Sujet: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 20:03
Identity Card
Feat "Josh BEECH"
(c) Barda
▬ Nom ; Vargas ▬ Prénom(s) ; Jed ▬ Surnom(s) ; Les mauvaises langues l'avaient surnommé " le violeur " avant que l'histoire avec Rose ne se tasse, tandis que ceux qui ont eu vent de ses tentatives de suicide se plaisent à l'appeler " le suicidaire ". Cela dit, ses regards noirs et son aspect peu rassurant n'encouragent personne à le surnommer de vive voix. Même les parents qui le qualifient de " drogué " en espérant que leurs enfants ne finissent jamais comme lui évitent de le dire trop fort ... ▬ Âge ; 19 ans. ▬ Nationalité ; Française. ▬ Groupe ; Étrangers / Touristes. ▬ Statut et activité dans la vie ; Graine de violence / Marginal assumé (ancien étudiant de la Sorbonne et de la Fordham). ▬ Orientation sexuelle ; Bisexuel.
Once upon a time...
▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
▬ Histoire ;
02 Avril 1992 ▲ Naissance de Jed (Paris) Deux ans plus tard ▲ Naissance de Sally, sœur de Jed (Paris) Septembre 1996 ▲ Papa Vargas obtient une promotion, toute la famille déménage dans le 16 ème arrondissement (Paris), attention, c'est " la classe " ! Septembre 1999 ▲ Primaire, Jed saute une classe. Septembre 2005 ▲ Collège, Jed saute une autre classe. Septembre 2009 ▲ Université, Jed entre à la Sorbonne de Paris.
Octobre 2009 ▲ Rencontre avec Crash Cooper, étudiant en programme d'échange universitaire. Le courant passe si bien que Jed invite son nouvel ami à emménager dans la chambre d'ami des Vargas. Dès lors et durant le reste de l'année scolaire, l'américain originaire de New York sera considéré comme un membre à part entière de la famille.
02 Avril 2010 ▲ Pour fêter sa majorité, Jed demande un saut à l'élastique en guise de cadeau d'anniversaire. Le jour J, Sally, sa sœur chérie, fait un caprice pour sauter elle aussi. Il lui laisse sa place en grand frère aimant et assiste à sa mort depuis le haut du pont lorsque l'élastique lâche.
03 Avril 2010 ▲ Début de la descente aux enfers, Jed se renferme sur lui-même, perd toutes ses valeurs de bobo parisien typique et se met à boire pour oublier.
Juin 2010 ▲ Première hospitalisation pour coma éthylique.
Juillet 2010 ▲ C'est fini, Jed ne rentre plus dormir chez lui le soir, préférant de loin écumer les bars, traîner les rues et se noyer dans la fête à outrance au sein des clubs branchés de la capitale.
Septembre 2010 ▲ Première hospitalisation pour overdose, les parents Vargas ne savent plus quoi faire pour raisonner leur fils.
Début Octobre 2010 ▲ Ivre mort, Jed plante la Porsche de son père. Vargas Senior, poussé à bout par le comportement de son fils durant les 5 derniers mois, craque et lui colle la raclée de sa vie.
Mi Octobre 2010 ▲ Jed fugue direction New York pour rejoindre Crash. Il ne laisse aucun mot derrière lui et n'emporte aucune de ses cartes de crédit. Commence alors une vie de bohème sans scolarité et sans autre travail que celui de vendre ses services de " nègre " sur le net, en répondant aux devoirs scolaires d'étudiants attardés et pas foutus d'effectuer leurs dissertations eux-mêmes. L'argent de ce trafique illégal lui sert à toujours plus s'enfoncer dans la drogue, l'alcool et la fête.
Fin Octobre 2010 ▲ Rencontre avec Ella et Rose qui deviendront, au fil du temps, des amies de Jed.
Début Décembre 2010 ▲ Un incendie se déclare dans l'appartement que Jed partage avec Crash. Le temps que les travaux soient effectués, l'adolescent accepte l'offre d'Ella d'emménager avec elle et son tuteur légal tandis que Crash, lui, retourne vivre chez ses parents.
10 Décembre 2010 ▲ Jed, adepte des excès en tous genres, invite Rose à une Skins Party en périphérie de la ville. Défoncé lorsqu'elle le rejoint sur place, il a la mauvaise idée de mettre de la drogue dans son verre pour la détendre. Au lendemain de cette nuit dont aucun des deux ne se souvient, Vargas se réveille sur le corps à moitié nu de son amie, prend peur, la rhabille en vitesse et décide de ne jamais parler de ce qu'il pense être un viol involontaire (ou quelque chose qui doit forcément s'en approcher, d'après lui ...).
Mi Décembre 2010 ▲ Après une semaine de remords ahurissants, Jed finit par recevoir la monnaie de sa pièce. Une amie de Rose présente à la fête semble l'avoir vu rhabiller la jeune femme. La dispute avec Rose éclate. Accablé, Jed encaisse, prend sur lui et accepte d'endosser tous les torts tant il s'en veut.
Quelques heures plus tard ▲ Tentative de suicide, Jed se jette du pont de Brooklyn. Ella, intuitive, tente de l'en empêcher mais arrive trop tard, elle ne peut qu'appeler les secours pour qu'ils aillent le repêcher. S'en suit plusieurs jours de coma entre la vie et la mort, et de nombreuses blessures.
Fin Décembre 2010 ▲ Retour de Jed chez Ella et son tuteur, début d'une guerre froide entre les deux adolescents (elle qui ne comprenant pas son geste, lui fou de colère d'avoir survécu au suicide et la tenant pour responsable de sa survie).
