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 Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]

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MessageSujet: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeDim 25 Mai - 22:27



Erlina Nova Carington


Feat "Gemma ARTERTON"
Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] 90953492
(c) bazzart



    ▬ Nom ; Carington▬ Prénom(s) ; Erlina Nova ▬ Surnom(s) ; Cahan Carington (Cela se prononce « Ka-ane »)▬ Âge ; 26 ans▬ Nationalité ; Américaine ▬ Origine ; Irlandaise et Russe▬ Groupe ; Hors-la-lois▬ Statut et activité dans la vie ; Gérante d’un trafique de courses de voitures illégales▬ Orientation sexuelle ; Bisexuelle




Once upon a time...


Une chanson pour commencer cette présentation ? ; (L'utilisation d'un lecteur exportable n'est pas obligatoire, vous pouvez aussi nous citer le nom de l'artiste et celui de la chanson qui, selon vous, conviendrait bien à votre personnage.)



Wanna know more ?


Relations ; (100 mots minimum - Relations amoureuses, amicales, sexuelles ; Ce qui lui plait chez les autres, ce qui ne lui plait pas chez les autres ... Ceci est une approche de la façon dont votre personnage se comporte avec autrui.)
Amicalement : Cahan n’a pas d’amis, elle sait qu’il est inutile de s’entourer dans la vie qu’elle mène. Adolescente, les « amis » qu’elle pensait avoir n’ont pas hésité à profiter de son argent, la jeune femme était toujours entourée, seulement à sa sortie de désintox, quand elle du travailler pour vivre car son père ne lui donnait plus un sou, personne ne s’est précipités pour lui ouvrir sa porte. Depuis, l’ancienne héritière rechigne à se faire des amis, elle sait de qui elle doit s’entourer, cela lui suffit et puis comme dirait son papa « L’important, Erlina, ce n’est pas d’avoir des amis mais des pions. »

Amoureusement : L’amour est quelque chose de fort, ca vous tord les entrailles, vous donne des sueurs froides et vous coupe l’appétit. Vous donne le sourire, vous fait voir la vie d’un tout autre regard et vous donne des ailes pour faire des choses dont on se croyait incapable. Tout cela, Cahan le sait, pourtant elle ne l’a jamais vécu. Bien sûr, elle eut quelques amourettes quand elle était jeune mais rien de sérieux et de durable. Le seul garçon qu’elle a rencontré s’est avéré être un autodestructeur qui l’entraina également dans sa chute. Pour l’instant, elle préfère profiter de sa vie, se sachant jeune et belle elle préfère collectionner les aventures car elle n’arrive pas à s’attacher et à faire confiance, être suffisamment attachée pour faire passer les besoins de l’autre avant les siens… C’est trop difficile… Alors que donner du plaisir, conquérir et satisfaire, c’est nettement plus facile.

Autre : Toute sa vie elle a du être confrontée à des gens qu’elle ne connait pas, cela ne la dérangeait pas plus que ca. Après tout c’est naturel de voir passer des gens tout au long de sa vie. Cahan s’en été accommodée et savait toujours se fondre dans la masse tout en étant un élément redoutable. Au bras de son père elle a toujours fait sensation, sourire radieux et déhanché de rêve, c’était souvent grâce à elle qu’un contrat se bouclait. Malheureusement, la vie a fait qu’elle du être confrontée aux autres de toutes sortes de façon, souvent peu glorieuses. Seule au monde, elle du se relever toute seule et affronter le monde qui l’entour. Elle développa une certaine gêne quant à être entourée par beaucoup de gens inconnus.

Physique ; (100 mots minimum)
En se regardant dans le miroir, Cahan voit une jeune femme d’un mètre soixante-dix au teint de pêche. Jadis elle arborait une longue chevelure brune mais maintenant elle préfère avoir la tête au carré. Ses yeux sont d’un marron perçant et irrésistibles tout comme son sourire qui est encerclé par deux belles lèvres pulpeuses qu’on rêverait d’embrasser. Sur son joli visage d’ange, se trouve des tâches de rousseurs qu’elle doit aux origines Irlandaises de son père et aux nombreux roux qui font partie de son arbre généalogique. Sportive de nature et soucieuse d’entretenir son corps, elle possède une taille de guêpe et des formes généreuses qui ont souvent tendance à faire tourner les regards dans la rue. Les hommes et les femmes ne peuvent détourner le regard de sa croupe divine qui se termine par des jambes à faire rougir un saint. Parfaite en tout point, rien ne gâche la beauté de ce corps crée par la nature si ce n’est une petite tache de naissance se trouvant au dessus de sa fesses droite ayant la forme d’un éclaire. Son père dit que les Carington se transmettent cette tache de génération en génération et qu’elle permet d’affirmer qu’on est un vrai Carington.  

Caractère ; (400 mots minimum)
Je déteste ce genre de questions. Comment définirez vous votre caractère ? Je n’en sais rien ! Caractère de merde ca compte ? Surement pas. Caractère bien trempé, ca compte pas non plus je suppose ? Je pourrais faire toute une liste de mots pour décrire Cahan, mais à quoi bon, au bout d’un moment j’aurais fais le tour, elle aussi d’ailleurs. Je pense qu’elle ne serait pas en mesure de dire quel serait son caractère. De ce qu’elle sait, elle est plutôt du genre colérique quand elle veut, assez susceptible il faut toujours la caresser dans le sens du poil. Curieuse, sportive, intelligente, manipulatrice, intéressante, surprenante, étrange, compliquée, bla bla bla. Sérieusement. Cela vous convient ? Car à part tomber dans la récitation de dictée, il n’y a rien de plus a ajouter. Cahan est un être humain comme les autres avec le même caractère que les autres, les mêmes qualités et les mêmes défauts. Hum…Cahan est talentueuse mais assez maladroite, pas du tout pudique, elle peut se montrer très coquine et aguicheuse quand elle veut, seulement est aussi très introvertie. Elle n’ira pas faire le premier pas, quand on la lance elle ne s’arrête pas mais avant qu’elle le fasse. Elle possède des valeurs et des principes auxquelles elle tient énormément, ceux qui n’ont pas les mêmes ne sont pas la bienvenue dans sa vie. Vous dire que pour elle la famille c’est important serait faux, seul son père compte dans sa vie et elle compte bien le récupérer.  
Son comportement est assez changeant dans la même heure elle peut être très gentille et douce comme très méchante et froide. Elle adore être ironique et lancer des vannes aux gens, elle se moque bien que des gens la déteste car à force d’être seule elle en a prit l’habitude.
Est-ce qu’elle est romantique et aime les films à l’eau de rose ? Pas vraiment, l’amour elle n’y croit pas et ne s’attend pas à le rencontrer un jour. Oui elle a aimé Samy et Charlie mais est ce que ca été le grand amour de sa vie, non. Cahan a fini par se dire qu’elle ne le rencontrera jamais, peut être y’a-t-il des gens comme elle qui sont fait pour finir seuls. Cahan n’a pas besoin de regarder de film sur une adolescente marginale qui devient le véritable amour d’un vampire à la peau scintillante pour se sentir mieux. Trainer en pyjama en mangeant des glaces dans des pantoufles roses à tête de caniche, non merci, les clichés y’en a assez.  

