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MessageSujet: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 16:56



Identity Card
Feat "Lily COLLINS"
[TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. Lily10
(c) ROMS


    Elle s’appelle Heather Rochelle Murphy, dite Murphy ou Murph’. Originaire de l’Illinois, elle doit son deuxième prénom à la ville qui l’a vue naître. Elle possède la double nationalité polonaise / américaine, ayant vécu en Pologne pendant 10 ans avec sa mère. Le divorce de ses parents a poussé son père à suivre son rêve d’enfance : il a acheté une ferme en Australie, et est maintenant un acteur important de l’élevage de kangourous. La belle de 23 ans est célibataire, hétérosexuelle aux dernières nouvelles, et exerce le dur métier d'étudiante en littérature américaine. Elle en est à son troisième roman jeunesse, et fait fureur aux États-Unis, au Canada-Anglais, en Angleterre et en Australie. Parmi ses auteurs favoris figurent Agatha Christie, J. R. R. Tolkien, Harper Lee, Lois Lowry et bien d’autres. Une auteure à suivre et à découvrir, si vous n’avez pas déjà la trilogie d’Eirian dans votre bibliothèque…


Once upon a time...

Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
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Histoire ;
Bonjour, bonjour. Je m’appelle Heather, j’ai 23 ans, et je suis née aux États-Unis. Mes parents se sont rencontrés là-bas. Mon père est un américain pure souche, et ma mère est polonaise. Elle a fait ses études aux States, ils s’y sont rencontrés, sont tombés follement amoureux, et paf ! ça fait des chocapic. Je suis née à Rochelle dans l’Illinois, où j’ai habité jusqu’à mes 7 ans. Jusqu’à ce que mes parents divorcent, que mon père s’achète un aller simple pour l’Australie et ma mère en prenne deux pour la Pologne. Un retour aux sources pour guérir de cette séparation tragique. Ma mère a retrouvé ses habitudes d’aristocrate coincée, mon père a commencé à m’écrire toutes les semaines, de belles cartes postales d’Australie, et moi je suis tombée malade trois ans plus tard. Anorexie mentale, il paraît. Le passage d’enfant à femme, d’un pays à un autre, la perte de mon père m’ont fait plonger dans une spirale infernale. En Pologne, j’ai rencontré celui qui deviendrait, selon moi à l’époque, l’homme de ma vie. Il n’en fut rien. J’ai vécu dix ans sous le joug d’une famille de balais dans le cul, avec l’espoir ténu d’un mari décent, à me réfugier dans l’écriture, la photo, la musique pour oublier la boîte dans laquelle je vivais, et pour donner l’impression à cette bande de cadavres que j’étais comme eux. À mes dix-sept ans, j’ai écrit à mon père, j’ai acheté un billet pour le premier avion partant vers l’Australie, avec dans mes bagages mon ourson Rosie, mon appareil photo, un piano miniature complètement désaccordé, tous mes CDs et DVDs et des vêtements pour une semaine. Mon père m’a accueillie comme une reine, et m’a chaleureusement présentée à tous ses kangourous. J’y suis restée deux ans, pendant lesquels j’ai bossé comme une dingue dans l’élevage de mon père, en suivant des cours là-bas. En parallèle, j’ai continué à retravailler la trilogie d’Eirian, que j’avais commencée en Pologne. Je l’ai envoyée à l’éditeur, ils ont voulu me publier, j’ai décidé de déménager à New York. Me voici.