Mars 2011 ▲ Coup de grâce pour Jed qui s'en veut toujours pour l'histoire avec Rose (qu'il n'a pas revue depuis sa tentative de suicide) et qui apprend - après qu'un lycéen mal intentionné l'ait crié sur tout les toits - que Ella, avec laquelle il vit depuis des mois, a elle aussi été la victime de rapports sexuels non consentis lorsqu'elle était plus jeune. Comme si la fatalité s'acharnait sur lui, Jed ne parvient plus à faire la part des choses et mélange ses antécédents avec Rose à ceux d'Ella. Aussi profite-t-il que l'appartement de Crash soit rénové pour retourner vivre avec son premier colocataire et fuir la vie en colocation avec l'adolescente.
Fin Mars 2011 ▲ Rose vient frapper à la porte de Jed et consent à avouer que rien de ce qui s'était passé en décembre n'avait été prémédité, qu'il y avait trop d'alcool et de drogue à cette soirée pour accuser qui que ce soit. Jed fond en larmes, lui tombe dans les bras et savoure leur réconciliation en lui jurant, comme elle le lui demande, de ne plus jamais tenter de mettre fin à ses jours ...
02 Avril 2011 ▲ 19ème anniversaire de Jed, mais aussi premier anniversaire de la mort de sa sœur. La promesse faite à Rose est mise à mal, Jed hésite cruellement à retenter le diable en s'ouvrant les veines mais finit par se faire déranger par Crash qui entre dans la salle de bain et désamorce la situation de crise.
Une semaine plus tard ▲ Le site de revente de devoirs sur le net qu'entretenait Jed est piraté par l'un des professeurs de la Fordham s'étant rendu compte que quelqu'un rédigeait les devoirs de ses élèves à leur place. Hors de lui, Jed se rend au rendez-vous fixé par le pirate et se voit mis au pied du mur : soit il investit ses capacités dans une scolarité normale et saine, soit le professeur les balance lui et Crash (qu'il pense complice) aux autorités. Blasé, l'adolescent accepte avant tout pour éviter des ennuis à son coloc, mais aussi afin de ne pas se faire ficher et donc potentiellement retrouver par ses parents toujours à sa recherche.
Un mois plus tard ▲ Grâce à l'appui de ce professeur certes bienveillant mais aux méthodes peu orthodoxes, Jed profite d'une bourse d'intégration et rejoint les rangs de l'université en tant qu'étudiant en première année de sciences politiques. Plus d'un an après la mort de sa sœur on ne peut toujours pas dire que le moral est au beau fixe ... mais il survit sous la pression dudit professeur, très attentif à ses résultats.
Fin de l'année scolaire 2011 ▲ Après plusieurs mois d'études, de hauts, de bas et de coups de blues, Jed sent s'effacer peu à peu la douleur du deuil. Mais, plutôt que de le voir comme une bonne chose, il se met à culpabiliser et regrette amèrement que les détails de ses souvenirs avec sa sœur s'estompent au fil du temps, pour ne plus lui laisser d'elle qu'un souvenir global. Avec toute l'imagination qu'on lui connaît et suite à sa rencontre avec un tatoueur lors d'une soirée, il décide de se faire graver à jamais le nom de Sally sur la hanche gauche La douleur qui résulte de cet exercice déclenche, contre toute attente, une réaction perverse. Plus il a mal, plus il se souvient. Ça y est, il n'en faut pas plus à Jed pour tomber, après l'alcool et la drogue, dans les méandres de la scarification et des douleurs physiques recherchées.
Juin 2011 ▲ Jed intègre le Fight Club. Ce qui, de prime abord, pourrait passer pour une régression, mais qui, en fait, lui fait beaucoup de bien. Grâce au club, il parvient à mieux contrôler ses humeurs, son agressivité et finit presque par redevenir un adolescent normal le jour, tandis qu'il part se faire casser la gueule gaîment et avec joie la nuit.
Juillet 2011 ▲ Crash est parti en vacances avec ses parents, Rose a déménagé, Ella séjourne à Paris avec son tuteur durant tout l'été. Jed, qui s'est peu à peu laisser gagner par les idées du FC décide qu'il ne retournera pas à la fac à la rentrée universitaire et ce malgré ses résultats plus que honorables. Puisqu'il refuse d'être tenu en laisse par le professeur qui le suit mais qu'il ne veut pas non plus que ses choix mettent son colocataire dans l’embarras, il décide de quitter la ville pour un temps et de ne revenir que lorsque cet idiot de prof aura trouvé quelqu'un d'autre à emmerder ...
Quelques jours plus tard ... ▲ Arrivée de Jed à Londres. Dans ce berceau de la culture Punk, il évolue comme un poisson dans l'eau. Entre squats anarchistes, beuveries interminables, vie de bohème et, même, apprentissage de la guitare, il se ressource et apprend à modérer ses pulsions suicidaires à travers la musique mais aussi et surtout l'art du tatouage.
