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 [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ²

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[TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ² Empty
MessageSujet: [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ²   [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ² I_icon_minitimeSam 6 Juil - 16:12



Identity Card


Feat "Christina Ricci"
[TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ² Christina3
(c) First Love




    Il était une fois, une fille banale. Ca ne commence que rarement de la sorte n'est ce pas? Pourtant, c'est mon histoire et je la commence comme je veux ou plutôt comme ca m'a été imposé. Je suis Kathleen Sue Mary Lightman. Mes parents avaient beaucoup de noms à me donner et finalement peu de temps. Je suis née à Chicago le 29 octobre 1986. J'ai donc 27 ans et toutes mes dents. J'ai fait plusieurs villes comme Las Vegas, Washington et finalement Los Angeles pour suivre les divers boulots que décrochaient mes parents. Je suis la sœur cadette d’un professeur d'histoire à 'université et la sœur ainée d'une mioche encore en train de suivre le chemin de notre oncle: en étude de droit.
    Bref, j'entame de monter ma boite de détective privé. Autant utiliser mes talents à présent. Je suis douée pour la comédie. Il faut avouer que mon entrainement date de ma plus petite enfance mais je ne connaitrais jamais la gloire. Enfin, on s'en fiche. Revenons-en au sérieux. J'ai suivi des études de communication pour rester dans le moule parfait que mes parents souhaitent pour moi.  La quête n'est pas aisée et l'envie de mentir est toujours plus forte que moi. Je veux voir votre monde parfait et puant cramer, exploser. Je veux rire des débris de votre suprématie. Je me déteste pour être un membre de la haute, un esclavagiste et pourtant, j'en profite tellement.

    Passons, les avis de vie et recentrons nous voulez vous? Revenons-en à ce qui fait vendre mes petits: le sexe! Je suis accro! J'ai de violentes pulsions et je suis obligée de trouver un moyen de me satisfaire rapidement et peu m'importe où ou avec quel homme.

    Pour le reste, bougez-vous les fesses et venez à ma rencontre je fais parti des étudiants. Les choses sont parfois mieux vécues que dites. Surtout que je ne vais pas raconter ma vie à tout le monde...Je ne me ferais pas beaucoup d'amis autrement avec tout mon bordel!



Once upon a time...


Une chanson pour commencer cette présentation ? ; (L'utilisation d'un lecteur exportable n'est pas obligatoire, vous pouvez aussi nous citer le nom de l'artiste et celui de la chanson qui, selon vous, conviendrait bien à votre personnage.)

Histoire ;


Chapitre 0
Introduction musicale


Trois ans…Trois ans déjà et tu te décides à poser pieds devant sa tombe. Quelques fleurs déposées contre une herbe grasse et tu te souviens…

Des éclats de voix sur un mur blanc. Des éclats de colère dans ta vie égarée. Pour la première fois de ta vie tu trembles. La stature imposante s’avance vers toi. Ta respiration suit les saccades de ses coups de poings dans la table. Il respire la rage et tu transpires de mal aise. Tu t’en voudrais presque si toute ta vie n’avait pas été qu’une quête, si la vie n’était pas qu’une quête. Une quête de toi-même, d’un but, d’une vérité qui n’existe pas.

« T’es qui bordel ? T’es qui ? On… Casses toi Svetlana ! CASSES TOI ! »

Il s’est arrêté et tu t’es levée sans la moindre hésitation. Tu as penché ton buste vers tes affaires : un sac de cuir noir, une veste de cuir noir et tu as tremblé. Quelques secondes, le temps de te rassembler. Tu t’es posée la question un instant. Qui es tu ? Tu n’es pas importante. Tu n’es pas Svetlana. Tu ne sais pas qui tu es. Tu as un prénom : Kathleen. Et après ? Tu ne sais pas ce que tu vaux. Tu ne sais pas ce que tu veux. Tu ne comprends rien de l’importance des choses et tu cherches une raison de vivre, un sentiment réel, une place dans ce monde.

« Docteur Feelgood. »

Il avait le droit à la vérité. Il avait le droit de savoir. C’était surement l’un des rares à avoir entrevue autant dans ton esprit. Tu tournes ton regard noir sur ses billes rougeoyantes et tu n’y lis que de la déception.

« Quoi ? Tu te fous de moi ? Mötley Crüe ? »

Il a beau avoir des piercings de partout sur la figure, des tatouages sur le corps et mesurer plus de deux têtes que toi, sa stature ne t’effraye plus. Tu avances ta frêle carcasse vers son corps encore tremblant de fureur.

« Je ne suis pas Svetlana Kiev. Mon véritable nom est Lightman Kathleen. La pire drogue que l’homme consomme s’est l’affection et l’amour, la haine ou l’attachement qu’importe le sentiment au final. C’est toujours pareil. C’est ce dont on n’est jamais repu. Je m’immisce dans la vie des gens pour leur apporter les sentiments qui manquent à leur existence et en crée pour la mienne. Je suis la sœur qu’ils ont toujours voulu, la camarade, la confidente parfois l’amante et pour toi…la fiancée. Je vends des sentiments. Je leur donne ce qui leur manque, ce qui leur faut pour être quelqu'un. Je leur fais du bien. Je les fais avancer et moi, j'existe. On est jamais rien, rien du tout tant que les autres ne nous regarde pas. Je deviens quelqu'un quand les gens me font une place dans leur vie. Alors je me façonne en fonction de leur attente pour avoir la chance de prendre cette place libre. Je suis le docteur Feelgood. C'est toi qui m'a fait connaitre après tout.»

Ton fiancé eu besoin d’une chaise pour s’assoir.

« J’en ai vu des gens bizarres mais là tu crèves les plafonds ! C’est une blague. C'est qu'une chanson merde! On est dans la vrai vie là ! »

Tu secoues la tête négativement. Tu soupires. Il ne comprend pas et tu ne lui en veux pas. Personne ne peut comprendre et pourtant tout le monde ressentait cette perdition. Tu voulais souffrir pour ressentir plus fortement la joie. Tu recherches l’extrême tout en étant effrayée par la démesure. Tu fais partie de la jeunesse dorée, de la jeunesse sans but.

