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 Things left unsaid [Anja]

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Anja Malkovski
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Anja Malkovski


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MessageSujet: Re: Things left unsaid [Anja]   Things left unsaid [Anja] - Page 2 I_icon_minitimeMer 10 Juin - 15:41

Elle admettait ne pas l'avoir vu venir. Elle l'avait cherché, certes, mais elle ne l'avait pas vu venir... Mais ça avait évidemment été sans compter la franchise naturelle de son partenaire. Si elle s'était bel et bien amusée à le titiller pour savoir si c'était sa statue qui l'inspirait, elle s'était attendu à ce que, peut-être, il lui rétorque qu'il ne voyait pas de quoi elle parlait, le sourire faussement innocent en prime. Ce n'était pas la réaction qu'il avait eue. Il lui avait expliqué, avec une facilité déconcertante, que ce n'était pas l'oeuvre d'art qui pervertissait ses idées mais bien elle, la "splendide créature installée sur ses cuisses". Et encore une fois elle ne comprit pas comment il faisait pour que les compliments sortent aussi naturellement et certainement sans qu'il ne s'en rende compte. Car la suite n'était rien d'autre qu'une avalanche de louanges... Elle tiqua néanmoins quand il parla de la faire sienne. Les hommes étaient tous pareils, elle ne savait pas ce qu'ils avaient toujours tous à vouloir la posséder. Ce n'était pas eux qui la prenaient, c'était elle qui se donnait. La nuance était infime, mais elle était pourtant là... Elle préféra cependant ne pas relever de peur de plomber l'ambiance, s'enfonçant dans la fébrilité dans laquelle ces évocations la plongeaient. Et, elle devait bien l'admettre, qui flattaient amplement son égo et l'aidaient à passer par-dessus le faux pas d'une petite remarque, qui en temps normal lui aurait déplu. Certainement aussi que les baisers qui s'attardaient dans son cou la distrayaient suffisamment pour pardonner l'écart de langage... Elle retint un sourire approbateur car c'était effectivement de très très très vilaines idées, et ne lui offrit qu'un regard de braise quand il quitta son cou pour lui refaire face.

Si elle s'était écoutée, elle aurait tout envoyé valser. Les verres, la vodka, leurs vêtements... Mais elle resta encore là à se complaire dans sa toute puissance quant à l'effet qu'elle se savait à présent lui faire. Même si, à l'heure actuelle, l'effet était très, très, très réciproque. En même temps que lui, elle but une deuxième gorgée et ce fut à son tour d'hausser légèrement le sourcil. Vraiment ? Il n'y avait que son canapé ou son lit qui l'intéressaient ? Ah, mais c'était certainement parce qu'il n'imaginait pas tous les recoins sympathiques dont pouvait regorger sa villa... Mais soit, elle acceptait le défi. Il verrait très rapidement que ni son canapé ni son lit ne seraient les seuls à l'intéresser... Son esprit commençait déjà à chercher là où elle pourrait l'emmener mais elle stoppa ses pensées quand il reprit la parole, lui certifiant la qualité de la vodka et comme cela ne lui poserait aucun problème d'y goûter tous les jours. Hum. Mais, par "choses déraisonnables", parlait-il seulement de l'alcool ou aussi de ces idées qu'ils avaient à présent tous deux en tête ? Les mêmes qu'ils s'apprêtaient à faire ? Est-ce que, celles-là aussi, il aurait souhaité y goûter, si ce n'est tous les jours, au moins plus régulièrement ? La question resterait en suspens. Elle avait fini par apprendre qu'il ne valait mieux pas poser des questions dont on n'était pas certain de vouloir entendre la réponse. Aussi resta-t-elle silencieuse, se contentant de rester là à le regarder avec son air mystérieux, la lueur coquine au fond des yeux. Alors, sans qu'elle ne comprenne d'où cela venait, elle sentit un long frisson la parcourir depuis l'intérieur de sa cuisse.