pas de texte


Chapitre 1

Les États-Unis

« Maman regarde ! Un ours ! » J’avais jamais vu ça de ma vie, un ours ! Je veux dire, à part mon Ourson Rosie mais ça compte pas. Rosie c’est un ourson en peluche, et puis je lui ai attaché une boucle rouge autour du coup donc elle fait pas peur. Mais ce gros ours là, il avait des griffes et des dents et tout, et pis il était énorme, quoi ! « Et t’as vu les zèbres tout à l’heure, hein maman ? Papa il a dit que les zèbres sont noirs rayés blanc, mais moi j’crois qu’ils sont blancs rayés noir ! OH ! DE LA BARBE À PAPA ! » J’étais perchée sur les épaules de mon père, et j’arrêtais pas de gesticuler dans tous les sens. J’crois qu’il avait peur de m’échapper, parce que je pointais des trucs sans arrêt, j’me penchais à droite et à gauche, et je lui frappais le sommet du crâne aussi. « Maman je peux en avoir ? Dis ouiiiii ! » Elle a soupiré, levé les yeux au ciel, mais j’savais bien qu’elle cachait son sourire. Elle était adorable, ma maman, quand elle souriait. « D’accord. Mais c’est papa qui paye ! » Mon père a juste pouffé de rire, et il m’a tendu un billet de cinq dollars. Sans me poser par terre, il s’est avancé jusqu’au kiosque du zoo, s’est penché, et m’a dit de passer ma commande. « Une barbe à papa bleue et rose s’il-vous-plaît madame. » La madame en question, c’était une grande fille. Pas qu’elle mesurait deux mètres, non, mais c’était une fille au lycée. Elle avait de grands cheveux bruns, les yeux foncés, et un grand sourire dans son uniforme aux couleurs du kiosque. J'me suis promis que moi aussi, un jour, j'aurais des cheveux comme ça, aussi longs et beaux. J'ai pas dérogé à ma promesse. « Vous pouvez garder la monnaie, madame. » Ma barbe à papa m’avait coûté trois dollars. Mes parents ont éclaté de rire, confirmé à la vendeuse qu’effectivement, elle pouvait garder la monnaie, et mon père est parti en courant, moi agrippée au sommet de sa tête. « Plus viiiiiite ! » Et ma mère, derrière, lui criait de faire attention pour ne pas m’échapper. Mon père pouvait pas m’échapper, il me laisserait jamais. C’était mon père, il pouvait pas.

C’est la dernière fois que j’ai vu ma famille unie, j’crois. J’avais sept ans.

« Papa, pourquoi vous vous disputez ? » Il a soupiré. Il avait l’air triste, vraiment très triste. « Parce que, ma puce, on ne s’entend pas sur certaines choses, et on se dispute. » J’comprenais pas pourquoi eux ils avaient le droit de se chicaner, alors que moi j’me faisais gronder quand j’me chamaillais à l’école. Et puis un jour le couperet est tombé, et a scindé ma famille en deux : mon père est parti d’un côté, ma mère et moi de l’autre. « Je m’en vais en Australie, ma puce. Avec les kangourous. » J’étais sceptique. « Comme ceux au zoo ? » « Oui, comme ceux au zoo. Il y a de grands enclos, de grands champs avec plein de kangourous. » J’trouvais ça bizarre mais bon, pourquoi pas. J’voyais pas ce qu’il allait faire avec une plantation de kangourous mais apparemment l’idée le rendait heureux. J’me demandais où était ma place dans tout ça… « Et moi ? » Son sourire a faibli, il s’est mis à ma hauteur et m’a regardé droit dans les yeux. « Toi tu vas rester avec maman jusqu’à ce que je sois bien installé là-bas, pour que je sois prêt à t’accueillir comme il se doit. Je te promets que je te visiterai dès que possible et que je t’écrirai tout le temps et qu’on passera des heures au téléphone. » Des heures au téléphone avec mon père, j’étais pas trop excitée. Mais écrire, ça c’était chouette. J’trouvais ça cool, écrire des lettres, avec les timbres et tout. J’ai acquiescé. J’imagine que j’comprenais pas encore, du haut de mes sept ans, ce que ça signifiait comme séparation. Ça a pris quelques mois, la maison s’est vidée de moitié. Puis ma mère a commencé à remplir d’autres cartons. « Chérie, j’ai quelque chose à t’annoncer… » Elle avait les yeux brillants. De joie, je pense. « On part vivre en Pologne ! » J’y étais déjà allée une fois ou deux, pour voir ma grand-mère et tout. C’était pas mes vacances de rêve, j’veux dire ma grand-mère était sympa mais un peu effrayante. « Pourquoi ? » On était pas bien ici ? Tous mes amis étaient là, moi, j’voulais pas les laisser ici, et puis j’avais une fête d’anniversaire dans trois jours ! « Parce que je m’ennuie de ma maman et de mes sœurs, ma chérie. » « Mais j’veux pas partir pour toujours ! » Elle avait l’air un peu exaspéré, comme si j’comprenais pas. « Tu vas te refaire des amis, Heather. Tu verras, dans deux mois tu ne te souviendras même pas de la maison. » Elle m’a fait encore plus peur, quoi ! J’me suis mise à pleurer, j’crois que c’était une des crises les plus mémorables de ma vie, moi qui en avait pas fait depuis mes quatre ans. Enfin, mis à part celle de l’aéroport avant d’embarquer dans l’avion…

