Sujet: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 14 Jan - 13:14
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Je m'appelle Novak Đobrajović, mais personne ici ne connait mon nom. Je suis né en 1980, à Kamenica - Kosovo, territoire Serbe, quoiqu'en dise l'OTAN, et je suis mort en 2005, à Bagdad, durant la guerre irakienne. Pour vous comme pour les autres, je suis Le Serbe. Je suis Đobra. Vos lois me qualifieraient très certainement de hors la loi car je tue vos femmes, vos époux et même vos enfants pour de l'argent, parce que vos têtes ne reviennent pas à d'autres ou parce que vous avez fait affaire avec des gens qui n'aiment pas qu'on abusent de leur patience. Mais vos lois n'ont jusqu'à preuve du contraire pas le pouvoir d'arrêter le cadavre que je suis. Quand on est mort, on est libre. Libre d'aller aux putes si ça me chante, mais ça ne me chante que rarement d'aller baiser ce que d'autres avant moi - des américains qui plus est - ont baisé et sali.
Once upon a time...
Pitié. Pitié !
Pitié ?
C'est le premier mot qu'il prononce depuis qu'il a capturé la cible. Le premier en deux jours de torture dans l'obscurité poisseuse de cette cave qui pue la pisse. Sa voix, grave et menaçante, trahit des origines slaves. Đobra maîtrise l'anglais, mais pas l'accent qui va avec.
Le bout du canon abandonne le front de l'officier lorsque le serbe s'accroupit pour faire face au visage tuméfié de l'américain. La sueur perle sur ses tempes rougie par le sang, il s'est pissé dessus, ses yeux supplient tout en affichant une incompréhension grandissante. Pourquoi l'a-t-on attrapé, qu'attend-on de lui, qui est cet homme qui le frappe et le frappe encore depuis ce qui lui semble être une éternité ?
Dis-moi, John Carter, les médailles sur ta veste, elles viennent d'où ?
L'officier hésite. S'il a été préparé à la douleur pour ne pas divulguer d'informations confidentielles, il sait aussi qu'un silence en guise de réponse lui vaudra des sévices supplémentaires. Après deux jours d'horreur, il n'est pas certain de survivre à un nouveau supplice.
Ce sont mes grades. Des grades de quoi ?
Đobra sait, mais il feint de ne pas savoir. L'interprétation que fait ce soldat de son propre parcours l'intéresse autant qu'elle le dégoute.
Des grades d'officier. Lui, il vient d'où ?
Son doigt pointe une toute petite barrette sur le torse du soldat. Une toute petite barrette, voilà ce qu'il reste du courage de centaines d'hommes, morts pour avoir tenté de défendre une terre qui était la leur, une terre sur laquelle ils étaient nés, avaient grandi et avaient vu naître leurs enfants.
De ... D'Ex-Yougoslavie.
Un silence lourd de sens s'installe. Tandis que Novak le regarde fixement, l'américain spécule et finit par comprendre.
Vous êtes Serbe !
Đobra se redresse. La discussion est close. Il pointe de nouveau son arme en direction de la cible qui se demande pourquoi et qui pense gagner du temps en s'écriant « Je suis un soldat ! J'exécute les ordres ! Pitié ! ».
Inavovich te passe le bonjour. Il t'informe que ta femme et tes enfants ont beaucoup pleuré quand ils ont su que tu ne t'étais jamais présenté à l'aéroport. Il me fait aussi te dire qu'il prendra grand soin d'eux durant ton absence.
L'attaque est déloyale, Novak le sait, c'est pourquoi il n'utilise presque jamais ce genre d'atteinte. La mort c'est la mort, la torture c'est la torture. Il ne fait que ce pourquoi on le paie ; se garde bien d'y prendre du plaisir en temps normal. Mais la cible est particulière aujourd'hui. La cible mérite de souffrir autrement que physiquement pour ce qu'elle a fait. Pas pour ce qu'elle a fait à Inavovich - de ça Novak s'en fiche, d'ailleurs il ne connait rien des motivations du commanditaire - mais pour cette petite barrette sur son torse ... Avant de tirer, il le laisse pleurer. Il le laisse imaginer ses gosses terrorisés, sa femme brisée, battue ou peut-être même violée par une dizaine de mafieux russes. Il le laisse crever de douleur avant de crever tout court. Lorsque le soldat relève vers lui un regard plein de haine, Novak le lui rend sans ciller.
Tu vois, moi aussi je suis un soldat. J'exécute les ordres.