Ses lèvres avaient eu beau vouloir emprisonner les siennes, elles ne purent contenir le soupir d'exaltation qui lui échappa. C'était froid. Non, c'était gelé. Un très bref regard lui apprit que cela venait de sa main. Son cerveau fit rapidement le calcul et elle comprit comment il en était arrivé à un tel résultat. Et cela la fit sourire, faisant monter encore d'un cran son envie. Elle avait heureusement réussi à se contenir un peu et à ne pas tout renverser, malgré son léger sursaut au moment où sa main froide avait rencontré sa peau nue. Et à présent, vraiment, elle se sentait empruntée avec ce verre. Elle aussi veillait à ne pas se laisser trop emporter par le baiser mais cela lui pesait. Aussi, elle finit par se séparer de lui, s'accrocha de sa main valide à son épaule tandis qu'elle se contorsionnait pour poser son verre sur la table basse. En un aller-retour, elle fit de même avec celui qu'elle prit des mains du russe, leur permettant de retrouver leur pleine liberté de mouvement. Sans attendre plus, elle reprit ses lèvres, plus fougueusement cette fois, s'autorisant à laisser passer tout le désir qu'elle retenait jusque-là. Elle se serra un peu plus contre lui, le bassin face au sien, la poitrine contre son torse alors que ses mains agrippaient respectivement sa nuque et son épaule. Elle avait envie. Pas juste de sexe mais de lui. Maintenant. Cette constatation la fit interrompre le baiser, pour reprendre son souffle déjà, et aussi pour venir fixer le jeune homme presque avec révolte. Elle ne savait pas d'où ça venait mais c'était là. Elle avait envie de lui. Parce qu'elle n'avait pas envie de s'attarder sur la question maintenant, et pour ne pas l'effrayer, elle posa ses lèvres sur les siennes rien qu'une seconde avant de se séparer de lui, sans vraiment lui demander son avis.

Le dominant de nouveau de toute sa hauteur, elle reprit son verre dans une main, tendant l'autre vers lui pour l'inviter à la suivre. Elle désigna d'un geste du menton le shooter pour qu'il n'oublie pas lui non plus de l'embarquer là où elle comptait l'emmener. Les deux verres avec leurs propriétaires respectifs, elle passa devant, le tirant doucement par sa main qu'elle n'avait pas lâchée. Ils longèrent le canapé, quittèrent le salon pour rejoindre la cuisine. Tout à droite de celle-ci, à la limite de la baie vitrée, un petit couloir donnait derrière les frigos et autres plans de travail. Elle s'engouffra dans celui-ci, Igor à sa suite, n'ayant pas besoin d'allumer la lumière puisqu'elle connaissait le trajet par cœur. Après quelques mètres, elle poussa une porte. Ici aussi il faisait sombre mais le noir n'était pas complet. Une source lumineuse, presque tamisée, venait du centre de la pièce. Et tout était bleu, de la source lumineuse aux reflets qu'elle renvoyait sur les murs. L'odeur de chlore envahit rapidement ses narines tandis qu'un clapotis, très léger, lui parvenait aux oreilles. Lâchant la main d'Igor elle le laissa entrer et passer devant elle, avant de refermer la porte. Elle franchit les quelques centimètres qui les séparaient, vint se positionner dans son dos et déposa un baiser au creux de sa nuque, soufflant malicieusement quelques mots contre sa peau.


    « Tu es sûr que tu ne veux que le canapé ou le lit ? »

Devant eux une piscine, bien évidemment chauffée, de quelques mètres s'étendait. De larges baies vitrées donnaient sur son jardin, vide à cette heure-ci. A vrai dire l'idée de la piscine ne lui était pas tombée de nulle part. C'était depuis qu'elle s'était rendue compte que ce soir, elle voulait être avec lui. Même si elle avait décidé de ne pas faire son introspection parce que ce n'était définitivement pas le moment, elle n'avait pu empêcher son subconscient d'y réfléchir et l'idée l'avait effleurée que si c'était Igor qu'elle voulait, c'était peut-être parce qu'il était parvenu à la faire se sentir en sécurité ce soir. Depuis que l'ombre l'avait suivie et qu'ils avaient retrouvé le corps de son employée, elle n'était pas parvenue à se détendre. Et quelque chose lui disait que s'il s'était emporté aussi rapidement plus tôt au Club, ce n'était pas pour rien. Alors, elle avait songé qu'un petit bain ne pourrait pas leur faire de mal... N'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Things left unsaid [Anja]   Things left unsaid [Anja] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 11 Juin - 0:40

