aurait posé la bombe qui détruisit la mairie de sa ville natale. Apparemment, il se murmure dans les couloirs qu’il cherchait, à travers cet acte, à détruire les archives – encore sur papier à l’époque – de la mairie, faisant, ainsi, disparaitre tous les papiers officiels le concernant lui et sa famille. Possible, ou bien il cherchait simplement un moyen d’attirer l’attention des autorités russes sur cette petite ville pendant que nous préparions notre fuite vers les Etats-Unis d’Amériques… Mais ça, nous y reviendrons plus tard…

Vous l’avez donc compris, mon père n’est pas près de décrocher la coupe du bon samaritain. Mais ma mère ? Que pensait-elle de tout ça ? A dire vrai, ma mère ne pensait pas grand-chose. Vendeuse dans une boutique de prêt à porter, elle n’a jamais porté aucun jugement sur les affaires de mon père. Si elle était parfaitement consciente que notre famille appartenait à la mafia, elle ne cherchait pas à objecter ce constat. Avec du recul, je dirais même qu’il était très difficile de cerner ma mère. Discrète, parfois fuyante, elle ne faisait pas de vagues et pourtant, elle était loin d’être simple spectatrice. Ce que j’ignorais à l’époque – et que j’ignore toujours en fait – c’est que ma mère travaillait pour la CIA. Son rôle était de se rapprocher du milieu très fermé de la mafia afin d’y récolter un maximum de renseignements. Est-ce pour cela qu’elle a été tuée il y a quelques mois ? Est-ce uniquement dans un but professionnel qu’elle a fondé une famille avec mon père ? M’aimait-elle vraiment ? Ce sont des questions que je ne pose pas encore mais qui, bientôt, seront mises en évidences au cours de l’enquête officieuse que je fais sur le meurtre de ma mère. Une fois que j’aurais découvert la véritable identité de ma mère, il me faudra des réponses.

Mais aussi intéressante que soit l’histoire de mes parents, il serait nettement plus intéressant de comprendre comment j’ai vécu cette appartenance à la mafia, et quel a été mon parcours. Toute histoire a un commencement et voici le mien…

♠ Chapitre 2 – « Faire ses preuves »