PAN. Le sang gicle, la cervelle éclate : Adieu John Carter. L'ironie aura voulu qu'on exécute en ce jour un homme qui jadis n'a fait qu'exécuter, lui aussi, mais de cela Novak se fiche. Aucune ressemblance, aucun point commun ne le fera culpabiliser d'avoir abattu quelqu'un portant sur sa poitrine l'insigne d'un galon obtenu en assassinant son père, ses oncles, son peuple.
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En périphérie de New York, bien loin des richesses de Brooklyn et les lumières de Manhattan, vit un homme que peu de gens connaissent. Un homme qui n'a ni maison, ni compte en banque. Un homme qui a la particularité d'avoir son nom gravé sur une pierre tombale, à l'autre bout du monde. Cet homme, cette ombre, c'est Novak Đobrajović. Mais pour Ben Miller, le responsable de la Marina de Staten Island au sein de laquelle il se prétend gardien d'un magnifique voilier, Novak s'appelle Yuri et ne parle pas suffisamment bien l'anglais pour se faire comprendre, ce qui limite la conversation et c'est bien dommage, car Ben - qui vit dans l'ironie du comble de n'avoir jamais voyagé alors qu'il surveille un port pour bateaux de grands voyageurs à longueur d'année - adorerait en apprendre plus sur la Russie. Selon lui, Yuri doit être mieux placé que quiconque pour parler de ce grand pays aux terres gelées. Avoir traversé l'océan en compagnie des propriétaires du voilier qu'il entretient a du être une expérience formidable. Ben en serait presque jaloux ... Ce que Ben Miller ne s'imagine pas, en revanche, c'est que toutes ses suppositions sur Yuri sont fausses. Mais c'est ça qu'il y a de bien avec les américains, vous répondrait Novak ; leur conviction d'en savoir plus que tout le monde ajoutée à leur imagination débordante suffisent à les faire s'induire en erreur d'eux-mêmes.
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Igor et Douchka Bolchoï était aux yeux de tous un couple détestable. Riches, cupides et condescendants, ils avaient fait fortune pour des raisons qui restaient mystérieuses et personne dans le peu d'entourage qu'ils avaient ne semblait vouloir se donner la peine d'en découvrir d'avantage à leur sujet. L'impopularité de ces amants était telle dans le village au sein duquel ils avaient fait construire une villa et adoraient exhiber leurs richesses que personne ne s'inquiéta de ne jamais les voir revenir du tour du monde en voilier qu'Igor avait offert à sa femme pour leur dixième anniversaire de mariage. Plutôt que de s'étendre sur la disparition suspecte des amants, la population pauvre et miséreuse de ce petit village perdu au fin fond de la Russie orientale avait préféré piller la demeure, purement et simplement, tout en se gardant bien de signaler quoique ce soit d'inhabituel à la police locale. " Partis ", voilà ce que l'on répondait aux rares curieux qui se demandaient parfois où pouvaient bien se trouver les propriétaires de la baraque abandonnée, tout en haut de la plus haute colline du village. Après tout, qui pourrait bien regretter ce couple d'insupportables snobinards imbus d'eux-mêmes, sans enfants et sans amis ? Disparaître sans prévenir et sans laisser de traces n'était pas si rare qu'on pouvait le croire dans cette Russie profonde, cette Russie bien loin des grandes villes et des journalistes trop curieux ...
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Il avait suffi d'un coup de peinture, de quelques aménagements et d'un nouveau nom au voilier pour qu'il devienne méconnaissable. Laissé à quai pour une durée indéterminée (jusqu'au retour des propriétaires qui paient en liquide, par l'intermédiaire de Yuri, chaque mois, la somme nécessaire à l'affranchissement de leur emplacement au sein de la Marina), le navire sert désormais de repère à son seul habitant. Un repère mobile, un repère sans adresse, mais aussi et surtout, un repère à quelques milles marins des eaux internationales ...
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Assis dans son fauteuil en cuir, un whisky à la main, Novak fixe d'un regard attentif les images de la chaîne d'informations. On parle de conflits au proche-orient et d'une possible intervention des troupes américaines sur place, si la mention était votée au conseil de l'ONU. Les images du reportage réveillent de vieux souvenirs, des souvenirs que seuls le bruit des tires de kalachnikov peuvent raviver ...
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Novak avait vingt-trois ans le jour de son engagement dans la milice irakienne. Lorsqu'il était arrivé au camp d'entraînement, avec sa gueule de slovaque, pas un des combattants de la liberté présents sur place ne l'avait pris au sérieux. Jusqu'à ce qu'il leur dise pourquoi un serbe qui n'était ni islamiste radical, ni pro-républicain était venu grossir les rangs de ceux bien décidés à repousser les américains et à les empêcher d'instaurer leur loi dans un pays qui n'était pas le leur ...
