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| | And then, he said: \ // DELAI ACCORDE | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: And then, he said: // DELAI ACCORDE Mer 8 Juil - 11:01 | |
Solal Mulholland. 'Cause it's you, and me, and all of the people, With nothing to do, nothing to loose, And I don't know why, I can't take my eyes off of you... ~ Définition de l'enfer pour le personnage : Son passé. Le passé de Gabriel est un savant mélange d'horreur et de malheur. Le jour où ses parents ont été assassiné après avoir été torturé reste une blessure ancrée en son âme. En sa chaire, en son être. Des cheveux dressés sur son crâne à la plante de ses pieds, Gabriel est meurtri. Gabriel souffre, Gabriel a mal, à chaque seconde qui passe. Le fardeau qu'il porte, les meurtres respectifs de ses parents, est lourd, trop lourd, même pour ses larges épaules. Il représente son enfer, son enfer personnel, et le feu brûle en lui chaque jour un peu plus. Chaque instant un peu plus fort. Il ressent le brasier de la Mort danser autour de lui, en mouvements lancinants, maléfiques, diaboliques. Et cela le torture tellement... Tellement, que parfois il ne devient presque mauvais. Lui, qui s'était juré de toujours défendre le Bien et de retrouver le meurtrier de ses parents, celui qui avait accompli un tel massacre et avait marqué à jamais sa vie du sceau du malheur et des tourments. Là est la porte du paradis, là en est son début : dans la vérité retrouvée. ~ Définition du paradis pour le personnage : Gabriel est un être très rêveur. Romantique, passionné, romanesque. Il attend celle qui fera battre son cœur comme personne. Il attend celle qui saura lui apporter son salut, sa paix tant recherchée. Et pour cela, il est prêt à tout. Il est prêt à gravir des montagnes, à enguirlander les étoiles, à renier son être et son âme pour elle... Elle... Il ne peut pour l'instant que l'imaginer, mais il garde en lui la certitude qu'il la trouvera. Qu'il la verra, et comprendra. C'est cela, son paradis. Et il s'accroche à cet espoir car il est le dernier qui peuple son existence d'un soupçon de lumière et l'évite de sombrer complètement. Il a conscience que ses espérances sont stupides, mais il continue d'y croire, désespérément, de toutes ses forces, car peut-être un jour trouvera-t-il ce petit bout de paradis. Son paradis, son bonheur, sa paix, son existence paisible. ~ Taux de criminalité et pourquoi : 45/100. Gabriel est clairement du côté de la Justice, du droit. Mais cela pourrait tout aussi bien être un hasard. Il y eut le moment décisif où il choisit son camp, sa vie, et la balance a penché d'un côté comme elle aurait pu pencher de l'autre. Car Gabriel possède un côté très noir, violent et impulsif, agressif et offensif. Il le refrène beaucoup, mais celui-ci pourrait ressortir à tout moment et faire pencher la balance du mauvais côté, de l'autre côté. [/list]
Dernière édition par Solal Mullholand le Dim 26 Juil - 19:03, édité 6 fois |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Mer 8 Juil - 11:02 | |
|| Le joueur et le hors-jeu || ~ Prénom/Pseudo : Audrey ~ Age : 18 ans moins trois mois (a) ~ Votre avis sur New York, The Dark Side : J'adore. J'avais déjà remarqué le forum début Juin (ouioui c'était moi qui était venu pour Stan mais j'étais bloquée avec le bac et mon concours Sciences Po, malheureusement, il a été pris entre temps ^^). ~ Où avez-vous connu le forum ? Ca remonte à loin, alors je n'en sais rien du tout... Bazzart je dirais, c'est celui où je regarde le plus les pubs... ~ Niveau de RP : En Times New Roman et en 12 (très important, et oui (a)), je fais en moyenne 3 pages Word, ça peut monter jusqu'à 5/6 si l'inspiration est avec moi ou que mon partenaire et mon lien avec le personnage m'inspirent beaucoup. ~ Connexion : 6/7, et je peux RP à hauteur de deux fois par semaine. ~ Code du règlement : - Spoiler:
OK. By LV.
