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| | Karol Kaiser - Soy un perdidor... | |
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| Sujet: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Sam 4 Juil - 19:13 | |
Karol Kaiser Il y a des gens tellement malchanceux, qu‘ils se jettent dans des accidents qui allaient arriver à quelqu’un d‘autre || Identité du personnage ||
« Comme le dirait ma grand-mère, les origines sociales et familiales sont les plus lourds fardeaux qu’un homme ait à porter, mais c’est aussi ce qui le rend plus fort. Pour ma part, fils unique d’une polonaise et d’un américain inconnu, je peux vous affirmer que si le premier point est vrai, le second me laisse septique. Je ne me suis jamais vu comme quelqu’un de fort - je n’ai jamais non plus essayé de l’être. Après tout, je n’ai que 23 ans, et je n’ai jamais quitté New York, où je suis né un jour de juillet. J’étudie l’astronomie à l’université de New York, dont j’arbore fièrement le sweat-shirt chaque week-end, et travaille après les cours dans un fast-food à Brooklyn, à une heure et demi de métro de mon domicile, situé à coté d’un vieux terrain de basket à l’abandon. Je vis chez ma grand-mère maternelle depuis toujours, laquelle autrefois dirigeait l’association d’aide et d‘activités aux personnes agées du coin(AAAPA), ce qui explique mon affinité avec la plupart des vieillards du quartier, qui me considèrent tous comme un membre de leur famille. Ma petite amie menace de me quitter à chaque fois que nous nous voyons, et mes notes sont catastrophiques parce qu’entre ma grand-mère, mon job, et le bénévolat auquel je suis plus ou moins soumis, je n’ai pas vraiment le temps de rendre mes dossiers à temps. Ah, j’oubliais : je m’appelle Karol, prénom hérité d’un grand-père que je n’ai jamais connu, et je crois bien que les rares personnes qui ont essayées de l’abréger y ont laissé leur crédibilité. Enfin, la mienne en tous cas. »
|| Le joueur et le hors-jeu ||
~ Prénom/Pseudo :Raph ~ Age :17 ~ Votre avis sur New York, The Dark Side :Superbe contexte ! ~ Où avez-vous connu le forum ? Par des liens de partenariat ~ Niveau de RP : (en lignes/pages word par post)Oh... Je me débrouille, disons une page minimum, 3 pages quand je suis d'humeur ~ Exemple de RP : - Spoiler:
Alors pourquoi, alors qu’il était en passe de prendre la première position, il se retrouva coincé entre deux voitures. Il faisait quoi, maintenant? A chacun de ses mouvements, on s’arrangeait pour le coincer, et au moment où il s’apprêtait à enfin les dépasser, il arriva quelque chose d’assez flippant.
Tu m’étonnes.
Heurtant la voiture qui était à sa gauche, il fut projeté sur le coté. Et puis heurta la barrière de protection ce qui, par le truchement de la logique, entraîna l’envol du véhicule d’Adam Gallagher.
« …mais que ce passe-t-il, il semblerait que le numéro 3 a un problème! Regardez ce que fait sa voiture! »
Et bam. La voiture finit par retomber sur le sol dans un bruit de taule assez flippant. Les mains toujours crispées sur le volant, Adam regarda autour de lui. C’était fini? Bon, c’était vrai que compte tenu du fait qu’il n’était plus exactement dans l’axe de gravité idéal (notez qu’il avait la tête en bas), on pouvait dire que la voiture avait terminé sa course.
« Adam! Tu vas bien? » « Ouais, ouais… » « Ok, bouge pas, on va te sortir de là! » « Il semblerait que le pilote du véhicule numéro trois est toujours conscient! Oh… Mais voilà qu’il tente de s’extirper de la voiture! Des applaudissements s’élèvent du public car oui, le véhicule a atterri sur la ligne d’arrivée! Il sort, repousse les infirmiers qui sont venus lui porter secours, et… »
Et soudain, tout devint étonnamment flou autour de lui. ___
Quatrième jour des Olympiades, 8h00
Adam se redressa brusquement, en sueur, réveillé par un cauchemar dont le souvenir s'était évaporé aussitôt que le jeune homme avait ouvert les yeux. Wow. Terrible, ce sentiment de terreur, lorsqu'on ne savait pas ce qu'on craignait, n'est ce pas?