La plus grande honte du personnage ; (En 60 mots minimum - La chose dont il n'est pas fier, le secret qu'il se garde bien de révéler aux autres, la tâche crasseuse qui lui souille la conscience ...)
La vie au centre de désintoxication La Bonne Espérance était un cauchemar permanent. Il coûtait une fortune, il n’y avait que des filles et pourtant tout à l’intérieur faisait penser à une prison. Les filles étaient folles à force d’être abruties par les médicaments qu’on leur donné, elles bavaient et se tapaient dessus continuellement. Dès son premier jour, Cahan savait qu’elle ne voulait pas rester plus longtemps et qu’elle ferait tout pour quitter cet endroit le plus vite possible, la vue de ces murs verdâtres lui donnait la nausée. Malheureusement elle y resta deux ans, étant devenue méconnaissable car les premiers mois elle avait été le bouc-émissaire de l’institut. Les filles la frappaient continuellement, quand ce n’était pas le cas elles l’insultaient ou lui faisait des attouchements

Définition de l'enfer pour le personnage ; (En 60 mots  minimum - Ce qui lui ferait horriblement peur, ou qu'il haïrait)
Elle l’a déjà vécu, rien ne peut être pire que de voir sa mère sombrer dans la démence et son père la renier parce qu’elle profitait de sa vie et de sa jeunesse. Puis quand elle fut déshéritée il fallait qu’elle puisse se payer sa cam, la drogue étant de plus en plus chère de nos jours.
Alors qu’elle pensait ne pas pouvoir tomber plus bas, elle frôla l’overdose et fut jetée de force dans un centre de désintoxication car selon son père « Tu es une batarde de notre lignée ! Une erreur née de la honte et de la souillure ! » ce fut l’expérience la plus horrible de sa vie, elle changea radicalement de mode de vie en oubliant presque qui elle était. En sortant de là, elle prit la décision de reprendre sa vie en main et de changer de nom pour ne plus porter celui que son père avait choisi. C’est sans doute à ce moment là son voyage en enfer prit fin… Hors de question maintenant de repasser par là.

Définition du paradis pour le personnage ; (En 60 mots  minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)
Etre noyée dans le luxe et la volupté. Ne jamais manqué de rien et être tellement influent que le destin de centaines de personnes peut se trouver entre nos mains. C’est ca le paradis. Avoir une emprise sur les gens et sur le monde qui nous entoure, être accueilli par les flashs dès le matin et être l’idole des jeunes. Cahan ne s’en lasse pas et si elle devait mourir demain, elle voudrait que son paradis soit exactement pareil.  

Point faible du personnage ; (En 60 mots  minimum - Son talon d'Achille, sa faiblesse, son point sensible [On vous le répète, même Chuck Norris a un point faible ^^])
La solitude la paralyse, quand elle est seule ou se sent seule elle perd tout ses moyens et se revois en cure de désintoxication où là bas elle n’était rien, plus personne. Tout le monde se moquait d’elle, se détournait d’elle et la traitait comme une paria. Seule au monde elle ne pouvait compter sur personne, elle n’était plus la magnifique Erlina Carington mais simplement le numéro 13206 de la chambre A19 dans le couloir de l’aile est. Jusqu’à maintenant si on la prend et qu’on la jette au beau milieu d’une foule dont personne ne remarquerait sa présence, elle risque de faire une crise d’angoisse et qui sait peut être même devenir folle. Elle a besoin d’attention, d’affection, il faut qu’on la regarde et qu’on n’est d’yeux que pour elle c’est justement ca qui la pousse à courir les aventures. En conclusion, je pense que sa plus grande faiblesse c’est d’avoir besoin des autres.  

Point fort du personnage ; (En 60 mots  minimum - Son atout majeur, son " petit plus ", ce qu'il fait ou ce qu'il a de mieux, bref, le domaine ou le point sur lequel il n'a strictement rien a envier à personne.)
On ne peut rien lui refuser, son physique de rêve et son talent pour la manipulation fait qu’elle arrive aussi bien à séduire les hommes que les fesses. Prête à tout pour avoir ce qu’elle veut, elle n’hésitera par à jouer toutes ses cartes pour vous voler votre chemise… Seulement, elle aura tellement réussi à vous amadouer que vous la lui donnerez de votre plein gré.

Casier judiciaire ; (Merci de répertorier ici les crimes déjà commis par votre personnage, qu'il fasse partie des autorités ou non et que les crimes soient officiels ou non. Ceci nous permettra de juger de votre rang de criminel. Plus d'infos ici.)
Arrêtée plus d’une fois pour racolage et possession de drogue. Certaines fois elle passa une nuit voire deux jours en prison avant que son père ne paye sa caution. Quand des actionnaires de son père portèrent plainte contre elle pour escroquerie et vol de documents confidentiels, l’affaire fut vite classée par manque de preuves mais aussi car son père faisait en sorte que cela ne s’ébruite pas. Plus tard, la police intervint plusieurs fois sur les lieux des courses de voitures mais n’a jamais réussi à l’arrêter sur place bien qu’elle sache que c’est elle qui tire les ficelles.

Behind the screen...


Prénom ou pseudo ; Devine
Âge ; Majeure et vaccinée
Où avez-vous connu le forum ; PRD ou bazzart
Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) 6/7
Code du règlement ;
Spoiler:
Exemple de RP ;
Spoiler:
Célébrité sur l'avatar ; Gemma Arterton
Multicompte(s) ; Non
Un dernier truc à dire ? ; Aie Caramba !


Dernière édition par Erlina Cahan N. Carington le Lun 26 Mai - 15:26, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeDim 25 Mai - 23:03



Erlina Nova Carington


Feat "Gemma ARTERTON"
Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] 73313732
(c) Copyright





Once upon a time...



Histoire ; (800 mots minimum.)
14 février 1989, 15h12 :

Après douze heures de travail acharnés, Héléna Corington met au monde une petite fille de 42 cm et pesant presque 3 kg. Malgré des complications durant l'accouchement c’est un happy end pour la famille Irlandaise car la mère et la fille se portent bien, le père qui était là depuis le début ne sait pas comment réagir face à ce cadeau de la vie. Il était là jusqu’au moment de couper le cordon ombilical. Il savait que cette petite merveille était maintenant la prunelle de ses yeux et qu’il veillerait sur elle jusqu’à son dernier souffle. Jamais il n’avait été aussi heureux, certes il aime sa femme et elle avait été jusqu’à ce jour la plus belle chose qui lui était arrivé dans la vie mais sa fille… Sa petite Erlina, fille d’Irlande… Elle, elle était à lui pour toujours.

16 juillet 1994, 16h16 :

« Père pourquoi je n’ai pas le droit de venir ? »

« J’ai encore du travail, princesse, tu ne peux pas venir et écouter des conversations de grandes personnes. Pourquoi ne pas aller aider ta mère à tricoter tes vêtements de poupées ? »

« Oh….Mais je n’aime pas tricoter ! Je préfère quand tu m’achètes des vêtements de poupées, on ira en acheter père ? On passera la journée ensemble ! »

« Soit. Je te réserve ma journée de demain, princesse, je t’offrirais ce que tu veux pour me faire pardonner. »

C’est avec le sourire aux lèvres que la petite s’en alla gambader dans le jardin, jouant avec les montagnes de jeux que son père lui avait déjà acheté et pour lesquels elle ne jetait même pas un regard. Rien n’était trop beau ou trop cher pour sa princesse, si elle voulait quelque chose, elle devait l’avoir et gare à celui ou celle qui lui refuserait quelque chose. Les bonnes et cuisiniers avaient pour obligations de se soumettre à ses moindres caprices.
Seulement, la fillette guettait du coin de l’œil le départ de son père pour pouvoir mieux le suivre, elle connaissait cette grande demeure mieux que n’importe qui car elle avait passé des heures à l’explorer en jouant avec des bonnes à cache-cache, aussi elle savait qu’elle arriverait au bureau avant son père. Avec l’énergie de la future espionne qui dormait en elle, elle escalada les grands escaliers en marbre et poussa la porte du bureau de son père. A l’intérieur, tout était en cuir, bois de la meilleure qualité ou en velours, au milieu de la pièce trônait un immense bureau où traînait toujours des tas de papiers auxquels la petite de cinq ans ne comprenait rien. Sur tout un pan de mur, il y avait une immense bibliothèque avec des livres reliés de cuir, éditions limités qu’il avait sans doute payé plus cher que son bureau et qu’il n’avait surement jamais lu. Son père avait du pouvoir et aimait le montrer, il le fallait pour intimider tout ces mange merde qui venaient essayer de lui extorquer de l’argent comme si Balor Carington était né de la dernière pluie.
Des pas se firent entendre derrière elle, en entrant dans le bureau Erlina ferma rapidement la porte derrière elle et tenta de trouver une cachette. Près de la fenêtre se trouvait une grande armoire en chêne, la petite l’ouvrit et se cacha à l’intérieur, l’excitation lui prenait tout le corps si bien qu’elle ne parvenait pas à tenir en place mais quand la porte s’ouvrit, elle cessa même de respirer. Son père lui avait dit qu’elle ne pouvait pas venir avec lui, peut être allait il la corriger s’il apprenait qu’elle était ici… Tout à coup, son idée lui parut moins géniale.