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Novica Đobrajović, époux de Bogdana Nikolic et père de Irina Đobrajović avait toujours été un père aimant. Autoritaire et rude, parfois, mais travailleur et droit, capable de se tuer à la tâche pour assurer une vie convenable à sa femme et sa fille. Bien que son salaire d'agriculteur ne lui permettait pas la moindre folie budgétaire, il vivait heureux dans sa ferme, entouré de ceux qu'il aimait et ravi de se dire qu'il serait bientôt père pour la seconde fois. Son fils s'appellerait Novak, il en avait décidé ainsi. Lorsqu'il naquît, Novak fût élevé dans le schéma classique et traditionnel de l'époque : Aime ta mère, respecte ton père, chasse pour nourrir ta famille, surveille ta sœur, ne pleure pas, apprend à faire quelque chose de tes dix doigts pour te rendre utile et travaille à l'école pour ne pas être un âne. Une vie simple que seuls quelques heurts avec les populations albannaises voisines et des tensions au sein des Balkans venaient perturber. Trop jeune pour cerner l’origine ancestrale du conflit et les revendications de chaque camps, Novak passa les dix premières années de sa vie dans l’insouciance la plus totale avec pour seul œillet sur le conflit albano-serbe les râleries de son père, de plus en plus venimeuses au fil des années, à l’encontre de ceux qui jadis avaient effectué une purge ethnique envers ses aïeux, forçant toute une branche de la famille Đobrajović à s’exiler en Serbie libre. Novica, lui, qui était un fervent partisan de Slobodan Milosevic, n’avait jamais pu se résoudre à abandonner ses terres. Des terres qui le faisaient vivre et qui avaient appartenu à son père et son grand-père avant lui. En 1989, lorsque l’état d’autonomie du Kosovo est fortement amoindri au profit d’un rapprochement avec la Serbie libre, c’est l’espoir qui s’embrasse pour toute une partie de la population trop longtemps oppressée. Mais de la joie des uns naquît la protestation des autres et des conflits de frontière éclatèrent au sein même de la province, posant les bases de ce qui deviendrait une véritable guerre, dix années plus tard. Craignant pour ses terres, sa famille et refusant l’idée d’être chassé de chez lui par la racaille albanaise, Novica s’engage aussi bien dans l’armée officielle que dans la résistance locale aux méthodes plus … expéditives que celles de l’état. Nationaliste, il aide les troupes serbes a chasser les albanais hors du territoire, les faisant fuir en macédoine et gardant les frontières pour défendre son territoire, aussi bien des retours éventuels que de la macédoine envers laquelle le régime éprouve la plus grande des méfiances. C'est en 1993 que la vie de Novak prend un tournant, quand son père rentre d'un tour de garde particulièrement satisfait de lui-même. Novica raconte que la milice à laquelle il appartient a capturé pas moins de 10 soldats américains dépêchés par l'ONU dans le but d'épauler la macédoine. Comme sa mère et sa sœur, Novak est fier de son père, il sait que ce dernier œuvre pour le bien de leur communauté, pour la survie de leur peuple. Le gouvernement américain, en revanche, ne l'entend pas de cette oreille et les Đobrajović en font les frais un soir d'hiver particulièrement pluvieux, lorsqu'une horde de Rangers armés jusqu'aux dents force la porte de la ferme et kidnappe Novika aux yeux et à la barbe de sa famille. Considéré comme activiste fédérateur et dangereux, le père de Novak est emmené par les américains dans la plus grande des confusions. Âgé de seulement treize ans, l'adolescent ne fait pas le poids et ne parvient qu'à se faire maîtrisé d'un violent coup de crosse lorsqu'il tente d'empêcher l'enlèvement. Jamais personne ne revit Novika Đobrajović cultiver ses terres depuis ce jour, en revanche, tout le monde put assister à la dégradation de la santé puis à la mort de Bogdana dans les mois qui suivirent sa disparition. Vaillante, l'épouse Đobrajović avait pris la relève de son regretté mari, aidée de son fils qui avait refusé de retourner à l'école afin d'aider sa mère et de permettre ainsi à sa sœur de faire la seule chose qui lui tenait encore à cœur après l'enlèvement : étudier, finir sa formation d'institutrice dans l'espoir d'une vie meilleure, ailleurs, loin de la guerre et des conflits armés. Malheureusement, le travail trop physique, la peine et une plaie mal soignée lors d'une récolte valurent à la dernière représentante des parents Đobrajović de pousser son ultime soupire. Irina dût alors s'occuper seule de son frère, mettant à profit ses compétences pour lui faire l'école à domicile, puisqu'il était désormais nécessaire qu'elle reste à la ferme avec Novak, pour entretenir les terres.