Repoussant le drap, le jeune homme regarda autour de lui, s'apprêtant à se lever.
« Restez où vous êtes! » s’exclama une voix de femme, de l’autre coté du rideau blanc qui entourait le lit, avant de faire irruption devant lui, repoussant les rideaux d’une main aux ongles rouges d’une longueur qui rappelait des griffes au jeune homme. « Je vais bien… » répondit-il en passant une main lasse dans ses cheveux. « Aucun effet secondaire? Aucune nausée? Mauvais rêves? » « Non »
Menteur, lui chuchota une voix intérieure. Mais que voulez vous, le jeune homme avant tellement envie de se tirer d’ici, qu’il aurait raconté n’importe quoi.
« Vous avez eu beaucoup de chance, Monsieur Gallagher, un tel accident aurait pu vous coûter la vie. Ces confréries n’ont vraiment aucun sens du risque! »
Devant le regard insistant du jeune homme, elle finit par lâcher :
« Bon, allez-y, je sais très bien que vous n’avez qu’une hâte, c’est d’aller voir la suite des épreuves! Mais attention, ne faites rien de physique pendant une semaine, et allez consulter votre médecin traitant à Cambridge! »
Mais avait-il un médecin traitant? C’était une chose dont il était moins sûr. Se levant enfin, il se dirigea vers la porte, lorsque…
« Monsieur Gallagher! »
Son sang ne fit qu’un tour. Merde, il était grillé.
« Votre blouson! » Les épaules crispée le jeune homme attrapa la veste qu’elle lui tendait, et se dirigea vers la sortie. Une fois à l’extérieur, il eut un moment de doute quand à l’endroit où il devait se diriger. La veille, il n’avait pas été exactement capable de se rendre compte de ce qui lui arrivait, et encore moins de l’endroit où on le conduisait.
Bon, il lui faudrait aviser…
C’est ainsi qu’une demi-heure plus tard, le jeune homme parvint enfin à quitter le labyrinthe administratif, et à traverser le parc, se laissant guider par les lieux qui lui rappelaient deux ou trois petites choses.
Fouillant dans les poches de la veste qu’on lui avait rendue, il tomba sur un paquet de cigarettes… Vide.
Bon…
Le problème, c’était qu’à présent qu’il s’était mis en tête de fumer, il n’avait plus que ça à l’esprit. Ça, et deux ou trois autres petits trucs… Mais bref.
Il avisa au bout de quelques minutes une jeune femme qui marchait assez rapidement.
« Euh… Excuse moi? »
La jeune femme s’arrêta et… Le toisa. Il eut le sentiment d’avoir fait une bourde, mais en même temps, fut étrangement content de la voir sans pour autant savoir pourquoi. Un léger sourire, presque instinctif apparu d’ailleurs sur le visage du jeune homme, alors qu’il demandait :
« Par hasard… Tu n’aurais pas une cigarette? » ~ Connexion : (Mettez-vous une note sur 7) 5/7 ~ Code du règlement : - Spoiler:
Ok par Axel ~ Avez vous signé le règlement ? : Non, pas encore mais j'y vais ~ Célébrité sur l'avatar : Tom Sturrigdge - En espérant qu'il soit pas prit, parce qu'il me le faut, et il était pas écrit comme étant pris, hein. Alors dans ma tête, il est moi. OK? ~ Multicompte :Non
Dernière édition par Karol Kaiser le Dim 5 Juil - 5:15, édité 7 fois |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Sam 4 Juil - 19:48 | |
Bienvenue =DDD T'en fais pas, l'avatar est à toi (si personne arrive et te le chope à la dernière minute, ce dont je doute, je peux te le réserver pour 1 semaine si tu préfères) D'ailleurs, c'est un très bon choix (: Bon courage pour ta fiche, merci de ton inscription ^^ N'hésite pas à faire appel au Staff si t'as besoin |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Sam 4 Juil - 19:50 | |
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| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Sam 4 Juil - 19:51 | |
Même si je ne suis pas encore validée je me permet de te souhaiter la Bienvenue quand même |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Sam 4 Juil - 20:02 | |
Bienvenue à toi et bonne chance pour ta fiche =D |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Sam 4 Juil - 20:15 | |
Bienvenue sur le forum. Le code est bon, je le valide. Bonne chance pour ta fiche et comme l'a dit LV, nous sommes la s'il y a un problème. |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Sam 4 Juil - 21:28 | |
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| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Sam 4 Juil - 22:33 | |
Merci à tous pour l'accueil si chaleureux :aime: Je ne manquerais pas d'harceler le staff si une question existentielle me vient à l'esprit (ô oui, pour la reservation, même si j'espère finir ma fiche avant la fin du weekend ) |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Sam 4 Juil - 22:37 | |
Je te le réserve, comme ça pas d'angoisse inutile |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Dim 5 Juil - 0:04 | |
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| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Dim 5 Juil - 2:09 | |
Yo no soooy e marinero ! Yo no sooy e marinooo ! Soy capitan ! Soy Capitan ! Par la bomba ..