~ Avez vous signé le règlement ? :~ Célébrité sur l'avatar : Gaspard Ulliel, je peux réserver ? =) ~ Multicompte : Nope
Dernière édition par Solal Mullholand le Lun 27 Juil - 19:19, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Mer 8 Juil - 11:03 | |
~ Exemple de RP : - Spoiler:
Clair. Puis trouble. Clair. Et encore trouble. Dédoublement, brouillard et le vide. Et le noir. Le néant. Plus rien. Vacillements, hésitation. Rien ne va plus… Frissons. Peur. Les yeux de James s’embuaient. Non pas de larmes, non. James ne pleurait pas. James n’était pas capable de pleurer. Les êtres ayant cette capacité sont ceux qui n’ont pas encore bien vécu, ceux dont la route n’a pas croisé le sentier de la souffrance. Ils sont là, ils vivent, dans leur havre de paix et de puéril bonheur et ils pleurent. Ils pleurent les futilités de leur vie, ils pleurent des êtres chers disparus. Ils pleurent ce qu’ils ne pourront plus avoir. Ils pleurent les beaux yeux de la femme qu’ils aimaient. Leurs larmes sont l’expression de leur désarroi, de leur déception, de leur malheureuse surprise. Elles sont les témoins du phénomène chimique qui se déroule en eux. Leurs glandes lacrymales sont sollicitées, et elles ne se privent pas de déverser des flots et des flots de liquide salé. Elles roulent sur leurs joues et ils ne peuvent les empêcher de couler. Ils se délectent de cette eau parcourant leurs corps : ils souffrent. Ils sont fiers, ils sont humains. Mes félicitations, vous faites bien parti de cette race, veuillez aller récupérer votre diplôme dans la salle se dressant à votre droite. Mais James n’est ni humain, ni de ces gens-là. James ne pleure pas. Ses glandes lacrymales sont figées par le temps et leur inutilité évidente. Aucun liquide ne peut délibérément se déverser de ses cavités oculaires. Lui-même ne sait pas pourquoi. Pour beaucoup, pour nombre de personnes, cela était simplement le résultat de son manque d’attachement. Ils pensaient que cet être se tenant face à eux ne ressentait pas les émotions comme eux, simples humains ou vampires. Ils se trompaient. James ressentait chacun des affres des sentiments humains de manière mille fois plus intense qu’eux. Il les ressentait de manière divine. Ils percutaient son âme comme un coup de poignard. Ils déferlaient en lui, et ravageaient chacun de ses organes. Son cœur était écorché plus que n’importe quel autre. James n’était pas comme les autres. James n’appartenait pas au pathétique et humble groupe des banalités. James était un être exceptionnel. James valait bien mieux que cela. James se tenait devant la porte de celle qui était encore sa femme, et il ne pleurait pas. Pourtant, tout son être transpirait la souffrance. Tout son être criait son désespoir. Tout son être dépérissait à chacun des instants où elle n’était pas à ses côtés. James était définitivement condamné sans son aimée, sans celle qui faisait battre son cœur à la chamade. Et James ne pleurait pas, sur ce perron vampiriquement neutre. James attendait, fatalement, l’heure de sa fin. Il attendait qu’elle prononce la sentence à son égard et que tout s’en aille. Que sa vie se brise en mille et un morceaux, perdant tout sens et l’égarant dans les faubourgs du malheur.
Les larmes ne se créaient ni ne s’évacuaient. James était bien trop brisé pour pouvoir. Sa vie n’avait été peuplée que de périples désastreux, de pertes et de chagrins immenses. Il ne croyait jamais pouvoir s’en remettre, mais il s’en remettait toujours. Il avait pleuré, au début, mais au fur et à mesure que les obstacles s’amoncelaient sur sa route, elles s’étaient atténuées jusqu’à disparaître. Aujourd’hui, le simple acte de pleurer lui semblait un processus obsolète. A quoi bon ? En quoi cela changeait quoi que ce soit ? Il ne s’était jamais senti mieux après avoir pleurer, les situations ne s’étaient ô grand jamais résolues par elle-même pour autant. Non. Pleurer ne servait qu’à s’apitoyer sur son sort, évacuer des choses qui ne méritaient pas de l’être. James ne voulait pas pleurer. Il ne voulait pas se recroqueviller dans un coin de sa fastueuse suite du Plazza et sangloter jusqu’à épuisement. Il voulait garder cette souffrance en lui puisqu’elle était sienne. Il l’avait créé de ses propres mains, ces mains qui avaient été répandre le péché sur ces femmes qu’il connaissait si peu en définitive. Il n’avait pas su respecter les termes de leur engagement mutuel, ceux sans quoi leur amour ne pouvait survivre. Alors aujourd’hui, il s’amendait. Il s’amendait de toutes les fautes qu’il avait commises. Il venait se mettre à genoux, et supplier la femme, la seule femme de cette maudite Terre, qu’il aimait de le reprendre. De ne pas l’abandonner. De ne pas abdiquer. Il était si vicié, si dégoûtant. Il s’en rendait compte aujourd’hui. Il se rendait compte de tout le mal qu’il avait répandu. Mais il n’était bon qu’à ça ! Il ne pouvait respirer qu’ainsi ! Pour que sa vie puisse être combler d’un semblant de bonheur, il devait pouvoir la partager entre l’Amour et le Vice. Entre la luxure et le Mal, entrecoupé de moments de bonheur. D’un amour magnifié, d’un amour sans tâche, d’un amour si profond et pure, qu’il éblouissant quiconque s’en approchait.
Sa vie n’était plus que ténèbres aujourd’hui. Ténèbres enveloppant son âme, l’enlaidissant dans les tréfonds des antres du Mal. L’asphyxiant, lui refusant tout salut, toute rédemption. Il s’était laissé tombé. Il avait même tenu cette pelle de ses mains froides et sèches – cadavérique. Il avait creusé son trou avec la force du désespoir. Cassant et retournant ses ongles, il avait creusé jusqu’à n’en plus pouvoir. Il avait serré la mâchoire et n’avait pas bronché. Il avait creusé, jusqu’à arriver au centre de la Terre. Il avait voulu brûler dans les flammes de l’Enfer, persuadé que son rêve était réalité. Mais même cela, il n’en était pas capable. Tout ce qu’il voulait, tout ce qu’il nécessitait, c’était de savoir qu’elle l’aimait encore. Qu’elle puisse poser son regard sur lui, et qu’il n’y lise pas que dégoût. Son ultime regard le hantait ; ce dernier regard qu’elle lui avait lancé dans le refuge de leur amour. Ses prunelles étaient pleines d’une haine sans nom, d’une haine féroce, immense, brûlante et explosante. Elle l’avait tant désarcelé qu’il n’avait rien dit. Il s’était mu dans son silence, et avait patienté, attendant son heure. James n’était pas un battant. Il était de ceux qui se laissent lentement dépérir, sans force ni bravoure. Il se serait laissé mourir de faim, sauter d’un immeuble, pendu s’il n’avait pas été certain que Keira le ressusciterait. Et s’il y avait bien quelque chose de pire que sa situation actuelle, c’était de subir cette humiliation suprême. Se voir ressuscité par son amie, celle que lui étant censé aider. Celle qui était censée avoir besoin de son aide – et non pas l’inverse. C’était simplement affreux. Impossible. Improbable. Mais soudain, une lumière éclatante l’éblouit. Une lumière claire et limpide.