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Le 11 septembre 2001, les tours jumelles s’effondrent, l’Amérique vacille. La stupeur est telle que l’information fait le tour du monde. Personne n’ose croire qu’on ait pu mettre à genoux l’une des plus grandes puissances mondiales, symbole de modernité, de sécurité et d’intouchabilité. Mais pour Novak qui doit le caractère misérable de son existence aux pérégrinations politiquo-néfastes des troupes américaines mises à disposition des organismes mondiaux, c’est jour de fête. Rancunier, il ricane et applaudit face aux images d’un New York dévasté par la peur, la peine et la panique. « Qui sème le vent récolte la tempête. » Se dit-il, indifférent d'apprendre que les attentats qui viennent de secouer toute une civilisation ont tué près d’un millier d’innocents. Sur le siège d'à côté, Irina s'horrifie et lorsqu'il lui demande pourquoi, elle lui explique que des pères et des mères, comme leurs parents, étaient dans ces avions et travaillaient dans ces tours. Novak crache, il répond qu'on se fiche des pères et des mères d'enfants américains car les pères et les mères d'Amérique se moquent que deux serbes de 19 et 13 ans, des enfants encore, se soient retrouvés seuls et sans parents pour les protéger. Plus douce, plus mature, plus pacifiste aussi, probablement, l'ainée du duo tente de modérer son frère, mais rien n'y fait et lorsque Novak apprend, deux années plus tard, que l'Amérique déclare une guerre préventive à l'Irak au nom de la lutte contre le terrorisme, il n'écoute que son ressentiment et fonce tête baissée, s'engage dans des rangs qui ne sont pas les siens, pour des raisons qui ne sont pas les siennes, mais qui lui permettront peut-être de se venger, de libérer sa colère.
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Des gens disent qu'on voit sa vie défiler devant ses yeux juste avant de mourir. Ces gens là n'ont jamais fait la guerre. Voir sa vie défiler devant ses yeux avant d'y passer est un luxe de civil transcendé par l'adrénaline. Les soldats, eux, n'ont pas le temps de se rappeler. Quand tu vois la mort arriver d'en face et te regarder de son œil unique, quand tu sais que le canon d'un char s'apprête à te tirer dessus, t'as pas le temps de penser. Tu cours. Tu sais que la mission est un échec, que la position est perdue. Ça se voit dans la façon dont ton chef court devant toi, comme s'il voulait s'assurer que tu allais prendre le tire à sa place. Tu cours et t'en viens à espérer que c'est dans le dos de ton voisin qu'on tirera en premier. Tu sais, ce mec que tu considérais comme ton frère d'armes avant qu'on ne te laisse d'autre choix que de sauver ta peau, même au détriment de la sienne. Et puis tout explose, t'es projeté au sol, t'as perdu ton casque, tu te prends une pierre sur la tempe et tout devient noir ...
Lorsque je me suis réveillé, j'étais mort. Il ne restait plus qu'une moitié de la plaque que je portais en collier, celle qui me servait de matricule. On avait récupéré mon nom, mon numéro et on avait laissé mon corps à l'abandon dans cette rue dévastée de Bagdad qui avait été mon dernier champ de bataille. J'ai alors compris que tout aussi vaillant que j'avais pu être, toutes aussi agressives, courageuses et efficaces qu'avaient pu être mes deux années de service dans la milice, je n'étais pas l'un des leur. Je ne l'avais jamais été. On enterre les enfants du prophète, mais on laisse pourrir les cadavres des " slovaques ". J'étais seul. Étranger à cette guerre, étranger à ce pays, étranger partout. Avec cette putain d'impression que l'ironie du sort se foutait de ma gueule. Tu t'es vu le serbe ? Sans terre, sans père, sans patrie, sans dieu et maintenant sans nom ? Crève, ça vaudra mieux ...
Alors je suis mort pour de bon. J'ai rejeté l'idée de contester ou de démentir. J'ai préféré m'imaginer Irinia en larmes en apprenant la nouvelle, puis j'ai quitté ce pays de merde pour le Nord.
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20 000.
Il ouvre la mallette et la tourne en direction de Novak qui la referme sans un mot, la pose à ses côtés, avant d'avancer sur la table une boîte tâchée de sang. L'homme l'ouvre et découvre un doigt solitaire, arraché à la hâte. Juste de quoi permettre à ses ennemis de reconnaître l'empreinte digitale de leur chef récemment disparu.
Vadim t'attend lundi soir, pour la réunion avec le Boss. Malkovski nous fait un prix sur ses filles.
Indifférent au regard lubrique qui accompagne l'information, Novak se lève, remonte son col et embarque la mallette.
