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| | Kailiana Udinov - Ennemie à New York | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Lun 14 Oct - 22:30 | |
Identity Card
Feat "Blake Lively"(c) Kai' |
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Once upon a time... ▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;[/font]
Pardonne-moi - Gregory Lemarchal ▬ Histoire ; (800 mots minimum.)
Je suis née un 18 décembre 1992, à Moscou, en Russie. Mes parents étaient à la tête de l’immense entreprise familiale, mondialement connu, qui valait plusieurs milliards de d’euros. C’était une entreprise qui englobait plusieurs « secteurs », notamment l’informatique dans tous les sens du termes, de la recherche au design, et la recherche en médecine. Ma mère, Sarah Udinov, avait tenu à créer ce secteur de l’entreprise en hommage à sa mère, morte d’un cancer généralisé quelques années plus tôt. Mes parents étaient tous deux ingénieurs en informatique, ils connaissaient les ordinateurs aussi bien que leur maison et ils étaient habitués à eux, c’est pourquoi notre – immense – maison possédait une grande pièce remplie de matériel et de technologies avancées. Mais avant tout, mes parents géraient l’entreprise familiale, vérifiant les comptes, les stocks… C’étaient des patrons très présents et travailleurs, que presque tous les employés appréciaient.
La première chose à savoir sur moi, c’est que je suis née dans une famille très soudée. Mais mes parents n’avaient jamais le temps pour moi. Toujours en voyage, par monts et par vaux, pour l’entreprise, ils ne s’occupaient que rarement de moi. Mais ces moments étaient toujours magiques et hors du temps. J’étais donc gardée par Éloïse, ma gouvernante. Elle m’adorait et m’offrait énormément d’amour, que je lui rendais bien. J’étais une fillette heureuse, bien que mes parents me manquaient. Et je leur en voulais de leur absence. Ils n’étaient jamais là pour moi. Ils ratèrent mes premiers pas, mon premier Noël, mes premiers mots… Tous ces moments qui sont uniques pour une famille. Ils furent là pour mes trois premiers anniversaires, mais ratèrent ensuite les autres.
Ma famille étant très riche, j’avais tout ce que je voulais. Il me suffisait de demander. A l’âge de 5 ans, on m’offrit mon premier poney, Lycéos. Ce poney était un magnifique alezan brûlé crins lavés, que j’adorais. J’adorais passer des heures à le brosser, à lui démêler et lui tresser la crinière… Dès le matin j’étais avec lui. Je le montais sous la surveillance d’un moniteur pendant deux heures environ dans la journée (une le matin et une le soir), et je passai le reste du temps avec lui. Même s’il ne pouvait m’offrir ce qu’il me manquait – des parents présents – il m’offrit cependant énormément de choses, et c’est grâce à lui et aux chiens des gardes de la maison (nous avions des gardes), que j’appris à aimer les animaux.
A 12 ans, mes trois grandes passions étaient l’équitation (j’étais devenue une bonne cavalière avec l’âge), l’informatique (tout le monde se demandait d’où je tenais ça !) et la lecture. Et comme j’étais hypermnésique, je me souvenais d’absolument tout ! Et en dehors des cours, je partageai mon temps entre ces trois passions. Mais plus le temps passait, plus mes parents me manquaient et plus leur absence se faisait sentir. Éloïse faisait tout ce qu’elle pouvait pour essayer de compenser, et je l’aimais certainement autant qu’une mère, mais elle n’était pas la mienne, et elle le savait. Pourtant, elle aurait aimé, je le sais.
A l’âge de 13 ans, les problèmes commencèrent à arriver. Avec l’adolescence, je commençai à me rebeller, à vouloir faire comme tout le monde, comme tous les adolescents de mon âge. Et je devins peu à peu incontrôlable, jusqu’à ce que mes parents remettent de l’ordre dans tout ça. Revenus à cause de moi, ils prirent les choses en main. On m’emmenait et on venait me chercher à l’école, on suivait mon emploi du temps à la minute près et on ne me laissait plus de liberté. Et plus je tentais de me rebeller, plus l’étau se resserrait autour de moi.
A 15 ans, j’avais l’impression d’étouffer. Et quand Lycéos, mon seul véritable ami, mourut de vieillesse, j’eus l’impression de voir partir avec lui tout ce qui me retenait dans cette maison. Et ce soir là, désespérée, je décidai de m’enfuir. J’étudiai minutieusement les rondes des gardes dans la maison. A côté du mur qui englobait la propriété, il y avait un arbre, un immense chaîne centenaire, auquel je m’étais amusée à grimper plus d’une fois. Il me permettrait de passer de l’autre côté du mur sans problème, puisqu’une de ses branches reposait dessus et descendait de l’autre côté. Je mis mon « plan » à exécution dès le lendemain soir, et je me retrouvais livrée à moi-même.
Je commençai par fuir la ville, marchant plusieurs heures dans la forêt avoisinante. Je m’endormis au lever du soleil, sous un buisson épineux, sous lequel personne ne viendrait me chercher. Et quand je me réveillai, je repartis. J’avais pris quelques provisions, mais rien qui ne me permettrait de subsister longtemps. J’avais aussi coupé au carré mes longs cheveux blonds, même si j’étais facilement reconnaissable. Je m’arrêtai dans une ville voisine, dans laquelle je rencontrai quelques jeunes de mon âge. Des jeunes de la rue, qui vivaient dans les bas quartiers de la ville depuis leur plus jeune âge. Lorsqu’ils me demandèrent mon nom, je prétendis m’appeler Émily. Ce n’était pas tout à fait faux puisque c’était mon second prénom, après tout…
Au début, j’eus du mal à me faire accepter. J’étais plutôt jolie et les garçons me regardaient différemment de ceux de l’école dans laquelle j’allais, qui m’avaient vue grandir. Au début, ça me fit peur. Et puis j’appris peu à peu à profiter de cet avantage. Ces jeunes devinrent rapidement mes amis, surtout Éthan. Ils m’inclurent dans leur bande et m’apprirent beaucoup. Les bases du combat pour commencer, afin que je puisse me défendre. Mais surtout, ils m’apprirent à vivre. S’asseoir sur la plage et regarder le coucher de soleil, griller quelques marshmallows durement acquis tard le soir, autour d’un feu sur la plage, danser, jouer au basket… Mais ils m’apprirent aussi l’art de rue, les tags qu’un commençait et qu’un autre finissait, chacun selon leur style et leur imagination… Ça donnait des combinaisons aussi magnifiques qu’étranges. A 18 ans, je vivais chez Éthan, mon petit (et meilleur) ami. Ses parents avaient peu de choses mais partageaient volontiers et ils m’aimaient comme leur fille, et j’adorais entendre crier ses frères et sœurs. C’était tellement animé ! Je me souvenais de la grande maison vide des Udinov.