Un homme entra dans la pièce à la suite de son père, il s’installa sur la chaise en face du bureau en attendant que son père s’installe, lui, sur le fauteuil. Ils parlèrent de tout et de rien, se servirent des verres de whisky et commentaient le sport, puis l’autre homme prit la parole.

« Bon, parlons peu parlons bien. Je sais qu’une importante cargaison s’apprête à accoster sur les côtes Irlandaises. Si on parvient à récupérer le tout avant que la douane ne s’en mêle ca n’en sera que plus bénéfique. Seulement les anglais aussi sont sur le coup, j’ai entendu dire que Bradford avait marchandé avec les hommes de la douane pour qu’ils lui livrent la marchandise en contrepartie d’un petit bonus. »

Son père bu tranquillement dans son verre avant de le reposer. Au son de sa voix, elle su qu’il devait le regarder dans les yeux avec un regard froid et puissant de maître du monde.

« Bradford et la douane j’en fais mon affaire, occupes toi seulement de ramasser le tout. Il ne doit rien manquer ou je t’en tiendrais pour personnellement responsable… Mais parlons bien comme tu dis, en ce qui concerne mon intérêt à moi ? »

L’homme déglutit et croisa nerveusement les jambes.

« Je te propose trente pour cent. »

Balor sourit sournoisement et croisa les mains sur son bureau sans détourner le regard.

« Est-ce que tu viens chez moi pour m’insulter ? »

L’homme commençait à avoir chaud, il regarda autour de lui puis passa une main dans ses cheveux, réfléchissant à ce qu’il pourrait bien dire à cet homme possédé par l’avarice. Balor se leva pour aller chercher un cigare dans son armoire, le cœur de la fillette ne fit qu’un tour. Elle plaça sa main devant sa bouche pour éviter de respirer trop fort. Son père ouvrit l’armoire, prit son cigare sans regarder à l’intérieur et referma la porte. C’était moins une.

« Loin de moi cette idée, Balor, seulement les affaires sont au plus mal, si je n’arrive pas à vendre correctement la marchandise et que je te donne une part plus importante, il ne me restera plus rien pour vivre. »

S’il pensait pouvoir l’attendrir avec des paroles compatissantes, il se trompait. Le chef de la famille Carington se souciait peu de l’avenir de son prochain. En affaire il ne traitait que dans le but de servir ses intérêts. Ce n’était pas en faisant la charité qu’il allait conquérir le monde.

« Est-ce que ca a l’air de m’intéresser, Carlton ? Je veux soixante-quinze pour cent de tout ce que tu toucheras et je ne te conseille pas d’essayer de me la faire à l’envers car crois moi tu risquerais de le regretter. Pour te dissuader de faire l’imbécile avec moi, je n’ai qu’une chose à te dire : Tu te soucis de savoir comment tu vas vivre si tu me donnes mon argent, tu devrais d’abord te demander combien de temps tu vivras si tu ne le fais pas. »

Sur ces mots, l’entretient prit fin. L’homme trouva le chemin de la sortie tout seul et Balor resta debout à regarder par sa fenêtre qui donnait sur le jardin, de là il devait voir sa princesse jouer normalement mais elle n’était pas là…
Retournant s’asseoir, il tourna son fauteuil en direction de l’armoire près de la fenêtre.

« Sort de là Erlina, je sais que tu es là. »

La fillette ne savait pas si elle devait obéir ou non, allait il lui mettre une fessée ? La gronder ou la punir ? Aussi, pensant qu’elle avait assez désobéi pour la journée, elle sorti de sa cachette, penaude. Tentant le tout pour le tout, elle fit la moue et se dirigea vers son père afin de s’asseoir sur ses genoux et de le regarder avec les larmes aux yeux, peut être parviendra-t-elle à l’attendrir.

« Père, je suis désolée d’avoir désobéi… »

« Quand je dis non, c’est non. »

Elle baissa la tête tristement, ne sachant pas quoi dire. Puis au bout de deux minutes elle demanda.

« Comment saviez vous que j’étais là ? »

Le père sourit et la câlina pour la réconforter.

« Je suis ton père, je sais tout. »

La fillette sourit et câlina son père également, c’était une question bête, bien sûr que son père savait tout, il est le meilleur et le plus fort du monde.


18 novembre 1999, 18h10 :

« Erlina ! Ca fait quatre fois ce mois ci que tu rentres avec les vêtements en lambeaux ! Mais qu’est ce que tu fais à l’école ? On te bas ! »

C’était une suggestion dite à la volée, sans le penser, Héléna ne pensait pas que quelqu’un puisse lever la main sur sa fille, seulement devant l’air penaud de son enfant, sa tête baissée vers ses chaussures neuves, jadis blanches et maintenant noircies de terre, elle se dit que finalement, c’était peut être à prendre au sérieux. Elle envoya sa fille dans sa chambre avec une bonne pour l’aider à la débarbouiller puis elle alla accueillir son mari qui venait de rentrer. Elle lui expliqua la situation et Balor devint rouge de colère, il cassa des vases et des chaises sur son passage et monta quatre à quatre les escaliers du hall pour rejoindre la chambre de son unique enfant.
Anya, la nourrisse d’Erlina depuis sa naissance, était en train de la déshabiller quand elle fut stoppée net par l’arrivée brutale de son employeur. Celui ci tourna le regard en attendant que la bonne couvre sa maîtresse d’une serviette puis sur ordre du père, elle s’en alla dans le couloir.

« Des noms. Donne-moi tout de suite des noms. »

La jeune fille se mordit la lèvre, elle savait que si son père s’en mêlait ses petits camarades qui la bousculaient dans la cours de l’école risqueraient de ne pas revoir le soleil se lever.

« Je ne m’en souviens pas, père. »

« Tu mens ! »

Hurla-t-il sur sa fille qui trembla comme une feuille de le voir dans cet état. Balor soupira longuement en essayant de se détendre. Il s’agenouilla devant sa fille et lui prit les mains.

« Princesse…Je veux juste éviter que cela se reproduise. Ta mère m’a dit que ce n’était pas la première fois depuis que je t’ai envoyé dans cette école publique. Pourquoi ne pas me l’avoir dit plus tôt ? »

Se mordillant toujours la lèvre, elle baissa la tête.

« Je savais que tu t’en serais mêlé ou que tu m’aurais retiré de l’école mais moi je ne veux pas, je veux rester à l’école, je veux pouvoir me faire des amis… »

Sentant la colère monter à nouveau, il se leva et aboya sur sa fille.

« Des amis ? L’important n’est pas d’avoir des amis, Erlina, mais des pions. Tu ne retourneras plus dans cette école, dorénavant tu feras tes cours à la maison avec les meilleurs précepteurs d’Irlande et contrairement à ce que tu pourrais croire, c’est un ordre. »

Puis il s’en alla en claquant la porte, laissant sa fille pleurer de chagrin à l’idée d’être à jamais prisonnière de cette maison.

26 juin 2004, 16h42 :

« Votre fille a fait de magnifique progrès, monsieur Carington. Elle est rigoureuse et appliquée, peut être un peu trop. Elle se met trop la pression pour une jeune femme de son âge. A quinze ans on rêve d’aventures amoureuses et de sorties entre amis… Pas elle, elle veut donner le meilleur d’elle-même pour ne pas vous décevoir. Loin de moi l’idée de vous donner des conseils en éducation, mais peut être que si vous l’encouragiez de temps à autre, elle se sentirait plus en confiance… »

Balor n’écouta que d’une oreille ce que le précepteur de sa fille lui disait, trop occupé à regarder sa progéniture par la fenêtre, allongée sur l’herbe du jardin en lisant un livre en français. Tant qu’il l’avait à l’œil, sa vie était tranquille.