Août 2011 ▲ Après près d'un mois de vie londonienne, Jed suit le groupe d'amis l'ayant fait découvrir les joies des concerts entre potes jusqu'aux bas fonds d'un festival Berlinois. Là bas aussi, la culture de rue et les rencontres fortuites le font mûrir, notamment lorsqu'il retrouve, après un concert, le cadavre de l'un des participants, refroidi par une overdose. Qu'il le veuille ou non, il doit désormais composer avec la certitude que ses consommations illicites risquent un jour de l'amener à ça. Cette prise de conscience, bien que ne l'incitant pas à arrêter, influence sur la façon nouvelle qu'il a de gérer ses défonces. Plus mature, plus expérimenté, il considère désormais la drogue non plus comme un moyen d'anesthésier la douleur de l'âme, mais bel et bien comme une aide anecdotique à l'évasion spirituelle.
Fin septembre 2011 ▲ L'été est passé, Jed a raté sa rentrée universitaire et préfère se rendre en toute discrétion à Paris pour fleurir la tombe de sa sœur. Revoir le marbre sur lequel il a tant pleurer l'apaise, il finît par accepter l'idée qu'elle est partie, l'embrasse et lui promet de moins se mettre en danger car il sait, quoiqu'il ait bien pu dire depuis sa mort, qu'elle n'aurait pas voulu qu'il se détruise comme il avait pourtant commencé à le faire …
Fin Octobre 2011 ▲ Après avoir passé quelques semaines de ci de là chez des amis qu'il n'avait pas revu depuis sa fugue pour New York, Jed envisage enfin de retourner dans la grosse pomme. Avoir fait le deuil de sa sœur n'a pour autant pas réveillé en lui l'envie de redevenir l'enfant surprotégé et pourri gâté qu'il était lorsqu'il vivait à Paris.
Novembre 2011 ▲ C'est décidé, Jed retourne à NY. S'il n'a pas changé de caractère, d'idéologie et de comportement durant cet espèce de pèlerinage, il n'en revient pas moins soulagé du poids du deuil de sa sœur et avec une conscience nouvelle de l'être qu'il est. Plus responsable de ses actes et plus réfléchi, il sait désormais que les conneries qu'il sera peut-être amené à commettre en rentrant aux USA ne seront plus le fruit de la révolte impulsive d'un adolescent, mais bel et bien celle d'un homme qui assume d'avoir choisi une vie en marge de celle des garçons de son âge ...
Wanna know more ?
▬ Relations ;
S'il y a bien une chose de complexe chez Jed, plus encore peut-être que son caractère, c'est son rapport aux autres. Autres qu'il avait décidé de rayer de sa vie le jour où sa sœur est morte (probablement par peur de créer de nouveaux liens qui auraient pu se briser aussi violemment que s'est brisé celui qui l'unissait à Sally) mais qui s'avérèrent bien plus difficile à évincer de son existence qu'il ne l'avait cru. De son colocataire en passant par les amis qu'il s'est fait en débarquant à New York après sa fugue, il a du se faire à l'idée qu'on ne pouvait pas vivre dans l'une des plus grandes villes du monde sans ne jamais fréquenter personne. Et même s'il a eu beaucoup de mal à se faire à l'idée que les gens puissent persister à le fréquenter malgré qu'il ait pris la décision de les rejeter, avec le temps et le travail de deuil relatif à la disparition de sa sœur, les choses semblent s'être un tantinet arrangées, si bien qu'il ne sera jamais plus le Jed sociable qu'il était à Paris, certes, mais qu'il n'a plus l'air non plus d'être cette espèce de bête sauvage qui se terrait dans la solitude comme pour soigner une blessure. Désormais, c'est avec beaucoup de recule qu'il fréquente autrui, notamment parce qu'il prend conscience que se lier aux gens implique des engagements et des responsabilités qu'il n'est pas toujours certain de vouloir s'imposer à lui-même ou même de pouvoir honorer. Solitaire dans l'âme et d'une indépendance à toute épreuve, il sait qu'il pourrait survivre seul et s'accommode de l'omniprésence des autres tout autour de lui plus qu'il ne la recherche.
▬ Physique ;
Grand, pale, plus maigre que mince, avec des cernes sous les yeux et tatoué jusque sur les mains, Jed - on ne peut pas le nier - a tout du physique du junkie peu fréquentable. Avec ses regards noirs, son air renfrogné et son style vestimentaire très clairement influencé par la culture punk, il ne fait pas partie de ces personnes vers lesquelles on se dirigerait instinctivement pour demander l'heure ; et c'est tant mieux. En revanche, s'il n'a que faire du regard qu'autrui pose sur son physique et s'il va jusqu'à en jouer pour bêtement effrayer la ménagère qui aurait tendance à trop se retourner sur son passage ou à changer de trottoir en le croisant à la tombée de la nuit, on est tout de même en droit de savoir que ce paraître d'adolescent ayant grandi trop vite et aux mœurs de toute évidence peu recommandables cache une personnalité certes ténébreuse, mais autrement plus posée, plus mature et plus réfléchie que ne le laisse deviner, au premier abord, ses attitudes de graine de jeunesse dépravée et nihiliste.