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Chapitre 2

La Pologne

Ça allait pas trop mal, en général. J’en avais marre de leur prétention, mais j’y survivais. C’était absolument stupide, de se prendre pour des nobles, des gens haut-placés avec un nom, alors qu’on vivait sur les restes étirés d’une fortune entièrement dilapidée par les générations avant nous. Ça n’empêchait pas tous les membres de ma famille de s’habiller en haute couture, d’avoir d’énormes voitures et des maisons trois fois trop grandes pour la famille, ainsi que les trois domestiques qui allaient avec. J’ai appris le piano pour ma grand-mère, le violon pour mon oncle qui m’aurait sinon regardée de haut, et la harpe pour ma grand-mère encore, qui prétendait que toute bonne fille à marier sait en jouer. C’était abominable, les heures que j’y passais. Après m’être battue pendant trois ans, à jouer en imbécile et à sauter mes leçons, j’ai fini par trouver une motivation toute particulière : Pawel. Il maîtrisait à peu près tous les instruments à la perfection, avait des scores parfaits à l’école, et était beau comme un dieu. Presque aussi beau que Samuel Grant, à vrai dire. Je me suis mis en tête de l’impressionner. Ça n’a pas vraiment marché, enfin pas comme je le voulais. Je me suis un peu ridiculisée au départ, mais je jure sur la tête de mon défunt poisson Éomer qu’on n’a jamais vu quelqu’un apprendre aussi vite ! C’était mon futur mari, l’homme de mes rêves. On a passé notre adolescence ensemble. On était comme cul et chemise, et nos familles respectives, dans leurs idéaux moyenâgeux, voyaient ça d’un bon œil. Ma famille n’était pas aussi aisée que la leur, mais avait un nom toujours très respectable, et depuis des générations, nous étions de bons voisins. Ça faisait bien notre affaire.
« Heather Rochelle Murphy, tu vas m’expliquer immédiatement pourquoi j’ai retrouvé ça dans ta chambre ! » Grand-mère a posé violemment mon album de photos préféré sur la table en me poignardant des yeux. « Ce sont des photos, grand-maman. » Un filet de fumée s’est échappé de ses oreilles. « Ne soit pas insolente. Heather ceci est INACCEPTABLE. C’est indigne de toi, de nous. Débarrasse-toi de cet album immédiatement ! » Je ne comprenais pas. Ces photos n’avaient rien d’indécent. C’étaient des photos de vacances, plusieurs d’entre elles avec Pawel. Plusieurs étaient des photos artistiques, où nous, nos amis posaient avec des costumes, ou barbouillés de peinture. Il y avait des clichés pris sur le vif, des clichés plus sérieux, des photos de la ville, de couples, de portraits. Au-travers, j’avais collé des bouts de carnets de notes, des chansons, des messages d’amis, des mots doux parfois. Elle était furieuse. Et je ne comprenais pas pourquoi. J’ai regardé ma mère, qui n’a pas réagi. Ma grand-mère s’est retournée vers ma mère, lui a ordonné de la suivre et l’a emmenée dans ma chambre. Ça ressemblait à Hiroshima. Mes vêtements étaient sur le sol, mes vinyles étalés sur mon lit, mes revues aussi. Elle énumérait à ma mère tous mes défauts, mes vices, mes habitudes parfaitement normales d’une adolescente du 21e siècle. Mes résultats scolaires ne lui plaisaient pas, mon habitude de vagabonder non plus, mes jeans troués étaient « une honte ». J’avais la grossièreté d’écouter du rock et du métal, du rap et du pop, j’étais bruyante, énervée, indisciplinée. J’ai ignoré ma grand-mère. « Maman ? » Elle n’a rien dit. « Je vais voir papa. » J’y songeais depuis un moment. J’en avais marre de vivre dans cette maison vide, poussée à poursuivre des études qui ne m’intéressaient pas, pour faire partie d’une société que je méprisais. J’avais appris tous ces satanés instruments de musique, je savais me tenir à table, je savais danser, je connaissais trois millions de formules de politesse complètement inutile, et j’étais quand même un putain de vilain petit canard. Qu’à cela ne tienne : je deviendrais un cygne ailleurs.