« Merci professeur mais je ne m’occupe pas de vos histoires, laissez donc les miennes en paix. En ce qui concerne Erlina, qu’avez-vous de vraiment intéressant à me dire ? »

L’enseignant parut surpris, voire même choqué qu’un père accorde si peu d’attention au bien être de sa fille et à son équilibre. Il savait que ce n’était pas bon qu’une ado soit autant stressée et mise en pression par ses parents.

« Heu….Et bien…Elle parle maintenant le français et l’allemand parfaitement. Je n’avais jamais vu une élève apprendre aussi vite ! Les langues c’est son dada, il n’y a pas de doute ! L’année prochaine nous commencerons l’espagnol et l’italien…. Maintenant que j’y pense, elle m’a demandé de trouver un professeur de russe, je ne sais pas pourquoi elle s’est mise en tête de vouloir parler cette langue.. »

Le père lui coupa la parole sans même le regarder de nouveau.

« Sa mère parle Russe, sans doute veut elle savoir parler la langue natale de sa mère pour pouvoir lui faire des confidences auxquels je n’aurais pas accès. Il vous est donc défendu de lui apprendre cette langue. »

Cette fois le professeur fit un pas en arrière, il manqua de tomber à la renverse face au propos de cet homme qui voulait avoir le contrôle absolu sur la vie de sa fille. La petite était désireuse de parler la langue de sa mère car c'était un moyen pour elle de préserver son héritage familiale. Le russe étant une jolie langue à ses oreilles, elle se dit que c'était un bon moyen de rendre hommage à sa mère. Après tout, son deuxième prénom était russe, il lui venait de sa grand mère maternelle qui se nommait pareil, souvent sa mère téléphone à sa grand mère et les deux femmes se parlent en russe, Erlina écoute secrètement, cachée sous une table et essaye de retenir les mots. Quand son père n'est pas là, elle peut même demander à sa mère de lui traduire quelques mots qu'elle n'aurait pas comprit.

« Quoi ? Mais monsieur Carington vous ne pouvez pas me demander de… »

« Si je le peux et je vous conseille d’écouter car ce sera mon dernier avertissement. Il est hors de question que ma fille unique m’écarte de sa vie en parlant une langue que je ne serais pas en mesure de comprendre. »

« Bien, monsieur. Je m’emploierais donc à chercher les meilleurs enseignants d’espagnol et d’italien pour l’année prochaine, pas de russe. Il faut que vous sachiez qu’elle a également de fabuleuses facilités en physique et chimie ainsi qu’en astronomie, vous allez sans doute en faire une merveilleuse ingénieure ? »

« Non, elle fera dans le commerce, comme son père. Veillez à ce qu’elle suive des cours de marketing l’année prochaine. »

« En plus de tout ce qu’elle a déjà ! »

« Oui en plus, cela vous pose un problème ? »

Cette fois Balor tourna la tête vers l’enseignant de sa fille pour lui jeter un regard noir. L’homme s’inclina légèrement, s’apprêtant à prendre congés.

« Non monsieur, comme vous voudrez monsieur. »

2 juillet 2004, 10h30 :

Erlina Nova Carington était encore au lit, c’était les grandes vacances pour elle et même si elle menait une vie peu ordinaire, elle restait une ado de quinze ans ordinaire qui aime dormir le matin de ses vacances. Son père ne l’entendait pas de cette oreille. Il entra dans sa chambre en faisant claquer la porte contre le mur, il ouvrit tout les rideaux et tira la couverture pour la réveiller.

« Debout debout, princesse ! Fais tes valises nous partons en vacance dans…Une heure et demi. »

La jeune femme, ne croyant pas ce que son père était en train de raconter, fit mine de rester endormie. Son père tapa dans ses mains puis se dirigea vers la sortie.

« Bon et bien si un petit voyage en France ne te plait pas, je partirais sans toi… »

Sitôt les yeux de sa fille s’ouvrirent comme des billes !

« En France ? »

« Oui mais bon, ca n’a pas l’air de t’intéresser… »

Dit il le sourire aux lèvres, la fille se leva et commença à sauter sur son lit avant de sauter dans les bras de son père.

« Père vous m’emmenez vraiment en France ? »

« Et bien oui, j’aurais besoin de toi, tu parles français maintenant d’après les dires de ton enseignant. Aussi tu me serviras de traductrice pour tout le mois de juillet et si tu fais bien ton travail, tu partiras avec moi en aout pour l’Allemagne. Tu parles allemand n’est ce pas ? »

« Natürlich!»

« Bien, je prends ca pour un oui. Fais tes valises, princesse, comme je l’ai dit nous partons dans une heure et vingt deux minutes. »

Affolée, la jeune femme regarda sa chambre, qu’est ce qu’elle allait bien pouvoir prendre et puis combien de valise lui fallait elle… Elle ne serait jamais prête à temps… Puis elle se détendit et regarda son père en souriant.

« Et comment comptez vous me payer ? Tout travaille mérite salaire, ce n’est pas ce que vous dites ? »

Son père sourit à son tour.

« Je reconnais bien là ma petite fille ! Hum…Alors je te propose d’oublier tes valises, prépare toi et nous ferons des emplettes à Paris, qu’en penses tu ? »

« Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! »

Elle sauta à nouveau de joie et commença à se déshabiller pour se préparer le plus vite possible. Il n’existait aucune gêne ni aucun tabou entre son père et elle. Cela faisait des lustres qu’elle n’avait pas passé du temps avec lui et il lui manquait vraiment. Soudain elle se retourna vers lui, complètement nue et lui demanda :

« On part que tout les deux n’est ce pas ? »

« Bien sur, princesse, en amoureux. »

Il lui embrassa la joue et sourit. C’était sans doute le plus beau jour de la vie d’Erlina, elle n’avait rien contre sa mère mais son père. Son père… Son père c’était l’amour de sa vie.

14 juillet 2004, 20h15 :

« Bonsoir monsieur le ministre, laissez moi vous présenter ma fille, Erlina Nova Carington, future héritière de tout mon empire. »

Le ministre français prit la main de la jeune femme et l’embrassa. Autour d’eux, que des hommes puissants accompagnés de leurs femmes. Des ministres, avocats, sénateurs, ambassadeurs de divers pays. Soudain, l’héritière se sentie un peu mal à l’aise, elle avait peur de faire honte à son père qui, lui, la tenait fièrement à son bras.

« Aussi belle que sa mère, dites moi Balor, n’en avez-vous pas marre d’être tout les jours entouré des plus belles femmes du monde ? Comment va Héléna ? »

« Je ne me lasse jamais de la présence de ma fille qui est mon plus précieux trésor, je la garde jalousement afin que rien ne vienne perturber le fabuleux destin que je lui réserve. Ma femme se porte comme un charme mais elle ne se sens plus la force d'être trimbalée de soirées en soirées. »

« Attention de ne pas trop l’enfermer Balor ! Les plus belles fleurs ont besoins de soleil pour s’épanouir. »

Le gros ministre rit pendant qu’Erlina sourit, c’est vrai que son père avait tendance à la surprotéger mais rien n’était plus beau pour elle que de passer du temps avec l’homme qui a toujours prit soin d’elle.

« Ne vous inquiétez pas monsieur le ministre, mon père est le seul homme dans ma vie, je m’évertue chaque jours à lui donner entière satisfaction, je peux même dire que c’est un honneur pour moi d’être à son bras ce soir et de faire partie de son voyage d’affaire. »

Sur ce, la jeune femme marcha en direction du buffet pendant que son père discutait affaire avec des hommes qu’elle ne connaissait pas. Au bar, un jeune garçon, peut être un chouia plus vieux qu’elle, servait des cocktails. Elle demanda, dans un bon français, si elle pouvait avoir du thé glacé. Le garçon sourit et dit qu’il n’avait pas de boisson pour les jeunes enfants ici.

