Maja Svensson — Will you claim her your own?

Maja Svensson
feat. Siri Tollerod
"Chacun a son penchant qui l'entraîne."

Pour beaucoup de personnes, je m'appelle Maja Svensson. La modicité de mon prénom ne permet pas d'envisager de nombreux pseudonymes plus ou moins affectifs, mais certains trouvent encore le moyen de le faire : la petite Maja, baby Maja et autres niaiseries du genre. Des surnoms qui ne sont pas sans signification, étant donné que j'ai trois ans d'avance que la plupart de mes semblables étudiants. Je suis âgée de vingt et un ans, autrement dit, la majorité. Certains se seraient réjouis à l'idée de pouvoir se mettre minable dans les clubs branchés du coin. Personnellement, je n'y entrevois aucune gloire, puisque je n'ai aucun mérite à avoir atteint cet âge-là. Je me suis simplement donnée la peine de naître. Je passe donc pour le bébé de la promotion, à l'hôpital. Oui, j'ai bien dit l'hôpital : je suis étudiante interne au St Vincent's Hospital, situé sur Staten Island. N'étant pas du même monde que les petits Crésus qui peuplent New-York, j'exerce en parallèle un job de serveuse qui m'aide à arrondir mes fins de mois, et surtout, à compléter le paiement de mes études. Il faut dire que la médecine, ça douille un maximum. Enfin bref. Je n'ai pas toujours vécu à NYC : je suis de nationalité suédoise, en réalité, et j'ai vécu là-bas jusqu'à ce que j'entame mes études supérieures. Autrement, je suis purement hétérosexuelle, et célibataire. Je n'ai rien contre ceux qui pensent différemment, bien au contraire, c'est simplement mon choix à moi.

Une petite maison rouge, dans la banlieue de Stockholm. Tel est l'endroit où j'ai vécu pendant dix-huit années, avec ma mère Ingrid. Oui, seule. Je n'ai jamais connu mon père : maman m'a toujours dit qu'il était parti avant que je ne voie le jour. Il s'appelait Dimitri, c'était un russe. Très bel homme, d'après elle - je n'aurai jamais l'occasion de m'en rendre compte par moi-même. Ma mère est un personnage atypique. Elle n'a pas beaucoup d'argent, mais pas mal de dignité. Attention, j'ai dit dignité, pas fierté, il ne faut pas mélanger les deux. Elle m'a toujours incitée à donner le meilleur de moi-même et à repousser mes limites, et cela a commencé très tôt. À mes quatre ans, elle m'apprenait déjà à écrire et à lire. Cela ne m'était pas difficile, je dois l'avouer. Je m'ennuyais ferme, à l'école, et ma maîtresse, après avoir convoqué ma mère, a décidé de me faire passer deux classes d'affilée. Je suis donc arrivée au milieu d'élèves de deux ans plus âgés que moi, et la différence n'a pas manqué de se faire sentir : il faut dire que les enfants sont particulièrement cruels entre eux. J'ai toujours eu d'excellents résultats scolaires, et j'ai ainsi fait la fierté de ma mère. Malgré mes facilités, elle m'a toujours fait travailler plusieurs heures par jour, car elle voulait que je sois excellente. Très vite, on m'apprit que j'étais surdouée, et alors, c'est comme si tout s'était expliqué. Le fait que cela ait été un fait établi m'a sans doute aidé à trouver ce que je suis. Je ne suis pas quelqu'un qui aime les incertitudes, et c'est sans doute pour cela que j'ai décidé de me tourner vers la science exacte, quand bien même je sortais de mes années lycée avec un véritable don pour les langues. De plus, étant toujours passé pour le bébé de la troupe, j'ai besoin de repères solides sur lesquels m'appuyer, et non de suppositions. La médecine était donc, d'une manière générale, faite pour moi, si je puis dire. C'est à dix-huit ans que j'ai quitté le domicile familial pour New-York, la cité de la grosse pomme, en laissant ma mère seule, chez moi, en Suède. Je ne manque jamais de lui écrire, depuis trois ans que je suis partie. Elle n'a jamais été aussi fière de moi ; j'ai arraché ma deuxième année avec un très bon classement, comme l'année dernière d'ailleurs. Il faut dire que je travaille sans cesse, je n'ai jamais le temps de penser à moi. Pendant que d'autres se prennent cuite sur cuite et enfilent un joint derrière un autre, je suis cloîtrée dans mon bureau à potasser mes cours. Autrement, je ne me suis jamais sentie aussi vivante que depuis que je vis aux Etats-Unis. C'est d'ailleurs impressionnant. J'étudie au service des urgences, où j'ai rencontré pas mal de personnes, des patients pour la plupart. C'est un service animé, et l'on ne sait jamais à quoi s'attendre : c'est un peu mon aventure, comme qui dirait. Je n'ai pas énormément d'amis, ici à NYC, simplement mes collègues et quelques personnes du dehors. Je me dis que les relations viendront après, et pour tout dire, je serais plutôt du genre à attendre que l'on vienne vers moi. Je suis quelqu'un de relativement discret, il faut le dire. Je ne parle pas énormément aux inconnus, même si parfois, c'est inévitable. Ceci dit, pour peu qu'on me connaisse, je peux être très agréable. Je parle tout le temps, je ris pour n'importe quoi, même la blague la plus nulle du monde (une du style : quand un schtroumpf tombe, il se fait... un bleu !), et je ne manque jamais de partager la joie de vivre qui m'anime en permanence. À côté de ça, il y a le revers de la médaille : je passe pour une gamine fatigante et insouciante qui n'a pas l'air de mesurer le poids de la vie. C'est vrai que je suis un peu naïve, mais je n'y peux rien, malheureusement. Je crois dur comme faire que chacun est foncièrement bon, et même si je me dis qu'à ce niveau-là, ce n'est plus de la naïveté mais de la niaiserie, je ne peux m'empêcher de faire confiance à n'importe qui. Néanmoins, je m'attends à ce que cela me retombe sur le coin de la figure un jour ou l'autre. Certains diront que je ne profite pas du tout de ma jeunesse, dans la mesure où je ne sors pas chaque soir me foutre en l'air. Je suppose que j'ai encore le temps pour ça. Et puis, ce n'est pas très prudent de sortir le soir à NYC, le taux de criminalité y est plus élevé que dans la plupart des autres pays. Je dois dire que j'ai un peu peur. Vu ma petite taille et ma maigre constitution, je n'aurais certainement pas l'avantage si je devais me faire agresser. En Amérique, beaucoup de personnes pensent qu'ils peuvent se protéger puisqu'ils possèdent une arme. Personnellement, je n'en vois pas l'intérêt, car si on pointait un revolver sur ma tempe, je ne crois pas que j'aurais le temps de dégainer le mien. Enfin bref, d'ici à ce que je me fasse agresser, il va probablement se passer un bout de temps. Ce n'est pas comme si on ne remarquait que moi dans la rue...