« Faut franchement que t’ailles voir un psy. Fais-toi interner ! Tu m'as aimé au moins?»

« Je ne sais pas ce qu'on ressent quand on aime. Je suppose que ca doit être plus fort, plus intense plus violent. Je crois que je t'aime à ma façon. Si jamais toi tu m'as aimé alors tu devrais être content. Tu sais ce que ca fait au moins. Au revoir. »

Tu soupires et replaces ton sac sur ton épaule pour finalement lui présenter ton dos. C’est à peine qui si tu as envie de pleurer. Tu savais que ca finirait comme ca. Au final, quelle importance qu’un homme ? Tu veux un but, un autre but que de servir de drogue sentimentale et d’objet auprès des autres. Mais tout a été fait. Tous les combats ont été menés. La liberté est bien présente et chacun oublie ou elle s’arrête. On ne sait plus ce qui rend heureux, le but de la vie.

On nous apporte sur un plateau dorée de quoi manger, de quoi boire, de quoi se loger, de quoi se divertir mais tu as envie leur vomir tout ca à la figure. Qu’on te laisse moisir, qu’on te laisse souffrir parce que sans ca, il n’y a pas de joie ou de bonheur. Et toi tu cherches une raison de vivre, un sentiment qui en vaille la peine. Tu te ne fais que trouver des hommes et des femmes aussi paumés que toi. Tu ne fais que croiser des sourires Colgate et des seins siliconés, des modèles de beauté, de réussite totalement vide de sens. Ils sont adulés pour leur corps, leur chanson ou leur jeu et après ? Tu n’avais pas envie de faire croire que l’on devait être parfaite, se travestir ou que tout le monde doit avoir une piscine sur son toit, une fille ou un super beau gosse au bras, une bagnole et trois maisons pour être heureux et admiré. Tu as envie de connaitre la souffrance, la douleur et la peine pour savoir quel goût à la réussite, la vie, la vraie. Tu t’essayes à tout. Et pourtant tu restes la fille parfaite que tes parents désirent tant conserver.

La porte se referme derrière tes pas. Pas de claquements, pas de fracas tout est toujours tout lisse et posé dans ton monde. Tu le laisses dans sa douleur et tu savoures la tienne, surprise du peu d’effet qu’elle te procure.

Dans la rue, tu t’arrêtes face à un sourire amical. Tu lui sers la main, papotes de la façon dont tu va faire de la peinture nue avec cette fille. Tu te rappelles que tu es Ivanah, une jeune Californienne qui vient de débarquer à Los Angeles. Tu es en cours de dessin avec elle et tu lui a proposé de posé nue pour toi. Tu confirmes le rendez vous, échanges quelques blagues avec elle. Ce n’est qu’un masque de plus après tout. Tu savoures la sensation que procure la drague du même sexe que le tien et apprécie de voir ta partenaire réaliser son goût pour les femmes. Un jour, tu essaieras mais pas avec elle. Tu la salues avec un rire complice et tu t’éclipses. Tu la reverras demain pour lui annoncer ton départ en lui laissant une jolie peinture d’elle.

Tu rejoins l’appartement de tes parents plus vite que tu ne le pensais. Le métro avait tendance à diminuer les distances. Tu montes les étages retournant ta veste pour laisser une veste plus classique, plus sage. Tu en fais de même avec ton sac. D’un geste expert tu retires le surplus de maquillage pour une apparence sage et chic. Tu changes de peau. Tu changes de vie. Tu changes de personnalité. Tu ne sais pas qui tu es. Finalement, tu t’es enfermée dans un monde de rêve et de folie. Tu crois que tu es ceux que tu joues. Tu as envie d’être eux et de pouvoir fuir à tout moment. Tu le fais si bien ca, prendre la fuite.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrent sur ton apparence de parfaite étudiante. Les talons te conduisent dans la cuisine ou ton père prépare le repas. Tu salues tout le monde d’un bisou baveux sur la joue ponctué d’un petit rire malicieux. La vie de famille parfaite. Tout est rangé, tout est posé, tout est simple. Tout les cinq autour de la table tu te surprends à quelques pensées étonnantes. Il fut un temps ou il était rare que tout le monde soit présent. Un père prit par son travail, une mère toujours au boulot et une sœur ainée occupée par sa vie d’adolescente. Tu as toujours cette impression de déranger et d’être sur un siège éjectable. Tu sais qu’ils t’aiment. Tu sais que tu ferais tout pour eux, la preuve, tu leur mens et te travesti pour eux. Enfin, ta voix s’élève dans la discutions.

« J’ai trouvé un emploi et un diplôme parfait à New York. »

Voilà comment tu as entamé un diplôme de communication et une nouvelle vie d’actrice. Tu espères retrouver une véritable personnalité et non des rôles différents à chaque personne que tu croises dans la vie. Tu veux un nouveau départ. Tu penses pouvoir trouver la réponse à tes questions. Ne plus faire le dos rond.

Mais les choses nous rattrapent toujours trop vite. Tu pensais en avoir fini. Tu as l’habitude des portes de sortie. Tu as toujours réussi à partir en causant le moins de dégâts. Ils finissaient simplement par passer à autre chose, se lasser de toi. C’était toujours le même schéma.

Tu as descendu cet immeuble en laissant tes parents sourire de bonheur derrière toi. Le cœur légèrement serré, tu n’avais pas un long chemin pour arriver à destination. Tu n’écoutais plus que tes pas claquant sur le bitume quand tu as réalisé des pas précipités derrière les tiens. Ton corps s’est crispé et tu as tourné la tête. Avant de voir, tu as senti la main sous ton visage. Tu reçus les effluves d’alcool en pleine figure.