Une auréole de lumière lui fit face, encadrée de fils d’or. De minuscules et fins lacets d’or, dansant autour du visage adoré. La porte avait disparu et elle était face à lui. Elle était là. Sa beauté n’avait d’égal que son éclat. Elle était… James perdit instantanément l’usage de la parole. Alors qu’il avait passé tout ce temps à se morfondre, s’enlaidissant jusqu’à en devenir méconnaissable, elle, de son côté, avait embelli, comme si elle avait adopté des traits plus matures, comme si elle avait vécu. Il était ébloui. Simplement. La voir ne lui était pas supportable malgré son aura bénéfique. Il avait cru qu’être enfin en sa présence guérirait ses blessures, mais ce ne fut pas le cas. Au contraire, ses blessures se rouvrirent, purulentes et douloureuses à mourir. Il grimaça alors qu’il avait l’impression que son ventre allait subitement se déchirer en deux. Son cœur s’arrêta puis reprit son rythme saccadé, dont le rythme était incohérent. Il ne pouvait supporter pareille douleur. Il ne pouvait plus. Il avait envie d’hurler. Il avait envie de cracher sa douleur, de la piétiner, de l’anéantir. Il fut un temps pas si lointain où elle lui avait été bénéfique, mais, aujourd’hui, il ne pouvait plus. Il ne pouvait plus faire ça ; continuer à vivre ainsi. Personne ne peut vivre avec des milliers de plaies lancinantes partout à l’intérieur de lui, et de ne pouvoir se rassurer en se disant que ça passera. Personne ne peut endurer cela tout en se disant que tout n’est pourtant que psychologique. Pas même un dieu, si fort soit-il. Il l’avait fait, mais ne pouvait plus. Il était resté maître de lui-même, paradoxalement il n’avait jamais perdu la maîtrise de lui-même depuis le départ de sa femme, alors qu’il le perdait sans cesse auparavant. Il était resté maître de sa personne depuis trop longtemps. Aujourd’hui, il était arrivé au point de rupture, ses capacités étaient limitées. Il en avait éprouvées les plus lointaines. Mais il ne pouvait craquer ainsi, maintenant, tout abîmer alors qu’il était là, à cet instant, se dressant face à elle.
Il se fichait bien de s’offrir en spectacle à tous les vampires alentours. Car il savait que la forêt du Queens était le repère de la plupart des vampires. L’idée que ces sous-fifres puissent percer à jour sa faiblesse, puisse découvrir son talon d’Achille et le voir dans un état si pitoyable ne lui effleurer pas même l’esprit. En cet instant, plus rien ne compter. Pas même eux, pas même son image, pas même son devoir divin qu’il se devait de tenir en chaque instant. Là, il ne voulait que serrer ses bras autour du corps gracile d’Emeraude, de sa pierre précieuse. Si précieuse… Il ne pouvait se permette de gâcher sa dernière chance, si dernière chance il avait encore. Il allait s’avancer, parler, les mots se formaient déjà dans son cerveau, les phrases prenant tournures et sens, prêtes à abreuver ses lèvres des messages qu’il enfouissait en lui depuis un moment. Mais déjà, la porte se refermait. La lumière aveuglante s’en allait, et ne restait à nouveau que ténèbres. Tristes ténèbres. Lugubres ténèbres. Les chauves-souris déployaient à nouveaux leurs ailes, les corbeaux noirs et tragiques hurlant leurs moqueries, prêts à s’abreuver du sang et goûter à la peau sucrée de ce macchabée. Futur macchabée. Futur si proche. James ne tarderait pas à rejoindre la terre, celle qui l’avait créé, et rendu dieu. Celle à qui il devait son existence. Il fermait les yeux et se voyait déjà six pieds sous terre. Enfermé dans un cercueil, ne pouvant plus recevoir l’oxygène qu’il nécessitait : tout cela il connaissait déjà. Il le vivait quotidiennement. Sa mort ne serait pas atroce mais, finalement, une résurrection, la fin de ses souffrances. Il l’attendait, la délivrance. Mais il ne serait prêt à l’accepter, que s’il était persuadé qu’il avait usé de toutes ses chances avec celle qui peuplait ses pensées et son âme. S’il conservait ne serait-ce qu’une seule chance de retourner aux cotés de celle qu’il aime, alors il vivrait. Il endurerait chaque souffrance, chaque peine, chaque supplice jusqu’au dernier. Chaque jour qui passerait.