Maja se redressa, assise sur sa chaise de bureau, arborant une expression satisfaite sur son visage de poupée. Elle saisit la maigre et douce feuille de papier entre ses doigts fins et délicats, afin d'admirer son travail. Elle avait l'écriture toute ronde, toute en courbes, et uniforme. Ce qui rendait quelque chose d'assez harmonieux, pour elle qui était complètement psychorigide de la symétrie, et de l'uniformité. Pour une première page de journal intime, elle trouvait cela plutôt réussi. Enfin bon. Elle rangea la feuille dans un tiroir qu'elle prenait toujours soin de verrouiller ensuite, et ouvrit son ordinateur portable, qu'elle alluma. La machine se mit à ronronner, et Maja fut directement dirigée sur sa boîte mail. Elle avait trois messages non lus. Elle s'empressa de cliquer sur celui qui se trouvait en tête de liste.

Citation :: Salut Maja !

C'était simplement pour que tu me fasses part de tes disponibilités pour cette semaine ! J'aimerais beaucoup que l'on se voie autour d'un verre, ou qu'on aille se faire un cinéma, ou bien une journée de shopping? Comme tu veux, je te laisse le choix, mais surtout réponds-moi vite ! En plus, j'ai plein de choses à te raconter, alors pour une fois sors le nez de tes bouquins de médecine et viens t'aérer un petit peu !!

Bella

Ah, Bella. Bella Von Sträten. Elle et Maja s'étaient rencontré de façon assez inattendue, à la vérité. Après un film particulièrement émouvant les deux coeurs d'artichaut, qui jusque-là ne se connaissaient pas, se sont retrouvées seules dans la salle à pleurer comme des madeleines. Il fallut bien qu'elles se calment à un moment donné, et l'occasion de se parler se présenta. Ce fut Bella qui parla la première, car Maja n'aurait pas osé s'adresser à une parfaite inconnue, sauf peut-être pour s'enquérir de son état. Toujours est-il que les deux jeunes femmes ont fini par devenir de bonnes amies, et se voient régulièrement lorsque leurs emplois du temps concordent. Maja esquissa un sourire, mais ne répondit pas au mail ; elle décida d'appeler Bella plus tard dans la journée, car elle préférait lui parler de vive voix. Elle cliqua sur le second mail, qui s'ouvrit devant ses yeux.