« Tu ne peux pas. TU NE PEUX PAS. TU NE PEUX PAS ME TOURNER LE DOS COMME CA TOUT SIMPLEMENT. »

Ton "fiancé". Sa main était encore si tendre contre ton visage. Tu as plongé tes yeux dans son regard perdu. Tu a lu sa douleur et tu t’en es voulue. Tu n’avais pas voulu ca. Tu n’avais pas pensé le faire autant souffrir. Tu ne savais pas qu’il ne verrait pas les choses sous le même angle que toi.

« Il faut que tu me dises. Il faut que je sache qui j’ai aimé merde. Pour qui j’ai fait tout ca ? Pour qui suis-je rentrer dans le droit le chemin ? »

« Pour toi. Tu l’as fait pour toi. »

Sa main a froissé ta peau avant de légèrement te secouer et te hurler à la figure toute sa hargne.

« DIS MOI QUI TU ES PUT**N ? RACONTE MOI QUELLE SAL*PE TU ES. P*UT*IN IL FAUT QUE JE COMPRENNE. »

Tu as posé ta main sur son bras. Tu as aimé le contact de ta peau sur la sienne. Tu as frémis. C’est la première fois que tu faisais face à la douleur que tu causais. Tu ne te savais pas si horrible.

« Je suis née à Chicago. J’ai 24 ans et je fais des études en communication. Il m’arrive de tourner quelques films. Des petites productions, rien d’important mais ca me plait, ca me fait gagner ma vie. Quand je suis venue au monde, mon père était au chômage et partait souvent de la maison pour passer des entretiens. Ma mère travaillait beaucoup pour nourrir tout le monde. C’est des choses que l’on ne remarque pas enfant. J’ai jamais remarqué qu’ils n’étaient pas souvent là. C’était normal alors c'est normal que maintenant je me débrouille sans eux. J’étais tantôt chez la nourrice, tantôt chez mes grands parents. Ma sœur ainée toujours là. On s’imaginait des monstres le soir quand mes parents n’étaient pas là. Ma sœur était très stricte et sévère. Je l’ennuyais souvent alors elle me plaçait dans un coin pour que je la laisse tranquille. Elle était comme une mère. Puis on a déménagé. J’ai laissé mes amis sans me rendre compte que je perdrais leurs traces. Je ne me rappelle même pas d’eux. J’avais quatre ans. On est parti pour Las Vegas. La famille vivait à un rythme effréné. »

Tu as laissé tes doigts glisser le long de son bras sentant une légère douleur dans ta poitrine. Papillonnant du regard, tu cherchais à comprendre le nouveau sentiment.

« Deux ans plus tard, ma mère a donné naissance à ma petite sœur. C’est là aussi que j’ai commencé à douter. Jusque là, j’avais toujours su que mes parents et ma famille m’aimaient. Mais ils n’avaient que peu de temps et un bébé demande beaucoup d’attention, surtout lorsqu’il est malade. Je n’étais plus le centre de leur intérêt. Pour être honnête j’ai pensé que je n’avais pas plus lieu d’être, que j’étais de trop. Je n’étais pas capable de faire mes devoirs seule, ou de me faire à manger, de m’acheter des vêtements ou de les choisir par moi-même. Je leur demandais du temps alors que ma petite sœur en avait bien plus besoin que moi. Je me suis repliés sur moi-même. J’ai commencé à me poser des questions, trop de questions. J’aurais pu agir comme tout les autres gamins et hurler, faire des bêtises, chercher l’attention. J’avais peur. Peur qu’en criant, peur qu’en faisant des bêtises, ils m’aiment encore moins et finalement encore plus ma sœur cadette. J’étais déjà dans l’ombre de mon ainée réussissant tout ce qu’elle pouvait entreprendre, le modèle parfait. Je ne savais plus ou me mettre et comment avoir de leur attention. Mes parents ont changé leur rythme de vie en trouvant un nouvel emploi. On démangeait de nouveau. Nous commencions à avoir une véritable vie de famille. Ce n’était pas pour moi. C’était pas pour la famille. C’était pour passer plus de temps avec ma sœur toujours malade. Ma sœur ainée a quitté la maison pour entamer ses études. Nous n’avons plus entendu parler que de ca. Ma petite sœur était admirée pour son courage et sa brillance, ma sœur ainée pour sa réussite et son intelligence. Moi ? J’étais l’indomptée. Je me posais des questions et leur retournais trop de questions. J’étais gentille et effacée. J’étais douée pour ne rien dire ou pour répondre avec pertinence … pour une gamine de mon âge ajoutaient-ils tout le temps. »

Son visage trop prés du tien, ton souffle mélangé au sien, il était si prés. Tu n’avais pas réalisé, à quel point, il était proche.

« Tu n’as jamais fait de guitare alors ? Comment faisais tu pour jouer ? Est-ce bien la vérité cette fois ? »