    Il ne put qu’être satisfait de son petit effet de surprise quand il accueillit la réponse de la jeune femme. Leurs mains libérées de l’entrave des verres, c’est avec la même fougue qu’il répondit à sa délicieuse attaque, laissant ses mains s’ancrer sur sa hanche pour l’une, et dans son dos pour l’autre comme pour l’empêcher de fuir cette étreinte passionnée. Son corps ainsi collé au sien ne fit qu’attiser un peu plus son envie d’elle, une envie qui commençait d’ailleurs à le trahir physiquement et il eut bien du mal à ne pas la renverser immédiatement sur le canapé quand Anja se détacha de ses lèvres pour reprendre son souffle. Qu’il aimait la sentir ainsi fébrile entre ses bras…
    Ses iris accrochèrent à nouveau les siennes et il défia bien volontiers, sans réussir à déchiffrer l’expression qu’il lisait dans ses prunelles. Bien qu’il commençait à cerner certains aspects de sa personnalité, il restait toujours cette aura de mystère autour d’elle, cette part insondable qu’elle cachait derrière une épaisse carapace qui se voulait sans failles. Et ce n’était pas là un reproche. Ce masque qu’elle portait en permanence ne le gênait pas tant qu’elle le laissait passer outre de temps à autre. Outre le pouvoir, outre l’enfance dorée, outre la femme d’affaires implacable. Igor n’avait pas la prétention de connaître la vraie Anja, ne le souhaitait peut-être pas. Car ça aurait retiré ce jardin mystérieux qu’il se plaisait à découvrir depuis qu’il collaborait avec elle pour les besoins du Club. Ça ne l’empêchait pas d’apprécier qu’elle se livre un peu, de partager des moments de complicité dans l’intimité de quatre murs, loin des regards indiscrets des autres. Assister à un instant de faiblesse passager plus tôt dans la soirée ne l’avait pas effrayé, et quelque part, ça l’avait rassuré, d’apercevoir un peu de ce petit bout de femme par delà le dragon volcanique qu’elle pouvait être.
    Mais à cet instant précis, c’était surtout l’amante passionnée qu’il appréciait de redécouvrir. Ses pupilles dilatées par l’effet du désir, les joues quelque peu rosies, les lèvres légèrement gonflées des baisers échangés…

    Répondant furtivement au nouveau baiser qu’elle lui offrait, il faillit émettre une objection orale quand il la sentit se dérober à son étreinte, relevant un regard interrogatif sur elle. Parce qu’il ne souhaitait pas trahir l’instant par des mots superflus il consentit à se redresser à son tour, attrapant donc le shooter qu’elle lui désignait d’un mouvement de tête et se laissant conduire dans les méandres de sa demeure, entrelaçant ses doigts aux siens. Son esprit, qui avait décidément de plus en plus de mal à aligner deux pensées cohérentes, lui souffla d’abord qu’ils se dirigeaient vers ce même lit dont il avait parlé deux minutes plus tôt, mais ils traversèrent la cuisine et il chassa l’idée aussi vite qu’elle était apparue. Curieux tout de même de savoir où elles les amenaient, il se fit docile, la pénombre empêchant de toute façon tout début de révolte de sa part.
    Ce n’est qu’une fois une porte poussée et le passage libéré qu’il pénétra dans une autre pièce, sentant la main de la jeune femme quitter la sienne.

    Ok…ça, il ne l’avait clairement pas vu venir. Un sourire naquit sur ses lèvres tandis que ses yeux se posaient sur le bassin devant lui, admirant la lumière se refléter sur l’eau cristalline et sur les murs clairs de la pièce. Ce n’était pas vraiment le genre d’endroits auxquels il était habitué, c’était certain, mais pour la première fois depuis qu’il avait mis le pied chez la maquerelle il ne se sentait pas mal à l’aise. Le lieu était certes somptueux mais il y régnait une étrange sérénité qui rendait l’endroit simple, dans le sens le plus positif du terme. Encore dans un état contemplatif, les lèvres sur sa nuque lui arrachèrent un frisson et la phrase de la jeune femme agrandit quelque peu son sourire. Laissant un léger rire franchir la barrière de ses lèvres, il admettait par cet état de fait avoir été un brin trop présomptueux et sûr de lui.
    Attrapant le menton de la jolie brune entre le pouce et l’index il déposa furtivement ses lèvres sur les siennes, un sourire irradiant toujours son visage.

    « J’admets avoir sans doute sous estimé toutes les possibilités qu’offre cet endroit. Ça te va? » répondit-il avec amusement en la débarrassant de son verre, le posant avec le sien sur le rebord de la piscine. Se redressant et se tournant vers elle il agrippa sa hanche pour l’attirer à elle dans un geste vif, la faisant se retourner dans ses bras pour coller son torse à son dos, l’encerclant de ses bras avant d’aller goûter sa nuque. « Mais je n’abandonne pas l’idée du lit.. » Une promesse qu’il ne s’arrêterait pas à cette piscine? Oui, si elle le voulait bien.