Bien sûr, on me recherchait. Mais la photo qu’ils avaient de moi datait maintenant, et mes cheveux blonds, plus longs qu’avant, encadraient plus un visage de jeune femme que de jeune fille de 13 ans (dernière photo qu’ils avaient de moi). En plus, habillée comme je l’étais maintenant (simple jean avec t-shirt et paire de baskets), personne n’aurait reconnu en moi la jeune Kailiana Udinov, fille d’une des familles les plus riches du monde, en dehors d’Éloïse et de mes parents, sauf s’ils s’étaient vraiment approchés de moi et m’avaient regardés dans les yeux.
J’appris également à jouer du piano, avec la mère d’Éthan. Bien sûr, ils n’avaient pas un piano à queue, comme moi dans mon ancien chez moi, mais un petit synthétiseur d’occasion. Mais nous profitions tous des moments passés à entendre jouer la mère d’Éthan. C’était des moments familiaux, ou tout le monde profitait. J’avais pris un emploi à mi-temps dans un restaurant, comme serveuse dans un café. Et le soir, avant la fermeture, je jouai un peu de piano. Sinon, je m’amusai à bricoler l’ordinateur de la famille sous leurs yeux ébahis. J’en améliorais les performances et je le remis plus ou moins à neuf, avec différentes pièces que j’achetais quand je pouvais. Le peu de temps que j’avais de libre, je le passai avec la bande, à taguer, à peindre, à jouer au basket ou sur la plage, à danser… J’étais une des leurs. Et pour la première fois, j’avais l’impression de faire partie de quelque chose.
Mais bien sûr, il fallait qu’on brise ça. Un jour, alors que je jouais au basket, des flics de la ville passèrent par là, et agrippèrent Kyllian, un des mecs de la bande. Ils l’accusèrent d’avoir tué quelqu’un, de l’avoir renversé avec une voiture. Ce qui était impossible puisqu’il était sur la plage avec nous à cette heure-là. C’est ce que je dis clairement à celui qui demanda à Kyllian ou il se trouvait. Il me lança un regard mauvais et m’accusa de mentir. Et lorsqu’il tenta de me saisir le bras pour m’emmener avec eux, je me défendis. Mais les deux autres me coincèrent et eurent raison de moi. Après tout, je n’étais qu’une adolescente contre trois flics. Et ils nous emmenèrent tous les deux. Mais j’avais quand même réussi à briser un bras, même si je ne savais pas auquel. Et je m’en fichais. Qu’est-ce qui allait se passer maintenant, pour moi ?
Rien ne se passa comme prévu. Au commissariat, on m’attacha sur un banc, menottée à ce dernier, à côté d’un autre gars. Et ce dernier, je le reconnus instantanément. C’était Declan, un mec qui était dans mon lycée ! Comme il me regardait, quand je croisais son regard, il me reconnut immédiatement. Et il cria mon nom à tout le monde, alors qu’arrivait la famille d’Éthan. Policiers comme « ma » famille restèrent interdits, ne sachant pas quoi dire. Et lorsqu’un des flics me demanda ce qu’il en était, je ne tentais pas de mentir. Je me contentais de rester silencieuse, à le défier du regard. On appela alors mes parents et tira l’histoire au clair. Ma véritable famille fut contente de me revoir, mais je refusais de leur adresser la parole. J’étais bien trop inquiète ! Qu’allait penser « ma » famille maintenant ? Éthan me demanda en face, devant tout le monde, pourquoi j’avais menti. Et je lui répondis, en le regardant droit dans les yeux.
« Si vous aviez su qui j’étais, jamais vous ne m’auriez acceptée. J’ai fugué de chez moi, parce que j’en avais marre d’être toujours enfermée, contrôlée, et j’avais l’impression de ne pas avoir de vie ! Et maintenant j’en avais une. Avec vous, ici ! J’ai eu la chance de tomber sur vous et de découvrir, du même coup, un sens à ma vie. »
C’était une réponse honnête et franche, venu du fond du cœur. Mais ils n’étaient légalement pas mes parents et je fus obligée de retourner en Enfer. Et maintenant, j’étais carrément encore plus surveillée, mes parents ne voyaient plus en moi que la fille qui avait fugué. On m’obligea à voir un psy, avec lequel je restai silencieuse, ne prononçant jamais mot quoi qu’il dise. Éloïse tenta de discuter avec moi, mais tout ce qu’elle obtint, ce fut un « merci de ce que tu as fait pour moi mais je ne suis plus celle que tu as élevée ».
Lorsque je voulus retourner au terrain de basket, ou j’étais certaine de trouver tout le monde, je fus accompagnée de deux gardes, ce qui m’exaspéra. Et quand j’arrivais, ce que je craignais le plus se produisit. Ils me regardèrent comme une étrangère. Le message était clair, je n’étais plus des leurs. Si je l’avais un jour été bien sûr !
La « justice » avait détruit ce que j’avais réussi à construire ces dernières années. Le sens que j’avais trouvé à ma vie n’existait plus. Mes amis, ma « famille »… Rien de tout ça n’existait plus. A cause d’eux. Et ça, ils devaient le payer. Et pour leur faire payer, je décidai de m’employer à ce que je connaissais bien. Les ordinateurs.