« J’ai suivi plusieurs formations : équitation, guitare, sport de combat, gym, danse, chant, théâtre… je ne finissais jamais. J’ai aucune passion dans ce que je fais…ou toujours trop tard. Je n’ai jamais brillé. Je suis médiocre. C’est bien la vérité. J’ai trouvé ma place en trouvant ma première catégorie de rôle. Mon père se rendait à des réunions étranges tout les week end. Je suis rentrée dans son bureau et je me suis intéressée à ces activités. Il m’a enseigné une nouvelle religion. J’avais 10 ans et j’avais reçu une éducation catholique pointue. Lui, m’a montré tout autre chose. Il a commencé à me parler de la mort, des réincarnations et de ses personnes possédant des savoirs que jamais nous n’obtiendrons. Alors, je m’interrogeais encore. J’entendais souvent parler de la mort mais je ne savais pas réellement ce qu’elle impliquait. Je l’ai suivi dans son groupe. Grosse erreur. Je me suis encore plus barricadé face au monde. Je passais mon temps seule ou avec les laissés pour compte. On m’avait enseigné le pardon, le don et j’ai toujours eu un grand sens de la justice. Je te dis ca parce que mon père a commencé à mettre beaucoup d’argent dans cet organisme. Ma mère et lui se sont souvent disputés. Ils se sont déchirés. J’ai eu sous le nez la vérité sur l’amour. Il n’existe pas.
Finalement, ils ont déménagé de nouveau et pour la dernière fois ici. On a quitté le groupe et j’ai fais face à la mort pour la première fois de ma vie lorsque j’avais 15 ans. Mon grand père est mort. Le premier appel pour nous annoncer son hospitalisation fut une surprise. Il habitait à l’autre bout des Etats Unis et ma mère n’a pas eu le temps de s’y rendre. Il est mort un jour après son arrivée à l’hôpital. Et j’ai comprit. J’ai su ce qu’était la mort. La fin. On laissait un grand vide derrière soit mais finalement nous n’avions rien fait de grand, rien combattu, rien lutté. Mon grand père avait fait la guerre et moi je voyais son combat tomber dans l’oublie. Personne ne se rappellerait de lui, personne ne se rappellerait de moi. Que laisserais-je derrière moi ? Je me suis repliée plus encore Je sortais à peine de mon lit. Je ne rencontrais personne ou seulement en cours.
Ma vie a commencé à la fac de Los Angeles. Il y a eu un mouvement à la fac. Un petit groupe politique qui luttait pour l’égalité, pour la justice, pour que cesse de régner un système corrompu. J’ai attiré l’attention de leur chef. Un homme aux cheveux longs, blonds avec des yeux clairs mais passablement mal habillé, mal rasé, mal douché. Un cliché à lui seul. Il m’a séduite et j’ai cédé. Il ne m’attirait pas véritablement mais je voulais savoir ce que c’était l’amour. J’ai menti à mes parents. Je leur laissais croire que j’étais sage. J’ai aussi rencontré une fille magique et à elle aussi je lui ai menti. J’ai laissé croire que j’étais un fan de mode addict de shopping. Bref, je me suis forgée plusieurs moi. Le groupe devenant de plus en plus taré, j’ai fini par ne plus répondre à leur attente et ils m’ont mise à la porte. Pourtant, je voyais la même chose qu'eux. Nous puons l'argent alors que des millions d'hommes meurent de faim. Nous achetons des vêtements le moins cher possible alors que des hommes sont payés une misère pour le faire. Ils n'ont pas de quoi survivre. Une esclavagisme des temps moderne. Nous ne vivons que pour consommer mais je savais pas quoi faire pour lutter. J'ai jamais su m'engager! Je c…
»

Un doigt a glissé sur ta bouche pour que tu te taises.

« Tu étais la femme parfaite. Tu étais celle dont j’avais besoin. Pourquoi m’avoir menti ? »

« Tu as connu l’amour. Tu t’es relevé. Tu peux vivre maintenant autrement et mieux. »

« Ce ne m’intéresse pas sans Svetlana. Tu m’as donné des illusions, juste pour avoir l’impression d’être quelqu’un. J’avais un but et tu viens de me l’arracher. C’était tout faux. »

« Tu peux mettre ce but en application sans moi. Ca t’a montré que c’était possib… »

Le son a raisonné à ton oreille. Le craquement de ses os contre le mur t’a fait frémir. Il a tourné le dos et tu as serré les dents.

« Tu m’a juste montré que le monde est une merde. »

Sur cette tombe tu as hontes et tu fermes les yeux. Une excuse silencieuse peut être plus utile que n’importe quel autre mot. Maintenant seule face à lui, tu lui avoues avec trois ans de retard.

« Oui. Je t’aimais. »

Tu te détournes écrasant contre ta joue les larmes qui avaient refusé de couler jadis. Les écouteurs sur les oreilles, tu quittes ce cimetière. Le temps a tellement coulé depuis. Oui, coulé…


CHAPITRE 1:

GIRL, YOU LIVED YOUR LIFE LIKE A SLEEPING SWAN YOUR TIME HAS COME TO GO DEEPER


Tout a commencé à la mer. Sous l’eau, l’épaisse couche froide sur mon corps et cette paralysie insupportable. Tout à commencer avec LUI. L’homme qui m’a ouvert les yeux si grands que j’ai moi-même prit peur du monstre que j’étais. Il m’avait montré le vrai visage de Kathleen Lightman et dans cette océan galcée, je cherchais à me débattre contre cette vérité.
Mais le Docteur Mad était dans ma tête. Il ne cessait de me répéter que Kathleen Lightman n’était qu’un monstre, un monstre que la terre serait heureuse de voir disparaitre.

Réveil brutal dans les bras d’un hôpital trop clair pour mes yeux. La nuit me revient par flash et je hurle, hurle à m’en briser la voix. La vie est parfois plus cruelle que ne peut l’être la mort. Assurément puisque vivre se fait au dépend d’autres hommes, des hommes hideux et répugnants. Mais moi je crie. Je me débats. Je ne sais plus et j’ai peur. J’ai peur de ce que l’avenir me réserve, de ce futur que j’avais effacé de mon esprit. Je suis terrifiée à l’idée que je puisse devenir ce que le Docteur Mad avait prédit. Seul un fou peut en distinguer un autre. Une seringue, encore et toujours et me voilà parti à nouveau entre les bras rassurant et tendre du vide, un néant rapidement remplis de mauvais songes.

Si mon âme noire et sombre souille chacune de mes pensées, chacun de mes gestes, si ne suis qu’un immense corbeau souillé de trop d’ombres, si je le suis réellement comment pourrais-je aider les autres ? Un constat frappant, percutant alors que j’aide simplement une dame à se relever de son siège. Peut être que je peux m’apporter un rayon de lumière salvateur ? C’est ainsi que je revêts le costume de femme prête à aider son prochain. Je soutiens mes proches, me pousse à tout pour leur permettre de tenir debout. Je sors Gaby de sa morosité, j’essaye de redresser mon cousin, mes cousins. Alors que dans le noir la lumière s’éveille, que j’entrouvre la porte de mon cœur pour laisser passer la lumière, l’ombre se faufile vicieuse. De mystérieux coups de fil, d’étranges lettres s’accumulent pour un chantage odieux. Encore. Les lettres sont similaires à celles que je recevais chez moi ou les messages que j'obtenais sur son téléphone depuis janvier. Celui qui me poussais à rejoindre un faussaires pour envoyer de faux papiers, à voler des hommes étranges pour obtenir des informations ou encore qui me forçais à menacer par téléphone ce qui était pour moi de parfaits inconnus.