« De quel droit me parlez-vous de la sorte ! Mon père pourrait vous faire passer un sale quart d’heure ! »

« Allez donc vous réfugier dans les bras de votre père si tel est votre bon plaisir, il n’empêche que je n’aurais toujours pas de thé glacé pour mademoiselle. »

Il lui fit son plus beau sourire et la jeune fille rougit de la tête aux pieds. C’était bien la première fois qu’un garçon lui adressait la parole et mieux que ca, qu’il se fichait totalement de son rang social. Les deux ados passèrent plus d’une heure à discuter de tout et de rien, à se chamailler un peu. Erlina avait beau essayer de l’amadouer avec ses sourires et ses grand yeux, il n’en démordait pas, il ne se laissa pas intimider et dans le fond c’est bien ce qui lui plaisait chez lui. Il s’appelait Marc, son père était un cuisinier et avait demandé à son fils de venir l’aider car aujourd’hui étant la fête nationale de leur pays, il ne savait plus où donner de la tête et avait besoin de l’aide de son fils s’il ne voulait pas perdre son emploie.

« C’est honorable d’aider son père… »

« Oui, certaines personnes ont besoin de travailler pour gagner leur vie. »

Il la regarda avec un regard entendu puis sourit. Elle rougit d’autant plus, ne voulant pas qu’il pense que c’était une fille pourrie gâtée qui n’avait jamais travaillé de sa vie mais c’était bien le cas. Aussi elle baissa piteusement la tête sans rien trouver à redire.

« Ne faite pas cette tête, princesse, une jolie fille comme vous ne devrait pas s’user les mains à travailler. »

A nouveau il lui sourit et sans qu’elle eut le temps de répondre, une voix forte et masculine se fit entendre derrière son dos.

« En effet, ma fille n’aura jamais besoin de se salir les mains comme tout les bâtards qui croient que nous vivons dans une époque d’égalité des classes. »

Les yeux de Balor jetaient des éclairs, il prit le barman part le col et lui dit méchamment.

« Pose encore les yeux sur ma fille et je jure devant dieu que jamais tu ne donneras ton nom à de futurs bâtards. »

Il le relâcha devant les yeux stupéfiés de l’assemblée qui n’avait pas raté une seconde de la scène. Balor prit sa fille par le bras en l’empoignant sévèrement afin de l’amener sur la terrasse.

« Ton comportement me déçois Erlina, faire les yeux doux à un bâtard français ? Ne penses tu pas que ton rang te voue à une meilleure lignée ? »

La principale intéressée regarda le sol en rougissant.

« On ne faisait rien de mal, père, on parlait seulement. C’est la première fois qu’un garçon me parle… »

De nouveau les yeux de son père jetaient des éclairs.

« Et la dernière !! Dorénavant tu resteras à mes cotés tout le reste du voyage sinon je te jure que je te renvoie en Irlande par le premier avion ! Tu n’es encore qu’une petite fille et je sais ce que les hommes ont dans la tête en te voyant, je ne laisserais pas leur perversions t’atteindre. »

Il caressa la joue de sa fille avant de descendre délicatement dans son cou pour finir par poser sa main sur sa hanche afin de l’attirer contre lui et de l’enlacer.

2 septembre 2004, 14h18 :

C’était le dernier jour en Allemagne et Erlina avait des montagnes d’habits à ramener en Irlande, son père l’avait gâté jusqu’à la noyer de cadeaux tous plus luxueux les uns que les autres. Elle avait passé tout l’été à être l’ombre de son père, le suivant dans tous ses déplacements, c’est à ce moment que sa fille devint un atout indispensable dans l’évolution de ses magouilles. En seulement un été, Erlina acquit une maturité que son père ne lui connaissait pas autrefois, parfois c’était même elle qui négociait des contrats sans que son père s’en mêle. Elle était interprète, secrétaire, coursière, tout cela à la fois. Elle était toujours à ses cotés lors de gala ou de dîner. Tout le monde autour n’avait d’yeux que pour elle et pour la superbe femme qu’elle était en train de devenir.

« Je suis bien contente de retourner en Irlande, père. Maman commençait à me manquer. »

Son père hocha la tête sans réellement l’écouter puis se tourna vers elle avec un sourire aux lèvre et lui prit le bras pour la faire asseoir sur une chaise, il avait une grande nouvelle à lui annoncer.

« Erlina, princesse, nous n’allons pas en Irlande. J’ai une surprise pour toi. En raison de la fluctuation de mes affaires, il est bon pour moi que j’aille m’installer à New York, encore plus avec le tragique accident qu’il y a eu le 11 septembre. C’est bon pour moi et en conséquence, bon pour toi aussi. Comment il est absolument hors de question que je te laisse sans surveillance avec ta pauvre mère qui commence à perdre la tête, j’ai décidé que nous partirons tous aux Etats-Unis. Ca sera l’occasion pour toi de connaitre une grande ville et d’être mon associée. Bien sûr, ce sera sur ton temps libre car il est impensable que tu arrêtes les cours avec ton précepteur qui sera également du voyage. »

La jeune femme mit du temps à encaisser la nouvelle puis finalement elle sauta de joie. Comme son père lui a dit, c’était l’occasion pour elle de voir une grande ville et de rencontrer du monde, qui sait, peut être parviendra-t-elle à se faire des amis. En cachette de son père bien sur.

31 décembre 2006, 23h46 :

« Et bien Igor, je suis ravi d’avoir fait affaire avec toi. Je voudrais pouvoir te faire un cadeau, que puis-je te proposer qui pourrait te satisfaire ? »

Balor regarda sa fille afin qu’elle interprète en russe ses paroles. Finalement, il avait autorisé sa fille à apprendre la langue natale de sa mère, celle-ci devenant complètement folle à force d’enchainer l’alcool et les dépressions n’était plus apte à manigancer quoique ce soit avec sa fille. Une fois la traduction faite, le gros mafieux regarda la jeune héritière d’un air entendu puis regarda son père.

« Je pense que passer un peu de temps avec la petite garce pourrait faire l’affaire. »

Balor suivi du regard celui de son compagnon puis une fois que celui-ci s’arrêta sur sa fille, il se leva et lui administra un crochet du droit dont il lui donnera des nouvelles. Après l’avoir insulté de tout les noms, Erlina parvint à calmer son père et à le convaincre qu’il valait mieux s’en aller.

3 janvier 2007, 20h07 :

« Je pense seulement qu’il ne faudrait pas passer à coté d’une telle opportunité, père. Si tout ses actionnaires entrent dans ses combines on parle alors de centaine de contrats qui valent des millier de dollars chacun. C’est une aubaine pour nous ! S’il faut que je couche avec lui pour nous permettre d’avoir cet argent, je suis prête à le faire. »

Cela faisait déjà une heure que la jeune femme de presque dix huit ans tentait de raisonner son père qui restait catégorique sur le fait qu’aucun homme ne possédera un jour sa vertu. Balor cassait tout dans la chambre d’hôtel tant l’idée que ce porc pose les mains sur sa fille le mettait dans tout ses états.
 
« Il en est hors de question, Erlina ! La discussion est close. »

Sur ordre de son père, la fille d’Irlande quitta la chambre d’hôtel de son géniteur pour regagner la sienne. Elle tenta vainement de trouver des solutions à leur problème. Elle savait qu’il ne fallait pas laisser filer un aussi gros poisson pour une histoire de vertu. A force de faire affaire avec son père, elle avait prit gout aux magouilles et autre affaires frauduleuses. C’est sur les pas de son père qu’elle avait décidé de marcher et un jour c’est dans sa main que tout ces pigeons viendront manger.