J’appris comment pirater et peu à peu, je me perfectionnais. A l’âge de 20 ans, je commençai à pirater de grosses bases de données, de moins en moins accessibles. Je commençai alors à faire des virements bancaires. Des centaines de milliers d’euros que je prenais sur les comptes de personnes riches et que je virais sur plusieurs comptes « faux », passant par plusieurs serveurs, et quand on ne pouvait plus remonter la piste, je les virais sur les comptes des familles telles celles d’Éthan, en commençant par la sienne et celle de mes amis. Des familles pauvres, mais qui méritaient des fortunes, alors que celles à qui appartenaient l’argent ne le méritait pas. Et personne ne savait que c’était moi.
Finalement, mes parents décidèrent de m’apprendre à diriger l’empire. Je refusais.
« Je ne prendrais JAMAIS la tête de l’entreprise, je refuse ! »
Pendant trois semaines, ils essayèrent de m’y forcer. Mais je refusais de plier. Encore et encore. Au final, exaspérés, ils décidèrent de m’envoyer dans un pensionnat français. Alors là, je décidai carrément de m’en aller définitivement. Je leur dis en face que j’allais voir ailleurs s’ils y étaient. Je quittai carrément la Russie cette fois, m’en allant en France. A Paris. J’y vécu peu de temps, uniquement trois mois. A vrai dire, sans le vouloir, je tuai deux personnes. A la suite d’une journée et d’une soirée un peu arrosée avec des « amis », je pris le volant. Mais j’étais trop bourrée pour conduire, et ça se termina mal. Après avoir renversé deux personnes, dont les visages sont et seront toujours présents dans mon esprit, je m’enfuis, et prit l’avion le soir même, pour les Etats-Unis, ou je vis depuis 1 an et 3 mois loin des autorités.
J’ai aujourd’hui 22 ans et je continue à pirater des données. Mais maintenant, ça ne s’arrête plus aux virements que j’exécute de temps à autre. Je me suis fait connaître peu à peu. Enfin, j’ai plutôt rencontré les « bonnes personnes ». On me paye grassement et en échange, je pirate tout ce que vous voulez, en passant par les banques, les bijouteries, les commissariats… Mais personne ne me connaît vraiment. On connaît mon prénom, ou alors on me connaît sous un surnom : Rebelle. Surnom qui date de mon installation aux Etats-Unis. Parce qu’on m’a demandé de ne pas donner mon nom, juste un surnom. Et que c’est comme ça que m’appelait Éthan quelquefois, quand on faisait des activités telles que l’escalade ou la randonnée en forêt ou en montagnes.
Je reste aussi loin que possible des gens. Parce que j’ai peur de m’attacher, et de perdre à nouveau tout ce à quoi je tiens. J’ai peur de décevoir encore. Wanna know more ? ▬ Relations ;
Avant, Kailiana était une jeune fille souriante, qui aimait avoir des amis et une famille, passer du temps avec eux et elle avait un petit ami avec lequel les choses se passaient parfaitement. Mais la vie est passée par là. Aujourd’hui, Kailiana se tient aussi éloignée des autres que possible. Les relations qu’elle a sont uniquement professionnelles, et dans le milieu dans lequel elle « travaille ». Là ou la confiance et l’honnêteté ne sont pas les maîtres mots. Elle reste inaccessible, distante et réservée avec tout le monde, et elle ne donne jamais suite aux nombreuses histoires sans lendemain qu’elle a à son actif. Ce qui lui plaît chez les autres, c’est l’honnêteté, la gentillesse et la loyauté. Elle aime quand les autres n’essayent pas d’être quelqu’un d’autre avec elle, elle aime qu’ils soient eux-mêmes… Ce qui ne lui plaît pas, c’est l’orgueil, la méchanceté gratuite, la cruauté, les mensonges, les manipulations…
▬ Physique ; (100 mots minimum)
Kailiana est une jeune femme mesurant 1m70, aux longues jambes fines. Elle est très mince et élancée, tout en étant relativement musclée. Ses longs cheveux blonds descendent au milieu de son dos, en vagues douces. Ses yeux sont bleus clairs, si profond que lorsqu'elle regarde quelqu'un dans les yeux, cette personne a souvent l'impression de s'y noyer. Son sourire attire les gens. Elle a un tatouage au creux des reins, un huit couché, représentant le symbole de l'infini. Il étonne souvent les gens, mais personne ne se risque à lui poser la question : pourquoi. De nombreuses cicatrices, parsèment son corps, mais elles sont trop petites ou trop fines pour les remarquer, sauf si on y regarde vraiment. Ces cicatrices la complexe un peu, car elle a l'impression de ne voir que ça.
▬ Caractère ; (400 mots minimum)
Kailiana est hypermnésique : elle mémorise tout et n’oublie jamais rien. Une fois dit, vécu, lu, entendu… c’est gravé et impossible à oublier. Ça a de bons côtés. Par exemple pour les examens. Elle lit son cours une fois et elle le connaît par cœur au mot près. Lorsqu’elle voit une situation, elle saura quoi faire des années après, ce qui l’aide souvent. Mais il y a aussi des mauvais côtés, qui valent autant que les bons. Les souvenirs brillent avec plus de force dans sa mémoire, autant les bons que les mauvais. Les mauvaises choses restent donc en travers de sa gorge, ce qui fait d’elle une personne très rancunière envers les autres, même pour de petites fautes. Elle est également susceptible. Une parole mal placée, un mot en trop, et elle vous en voudra. Elle arrive à pardonner, mais ça prend du temps. Il ne faut pas exiger trop de sa part.
Kailiana est une personne qui tient à sa liberté. Si vous essayer de la lui ravir, elle vous le fera payer très cher. Il n’y a que peu de choses qu’elle déteste plus que de se sentir coincée, enfermée ou à la merci de quelqu’un. Elle a appris à maîtriser sa colère, mais il y a des moments ou elle la submerge et, dans ce cas, elle cassera tout ce qu’elle a sous la main, mais elle ne frappera pas quelqu’un si elle n’y est pas forcée. Elle se brisera plutôt une main contre un mur, s’il le faut, mais elle ne s’en prendra pas à quelqu’un.