Désolée la faute à ton titre xD Bienvenue sur NY-TDS ! |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Dim 5 Juil - 3:21 | |
Ahaha, ouais, m'en souviens de cette chanson
Merci en tous cas =) |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Dim 5 Juil - 5:24 | |
Si j’avais su qu’un jour ce serait à moi de conter cette histoire… Je me présente, narrateur de Karol, mais tout le monde m’appelle Narrateur. Je vous préviens tout de suite, je suis dépourvu de mémoire, et le sujet est purement inintéressant, vous ne m’en voudrez donc pas si j’oublie des passages, où si je passe sur des sujets plus où moins volontairement. En spoiler, vous trouverez les bribes de la vie de K. Kaiser et bien avant cela - en clair, tout ce que je vous n'êtes pas obligés de savoir. Après le spoiler, un extrait de sa vie quotidienne.
- Spoiler:
PrologueL’histoire raconte que la nuit du 13 août 19** était particulièrement orageuse. En ce temps là, cette époque qui nous vient à tous comme étant en noir et blanc, un bateau venait tout juste de jeter l’ancre dans le port de New York. Comme un seul homme, des centaines d’émigrés polonais entreprirent de quitter son enceinte protectrice ayant résisté aux vents et marées. Heureux et souriants, ils ne s’attendaient pourtant pas à un accueil des plus chaleureux : à cette heure, personne ne les attendait, et eux-mêmes avaient entendu parler du manque d’hospitalité des américains, dont-ils voulaient partager le rêve. Parmi eux, Eleana Czartoryski qui avait quitté famille et amis pour travailler comme couturière chez des compatriotes ayant prétendument fait fortune sur le nouveau continent. Son cœur plein d’espoir allait vite déchanter lorsqu’elle apprendrait la triste vérité, comme tant d’autres avant elle : Eleana devrait travailler comme femme de ménage chez des riches américains, pour une bagatelle. Pourtant, aucun retour en arrière était possible, et il lui fallait bien se nourrir. Les jours passèrent, les mois aussi, et elle finit par rencontrer un garçon de son âge. Grand, brun, il était sublime, quoiqu’un peu bavard. Aux origines similaires aux siennes, il passa beaucoup de temps à lui courir après, et elle, beaucoup de temps à se laisser courtiser. Finalement, l’amour étant ce qu’il est, elle lui retourna son affection, et ils nagèrent dans le bonheur pendant une année entière avant de finir par se fiancer. Puis ils se marièrent, et deux ans après la rencontre de Karol et Eleana Kaiser née Czartoryski, naquit la petite Anna Kaiser, dans leur studio sans place, sous les toits de Brooklyn. Tous les trois vécurent heureux : la mère finit pas acquérir une réputation de couturière, si bien qu’elle pu cesser ses ménages. Le père, quand à lui, travaillait comme ébéniste dans une petite entreprise du quartier où ils vivaient, et Anna, qui grandit vite, si vite, qu’un jour elle eut elle aussi seize ans. Ce fut le drame, pour ses parents. La jeune enfant n’était pas aussi docile que sa mère, pas aussi conciliante que son père. Comment le dire clairement? C’était une harpie, cachée derrière des traits de princesse, qui hélas, était plus que consciente qu’avec son joli minois, elle pourrait obtenir beaucoup plus que la misérable piaule dans lequel elle était enfermée depuis l’enfance. Certes, les Kaiser avaient fini par déménager. Au lieu de la misérable pièce, dans laquelle la petite avait grandi, ils se trouvaient dans un deux pièces, avec cuisine, salle de bien, et même un salon-chambre à coucher. Considérant la petite comme la prunelle de leur yeux, ils lui avaient cédés l’unique chambre, pour dormir dans la plus grande pièce, mais loin d’être reconnaissante, elle ne cessait de se plaindre de l’immonde vie que lui faisaient vivre ses parents, passant de plus en plus de nuits à l’extérieur, si bien, qu’un jour, elle ne rentra pas du tout. « Tu