Mais cette fois, tu étais nouvelle, il t’avait pistonnée. Pas pour le plaisir d’aider mais celui de s’aider. Devenue son pantin, tu dois lui obéir avec un ultimatum bien pire. La menace ? Simple tu obéis ou je te dénonce toi et ceux qui t- on aider à voler, fouiner et autres mauvaises choses. Les demandes sont simples au départ. Rapporter un dossier à telle ou telle personne, vendre des paquets et rapporter l’argent à d’autres. Que vends-tu? Si tu savais ! Le réseau ne semble pas clair, les ordres peu cohérents ! Mais peut être que le maitre chanteur te fait juste faire quelques tâches pour te faire remarquer des bonnes personnes. Ce qui sera fait en à peine une semaine.


CHAPITRE 2:

GIRL THE RAIN FALLS DOWN FROM THE NORTHERN SKIES LIKE POISONED KNIVES WITH NO MERCY


Le chantage s’éternise et tu tentes de t’en défaire, cherche à placer tes pions, ce que tu sais exactement. Plus tu te débats, plus l’homme resserre sa prise. La dénoncer aux malfaiteurs que tu as fréquentés, te pousser toi et ta famille au fond du trou ? Voilà les menaces à présent. Tu testes ton corbeau au point d’en finir un canon sur l’arrière de la tête. Obéir à un homme que l’on n’a jamais vu... Il monte la difficulté. Accepter le deal…mais quel deal ? Tu  ne t’interroge pas longtemps. Un flic, un homme que tu avais cru droit et fiable l’aborde.

Collaborer avec des ripoux…des flics qui font payer des commerces illégaux pour leur garantir que la police ne mettra pas leur nez dans leur affaire, ou alors qu’ils seront prévenus bien avant. Fréquenter ces ripoux n’est pas aisé.

Même toi comprend que tes informations servent à tuer les plus gros bonnets que tu rencontres. Ce qui t'effrayes le plus est de savoir combien d'hommes et femmes ont été tués avec les informations que tu avais fournies depuis janvier. Qui avais tu menacé? Volé? Car, même si ton niveau  n’est pas très haut dans l’échelle de la mafia, le maitre chanteur, lui, en profite pour monter vers la tête. Qu'importe te dis tu. Le principal demeure toi et tes proches. Tu sembles particulièrement douée pour jouer les naïves, les petites choses fragiles que l’on doit protéger. Vous comprenez ? On ne te croirait pas capable du moindre mal… Sauf lui !


CHAPITRE 3:

GIRL CLOSE YOUR EYES FOR THE ONE LAST TIME SLEEPLESS NIGHTS FROM HERE TO ETERNITY


Tu le sais. Ce flic ou presque flic se méfie de toi. Il est aussi corrompu que toi et pourtant, il arrive à discerner les choses qui ne semblent pas correctes. Faire d’une pierre deux coups ? Parfaitement possible. Tu as pour mission de tuer ? Tu ne penses pas. Tu n’en a pas reçu l’ordre et pense bien t’en tirer, trouver comme se débarrasser du ripou collant. Mais l’homme ne lte lâche plus. Il vient vérifier tes échanges, ton travail… grand mal lui en prenne. Tu dois agir pour ne pas te retrouver avec une bande de ripoux sur le dos. Tu arrives à convaincre l’un de tes contacts qu’un policier en a après lui. Le fanfaron rumine, tourne en rond avant que tu ne lui propose un deal. S’il veut rester en vie ? Tu fermera les yeux le temps qu’il fait le sale travail. Tu revois encore la scène… tout se déroule lentement, au ralenti. Tu te vois appeler le ripou, Monsieur Johanson… Cet idiot arrive au rendez-vous, dans l’espoir de tomber sur Kathleen en difficulté. Tu le sens. Il sait qu’il était pris au piège…trop tard. Le sang gicle sur le sol autant que la cervelle explosée. Le corps tombe en même temps que l’arme à feu. Et voilà que ce crétin de contact s’extasie devant son troisième meurtre de flic. Tu tentes de garder ton sang-froid comme si un homme mort dans une flaque de sang t' étais coutumier. L’entrepôt regorge de jolies choses et il faut se débarrasser du corps. Ton complice a tant d’idées pour ca… des idées qui ne manquent pas de te retourner l’estomac à peine rentrées chez toi. Après tout, il avait fallu mettre la main à la pâte.

Un meurtre. Pas directement. Un meurtre tout de même. Et je m’agite. Je n'aurais pas pensé sombrer aussi vite. Je sais. Je suis persuadée à présent que je serais amenée à recommencer. Manipuler est une chose complexe. Placer ses pions est long et fastidieux. Mais je sais. Je sais que je dois le tuer lui. Ce pion qui m’avait tant servi, cet homme qui a tué Johnson. Il devient trop bavard et fanfaronne beaucoup trop. J’attends la lettre sombre de mon corbeau. Je trépignerai presque de l’avoir entre les doigts. Je me surprends à sourire en voyant cette enveloppe. Ce mystérieux corbeau m’intrigue autant que je désire, à présent, lui plaire. Il est le seul, l’unique homme à me connaitre, à tout savoir de ma débauche et de mes crimes. Il est l’homme qui me puni, l’homme qui me tient…L’homme qui possède ma vie et ma destinée. Je devrais le détester, le haïr et chercher à le tuer. Non. Je le veux. Je le veux pour moi toute seule. Je m’imagine que c’est pour le tuer, retrouver ma liberté. Je le cherche. Naïvement, je pensais que ma haine pourrait me tirer de là…Et pourtant, il me manipule si bien que rapidement, j'en ai perdu toute notion de bien ou de mal. J'étais perdue. Je tentais de me reconstruire quand il a entamé de monter pierre par pierre les fondations de la nouvelle pour moi. Finalement, tomber n'était si difficile!