Anorexie mentale. Troubles boulimiques. Le verdict était tombé comme une bombe dans le petit monde de ma mère. J’avais perdu énormément de poids, j’étais squelettique. Je n’acceptais pas les changements de mon corps, selon le médecin. L’acharnement que mettait ma grand-mère à me dire que j’étais grosse n’avait pas aidé mon cas. Ma mère avait été longtemps dupée par mes mensonges et les techniques que j’avais trouvées pour ne pas manger. Et lorsque je craquais, ou que je n’avais pas le choix d’enfourner une assiette, je me faisais vomir peu après. J’avais peur d’être grosse. J’étais grosse. Ma mère m’a envoyée voir le psy, les médecins. Ils se sont débattus avec moi pour que je prenne du poids de mon plein gré. J’ai essayé. J’ai voulu guérir pour ma mère, même si je n’étais pas malade. J’ai fait ce que les docteurs demandaient. Et j’ai triché. J’ai rechuté. « Chérie, tu vas devoir faire un séjour à l’hôpital. Si tu ne veux pas reprendre du poids toute seule, il va falloir t’y forcer. » J’ai été gavée par une sonde nasale. La pire semaine de ma vie. J’ai vu une fille, un squelette recouvert d’une peau grisâtre, avec une pilosité anormale. C’était ce qui m’attendait si je ne reprenais pas de poids. J’ai été terrifiée. Totalement. J’ai réussi à maintenir un poids suffisant selon les médecins, mais je me détestais. Je me trouvais énorme. J’avais quatorze ans lorsque j’ai commencé à me faire vomir, seize lorsque j’ai été diagnostiquée et hospitalisée. Lorsque je suis arrivée à l’aéroport en Australie, j’ai fait la peur de ma vie à mon père. Il m’a prise dans ses bras, délicatement, comme s’il avait peur de me briser. « Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? » « Grand-maman », j’ai répondu. Il a ri, a pris mes valises et m’a dit de le suivre. Le jour le la libération était arrivé.

