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| Sujet: Duncan Wood Dim 5 Juil - 0:11 | |
Duncan Wood~ Sans la musique, la vie serait une erreur. Et moi, suis-je une erreur ?~ || Identité du personnage || ~ ~ Mon identité, vous dîtes ? Hé bien, je m'appel Duncan Wood. Je ne sais pas si ça vous intéresse de le savoir mais c'est ma mère (trop ordinaire) qui, pour ainsi dire, supplié mon père (trop ordinaire, lui aussi) (Ca me fait bizarre de les appeler ainsi) pour que l'on me nomme ainsi. Vous voulez mon avis ? Non ? Hé bien, vous l'aurez quand même. Je n'aime pas ce prénom, je déteste mon nom de famille ("Wood, non mais quelle horreur !") mais comme je ne suis pas en droit de choisir, je me tais et j'accepte même si c'est contre mon avis. Je suis étudiant à la fac. En fait, j'étudie l'Art. Je suis un Artiste, un vrai (ce qui fait de moi un être extraordinairement cool contrairement à mes parents). Au lycée, j'adorais amener ma guitare et illuminer la journée de mes (plus ou moins) fans. Mon job étudiant ? M'installer près de la plage, à Brooklyn, intéresser les touristes avec mes croquis et leur proposer leur propre portrait ou celui de quelque chose (d'une photo, de tête si je vois ce que c'est…). Alors, j'ignore d'où me vient ce don. Je parle de don parce que je n'ai jamais appris à jouer de la guitare et je n'ai jamais prit de cours de Dessin. Mon père (ordinaire) et ma mère (ordinaire aussi) sont deux américains de ce qu'il y a de plus banal. Ils disent que les piercings ça fait vulgaire, les tatouages encore plus, et que la vie d'artiste… bha ce n'est pas une vie. Ils m'ont toujours dit "Arrête de rêvasser, Duncan ! Travail mieux à l'école au lieu de te dire que tout va reposer sur tes stupides dessins !"
Faut l'avouer, ils sont nuls dans leur rôle de parent. Mais je suppose que ça pourrait être pire. Enfin, ça l'a été bien sûr. Mais ça, c'est une tout autre histoire. En tout cas, ça ce rapporte à une autre histoire que je vous expliquerais en détail un peu plus tard. J'ai vingt ans, je vis dans le Bronx depuis un moment déjà (suite à mon émancipation), dans un minable petit studio avec mon/ma colocataire [Pour ceux qui lisent la fiche (et ceux qui ne lisent pas haha) et à qui ça intéresse ; proposez-vous pour la location si ça vous intéresse ,)]. Avant, quand j'ai emménagé disons, je pouvais arrondir mes fins de mois grâce à mon rôle dans une boîte (assez chaude) en d'autres termes, j'étais strip-teaseur. Aujourd'hui, je fais quelque chose de plus… correcte, disons. Je suis un petit photographe pour un petit journal qui me paie plus ou moins bien. Et la dernière chose que je peux révéler sur moi c'est que : je suis homosexuel mais ça, c'est un terrible secret. ~ Mais qui je suis réellement ? Avant de vous le dire, je pense qu'il est intéressant de savoir comment je suis devenu ce que je suis aujourd'hui, vous comprendriez sûrement mieux.
Je suis né un jour d'été. Le temps avait été si lourd que les orages grondaient alors que ma mère, Charlie Wood, accouchait. Benny Wood tenait la main de sa prétendue bien-aimé, le front dégoulinant de sueur –dès que Benny stresse, il sue (c'est dégoûtant, je sais). A cet instant, Il s'était rappelé leur rencontre. Une rencontre que Charlie m'a souvent racontée lorsque j'étais petit et que j'écoutais encore leur connerie. Ca avait été si banal, comme le reste de leur vie. Elle était hôtesse de l'air, lui un simple voyageur. L'avion faisait New-York – Londres. Il avait suffit un regard, me disait Charlie, pour qu'ils tombent tout deux amoureux. En réalité, elle se trompait bien. En grandissant, j'avais appris à mes dépends que Benny n'en avait rien à foutre de Charlie, qu'il l'avait épousé car elle était tombée enceinte trop vite, car il n'avait pas eu le cœur de l'abandonner en sachant qu'une partie de lui était en elle. J'avais bien trop souvent vu (à mon goût) Benny coucher avec la voisine dans leur lit alors que Charlie discutait avec ses amies dans le jardin, ne se doutant pas que l'une d'elles s'envoyait en l'air avec son mari au lieu de chercher les toilettes.