Alors je tue. Je tue pour lui. Le pion dont je me suis servi pour assassiner le ripou doit être effacé avant qu’il ne parle de trop. Je me lie d’amitié avec cet homme. J’ai bien retenu la leçon. Je sais séduire à présent. Je sais…fêter une victoire, le brosser dans le sens du poil et lui offrir une dose de sa merveilleuse drogue. Prend mon ami…prend. Je hais les piqûres, je hais les seringues qui m’ont tant fait souffrir et pourtant. Le Docteur Mad m’a initié. Je sais à présent que les poisons peuvent m’aider. Une overdose pour un dealer…sympa non ? Alors j’attends sagement qu’il plane. Et je le ressers. Des sueurs froides parcours mon dos en le voyant devenir de plus en plus mal. Convulsion, haut de cœur…je plisse le nez en le regardant faire. Je n’ose pas partir. Et s’il ne mourrait pas ? Finalement il s’étouffe dans ses rejets et je me dois de mettre en scène son accident, son overdose. Une nuit fructueuse, une nuit ou ma phobie est devenue mon allier. Finalement, toute peur peut être domptée.

Parfois, ma double vie me pèse. Je ne peux parler. Je ne peux réclamer de l’aide. Je ne peux avancer dans mes relations. Je patine, leur mens…Ils ne comprennent pas que je tente de les protéger ? Les protéger du monstre que je suis devenue ? Du monstre qui m’agite dans cette sombre vie ? Ils ne comprennent rien à rien. Alors je leur mens. Je les aide pour oublier mes ennuies. Je les soutiens pour ne laisser aucun doute sur mes réelles activités. Je me démène pour parvenir à les aider du mieux que je peux.




Chapitre 4:

Destination Darkness





Petit à petit tout se met en place. Je parviens à retrouver ce corbeau noir. Cet homme de l’ombre que ne manque pas d’attendre dans l’arrière cours de son immeuble. Plus d'un mois et demi, un mois et demi qu'il me manipule. L’arme se pointe sur l’arrière de sa tête. Je me tiens assez loin. Je n’aurais plus qu’à tirer… c’est d’ailleurs ce qu’il me dit. Les mains levées, il se tourne lentement. Non…ne te retourne pas. Ne te retourne pas. Impossible de tirer. Impossible de le blesser. Il est le seul et l’unique. Il est l’homme qui sait tout, l’homme qui me voit comme le monstre que je suis et qui pourtant, ne fuit pas. Il sait me réveiller, me faire frissonner. Il a pimenté ma vie. Il m’a offert la dose de mal dont je rêvais tant. Plus d’idéale à vouloir atteindre. Fini les désillusions de la vie. Il m’a tirée du noir et je ne peux lui tirer dessus. S’il meure, le cauchemar sera fini…un nouveau commencerait seule et sans responsable à accuser de mes actes. Qu’il cesse d’approcher. Je lui hurle d’arrêter d’avancer mais ses doigts s’emparent de mon arme avec une douceur qui me fait chaud au cœur. Plus d’arme, juste sa main sur ma gorge, sa menace, ses lèvres si proches, son souffle contre ma peau…Je suis folle. Je suis totalement folle. J'en ai marre de ne plus être personne, de ne plus savoir ou je suis. J'ai besoin de quelqu'un, quelqu'un à qui m'agripper. C’est certainement pour cette raison que je l’embrasse alors avec passion par retrouver un peu de chaleur, pour avoir le droit à un instant de douceur ou tout simplement pour à mon tour le posséder. Une relation mal saine… voilà ce que je deviens. Une milicienne au côté d’un milicien.

Non. Je refuse. Pour la première fois, je reprends ma vie, je sens la limite. Il me caresse, m’apaise, je ne parviens à partir dans sa direction. Probablement parce que je sais qu’une fois de ce côté, je risque de perdre mon Corbeau et bafouer la vie qu’Alex avait pu sauver. Cet homme de principe, tu le respectes encore assez pour ne pas l’humilier d’une erreur supplémentaire. Enlacés, nous ne percevons pas réellement le temps qui passe.
Mais notre idylle ne dure que peu de temps…à peine ensemble que la nouvelle de Cash tombe et nous devons réagir. Mon corbeau ne fait que m’utiliser. Il se fiche de moi… Il envoie manipule aussi bien que moi se jouant de quelques relations pour les pousser à vouloir ma mort. La preuve de mon inutilité est flagrante lorsque la police arrive dans cette chambre pour une arrestation musclée. Le lit est vide à côté. Il est parti alors que nous devions fuir ensemble. Je ne me rappelle pas m'être couchée... Il m'a droguée avant de prendre la fuite sans m’emporter avec lui, ne me laissant pour cadeau que l’accusation de ses crimes, des preuves flagrantes qui m’accablent. Je n’étais plus utile, plus assez bien. Je n’oppose aucune résistance. Je sais que la majorité du groupe de police qui entre dans la chambre sont des ripoux… et les traitres ne sont pas les biens vus chez les traitres. Les coups pleuvent sur mon corps. Que vais-je devenir ? Probablement plus rien. Peut-être même que ses ripoux m'exploseront la cervelle dès qu’ils seront seuls avec moi.


Mais ce ne sont pas des ripoux qui frappent ton corps à terre mais bien des policiers, ceux qui se disent droit. Ils te perçoivent comme une traitresse, une tueuse de flics. Soignée et enfermée, tu  ne sais plus quoi faire. Plus rien n'a de saveur, de goût ou d'intérêt. Tu te ferme petit à petit dans son monde. Tu refuses la réalité. Il est impossible pour toi d'être ici.  Tu n’as pas fait toutes ses choses dont on t’accuse. Tu ne peux affronter la visite de tes proches et t'obstine au repli. La fuite est toujours préférable.