comprend, mon chéri » dira plus tard Eleana à son petit-fils de sa voix douce teintée d’un accent prononcé « ce n’est pas qu’on a regretté ta naissance… Simplement, nous aurions souhaité que tu arrives plus tard… » Ne croyez surtout pas qu’Anna était stupide au point de se faire engrosser si jeune. Au contraire, la jeune femme disposait d’une intelligence plutôt phénoménale, du moins, en matière de machiavélisme. Elle finit assez vite par rencontrer cette jeunesse dorée New Yorkaise qui était déjà populaire dans les années 80, et se fit inviter dans les soirées les plus en vogue de l’époque, sans prêter la moindre attention aux remarques de ses parents qui l’avertissaient des méfaits de ce genre de vie. Majeure, elle disparu complètement de la vie des Kaiser, ses parents. Celle qui allait devenir la mère de Karol tourna le dos à ses origines, au grand dam de sa mère, qui finit par placer son trop plein d’amour à donner, dans le genre d’associations qui pullulent depuis toujours à New York City. Étant une femme ayant sans cesse besoin d’activité, son besoin de se dépenser sans cesse fut assouvi, et en dépit des bouffées de regrets concernant l’éducation de son unique fille, la vie continua. Chaque matin, pourtant, à chaque fois qu’elle ouvrait la porte qui menait à l’extérieur de l’immeuble, elle rêvait de voir son enfant les mains tordues de regrets et les yeux plein de larmes. La scène se déroulait déjà devant ses yeux, sa fille se jetant dans ses bras, et promettant de rester pour toujours… Mais lorsqu’elle revint à elle, en 1985, ce fut un tout autre scénario qui fut joué : Un bébé d’une main, une valise de l’autre, c’est tout juste si le tout n’aurait pas été abandonné si Eleana n’avait pas ouvert la porte à temps. Le père de l’enfant? Anna refusa de le dire, et le bébé n'avait pas de nom, la jeune femme ne s'était pas donné la peine de s'accabler de ce fardeau. L'époux d'Eleana ayant quitté le monde peut de temps avant, victime d’un accident de la route plutôt inabituel et dont nous vous épargneront les détails, Karol fut le nom qu’elle donna au bébé. Nous voici donc dans la deuxième partie de notre histoire. Ce qui arriva à Anna pendant toutes ces annéesVous voulez vraiment le savoir? Moi pas. La donzelle était une garce, et l’est toujours, d’ailleurs. Du jour où elle confia Karol à sa mère, on n’entendit plus parler d’elle, décidée qu’elle était à devenir une actrice, elle n’avait pas versé la moindre larme en apprenant la disparition de son pauvre père, qui ne connu jamais la descendance nommée à son image. Aujoud’hui, pourtant, personne n’a jamais la souvenance d’avoir vu Anna Kaiser à la télévision, où sur le grand écran, mais d’après la dernière carte reçue il y a une dizaine d'année de cela, elle vit actuellement dans le Minnesota, s’est mariée avec un boucher, et a deux enfants, jumeaux. Karol Kaiser - What a story (!)C’est une blague, bien sûr, la vie de Karol n’a absolument rien de particulièrement excitant. Contrairement à sa mère, et ce, sans doute grâce aux mille et unes anecdotes qu’il entend quotidiennement sur les méfaits de « l’imagination », le jeune homme n’a absolument aucun instinct aventurier. Quitter sa grand-mère serait pour lui la pire des choses, quand on sait tous les sacrifices qu’elle a fait pour lui. Le cerveau parfaitement lavé, le jeune homme voit la vie comme un long fleuve de torture et de poisse, ponctué par quelques doux moments de tranquillité. Pour lui, travailler comme serveur dans un fast-food est une chance, puisque cela lui permet de subvenir à leurs besoins à tous deux. En effet, depuis ses seize ans, c’est plus où moins lui le « maître de la maison », même si sa grand-mère, de son fauteuil roulant, dirige et ordonne avec la plus haute autorité, ce petit fils qu’elle a élevé plutôt à la dure, ne voulant pas refaire la