Deux heures plus tard, les tensions étaient retombées, la jeune femme sorti de sa douche quand son père vint taper à la porte de sa chambre pour lui souhaiter une bonne nuit. Se recouvrant d’une serviette de bain, elle alla ensuite ouvrir la porte. A la vu de sa fille, maintenant presque une femme, à moitié nue, le patriarche de la famille Carington eu les joues qui commençaient à se teindre en rouges. La brunette sourit, c’était agréable de voir que tout les hommes sans exception, même son propre père, perdaient leurs moyens devant sa beauté.
Ensuite… Je vous passe les détails, une serviette tombe, une porte se ferme. Deux adultes consentant s’allongent sur un lit, les joues rouges et le corps enfiévré. Des roulades, des gémissements, des je t’aime et des soupires. La nuit passe très vite, il n’est plus question de lien de sang mais d’amour sincère, de dévouement pour un homme que l’on a toujours admiré et aimé. La vertu s’envole, du sang coule, une première fois réussi, un père comblé. Dans un dernier soupire, la jeune femme ne perd pas le nord, elle parle une nouvelle fois de ce contrat, explique que maintenant, au vu de ce qui venait de se passer, il n’y avait plus de raison pour que la jeune femme ne puisse pas se soumettre à la demande du russe.

« Soit…Si c’est ce que tu veux. Seulement cela se passera sous mes conditions, hors de question qu’il pénètre en toi. Tu resteras avec lui pendant une heure, pas une minute de plus et s’il te fait mal d’une quelconque façon que ce soit, le contrat sera caduc et je ne donnerais pas cher de sa peau. »

Entendu. Erlina sourit et embrassa tendrement son père. Demain elle appellerait le russe avant qu’il ne prenne l’avion pour lui dire que leur marché était toujours d’actualité et qu’elle avait hâte de le voir. Mentir s’avéra être son arme la plus redoutable à partir de ce jour.

22 juillet 2007, 13h13 :

Aujourd’hui Erlina avait quartier libre, elle pouvait faire absolument tout ce qu’elle voulait sans que son père ne la suive à la trace. C’était le marché qu’elle avait passé avec lui. Pour la récompenser du travail matériel et naturel qu’elle lui fournissait, il la laissa aller faire les boutiques toute seule. Seule car elle n’avait toujours pas d’amis. Un femme de 18 ans passé qui n’a encore jamais eu d’amis de sa vie…
A la terrasse d’un café, la jeune femme lisait un magasine, entourait de dizaine de sacs en provenance de magasins de marques. Autour d’elle, des couples, des groupes d’amis, des membres d’une même famille profitaient du soleil et s’échangeaient des banalités en rigolant. Pas elle. Elle était seule et commençait à se sentir légèrement mal à l’aise. Quand elle décida de lever les yeux de son journal, elle vit passer devant elle une bande de jeunes d’à peu près son âge, ils avaient un style vestimentaire un peu…Détendu dira-t-on, ils n’avaient pas l’air de se soucier des dernières tendances, la plupart de leur vêtements étaient déchirés ou mainte et mainte fois recousus. Ils se déplaçaient tous en skate et ne faisait pas attention à ce qui se passait autour d’eux, on aurait dit un essaim et rien de ce qui se passait en dehors de leur monde ne les intéressait. Sauf un. Le dernier du groupe regarda Erlina quand il passa à sa hauteur, il lui sourit et vit dans ses yeux qu’elle l’enviait. Elle lui rendit tristement son sourire et continua de le regarder jusqu’à ce qu’il s’éloigne. Le garçon fit un signe de tête pour l’encourager à le suivre, elle souleva ses sourcils de surprise, se demandant si c’était bien à elle qu'il parlait. Elle se retourna pour vérifier, c’était pas possible puis alors qu’il s’éloignait encore, elle laissa tout tomber pour lui courir après, laissant tout ses nouveaux vêtements et accessoires sur la terrasse du café. Elle couru pour le rejoindre et grimpa sur la planche à roulette, il lui dit de bien se serrer contre lui puis s’en allèrent tout les deux en direction du reste de la bande. C’est à ce moment là que sa longue descente aux enfers commença.

3 octobre 2009, 12h00 :

Les hommes de la clinique étaient en bas de chez elle et l’attendaient, son père ne lui avait plus laissé le choix. Elle devait aller en cure de désintoxication sinon c’était la prison et cette fois il ne viendrait pas à sa rescousse. Depuis le jour où elle avait rencontré Samy, sa vie n’avait plus été la même. Erlina se mit à sortir plus souvent en cachette de son père, elle découvrit des plaisirs qu’elle n’avait encore jamais connu comme boire ou fumer entre copain, elle s’était mise à fumer des joints et à écouter de la musique qui donnait mal à la tête. Samy et elle étaient inséparables, il lui apprit à faire du skateboard, ils s’embrassaient et couchaient même ensemble. Hormis avec son père, la jeune femme n’avait jamais fait ca par amour. D’habitude c’était pour satisfaire les plaisirs des clients de son père afin de les amener à signer un contrat important mais là, avec lui c’était différent, ca avait une nouvelle saveur… Un gout de liberté, de jeunesse retrouvée.
Sauf que Samy était loin d’être le gendre idéal… Lui et ses copains avaient tendance à faire les quatre cent coups, vivaient dans des squats, touchaient à un peu toutes les drogues et se faisaient arrêter plus d’une fois par la police. C’est quand Balor du aller chercher sa fille au poste de police qu’il apprit l’existence de ce fameux petit copain. La jeune femme avait été corrigée en conséquence mais moins son père l’aimait et plus elle le trouvait attirant. Elle s’était mise à voler avec lui, se droguer, boire toute la journée, s’habillait de façon provocante et aguicheuse, n’avait plus aucune pudeur. Elle trainait avec lui et ses lascars sur la plage jusqu’à pas d’heure et faisait l’amour à la belle étoile. Sauf que tout à une fin, même les meilleures aventures d’Erlina Carington.
Un jour, les pompiers ont été appelés pour venir en aide à des jeunes retrouvés inconscient dans un squat à la sortie de la ville. L’héritière, son petit ami et deux autres personnes avaient fait une overdoses d’héroïne, l’irlandaise et un de ses amis réussirent à s’en sortir grâce à l’arrivée des secours mais Samy et un autre garçon sont mort. J’aimerais vous dire qu’après ca, la jeune femme était redevenue elle-même, que ca lui avait servi de leçon mais ce n’était pas le cas. Elle trouva rapidement un autre petite ami, une autre drogue à essayer et ainsi de suite jusqu’au jour où son paternel cessa complètement de la voir comme sa petite fille douce et innocente mais comme une inconnue, droguée jusqu’aux os.

3 février 2010, 18h00 :

Cela faisait quatre mois que la jeune femme était en cure de désintox, elle a connu des moments difficiles, très difficiles car elle avait du être maîtrisée, mise sous calmements et enfermée en isolement pour pouvoir la maintenir en place car sinon elle détruisait tout sur son passage, se griffait jusqu’au sang et hurlait à la mort. Elle voulait sortir d’ici, elle allait devenir complètement folle à force. Quand elle était avec les autres filles, elles la frappaient, lui faisaient des attouchements. Se mettant à plusieurs sur elle, la pauvre brune connu plus d’une fois des sévices sexuelles auxquelles elle ne pouvait rien si ce n’est subir. Des bleus de partout, la lèvre ouverte, Erlina n’avait pas passé une semaine tranquille depuis qu’elle était là et son cauchemar était loin d’être terminé. A chaque fois qu’elle était punie c’était des douches froides au jet d’eau qui vous propulse contre le mur ou bien c’était d’aller vider les bac à merde des cellules d’isolement. Ce n’était pas une clinique, c’était une prison. Son père l’avait envoyé en prison ! Bien sur, si vous passez devant vous verrez une grande bâtisse blanche avec un jardin impeccable et un grand écriteau sur lequel on peu lire « Clinique Bonne Espérance, Centre de Désintoxication pour filles de l’état du Maine » mais si vous vous aventurez à l’intérieur, vous aurez la preuve que les apparences peuvent être trompeuses.
Aujourd’hui, Erlina n’avait pas eu une seule seconde de répits, tout le monde n’avait que son nom dans la bouche pour lui donner toutes les sales besognes à faire. Si par malheur elle était fatiguée ou qu’elle y mettait de la mauvaise volonté, on la fouettait avec une canne en bois pour lui apprendre à obéir. Toutes les nuits la jeune femme pleurait et implorait le ciel de la faire sortir d’ici. Malheureusement, le ciel mit deux ans à l’entendre.