▬ Caractère ;
Ce qu'il faut savoir, avant toute chose, à propos de Jed, c'est qu'une sensibilité à fleur de peau se cache sous ses airs de sale gamin au look provoquant et aux attitudes déplacées. Mais pas une sensibilisé romantique, artistique ou de tout autre domaine qu'on imagine plaisant, épanouissant et un peu niais sur les bords. Non, la sensibilité de Jed vous incite plutôt à le concevoir comme un être écorché vif et tellement attentif / réceptif au moindre détail qu'un rien suffit à enrailler la machine instable de sa personnalité complexe et de ses sentiments rebondissants. Tantôt d'un calme olympien, tantôt plus explosif qu'un volcan en irruption, il est capable de vous couver une colère des mois durant avant de littéralement péter les plombs, au point de ne plus être maître de lui-même (chose qu'il déteste par dessus tout et pour laquelle il éprouve beaucoup de remords, généralement, une fois calmé). Sans souffrir d'aucune maladie mentale qui puisse justifier les hauts et les bas dont il est capable, on s'accordera plutôt à dire que ce garçon maitrise mal ses émotions. Et pourtant ... On aurait tort de le juger trop vite, car, bien qu'il soit capable d'actes irréfléchis, la plupart de ses actions sont murement préméditées et soupesées avant d'être accomplies. Même s'il ne les utilise pas comme le bon sens voudrait le voir les mettre en pratique, ses capacités de réflexion, d'anticipation, d'organisation et de projection à long terme défient toute concurrence ; si bien qu'il se retrouve parfois dans le cas invraisemblable de ne pas agir ou de refuser une proposition que n'importe qui aurait accepté, simplement parce que - au lieu de voir dans l'instant présent - il anticipe déjà sur l'avenir et les répercutions éventuelles. Maladive, cette vilaine manie l'a plus d'une fois poussé à écarter de lui-même des perspectives et des opportunités pourtant alléchantes pour tout jeune homme de son âge. C'est, entre autre, l'une des raisons qui l'ont fait se perdre aussi scandaleusement dans la drogue et l'alcool après la mort de sa sœur. Pour ne plus ressasser le passé et ne pas se projeter dans l'avenir, Jed avait - à cette époque - besoin de l'aide illusoire de ces substances et, même si le travail qu'il fait sur lui-même lui permet aujourd'hui de mieux contrôler ce qu'on pourrait presque qualifier de délires angoissés et pessimistes (faut-il vraiment préciser qu'à ses yeux le verre et toujours à moitié vide ?), il y reste aujourd'hui toujours très attaché. Alcools et drogues font partie de son quotidien. Plus aux mêmes doses, plus aux mêmes excès, mais ne dit-on pas que c'est les petits écarts journaliers qui sont les plus néfastes sur le long terme ? A méditer ... Jed, pour sa part, s'en moque éperdument et sait qu'il a de toute façon plus à gagner en se pourrissant la vie de cette façon qu'en pourrissant celle des autres en décidant, dans un élan d'inconscience utopique, d'arrêter ces saloperies du jour au lendemain.
Très attaché aux symboles, aux promesses, à l'honneur et à tout ce qui fait de lui un homme qu'il estime être le plus droit et le plus cadré possible vis à vis de ses valeurs personnelles, il fait preuve de rudesse et d'intransigeance quand on essaye de le faire changer ; partant du principe que tout dans la vie n'est qu'une question de choix et que personne n'a le droit de choisir quoique ce soit à sa place. En d'autres termes, s'il change, c'est qu'il l'aura décidé et non pas qu'on l'y aura forcé. Par extension, il considère également que tout un chacun ne fait que récolter les tempêtes des vents qu'il a semé sans réfléchir, lui y compris. C'est le prix de la liberté, le prix du choix : il faut savoir assumer le retour de bâton. Pour défendre cette idée tout comme n'importe laquelle de ses valeurs ou principes, Jed sait se faire plus entêté qu'une mule et l'idée même de plier pour ne pas casser ne lui effleurera jamais l'esprit. De ceux qui préfèrent mourir pour leurs idées que de les laisser mourir, il préfère aussi ignorer le fait que ce genre d'attitude et de philosophie risquent de ne pas le faire vivre très vieux ; d'autant plus que son mode de vie à contre-courant est une invitation permanente pour tout un chacun de le contredire et d'ainsi froisser son amour bravache pour tout ce qui touche aux droits de l'Homme et, plus précisément, à ses droits à lui. De là, on pourrait tout à fait se dire que Jed est le dernier des égoïstes ... ce qui est parfaitement faux. Doté d'un sens quasi risible du sacrifice, il fait preuve d'une grande empathie - si ce n'est pour autrui - tout du monde envers les personnes qu'il estime. On dénote d'ailleurs une incroyable propension à se tenir responsable des choses, même quand ce n'est pas tout à fait le cas. Dur avec les autres, mais avant tout intransigeant avec lui-même, il ne se pardonne absolument rien tout comme il pardonne difficilement aux autres leurs travers. Ceci expliquant cela, on ne s'étonne pas d'apprendre qu'il se punit d'avoir effectué le deuil de sa sœur par des sévices corporelles qu'il s'inflige de lui-même, soit par la scarification, soit par le tatouage, soit, plus violent encore, par des combats provoqués au fight club dans l'unique but de perdre et de se faire démolir. Dans son esprit, ce qu'il ne ressent plus en douleur morale doit être remplacé par de la douleur physique, c'est sa manière à lui d’honorer la mémoire d'un être qu'il s'estime avoir précipité dans la tombe ; il trouve cela juste et sain (au même titre que d'autres trouvent juste et sain de fleurir des dalles de marbre sordides dans les cimetières ...) et ne s'en plaint pas tout comme il vous prie de ne pas le plaindre, voire de même de tout simplement vous passer de commentaires, car, comme il se plait à le rappeler à tout va, c'est sa vie, pas la votre ! L'incompréhensibilité des raccourcis mentaux qu'il peut bien faire tout comme l'absurdité dont pourraient être qualifiés ses choix par des personnes autres que lui-même (et donc moins aptes que lui à comprendre les raisons qui le poussent à agir tel qu'il le fait) sont et resteront à jamais son affaire personnelle. Affaire qu'il accepte et se moque de voir être jugée par autrui, mais qu'il refuse d'avoir à justifier, car ce qui n'affecte et ne regarde que lui le dispense de comptes à rendre, du moins dans sa vision des choses.