même erreur qu’avec Anna. Cette petite chose adorable abandonnée sur le sol de la cuisine, c’est Kaiser Junior. Un grand sourire illuminant son visage, il tente de grimper sur les genoux de sa grand-mère accablée par la fatalité. Celui qui a dit que l’existence était facile, ne devait pas avoir eu Anna pour fille. Ayant à peine eu le temps de faire le deuil de son bien aimé époux, elle se retrouvé déjà avec un enfant sous les bras, une bouche de plus à nourrir, un fardeau. A cinq ans, Karol est un gamin anormalement calme. Dans le jardin d’enfant, c’est toujours lui qui range les objets ayant servi à ses petits camarades. Lorsque le temps est propice, et qu’ils se retrouvent à l’extérieur, dans le bac à sable, par exemple, il observe toujours prudemment, les mains derrière le dos comme un petit gendarme, les autres qui s’amusent à construire des châteaux. Regardez le bien, ce petit aux lèvres rouges et aux joues pas-si-rondes que ça. Il a l’air bizarre, un peu. Ce qui explique sans doute pourquoi ce grand gamin blond a décidé de le prendre pour cible, au point de lui courir après, tout autour du parc mis à leur disposition. Sans doute aussi pourquoi, une fois que les jambes du petit polonais l’ont lâché, sous prétexte d’une racine mal enfoncée, il se retrouve avec du sable plein la tête, que l’autre avait emporté dans son petit seau en plastique sur lequel on voyait des baleine dessinées avec des pois rouges. Sur la tête de Karol, ça fait comme une petite pyramide de sable, d’ailleurs, tellement le petit est immobile, ne sachant pas si il doit pleurer parce qu’il est tombé, où parce qu’un de ses camarades l’a prit pour victime pour la deuxième fois de la journée, alors qu’il n’est que dix heures du matin. Dans le doute, il pleure pour les deux, se demandant pourquoi il ne pouvait pas rester tranquillement à la maison, avec sa grand-mère. You got everything so why oh why Did you have to take Caroline? I bet you thought that was the death of me Cause you are everything I wanna be In my life Kaiser Chief - Caroline, Yes Oui, elle était vraiment belle, cette fille. Karol et Caroline, avouez que ça sonne bien, un peu comme dans un film, où dans un de ces bouquins à l’eau de rose que sa grand-mère aime tant. Karol a seize ans, et il a aussi un meilleur ami dont il est très proche. Arthur, est aussi très beau, c’est fou, tous ces gens beaux et charismatiques qui pullulaient à New York dans les années 90. Si bien que lui-même, à coté, se sent transparent, inintéressant, avec ces yeux bizarres et ses joues super creuses. Mais tant pis, après tout, tous les deux sont ses amis, et pour la première fois de sa vie, il a l’impression d’appartenir à un groupe. Tous les deux cool, et populaires, les autres doivent sans doute se demander ce qu’ils font avec lui. Mais pas grave. Caroline, avec ses grands yeux verts et ses cheveux roux, avait tout de la princesse de contes de fées. Elle était adorable, et avait un rire qui tintait, comme une clochette. A la manière des héroïnes, elle s’arrangeait toujours pour l’aider en devoir d‘anglais, et lui, voulant lui rendre la pareille, passait des heures à tenter de lui expliquer leur programme de math, qu’elle n’arrivait absolument pas à intégrer. Il ne comptait plus les minutes passées à penser à elle, allongé dans ce lit trop petit d’où ses pieds dépassaient, à contempler le plafond et à murmurer leurs deux noms, imaginer ses doigts entrelacés aux siens… Parfois, lorsque Arthur passait, ils se retrouvaient à discuter de tout et de rien, mais invariablement, le sujet revenait. Caroline. Évidemment, son ami avait fini par se rendre compte de la presque obsession que lui voulait Karol, et l’encouraga même à se déclarer. Alors, il prépara un plan. Une stratégie. Quelque chose de cool et de romantique, un truc qui resterait dans les mémoires, et