C’est une jeune femme très directe, qui vous dira en face ce qu’elle pense, les bonnes choses, comme les mauvaises. Elle ne prendra pas de gants, et elle pourra se montrer cassante et vous humilier sans se soucier des autres ou de votre réputation. Mais elle vous dira également en face ce qu’elle apprécie chez vous. Généralement, c’est plutôt une personne honnête, mais au besoin, elle sait bien mentir et le fera sans hésiter.
Kailiana est empathique et sensible aux problèmes des autres. Elle sera toujours une oreille attentive, et elle tentera de vous réconforter si elle le peut, mais sinon, elle sera toujours là si besoin, pour ses amis comme pour des inconnus. Intuitive et observatrice, elle sait toujours quand quelque chose va mal, mais elle respecte le silence des autres et ne forcera jamais personne à parler s’il/elle n’en a pas envie. Cependant, elle-même confiera rarement ses problèmes, et pour se confier, il faut qu’elle ait une confiance aveugle en quelqu’un. Mais sa confiance est très difficile à obtenir, il faut lui prouver et lui re-démontrer qu’on peut vous faire confiance dans n’importe quelle situation. Néanmoins, si on obtient sa confiance, c’est une amie fidèle et dévouée, toujours présente au besoin. Elle ne considère jamais rien comme acquis, en amour comme en amitié, et elle est prête à se battre pour ceux à qui elle tient. Elle accepte rarement la défaite mais elle sait quand quelque chose est perdu d’avance, et elle le reconnaît. C’est une personne déterminée et combative, qui se battra toujours pour ce qu’elle veut. Elle ne baissera jamais les bras. C’est également une jeune femme loyale à toute épreuve. Elle ne retournera jamais sa chemise.
Kailiana est curieuse, elle aime apprendre et découvrir. Elle tentera tout ce qu’elle peut pour vivre sa vie à fond. Elle aime dépasser ses limites. Elle aime surtout les sports d’extérieur, comme la randonnée, le moto-cross, l’escalade ou l’équitation, mais elle n’est jamais contre l’idée de tester quelque chose de nouveau. Elle a rarement peur, même si ça peut lui arriver. C’est une fonceuse, spontanée, ce qui lui attire souvent des problèmes. Elle agit d’abord et réfléchit ensuite. Malheureusement, il est parfois trop tard. Créative et imaginative, elle a toujours des idées plus farfelues les unes que les autres, et ça la rend imprévisible aux yeux de tout le monde. Ingénieuse, elle fait rarement deux fois la même erreur, même si ça peut lui arriver. Elle est ouverte d’esprit, et elle est toujours prête à écouter les idées des autres, quoi que ça concerne.
La dernière chose à savoir, c’est qu’elle est rêveuse. Perdue dans des pensées qui n’appartiennent qu’à elle, souvent dans la lune, elle aime croire que les choses s’amélioreront, n’importe comment mais qu’elles s’amélioreront.
Elle aime jouer du piano, ou écouter en jouer, elle y a trouvé du réconfort. L’équitation, sa première grande passion, lui a appris le respect des animaux, et elle adore pratiquement tous les animaux, à l’exception des araignées. Les chevaux sont, bien sûr, son animal préféré. Elle adore également l’informatique et elle y est très douée. Son esprit logique lui permet de comprendre la technologie et de la tourner à son avantage.
Cependant, son passé l’a marquée et pour trouver cette personne, il faudra vraiment gratter la surface et insister pour l’approcher, parce qu’elle tient énormément à sa solitude. Sa peur de décevoir encore est trop grande pour laisser approcher n’importe qui d’elle. Elle est encore plus forte que son envie d’être entourée, d’avoir des amis. En plus d’être solitaire, elle est renfermée sur elle-même, elle refuse le contact « amical » avec les autres. Elle se contente de relations « professionnelles » dans son milieu, ou de quelques coups d’un soir, mais ça s’arrête là. Elle fuit les autres pour ne pas risquer de décevoir à nouveau, c’est de loin sa plus grande peur.
▬ La plus grande honte du personnage ;
Les deux plus grandes hontes de Kailiana, à part égale, c’est d’avoir déçu tous ceux à qui elle tenait et de s’être enfuie après avoir pris deux vies. Éthan et sa famille, ses amis… Elle leur a menti sur son nom et sur là d’où elle venait. Elle leur a caché la vérité sur elle, et elle hait la façon dont ils ont tout découvert. Au commissariat, à cause d’un mec de son ancien lycée… Kailiana passe son temps à se dire que si les choses étaient à refaire, elle les ferait différemment, mais voilà, on ne revient pas en arrière (elle a extrêmement honte). Sa seconde honte, à égalité avec la première, c’est d’avoir tué deux personnes alors qu’elle était ivre au volant, et d’avoir ensuite prix la fuite, comme une lâche. Kailiana déteste les lâches, et elle l’a été et elle le sait. Elle se déteste énormément pour ça. Mais si elle n’est pas restée, c’est bien pour une raison…
▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;
L’Enfer pour Kailiana a deux visages. Le premier est la prison. Elle déteste être enfermée, car ça lui rappelle trop son enfance, sans vie, sans possibilité, sans aucune liberté… Et cette idée est atroce pour elle. Si elle était à nouveau enfermée, elle deviendrait certainement folle et tenterait de se suicider. Être à nouveau enfermée serait pour elle pire que la mort. Une souffrance au-delà des mots. Le second visage de l’Enfer est l’idée de décevoir à nouveau les gens auxquels elle tient le plus. Elle préfère se crever les yeux que de revoir un jour le regard empli de déception et de tristesse qu’on eut Éthan et sa famille, ainsi que toute la bande, quand ils ont découvert qu’elle avait menti, et qui elle était réellement. Une gosse de riche qui avait tout ce qu’elle voulait. Mais elle aurait tellement aimé qu’ils lisent dans son cœur pour y comprendre ce qu’EUX représentaient pour elle, et pas sa famille ou son argent… Elle se tient loin des autres pour ne jamais reprendre le risque de décevoir un jour de cette façon. Elle ne le supporterait pas.