19 juin 2011, 10h05 :

Cette fois ca y est, c’était le grand jour ! Elle allait enfin pouvoir quitter cet enfer qui pendant deux ans avait été son seul foyer. Plus jamais elle n’aurait à récurer des chiottes, à assouvir les fantasmes pervers de ces lesbiennes ou à recevoir des coups de cannes ! Elle était libre !
Libre. D’accord mais pour aller où ? New York ce n’était pas la porte à coté puis même si elle retournait la bas, où irait elle ? Son père ne voulait plus la voir, il l’avait déshérité car il ne voulait plus que son argent passe en héroïne, joint et autre drogue à fumer, avaler ou respirer.
Elle n’avait pas d’argent et n’avait jamais travaillé de sa vie. Qui voudrait d’une femme qui a tout juste le bac mais n’a jamais travaillé ? Oh bien sûr elle était intelligente et en avait dans la tête, depuis toute petite elle suivait des cours particuliers ne l’oublions pas mais et alors ? Pour quoi au final ? Pour faire du stop devant Bonne Espérance en espérant que quelqu’un s’arrête et ne la kidnappe pas pour la violer et la découper en morceaux après ? Erlina savait qu’elle avait gâché sa vie.

« Je t’emmène ? »

Une fille venait de s’arrêter, elle avait son âge. Charlie, qu’elle s’appelait. Heureusement qu’elle avait eu pitié d’elle car son ventre commençait à crier famine. La jeune femme monta dans la voiture, une vielle Chevrolet rouge, remercia la conductrice et se présenta.

« Je m’appelle Er…Cahan. Cahan Carlington. »

Charlie arqua un sourcil, pas convaincu mais entra dans son jeu. Elle était plus petite de taille et était tout l’inverse de Cahan, blonde, des yeux d’un bleu tellement pétillant que rien qu’en la regardant on se sentait beaucoup mieux, les joues roses et la peau très, très pale. Ses boucles lui tombaient pile au dessus des épaules et son sourire était le plus chaleureux qu’elle n’avait jamais vu. Son cœur manqua un battement, c’était tellement bon de pouvoir compter sur quelqu’un. A partir de ce jour, les deux jeunes femmes ne se quittaient plus. Charlie offrit son toit à l’irlandaise et lui trouva même un job de serveuse dans un petit bar à coté de chez elle ce qui permettait à la brune de participer aux frais de la maison. Les deux femmes devinrent rapidement amies et plus, une affection naissante s’installa entre elles et elles devinrent plus intime. Aucune d’entre elle n’avait de gêne face à ca, au contraire elles marchaient fièrement dans la rue se moquant bien du regard des autres. Au fils des mois, Cahan s’était habituée à sa nouvelle vie, son nouveau prénom, sa nouvelle copine. Elles avaient fait assez d’économie pour pouvoir s’offrir une maison plus grande et Charlie avoua à sa compagne qu’elle aimerait bien quitter leur petite bourgade du Maine pour pouvoir s’installer dans une grande ville, pourquoi pas New York ? Cahan tiquait à chaque fois qu’elle en parlait, c’était un non catégorique de sa part sans que la blonde ne sache pourquoi. Tout les soirs leur discussion tournait en dispute et la brune finissait par avoir le dernier mot.

« Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas aller à New York ! Ca fait maintenant plus d’un an qu’on vit ensemble… Tu pourrais prendre mon avis en considération… J’ai l’impression que tu me caches quelque chose… »

Les jours continuaient de défiler sans que Charlie n’abandonne puis un jour elle réussi à avoir gain de cause, Cahan lui révéla toute son histoire, son père, sa mère, Samy, la cure… Tout, elle lui avoua lui avoir menti sur son identité car elle voulait que sa nouvelle vie commence sur de nouvelles bases, ne voulait plus être celle qu’elle était avant. Charlie l’embrassa pour lui montrer son soutient et les deux femmes décidèrent que dès demain elles feraient leur carton.

25 mai 2015 20h06 :

De l’eau avait coulé sous les ponts depuis le jour où Charlie et Cahan avaient aménagées à New York. Les deux jeunes femmes avaient vécu de merveilleux moment même si leur relation avait prit fin, Charlie reprit ses études et Cahan ouvrit une petite entreprise de location de voitures. Enfin, c’était ce qu’il y avait marqué sur les papiers officiels. Officieusement, la jeune femme tenait un trafique de courses de voitures illégales. Tout les grands caïds de la ville se retrouvaient à un point de rendez vous qu’elle avait elle-même fixé pour participer à des courses de voitures. Des paris étaient lancés et certain empochaient un sacré pactole à la fin de la course. Son commerce fructifia et elle gagna beaucoup, beaucoup d’argent. Elle pu financer des conducteurs, ses petits poulains. Au nord de New York, plus loin que la frontière de la ville, elle avait fait bâtir divers circuit de course tous plus périlleux les uns que les autres. Des hommes et des femmes avaient connu la mort au fils des compétitions. Il fallait avoir remporté un certain nombre de course pour pouvoir s’inscrire aux grands tournois. Cahan était connue dans toute la ville, de grands trafiquants de drogue venaient la voir pour assister à des courses, elle les recevait et marchandait avec eux, elle faisait en sorte qu’ils investissent de l’argent dans son trafique pour qu’ils aillent au delà des frontières de New York. Il fallait que tout les jeunes des Etat Unis soient attirés par les courses de voitures et en particulier les siennes, elle se fichait pas mal de savoir s’ils allaient vivre ou mourir, tout ce qui l’importe c’est l’argent, l’argent, l’argent.
Plus d’une fois, la jeune femme fut arrêtée par la police mais aucune preuve tangible leur permit de la mettre derrière les barreaux de façon définitive. A force d’en avoir marre d’être sans cesse arrêtée, la jeune femme se mit à acheter certain flic soit grâce à des dons financiers soit grâce à quelques galipettes faites à l’arrière de leur voiture de patrouille. Ainsi elle pouvait avoir la paix pendant quelque temps, certain venant même assister à ses courses après leur service. Cahan était une vraie pilote, faisant des courses pour le plaisir, quand il s’agissait de gagner de l’argent elle laissait ses poulains s’en charger.
Aujourd'hui elle mène une vie bien remplie, elle est ce qu'elle a toujours voulu être, une personne influente, puissante, menaçante. Des voitures viennent et repartent tous les jours. Les spectateurs sont de plus en plus nombreux, les participants également. Chaque année, son compte en banque compte un zéro de plus dans ses revenus, les trafiquants d'armes et autres viennent lui emprunter de l'argent, comptent sur elle pour leur trouver des clients. Elle est la personne à suivre en ce moment et ça c'est carrément jouissif. Sa nouvelle vie était nettement mieux que l'ancienne et maintenant que tout allait bien, il était temps de faire savoir à son cher père qu'elle était de retour.