Non, merci. Ce n'est pas une invitation, c'est un ordre.
Bien qu'il sente le mépris et l'amusement railleur pointer le bout de leur nez, Đobra s'abstient de tout signe extérieur d'insolence et se contente de franchir l’encadrement de la porte, sans répondre.
Tu pourras pas rester freelance bien longtemps Le Serbe ! On ne dit pas non à la Mafia Rouge ! Le menace l'homme de main, ravi de voir que Novak se retourne sur le pas de la porte. Je ramène la tête la semaine prochaine, comme convenu. Mais dis à Vadim que s’il veut son colis, c’est en mains propres qu’il devra venir le chercher. Qu’est ce que ça veut dire ?
Vexé, le russe montre des signes avant-coureur d’agressivité. Đobra lui accorde un sourire neutre avant de disparaitre. Ca veut dire, connard, que tes attributions se limitent à celles d’un messager, pas d’un recruteur, et qu’on se chargera de te le faire comprendre de manière explicite quand ton chef apprendra que tu prends le risque de faire capoter un contrat en ouvrant trop grand ta gueule. Les tueurs à gage c’est fait pour noyer le poisson en cas d’intervention du MVD. Les tueurs à gage, faut surtout pas qu’ils soient rattachés à leurs commanditaires.
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C'était la nuit et il faisait froid. Mais il faisait toujours froid à Moscou ... Dans le silence épais de l'obscurité, un infime cliquetis se fait entendre. Pas assez sonore pour réveiller Novak qui dort de l'autre côté de l'appartement, dans la chambre dont la porte est fermée à clé. Un à un, les policiers s’introduisent dans le hall. A l'aide de gestes compliqués et de mouvements de têtes pour indiquer les directions, les chefs d'équipe dirigent leurs hommes afin que ces derniers se déploient dans le couloir. De l'autre côté de la porte, Novak se retourne dans son sommeil. L'éclaireur du groupe d'intervention, chargé d'ouvrir les portes dans la plus grande discrétion, s'avance à pas de loup. Il est à mille lieux d'imaginer qu'on à piégé la lame de parquet sur laquelle il s’apprête à marcher. Lorsqu'il pose le pied dessus, un contacteur fait sauter la bombe qui lui arrache la jambe et provoque l'agitation dans les rangs des autorités. En quelques secondes, Novak est debout, une arme à la main. Mal réveillé, il perd en précision et ne touche qu'une cible sur deux, mais cela s'avère largement suffisant pour lui permettre de dégager la voie. Sans plus attendre, dans les cris et les ordres qui exigent qu'on l'abatte, il prend son élan, court de toute la vitesse de ses grandes jambes, saute par dessus les morts et slalome entre les balles jusqu'à rejoindre l'extrémité du couloir. Là, il n'a d'autre choix que de se jeter contre la fenêtre qui vole en éclats dès lors qu'il en percute la vitre. La chute est longue, dangereuse, inconsciente presque, mais l'énorme tas de neige, deux étages plus bas, amortis l'impact et lui permet d'effectuer une roulade pour ne pas rester en proie aux tires nourris qui fusent dans son dos. A moitié nu, il court et laisse derrière lui des preuves de son existence qui n'aideront cependant pas la police d'état à mettre une identité civile viable sur son pseudonyme. Mais bon sang, qui peut bien être cet enfoiré de Serbe ? Lors du rapport d'intervention, on jure sa mort. Ce fils de pute a descendu quatre hommes dont Petrovski, tout juste père de famille et Kristianov, qui était à deux mois de la retraite !
L'avait-on vendu où le MVD avait-il simplement réussi à remonter jusqu'à lui à cause d'une erreur qu'il avait commise ? Novak n'en savait rien, mais ce dont il était certain c'était qu'il était désormais temps de changer d'air et de quitter le pays ...
Wanna know more ?
▬ La plus grande honte du personnage ;
Contrairement à ce que l'on pourrait espérer, Novak n'a pas honte d'être un assassin aussi corrompu d'immoral. Son métier de tueur à gage il le voit comme ce qu'il est, à savoir un métier et rien de plus. Ne dit-on pas qu'il n'y a pas de sous métier et que la fin (ou, dans son cas, la faim) justifie les moyens ? Chacun vit de ce qu'il peut, voilà ce qu'il faut comprendre. Si le fait d'abattre hommes, femmes et enfants pour s'assurer des fins de mois confortables ne l'empêche pas de dormir, il reste, en revanche, relativement traumatisé par l'enlèvement de son père et le fait de ne pas être parvenu à le contrecarrer. Longtemps tourmenté par des cauchemars relatifs à cette scène de son enfance, il a aujourd'hui fait le deuil de son paternel, mais il est certain qu'il changerait le passé s'il en avait le pouvoir. La honte de ne pas avoir été en mesure d'aider son père est d'autant plus amer pour lui qu'il maitrise aujourd'hui bon nombre de techniques qui auraient pu lui permettre, à l'époque, s'il les avait connu, d'éviter ce drame.
▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;
L'enfer de Novak n'a rien d'artificiel ou de conceptuel. Il est concret, contemporain et ne touche pas que lui. On parle bien sûr de l'invasion du Kosovo par les populations albanaises, des conflits entre ces dernières et les populations serbes de la province ainsi que des tensions qui ont découlé de la proclamation de la république du Kosovo. Car même si Đobra a aujourd'hui fait le choix de l'exil dans un pays qu'il déteste mais dont les relations avec la Russie lui permettent d'échapper à la police d'état soviétique, il n'en reste pas moins que ce conflit ancestral le touche et lui tient à cœur. Son peuple en souffre, ses aïeux en sont morts, son père s'est battu pour défendre ce que chaque membre de la famille Đobrajović considère comme une terre acquise de droit et lui-même ne peut de se fait pas oublier tous les mauvais souvenirs qui y sont rattachés. A l'image d'un palestinien expatrié qui verrait l'avenir de son pays se jouer à travers un écran de télévision, Novak compatit au malheur des siens et se satisfait de voir que cette maudite république qui n'a pas lieu d'être n'est reconnue que par une partie de l'organisation des nations unies.
▬ Définition du paradis pour le personnage ;
Son paradis, en revanche est plutôt abstrait. Si sa fibre nationaliste l'invite à imaginer un Kosovo de nouveau rattaché à la Serbie et au Monténégro, Novak n'en reste pas moins conscient du fait qu'il ne pourrait pas en profité, loin comme il est de sa terre natale sans réelle possibilité de retour (compte tenu du fait qu'il est sensé être mort). Il se contente alors de se dire que le paradis consiste à vivre une vie sans problèmes, sans anicroche. Boire une bonne bière, écouter de la bonne musique, manger un steak, avoir de quoi vivre. C'est là le minimum vital pour lui et c'est très bien comme ça. Peut-être est-ce le fait de s'être retrouvé sans rien après avoir été déclaré mort et d'avoir du vivre dans la rue le temps de trouver une occupation lucrative qui lui permet aujourd'hui d'apprécier les plaisirs simples et sans prétention.
▬ Point faible du personnage ;
Son impérissable ressentiment envers les États-Unis et leur armée, capable de lui faire perdre en professionnalisme lorsque la cible est attachée d'une manière ou d'une autre aux forces qui font avancer et prospérer cet état, principalement d'un point de vue politique ou militaire. Ce point faible, cumulé aux contraintes de son métier, joue notamment un rôle dans sa très faible intégration au sein de la société américaine. Novak, aussi stigmatisant que cela puisse être, aurait tendance à mettre tous les américains dans le même panier.
▬ Point fort du personnage ;
Son entrainement militaire et le fait qu'il n'ait pour ainsi dire plus d'identité. Formé au combat et roder par les années d'expérience en tant que nettoyeur, Novak est particulièrement dur à retrouver pour quiconque le recherche, tout comme il est presque impossible pour sa proie de l'éviter une fois qu'il décide de frapper. A couvert de son pseudonyme et avec l'aide de ses nombreux faux papiers, il sait qu'il risque moins de se faire identifier que ses confrères du métier, ceci pour la simple et bonne raison que lorsqu'on est déclaré mort, il n'y a plus de double identité ou de couverture qui tienne, il reste seulement ce que l'on veut faire croire aux autres et la réalité du néant qui s'étend derrière tout faux nom ayant été démasqué.
▬ Casier judiciaire ;
Officiellement (de son vivant) : Rien. Officieusement (de son vivant) : Braconnage.
Officiellement (crimes et délits étant rattachés à son pseudonyme " Le Serbe " et pour lequel le MVD Russe le recherche activement) : - Assassinat. - Actes de torture (démembrement). - Association de malfaiteurs. - Usage de faux papiers. - Meurtres d'agents de police. - Port d'armes illégales.
Officieusement (crimes et délits commis depuis sa mort, mais qui ne sont pas retenus contre lui ou pour lesquels aucune preuve n'est à ce jour susceptible l'incriminer) : - Assassinats commandités. - Blanchiment d'argent. - Meurtres de Igor et Douchka Bolchoï. - Piraterie. - Recel.
Dernière édition par Novak Đobrajović le Dim 19 Mai - 18:00, édité 24 fois
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 14 Jan - 13:15
Behind the screen...