▬ Définition du paradis pour le personnage ;
Le Paradis pour Kailiana, ce serait de pouvoir tout effacer et d’avoir une vie et des parents comme ceux d’Éthan. Une vie dans laquelle Éthan, sa famille et la bande l’aimeraient toujours autant, une vie dans laquelle elle ne les aurait pas déçu… Elle voudrait plus que tout revenir en arrière et changer. Être différente de la personne qu’elle est aujourd’hui. Bien sûr, elle sait que ça n’arrivera jamais, mais elle espère voir un jour sa vie s’améliorer. Elle aimerait avoir une vraie famille, qui l’aimerait pour elle et non pour ce qu’elle aurait pu être, comme ses parents. Une famille qui l’aimerait malgré tout ce qu’elle aurait pu faire. Une vie dans laquelle elle n’aurait tué personne…
▬ Point faible du personnage ;
Le point faible de Kailiana est sa solitude. Obnubilée par l’idée de décevoir à nouveau les gens auxquels elle tient, elle refuse de se lier vraiment à qui que ce soit, pour être sûre de ne faire de mal à personne, de ne pas revoir ce regard empli de déception et de tristesse qui l’a tant désespérée quelques temps plus tôt. Malheureusement, cette solitude laisse un grand vide en elle, qui ne pourrait être comblé que si elle laissait les autres l’approcher. Cette solitude est son point faible car elle est seule. Personne pour l’aider, personne pour l’écouter, personne a qui parler, à qui se confier… Juste un vide atroce… ▬ Point fort du personnage ;
Le point fort de Kailiana est son hypermnésie. Les souvenirs sont gravés dans sa mémoire avec une grande force, et ils seront toujours aussi net dans 20 ans qu’ils ne l’étaient il y a 5 minutes. Grâce à ça, il lui suffit de lire, voir ou entendre quelque chose pour s’en souvenir, pour que ça soit gravé. Et une fois gravé, ça ne peut plus s’effacer. C’est pratique pour énormément de choses, notamment pour travailler sur les ordinateurs. Les données s’additionnent dans sa mémoire, comme sur un ordinateur. Peut être est-ce pour ça qu’elle est si doué avec ces derniers. Elle n’oublie jamais un visage, même si elle s’est contenté de les croiser un jour dans sa vie. ▬ Casier judiciaire ;
Russie (officieux) : -Piratage informatique, vols d'argent et transfert on ne sait où
France (officiel) : -Double meurtre sans préméditation, ivresse au volant -Délit de fuite
Etats-Unis (officiels et officieux) : -Hack en tout genre (militaires, sécurité, obtention d’informations confidentielles…) -Revente de renseignements Behind the screen... ▬ Prénom ou pseudo ; Camille ▬ Âge ; 18 ans ▬ Où avez-vous connu le forum ; Partenariat ▬ Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) 4 ▬ Code du règlement ;
- Spoiler:
OK par Erwan ▬ Exemple de RP ;
- Spoiler:
Cette réponse de RP vient du forum partenaire du votre. J’espère que ça ira.
« Alors que nous marchions tranquillement sur la plage, je réfléchissais à l’impact qu’auraient mes paroles sur Wyatt. Vu ce que j’avais dit, lui et sa dæmonne devaient me trouver complètement folle, bonne à enfermer. Et je l’aurais compris, d’ailleurs. Mais, à ma grande stupéfaction, il ne répondit pas. Il s’était contenté d’écouter, sans juger. Ou du moins, il ne me fit pas part de ce qu’il pensait, et je crois que je ne voulais pas vraiment le savoir.
« Ce qui est bien quand on paraît fou ou qu’on l’est, c’est que personne ne nous emmerde. Ils ont trop peur des réactions étranges qu’on pourrait avoir ! » fit Murmure dans mon esprit.
Je ne répondis pas, mais une envie de rire me prit. Je détournai mon regard vers la mer, pour ne pas être obligée d’expliquer à Wyatt et Âdhya la phrase, pourtant vraie, que Murmure venait de dire. Il n’avait pas tort.
Mais je vis sur le visage de Wyatt qu’il se posait des questions sur moi, et, sur mon passé aussi, j’en étais sûre. J’hésitai à répondre, au moins en partie. Puis je me dis que quitte à paraître dérangée, autant le faire jusqu’au bout.
« J’ai fait de la prison. Deux ans. murmurai-je, les yeux dans le vague. Mais je n’ai tué personne. Blessé, oui, paralysé, certainement aussi même si je ne suis pas sûre, mais jamais tué. » terminai-je, avec hésitation.
Mais qu'est-ce que ça changeait, que j'ai tué ou pas ? Si j'avais blessé et paralysé des gens, il se dirait certainement que je n'étais pas fréquentable. Mais aurait-il vraiment tort ?
La poche arrière de son jean contenait quelque chose. D’un mouvement léger, fluide, et presque trop rapide pour l’œil humain, je m’en saisis et je l’extirpai de là. Wyatt continuait à marcher, et je jetai un coup d’œil à Âdhya. Elle non plus n’avait rien remarqué. Il s’agissait du portefeuille du jeune homme. Je ne regardai pas dedans.
« Le motif principal est celui-ci, mais il y en a d’autres, et un autre principal. » fis-je à Wyatt.
Je lui tendis son portefeuille, sans sourire, mais en le regardant dans les yeux. Je n’étais pas fière de ça. Mais quitte à lui révéler une partie de moi que j’étais la seule à connaître avec mon Loup, autant dire la vérité. Ou au moins, une partie de la vérité. Mais sachant que je ne disais jamais rien à personne, m’ouvrir était une véritable torture, surtout vu que mes secrets bien gardés étaient sombres, pour beaucoup. Et j’étais pratiquement sûre que les gens, lorsqu’ils apprendraient qui j’étais ou ce que j’avais fait, me haïraient à nouveau, et encore plus qu’avant. Parce que maintenant, là ou j’étais, c’était deux êtres par personne qui me détesteraient. Mais c’était de ma faute, j’avais choisi de faire cette révélation. Et je ne pouvais m’en prendre qu’à moi même. Je secouai la tête, avant de tourner les yeux vers le large.