Bien sûr, un jour, la vérité à éclater. Mais Charlie n'a jamais rien dit, se contentant de pleurer, d'avaler des cachets par dizaine jusqu'à faire une désintoxication. Depuis lors, j'avais quoi six ou sept ans quand j'ai vu ma mère se détruire, ils ne sont plus comme avant. Charlie est froide, distante avec tout le monde, elle couche aussi avec un autre homme mais elle n'a pas le cœur d'abandonner son mari parce qu'elle a des obligations, elle a son rejeton de fils. Quant à Benny, il n'a jamais cessé de voir cette voisine qui couchait avec tous les habitants du quartier, en fait. Peut-être que c'est ce remue-ménage qui m'a apprit à être un Artiste. Il est vrai que je passais toujours mon temps à dessiner car personne ne m'accordait la moindre attention. Charlie était trop nerveuse, elle préférait me délaisser plutôt que passer ses nerfs contre moi et me faire du mal –je la remercie, d'ailleurs car après l'avoir vue jeter les tasses et les assiettes sur Benny, je me méfie un peu plus de sa faiblesse. Benny, n'avait d'yeux que pour la voisine et son string, et quand elle était ailleurs, il travaillait. Une enfance difficile pour certain, mais passionnante pour moi. Je devais être un peu perturbé, certes, mais en tout cas, je n'ai jamais rien montré. Peut-être que c'est la raison pour laquelle j'ai été très longtemps, durant mon enfance, assez effacé, distant et froid par moment. Je refusais toute marque d'affection, un peu effrayé à l'idée d'être à nouveau abandonné. Mais je trouvais refuge chez ma maîtresse de classe, à qui on lui reprochait un certain favoritisme. La seule chose pour laquelle on pouvait la rendre coupable, c'était d'avoir compris les saloperies que j'entendais à la maison. Parce que mn langage, même à huit ans, n'était pas des plus polis. Je lâchais des "merde", "sale con", "salope" à tout va, sans comprendre ce que ces mots signifiaient. Bon d'accord, j'avais quelque défaut mais je restais un enfant à la vie peu facile donc, on peut me le pardonner non ?
Une enfance difficile pour certain, mais passionnante pour moi. Je devais être un peu perturbé, certes, mais en tout cas, je n'ai jamais rien montré. Peut-être que c'est la raison pour laquelle j'ai été très longtemps, durant mon enfance, assez effacé, distant et froid par moment. Je refusais toute marque d'affection, un peu effrayé à l'idée d'être à nouveau abandonné. Mais je trouvais refuge chez ma maîtresse de classe, à qui on lui reprochait un certain favoritisme. La seule chose pour laquelle on pouvait la rendre coupable, c'était d'avoir compris les saloperies que j'entendais à la maison. Parce que mn langage, même à huit ans, n'était pas des plus polis. Je lâchais des "merde", "sale con", "salope" à tout va, sans comprendre ce que ces mots signifiaient. Bon d'accord, j'avais quelque défaut mais je restais un enfant à la vie peu facile donc, on peut me le pardonner non ?
Breffons. C'est un peu mieux à l'adolescence, enfin, tout dépend de quel côté on se place. J'ai très vite développé un certain charme, et mon physique n'est pas des plus détestables. A quinze, seize ans, j'avais pour ainsi dire acquis mon physique d'adulte –sans l'acné que je combattais jours et nuits. Brun ténébreux, regard mystérieux, peau pâle, quelques grains de beauté sur mon visage, légère musculature, taille normal pour un garçon, les cheveux généralement en bataille –un truc assez sauvage, du genre "Je viens de faire l'amour", un style assez décontracté, assez guitariste, "quoi". J'attirais donc dans mes filets les filles. Mais contrairement à ce que m'avait montré mon père, je leur accordais du respect. Je n'étais pas du genre à les sauter pour ensuite leur briser leur petit cœur. Je ne ressemble pas à ce genre de type, même si –on n'est pas parfait- ça m'est arrivé une ou deux fois. Mais quand la fille est d'accord, ça ne compte pas. *smile* J'ai plutôt enchaîné les relations qui finissent forcément mal ; la fille veut changer, la fille m'a trompé (tien, ce n'est pas le rôle des hommes, ça ?), la fille me tapait sur le système, la fille était trop jalouse, la fille était tout simplement devenue chiante. Je n'allais quand même pas m'engager, à mon âge, dans une relation sérieuse ? Vous savez bien que j'adore jouer de la guitare, et profiter de la vie. Du côté des relations, j'ai toujours été bien entouré. Un petit groupe d'amis qui partagent les mêmes passions, ont les mêmes parents, et quelques filles –des fans mais qui ne ressemblent pas à des groupies- avec qui on passe du temps, roule des joins, et qu'on raccompagne chez elles à la fin des cours.