▬ La plus grande honte du personnage ;
Sans aucun doute d'avoir céder sa place à sa sœur le jour du saut à l'élastique qui lui a été fatal. Même si, avec le temps, il a fini par accepter le fait que rien ni personne n'aurait pu prévoir ce qui allait se passer, il n'en reste pas moins convaincu que s'il n'avait pas cédé au caprice de Sally, le corps qu'on aurait retrouvé près de 60 mètres plus bas aurait été le sien et non celui de sa sœur. C'est ce qui explique en grande partie le comportement autodestructeur et suicidaire qui le caractérise depuis la mort de cette dernière, même si les choses semblent évoluer et aller mieux depuis son pèlerinage d'été. Notons, par ailleurs, qu'il n'est pas très fier non plus d'avoir plongé son amie, la belle et chaste Rose, en immersion dans l'univers débridé des Skins Party et d'avoir abusé d'elle, bien malgré lui, un soir où tous deux étaient trop défoncés pour réaliser ce qui était en train de se passer. Si Rose l'a pardonné pour cette soirée désastreuse, il garde au plus profond de lui le dégoût de s'être su capable de pareille bassesse sous l'emprise de la drogue.
▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;
S'il a longtemps cru avoir vécu l'enfer en perdant sa sœur et en gardant à l'esprit d'être responsable de sa disparition, aujourd'hui, avec le recule et le travail de deuil, Jed commence à élargir son champ de vision et à réaliser que l'enfer, c'est avant tout les autres. Sans être anarchiste ou antisocial virulent, il réalise de plus en plus que son problème avec l'autorité ne tient pas seulement du malêtre qu'il ressentait à cause de la disparition de sa Sally. Très attaché à la notion de libertés individuelles, il ne supporte pas que l'on choisisse pour lui et est capable d'entrer dans une rage indescriptible lorsque quelqu'un se permet d'entraver ses choix personnels qu'il ne se permet pas, lui, d'entraver chez les autres. A croire que sa maturité a ses limites et qu'il suffit de le faire se sentir sous contrôle ou muselé pour réveiller en lui le chien fou qui sommeille.
▬ Définition du paradis pour le personnage ;
Dans l'idéal - et même s'il sait pertinemment que le paradis n'existe pas, tout comme il sait que ce souhait ne se réalisera jamais - Jed ne rêve que d'une seule et unique chose : que sa sœur ne soit pas morte. Grand rêveur (et d'autant plus lorsqu’il est sous l'emprise de stupéfiants), il sait s'allonger des heures sur le toit d'un immeuble, à contempler les étoiles, en méditant sur une vie parallèle au sein de laquelle il n'aurait jamais demandé à sauter à l'élastique pour ses 18 ans et où Sally et lui auraient continué leur croissance à Paris, en se détestant et en se chamaillant comme n'importe lesquels des frères et sœurs de leur âge.
▬ Point faible du personnage ;
Son orgueil et son entêtement dantesques, au point qu'on pourrait presque le qualifier d'être psychorigide. Puisque l'important est, à ses yeux, de rester fidèle à ses valeurs et ce en toutes circonstances, Jed serait prêt à toutes les folies pour ne jamais se contredire. Capable de pousser à l'extrême n'importe quel principe dès qu'il a décidé d'adopter ce dernier, il devient plus solide et plus inébranlable qu'un mur de béton armé et il devient dangereux de le contredire car, s'il accepte l'idée qu'on puisse ne pas être d'accord avec lui, il rejette avec une agressivité inouïe celle qu'on puisse chercher à lui imposer un point de vue qui n'est pas le sien. Quand une décision est prise, elle est prise. Quand un choix est fait, il est fait. Jed ne transige pas, Jed ne connait pas le gris. C'est noir ou c'est blanc, mais ce n'est jamais entre deux, qu'importe les tourments que cette philosophie de vie lui apporte à lui-même.
▬ Point fort du personnage ;
Les mêmes que ses points faibles, probablement, puisque l'entêtement, l'orgueil et la détermination font aussi de lui un être fort et capable de se donner les moyens d'aller jusqu'au bout de ses convictions. Sa rage, c'est aussi sa force car, lorsqu'il est porté par son effronterie, rien ne semble pourvoir l'arrêter ni lui faire peur, quand bien même ses faits et gestes risquent de lui valoir pas mal d'ennuis. Aussi intelligent qu'il n'est extrême dans la plupart de ses traits de caractère, Jed n'est jamais à court d'arguments lorsqu'il s'agit de se donner raison et même s'il a tort, il estimera toujours avoir raison de soutenir sa faute plutôt que de se contredire en admettant l'erreur (Preuve que rester cohérent avec soi-même amène bien souvent à perdre toute cohérence aux yeux des autres. Mais, qu'on se rassure, rares sont les occasions de le voir s'engluer à ce point dans ses principes car Jed est avant tout doté d'un sens pointu de le réflexion et de l'analyse qui lui permet de se tromper le moins souvent possible).
▬ Casier judiciaire ;
Ivresse sur le voie publique. Conduite en état d'ivresse. Consommation de drogues douces et dures. Coups et blessures. Voies de faits. Exhibitionnisme. Insultes à agent. Gardes à vue diverses et variées. Dégradations de biens publics. Permis de séjour périmé.