pas de texte


Chapitre 3

L'Australie

« Lachlan ! » Un magnifique surfeur originaire de Melbourne (eh oui vous avez tout saisi, je surfe maintenant aussi…) que mon père avait engagé l’été précédent pour l’aider. « Hey what’s up ? » Il m’a sourit. Un de ces sourires qui vous laisse la gueule grande ouverte et les jambes molles. Il avait pas la beauté et le charme classique de Pawel. C’était plutôt ce côté gamin, donjuanesque qui donnait envie de lui sauter dessus et de lui arracher ses vêtements. Et de faire sauvagement des bébés dans le sable. « Y’a un feu ce soir, sur la plage. Partante ? » J’irai où tu iras, beauté des îles. « Ouais, pourquoi pas. » J’ai couiné intérieurement. Comprenez-moi : J’avais dix-huit ans, les hormones dans le plafonnier, des rêves pleins la tête et une envie folle d’échapper aux années en Pologne. J’étais prête à dire oui à tout, surtout à Lachlan. Mon père surveillait tout ça du coin de l’œil. Pour lui, Lachlan était un gentil garçon, mais un garçon tout de même, et mon paternel savait très bien à quoi pensaient les garçons. Il n’avait pas tord. Mais je crois que, vu ma rémission splendide et ma reprise de poids tout à fait convenable, il avait décidé de me laisser le champ libre. Mon père est pas du genre à me bourrer de conseils et d’avertissements et m’empêcher de tout faire. Il me dit « tu devrais pas faire ça » et si je le fais et que tout foire, ses bras sont toujours grand ouverts et il a une réserve inépuisable de mouchoirs. « Cool. À ce soir. »

Je sais pas à quoi je m’attendais, mais si j’avais été la vedette d’un film cucul genre comédie romantique, tout se serait passé comme ça. On a parlé de nos vies respectives, je me suis apitoyée sur son sort et lui sur le mien, on a bu, on s’est écartés du groupe et on a fini à poil dans la voiture. (pas le meilleur endroit, même si ça a un certain cachet.) On s’est revus, plusieurs fois. Et quelques mois plus tard, j’ai fait la connaissance de sa copine, Rachel. Une fille extraordinaire, douce comme de la soie, un sourire à vous faire flotter sur les nuages… et un élément indispensable de la vie de Lachlan.

« Connard. » Il avait au moins la décence de paraître légèrement penaud. « Tu mériterais que je le dise à Rachel. Non en fait, Rachel mériterais que je lui dise. » Il a eu l’air totalement paniqué. « Comment t’oses lui jouer dans le dos comme ça ? » J’avais le cœur en miettes, moi aussi, mais j’ai évité de mentionner. Les larmes resteraient bien terrées au fin fond de mon estomac, jusqu’à ce que j’aie fini de le menacer et d’exercer ma vengeance. Ou du moins, jusqu’à ce qu’il ne me voie plus. « Tu sais quoi ? Je vais le lui dire. » « Non non non non non ! Heather s’il-te-plaît, non. Elle est tout ce que j’ai.. » J’ai croisé les bras sur ma poitrine et l’ai regardé de haut. « C’est pas en la trompant comme ça que tu vas me convaincre. » Il m’a juré que c’était la première fois, qu’on l’y reprendrait plus, gnagnagna. « Si j’entends ne serait-ce qu’une rumeur disant que tu as approché une autre fille que Rachel, je lui dis tout. Preuves à l’appui. » Ça l’a tétanisé. L’idée même que je puisse avoir des preuves. Tellement qu’il m’a même pas demandé de les voir. « Tout ce que tu veux, mais le dis pas à Rachel, pitié. » N’empêche, l’entendre chouiner, ça me levait le cœur. Et ça me faisait l’effet d’être piétinée. J’aurais aimé qu’il chouine comme ça pour moi.
Le soir même, j’ai pris mes clés, j’suis sortie. Et je leur ai fait faire la connaissance des portières de la voiture de Lachlan. « Et quelqu’un a complètement rayé les portes de sa voiture, comme ça, sans aucune raison. C’est fou hein ? » « Ouais, Rachel, c’est fou… »

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Chapitre 4

New York

J’suis dehors, sur mon balcon, il fait froid, et j’ai Pawel au bout de la ligne. J’ai le cœur en coton, les jambes qui se débattent, des papillons dans les genoux et de la guimauve dans l’estomac. Je fume pour me donner une contenance, ce qui est totalement stupide puisque je suis au téléphone. Il est fiancé depuis trois mois, je l’ai appris hier, grâce à un judicieux coup de fil de ma mère, une idée de génie de dernière minute.