Citation :: Maja,

Comment vas-tu? Cela fait un petit bout de temps que tu ne m'as pas donné de nouvelles ! Comment cela se passe-t-il, à New-York? Tu ne manques de rien? Tu es bien installée? Je suis un peu inquiète, tu sais? Ici en Suède, tout va très bien, Andreï s'occupe très bien de moi. Il t'envoie plein de baisers, d'ailleurs. Et, j'ai une grande nouvelle à t'annoncer : il m'a demandée en mariage il y a deux jours ! Nous comptons sur toi pour être de la cérémonie ! À bientôt,

Maman

Maja faillit tomber de sa chaise en lisant la nouvelle. Maman allait se marier? Avec Andreï? Argh ! La réaction de Maja ne se fit pas attendre. Une fois de plus, elle ne répondit pas au mail, mais se promit de le faire à la fin de la journée, lorsqu'elle aurait terminé son service. Maja n'aimait pas Andreï, mais elle ne savait expliquer pourquoi. Elle se taisait donc, évitant tout sujet fâcheux avec sa mère, avec qui elle ne voulait pas se trouver en conflit. Ceci dit, se marier, c'était quand même quelque chose. Surtout lorsqu'on sait que sa mère et lui étaient en couple depuis à peine six mois ! Et ils ne vivaient même pas ensemble. Encore un coup foireux. Mais Maja savait que sa mère était une frustrée sentimentale, et mieux valait ne pas la froisser. Alors la jeune femme faisait semblant de se réjouir pour que sa mère soit heureuse. Un maigre sacrifice, au bout du compte. Mais se marier, tout de même... Maja était pensive. Un bruit soudain retentit dans le studio. Le bipeur médical de Maja vibrait sur la table du salon ; l'étudiante se précipita dessus. Tant pis pour le troisième message, on la demandait à l'hôpital. Elle enfila rapidement un jean, un t-shirt et des baskets, sans se préoccuper de ce dont elle avait l'air, et passa la porte à la vitesse de l'éclair. Enfin, la journée commençait, et cela promettait d'être plutôt excitant !

Ma définition de l'enfer se rapprocherait sans aucun doute de celle de Sartre. La séquestration, tant physique que psychologique, me serait insupportable, d'autant plus que je présente de légers symptômes de claustrophobie. Le fait même d'être enfermée, seule ou avec une autre personne, sans aucune échappatoire possible, me serait très difficile à accepter. À cela viennent s'ajouter le rapport destructeur avec l'autre, le besoin d'avoir un regard sur soi, une opinion, un jugement. Avec l'éternité, la routine qui s'installerait, et cette horrible sensation de vide qui tourne autour de soi. Oui, ce serait ça, ma définition de l'enfer.

Maintenant, le paradis. Mon paradis? Simplement celui dont on nous a toujours donné l'image. Le meilleur de la vie sur terre, dans un autre endroit, avec les mêmes personnes, les mêmes lieux, les mêmes possibilités, voire plus encore. Pouvoir faire ce dont on a envie, pouvoir réaliser les rêves qui n'ont pas pu l'être durant notre vivant. Pouvoir sauver d'autres vies. Ou alors, un hôpital géant dont je serais le chef de tous les services, avec une excellente équipe à mes ordres. Sauver des vies, encore, sauver des vies, toujours. C'est un peu comme être justicière, au final. Les collants fluo et la combinaison en moins, c'est déjà ça.

Mon taux de criminalité est à zéro, pour l'instant. Je ne suis pas partisane de toutes ces activités qui souvent, nous font bien plus de mal que de bien. Ceci dit, naïve comme je suis, cela ne m'étonnerait pas de tomber dans le panneau d'un criminel qui voudrait me mêler à ses activités. En tout cas, pour le moment, je suis blanche comme neige.

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Victoire, presque seize ans.
Ce forum me plaît beaucoup, j'adore le contexte et l'ambiance a l'air d'être géniale !
J'ai connu le forum (il me semble) par un partenariat avec Bewitching.
Je dirais que j'ai un niveau de RP qui privilégie la qualité à la quantité ; je ne ferai peut-être pas des posts excessivement longs, mais je pense pouvoir m'en tirer autour de trente ou quarante lignes en moyenne.