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| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Mer 8 Juil - 11:04 | |
~ Suite :- Spoiler:
Mais la souffrance était bien trop forte. Il ne pouvait plus la contenir, désormais. Les vagues déferlaient en lui, brutales et carnassières. Elles voulaient sa peau, elles voulaient qu’il abandonne, qu’il déclare forfait et s’en aille, penaud. Il ne pouvait renoncer maintenant. Il refusait. Il refusait de montrer cette image à Emeraude. Même si elle était réelle, même si elle n’était pas une comédie montée de toute pièce pour l’attendrir. Il contestait. De toutes les forces qu’il restait à ce pauvre, à ce lamentable dieu. Il ne pouvait se résoudre à faire passer ce message-là. Il n’avait pas fait tant d’efforts pour lui paraître présentable pour faiblir ainsi. Il n’était pas venu jusqu’ici pour jeter à sa figure son désespoir, sa chute interminable jusqu’aux limbes de l’enfer. Non, il était venu, pour qu’elle le reprenne. Mais il refusait qu’elle le fasse par pitié. Même, elle pouvait tout autant lui dire de s’en aller. Tout ce qu’il voulait, c’était pouvoir lire dans ses yeux son amour. Voir qu’elle ne le détestait pas trop. Qu’elle avait conservé à son encontre la puissance de leurs sentiments, de leur triste histoire. Leur tendresse ne pouvait s’éteindre ainsi, ou alors, elle n’avait pas possédé la force qu’il lui avait déléguée. Elle n’avait été qu’une amourette, qu’une pathétique amourette de soixante ans. Mais cela, il ne pouvait l’accepter. Il ne pouvait accepter que leur mariage n’ait été qu’un leurre, un affreux leurre. Ce n’était simplement pas possible. Sous le poids de cette possibilité, il vacilla. Sa vue se troubla. Tout devint trouble. Soudain, la serrure, la porte, et tout objet dans l’angle de sa vue devinrent doubles. Double serrure, double poignée, double porte. Tout finit par devenir noire. Il cru qu’il avait perdu connaissance. Mais peu à peu, tout redevint claire. Seulement pour mieux repartir, puis revenir. Qu’était-il en train de lui arriver ? Il lui semblait avoir été un dieu solide, un dieu fort. Il ne se sentait plus que comme un vulnérable humain, un misérable pantin, une marionnette dont quelqu’un tirerait les ficelles comme bon lui semble. Il frissonna, trembla. Il eut soudain froid, et peur. Et si Emeraude ne prononçait pas les mots qu’il attendait ? Si elle voulait qu’il s’en aille ? Il ne pourrait supporter pareille réponse. Il ne pouvait supporter un nouveau rejet… Son amour, leur amour – espérait-il, était bien trop grand pour de tels enfantillages. Elle ne pouvait l’abandonner ainsi. Elle ne pouvait.
Mais Ô Bonheur ! La porte s’ouvrit à nouveau. La Beauté et la Lumière firent de nouveau parti de sa vie, comme un miracle venu tout droit du Paradis. Elle tenait fermement la poignée de la porte dans sa main et disparut derrière, afin de le laisser entrer. Il hésita. Pouvait-il ? Il n’était pas à l’aise ici. Cette maison était celle de Peter, l’être dont il avait cherché par tous les moyens à détruire la vie. Il déglutit. De plus, il avait envie d’hurler à son épouse, de ne pas disparaître ainsi ! Elle venait de revenir à lui, il la voyait depuis ce qui lui semblait être des siècles, il ne voulait que l’observer. Il avait envie d’hurler face à ce parjure, pourquoi donc semblait-elle si male ? Il fit quelques pas à l’intérieure, s’arrêtant sur le seuil, toujours aussi mal à l’aise. Il la jaugea d’un regard rapide. Elle se recroquevillait sur elle, comme se renfermant, se protégeant. Avait-elle peur de lui ? Il frémit face à cette hypothèse naissante. Mais, son esprit avait décidé de le torturer, et ne faisait que débuter dans cette voie… Les questionnements intérieurs dont il était la proie ne cessaient pas. Avait-elle peur qu’il soit venu ici pour la forcer à faire quelque chose qu’elle ne voudrait pas ? Croyait-elle qu’il oserait la ramener de force chez eux ? Jamais il ne pourrait la forcer à faire quoi que ce soit. Elle était l’or de sa vie, la prunelle de ses yeux, le soleil de ses journées. Et plus que ça, sa raison de vivre, celle qui l’avait fait devenir meilleur. Il ne ferait jamais rien contre elle. Jamais ! Il déposa le bouquet qu’il avait fait composé pour elle sur une table à l’entrée. Puis, il fit deux pas vers elle. Hésitant, il avança son bras jusqu’à son épaule. Il le caressa doucement du bout des doigts, l’effleurant avec pudeur. Il n’osait croiser son regard. Il n’osait pas briser ce silence. Il finit par relever les yeux jusqu’aux siens. Il frissonna de dégoût envers lui-même et de culpabilité : son visage était ravagé, creusé et fatigué. Elle semblait avoir souffert. Et souffrir peut-être même encore… Il détourna son regard et retira sa main.