Je n'ai pas les moyens d'avoir un avocat et je ne souhaite pas faire d'emprunt auprès d'un proche pour financer un rapace s'engorgeant de pognon sur mon malheur. Je ne veux personne pour me défendre mais un avocat m'est imposé. Les accusations fusent et tout m'est égale. On pourrait bien me lapider que je ne broncherai pas. Un jugement, mon jugement mais je m'en fiche. Je sais déjà ce que l'on pense de moi. Je sais déjà quel type de monstre je suis. Pas besoin d'eux pour me le rappeler. Que puis je faire? Rien. Rien n'est assez important, assez bien pour que je me batte. Qu'on me tue et qu'on n'en parle plus. C'est fini de toute façon et depuis bien longtemps, depuis que j'ai posé un pied dans la vie d'Orson, de cet amour que j'ai tué. Je sais ce qu'il ressent à présent, ce qu'il a pensé avant de se planter cette aiguille dans le bras. Lui a choisi la drogue pour plonger dans un autre monde et oublié, moi je choisi mon esprit. Mon imagination me porte dans des rêveries ou je refais le monde, un autre monde que celui ci. C'est à peine si j'accorde de l'attention à cette réalité que je fuis. Je me laisse juste dépérir sans que je semble m'en préoccuper. Je ne sais même plus quel jour on est, quel mois ou qui est mon voisin de chambre. Quelle importance? Laissez moi aux pays des merveilles. C'est là bas ma vraie vie, ce que vous appelez réalité n'est qu'un cauchemar qui me terrifie.


Mais il y a lui. L’ami chocolat, son ombre, son odeur qui tu parviens toujours sucré. Il y a lui qui par sa présence éveille en toi une lueur de vie, une minuscule étincelle qui suffit à t’agiter. Tu sais ce qu’il subit et tu t’insurges. Malheureusement, lui comme toi payaient le prix de ta rébellion. Il l’électrocute sous ton nez. Tu peux crier, hurler, l’ami chocolat ne t’entend pas. On t’enferme parfois, pour ta sécurité dit on. Et puis, tu renvois tout ces flics qui veulent un accord, à tout prix. Tu les renvois tous sauf lui… Alex. Il avait sauvé ta vie tant de fois, tu ne peux que l’écouter. Ne se doute t il pas de toute l’influence qu’il exerce sur toi ? Probablement pas. Si le Corbeau se doit de trembler devant un seul homme, c’est Alex.

Tu acceptes le deal. Le Corbeau contre ta liberté. Tu demandes l’ouverture d’une enquête concernant le médecin maltraitant ton ami chocolat. C’est le cœur lourd que tu quittes cette hôpital. Totalement déboussolée, tu atterris dans la rue, seule. Heureusement, un homme ne tarde pas à venir te chercher. Oh tu le reconnais, Poly Dragov, l’ex à la nouvelle Olivia. Cette femme qui l’a couverte de toute ton affection pour lui offrir une nouvelle vie. Pourtant, de ton œil nouveau, tu sais. Olivia ne sera jamais une femme au foyer parfaite pour le mariage. Une fois que l’on a goûté au sang, on ne peut revenir en arrière. Loukas te fait signer les papiers nécessaires, devenant ton avocat, redevenant ton ami aussi. Doucement, tu tentes de reconstruire ta vie.

Je pars vivre de temps à autre chez des amis. Je crains la solitude, elle me pousse à réfléchir. Les mécanismes de mon esprit sont pollués de trop de sang et d’ombre malsaine. Je pars chez Gabrielle mais son petit ami se lasse de ma présence. Je passe chez Loukas, Aaron. Mais j’ai continuellement peur. Poly se meurt et son enseignement qui me gardait la tête hors de l’eau se perd. Je sombre avec lui, sans me doute que je pouvais réellement avoir raison.

Mon nouveau tuteur est une ordure. Je le hais. Toujours sur mon dos, toujours… Je parviens à obtenir un petit boulot, un petit appartement et je monte en grade dans mon réseau. Je cherche mon âme sœur. Malheureusement, depuis la vengeance des enfants de Johanson, Alex ne me fait plus confiance, il envoi son  Toutou Granger faire le sale boulot : humiliation sur humiliation. Je ne sais plus. Je ne savais plus quoi faire. Comme pour reprendre le contrôle de mon corps, j’ai commencé à me changer en nymphomane. Jarvis en premier à supporter mes pics de désirs brulant.

Finalement, je suis partie pour Chicago sans prévenir personne. Je suis partie voilà tout. L’arrestation du Corbeau m’a libérée. De retour à New York, je me retrouve en plein tremblement de terre. La joie de la cité !





Wanna know more ?


La plus grande honte du personnage ; (En 60 mots minimum - La chose dont il n'est pas fier, le secret qu'il se garde bien de révéler aux autres, la tâche crasseuse qui lui souille la conscience ...)
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Il y a tellement de mensonges et de faux semblants dans la vie de Kat'. La plus grande serait surement d'avoir été découverte dans son jeu des masques. Elle était le docteur Feelgood, offrant des sentiments aux gens. Elle était devenue de fil en aiguille la fiancé d'un homme déjà bien détruit. Il a découvert qu'elle mentait. Il a su qu'elle n'était pas la femme qu'elle prétendait. Elle est partie pour ne jamais revenir. Elle l'a détruit. Peu de temps après, il finissait mort d'une overdose. Une vague sensation de culpabilité l'habite, la poussant à rester dans le droit de chemin.
Mais avec tout ce qu'elle a pu faire ces dernières années, la honte fait parti intégrante d'elle-même. Si elle a honte, c'est avant tout d'elle et de ce qu'elle peut être.


Définition de l'enfer pour le personnage ; (En 60 mots  minimum - Ce qui lui ferait horriblement peur, ou qu'il haïrait)

La pire chose qui pourrait lui arriver est la perte de contrôle. Kat’ aime tout contrôler, tout superviser. Elle aime avoir l’impression de maitriser quelque chose. Or, la seule chose qu’elle peut contrôler est son existence ou presque. Elle craint donc les poisons ou les drogues. Elle ne supporte pas de se sentir partir et de ne plus être elle-même. C’est pour cette raison qu’elle ne boit que peu, ne fume que peu et finalement ne se drogue pas. Il est rare qu’elle finisse ivre. Une autre chose la fait trembler : les poisons. Ne lui présentez pas une araignée ou un serpent, la réaction sera immédiate, elle garde ses distances. Ayant un profond respect pour la vie, elle se refusera de le tuer mais n’en souhaitera pas moins.