qui ne pourrait se ponctuer d’un non. Si il avait eu de l’argent, il aurait fait écrire son nom sur une banderole, déployée par un hydravion dans le ciel de New York, mais il était pauvre et heureusement, sans doute car l’idée était ringarde. Il avait réfléchi, longtemps aux choses qui plaisaient à Caroline. La poésie étant une chose dont elle raffolait, il finit par lui écrire un poème, qu’il avait décidé de ponctuer d’un pique-nique, dans central park, qu’ils forceraient en pleine nuit. Là, il lui montrerait les étoiles et lui raconterait leur signification. Le poème n’était pas une vulgaire déclaration où les mots rimaient pathétiquement pour s’accorder, au final, à déclarer un amour jusqu’ici inavoué. Bien au contraire, il s’agissait d’un enchevêtrement savant d’effets de style et de tournures raffinées, qu’il avait mit des jours à préparer, avant de le soumettre à Arthur. Jamais de sa vie il ne s’était senti si transporté. Karol avait décidé de se déclarer le soir de l’anniversaire de Caroline. Un doux soir de printemps, il était venu sonner à sa porte, le panier de pique nique à la main, mais elle n’était pas là. « Je crois qu’elle est avec Arthur » avait dit sa mère, incapable de donner plus d’information. Il les avait cherchés, pourtant. Et au matin, un coup de téléphone avait fait sursauter sa maigre silhouette, alors qu’il s’était endormi sur la table de la cuisine. « Karol! Tu ne devineras jamais, Arthur m’a fait sa déclaration… ô, je ne l’aurais jamais cru si romantique, mais… J’ai fondu! » Les mots lui transpercèrent le cœur comme des poignards, et de ce jour, il abandonna la romance, comme d’autres le sport. « Ecoute, mec tu ne peux pas m’en vouloir », lui dit des semaines plus tard Arthur, qui non seulement paraissait heureux, mais en plus ne comprenait pas pourquoi Karol paraissait tant en colère. « Elle n’était pas faite pour toi »
Dernière édition par Karol Kaiser le Dim 5 Juil - 13:28, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Dim 5 Juil - 5:36 | |
Karol Kaiser - I‘m a loser baby, so why don‘t you kill me?
Il est 18 heures, et Karol vient tout juste de manquer de se faire arracher le bras par les si délicates portes du métro New-Yorkais. Un début de soirée comme tant d’autres, qui marque une routine si ancrée qu’elle aurait creusé un sillage très profond autour du jeune homme, si l’existence avait été une métaphore. Alors que les personnes qu’il venait de bousculer pour se créer une place se mettaient à rouspéter, il entreprit de se retourner, pour se mettre face à la porte.
« Dans la famille Emmerdeur, je demande le fils », grommela une quarantenaire au visage disgracieux à qui il venait, par mégarde, de donner un coup de coude. Balbutiant des excuses, il parvint au bout d’une entière minute, à trouver la position adéquate, chose qu’il aurait pu prendre pour un bon signe, si le wagon ne s’était pas arrêté à la station suivante. Prenant quelques secondes pour le réaliser, c’est après quelques plaintes supplémentaires de son entourage qu’il finit par ouvrir la porte du compartiment.
Burger King, 20h13
« Tu es en retard, Kaiser » cracha Sandy Michigan, la responsable du fast food où il travaillait presque tous les jours depuis maintenant trois ans. « Désolé, j’ai eu… » « Tu crois sérieusement que ta petite existence m’intéresse? Tu vois ce monde, là? Ce sont les personnes à qui j’ai promis une caisse, il y a un quart d’heure. Mais tu n’étais pas là, et maintenant, à cause de toi, ils ont encore plus faim. » « Et bien, ils commanderont plus, c’est une bonne chose, non? » « N’essaie pas de faire le malin avec moi, Kaiser, ton poste est déjà en péril depuis bien longtemps. Si ça ne tenais qu’à moi… »
Enfilant son tablier par-dessus ses vêtements, il se mit en place, après avoir, au préalable, glissé un filet sur ses cheveux noirs de geais.