Il est toujours difficile de satisfaire ses parents, mais, la tâche se révèle encore plus sinueuse lorsque ces-derniers sont des membres influents de la mafia. J’ai toujours su que ce n’était pas avec des bonnes notes en classe que j’arriverais à obtenir le respect de mon père. Non, si je voulais vraiment attirer son attention, je devais employer des moyens plus radicaux. C’est à partir de ce constat que je suis entrée dans la vie criminelle. Au début, ce n’était rien de bien méchant. Un peu de trafic de drogues au lycée, qui n’a jamais fait ça ? Un ami de mon père – mon parrain à dire vrai – me transmettait d’importantes quantités de drogues que je devais revendre au prix fort au lycée. Une fois l’argent récolté, je lui donnais et il me remettait un pourcentage. Nous étions tous les deux gagnants. Pour lui, c’était l’occasion d’implanter son trafic au lycée, pour moi c’était le moyen de montrer à mon père que je n’avais pas peur de me salir un peu les mains et qu’il pouvait compter sur moi. Malheureusement, ce n’eut pas l’effet escompté. A l’âge de 17 ans, je me fis arrêter par la police locale. Heureusement, grâce aux avocats véreux et grassement payés de mon père, les charges furent abandonnées et je fus libérée. La réaction de mon père face à cet incident ne fut pas exactement celle à laquelle je m’attendais. Je pensais qu’il serait en colère de voir que je n’avais pas été suffisamment maligne et que je m’étais faite prendre, mais au lieu de ça il fut déçu. Déçu de voir que j’étais tombée pour un, et je le cite, « simple trafic de drogue ». Je me souviens encore de notre conversation comme si c’était hier ! (en russe dans le texte)
ANYA – Papa, je sais que tu dois être en colère mais laisse moi t’expliquer ! J’ai été piégée ! C’est ce type là…
SERGUEÏ – Je ne veux entendre aucune excuse ! Les excuses sont pour les faibles et je refuse de croire que ma fille est faible !
ANYA – Mais…
SERGUEÏ – Pas de mais Anya ! Je ne suis pas en colère, je suis juste extrêmement déçu ! Que tu te fasses prendre est une chose, que tu plonges pour un simple trafic de drogue en est une autre. J’ai une réputation à tenir. De quoi j’ai l’air moi maintenant ? Un homme de mon importance qui n’est même pas fichu d’éduquer sa fille correctement. Une petite dealeuse au lycée… Ce n’est pas de ton niveau ! Si tu dois à nouveau tomber pour un truc aussi minable, je ne viendrais pas te chercher ! Quitte à faire des choses aussi minables, tu ferais mieux de ne rien faire du tout. Va à la fac et arrête de trainer dans mes pates, je n’ai pas de temps à perdre avec ça.
Mon père voulait quelque chose de plus phénoménal ? Qu’à cela ne tienne, il l’aurait ! Fraîchement diplômée, je suis entrée en fac. J’y étais plus pour l’amusement étudiant dont tout le monde parlait que pour me peaufiner une carrière. A mes yeux il était évident que ma carrière serait la même que mon père. C’était ainsi ! Même si je n’étais pas un homme, même si je n’avais pas de chromosome Y, j’étais tout à fait capable de reprendre le flambeau. C’est à la fac que j’ai rencontré Roman. Ah Roman ! Etudiant en ingénierie, séduisant, charmeur… Il avait tout pour plaire. En tout cas, il avait tout pour me plaire. Surtout lorsque j’appris qu’il faisait parti d’un groupe d’activistes religieux, militant – entre autres choses – contre l’avortement. Moi, je n’étais pas vraiment du genre religieuse. Mes parents non plus, d’ailleurs. En revanche, je savais pertinemment que mon père était formellement contre l’avortement – sinon il est fort probable que je ne tiendrais pas ces propos. Ainsi, aussi logique que un et un font deux, il me parut tout à fait naturel de rejoindre les rangs de ce groupe extrême, mon but n’étant pas de prendre part à leur cause, mais plutôt de les utiliser afin de monter un coup de grande envergure. Et quel coup ! Poser une bombe dans une clinique d’avortement fut, d’aussi loin que je me souvienne, l’idée la plus brillante qui me soit jamais venu en tête. Je me souviendrais toujours de la lueur de fierté dans le regard de mon père lorsque, le soir, devant les infos, je lui expliquai que j’étais à l’origine de cette explosion. C’est ainsi qu’après 22 années, je gagnai enfin le respect de mon père. Respect, oui, mais la confiance ce n’était pas encore tout à fait ça. Patience, patience… Ce n’était plus qu’une question de temps avec que mon père ne me mette à l’épreuve.

