▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;

I think I'm paranoid - Garbage

▬ Histoire ;

« C'est une fille ! »

Et voilà que le deuxième enfant du couple Hodgson était né. Une petite fille qu'ils prénommèrent Evguenia. Je n'étais pas une enfant facile étant très capricieuse et râleuse. J'étais toujours entrain de réclamer tout et n'importe quoi et, en "bons" parents, ceux-ci m'offraient tout ce que je réclamais... C'est pourquoi je m'empirais en grandissant. Je n'étais pas très aimée à l'école, étant très orgueilleuse et snob mais j'avais toujours des amies qui étaient souvent là pour avoir des cadeaux de mes parents par mon biais. Je me calmais un peu au collège, de toute façon je n'eus pas vraiment le choix : je n'étais plus la plus riche, ni la plus populaire. Mais mon caractère et ma détermination me placèrent rapidement dans le haut, que ce soit au niveau de mes notes ou encore dans les loisirs que j'effectuais. J'ai fais de la danse, un peu de mannequinat pour faire plaisir à ma mère et de la musique. J'adore toujours jouer du piano ou chanter, c'est d'ailleurs les seuls arts que je pratique encore.

« Glisse ta main entre la mienne, serres moi fort contre toi, et ne me quittes pas ... »

Il me souri et s'exécuta. Cette nuit-là fut la plus belle de ma vie, pour un temps. J'avais 15 ans et je passais ma nuit au septième ciel avec l'amour de ma vie. Ou du moins je le croyais. Il se contenta de m'abandonner comme une merde le lendemain matin, après avoir tiré son coup. Il me brisa le cœur et je ne m'en remis jamais : c'est à partir de ce moment que je devins de la noirceur totale. Je me mis à me droguer, à fumer, à boire. Je me battais, j'insultais les professeurs, tout ce qu'il ne fallait pas. Quand j'étais en manque de cam, j'en venais même à voler. Mes parents ne savaient plus quoi faire de moi et je ne cherchais pas à ce que l'on me récupère. Non, plutôt mourir. Parce qu'avant, j'étais issue d'une famille riche. Toujours première de la classe, la jeune fille charmante et heureuse de vivre. J'adorais être prise en photo, j'étais très photogénique, j'avais un certain style vestimentaire. Très coquette, j'étais un peu la petite "populaire" du collège. J'aimais me pavaner, surtout quand j'eus mon tout premier vrai copain. J'étais complètement dingue de lui, on était le plus beau couple et il était merveilleux. On était resté un an et demi ensemble avant que je ne daigne passer le pas avec lui. Erreur.
Cette étape-là me fit me retrouver en pleine overdose dans une ruelle. Je me réveillais à l’hôpital et j’y restais pendant six mois. C’est long six mois quand on a quinze ans. Je suis passée par l’hôpital psycatrique également. J’étais terriblement malheureuse, j’étais abandonnée et mes parents ne savaient pas comment réagir. C’est là que j’ai compris qui j’étais vraiment et que j’ai été obligée de grandir. Auparavant j’étais une sale gamine pourrie gâtée qui ne se rendait compte de rien. Et c’est comme ça que j’ai été mise au même rang que tout le monde, qu’on m’a montrée que d’autres personnes étaient différentes et ce qu’était la vraie souffrance. J’ai découvert la réalité du monde. Et que je ne voulais plus vivre comme avant. J’ai compris que je n’ai jamais eu le choix et qu’on déciderait toujours pour moi.
Quelques années après, mes parents m'envoyèrent à Los Angeles. Les psy et tout ce qui allait avec ne marchait pas, on n'arrivait pas à me faire arrêter. Je continuais de me droguer, me calmant sur les médicaments et l'héroïne pour rester sur de l’herbe ou bien de l’ecstasy. Et boire un peu de temps en temps. À Los Angeles, j’étais censée être plus heureuse à cause du soleil, de la plage, et tout ce qui allait avec. Bien au contraire, mes parents me surveillaient vaguement alors je ne fis que continuer ce que j’avais commencé en faisant vachement plus attention. J’avais enfin compris qui j’étais vraiment grâce à mon séjour à l’hôpital et désormais je commençais à le cacher. C’est sous les palmiers que je commençais à trouver ma place en temps que mannequin, enchaînant rapidement les castings. Je finis par partir à New-York quand j’eus dix-huit ans, retrouvant ma ville natale.
Je sortais tous les soirs, mes parents m’avaient acheté un appartement pour que je puisse vivre tranquillement, pensant que j’étais redevenue normale et que j’avais arrêté mes conneries de jeunesse. Mais ce n’était pas le cas. Je sortais tout le temps, avec n’importe qui, j’apparaissais toujours dans les magasines de mode. J’étais connue pour faire n’importe quoi mais être toujours belle. C’était mon unique but dans la vie à vraie dire. Mes parents ont finit par lâcher prise et ont déménagé en Floride pour rejoindre le soleil et vivre une retraite tranquille. Je vais avoir 22 ans, bientôt, et ma vie n’a pas vraiment changée depuis des années. Je travaille, je sors, je découvre parfois de nouvelles personnes, je claque l’argent que je gagne. Suis-je heureuse ? Non, je ne crois pas.