Behind the screen...
▬ Prénom ou pseudo ; Barda. ▬ Âge ; 22 ans. ▬ Où avez-vous connu le forum ; ▬ Connexion ; Approximativement 6/7. ▬ Code du règlement ;
Spoiler:
OK by James
▬ Avez vous signé le règlement ; [x]OUI ; [] NON. ▬ Exemple de RP ;
Spoiler:
- Bonjour Ulysse. Je savais pas si j'avais le droit de venir étant donné que j'suis pas de ta famille alors si on te demande j'ai dit que j'étais ta sœur je voudrais pas que t'aies de problèmes à cause de moi ... ... ... Je sais pas s'il vous font les transmissions mais je me suis dit qu'un cake à la banane et un magazine de skate te ferait un peu de bien. Après je sais pas comment ca se passe ici pour ce genre de choses. Tu vas comment sinon ?
Falcon parle dans le combiné. J'la fixe en tenant contre mon oreille l'autre bout de la ligne. C'est étrange de se dire que si j'racroche je l'entendrais plus parler et ne verrais que ses lèvres remuer de l'autre côté du plexi. Mes yeux se posent sur son sac, j'y vois le magazine qui dépasse et un truc brillant qui doit certainement être de l'aluminium. C'est comme si j'avais deux réalités qui s'affrontaient à l'intérieur de ma tête. " Là, maint'nant, tout d'suite, le cul sur ma chaise avec la dernière des personnes que j'aurais soupçonnée capable de venir me rendre visite " et " Hier, dans le starbucks, la gueule de Raph' en sang, Casey qui pleure et Virgin qui crie ". J'me rends compte que l'isolement fait galoper l'inconscient des détenus et le fait de revoir l'un des visages qui a accompagné ma chute dans l'escalier de la descente aux enfers me colle une claque que j'ai pas vu v'nir. C'est là que j'me rends compte que - même si cette vitre qui nous sépare ne fait que deux ou trois centimètres d'épaisseur - c'est tout un monde qui s'étend désormais entre nous. Et quand j'dis " nous " j'parle pas que de Falcon et moi, puisque - de toute façon - y'a toujours eu un gouffre pour nous séparer. J'parle en fait du faussé entre être libre et être prisonnier. Assise là, à m'appréhender comme si j'pouvais la bouffer malgré la vitre qui la protège et les deux gardiens qui n'hésiteront pas à me faire une commotion cérébrale si j'me montre un eu trop excité, elle ressemble a une fleur sur le versant d'un volcan en éruption. Ces cheveux, la couleur de sa peau (même ternie par la vitre dégueulasse) et la fraicheur de sa voix me choque, ça fait 3 s'maines que j'ai pas entendu quelqu'un parler comme s'il avait été à la piscine le matin même, manger un McDo le midi et fait des courses en début de journée. Y'a tellement plus de soleil dans sa voix que j'en plisse les yeux.
Tu vas comment sinon ?
Même ça, ça me prend au dépourvu. Ca fait combien de temps qu'on m'a pas demandé comment j'vais ? Des mois surement ... Depuis le raz de marée peut-être, j'sais que les infirmières étaient très regardantes sur mon état de santé à l'époque, pas comme l'infirmier du centre qui te colle une claque quand tu demandes à voir un médecin plus compétent que lui.
Comment j'vais ? J'ai pas de réponse à ça. J'aimerais dire que ça va, qu'on s'marre bien ici et que j'ai pas b'soin d'elle pour m'amuser avec mes nouveaux copains, mais même moi il me fait pas rire ce sarcasme. Comment j'vais ? J'ai pas de réponse à ça. J'imagine que je dois aller mal ; que je devrais aller mal ; que c'est normal et même voulu que j'aille mal ; qu'on a choisit ce centre, dans ce trou paumé, avec tous ces connards pour que - fatalement - je me sente mal, mais j'peux pas me résigner à ça. Physiquement j'ai mal. Psychologiquement j'ai mal. Moralement j'ai mal. Mais comment avouer ça ? Avouer que j'ai mal c'est laisser gagner ces connards qui sont payés pour me réduire à l'état de chien, enfermé dans une cage, réveillé par des seaux d'eau glacée en pleine nuit et frappé à longueur de journée comme si les coups étaient un moyen sûr et efficace d'effacer les erreurs commises. Comme si me frapper c'était me rendre les coups que j'avais porté à Hammond ce jour là, le jour où tout à dérapé. Comment j'vais ? Je vais. Je m'interdis de pas aller. Pas aller c'est perdre et je ne perdrais pas. Perdre ma dignité ? Accepter et dire que j'ai mérité ce qui m'arrive, qu'il est légitime d'essayer de nous lobotomiser pour rayer la carte mémoire et faire de nous des citoyens bons à réinsérer dans la société pré-formatée ? 1 mois, 10 mois, 10 ans, aussi long que puisse être le calvaire, je prie, je pleure et je supplie pour ne jamais devenir la chose qu'ils veulent me faire devenir. Je sais qu'à ma sortie le juge voudra que je baisse les yeux et que je demande pardon à la société pour ce que j'ai fais. Je sais qu'on me dira " supplie ou retourne en maison de correction ", et là, qu'est ce que je vais bien pouvoir dire ?