« J’arrive pas à croire qu’Ana et toi êtes fiancés.
- Elle pense que tu me plais.
- Elle a tord.
- Je sais.
- Ce n’est pas de toi dont elle doit se méfier.
- Pourquoi, je te plais ?
- Évidemment. Dis-moi : à qui ne plais-tu pas ?
- Des tas de gens.
- Des tas d’hommes hétérosexuels frustrés.
- Je te plais.
- Ne fais pas comme si tu ne t’en doutais pas. Tu as le statut, les contacts, l’argent… L’attitude de riche blasé de tout, le sourire enjôleur pour les vieilles, une belle voiture et un corps de rêve. Je serais stupide de ne pas succomber.
- Tu aurais pu tenter le coup.
- Comme Ana ? Absolument pas. D’ailleurs, je me demande pourquoi tu me l’as préférée. Je croyais que les yeux de merlan frit te laissaient de marbre.
- Et ?
- Elle a toujours démontré un vif intérêt en ta personne. Moi pas.
- J’attendais peut-être que tu en manifestes, de l’intérêt.
- Et fréquenter Ana aurait dû me mettre la puce à l’oreille ?
- C’est cela même.
- Je ne te croyais pas capable d’une telle bassesse.
- Je suis plus stéréotypé que tu ne le penses.
- Enfin, c’est trop tard maintenant.
- Effectivement. »

Du tac au tac, j’réfléchis à peine à ce que je dis, ça sort tout seul, sous l’impulsion, sans filtre. J’ai le cœur dans un gouffre sans fin. Putain, j’aurais jamais du quitter la Pologne, j’aurais du au moins correspondre, aller le voir, le draguer sur MSN je sais pas merde ! Il est fiancé, c’est horrible, je me sens dépérir. On sait très bien, tous les deux, qu’il est trop tard. Il ne rompra pas ses fiançailles, pas plus qu’il ne divorcera.

« Félicitations. »

La conversation s’étire. J’en suis à ma troisième cigarette. Ou peut-être ma quatrième ? Ou bien la moitié du paquet, je m’en fous.

« Murph’, tu m'écoutes ?
- Bien sûr. ... Non.
- Je veux que tu viennes au mariage, je te paie l'avion s'il le faut.
- Absolument pas.
- Tu dois être là !
- Je refuse que tu paies pour moi. Écoute, je dois raccrocher, je suis en retard. Bises ! »

Je raccroche et je fixe ce putain de combiné, cet oiseau de malheur. Le mariage est dans plusieurs mois. Je m’en fous. Il pourrait être avant-hier ou dans trois ans, ça reviendrait au même. J’crois que j’ai besoin d’un chocolat géant, de films cuculs, d’un piano et d’un punching bag. Tout ça en même temps. Ma vie est finie.

EN VRAC

Tu as combattu l’anorexie pendant plusieurs années. L’écriture a-t-elle contribué positivement à ta victoire contre cette maladie ?

Non. L’écriture a toujours été un exutoire, mais ça, c’est plus compliqué. Ce qui a contribué à ma guérison, c’est un changement de décor, un mode de vie sain et un bon psy ! (rires)

Est-ce encore difficile ?

Parfois. Je peux encore vous dire le nombre de calories que contient chaque aliment, et je peux calculer l’apport calorique d’un repas juste en le regardant. Ça reste.

De quoi t’inspires-tu lorsque tu écris ?

D’un peu tout. D’un sentiment inspiré par de la musique, un bout de film, une pub, une scène dans la rue. Je pige énormément dans tout ce qui m’entoure. Mais toute ressemblance avec quelqu’un d’existant est fortuite !

D’où t’es venue l’idée de la trilogie d’Eirian ?

J’ai commencé à l’écrire après avoir recommencé à lire de la fantasy. Je crois que ça m’a donné l’idée d’écrire ma propre épopée, un truc à la Tolkien, même si je suis loin d’avoir créé quelque chose d’aussi grand.

Ton père possède un élevage de kangourous en Australie, tu y es allée ? Comment c’était ?