▬ Prénom ou pseudo ; Barda ▬ Âge ; 23 balais ▬ Où avez-vous connu le forum ; Au Peep show ▬ Connexion ; 5/7 J ▬ Code du règlement ;
Spoiler:
Code OK
▬ Avez vous signé le règlement ; [x] OUI ; [] NON (Cliquez ICI pour signer le règlement) ▬ Exemple de RP ;
Spoiler:
Dans l'angle mort d'un réverbère, l'ombre qu'est Đobra se mêle aux ténèbres. Derrière son col relevé ce n'est pas du froid qu'il se cache, c'est du regard éventuel de sa proie. Une proie qui marche devant lui, à l'affût, comme si elle avait peur de se faire prendre la main dans le sac. Erreur. Cela fait longtemps que sa couverture a été grillée. Aussi certainement qu'on ne sème pas un tueur à gages expérimenté comme lui, on n'échappe pas aux clichés d'un bon détective privé ... Spike Hutson, 47 ans, chef d'entreprise, père de famille et mari infidèle. Voilà le topo. Un homme de pouvoir, un homme riche. Quelle ironie du sort que ce soit avec son propre argent qu'ait été conclu son assassina imminent. L'homme tourne au coin de la rue, l'ombre le suit. La future veuve s'est appliquée à informer le nettoyeur de manière aussi précise que complète. Chaque vendredi le même rituel : 19h, passage par l'agence matrimoniale la plus éloignée qui soit du domicile familiale. Une agence miteuse, un truc au rabais pour un homme d'affaires de cette envergure, mais qu'importe le décor quand l'ambition est la même, surtout si le but est de brouiller les pistes, de ne tomber sur aucun collègue ni aucune autre personne de la même sphère socio-professionnelle. Qu'on soit riches ou pauvre, qu'on choisisse le luxe d'une agence reconnue ou l'anonymat d'un site de rencontres sur le net, la baise reste de la baise. Du cul, du nu, du sexe. Sans Calvin Klein et Cacharel pour sauver les apparences et faire croire qu'on n'est pas de ceux-là, de ceux qui ne s'encombrent pas des valeurs familiales : amour, mariage, paternité, fidélité ...
C'est ta conscience qui te rattrape, Spike. Ta conscience armée d'un silencieux. Dans la ruelle sombre par laquelle tu as l’habitude de quitter l'agence au bras d'une nouvelle maitresse, voire de consommer tes infidélités à même les murs de briques crasseuses, ta conscience s'apprête à frapper. Et crois bien que pour 40 000 dollars, la main de cette dernière n'hésitera pas. Une balle en pleine tête pour être efficace, une dans l'entre jambe pour répondre aux attentes de ton épouse. Spike, Spike, Spike ... Pauvre Spike. A quoi bon épouser une femme intelligente et pleine de caractère si c'est pour sous estimer ses colères au fil des années passées à la voir jouer le rôle d'épouse aimable et bien sous tous rapports ? Toujours se méfier de l'eau qui dort. L'hypocrisie, les apparences, tu connais le refrain mieux que personne pourtant, non ?
L'homme pousse la porte de l'agence. Novak attend avant d'entrer à son tour, de piler net. Du monde. Partout. Des femmes, des hommes. Trop pour que cela paraisse anodin. Des cœurs suspendus au plafond, des bougies, une musique doucereuse, des sourires timides sur les visages. Soudain, il percute. La St Valentin. C'est écris en rouge sur les murs. Putain de préoccupation marketingo-niaise. Speed Dating. Vite, s'adapter, rebondir et recalculer le plan de la soirée en fonction de cet élément fortuit.
« AH ! Un bel homme, c'est justement ce qu'il nous fallait ! » Novak se crispe, il n'aime pas qu'on le touche, surtout quand c'est inopiné. Pourtant, lorsque l'hôtesse retire la main de son épaule pour venir prendre place devant lui, il affiche un visage impassible, dépourvu d'hostilité. Inexpressif, pour ainsi dire. « Vous arrivez pile pour le début des rencontres. Donnez-moi votre nom, que je l'écrive sur votre bagde. » Indifférence profonde. La fille est plus petite que lui, suffisamment pour qu'il puisse détailler la salle par dessus son chignon. Spike, où es-tu nom de dieu ? « Monsieur ? » Insiste-t-elle, souriante. « Cameron. » Rassurer, séduire, se fondre dans la masse pour gagner du temps. Un prénom américain pour inspirer confiance. « Cameron Nikolaï » Et un nom russe pour justifier l'accent sur lequel bon nombre se méprennent, de toute façon. Le tout agrémenté d'un sourire faux mais qui ne manque pas de charme, le voilà jeté dans l'arène. Le fauve en chasse.