Je regardai Âdhya. Son avis devait maintenant avoir changé sur moi. Je détournai à nouveau les yeux, mal à l’aise. Qu’est-ce que je cherchais au juste ? Étais-je devenue folle ? Qu’est-ce qui me prenait de me confier à des personnes que je venais juste de rencontrer ? J’en avais trop dit. Beaucoup trop. Je n’aurais jamais du m’ouvrir. Mais est-ce qu’un jour, je serai capable de faire le bon choix ? La colère remplaça le désespoir que je ressentais. J’en avais marre, d’être toujours différente, d’être toujours en train de faire des erreurs, des mauvais choix…
Alors que je réfléchissais, moitié en colère, moitié désespérée, je sentis le bras de Wyatt sur mes épaules, geste qui me ramena à la réalité. Instinctivement, je me raidis et j’arrêtai de marcher. Mais je ne me dégageai pas, trop surprise pour réagir vraiment. Mais qu’est-ce qui lui prenait ? Il avait envie de voler ou quoi ? Une fois ne lui avait pas suffi ? Apparemment non. Je réfrénai l’envie de me dégager et de m’éloigner à toute vitesse. Maintenant qu’Âdhya, faute de m’apprécier, avait changé son regard sur moi, inutile de forcer le sort pour qu’elle me haïsse à nouveau, même si, après ma révélation, ce devait déjà être le cas. Seulement, un être de plus qui me détestait n’allait pas changer la face de ma vie.
J’avais fait mes choix. Pas toujours, même pas souvent les bons, mais j’avais au moins eu le courage de prendre une direction, et non pas de rester à l’intersection. Beaucoup de gens se contentent de rester à l’intersection, parce qu’ils ont peur de prendre une décision, de faire un choix, d’avancer. Et de cette façon, ils passent à côté de leur vie. Moi, j’avais fait de vraiment mauvais choix. Et je les assumais. Mais, même si j’avais amèrement regretté d’avoir fait les mauvais choix, je ne regretterai jamais d’avoir pris une décision. D’avoir eu le courage de le faire.
Lorsque Wyatt prit la parole afin de répondre à ma question sur d’où il venait, sa manière de répondre me prit un peu au dépourvu. Un Irlandais ? Surprenant ! Mais d’un autre côté, je songeai que les dæmoniens d’ici devaient sans doute venir des quatre coins du monde, surtout s’ils avaient eu des difficultés, ou au moins certaines, semblables aux miennes. Accueillants, très bavards, hospitaliers ? Peut être. A dire vrai, je savais très peu de choses sur les autres pays, en dehors de la France, d’où je venais, et du Canada, ou j’avais grandi. Très, très peu de choses. Wyatt rajouta que les Irlandais adoraient se moquer d’eux même et l’auto-dérision. Qu’est-ce que j’aurais aimé être capable de faire ça ! L’humour n’était pas mon point fort, et il ne le serait sans doute jamais. Mais avais-je donc vécu un jour quelque chose qui aurait prêté à rire ? Apparemment, les Irlandais appelaient ça le Craic. Le fait qu’ils aient un nom pour ça m’étonna grandement.
« Prendre du bon temps ? Discuter entre amis, rire aux éclats, boire quelques pintes de Guinness, se laisser porter par un morceau de musique traditionnelle, danser, entonner une chanson tous en choeur, frémir avec les parieurs d'une course hippique ? Que des choses qu’on a jamais faites, ni même eu l’occasion de faire. » remarqua mentalement mon Loup.
Il avait raison. Prendre du bon temps, je ne savais pas ce que c’était. Je n’avais jamais eu d’amis avec qui discuter ni rire aux éclats, en dehors de Laurel, qui était morte, ni boire, danser ou m’amuser, tout simplement. Comment réellement comprendre, comprendre en profondeur, quelque chose dont on a seulement entendu parler ?
Wyatt termina en disant que le Craic était leur âme d’enfant. Avions nous déjà été des enfants, Murmure et moi ? J’en doutais très sérieusement. Jeunes, oui. Enfants, rien n’était moins sur. Un enfant voit le monde par des yeux d’enfants, il ne voit pas le mal. Je n’avais vu que la noirceur du monde, les côtés les plus noirs. La colère, la haine, la rancœur, l’abandon, mais aussi la violence, le sang, la mort, la destruction, les flammes…
« Je ne sais pratiquement rien sur les autres pays, ni les autres cultures. Et j’entend pour la première fois parler du Craic. » répondis-je simplement.
Ma réponse était simple, nette et franche. Plutôt que de mentir et prétendre savoir quelque chose que j’ignorais, je préférais dire la vérité et apprendre de nouvelles choses. Enfin, si Wyatt et Âdhya m’estimaient encore suffisamment pour ne pas me virer, et pour me les enseigner. Mais je ne pouvais pas faire le choix à leur place.
En continuant de marcher, nous aperçûmes un bar avec une terrasse, et Wyatt retira son bras de mon cou pour s’étirer. Il vanta également les bières de l’Irlande mais précisa également qu’il faudrait se contentait de ce qu’on trouverait ici. Je souris. Nécessité fait loi comme on dit. Faute de mieux, on prend ce qu’on a. Là, il n’avait pas tort. Je connaissais parfaitement cette situation, et dans tous les sens du terme. Y compris dans ceux que j’aurai voulu ignorer. Et lorsqu’il me dit que si j’allais en Irlande, je ne voudrais jamais y revenir, j’hésitai. Il avait peut être raison, mais j’étais trop méfiante pour tenter le diable. Pour l’instant, cet endroit était le seul que je ne haïssais pas, dans ceux que j’avais connu. Mais…
« C’est ma vie qui m’a conduit ici. Tout ce qui s’est passé. Et la seule motivation que j’avais en venant ici, c’est ‘‘c’est un enfer comme un autre’’. Au final, j’ai trouvé mieux ici. Tu trouves vraiment que ton pays est mieux qu’ici ? »
Wyatt, devant moi, poussa la porte du bar qui ressemblait à un bungalow haïtien. Une quinzaine de personnes étaient présentes. Des dæmoniens, et des humains normaux. Ils étaient séparés en deux groupes distincts, mais les téméraires ne se privaient pas d’offrir à boire à un humain ou à un dæmonien, enfin, à un membre de l’autre espèce. La musique était plutôt tranquille, et je ne l’écoutai pas vraiment. Nous nous assîmes à une table, au bord de la terrasse.