Oui, j’y ai vécu pendant deux ans. C’était incroyable. L’Australie est un pays magnifique, c’est très relaxant. Le travail sur la ferme est excellent pour les muscles et pour le bronzage en forme de t-shirt !

Tu es étudiante en littérature. T’arrives-t-il de te comparer aux auteurs que tu étudies ?

J’évite, c’est beaucoup trop déprimant ! Par contre, il m’arrive de m’en inspirer, pour des schémas narratifs. J’y puise aussi beaucoup de vocabulaire !

Quels sont tes projets pour les prochaines années ? D’autres romans ?

J’aimerais tenter la littérature pour adultes. J’aime beaucoup écrire pour les jeunes, mais j’aimerais parvenir à diversifier mon public et à atteindre des lecteurs plus âgés.

Tu t’es installée à New York il y a quatre ans. Pourquoi ce choix ?

Je ne sais pas, la ville m’attirait, avec ses taxis jaunes, sa Statue et tous les écrans géants. J’avoue que ça n’a pas été de tout repos, mais je m’y sens chez moi et c’est ce qui importe !





Dernière édition par Heather R. Murphy le Mer 23 Mai - 0:26, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 16:56


Wanna know more ?

La plus grande honte du personnage ;
« Euh. Alors. Bon. Eh bah une fois, j’étais en pétard contre ma grand-mère. Mais alors, vraiment beaucoup. Tellement en pétard que j’me souviens à peine pourquoi… Tout ce dont j’me souviens, c’est cette rage immense, noire, blanche, glacée, brûlante. Et j’ai pris des médicaments laxatifs dans l’armoire, j’ai vérifié la posologie –pour pas la tuer quand même- et j’en ai foutu dans son maudit yaourt de soja, un matin. L’effet a été… assez rapide et foudroyant. Y’en avait partout, enfin… J’vous épargnerai les détails. Depuis ce temps-là, elle mange plus de yaourt de soja. Personne a jamais su que c’était moi. »

Définition de l'enfer pour le personnage ;
Rien que de s’imaginer à ce foutu mariage lui donne envie de se jeter du haut de la Statue de la Liberté. Elle sait bien que c’est dans plusieurs mois, mais l’idée même de voir Pawel au bras d’Ana la rend misérable. Elle n’a pas encore effleuré du regard les vitrines des grands magasins à la recherche d’une robe et de chaussures. Elle n’a aucune envie de prendre cet avion, d’aller là-bas, d’affronter sa famille, celle de Pawel et d’Ana, de les voir dans les bras l’un de l’autre, bref, ce mariage et tout ce qui l’entoure la dégoûtent, point. Sa vision de l’enfer sur Terre, c’est ça. Et c’est dangereusement proche.

Définition du paradis pour le personnage ;
Balancer là son appartement à New York, ses fans, Pawel, et retourner vivre en Australie pour toujours, avec son père, à s’occuper des kangourous. Pas de travaux à rendre, pas de manuscrits à remettre à l’éditeur, pas d’appels paniqués de sa mère qui lui parle de ses regrets, rien. De la bière, la plage, des bouquins à dévorer, sa planche de surf… De vraies vacances. Des vacances à perpétuité. C’est un peu son rêve, même s’il n’est pas très réaliste –malgré les dires de son père, qui voudrait bien l’avoir à ses côtés. Ou alors arrêter les études et ne vivre que de sa plume, ce qui à l’heure actuelle n’est pas un rêve inatteignable. En fait, être libre résumerait bien son idée du Paradis.

Point faible du personnage ;
Son incapacité à respecter l’autorité. Ses dix années en Pologne lui ont insufflé un dégoût profond de l’oppression exercée par les lois sur la population. Elle les suit à sa façon, disons, et ne supporte pas qu’on la réprimande. Elle déteste qu’on lui dise quoi faire ou comment agir, et se retrouve parfois dans des situations embarrassantes vis-à-vis ses supérieurs. Son caractère explosif ne contribue pas à la situation. Heather démarre au quart de tour, et utilise aussi bien sa langue que ses poings. Qu’on lui parle de sa maladie en essayant de la comprendre, de compatir ou d’avoir des détails, c’est la flatter à rebrousse-poil avec une brosse en barbelés. Oh, et Pawel. Quiconque ose en parler, en bien ou en mal, s’expose à une crise de nerfs Heatheresque.