Exemple de RP :

Spoiler:

Connexion : 5/7 (à peu près).
Code du règlement :

Spoiler:

Avez vous signé le règlement? Oui.
Célébrité sur l'avatar : Siri Tollerod.
Multicompte : Aucun.

MAJAAAAAAAAAAAAAA

Un de mes PVs préférés, donc excellent choix !

Bienvenue =)
Bon courage pour ta fiche, et merci de ton inscription !

Si tu as des questions sur Maja, n'hésite pas à m'envoyer un MP ^.^

Pareil que LV <3
N'oublie pas de signer le réglement si ce n'est pas déjà fait.

* HIC *

Merci beaucoup de votre accueil, j'aurai sans doute quelques questions à propos de Maja, car j'ai l'intention de faire son portrait le plus détaillé. En tout cas, j'espère que je serai au niveau de vos exigences... Je te MP immédiatement !

Pas de souci, vas-y Wink

Et Cash, tu ferais mieux d'aller te coucher et de dessaoûler un bon coup XD

Ooh, je sens que je vais me plaire, ici !

Toi ta gueule le semi gay geek !

* Insultes de primaire x) *

Bon courage pour ta fiche Maja <3

Ouais, je crois qu'on est le seul forum où les admins débarquent sur le fo' complètement raides à 2h30 XDDDD

Bref ^^"

On espère aussi que tu vas t'y plaire (:

*Pète un fou rire aux insultes de Cash*

POUAHAHAHA !

Allez, au lit, Cache-Cash, l'est l'heure, là XD

La prochaine fois, attendez-moi pour vous mettre dans cet état-là, je veux aussi être de la fête !

Alors si t'es bonne à la batterie du guitare héros je te prends dans mon groupe =) On manque de bons batteurs ...

* Repense à Junk qui s'amusait à frapper le lampadaire plutôt que la batterie ... -_-' *

Bon, j'auto-stop mon flood. Fait nous signe quand t'auras fini ma belle.

Louis-Valentin Petit a écrit:: Allez, au lit, Cache-Cash, l'est l'heure, là XD

PTDR ! xD

(SuperRo' + Cash.. J'avais pas réalisé à quel point on avait un fo' d'alcoolo Rolling Eyes

)

Bienvenue à toi Maja, et en effet, très bon choix de Pv !
Bon courage pour ta fiche.

Bienvenue !

Merci à vous deux !

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche

Eliott M. Petit a écrit:

Louis-Valentin Petit a écrit:: Allez, au lit, Cache-Cash, l'est l'heure, là XD

PTDR ! xD

(SuperRo' + Cash.. J'avais pas réalisé à quel point on avait un fo' d'alcoolo Rolling Eyes

)

Bienvenue à toi Maja, et en effet, très bon choix de Pv !
Bon courage pour ta fiche.

NAMEHO LA, BEU' ! >_________<" On se calme, on est pas chez mémé ici !
Moi j'étais pas raide comme un piquet, hier x) (Ca fait une semaine que je suis sobre 8) XD)

*OUT*

Maja : Pour le moment, tu as bien cerné le caractère de Maja, mais si elle donne sa confiance à n'importe qui, elle parle donc avec n'importe qui, ce qui fait qu'elle est plutôt extravertie et sociable Wink

Je ne suis pas forcément d'accord, dans la mesure où moi-même je parle très peu aux gens, je suis très peu extravertie mais cela ne m'empêche pas de leur faire entièrement confiance... ?!

°_° KYAAAA MAJAAAAAAAA !!!!
Ma copine émotive Bienvenuuuuuuuuuuue à toi !!! >,<

Maja Svensson a écrit:

Je ne suis pas forcément d'accord, dans la mesure où moi-même je parle très peu aux gens, je suis très peu extravertie mais cela ne m'empêche pas de leur faire entièrement confiance... ?!

Je te comprends, mais vu le caractère de Maja, du genre très ouverte, naïve et assez hystérique, je la verrais plus extravertie... M'enfin, on peut trouver un juste milieu. Maja peut être "normale" : ni trop bavarde avec les inconnus, ni pas assez.

Ca y est, ma fiche est terminée ! super

Okaaaay, j'vais voir ça tout de suite ^.^

C'est tout bon =D

L'histoire colle au perso de Maja, mais, attention, n'oublie pas que c'est une fille pleine de joie de vivre et un tantinet hystérique, trait de caractère que tu ne soulignes pas dans ta fiche Wink

Sinon tout est bon, j'aime bien ton style d'écriture (:

Bref, fiche validée, amuse-toi bien ! =D
Zou, dans le jeu !

Sujet: Re: Maja Svensson — Will you claim her your own?