Dernière édition par Erlina Cahan N. Carington le Lun 26 Mai - 18:50, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeDim 25 Mai - 23:06

Je connaissais pas ce prénom, je l'aime bien

Bienvenue sur le forum & bonne continuation pour ta fiche ! super pom
En cas de besoin, n'hésite pas à t'adresser à un membre du staff :eyes:
Et je valide ton code règlement (a)
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Anja Malkovski
Reine des Glaces
Gott weiss ich will kein Engel sein

Anja Malkovski


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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeDim 25 Mai - 23:09

Eh bien, après quelques péripéties, officiellement bienvenue sur le forum cheers

Préviens-nous quand tu seras prête et que ta fiche sera officiellement finie Wink
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeDim 25 Mai - 23:12

Oui ! C'était toute une aventure =)
Bhein ma fiche est finie *-* Je d'ailleurs qu'il vaudrait mieux que j'arrête d'y rajouter des choses xD
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeDim 25 Mai - 23:55

Bienvenue en tout cas ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeLun 26 Mai - 0:14

Merci beaucoup pour l’accueil =)
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeLun 26 Mai - 0:53

Je m'occupe de lire ta fiche !

edit : avant toute chose, est-ce que tu pourrais te relire ? Il y a quelques erreurs, rien de dramatiques pour celles-là (tu peux tout de même les corriger hein xD), mais niveau conjugaison, c'est pas la même chose, ça freine la lecture, enfin la mienne.
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeLun 26 Mai - 13:06

Bon bhein voilà j'ai fait de mon mieux =)  cheers :coupable: Lovelove copain Cash 
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeLun 26 Mai - 15:03

C'est mieux, merci !
Petit truc stupide que j'ai zappé la première fois : on est en 2015 sur le forum. Donc soit Erlina a 27 ans, soit elle est née en 1989, soit sa fête est pas encore passée (elle aurait donc 26 ans allant sur ses 27 ans).
Ensuite, ce qui me chicote c'est le nombre de langues qu'elle a maîtrisé parfaitement aussi jeune. Peut-être dire qu'elle les parlait bien et indiquer que ses cours vont continuer pour qu'elle puisse continuer de s'améliorer.
Puis, dans la description de son caractère, tu pourrais enlever les nombres de mots que tu indiques ? Ça ne sert à pas grand-chose pour en apprendre sur elle.
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeLun 26 Mai - 15:21

De rien =)
Je vais changer l'âge effectivement, quand j'ai rédigé ma fiche la première fois j'avais pas vu qu'on été en 2015 donc la derière date que j'avais écris c'était 25 mais 2014 puis quand je l'ai vu, j'ai modifié mais du coup j'avais pas modifié son âge x)
Quant aux langues qu'elles parles, c'est largement possible puisqu'elle les a apprit très jeune. L'anglais étant sa langue naturelle, le russe également puisque sa mère le parle et qu'elle aurait l'apprendre avec elle. L'allemand et le français ont été ses premières langues apprises. Quant à l'italien et l'espagnol, elle le parle de façon écolière. Pas couramment mais suffisamment pour se faire plus ou moins comprendre si un jour elle décide de se balader dans les rues de Florence ou de Grenade =)
Et pour le caractère, je vais faire les modifications =)

edit : Ca y est =)
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeLun 26 Mai - 15:52

Merci !
Pour le russe, dans son histoire c'est indiqué que son père ne voulait pas qu'elle apprenne le russe pour ne pas qu'elle est sa mère se fassent des confidences qu'il ne comprendrait pas. Et que plus tard, il le lui autorise. Sa mère le lui a appris sans qu'il ne le sache ?
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeLun 26 Mai - 16:06

Non non, mais sa mère parle le russe dans la vie de tout les jours puisqu'elle prend quand même des nouvelles de sa famille de Russie et puis il lui est bien arrivé dans la vie que ses oncles et tantes lui rendent visite. C'est pas précisé mais c'est évident. Son père ne voulait pas qu'elle l'apprenne mais elle ne peut pas se boucher les oreilles à chaque fois que sa mère parle alors forcément elle a apprit un peu toute seule puis en grandissant, son père a accepté qu'elle approfondisse son apprentissage car sa mère ne représentait plus une menace puisqu'au fil des années elle commençait à perdre la tête ^^
Il n'y a vraiment que l'espagnol et l'italien qu'elle n'a pas pu apprendre parfaitement puisque son apprentissage a été chamboulé avec le fait qu'en Amérique elle avait moins d'heure de cours à la maison puisqu'elle était plus souvent avec son père en comparaison de l'Irlande où elle était toute la journée à la maison et n'avait d'autre choix qu'apprendre encore et encore ^^
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeLun 26 Mai - 16:15

Roh ce choix d'avatar  :bave: 
bienvenue à toi ! bonne chance pour tes corrections Smile
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeLun 26 Mai - 16:19

Contente que ca te plaises encule
Merci beaucoup =)
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeLun 26 Mai - 18:17

Gemma :brille:

Bienvenue mam'zelle ! :cabaret:
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeLun 26 Mai - 18:21

Merci =3
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeLun 26 Mai - 18:33

Personnellement, je trouve pas ça évident quand tu dis qu'elle l'a appris avec sa famille. Parce que de ce que j'ai compris, son père est assez contrôlant pour empêcher la famille de parler en russe ou bien pour éloigner Erlina à chaque fois. Peut-être rajouter quelque part qu'elle avait des bases à cause de la famille et que son père l'empêchait de parler russe avec sa mère à cause des confidences ? Ou bien amène ça comme tu veux, mais c'est pas aussi évident que tu le dis.
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeLun 26 Mai - 18:45

Parce que je n'ai pas fait le détail de sa vie mais il suffit de me le demander pour que j'éclaircisse les choses. Je ne vais pas écrire le détail de chaque journée de sa vie. C'est évident que dans une famille avec une mixité culturelle on soit amené à entendre un membre de sa famille parler une autre langue. Son père a beau être contrôlant dans sa vie il est quand même souvent absent comme je l'ai dit, c'est dans ce genre de moment que Héléna -sa mère- pourrait en profiter pour passer ses coups de téléphone en Russe. Je vais rajouter qu'Erlina aurait apprit quelques bases dans son enfances grâce à sa mère mais j'espère qu'on va arrêter de m'harceler avec ca parce que le fait qu'elle parle plusieurs langues n'est pas la chose la plus incohérente que j'ai vu.

edit : Ca y est =)
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Anja Malkovski
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MessageSujet: Re: Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE]   Quand il est dur d'avancer, seuls les durs avancent. ~ Cahan [TERMINE] I_icon_minitimeMar 27 Mai - 1:17

Nous ne te harcelons pas, nous soulignons simplement les points qui nous font tiquer parce que nous ne les trouvons pas suffisamment précisés. Il est évident que tu ne vas pas raconter chaque minute de sa vie mais pour moi non plus, ce n'était pas si évident qu'elle ait eu des bases de russe. Tu dépeins son père comme un maniaque du contrôle donc moi aussi, je pensais qu'elle n'avait pas pu le pratiquer avant que lui ne soit d'accord. Des visites d'oncles et tantes peut-être, mais comme tu n'en parles à aucun moment dans ta fiche, on ne peut pas le deviner. Ce n'est pas parce qu'il y a une mixité culturelle dans la famille qu'elle est forcément mise en avant, si par exemple Héléna avait coupé les ponts avec sa famille, Erlina ne l'aurait jamais entendue parler russe. Bref, avec ce que tu as ajouté, c'est déjà plus logique et c'est bon de ce côté-là.
Je suis d'accord avec toi, ce n'est pas qu'elle parle plusieurs langues qui soit incohérent, c'est simplement que ta demoiselle a quand même pas mal d'avantages (elle est belle, elle vient d'un milieu riche même si elle a eu une période noire, elle est douée pour le commerce avec son père, elle est douée pour les langues), nous nous assurons simplement qu'elle n'est pas "trop" avantagée, c'est tout Smile


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Bravo !

Tu es une future victime de la Fatalité

Maintenant que les modifications ont été apportées, je te valide. J'aime bien la manière dont tu t'attardes sur son enfance et la relation (très particulière !) qu'elle entretenait avec son père. En tout cas elle sait ce qu'elle veut et elle a l'air d'être prête à faire ce qu'il faut pour l'obtenir. Je suis curieuse de voir quand même comment ça va se passer si elle retrouve son père ^^

En tant que nouvelle victime potentielle, tu peux maintenant faire ta fiche de liens, de sujets, recenser ton métier, comprendre le système de points, voter pour le forum, lire les frappes pour te mettre dans le bain, et te rendre sur cette page où d'autres liens pourront t'être utiles.

Bon jeu parmi nous et n'oublie pas : Personne n'est maître de son destin !

Fatalité
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