Par contre, pour les résultats. Alors qu'ils ne m'ont jamais accordés le moindre intérêt, qu'enfant j'étais un brillant élève, les voilà qu'ils s'énervent car je suis un "cancre". Un "bon à rien". Un "rêveur". Ils s'énervent pour un rien, et d'un rien, ils en font la fin du monde. Je ne les écoute plus, je ne suis même plus sous leur autorité, qu'ils soient mes parents ou non, c'est un peu trop pauvre pour se racheter un peu d'honneur et surtout pour se rappeler qu'ils ont un fils. Je me bats avec mon idiot de père, ramène le sujet de la voisine sur le tapis à chaque dispute et ma mère devient alors hystérique. Du coup, je multiplie les "fugue" et me réfugie chez untel ou untel. Rebel ? Oui.
L'immense dragon qui décore mon torse et le piercing à la langue me vient d'une scène dont je me suis souvenu, un soir. Ils étaient devant la télé, et arrivaient à débattre sur les piercings et les tatouages sans se sauter dessus pour commencer une nouvelle bataille. Les mots qui me sont parvenus "Vulgaire, dégueulasse, idiote, immature, irréfléchi, laid…". Inutile de vous dire dans quel état de rage ils étaient quand je me suis montré, la chemise ouverte, baillant suffisamment pour qu'ils aperçoivent le piercing. Le vieux me menaçait de me l'arracher et ma mère était à deux doigts de me gifler. Nonchalamment, j'ai simplement répondu ; "Ciao, les vieux, je dois aller en cours".
Ca c'est en général, pour l'adolescence. Mais il y a un point que j'ai laissé en suspend pour mieux m'y attarder. Je ne sais plus exactement quand est-ce que ça à commencé. Mais j'ai toujours su, quelque part, que les filles… ce n'étaient pas pour moi. Certes, il y en a que je trouve vraiment jolie. Sinon, ce serait difficile de coucher avec, non ? A moins de bien faire jouer son imagination, c'est vrai. C'était un gars que des amis m'avaient présenté, ils nous donnaient des conseils pour les concerts et tout ça. Et puis, j'adorais son jeu quand il jouait de la guitare et il m'avait proposé de m'apprendre deux trois trucs. Au fur et à mesure, j'ai commencé à me rendre compte que j'adorais le regarder. Il était blond, les yeux anthracite, pas trop musclé et il mettait toujours des pantalons moulants. J'adorais le regarder, lui et ses formes. Et ça créait chez moi des réactions indésirables (vous faut-il un dessin ?). Des réactions que je ne comprenais pas trop non plus. Il avait remarqué, le bougre, l'effet et l'embarras qu'il suscitait chez moi, en moi.
Ca avait commencé par des baisers discrets, des mains un peu baladeuses. J'étais loin d'être prêt d'accepter une telle chose, une telle honte, j'étais loin d'être prêt à aller plus loin. Nous n'avons même pas eu l'occasion d'aller plus loin, puisque mes parents nous ont surpris. L'horreur total. Lui, Alex, connaissait la personnalité de mes parents et, plutôt que de me faire tabasser, il m'a couvert. Se disant attiré par moi, précisant qu'il m'avait forcé, l'instant. Difficile pour mes parents d'y croire, alors il fallait trouver un leurre, un moyen de leur prouver que je n'avais jamais ressentis la moindre attirance pour Alex, que je n'avais jamais eu la moindre pulsion sexuelle en pensant à un homme.
Dernière édition par Duncan Wood le Dim 5 Juil - 0:19, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Duncan Wood Dim 5 Juil - 0:11 | |
Lily, c'était mon leurre. Bien sûr, je ne me suis pas soudainement transformé en "pédale", comme certains appels les homosexuels, j'appréciais Lily et la trouvait séduisante. Elle était frêle, timide, gentille et puis surtout, amoureuse. Je ne voulais pas lui faire du mal, même si j'avais parfaitement conscience que je jouais avec elle. Elle était devenue ma muse, ma meilleure amie, et puis la première avec qui je suis resté aussi longtemps. Elle ne suffisait pourtant pas à mes parents qui avaient bien trop compris, ils en avaient vus plus que je ne le croyais. La situation à la maison dégénérait. A dix sept ans donc, j'ai été émancipé. J'ai bien sûr avoué à Lily que mes parents me soupçonnaient d'être homosexuel à cause d'un ami qui l'était. Les coups que portèrent mon père à mon visage suffirent à l'Assistante Sociale pour lui, l'envoyer en prison pour propos homophobe et pour coups et blessures sur mineur.