« Bonsoir, vous avez choisi votre commande? » « Euh… Je crois que je vais prendre un Maxi King Bacon. Euh non, un Chicken Cheese, mais sans le fromage, avec… »
Burger King, 22h45
Alors qu’il achevait une commande particulièrement laborieuse, Karol aperçu sa petite amie pénétrer dans le restaurant, lui adresser un petit sourire, et s’asseoir tout au fond de la salle, après avoir commandé un verre d’eau à une caisse adjacente. Affichant un sourire ravi, il dû s’y reprendre à deux fois pour comprendre les souhaits du client, et passa le dernier quart d’heure qui précédait la fin de son service, dans cet état euphorique qui envahissait tout être humain venant d’être agréablement surpris. Au moment où il annonçait son « La caisse ferme» à la cantonade, Sandy M., vint se glisser dans son dos, et lui dit dans un sifflement désagréable, rappelant étrangement celui d’un serpent : « tu penses sérieusement que tu vas quitter le boulot maintenant? Tu est arrivé avec un quart d’heure de retard, tu continues un quart d’heure de plus, Kaiser ».
Voilà pourquoi, lorsqu’il pu enfin rejoindre la jeune femme de ses pensées à 23h18, cette dernière n’avait plus rien de la charmante créature qu’il avait vu entrer une demi heure plus tôt.
« Tu essayais de m’éviter, Karol? » lui lança-t-elle après qu’il lui ai posé un baiser sur le front, déposant du même geste deux milk-shakes qu’il venait de leur préparer. « Quoi? Mais non ma chérie, je… » « Tu quoi? Tu crois que j’ignore que tu as une aventure avec cette… Pétasse au cheveux bouclés qui travaille avec toi? Tu crois que je ne sais pas que tu essaies de me rendre obèse avec tes milk-shakes pour pouvoir me quitter avec ta bonne conscience ?» Confus, il se retourna, cherchant à repérer sa prétendue maîtresse. Mais parmi les caissières, personnes ne répondait à la description donnée. « Sarah? N’importe quoi, c’est la pire garce qui… » « Tu pourrais au moins attendre d’avoir quitté le restaurant avant de m’insulter, Kaiser. » vociféra la susnommée qui venait d’apparaître on ne sait comment à coté de leur table. « Je… Hum… Non mais tu ne comprends pas c’est… » « C’est ça, prends sa défense! » S’exclama sa copine en se levant violemment, attrapant d’un geste étonnamment précis le milk-shake à la fraise qui lui était réservé, qui se retrouva sur sa chemise. Le froid le fit grimacer, et alors qu’il hésitait entre ôter sa chemise et s’exposer devant les clients, ou la conserver et mourir de froid, voilà qu’il s’entendit dire « Je te quitte, de toutes façons ».
Bien sûr, on peut le plaindre. Mais l’on peut attendre, avant cela, de le voir coincé, dans le wagon de métro qui le ramènera chez lui pendant près d’une heure, pour des raisons de panne de courant. Puis de le regarder marcher d’un pas peu énergique sur les trottoirs du Bronx à deux heures du matin, après qu’on l’ai aimablement averti, comme à tous les voyageurs, qu’on allait faire évacuer les wagons. Ou alors, lorsqu’il aura montré les quatre étages qui le séparent de l’appartement qu’il partage avec sa grand-mère, de l’entendre crier en polonais « Ou étais-tu passé? Monsieur Katz t’as demandé de venir l’aider à réparer sa chaudière! » et de le voir aller sonner chez le dit voisin qui était véritablement en train de l’attendre.
Ou alors, plus simplement, il vous suffira de le voir debout, dès six heures le lendemain, pour se rendre à l’université, et de l’entendre se faire lyncher par les professeurs de sa dernière année, parce qu’il aura bâclé la représentation miniature du planétarium de java qu’il aurait dû rendre une semaine plus tôt.