Qu’est-ce que je disais ! Trois mois après ce fabuleux coup de théâtre, mon père me convia à un repas « mondain » - comprenez par là, une réception en compagnie des plus gros mafieux russes et de quelques prostitués. C’est au cours de ce diner que je fis la rencontre de ses « collègues ». Tous étaient encore très impressionnés par mon entrain. A priori, il était rare, de nos jours, de trouver une jeune fille que ni les regrets, ni la culpabilité empêchent d’aller droit au but. Que voulez-vous, j’ai toujours été élevée ainsi. Un père qui me méprisait et me mettait la pression pour que je le rendre enfin un peu fier et des amis bien trop effrayés par la réputation de mon père pour rester en contact avec moi… La solitude était tout ce que j’avais jamais connu, j’avais grandi avec et m’y étais habituée au point qu’il me paraissait totalement anormal de vivre autrement. Ma mère, inquiète de voir que je suivais les traces de mon père et que je ne me liais d’amitié à personne, avait pris contact avec un thérapeute. Si vous voulez mon avis c’était beaucoup d’argents et de temps gaspillés pour entendre dire que je n’étais qu’une sociopathe aux délires destructeurs. Les psys et leur jargon… Des charlatans oui ! Mais qu’importe que je sois réellement sociopathe ou non, le fait est que mon père était – pour la première fois de ma vie – fier de moi et c’était quelque chose que je n’étais pas prête d’oublier. Très vite, après un diner bien copieux, les discussions mondaines prirent une tournure beaucoup plus sérieuse et, ce qui était jusque là une simple réception à mon honneur, se transforma en une réunion professionnelle et un rite d’initiation. Plus précisément : mon rite d’initiation. Une photo glissa devant mes yeux, accompagnée d’un épais dossier marron. Alexandreï Malsky. Un simple nom dont l’évocation me fait encore frissonner. Mon premier meurtre commandité expressément par mon père pour mettre ma loyauté à l’épreuve. Un véritable succès. Je me souviens encore être entrée discrètement dans la chambre d’hôtel de ma cible. Une balle derrière la nuque à l’aide d’un pistolet silencieux et je ressortais immédiatement sans que personne n’ait le temps de comprendre ce qu’il venait de se passer. Mon père fut, une fois de plus, très fier de mes prouesses et ma promotion à un poste plus important dans la mafia était imminente. Il ne restait plus qu’un petit détail à régler. Blanchir mon nom face à l’incident de la clinique d’avortement pour éviter d’attirer les soupçons. Et quel meilleur moyen pour s’innocenter, que d’accuser quelqu’un d’autre ? Roman fut le bouc émissaire parfait. Bien sur j’aurais pu prendre quelqu’un d’autre, mais mon père trouvait encore plus probant de l’utiliser lui. Bah oui, c’est qu’avec le temps j’avais développé de la sympathie pour l’ingénieur. Or, selon mon père, la sympathie était l’ennemi numéro un des gens comme nous. Certains penseront qu’il s’agit d’endoctrinement – et ils ont probablement raison – mais pour moi c’était parfaitement normal. Mon père disait forcément la vérité puisque c’était mon père ! Alors, me débarrassant du moindre remord qui aurait pu m’habité, je passais un coup de fil à la police afin de leur expliquer comment Roman m’avait séduite et endoctrinée dans son groupe extrémiste. Je balançais tous les noms, et n’oubliais pas de préciser que j’avais vu Roman fabriquer une bombe dans sa chambre d’étudiant. Après tout, c’était la vérité au détail près que ce n’était pas lui qui l’avait posé dans la clinique mais moi. En tout cas, mon petit numéro de l’étudiante flippée, naïve qui a été manipulée par l’homme qu’elle aimait, fit mouche et les autorités n’eurent aucun mal à gober mon histoire. Trois ans plus tard, une fois l’affaire de la clinique définitivement close, et une fois mon nom lavé de tout soupçons, mon père m’installa à mon nouveau poste : trafiquante d’armes.

♠ Chapitre 3 – « Une nouvelle vie commence »