On m'a tout de suite trouvé un foyer dans le Bronx, à New-York (je vivais en banlieue, autrefois) et Lily m'a suivie. Sa mère était une personne qui avait extrêmement confiance en sa fille, elle lui avait autorisé cette escapade à condition qu'elle rentre tous les week-ends. Ce qui nous convenait largement. Tout marchait sur des roulettes grâce à Lily en particulier. Et rien ne me laissait penser que ça allait finalement s'écrouler. Tout comme ma naissance, ça avait été une journée d'été. J'avais emmené Lily au Jardin Botanique du Bronx. Seul petit bout de paradis ici-bas. Elle adorait cet endroit, comme tout ce qui la rapprochait de la nature. C'était une fleur. Sa fragilité me poussait à la protéger chaque jour un peu plus, et une certaine complicité était née entre nous. Je me surprenais à penser que je la trouvais adorable, et même que je devais ressentir quelque chose proche de l'amour. Peut-être que c'est parce qu'elle avait été la seule à faire de moi quelqu'un. Nous n'arrivions pas à nous disputer parce que son visage d'ange, son rire et son sourire m'obligeait à lui pardonner chacune de ses petites erreurs. Quant à moi, même lorsque j'échouais quelque part, elle arrivait à me prouver qu'on pouvait être optimiste. J'adorais sa personnalité, j'adorais son charme, j'adorais son odeur.
Ce jour-là, elle m'avait suppliée de prendre ma guitare et de jouer pour elle comme je le faisais chaque soir, dans notre studio.
"Et chaque matin que je me lève, Et me penche sur toi, Une goutte de rosée à tes lèvres, Un rayon au bout de tes doigts, J'arrive à lire dans tes rêves, Tu penses pareil que moi…
Elle tournoyait dans sa robe pâle, ses cheveux jouant avec le vent. Son rire est cristallin, puis elle s'approche et se laisser tomber devant moi. Elle pose son visage sur mes jambes et m'écoute, levant les yeux pour m'apercevoir. Je trouve cette image de nous si… magnifique.
"Et chaque ce soir que je m'endors, Et te serre contre moi, J'observe les courbes de ton corps, Me rappelant les dunes d'autrefois, Peu à peu tes songes s'évaporent, Et tu penses pareil que moi…
Un exil, un exil… loin… loin de là. Et je le jure sur le soleil qui se lève au-dessus des toits, qu'on s'en ira, qu'on s'en ira. Loin de là, oui, crois-moi. Elle redresse la tête et pose la guitare à nos côtés. A l'instant où je raconte cette histoire, je me rappel encore de chacun de ses battements de cil, je me rappel de chacun de ses gestes. Elle a posé ses lèvres contre les miennes et s'est accrochées à mes épaules comme si toute sa vie en dépendait, comme si la chaleur de mon corps suffisait à la rassurer, à lui prouver qu'elle est en sécurité, ou qu'on soit. Elle me souffle un je t'aime, les yeux clos. Je souris, mais je n'ai pas la force de lui offrir un nouveau mensonge.
Nous nous sommes isolés, je me souviens, un peu plus tard. Nous adorons l'un des coins du jardin, il est toujours désert. Nous y avons fait l'amour, comme chaque fois qu'on s'y est rendu. J'ai l'impression que décrire ces moments sont importants parce que tout est devenu tellement différent depuis lors. Nous sommes repartis, marchant main dans la main. Mais avant de quitter le jardin, elle m'a retenue et a plongé son regard vert émeraude dans le mien.
"Duncan, je suis enceinte."
"Qu… quoi ?"
"On va avoir un bébé ! Je ne savais pas comment te l'annoncer alors…"
"Mais… Lily… c'est impossible voyons…"
"Je le sais ! Mais c'est arrivé quand même. Je suppose que c'est parce que l'on s'aime bien trop…"
"… tu prends la pilule n'est-ce pas ?"
"Oui, je ne l'ai jamais oublié..."