Et puis soudain une cloche retentit, on explique au micro qu'il faut s'asseoir, prendre place. Tout le monde s'exécute, ce n'est pas l'heure de se faire remarquer en restant debout. Au hasard, Novak pose ses fesses. Son regard cherche encore. La calvitie naissante de sa proie finira bien par lui sauter aux yeux ... Mais pour l'instant c'est une crinière rousse qui entrave sa vision. Ramené à son rôle de célibataire à la recherche de l'amour pour les besoins de cette mission, il focalise sur l’interlocutrice. La trentaine, grand maximum ; apprêtée mais pas trop, comme s'il ne s'agissait pas d'être belle ou de plaire ce soir. Athlétique. Probablement pas une femme de bureau, songe-t-il tandis que la voix de l'animatrice encourage les participants à commencer les discutions. « Salut. » Que le mensonge commence.
▬ Célébrité sur l'avatar ; Ryan Gosling ▬ Multicompte(s) ; Jed Vargas ▬ Un dernier truc à dire ? ; Barbadatruc !
Dernière édition par Novak Đobrajović le Ven 15 Fév - 0:27, édité 3 fois
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 14 Jan - 13:25
Re-bienvenue, et bonne rédaction de fichounette. Je vais avoir du mal avec ton nom, car quand je vois Novak, je pense toujours au Djoker (faite que tu perdes l'Open d'Australie )
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 14 Jan - 13:33
Ah ouais, carrément!
Re-bienvenue à toi
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 14 Jan - 13:36
Naaaaan.
Re-bienvenue (si on peut dire), je brûle de curiosité !
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 14 Jan - 13:50
Merci à tous (Eh ben ouais ! Les joies du CDI c'est aussi d'avoir un peu plus de temps pour ses loisirs * vade retro recherches d'emploi è__é ! *)
Anja Malkovski
Reine des Glaces Gott weiss ich will kein Engel sein
MESSAGES : 14152
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AVATAR : Eva Green
CRÉDIT(S) : Fatal†Error
TAG LINE : « Having a vagina doesn't stop me from believing that my balls are bigger than yours. »
PROFESSION : Propriétaire des agences d'escorte Malkovski / Maquerelle de Luxe - Propriétaire par héritage du Fight Club
Feuille de personnage ÂGE DU PERSONNAGE: 35 ans CASIER JUDICIAIRE: RANG DE CRIMINALITÉ: CRIMINEL
Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 14 Jan - 14:17
Re-bienvenue à la maison, bonne écriture
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 14 Jan - 14:23
Bonne fiche ma noix.
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 14 Jan - 15:09
Merci ²
Sachez par ailleurs que je suis dors et déjà ouverte à toute demande de lien (je me charge remplir un peu plus ma fiche pour vous donner une meilleure idée du caractère et de l'histoire du personnage, ça peut booster l'inspiration ^^).
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 14 Jan - 15:13
Un hors-la-loi Je te passe les menottes quand
Reeeeeebienvenue sur le forum Bonne continuation pour ta fiche
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 14 Jan - 15:58
Rebienvenue Bonne écrituuure
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 14 Jan - 16:57
Merci x merci !
Stacey > Le plus tard possible XD
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 14 Jan - 17:08
HAAA je savais que c'était toi quand j'ai vu le nom
Avec Ryan
Rebienveeeeeenueeeee !
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 14 Jan - 17:35
Ouh, un vilain tueur à gages Bon courage pour le reste de la fiche
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Sam 19 Jan - 13:42
Bienvenue parmi nous. <3
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Dim 20 Jan - 12:02
Ouuuh, rebienvenue miss ! Bon courage pour cette nouvelle fiche
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Dim 20 Jan - 12:22
Encore merci ! Je me répète, mais si vous voulez des liens qui remontent dans le temps n'hésitez pas. Je n'ai pas encore tout à fait terminé l'histoire du personnage, cette dernière peut donc énorme s'adapter au besoin
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Dim 20 Jan - 19:53
Johfzkuyzjyvz. Je te contacte pour un lien Bardalphonsedaudet, et bienvenue à ce (divin) perso
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Dim 20 Jan - 20:25
Merci à toi, l'être de mon moulin Ca tombe bien, j'ai terminé ma fiche !
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 21 Jan - 17:22
Je m'occupe de lire ta fiche dans les prochaines heures minutes <3
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Sujet: Re: ĐOBRA ▬ Œil pour œil ; dent pour dent. Lun 21 Jan - 19:48
Quel personnage <3 C'est une très belle fiche, comme toujours ! Amuse-toi bien avec ton Serbe