Ce qu'elle hait? Ce sentir prisonnière, captive que se soit d'une relation, d'une situation ou physiquement. Elle n'en a pas peur mais s'en insurge.


Définition du paradis pour le personnage ; (En 60 mots  minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)

Le paradis ? Quel paradis ? Une merveilleuse invention faite pour leurrer les gens. Il n’y a pas de souffrance sans joie. Il n’y a pas d’amour sans haine. Alors, Kat’ n’a pas d’illusion de paradis. Peut être qu’elle aimerait juste trouver une solution à ses questions, d’autres personnes partageants les mêmes interrogations. Elle voudrait trouver la passion. Rien pourtant, ne la remplis et l’attire au point d’en oublier le reste. Voilà ce que serait le paradis, vivre avec passion et sans tempérance, sans contrôle. Remarquons l’incompatibilité entre ses craintes et ses désirs. Problèmes non ?


Point faible du personnage ; (En 60 mots  minimum - Son talon d'Achille, sa faiblesse, son point sensible [On vous le répète, même Chuck Norris a un point faible ^^])

Le mensonge. Il est évident que son point faible réside dans son amour pour le mensonge. Sa curiosité envers tout ce qui existe et sa volonté de tester tout ce qui peut être vécue sans jamais oser céder font d’elle une femme obligée de se mentir. Le point faible comme sa force est cette retenue, ce contrôle. Sa volonté d’être aimée, admirée, regardée, d’avoir de l’importance et sa sensation de ne rien n’être et n’être que de trop font d’elle une chose instable, toujours sous pression et déchirée. Alors si on ne devait retenir qu’un point faible retenons le contraste entre ce qu’elle veut, ce qu’elle fait et ce qu’elle vie. Mais pire encore, sa passion la perdra.


Point fort du personnage ; (En 60 mots  minimum - Son atout majeur, son " petit plus ", ce qu'il fait ou ce qu'il a de mieux, bref, le domaine ou le point sur lequel il n'a strictement rien a envier à personne.)

Sa désillusion. Kathleen n'attend rien de la vie, elle la vit, voilà tout. Capable de tout entendre, tout supporter et tout faire, elle sait se tenir debout à présent et n'hésitera pas à tenir les autres à bout de bras. Elle vit comme elle est, avec passion. Nulle juste mesure. C'est ce qui lui permet d'avancer, de tenir. Utopiste, elle continue d'espérer que le meilleurs est à venir! Sinon, à quoi bon rester debout non? Autrement, Kathleen joue toujours aussi bien la comédie! Un atout non?


Casier judiciaire ; (Merci de répertorier ici les crimes déjà commis par votre personnage, qu'il fasse partie des autorités ou non et que les crimes soient officiels ou non. Ceci nous permettra de juger de votre rang de criminel. Plus d'infos ici.)

Alors... Usurpation d'identité, vols, utilisation illégale d'arme à feu, possession de drogue, trafic de drogue, meurtre avec préméditation (*1), complicité de meurtre (*1), dissimulation de preuves, faux témoignage, coups et blessures, chantage, prostitution, effractions, insultes aux forces de l'ordre, Exhibitionnisme, outrage public à la pudeur.

Kathleen a été condamné pour le meurtre, la complicité de meurtre, la dissimulation de preuves, les coups et blessures, les chantages, le trafic de drogue.


Behind the screen...


Prénom ou pseudo ; Cactus
Âge ; 25 ans
Où avez-vous connu le forum ; Sur un site de rencontre, on a bien sympathisé puis on est allé boire un verre et voilà...
Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) 7/7
Code du règlement ;
Spoiler:
Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON (Cliquez ICI pour signer le règlement)
Exemple de RP ;
Spoiler:
Célébrité sur l'avatar ; Christina Ricci
Multicompte(s) ; Nop.
Un dernier truc à dire ? ; BLABLABLA


Dernière édition par Kathleen Lightman le Sam 6 Juil - 18:52, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ²   [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ² I_icon_minitimeSam 6 Juil - 16:39

Cigogne :brille:

Rebienvenue ♥️
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ²   [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ² I_icon_minitimeSam 6 Juil - 16:44

:ex: :ex: :ex:
:string:
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ²   [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ² I_icon_minitimeSam 6 Juil - 16:44

Bonjour,

Inutile de re-bienvenuter, le précédent datant d'il y à peu, ça serait se répéter.
J'espère que cette fiche sera plus réfléchie que la précédente et qu'elle te permettra de ne plus faire de faux départ. Je te souhaite bon courage pour la rédiger de la manière qui te plaira le plus et qui fera que tu y resteras attachée. Bien sûr, le staff se tient à ta disposition en cas de besoin. Merci toutefois de ne pas te diriger vers Jarvis / Olivier car il est absent en ce moment (et ne peut donc pas faire la navette entre tes MPs et le conseil administratif).
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ²   [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ² I_icon_minitimeSam 6 Juil - 17:12

LOL Et bien, de mon coté, au risque de me répéter, je vous remercie Lovelove 

Je vous poupoute [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ² 1369876162 
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ²   [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ² I_icon_minitimeSam 6 Juil - 17:30

Je m'occupe de lire ta fiche dans la journée !
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ²   [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ² I_icon_minitimeSam 6 Juil - 17:56

Ouaaaah!!!! Les cheveuuuux!!!!

Han merci! Tiens, pour te donner des forces! :bière:  
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ²   [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ² I_icon_minitimeSam 6 Juil - 22:07

Je te valide ! Bon jeu parmi nous et bon retour !
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ²   [TERMINEE] J'aurais bien voulu être un ange mais à force de la rayer, mes cornes ont brisé mon auréole ² I_icon_minitime

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