Peu de temps après avoir officiellement rejoint « l’organisation » de mon père, ce-dernier me présenta Dimitri Udinov. Cet homme était le fils d’Andreï Udinov. A l’époque je l’ignorais, mais Andreï était l’un des plus gros concurrent de mon père et le fait que je copine avec son fils l’arrangeait bien. Naïve - encore à cette époque - je n’avais pas remarqué que tout ceci n’était qu’une manipulation de plus. C’est ainsi que j’ai fait la plus grosse erreur de ma vie : tomber amoureuse. Ne croyez pas ces légendes urbaines selon lesquelles l’amour rend heureux. C’est faux ! Tout ce que cela vous apportera c’est chagrin, colère et douleur. En tout cas, c’est la seule chose que j’ai retenu de mon histoire avec Dimitri. Après des mois d’une relation saine et épanouissante mon père décida de s’en mêler, me révélant, par la même occasion, ses véritables motivations. Et oui, ce n’est pas pour voir sa fille heureuse et épanouie qu’il m’avait présenté Dimitri. Non, c’était pour que j’aie un bon motif pour être invitée chez lui afin de dérober, à son père, des documents. J’étais prise entre deux chaises. Qui choisir ? Lequel des deux allais-je trahir ? Sergueï, mon père grâce auquel j’étais devenue la fille que je suis ou Dimitri, premier amour et homme de ma vie aux côtés duquel je me voyais déjà un futur ? Choix difficile, cornélien, et pourtant, il fallait choisir ! Alors, même si c’était la seule fois que je m’autorisais à être amoureuse, je préférais prendre le parti de mon père. Invitée dans la résidence des Udinov pour le Week-End, je profitais du silence nocturne et du fait que tout le monde avait trouvé le sommeil, pour m’introduire dans le bureau d’Andreï. Par manque de chance - et surtout par manque de vigilance - tout le monde n’était pas endormi et Mr. Udinov me pris sur le fait. Sa réaction fut sans appel. Il appela ses hommes de main qui se chargèrent de me mettre à la porte en y mettant les formes - comprenez par là que je fus rouée de coups. Mais ce n’est pas les coups qui firent le plus mal. Non, le plus douloureux c’est que cette scène se déroula sous le regard froid et distant de Dimitri. Alors que les matraques continuaient de s’abattre sur mon corps, le jeune homme ne bougea pas d’un poil et se contenta de regarder. Alors, non seulement je n’avais pas trouver les documents que mon père m’avait demandé, mais, en plus, je venais de perdre la confiance et l’affection de Dimitri. Plus aucun avenir n’était possible entre nous et c’était entièrement ma faute. Cette nuit là, je fis quelque chose que je n’avais pas fait depuis que j’étais petite fille : pleurer. Or, mon père pénétra dans ma chambre et, une fois de plus, j’eus le droit au speech de la déception. Pire, je me fis insulter car j’étais, je cite, « faible, pathétique et inutile ». Et lorsque j’eus le malheur de regarder mon père droit en les yeux et qu’il y vit mes larmes, c’est une gifle que j’obtins en guise de réconfort. Après tout cela, il ne faut pas s’étonner que je sois si froide et détachée de mes sentiments. Les sentiments sont des parasites qui empêchent d’être concentrée à 100%. On dit qu’on ne peut pas contrôler ces choses là, et bien je suis l’exemple même qui prouve le contraire. Depuis mon histoire avec Dimitri, j’ai toujours réussi à mettre une distance entre moi et les gens. Cela ne m’empêche pas de prendre du plaisir de temps à autre, mais j’essaye de ne pas m’investir. Finalement, je regagnai la confiance de mon père en exécutant, pour lui, un nouveau contrat. Un politicien pourri jusqu’à la moelle, qui avait promis à mon père de se faire élire afin de pouvoir lui assurer l’immunité. Malheureusement, il ne se fit jamais élire, et cela contraria énormément mon père. J’ai donc été séduire ledit politicien et, après une nuit de pure folie, alors qu’il dormait, je l’ai abattu d’une balle entre les deux yeux. C’était un peu ma marque de fabrique. Clean et professionnel. Après cet acte, mon père accepta de m’adresser à nouveau la parole.