"Alors tu ne peux pas être enceinte, c'est impossible…. Voyons…"
Je plonge ma main dans mes cheveux et cherche du réconfort n' importe où, mais j'ai envie de fuir. Alors que elle, elle semble si joyeuse, si enthousiaste à l'idée d'avoir cet enfant. Son sourire se fane quand elle comprend la raison de ma réaction. Elle devine ce que je pense, et je sens qu'elle va se mettre à pleurer si je ne dis rien. Elle ne me laisse pas le temps d'intervenir parce qu'elle riposte aussitôt ;
"Tu… tu n'es pas content, c'est ça ? Tu voudrais que j'avorte."
"Non ! Non… ce n'est pas à moi de te dire si tu dois avorter ou non mais…"
"Mais… ?"
"Lily, ce n'est pas possible… je ne peux pas assumer… pas ça, en tout cas."
"Mais pourquoi, Dun ? On s'aime, ça suffit non ? J'arrêterais l'école, je travaillerais dur pour vous deux. Je ne te priverais pas de faire tes études à la Fac, Dun. Laisse-moi une chance de te prouver que je suis capable de tout pour toi et cet enfant, notre enfant Dun."
"Non, Lily… non…"
"Pourquoi ? Tu ne ressens plus rien pour moi, c'est ça ?"
Comment lui dire, comme lui faire comprendre que je ne l'ai jamais réellement aimé ? Ou du moins, pas comme il le faudrait. Comme lui dire que, durant tout ce temps, je n'ai fais que penser à Alex même si elle comblait une partie du vide qu'il avait laissé ? Comment lui expliquer que tout n'avait été que mensonge et illusion ?
Lui mentir à nouveau, c'était la seule solution.
"Je ne t'aime plus… comme avant… je ne t'aime plus autant…"
"Je vois…"
"Pardonne-moi, Lily."
"Tu sais, tu aurais pu me dire n'importe quoi… même que tu ne m'as jamais aimé que j'ai toujours été ta banque… ou ton objet sexuel. Tu sais bien. Jamais je n'aurais pu te détester, Duncan. Moi, quand je t'ai dis que je voulais te suivre et te soutenir quoiqu'il arrive, je le pensais. Je t'ai aimé, même dans ce studio pourrit, même lorsqu'on entend des tires de fusils, même si je me suis déjà fais agressée. J'aurais tout surmonté pour toi, Duncan. Alors ne me demande pas pardon… tu sais que c'est déjà fait… tu sais que je t'ai déjà pardonné…" "Pourtant, je veux m'excuser..."
"Non, c'est inutile. Tu as raison, c'est une mauvaise idée de garder l'enfant, tu en serais malheureux je suppose. Mais je ne peux pas avorter, tu sais comment je suis."
"Oui…"
"Je garderais l'enfant, Duncan. Je t'aime et je l'aime aussi bien trop pour tout abandonner de toi."
"Si tu te sens capable…"
"Je vais prendre le premier bus pour repartir chez maman. Je te verserais la somme nécessaire pour aller à la Fac, d'accord ? Je t'aime, Duncan."
"Lily…"
Peut-être que c'était désespéré, peut-être que c'était idiot, aussi… mais je l'ai retenue ;
"Je suis homosexuel."
Aussitôt les larmes sont tombées de ses yeux, et j'ai tenté de les effacer mais elles étaient trop nombreuses.
"Mais chaque fois que nous l'avons fait, chaque fois que je t'ai dis je t'aime… peut-être n'était-ce pas l'amour, peut-être que ce n'était pas aussi pur que toi… mais je t'aimais et j'aimais ce que nous faisions… à ma façon."
"Plus jamais des adieux, rien que des au revoir."
"Je sais."
"A bientôt, Duncan."
Je ne l'ai plus jamais revue –du moins, pas encore. Il ne me restait que deux lettres de Lily. La première avait précédé son dernier versement ; pour le dernier loyer et la fac. La seconde avait été plus longue, plus tendre aussi. Je la savais désormais épanouie, et elle contrôlait à nouveau sa vie.
Cher Duncan,
Cela fait combien de temps déjà que nous nous sommes quittés ? J'ignore si tu habites toujours dans ton studio dans le Bronx, je l'espère que oui.