« Je suis désolé, Emeraude. Je n’aurais jamais dû venir, je vais te laisser tranquille… »
Il ne pouvait accepter de l’avoir tant fait souffert. Comme quelqu’un qui était censé l’aimer, la chérir de tout son être avait-il pu lui infliger pareille douleur ? Peut-être était de la même espèce que son premier mari. Peut-être même était-il pire. Il l’avait détruite, il l’avait dévasté. S’il n’avait pas été le jeune homme torturé, brisé et fiévreux qu’il était, peut-être aurait-il pu être un bon mari. Peut-être aurait-il pu lui offrir le bonheur conjugal qu’elle méritait. Mais il n’avait pas su ; et s’il avait pu s’en cacher, fuir cette vérité auparavant, aujourd’hui cela n’était plus possible. Il avait la preuve de sa faiblesse, la preuve de son manquement face à lui. Il avait le visage de celle qu’il aimait. Et il ne pouvait en supporter la vue. Il se détestait plus que jamais en cet instant. Il aurait aimé pouvoir s’infliger bien plus de douleur qu’elle n’en avait. Il aurait aimé pouvoir lui voler toutes ses souffrances et les porter à sa place. Mais il ne pouvait pas. Il n’était finalement qu’un jeune homme impuissant, terriblement impuissant face aux aléas de la vie. Et cela encore, il ne pouvait le supporter. Pas quand cela causait des tords à ceux qu’il aimait. Il tourna le dos à Emeraude et allait franchir le seuil, quand il fit soudainement volte-face. Il accoura jusqu’à elle et posa ses deux mains contre sa nuque, unissant ainsi leur deux corps. Il embrassa doucement son cou et murmura à son oreille, d’une voix torturée, malheureuse, souffrante :
« Pardonne-moi Emeraude, pardonne-moi pour tout le mal que je t’ai fait. »
Et il se tourna à nouveau. Il s’en allait.
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| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Mer 8 Juil - 11:04 | |
|| Identité du personnage ||Vingt-six années se sont écoulées depuis que Gabriel Mullholand a vu le jour. Il est né un pluvieux jour d'Octobre, ce qui pourrait être vu comme une prémonition de ce que serait sa vie future. Gabriel est d'origine américaine et a toujours vécu à New York. Il y étudiait les beaux arts, et spécialement la peinture avant de changer complètement de voie et de se diriger vers une carrière dans les forces de l'ordre. Il devint très vite à ses propres yeux qu'il voulait être enquêteur. Un métier qui lui permettrait d'arriver à ses fins de la manière la plus logique qui soit. Il suivit les études appropriées et devint agent de police lambda. Il a obtenu sa promotion afin de devenir enquêteur il y a à peine deux semaines. Il est ainsi un novice en la matière. - Chapitre I : Does everything happen for a reason ?
Chaque chose arrive-t-elle pour une raison précise ? La notion de Bien et de Mal joue-t-elle un rôle quant au destin de chacun ? La Mort prend t’elle en compte pareilles ridicules notions et valeurs pour choisir ses prochains compagnons ? Ceux qui la rejoindront dans les antres des ténèbres éternelles ? Ou chaque action, chaque conséquence ne sont-elles que le résultat malencontreux du hasard ? Le hasard avait-il choisit la maison au numéro vingt-trois pour abattre son malheur sur ces lieux ? Cela aurait-il pu être le numéro vingt-deux, ou même le numéro vingt-quatre ? Cette pensée était une torture constante pour Gabriel. Ces questions le tourmentaient un peu plus chaque instant, chaque seconde. Et il préférait ne rien croire, ne rien penser, ne jamais y penser. Jamais. Pourtant, cela était arrivé. Cela avait eu lieu devant ses yeux, et plus jamais sa vie en serait la même après cela.
Le début de soirée suivit son cours normal, de la même manière que la veille et de la même manière que cela serait certainement demain. S’il y avait un lendemain pour lui, pour eux. Il était dans le salon et regardait la télévision, entouré de ses deux parents chéris de tout son être d’innocence enfantine. Il avait les yeux fixés sur l’écran mais aucune information ne semblait se graver dans son esprit. En effet, les informations journalières n’avaient que peu d’attrait pour un jeune garçon d’à peine six ans. La femme blonde se dégagea les cheveux derrière ses oreilles avant de reprendre le cours de son long monologue : « De nouveaux corps ont été retrouvé… Le climat de terreur présent tend à s’accentuer… ». Gabriel, indifférent aux paroles de l’élégante blonde placide, tourna son regard vers la fenêtre – il avait l’impression que quelque chose avait bougé, la désagréable impression que des yeux les observaient. Mais tout cela ne se formait pas ainsi dans l’esprit du jeune enfant, il ressentait simplement le besoin de regarder à travers de cette fenêtre, un besoin plus qu’une envie. Soudainement, alors que les neuf heures s’affichaient sur l’horloge murale, des coups se firent entendre à l’extérieur. Il vit sa mère se lever du canapé pour rejoindre la porte d’entrée : elle croyait à tord que ces coups-là avaient été frappés à la porte. Et alors qu’elle se tenait sur le seuil, les coups se répétèrent. Ses grands s’agrandirent d’abord sous le joug de la surprise puis sous celui de la peur. Elle se retourna vers son mari, qui s’était lui aussi levé à présent. Gabriel regardait simplement ses parents, tournant son regard de l’un à l’autre, sans comprendre leurs différentes réactions. Sa mère, dans un relent exceptionnel d’instant maternel se tourna vers son unique enfant et lui attrapa la main. Elle le tira violemment jusqu’au couloir et l’attrapa brutalement par les épaules. Elle tremblait et jetait toutes les demi secondes des regards derrière son épaule, pour jauger la situation. Son mari, cependant, avait attrapé un couteau de cuisine d’une main et une batte de baseball de l’autre. Il s’était posté en plein milieu du salon et gardait son regard fixé sur la porte d’entrée. Les coups violents et répétés mettaient à mal la –pourtant- solide serrure. Il se tourna alors vers sa femme et son fils et, d’une voix rauque, où la panique n’était que trop peu maîtrisée pour donner illusion, il murmura :