Les affaires marchaient plutôt bien. J’avais 27 ans et un avenir brillant m’attendait en Russie. Tout le monde connaissait mon père, et mieux encore, de plus en plus de personnes commençaient à me connaitre moi. Mais justement, cela n’était pas au goût de mon père qui trouvait cette nouvelle notoriété dangereuse pour la famille, pour la mafia. C’est pour cette raison qu’il décida de déménager aux Etats-Unis. Mais, avec la police qui ne cessait de se mêler de nos affaire, mon père avait besoin d’une distraction pour nous permettre de quitter le pays. C’est à ce moment là qu’il décida de faire exploser la mairie de son village natal. Cela lui permit d’accomplir deux choses. D’une part, il détruisait tous les papiers officiels le concernant, d’autre part, pendant que la police nous cherchait dans les alentours, nous étions déjà en train de payer un pilote privé pour nous envoler loin du froid russe. Malin, n’est-ce pas ? Une fois aux Etats-Unis, mon père ne tarda pas à retrouver la trace d’autres russes avec qui il avait déjà travaillé auparavant. Sa réputation le précédant, la mafia russe implantée à New-York n’eut aucun mal à nous accueillir. Bien sur, même si mon père avait retrouvé un peu de confiance en moi, ce n’était pas le cas de ses nouveaux collaborateurs et je dus donc à nouveau faire mes preuves. C’est là qu’entre en scène Stewart Carlisle, PDG de l’entreprise pharmaceutique : « Carlisle Medicine ». Avec mon charme russe et ma silhouette féminine fort bien dessinée, je n’eus aucun mal à séduire cette âme sensible et un peu trop naïve à mon gout. Vous n’imaginez même pas quel supplice ce fut pour moi de feindre des sentiments inexistants pendant plusieurs mois d’affilés. Heureusement pour moi, Stewart était désespéré et spontané. Après seulement quatre mois de relation, il me demandait déjà en mariage. Très désireuse d’en finir, je m’arrangeais pour que le mariage soit vite célébré et un mois plus tard, je prononçais le oui solennel devant le curé. J’eus beaucoup de mal à étouffer un rire en entendant « jusqu’à ce que la mort vous sépare ». Le pauvre était tellement amoureux, qu’il n’avait probablement pas remarqué que ce passage arriverait plus tôt qu’il ne le croyait. Je dus jouer la comédie encore deux mois supplémentaire. Deux mois durant lesquels je m’étais assurée qu’il me faisait figurer sur son testament. Quand ce fut fait, le pauvre Stewart fut victime d’un terrible accident de voiture lors du raz-de-marée qui submergea New-York voilà presque deux ans déjà. Enfin ça, c’est la version officielle. Disons que cette catastrophe naturelle fut le heureux hasard qui me permis de déguiser mon meurtre en accident. Sa voiture fut retrouver dans les décombres avec tant d’autres. Elle avait brulé et le corps était quasiment inexploitable. Officiellement, il était sur la liste des nombreuses victimes du raz-de-marée, officieusement il avait été étouffé avec un oreiller pendant son sommeil. Puis, comme je l’avais méticuleusement prévu, les rênes de la compagnie « Carlisle Medicine » me furent confiées. Au début, mon père et ses partenaires n’avaient pas bien compris ce que cette histoire pouvait bien m’apporter. Mais, très vite, ils comprirent. Grâce aux convois internationaux de médicaments, je pouvais importer et exporter mes armes sans me soucier de la douane. Intelligent, n’est-ce pas ? Ce coup les avait tous scotchés et il devenait plus qu’évident que j’avais ma place dans les rangs de la mafia.

♠ Chapitre 3 – « Nouvelle donne »

Un an et demi que j’avais repris les rênes de « Carlisle Medicine » pour pouvoir exercer librement mon trafic d’armes et rien de croustillant ne s’était produit. Cette routine qui avait fini par s’installer dans ma vie m’irritait et je cherchais de nouveaux moyens pour mettre du piquant dans ma vie. Avec du recul et au vu des derniers évènements, j’aurais peut être mieux fait de me contenter de cette « routine ».

Il y a deux mois de ça, alors que je devais apporter la recette d’une de mes spécialités russes à ma mère, je l’ai retrouvé morte, étendue dans une marre de sang, en plein centre de son salon. Une balle entre les deux yeux. Je reconnaissais bien là cette pratique. Une pratique que j’avais moi-même utilisé à de nombreuses reprises. Ceci était la marque d’un professionnel. C’était une exécution, et le foutoir qui régnait dans l’appartement afin de faire croire à un cambriolage ne me trompait pas. La police, incompétente comme toujours, avait conclu à un vol qui avait mal tourné, mais ça ne prenait pas. On ne pouvait pas me duper avec une explication aussi simple. Et si on ne pouvait pas me duper moi, on ne pouvait certainement pas duper mon père. Et pourtant… Sans que je ne sache vraiment pourquoi, mon père goba cette histoire aussi facilement qu’on gobe un flambi. Alors, de deux choses l’une, soit il était trop anéanti par le chagrin pour penser correctement, soit il avait quelque chose à cacher. J’ai tenté de lui expliquer ma théorie mais rien, il ne voulait rien savoir. Tant pis, avec ou sans son accord, j’allais résoudre cette affaire. Ma mère avait été assassinée, fauchée dans la fleur de l’âge, et quelqu’un essayait de couvrir son meurtre. Il devait bien y avoir une raison pour qu’on cherche à étouffer l’affaire et je comptais bien découvrir laquelle. Ainsi, depuis deux mois, je me dois de combiner mes trois activités : le trafic d’arme, l’entreprise pharmaceutique et l’enquête sur le meurtre de ma mère.