Aujourd'hui, je te donne des nouvelles de moi parce que je pensais à toi. Je voulais te dire que je ne me suis pas laissé le temps de te dire tout ce que je t'aime et tout ce que tu me manque. On devrait toujours dire avant, tant qu'il est encore temps, l'importance que les gens prennent. Même après un an, les sentiments que j'éprouve pour toi sont restés intacte. Soit…
Mon fils (- le tien aussi) a fêté ses un an aujourd'hui et lorsqu'il a soufflé ses bougies, je me suis souvenu de cette fois ou nous avons regardé les quelques photos que tu avais de toi quand tu étais petit. Il est ton portrait craché, si ce n'est qu'il a mes yeux. Il est merveilleux, tu sais ? Il n'arrête pas de dessiner, et il est extrêmement intelligent. Il tien tout de toi, j'ai l'impression. Ca me rend un peu triste parce qu'à part les yeux, il ne me ressemble pas beaucoup alors les gens se demandent si c'est vraiment le mien. Mais je suis très fière de lui, et il adore Maman. Il te demande souvent, mais je lui explique chaque jour que c'est impossible.
J'espère que pour toi, tout ce passe bien.
Moi, j'ai rencontré quelqu'un de bien, mais j'ai un peu peur d'aimer. J'ignore si je crains le mensonge ou si c'est simplement la peur de t'oublier.
J'espère qu'un jour, rien qu'une fois, tu voudras bien rencontrer Duncan. Il serait très heureux de te voir.
Tendrement, Lily.
Je n'ai jamais eu le courage de rencontrer "Duncan", aussi égoïste que ça puisse paraître. Je ne parlais jamais de lui-même si sa photo était dans mon portefeuille –Lily l'avait mise dans sa lettre. Cette photo était ma petite source d'espoir pour toutes les fois ou je me rendais dans cette fichue boîte. C'était la seule façon de me permettre de manger, la seule solution pour m'en sortir un peu mieux.
Mais le fait de faire venir un/e colocataire m'a bien aidé. J'ai pu trouver un emploi plutôt stable et vivre correctement. Je continue mes études à la Fac, je dessine pour des petits magazines tout comme je photographie pour l'un d'entre eux, je passe toujours du temps près des touristes pour me faire un peu plus d'argent encore.
Tout n'est que fatalité, vous allez me dire, c'est ça ?
~ Définition de l'enfer pour le personnage : Un nouvel échec, je présume. J'espère sincèrement qu'après mes études, je réussirais à vivre de mes créations. Si ce n'est pas de mes dessins, j'espère que ce sera de ma musique. N'importe quoi, mais quelque chose dans lequel je sois doué. J'ai aussi peur que l'on découvre que je suis homosexuel, c'est une honte, une vérité que je cache depuis déjà trop de temps. Je fais partit des gens qui ne l'assument pas et qui préfèrent se cacher derrière les femmes. De toute façon, ça passe mieux dans mon CV. ~ Définition du paradis pour le personnage : Devenir musicien professionnel ? Mise part ça, je ne vois pas quoi d'autre. Me rendre compte que mon homosexualité n'était qu'une passade, une crise d'adolescent puéril avec du retard, ou n'importe quoi. Je donnerais tout pour me rendre compte, un matin, que je suis amoureux de toutes les femmes, si possible, ainsi pouvoir me racheter auprès de Lily. ~ Taux de criminalité et pourquoi : 0%... certes j'ai déjà fumer des joins mais rien d'excessif ni de grave. Et puis, je n'en ai jamais sur moi et ça fait bien longtemps que j'en ai fini avec cette saloperie. Mes cigarettes sont mes amies, et je ne touche pas au reste. Maintenant, j'ignore si le fait d'être homosexuel est un crime…
Dernière édition par Duncan Wood le Dim 5 Juil - 1:08, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: Duncan Wood Dim 5 Juil - 0:11 | |
|| Le joueur et le hors-jeu || ~ Prénom/Pseudo : DarkAngel 64 *Regarde trop Nerdz* ~ Age : 17 ans ^^ ~ Votre avis sur New York, The Dark Side : J'adore toujours ~ Où avez-vous connu le forum ? Toujours depuis CI… ^^ ~ Niveau de RP : Une demie page word minimum quand tout va bien.~ Exemple de RP : - Spoiler:
Elle, Darla-Raphaëlla, se baladait le long de la mère de Manhattan. La plupart des touristes et même des New-Yorkais avaient déjà quittés la plage en sentant l'heure du dîner arriver. La plage était donc moins peuplée, et elle pouvait vagabonder sur la plage, ses pieds nus contre le sable chaud, l'eau de mer mourant à ses pieds. Elle n'était vêtue que d'un bikini et avait attaché un paréo autour de ses hanches. Un peu plus tôt, elle avait été entourée par les photographes, loin des chaises longues des habitants et des touristes, de certains de ses collègues. Les premiers clichés d'un été "chaud" pour Darla, il faut bien qu'on parle d'elle-même en été. Ca expliquait la raison pour laquelle ses cheveux étaient encore recouverts d'eau salée. Les derniers rayons de soleil caressait et illuminait sa peau halée. Alors qu'elle s'étendait, tout en observant au loin le Verrazano Narrows Bridge tant il était haut. Darla-Raphaëlla eut une soudaine envie d'aller regarder les Ferry de loin pendant que le soleil se couchait. Un coup à l'astre de lumière avant de s'éloigner de la plage au pas de course. Son voiturier l'attendait, adossé à la limousine. " Nous pouvons y aller, Jack. Mais avant de rentrer à Manhattan, pouvez-vous m'emmener aux Ferry ? "Il lui ouvrit la porte avant d'acquiescer et avança de s'installer côté conducteur. Elle observait ce qui l'entourait. Tout ce luxe, même dans une voiture. Elle n'en avait pas honte. Elle n'avait pas honte de tout l'argent qu'elle ne dépensait rien que pour l'alcool qu'elle consommait ici, parfois seule, parfois accompagnée. Toutes les fois où Jack avait dû l'aider à descendre de la voiture, ou remonter jusqu'à son appartement. Ca par contre, elle en avait honte. Parce qu'il devait supporter l'odeur de tout ce qu'elle avait fait ressortir de son estomac, parce qu'il lui était arrivé plus grosse gêne encore et qu'elle n'avait pas du tout envie de se les remémorer. Alors, histoire d'oublier, elle profita de la route pour enfiler ses affaires qui l'attendaient dans un sac sur lequel son Agent avait laissé un Post-It ; " Profite bien de ta journée de congé demain mais évite de te faire trop remarquer". Elle leva les yeux au ciel et sortit du sac sa robe d'Emilio Pucci, elle l'enfila par-dessus son bikini, elle retira son paréo par la même occasion et enfila ses escarpins. La limousine s'arrête et Darla-Raphaëlla en sortit après avoir remercié son conducteur. Elle posa ses mains sur la balustrade qui séparait la terre de l'eau sur laquelle naviguaient les Ferry. S'appuyant ses mains, elle se souleva et s'installa sur la balustrade, constatant alors que ce n'était pas bien confortable mais elle préférait rester assise plutôt que debout. Ca ne lui arrivait pas souvent de se retrouver ici, à regarder le Ferry-Boat s'éloigner vers Fire Island. Elle en oublia le coucher du soleil, se contentant simplement de regarder le navire. Raphaëlla n'aurait su dire pourquoi elle se sentait aussi attirée par ces Ferry alors qu'elle ne leur avait jamais accordés d'importance avant. Elle se sentit presque obligée de repenser aux paroles de " Mak' ", son agent, un peu plus tôt dans la journée. La nuit avait été longue pour Darla-Raphaëlla, et elle s'était réveillée en retard, évidemment. Au total, elle était arrivée avec trois heures de retard ce qui avait mit son Agent dans son ses états. Tandis qu'elle saluait tout le monde, puis se dirigeait vers sa coiffeuse, Nessa, elle tenta de ne pas entendre chacun des reproches de son Agent. Elle s'était assise sur la chaise pendant qu'on s'occupait de la faire plus belle qu'elle ne l'était déjà. Le styliste se chargeait de préparer ce qu'elle allait enfiler pendant que le photographe rajustait le décor. Tout le monde courait dans tout les sens, certains criant les ordres, d'autre se précipitant là ou on leur demandait d'aller. La mannequin continuait à faire la sourde-oreille, demandant à la petite assistante qu'on lui avait coltinée ("Une idiote qui ne sait pas faire la différence entre un bleu pastel et un bleu céruléen comme dans "Le diable s'habille en Prada.") De lui apporter un cappuccino, elle répéta le mot cinq fois comme si elle avait parlé à une demeurée. Se moquer de la "petite assistante" était devenu une plaisanterie qu'elle partageait avec Kris, qui lui faisait de grands signes dans sa direction. ("Hier, je lui avais demandé de m'apporter mes lunettes Prada -tu sais, celle qu'on a été chercher ensemble ?- Et devine ce qu'elle m'a rapporter ?" "Noon…" "Si… je ne vois pas ce qu'elle fiche ici"). Mais son Agent lui avait clairement fait remarquer qu'elle n'était pas en droit de se moquer ouvertement de la débutante. "Tu es une professionnelle Darla ! Et si tu continue comme ça, tu seras moins qu'elle et un jour, elle sera peut-être même meilleur que toi !"
"Ce genre de chose ne peut pas arriver."
"Tu sais pour quoi tu poses aujourd'hui ?"