« Julia ! Dépêche-toi ! »
Elle sembla se ressaisir et se tourna à nouveau vers son fils, qui était lui-même complètement désorienté et fixait sa mère avec de grands yeux ronds, sans oser parler. Il y a cette chose chez les enfants qui fait qu’ils savent quand ils doivent se taire et quand ils peuvent exagérer à travers divers caprices et enfantillages. Et Gabriel, sans en avoir conscience, reconnaissait le caractère dangereux de la situation. Il n’avait jamais vu ses parents aussi fébriles, aussi emplis d’angoisse. Julia lui murmura alors d’aller se cacher à l’étage – pas dans ta chambre ! précisa-t-elle avec fermeté. Elle déposa alors un baiser sur le front de l’enfant et s’éloigna, après l’avoir serré dans ses bras, comme si cela était la dernière. Elle retourna dans le salon, et attrapa des mains de son mari le couteau : elle n’aurait jamais la force de taper qui que ce soit avec une batte de baseball, elle en était plus que certaine. En effet, Julia avait toujours était une femme douce, aimante, joyeuse et pleine d’une simplicité et d’un naturel désarmants. Elle se tourna vers son mari, alors que ses cheveux tournoyaient dans les airs. Elle attrapa de sa main libre celle de son mari et l’embrassa, pressant indécemment ses lèvres contre les siennes, des larmes abondantes roulant sur ses joues moites. Elle ne le regarda cependant pas dans les yeux. Elle conserva ses yeux baissés, fixant ses pieds nus, et elle lui affirma, d’une voix enrouée, honteuse, faible et tremblante :
« Tout est de ma faute, Tom ! Je suis désolée ! C’est moi qu’ils veulent, ni toi, ni Gabriel… »
Son mari l’attrapa sauvagement par les épaules, la forçant à relever son regard vers lui. Ils échangèrent un long, très long regard. Et tout deux surent ; jamais l’un ne pourrait abandonner l’autre. Dès le début ils avaient su ce qui pourrait arriver, et ils en avaient acceptés les pleines conséquences. Les entières conséquences. Et elles étaient là, aujourd’hui, et ils allaient les affronter, ensemble, unis, main dans la main, comme toujours. Et il n’était pas question qu’il la laisse se livrer à ces monstres-là qui allaient entrer d’une minute à l’autre dans leur aimant foyer, antre du bonheur et de l’amour. Parallèlement, Gabriel avait grimpé seulement trois marches –le temps que sa mère retournent dans le salon- avant de redescendre. Il était retourné sur ses pas, et il se cachait dans le couloir. De son pas léger, inaudible face à la peur animant ses parents, il se glissa derrière le canapé, et il resta là, en plein milieu du salon, pouvant voir sans être vu… Et s’il ne comprit pas la tirade désespérée de sa mère aimée, elle s’inscrivit dans son esprit d’une manière plus sûre que si elle avait été gravée dans la roche. Enfin, la porte céda, et trois hommes pénétrèrent dans leur salon. Ils étaient géants – sembla-t-il à Gabriel – et énormes par leur musculature. Le plus petit des trois dépassait encore d’une tête son père, que Gabriel avait toujours jugé d’immense… En suite, tout se passa très vite. Les hommes sortirent trois fusils et ricanèrent face à une batte et un couteau – aussi long soit-il. Et même si la situation sembla désespérée, ses parents s’élancèrent au devant de leurs agresseurs, préférant l’attaque à la défense, se tenant toujours la main, aussi fort qu’il leur était possible.
Ce fut à peine quelques heures plus tard que la police débarqua. Une voisine ayant entendu du grabuge avait appelé la police : elle avait toujours été persuadé que Tom battait sa femme, ce qui en soit était tout bonnement ridicule. Les deux corps étaient incroyablement dégradés. Un de policiers s’en alla en courant face à la scène et alla vomir dans les bégonias des voisins. Il était évident que le couple n’avait pas été simplement exécuté, ils avaient été torturés, le but avait été de leur faire mal avant de mettre un terme à leurs existences respectives. Ils ne semblaient pas au courant de l’existence de Gabriel car ils ne le cherchèrent même pas. Contrairement à la police, qui elle, eut même une certaine facilité à retrouver ce petit garçon recroquevillé derrière le canapé, se balançant d’avant en arrière, d’un rythme laconique, et au regard brisé, et terriblement vide. Vide, vide, vide…
Dernière édition par Solal Mullholand le Dim 26 Juil - 18:48, édité 4 fois |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Mer 8 Juil - 11:19 | |
- Chapitre II : It'll knock the breath from your lungsMalgré les nombreux clichés mièvres universellement reconnus, par la suite, la vie de Gabriel ne fut pas si compliquée. Il n’erra pas de familles d’accueil en familles d’accueil, tourmenté et désorienté, malheureux et sans attache. Non. Gabriel eut une vie que l’on peut qualifier d’agréable, de paisible, d’enrichissante. Il fut recueilli par son oncle et sa tante, qui lui offrirent une vie en banlieue tout ce qu’il y a de plus tranquille. Ils n’étaient pas immensément riche, mais possédaient une certaine aisance, dans une banlieue où chacun vivait une vie paisible, très paisible, trop paisible. Tracassés par des soucis futiles, poursuivant des exigences ridicules, nourrissant leurs conversations de ragots injustifiés… Telles étaient leurs vies. Mais quand Gabriel, ce garçon trop calme, trop sage, trop effacé, arriva parmi eux ; un nouveau sujet de conversation fit place, bien plus intéressant, bien plus intriguant que l’ancien. Car Gabriel ne parlait pas, il ne remuait ses lèvres qu’en de rares occasions, quand aucun autre choix ne s’offrait à lui, aucune échappatoire n’était possible. Il était un garçon solitaire, discret, observateur, mystérieux. Tous les ingrédients étaient alors réunis pour faire de lui le centre des commérages. Mais son oncle et sa tante le protégèrent toujours, refusant de répondre aux questions et lui évitant -autant qu’il leur était possible – d’entendre ces échos.