Un homme s’approcha et dit à Wyatt de mettre des glaçons sur sa plaie afin de soulager la sensation de démangeaison. Le jeune homme se tourna vers moi. Il semblait m’interroger du regard.
« Le froid anesthésiera les récepteurs sensitifs autour de la plaie, donc la démangeaison sera beaucoup moins forte, même si elle ne devrait pas disparaître totalement. Évite juste de frotter la plaie avec le sac, sinon ça va empirer même avec le froid. » fis-je.
Puis je m’adressai au singe, que l’homme avait appelé.
« Je prendrai la même chose que lui, merci. »
Murmure ne voulut rien.
Pour continuer, Wyatt me retourna la question, me demandant d’où je venais et me disant que j’avais un petit accent qu’il devait avoir déjà entendu quelque part, mais qu’il ne se rappelait pas où et n’arrivait pas à mettre un endroit dessus. Âdhya, elle, était déjà endormie, ce qui me tira un sourire.
«Je suis née à Paris, en France, il y a de cela 20 ans et quelques mois. Mais j’ai grandi au Canada, même si j’ai gardé mon accent français. répondis-je. -Nous étions très jeunes quand nous avons quitté la France. Mais nous parlions déjà la langue.» ajouta mon Loup.
Très jeunes, oui.
Wyatt repris la parole, me demandant si je trouvais aussi que c’était sympa ici, si j’avais pas envie de voyager… Je n’avais pratiquement pas voyagé, ayant atterri au Canada à un très jeune âge. Quand à savoir si j’en avais envie, je pouvais dire d’un côté que oui. Voir de nouvelles choses, apprendre des cultures, des langues différentes, goûter à des spécialités qu’on ne trouvait nulle part ailleurs… Mais d’un autre côté, pour voir les gens me regarder à nouveau comme une paria, une erreur de la nature ? Je ne savais pas si je pourrais le supporter. Je répondis à Wyatt, avec hésitation :
« Oui, tu as raison, c’est sympa. L’ambiance est bien recrée. Est-ce que je n’ai jamais eu envie de voyager ? Pour être honnête, je n’y ai jamais réfléchi. J’avais d’autres choses à penser. Mais maintenant que tu en parles, je pense que ça me plairait de découvrir de nouvelles choses, d’apprendre des cultures et des langues différentes, de manger des choses que je ne mangerai pas ailleurs… De goûter à la vie quoi ! Mais d’un autre côté, je crois que j’ai peur de retomber dans le cercle vicieux dans lequel je me trouvais avant. »
Autant dire la vérité. Après ce que j'avais déjà dit, je ne pensais pas pouvoir faire pire, quoi que !
J’examinai l’endroit où nous nous trouvions, et mes yeux se posèrent sur une table de billard. J’y avais déjà joué, et je connaissais bien les règles. Juste au même moment, Wyatt me demanda si je savais jouer. Je souris.
« Oui, je sais jouer. Je le faisais souvent avec... » répondis-je.
Je me tus soudain, n'ayant aucune envie d'en dire plus. Mieux valait pour lui qu'il ne sache pas. Je l'observais. Comment réagirait-il s'il savait que j'y jouais avec des membres du gang dont je faisais autrefois parti ?
Il n’eut pas besoin de me consulter pour savoir qu’on ferait une partie. Ça paraissait normal, logique. Nous nous dirigeâmes vers la table de billard et je mis les boules en place.
« Ne le sous-estime pas. fit mon Loup dans mon esprit. -Comme si c’était mon genre ! » répliquai-je mentalement.
J'avais appris très tôt à ne jamais sous-estimer mes adversaires, que ce soit au billard ou dans n'importe quelle situation. Je sentis une sorte de sourire mental dans la tête de mon dæmon, ce qui me donna envie de sourire également.
« A toi l’honneur. » fis-je simplement.
Ça me permettrait de voir comment il jouait et s’il était doué. Curieusement, je n’en doutais pas. Tant mieux, ça rendrait la partie intéressante.
« Ne fais pas bouger les boules avec ton Don. » commenta Murmure en souriant.
Je lui jetai un regard à la dérobée. Je n’étais pas une tricheuse, et il le savait. Le fait qu’il dise un truc comme ça m’étonna grandement, et je me demandais si je devais être en colère.
« Mais non ! » fit-il.
Son ton légèrement surpris m’exaspéra. Non mais c’était pas possible ça ! Je décidai de l’ignorer et je me concentrai sur le coup que porta Wyatt aux boules, qui s’étalèrent précipitamment sur la table de billard. Le coup avait été presque parfait.
C’était parti ! »
▬ Célébrité sur l'avatar ; Blake Lively ▬ Multicompte(s) ; Non ▬ Un dernier truc à dire ? ; Il n’y a pas de CB ?