"Tu vas sûrement me le rappeler…"
"On fait ton nouveau Book ! Tu sais ce que ça veut dire ? On prépare ton Book pour Vogue, pour Runway, pour Chanel, Prada, Emilio Pucci, Dior, pour toutes les marques pour lesquelles tu poses. Et tu sais pourquoi on me demande de présenter à chaque fois de "nouvelles" choses de toi ?"
"Ouais, parce que les styles changent ?"
"Non, parce que t'as déjà vingt quatre ans et qu'ils en ont marres. Il est temps que tu saches que tu ne seras pas toujours la meilleur et la plus belle. Vogue cherche quelque chose de neuf, quelque chose de frais. Maria, par exemple, est tout à fait capable de prendre ta place. Elle est jeune et séduisante…"
"Je suis jeune !"
"Plus autant qu'avant. Va te changer, tu as assez gaffé comme ça pour aujourd'hui !"Elle ne s'était jamais autant sentie humiliée. Nessa avait beau lui dire que Mak se montrait très désagréable lorsqu'il était stressé, elle restait persuadée qu'il pensait tout ce qu'il venait de lui avouer. Pour la première fois, Darla avait prêté attention à cette "Maria" qu'elle avait jugée trop naïve et trop innocente. Kris et Kate l'ont rejoints, et ont soufflés tout deux dans son oreille une révélation ; "Elle couche avec Mak. C'est sa préférée, il va sûrement l'aider à te détrôner, ma Reine". Secouant la tête, elle effaça les mauvaises images de sa tête. Elle aurait tout le loisir d'y penser, et d'en discuter un peu plus tard. Le soleil avait disparu, maintenant et elle n'avait pas observé une seule seconde de son coucher. Elle tourna le dos au paysage et voulu s'avancer vers la limousine mais son regard s'accrocha à la silhouette d'un homme qui lui rappelait quelqu'un. Axel... " Hé, Axel !"Elle s'avança finalement vers lui, un sourire sur les lèvres. Elle avait rencontré Axel à une de ces soirées branchées. Il lui avait plu, il était charmant à sa façon. Pour Darla-Raphaëlla, cela signifiait qu'il n'avait pas essayé de la draguer ni de coucher avec lui. Même si c'est ce qui lui avait permit de retenir son prénom, elle s'était longuement demandée pourquoi il avait réagit différemment des autres. Un homme reste un homme, non ? " Il y a longtemps… "
~ Connexion : [i]3/7 ~ Code du règlement : - Spoiler:
[color=red]OK par Dale
~ Avez vous signé le règlement ? : Ouep! ~ Célébrité sur l'avatar : Jeremy Kapone ~ Multicompte : Oui, pouvez-vous deviner qui c'est sans tricher ? ôoXD[/list] Avatar Provisoire, et heu désolée pour la mise en page... je dirais que j'ai la "flemme" de faire mieux XD
Dernière édition par Duncan Wood le Dim 5 Juil - 0:33, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Duncan Wood Dim 5 Juil - 0:14 | |
Encore ! Eh bien, c'est le jackpot aujourd'hui côté inscription =) Bienvenue donc et bonne chance pour ta fiche ! N'hésite pas à nous faire signe si tu rencontres un problème. |
| | | | Sujet: Re: Duncan Wood Dim 5 Juil - 0:15 | |
Dale a tout dit x) Tant mieux si beaucoup s'inscrivent, ça fait plaisir *w*
Bienvenue, bon courage pour ta fiche, et merci de ton inscription ! Jeremy Kapone x))) Plutôt sexy ce minet... x) |
| | | | Sujet: Re: Duncan Wood Dim 5 Juil - 0:21 | |
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| | | | Sujet: Re: Duncan Wood Dim 5 Juil - 0:34 | |
Fini ! (*lole*)
Merki, merki. Sinon, oué, Jeremy est très sexxx XD |
| | | | Sujet: Re: Duncan Wood Dim 5 Juil - 0:48 | |
Jeremy Kaponeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee <3 <3 <3 (promotion sur les "e" xD) Re bienvenue ^^ |
| | | | Sujet: Re: Duncan Wood Dim 5 Juil - 2:10 | |
Je savais pas que Robin avait un frère caché xD Bienvenue sur NY-TDS ! |
| | | | Sujet: Re: Duncan Wood Dim 5 Juil - 2:28 | |
Gay gay gay ... Pas gay l'histoire en tout cas x) Trêve de blagues moisies, fiche validée, bon jeu |
| | | | Sujet: Re: Duncan Wood | |
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