Dernière édition par Anya C. Nazarova le Jeu 22 Sep - 14:38, édité 17 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) Empty
MessageSujet: Re: ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)   ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) I_icon_minitimeSam 23 Juil - 20:56

Nous aussi on t'aime ! Lovelove
Bonne nouvelle arrivée parmi nous avec ce nouveau personnage !
Qui - au passage - à un nom d'enfer Wink
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) Empty
MessageSujet: Re: ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)   ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) I_icon_minitimeSam 23 Juil - 22:00

Ma Lily Paaaaaaaaad Lovelove

Re-re-re-re bienvenue, et bon courage pour ce nouveau perso ! <3

Pauvre Lilah, je savais pas moi... ><
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) Empty
MessageSujet: Re: ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)   ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) I_icon_minitimeSam 23 Juil - 22:32

OMG, alors là c'est même pas que tu me dois un lien avec elle, c'est que je l'EXIIIIGEEEEEEEEEEEEEEE, même je te supplie , SAAAAAAAAAAAAAAAAARAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! :brille:
* n'a toujours pas fait le deuil de sa mort dans VD, moi je l'aimais bien Jenna =S*

Arf et au passage bon courage pour la rédaction de ta fiche ♥️
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) Empty
MessageSujet: Re: ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)   ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) I_icon_minitimeSam 23 Juil - 23:11

Décidément, encore un joli avatar que je ne connais pas et que tu me fais découvrir ! Smile
Re-re-rebienvenue à la maison mon Tuba, bonne chance pour ce qui te reste à écrire.
Je valide ton code. Wink
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) Empty
MessageSujet: Re: ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)   ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) I_icon_minitimeSam 23 Juil - 23:17

Tu as tué Lilah? Oh :(
Mais re-re bienvenue à toi avec ce nouveau personnage cheers
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) Empty
MessageSujet: Re: ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)   ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) I_icon_minitimeSam 23 Juil - 23:29

Merchiiii à tous ♥

Loukas > Bah oui après ce que tu as enduré avec Lilah, tu le mérites x)
Jarvis > T'as vu ça : je prends que des mochetés héhé

Et oui j'ai mis un terme aux souffrances de Lilah par pure bonté d'âme =)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) Empty
MessageSujet: Re: ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)   ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) I_icon_minitimeDim 24 Juil - 1:21

    Et moi qui te croyais couché. -sors-
    re-re-re-re... bienvenue parmi nous avec ce nouveau persow et cette nouvelle tête.
    bon courage pour ta nouvelle fiche ! :tourne:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) Empty
MessageSujet: Re: ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)   ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) I_icon_minitimeDim 24 Juil - 11:42

Je l'étais mais j'arrivais pas à dormir --'

Merchiii
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) Empty
MessageSujet: Re: ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)   ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) I_icon_minitimeDim 31 Juil - 15:00

Re-re-reeeeeeeeeeeeeeeeee bienvenue Lovelove leche
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) Empty
MessageSujet: Re: ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)   ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) I_icon_minitimeJeu 22 Sep - 14:40

Merci du délai accordé à cause de mon absence ♥️
J'ai enfin terminé ma fiche, ce n'est pas du grand art mais j'espère que ça conviendra Smile
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) Empty
MessageSujet: Re: ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)   ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) I_icon_minitimeJeu 22 Sep - 16:56

Excellente fiche, comme toujours ! Je valide avec plaisir Very Happy
Bon jeu avec ce personnage mon Tuba ! (et j'ai hâte de te botter le cul en RP Twisted Evil)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) Empty
MessageSujet: Re: ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)   ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc) I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

ANYA ♠ who needs God when you've got me (uc)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
New York - The Dark Side :: Archives présentations-