Je vois Falcon qui angoisse de l'autre côté de la vitre. Le silence la dérange plus que moi, c'est normal, moi non plus je savais pas apprécier le silence quand j'étais de l'autre côté de la vitre. Maint'nant, j'aime être seul, j'aime quand on ne hurle pas, quand y'a pas d'éducateur pour marteler le sol de ses bottes ou quand on n'entend pas les autres pleurer dans leur lit la nuit. Le silence c'est la preuve plus ou moins certaine d'être seul et c'est c'que j'aimerais profondément avoir justement, un peu de solitude.
La voir me ramène devant le fait accompli : pour la rejoindre de l'autre côté de la vitre je dois perdre mes valeurs et adopter un point de vue plus fidèle au sien. Ca m'crée un goût amer dans la bouche et j'repense à toutes ces fois que j'l'ai méprisé d'être aussi droite, soumise, dans le rang et avec des œillères. J'essaye de m'voir à ses côtés, avec un T-shirt écris " Peace and love " et un jean 100% textile recyclé pour pas faire mourir les pandas prématurément. Ca m'donne la gerbe et j'sens bien que toute cette merde, la taule, les coups, les cris, les punitions, n'a pas encore réussi à éteindre en moi la flamme qui refuse de se faire asphyxier par le manque d'air ambiant qu'on retrouve partout autour de nous, partout autour de moi, partout contre moi. Je déteste ce sentiment de persécution, je déteste l'idée d'me dire que j'suis parano ou, pis, l'idée qu'elle puisse me répondre que j'suis nombriliste si un jour j'avais la force et la volonté de lui expliquer que je ne veux pas changer, que je ne peux pas changer et que je ne changerai pas, quand bien même ils me menaceraient de mort. Mon seul tort a été de me faire prendre. Je refuse d'admettre qu'ils ont raison de m'interdire de fumer de la weed, de boire ou de mentir. Je refuse qu'on m'interdise de frapper quelqu'un qui m'a déçu et - si j'admets que c'est entièrement ma faute, que j'ai déraper avec Raph' et que j'aurais pas du perdre le contrôle comme ça - je ne céderai pas sur le fait que faire ce que je veux est un droit qui m'appartient et que je revendique. J'ai l'impression que la guerre qui se mène ici n'est pas tant physique que morale. C'est pas nos os qu'ils essayent de casser en nous frappant, c'est notre façon de penser qui leur parait irrespectueuse. Et quoi ? Je devrais me soumettre à leur mode de vie au risque d'être irrespectueux envers mes propres valeurs à moi ? Elle est où la justice la dedans ? C'est juste prendre le problème et le retourner dans l'autre sens, faire qu'une minorité se plie à une majorité voilà tout !
Comment j'vais ? A la lueur des pensées anarchiques et profondément violentes qui me passent par la tête en réfléchissant sur tout ça, je dois reconnaitre que j'vais mal, que j'me sens confiné, que j'manque d'air et que j'suis dans une impasse qui ne pourrait se débloquer que par une soumissions que j'suis pas capable d'effectuer pour sortir d'ici. Pire, j'me mets à penser que c'est mal d'avoir ce genre de réflexions existentielles après seulement trois semaines de détention. La, j'repense à tous ces ados plus jeunes que moi qui on fait des tentatives de suicide avant mon arrivée. On m'a raconté le pire de ce qui se passe ici et qu'on ne dit évidemment pas aux braves gens de l'extérieur. Alors quoi ? Et dans 9 mois, est-ce que j'serais suicidaire moi aussi ? Est-ce que j'en aurais eu marre de tourner en rond comme un chien en cage ? Et si j'suis déjà déchiré comme ça au bout de trois semaines, à me dire que y'a pas d'issue, qu'est ce qui me dit que dans trois mois j'chercherais pas à m'tirer une balle plutôt que de vivre ce qui me reste de peine à Tranquility Bay ?
C'est la déprime, j'ai les épaules qui s'affaissent en soupirant légèrement. Tant pis si j'prends mon temps pour lui répondre et qu'elle en déduis que je cogite sévère, ce qu'il faut se dire c'est qu'elle a bien le temps de prendre conscience que ma réponse sera pas une réponse envoyée à la va vite pour la rassurer ou au contraire l'accabler. Et que ce que je dirais aura été choisi dans un but précis.
Qu'est ce que je peux faire ? ... Qu'est ce que je peux faire ? ... ...
Est-ce que c'est vraiment mon combat tout ça ? J'suis fatigué. J'sais que ça serait tellement plus simple d'être sage et de ne pas faire de vagues, mais est-ce que ça vaut la peine. J'ai qu'une envie : me jeter contre la vitre en lui hurlant de me faire sortir de la, de se réveiller, de voir qu'on essaye de me formater et de me faire devenir l'étudiant serviable et transparent qu'elle a toujours voulu me voir être. De lui dire que si elle est aussi partisane des droits de l'homme alors elle doit admettre que j'ai le droit d'être différent d'elle et que c'est pas pour autant qu'elle doit me détester ou me jeter la pierre, que je suis désolé qu'elle se soit sentie mal à cause de moi et de mes remarques parfois méchantes, mais qu'on ne peut pas asservir un homme juste parce qu'il pense différemment et qu'il faut qu'elle fasse quelque chose. Est-ce qu'elle se rend compte de ça ? Quand j'la regarde c'est comme si j'entendais tous les gardiens rire à l'unisson en me chuchotant " Fais ton choix Ulysse. Ou tu deviens un Falcon, ou tu restes dans ta cage. Elle, elle a compris, regarde, elle est libre, c'est une brave fille. ". Et j'voudrais leur répondre que la loi est injuste, que les premiers responsables des malheurs que j'ai engendré c'est certainement ceux qu'on a appelé " victimes ". Des " victimes " pas si innocentes que ça et qui n'avaient qu'à pas tromper, mentir et devenir des proies faciles pour moi ; que c'est pas moi qui suit Doyen et qui ait trompé ma femme avec une prof, que c'est pas moi qui me drogue en secret et qui veut m'faire passer pour un chef de l'équipe de basket bien sous tous rapports et que me punir de profiter des vices des autres pour faire du chantage c'est pourrit, parce que moi mes vices je les assumes et qu'on a pas le droit de me reprocher à moi de profiter des circonstance quand des banquiers, des treadeurs et des spéculateurs font de ça leur carrière. J'voudrais qu'il n'y ait plus de Justice, parce que la Justice n'est pas juste avec tout le monde et rien que le fait de penser à ça, ça me fatigue tellement que j'en pose les coudes sur la tablette devant moi pour me masser les sourcils d'une main, pendant que l'autre garde le combiné à ma hauteur.