La routine, chez Kaiser, c’est sans doute d’être si épuisé à la fin de ses journées, que malgré tout cela, il parviendra à dormir à poings fermés, et à pardonner tout ce petit monde, parce qu’après tout, il s’est résigné à n’être qu’un perdant. ~ Définition de l'enfer pour le personnage : Vous avez eu connaissance de son histoire? Sérieusement, qu'est-ce qui pourrait être pire? Bon, très bien, il est vrai qu'il existe pire, si sa grand-mère venait à disparaître, à l'abandonner pour aller vivre aux bahamas avec Monsieur Katz le voisin, en le laissant seul avec les dettes dont les chiffres se multiplient... ça serait dramatique.~ Définition du paradis pour le personnage : Notre Karole n'est pas très optimiste, mais se voir diplomé, et avoir un job, aussi infime fut-il, dans l'astronomie, serait l'accomplissement de tous ses rêves. Autrement, bien sûr, il pourrait passer sa vie à travailler au burger king, ce qui est une option de carrière différente...~ Taux de criminalité et pourquoi : 3 sur 100, et encore, je dois avouer que j‘ai été généreux. Cette note n‘est attribuée à Karol que parce qu‘il a encore sur la conscience un vol commis il y a des lustres de cela, lorsqu‘il avait treize au quatorze ans. Vous savez, cette époque où l‘on commence à apprendre la vie, où l‘on se rend compte que, pour être un garçon populaire, il faut faire des trucs, un peu fous, un peu risqués. Comme se rendre dans une épicerie et piquer un paquet de chewing-gum. Bon, on lui avait dit de piquer un truc, et lui avait choisi les chewing-gums, mais bien sûr, il aurait pu prendre n‘importe quoi d‘autre… Le fait est, que ça ne lui a pas porté chance. Certes, ce jour là, Karol est parvenu à sortir de l‘épicerie sans encombres, montrant le trophée aux camarades qui l‘avaient défiés. Mais ensuite, une nuit avait passée. Puis une autre. Et le poids sur la conscience du jeune homme avait été tel qu‘il s‘était senti forcé d‘aller reposer le paquet, au même endroit, craignant que l‘épicerie ne coule à cause de son méfait. Vous savez, face aux supermarchés, les pauvres commerces de quartiers n‘ont aucune chance… Enfin bref, au moment où il sortait les chewing gum de sa poche, l‘épicer l‘a surpris, et a bien entendu imaginé qu‘il était en train de faire le contraire. Malgré les explications balbutiantes de Karol, le responsable du commerce a appelé sa grand-mère, qui heureusement était une habituée. Et voilà comment le jeune homme s‘est retrouvé à travailler bénévolement après les cours, pendant un mois, parce qu‘il avait une conscience.
Dernière édition par Karol Kaiser le Dim 5 Juil - 15:41, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Dim 5 Juil - 5:43 | |
WoW j'ai fini !
(Oui je sais que la partie de l'histoire sous spoiler n'est pas du RP, mais je me suis rendu compte vers 3 heures du mat que j'allais vers la mauvaises direction... ) |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Dim 5 Juil - 12:21 | |
Silence ! J'arrive.
Bienvenue.
Merci de votre écoute la plus sincère et attentive. |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Dim 5 Juil - 12:55 | |
Ah ah, je suis flatté que tu aies fait le déplacement ! |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Dim 5 Juil - 15:04 | |
Karol la poisse, si tu veux monter un club de réunions tupperware fait moi signe, entre poisseux ...
Je validerai ta fiche quand tu auras baissé ton taux de criminalité à 3 ou 4. On considère qu'un consommateur de drogue connu des services de police tape dans les 10 ou 15, alors un paquet de chewing gum ne vaut pas plus que 3 ou 4 ^^
En tout cas, enfoiré d'Arthur ! |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Dim 5 Juil - 15:48 | |
J'ai baissé le taux de criminalité !
Et dire que maintenant Arthur présente une émission de reality show sur CW, et que ce pauvre Karol est contraint de le voir tous les samedis soir parce que sa grand-mère en raffole... |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... Dim 5 Juil - 15:55 | |
On a la poisse ou on ne l'a pas ...
Allez zooou, fiche validée ! Bon jeu. |
| | | | Sujet: Re: Karol Kaiser - Soy un perdidor... | |
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| | | | Karol Kaiser - Soy un perdidor... | |
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