▬ Relations ;

J’apprécie la compagnie des autres, je dirais même que je déteste être seule. Toute personne à une utilité pour moi, il faut juste définir laquelle. Je manipule tout le monde avec un naturel surprenant mais personne  ne le sait ni ne le remarque. Mes relations amoureuses sont toujours bancales, bouffées par ma rancœur et mon dégoût des autres. Pour moi tout ce qui m’entoure  n’est que mensonge, trahison et hypocrisie.  Mais pourtant la solitude je ne la supporte pas, je dois aimer me faire du mal un peu. Je suis contradictoire, je sais. Je ne me définis pas vraiment dans mes relations face aux autres, je suis tellement ambigüe avec moi-même qu’on ne peut pas savoir si je suis là par intérêt physique ou mental. J’aime que ceux qui m’entoure paraissent francs et honnêtes mais je n’ai aucune preuve que ce soit  le cas…

▬ Physique ;

Tout le monde me reconnait de toute façon. Je ne passe pas inaperçue, comme si le mal-être que je portais sur mon visage était un symbole de beauté enfantine.  Je ne suis pas spécialement grande, je fais un mètre soixante-dix, une taille globalement moyenne et acceptable. Je n’ai pas une grosse poitrine ni des formes à faire rêver, bien au contraire. Je suis très mince mais plutôt homogène, je n’aime pas spécialement mon corps mais j’ai appris à l’accepter et à m’en servir pour survivre. J’ai les cheveux châtains foncés, parfois bruns, tout dépend de la lumière. Des yeux bleus-gris qui en font tomber plus d’un, et ça je le sais bien. Je me compare souvent à une biche, c’est l’animal qui me ressemble le plus. La grâce, la beauté et en même temps la simplicité.

▬ Caractère ;

Je ne suis pas quelqu’un de réellement banal, ni quelqu’un de totalement exceptionnel. J’adore faire la fête, je suis d’ailleurs tout le temps dehors entrain de boire ou de me droguer. Je suis toujours, ou presque, agréable avec les autres, j’essaye d’être drôle, de discuter de tout et de rien. Je ne suis pas bête, loin de là, même si on le pense souvent. J’ai appris à cacher mes intérêts pour la littérature, l’art et d’autres choses comme ça pour survivre dans le mannequinat. Je me fais toujours passer pour une fille bête et jolie, qui ne vit que superficiellement. Pour autant j’adore aller voir des musées, me promener dans la nature et d’autres choses comme ça.
Je suis quelqu’un de faible qui a besoin des autres pour exister. Je ne peux pas exister sauf à travers d’autres personnes, je n’ai pas l’impression d’être là sinon. Je suis quelqu’un de très torturé, qui souffre en permanence. Et en même temps je suis ultra-sensible : la moindre chose dite me fera terriblement mal. La violence des autres me fait terriblement mal. Tout ce qui m’entoure me fait souffrir. Alors depuis quelques années j’ai décidé de me cacher de tout ça en jouant des rôles qui me permettent de vivre, enfin. Personne, du moins je l’espère, ne se rend compte de ça.
Je me fais toujours passer pour la fille qui a un caractère de merde, qui se bat contre tout et tout le monde. Je suis une grande gueule, une fille qui courre après les mecs, les filles, tout ce qui bouge. Je passe pour une vraie garce, les filles ne m’aiment pas vraiment, les mecs ont peur de moi, mais tout le monde me fréquente quand même, je ne sais pas pourquoi. Je parais insensible, je déteste tout et tout le monde, je méprise tout le monde. Et puis il y a l’autre masque, celui qui vient est le plus simple. Je me fais passer pour une fille qui a des sentiments mais qui se contrôle tout à fait, qui est plus light dans ce qu’elle ressent, plus humaine. Quand on me connait comme ça on n’essaye pas d’aller voir plus loin puisque j’ai l’air tout à fait normal. Mais même comme ça je joue un rôle, je suis toujours fausse.
Néanmoins les gens essayent d’apprendre à me connaître et ça me fait plaisir de voir ça. Certains s’arrêtent à la première image, d’autres à la deuxième et d’autres tentent encore de trouver la troisième et dernière couche. Mais je ne laisse personne y accéder. Je commence petit à petit à me perdre dans ces rôles que je joue, j’espère toujours qu’à un moment de ma vie je pourrais être fière d’être moi-même. Mais je ne vois pas comment je pourrais être fière de quelqu’un qui pleure tout le temps. Alors je continue, perdue dans cette société, en essayant de trouver quelque chose d’acceptable pour vivre. Et petit à petit je troque mes sentiments contre mes masques et ce que je suis réellement disparais.