Point fort du personnage ;
Sa générosité. Heather aime donner, sans forcément recevoir. Elle est très attentionnée avec ses fans, participe au plus grand nombre d’événements littéraires possible, et possède un blog qu’elle met à jour très souvent, avec des nouvelles et des trucs qu’elle aime. Elle donne à de nombreuses fondations et rêve de faire un voyage humanitaire en Amérique du Sud lorsque son horaire sera moins chargé. Elle est très serviable et en général on le lui rend bien. Elle est fonceuse, et n’a pas peur de plonger la première, sans attendre les autres, ce qui lui donne parfois un avantage. Qui ne tente rien n’a rien !

Casier judiciaire ;
Oh rien de bien grave... Un joint ici et là en Australie, quelques entrées illégales dans des piscines municipales, et du vandalisme sur une voiture.

Behind the screen...

Prénom ou pseudo ; FoF / Gee
Âge ; bientôt 19 :ex:
Où avez-vous connu le forum ; Par Rokku il y a deux ans
Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) Aussi souvent que possible !
Code du règlement ;
Spoiler:
Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON (Cliquez ICI pour signer le règlement)
Exemple de RP ;
Spoiler:
Célébrité sur l'avatar ; Lily Collins
Multicompte(s) ; Yep, autorisation par le staff, bonne nouvelle délivrée par Jed What a Face
Un dernier truc à dire ? ; J'vous nems I love you


Dernière édition par Heather R. Murphy le Mar 22 Mai - 23:39, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 17:03

Lovelove
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 17:05

What a Face
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 17:06

Re-bienvenue. Wink Tu connais la chanson : bon courage pour ta présentation et en cas de besoin, le staff est là pour toi.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 17:09

Re-welcoooooome ! copain
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 17:24

Re-bienvenue, apparemment ! :ex:
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 17:45

Re-bienvenue Lovelove
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Anja Malkovski
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Anja Malkovski


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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 18:18

Re-bienvenue ici Smile
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 18:34

Merci :big:
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 18:54

Pupuce ? What a Face

Re-bienvenue ! Lovelove
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 18:57

Voui What a Face Merci I love you
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 19:37

LILY COLLIIIIIINS ! Quel bon choix :ex:
Re-bienvenue, poulette, bonne chance pour cette nouvelle fiche!
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 19:50

Welc'home again !!!
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMar 22 Mai - 23:51

Lovelove

Re bienvenue! Smile
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMer 23 Mai - 0:28

Merciiiii tubbies
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMer 23 Mai - 0:33

Ahhhah, la musique. I love you
edit : et le reste, bien sûr Arrow
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMer 23 Mai - 0:35

bien sûr Arrow
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMer 23 Mai - 0:55

Reeeeeeeeeeeeeebienvenue :crétin: I love you
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMer 23 Mai - 0:55

Je te liiiiiis :ex:
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMer 23 Mai - 0:56

merciiiiiiiiiiiiii :ex:
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMer 23 Mai - 1:05

Une auteure qui a passé dix ans en Pologne... tu vas bien t'entendre avec Andy toi What a Face Bref, rien à redire, j'ai bien ri, je te valide avec plaisir <3 Tu connais la maison, fais comme chez toi, et bon jeu !
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMer 23 Mai - 1:06

:ex:
Merci mon poney I love you
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitimeMer 23 Mai - 8:40

Rang de criminalité ajouté, feuille de personnage, générée = merci de remplir ton casier judiciaire dans la foulée Wink

Bon jeu !
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MessageSujet: Re: [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks.   [TERMINÉE] between cash cards and essays, and worrying looks. I_icon_minitime

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