Et Gabriel grandit, ses joues se parsemèrent d’une barbe naissante, rendant sa peau rugueuse et désagréable, ses épaules s’élargirent, son corps s’étira, sa mâchoire se fit plus carré, son regard plus acéré, ses mains plus larges. Gabriel avait dix-huit ans. Il venait d’être diplômé à sa fin du lycée… Jusqu’à il y a encore quatre mois, Gabriel ne savait que faire, Gabriel n’avait pas donné la direction que suivrait le cours de sa destinée à partir de maintenant. Il y réfléchissait beaucoup, mais rien ne lui plaisait, rien ne lui inspirait confiance, aucune carrière n’insufflait en lui l’envie et la passion… Jusqu’à il y a quatre mois. Il feuilletait des brochures après que ses professeurs aient une fois de plus insisté auprès de lui pour qu’il fasse son choix et remplissent son dossier scolaire, et ne pas laisser désespérément cette case vide… D’un vide abyssal, signe de son indécision et du manque de cohérence et de légitimité de son existence. Cela ne se présenta pas aussi limpidement qu’une évidence à ses yeux, mais cela lui sembla le choix le plus cohérent, aux vues de son passé. Le seul qu’il pourrait pleinement assumer. Et ainsi cela fut-il. Gabriel intégra une école de police, où il apprit à devenir un bon flic, dans le respect des valeurs inculqués ; de la justice. Pourtant, ce choix surprit plusieurs personnes, et nombreuses de son entourage. En effet, Gabriel n’était pas un modèle de légalité et de bonne conduite bien qu’ayant un casier vierge : il aimait à consommer quelques substances illégales quand l’humeur était là, ou quand le sommeil tardait à venir. Gabriel, depuis le double meurtre de ses parents, n’arrivait plus à dormir. Il n’arrivait plus à fermer les yeux et à se laisser aller au calme, à l’apaisement du sommeil réparateur. Il enchaînait régulièrement les nuits blanches, et c’était au point de rupture, quand la fatigue était trop extrême pour qu’il puisse encore bouger, que ses yeux se fermaient brutalement, et qu’il sombrait dans un sommeil plus qu’agité de cauchemars incessants. Ces rêves étaient toujours foncièrement les même, des fusils, des cris, un petit garçon, des larmes… Et à chaque fois, Gabriel revivait le terrible moment de sa vie, il le revivait encore et encore, jusqu’à se réveiller en sursaut, le cœur battant à tout rompre, brûlant d’une sueur glacé. Et le cercle reprenait la prochaine fois qu’il abaissait ses paupières. Encore et encore.
Si Gabriel dans ses premières années au côté de son oncle et sa tante n’avait su que se former une bulle de solitude, en grandissant, cela ne fut plus le cas. Quand il arriva au lycée, sa vie changea sans qu’il comprenne vraiment pourquoi. De garçon isolé, il entra dans un groupe et fut accueillit par cinq garçons exubérants, joyeux et fêtards. Ils devinrent vite liés comme les doigts de la main, et ne se quittèrent plus. Parallèlement à son intégration par ses égaux, il se rendit compte que plusieurs filles l’observaient en coin, pendant les cours ou en traversant un couloir. Même dans la rue, il sentait les regards parfois s’attarder sur lui. Mais même si Gabriel avait le physique pour devenir un Dom Juan, il ne franchit jamais le pas, car il n’avait en aucun cas la personnalité adéquate. De toute manière, il n’était pas intéressé par les filles. Non pas qu’il soit gay, les garçons ne l’intéressaient pas plus en réalité. Mais construire une relation amoureuse n’était qu’une idée vide, morne et dépourvu d’intérêt pour lui. Il refusait de se lancer dans ce petit jeu-là. Il ne voulait rien de sérieux, car pour lui, aucune de ses filles ne pouvaient lui offrir ce qu’il cherchait. Pourtant, Gabriel avait des besoins comme tous les garçons et filles de son âge, et il ne comptait absolument pas les réfréner. Il se contentait de coucher vaguement de temps en temps avec une fille, en soirée, et d’insister sur le fait que rien n’était possible en se montrait complètement détaché et parfois en passant pour un parfait connard. Mais toutes ces filles n’avaient aucun intérêt pour lui, il les regardait mais ne les voyait pas, demain, elles ne feraient même plus parti de sa vie, ce serait fini. Mais peu à peu, plus ces expériences se renouvelaient plus Gabriel comprit qu’il avait un réel potentiel pour séduire, et il commença à l’exploiter, se servant de son physique avantageux pour amener les filles dans son lit. Mais la situation ne changea pas pour autant : il n’avait aucune envie de plus. C’était comme si les personnes l’entourant étaient toutes grises et tristes, et qu’il attendait la fille resplendissante qui débarquerait un jour dans sa vie, et la changerait à tout jamais. Parce que si Gabriel ne s’investit absolument pas pour l’instant, il le ferait de tout son être le jour où la fille différente de toutes les autres débarquerait… Et aujourd’hui, alors qu’il vient d’être fait enquêteur, cette fille-là n’est pas loin… Mais il ne le sait pas encore.