▬ La plus grande honte du personnage ;

Ma plus grande honte… En réfléchissant, il y a tellement de choses dont j’ai honte. Je fais beaucoup de mauvaises choses, à petite échelle bien entendu. La pire je crois, c’est de savoir que j’ai peut-être tué quelqu’un. Mais je ne le saurai jamais. J’étais droguée, je rentrais de soirée, j’étais seule. J’ai croisé un mec dans une ruelle et il a commencé à me faire chier. Je l’ai poussé de toutes mes forces et sa tête à heurté une benne en métal. Et je suis partie, sans me dire que je lui avais probablement fracassé le crâne. La drogue m’avait fait une montée d’adrénaline, la peur avait décuplée ma force. Alors ce qu’il advient de cet inconnu je n’en sais rien et ça m’a toujours fait peur. J’ai peur que quelqu’un se renseigne là-dessus et découvre ce que j’avais fait. Je suis persuadée que je l’ai tué, mais je suis incapable de faire quoi que ce soit, je ne me souviens même pas de son visage.

▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;

Mon enfer à moi c’est les autres. Ce que je ne connais pas me fait effroyablement peur et les autres, je ne les connais pas non plus. J’ai déjà du mal à me connaître moi… J’ai peur de me retrouver seule, sans plus personne autour de moi, que tout le monde me tourne le dos et tout le monde me déteste. J’ai peur de me retrouver enfermée dans le noir, sans échappatoire, sans pouvoir essayer de survivre. J’ai peur de tellement de choses mais je crois que me retrouver seule serait la pire chose qui pourrait m’arriver. Alors je mets tout en œuvre pour que ça n’arrive jamais.

▬ Définition du paradis pour le personnage ;

D’avoir pleins d’amis, d’être toujours entourée. D’être amoureuse de quelqu’un, que tout le monde me dise à quel point je suis géniale, que je suis belle, que je m’habille bien. Que tout le monde m’adore, m’envie, me suive, m’observe. De pouvoir être moi-même et qu’on m’aime comme ça. Mais je ne pense pas que ça arrivera un jour alors tant pis, j’apprends à vivre autrement. Je me mens à moi-même autant qu’aux autres en vivant dans de jolis personnages, je me perds dedans et je me laisse disparaître petit à petit.

▬ Point faible du personnage ;

Mon point faible ? Comme vous l’aurez compris, ma vie tourne autour des autres. Alors mon faible c’est quand les gens se rendent compte à quel point je le suis, faible. Je me bloque derrière ma carapace qui ne cède pas, quoi qu’il arrive. Mais parfois, certaines personnes arrivent à voir à travers, voir même à la briser. Et là c’est la fin. Ma faiblesse c’est moi-même, je vis à travers des personnes et je ne peux pas accepter que quelqu’un comprenne à quel point je suis faible et dépendante des autres.

▬ Point fort du personnage ;

Mon point fort c’est mon physique je dirais. J’arrive à me persuader que je suis belle, je sais que j’ai une démarche qui fait tourner les têtes. Je sais que mon physique est mon atout alors j’en abuse, très souvent. Je sais comment faire pour qu’on me donne ce qu’on veut et je n’utilise même plus mon intelligence pour ça. Je me contente de faire un sourire, de faire battre mes yeux de biches et c’est dans la poche. Tout le monde voit en moi quelque chose qui lui plait, tous les hommes me trouvent quelque chose qui les intéressent. Même les femmes à vrai dire.

▬ Casier judiciaire ;

Officiellement : détention de drogues, bagarres, alcool et autres fait sur voies publiques, tentative de corruption, excès de vitesse. Officieusement : un peut-être meurtre, vente de drogue.

▬ Prénom ou pseudo ; Maëlle
▬ Âge ; 18 ans
▬ Où avez-vous connu le forum ; Pub sur autre forum
▬ Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) 5/7
▬ Code du règlement ;

Spoiler:

▬ Exemple de RP ;

Spoiler:

▬ Célébrité sur l'avatar ; Kaya Scodelario
▬ Multicompte(s) ; Nop
▬ Un dernier truc à dire ? ; Love