Dernière édition par Kailiana E. Udinov le Sam 19 Oct - 20:37, édité 16 fois |
| | | | Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Lun 14 Oct - 23:22 | |
Bienvenue à toi! Bonne chance pour ta fiche! Et la CB est activée à des dates aléatoires |
| | | | Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Mar 15 Oct - 1:04 | |
Oh, une criminelle, je te menotte quand Tu as terminé ta fiche ? Sinon, ton code du règlement n'est pas bon, cherche bien. Lemony t'as bien répondu, la cb est là la fin de semaine quand on le mérite Bienvenue sur le forum |
| | | | Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Mar 15 Oct - 1:09 | |
Bienvenue mam'zelle |
| | | | Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Mar 15 Oct - 15:26 | |
Lem' : Merci beaucoup ! D'accord pour la CB
Sta : Jamais j'espère lol J'avais une chance sur deux, j'ai sauvegardé les deux. Je change donc ^^
Oui, normalement, j'ai terminé. Il risque d'y avoir des incohérences par contre, donc si tu pouvais me prévenir, que je les enlève ^^ Quand on le mérite ? Tu m'intrigues là ? Parce que si c'est quand on a été sage, alors je risque de perturber un peu la "tranquillité" du forum *okjesors*
Oli : Merci beaucoup
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| | | | Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Mar 15 Oct - 15:58 | |
Welcome! Si tu sais qu'il reste des incohérences dans ton histoire, alors n'attends pas qu'on te les signale mais relis toi pour corriger tout ça. Signales nous quand ca sera fais et on s'occupera de lire ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Mar 15 Oct - 16:35 | |
Je ne pense pas qu'il y en ait mais je dis juste que c'est possible, que je ne suis pas infaillible. |
| | | Reine des GlacesGott weiss ich will kein Engel sein MESSAGES : 14152
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| Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Mar 15 Oct - 17:08 | |
Bienvenue =) Je m'occupe de lire ta fiche dans la soirée. |
| | | | Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Mar 15 Oct - 18:25 | |
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| | | Reine des GlacesGott weiss ich will kein Engel sein MESSAGES : 14152
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| Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Mar 15 Oct - 22:04 | |
Me revoilà, j'ai lu ta fiche et, très sincèrement, il y a un très gros soucis de réalisme. Je vais essayer d'y aller petit à petit pour t'indiquer ce qu'il faut corriger. Pour commencer, ce n'est pas possible, après qu'elle ait été enlevée, qu'elle soit envoyée à répétitions à l'hôpital et qu'on la rende toujours à Philippe sans problème. Les hôpitaux auraient fini par appeler les services sociaux de l'enfance ou quelque chose de ce genre. Ensuite, pour une jeune fille, tu ne trouves pas que l'apprentissage des techniques de combats, du maniement des armes, du piratage informatique etc... ça fasse un peu beaucoup ? Même chose dans ses domaines de criminalité : braquages PLUS drogues PLUS armes PLUS piratage PLUS bombes. Et en plus de tout ça, elle est hypermnésique et a une super mémoire. Personnellement, je trouve que c'est un peu too much. Même chose quand elle se fait passer à tabac suite à sa fuite. Ca fait vraiment beaucoup de blessures et, même si elle met deux ans à se rétablir, il est impossible qu'elle s'en sorte sans aucune séquelle physique ni mentale alors qu'elle a subi un traumatisme crânien. Tu dis ensuite qu'elle parvient à tuer des centaines de policiers et d'agents du FBI à Los Angeles (alors que les deux services ne sont pas forcément dans les mêmes locaux) sans être inquiétée de rien et après avoir eu par hasard leur système de sécurité. Elle ne peut pas revendiquer autant de crimes sans se faire un jour arrêter. Quelques contradictions dans le caractère, tu dis qu'elle aime analyser mais tu dis aussi qu'elle fonce aussi sans réfléchir. Tu dis qu'elle aimerait démarrer une nouvelle vie et repartir de zéro mais est-ce qu'elle pense réellement pouvoir un jour le faire avec tout ce qu'elle fait ? Et enfin, dans le caractère, sorti de nul part, tu évoques un Dylan. Qui est-il ? Pour résumé, beaucoup trop d'accumulations pour une si jeune personne. Le casier judiciaire est trop fourni, elle trempe dans trop de domaines, elle sait faire trop de choses. Et tout ça sans jamais se faire arrêter ni avoir de vrais faiblesses ou points faibles. Je crois qu'il va falloir revoir ta fiche à la baisse concernant tout ce que ton personnage peut faire, nous prônons le réalisme ici et clairement, tout ça ne l'est pas vraiment. En vrai, les super-criminels ça n'existe pas Si tu as des questions concernant la manière dont tu peux corriger tout ça, n'hésite pas les poser. Je me tiens à disposition pour t'aider à rendre ta fiche plus plausible =) |
| | | | Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Mer 16 Oct - 19:58 | |
Pas de problèmes ^^ J'ai tout refait sauf le caractère, que je referais plus tard. Dis moi si ça te va. |
| | | Reine des GlacesGott weiss ich will kein Engel sein MESSAGES : 14152
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| Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Mer 16 Oct - 23:54 | |
Plus tard ? Tu ne pourras plus modifier ta fiche une fois qu'elle sera validée. Si tu veux le changer, c'est maintenant. Et je lirai quand tu auras fini de corriger, pas par petits bouts éparpillés |
| | | | Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Jeu 17 Oct - 18:16 | |
Dans le sens de plus tard, je voulais dire que je le recommencerai aujourd'hui, pas que j'allai le laisser comme ça.
Fiche ENTIERE terminée. |
| | | Reine des GlacesGott weiss ich will kein Engel sein MESSAGES : 14152
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| Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Sam 19 Oct - 19:31 | |
J'ai relu ta fiche et c'est beaucoup mieux en ce qui concerne le réalisme ! Un dernier point me chagrine et il se trouve dans les dernières lignes de ton histoire : quand tu dis que tu parviens même à pirater l'armée. L'armée, ça me paraît encore un peu gros, avec le secret défense et tout ça. Alors, soit Kailiana a effectivement tenté de pirater les serveurs de l'armée mais n'y est jamais parvenue, soit non mais en tout cas, je ne pense pas que ce soit possible. En revanche, quelques banques, des bijouteries etc, pourquoi pas. De plus, ça te fait déjà une possibilité d'évolution pour tes RPs, peut-être que Kailiana va vouloir un peu plus gros plus tard, viser plus haut même si encore une fois, l'armée c'est quand même un gros morceau. Je te demande juste de changer ça et je te valide |
| | | | Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Sam 19 Oct - 20:38 | |
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| Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York Dim 20 Oct - 2:22 | |
C'est bon pour moi, je te valide donc ! Attention de bien retirer les hack militaires dans ton casier judiciaire. Je te souhaite un bon jeu parmi nous, amuse-toi bien |
| | | | Sujet: Re: Kailiana Udinov - Ennemie à New York | |
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| | | | Kailiana Udinov - Ennemie à New York | |
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