Comment je vais ? Allez, je vous laissez répondre.
- T'avais pas cours aujourd'hui ?
Quel jour on est au fait ? Aucune idée ... Si je change de sujet c'est parce que j'veux pas parler de tout ça avec elle. Elle a beau représenter la carotte au bout du fil que j'ai toujours pris un point d'honneur à faire pendre devant les personnes à qui je faisais du chantage, tant pis, j'suis quand même content de pouvoir parler à quelqu'un. Même si c'est Falcon, même si c'est l'ironie du sort que ce soit elle et personne d'autre, c'est " différent " de ce que je vis ici et ça, ça vaut tous les mercis du monde.
▬ Célébrité sur l'avatar ; Josh Beech. ▬ Multicompte(s) ; Cash. ▬ Un dernier truc à dire ? ; Amen.
Dernière édition par Jed Vargas le Mer 17 Oct - 17:34, édité 9 fois
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 20:35
Rebienvenue Avec Josh en plus j'exige un lien
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 20:44
Rebienvenuuuuuuuuuuuuuuuuue
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 20:46
un françaiiis -> bref, Re XD avec Josh \o/
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 20:48
Rebienvenue J'aime beaucoup le prénom
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 20:55
Merci ² mes amours ! Pour l'occasion je vous dégaine un smiley niais (que je spoile, parce que j'assume pas trop )
Spoiler:
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 20:59
Re-bienvenue Dada !
Bon courage pour ce qu'il te reste à écrire !
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 21:08
Chouette personnage ! 'Pis, Noir Désir ...
Bonne chance pour la fiche !
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 21:09
Merci mon burrito ! (Tu trouves pas ça trop seksi sérieux ?! )
Merci Romeo (ce smiley il est fait pour toi ^^)
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 21:23
Reeeeebienvenuuuuuuuuuuuue (est-ce que lui il dort dans des draps de soies noirs ? xD *sors*)
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 21:31
Merciiii encoooore ² !
(De soie noire ? )
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 21:38
Et beh, rebienvenue Bardachoupette =)
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 21:39
(oui, me souviens plus d'où venait ce délire comme quoi j'imaginais Cash dormir dans des draps de soie noire xD *sors*)
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 21:43
Je visualise très bien Tuba, ça donne un côté sexo-vampiriquo-mal-saint XD (mais pour répondre à ta question non, c'est pas du tout le genre de Jed ^^).
Quoiqu'il en soit, merci Skipy ! Je vais probablement papoter avec Ella avant de terminer ma fiche, mais je suppose qu'elle sera finie dans la soirée
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 21:55
Finalement je ne suis pas étonné que tu aies pris une pédale pour ton nouveau perso. ^^
Re-bienvenue à la maison et bon courage pour le peu qui te reste à écrire.
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 21:56
Toi tu m'fous les glandes Pis t'as rien à foutre dans mon Monde Arrache-toi d'là t'es pas d'ma bande Casse-toi tu pues.. et marche à l'ombre !!
Re-bienvenue sinon xD
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 22:00
Jaja d'amour, on va finir par croire que j'ai une attirance étrangement malsaine pour les poils si je m'obstine à ne prendre que des types virils bien comme il faut (d'autant plus que j'avais besoin d'une crevette pour ce rôle ^^). Merci <3
Ca annonce la couleur Gonz' ? * prépare l'extracteur de balai brosse * Merci ² <3
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 22:16
Waouh ! J'adore la façon d'écrire, j'aime la complexité du personnage... J'aime tout !
En tout cas, Re-bienvenue !
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 22:45
Alaina B. Milk a écrit:
Re-bienvenue Dada !
Bon courage pour ce qu'il te reste à écrire !
DADAAAAAA *SBAF* =>
*Soupire, se met à son aise et admire* XD
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Lun 14 Nov - 23:56
Rebienvenue Jed ^^
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Mar 15 Nov - 0:03
Re-bienvenue à toi!
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Mar 15 Nov - 0:38
Re-Merci à toutes et à tous mes poneys galopant au vent
Fiche terminée.
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ... Mar 15 Nov - 1:11
J'en profite d'une pierre deux coups pour te souhaiter la re-bienvenue ET te valider, elle est pas belle la vie? Très bonne fiche, rien à redire, à part que j'ai envie de faire un câlin à tous les ados à problèmes du monde Tu connais la maison, je t'ajoute à ton groupe... et BON JEU GROSSE DINDE VELUE
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Sujet: Re: JED VARGAS ▲ Aux sombres héros de l'amer ...