Dernière édition par Solal Mullholand le Lun 27 Juil - 16:02, édité 3 fois |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Mer 8 Juil - 11:20 | |
Bienvenue ! =D Je te réserve Gaspard, pas de souci (J'me sens moins seule à avoir un exemple de RP qui tient pas dans un post >_________<" XD). Bon courage pour ta fiche, et comme tu le sais, hésite pas si t'as des questions |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Mer 8 Juil - 11:22 | |
Bienvenue et bonne continuation |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Mer 8 Juil - 12:21 | |
Bienvenue sur NY-TDS l'ami
Fais gaffe à tes arrières si JoshUA ( très important de préciser le " ua " ) est dans les parages il va te sauter dessus plus vite que son ombre xD |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Mer 8 Juil - 12:42 | |
Huuuuum ... Bon choix d'avatar je dirais =DD
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ! J'espère que tu vas bien t'amuser sur NY-TDS !!! |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Mer 8 Juil - 13:27 | |
Bienvenue! Mulholland, comme Mulholland (avec l'accent) drive de David Lynch? J'adooore ce nom. |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Mer 8 Juil - 15:53 | |
Bienvenue à toi l'ami ! |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Mer 8 Juil - 17:56 | |
Bonjour et bienvenue sur le forum =) Alors voilà, ca c'est bien passé ces exams en fin de compte ? Bon courage pour ta fiche et n'oublie pas de signer le règlement si ce n'est pas déjà fait.
Pour ce qui est de Stan, je tenais juste à te dire qu'il ne s'est pas connecté depuis une plombe et qu'on a pas été prévenu de son absence, alors si tu n'as pas encore commencé ta fiche pour Solal, le perso peut t'être donné. |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Mer 8 Juil - 22:11 | |
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| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Jeu 9 Juil - 18:19 | |
Aleeeeeeex ? :shock: Je savais que t'étais sur 153412 forums à la fois mais là xD. Ca fait 4 edgiens dont un seul qui est resté (a) . Jsuis choquééée. Joshua > Et bien en fait j'ai rallié une amie (Anna Weisz) afin de nous créer un lien assez particulier, et seul un personnage inventé me laissera cette liberté ^^'. Donc je vais garder mon Solal (qui va changer de nom sous ordre de Madame =P). Peut-être plus tard... Dans approximativement deux semaines, les fêtes se seront calmés et j'aurais bien plus de temps, j'envisagerais alors un DC pourquoi pas x). En suite, merci à touuuus (L) ET OUI EVIDEMMENT POUR LE FILM DE DAVID LYNCH. J'adooore ce film aussi |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Jeu 9 Juil - 18:37 | |
XD C'pas Joshua mais Cash x) Joshua c'est l'amoureux fou de Gaspard Ulliel XD
De rien (: Fais-nous signe quand tu auras fini ta fiche (: |
| | | | | | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Jeu 9 Juil - 20:47 | |
L'ancienne "Ann Herstag* " qui joue je-ne-sais-qui mais avec en avatar Diane Kruger (LL).
LV > Effectivement, Joshua a du me marquer xDD. Et je fais ma fiche au plus vite mais là avec la fin du bac j'ai vraiment pas le temps =( . D'ici 3-4 jours ca ira mieeeux. |
| | | | | | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Jeu 9 Juil - 20:57 | |
- Solal Mullholand a écrit:
- L'ancienne "Ann Herstag* " qui joue je-ne-sais-qui mais avec en avatar Diane Kruger (LL).
Moi c'est Bella Von Sträten ! >,< Je ne suis pas restée assez longtemps pour me qualifier d'ancienne Edgienne !! ^.^ |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Jeu 9 Juil - 22:09 | |
Tu as le temps, Solal, tu sais, hein ^^
Et Minuinui, c'pas trop grave le flood ici (: |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Ven 10 Juil - 12:47 | |
Alors là je sais pas quoi dire. Je t'aime et je te déteste à la fois, c'est con.
Bienvenue. |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Ven 10 Juil - 12:50 | |
Argh, il me semblait t'avoir souhaité la bienvenue, mais ce n'est pas le cas u_u * boulet. * Bienvenue à toi et bonne chance pour cette grande fiche ! x) JoshUA (j'suis gentil.. j'voulais mettre Josh ) > Pourquoi donc ? x) |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Ven 10 Juil - 14:13 | |
Parce que GASPARD ULLIEL !!!!!!!!!!!!
J'ai envie de lui sauter dessus, mais j'me retiens... Gaspard c'est mon fantasme, c'est l'homme de ma vie, c'est... PPPfff C'est le numéro 1 sur ma liste des stars avec lesquels j'aimerais couché, gaspard c'est toute ma vie :(
Mais d'un autre côté (in the other hand en anglais) ca va faire quasi-5 ans que je fais du RP et j'ai jamais réussi à l'avoir ! Pourtant, Dieu sait combien de fois je l'ai réservé où j'en ai fais un scénario pour l'avoir comme petit-copain. En 5 ans et une 50aine de forum, j'ai jamais réussie... 5 longues années que je lui cours après x)
Donc je sais pas comment réagir face à cela, j'ai envie de l'embrasser mais aussi de lui péter la gueule... |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE Ven 10 Juil - 14:16 | |
xD
* Lui donne une poupée gonflable au visage de Gaspard. *
Essaye-ça, il ne sera peut-être pas hétéro celui-ci. ^^ |
| | | | Sujet: Re: And then, he said: \ // DELAI ACCORDE | |
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| | | | And then, he said: \ // DELAI ACCORDE | |
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