    Et c’était étrange comme cet endroit lui faisait changer ses projets à court terme. Quelques minutes plus tôt il lui aurait volontiers fait l’amour sur le canapé sans chercher à prolonger les préliminaires. À présent qu’il avait eu le temps de se calmer pendant le court trajet qu’ils avaient effectué, l’idée de prendre son temps pour la redécouvrir n’était plus à rejeter.
    Alors avec lenteur, dans des gestes calculés, il commença à l’effeuiller. D’abord le haut du corps, puis le bas, sans omettre de flatter son corps au fur et à mesure de ses mains et de sa bouche. Il s’arrêta à sa lingerie, en profitant pour retirer ses propres chaussures qui lui étaient à présent superflues ainsi que le t-shirt qu’il portait, préférant préserver son épaule encore douloureuse. Ce n’est qu’après ça qu’il lui fit faire à nouveau face, louchant sur ses formes féminines flattées par les reflets de l’eau bleutée. Son cœur s’accéléra sans qu’il ne cherche à en contrôler les battements, de même que son souffle et il ne sut pas trop d’où ça venait, mais c’est avec une douceur qui ne lui ressemblait pas qu’il posa sa main sur sa joue pour prendre possession de ses lèvres avec une lenteur peu coutumière. Son propre geste le troubla, assez pour froncer les sourcils quand il planta ses yeux dans les siens. Cette sensation étrange au creux de son estomac lui était inconnue et il n’aimait pas cela. C’était déstabilisant. Il se sentait soudainement fébrile et ce n’était pas une impression agréable. Étrangement, ce n’était pas désagréable non plus. Il ne savait plus. Il gronda de façon sourde, préférant chasser cette sensation en fermant les yeux quelques secondes.
    Sa main toujours sur sa joue, l’autre sur sa hanche, il posa son front contre le sien.

    « Comment est-ce que tu fais ça? Comment tu fais pour me retourner la tête à ce point? » murmura-t-il dans un souffle. « Il y a quelques heures à peine j’aurais pu t’étrangler sur place et maintenant, je ne souhaiterais être nulle part ailleurs. Je ne souhaiterais être avec personne d’autre. »
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MessageSujet: Re: Things left unsaid [Anja]   Things left unsaid [Anja] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 11 Juin - 12:35

Son rire la fit sourire. Toujours dans sa nuque, un nouveau souffle amusé frappa la peau du russe. Bien, elle supposait que son défi était relevé et qu’elle l’avait convaincu de laisser tomber le canapé ou le lit. Il le lui confirma après un rapide baiser, admettant qu’il avait sous-estimé les possibilités de sa villa. Oh il ne croyait pas si bien dire... Il y avait effectivement cette piscine, intérieure. Il y en avait une autre, à l’extérieur. Un jacuzzi aussi, plusieurs petits salons aux ambiances différentes, une table de billard, sa chambre évidemment, et même la petite chapelle, pourquoi pas. Anja avait beau être croyante et pratiquante, elle avait un peu altéré la religion à ses envies et convenances et cela ne lui poserait aucun problème de faire des galipettes à l’endroit même où elle se faisait pardonner pour ses péchés... Après tout Dieu était une femme, selon son point de vue, et Elle comprendrait aisément qu’il n’y avait pas de mal à se faire de bien, pas vrai ? Quoiqu’il en soit, oui elle était contente qu’Igor approuve l’idée de la piscine, preuve en était : il les installait un peu plus sûrement en déposant leurs deux verres au sol, à quelques centimètres de l’eau. A son tour docile, elle ne protesta pas et se laissa faire quand il l’amena contre lui, frissonnant en sentant son buste se coller à son dos et ses bras venir se refermer autour d’elle. Et à cet instant précis, elle se sentit bien. Pour la première fois depuis un long moment, elle fut soulagée de ne pas avoir cette peur constante en arrière-pensée, cette crainte constamment latente qui la rongeait chaque jour. Pour l’heure il n’y avait plus rien si ce n’était une certaine paix et, toujours bien présente, son envie de lui. Mais étrangement elle n’était plus aussi pressée et savourait même cet instant de calme et de douceur.

Il n’abandonnait pas l’idée du lit. Un vague sourire plana sur ses lèvres mais elle ne put empêcher une vague pensée sombre qui l’incriminait de présumer qu’elle aurait envie de le voir dans son lit après leur baignade. Pourtant, c’était certainement là qu’ils finiraient tous les deux mais c’était plus fort qu’elle, tristement, il fallait toujours qu’une partie d’elle-même se rebelle et ne soit pas d’accord dès que l’on supposait ses intentions à sa place. Sa volonté d’indépendance était trop grande, trop forte aussi et c’était certainement ce qui la poussait à se méfier chaque fois qu’elle sentait quelqu’un se rapprocher un peu trop près d’elle, se connecter à elle. Elle ne partagea cependant pas sa pensée avec Igor, elle ne voulait pas le faire fuir. Aussi se contenta-t-elle de rester silencieuse, préférant se concentrer sur les nouveaux frissons qu’il lui procurait en lui ôtant ses vêtements. Elle se sentit à nouveau tremblotante quand elle fut pratiquement nue devant lui, ne se privant pas pour détailler de ses yeux les muscles de son torse sur lesquels s’amusaient les reflets de la lumière sur l’eau. Un mince sourire au bord des lèvres, elle ne bougea toujours pas quand la main du blond se posa sur sa joue. Néanmoins sa douceur la surprit. Le baiser qui suivit également. C’était fou le contraste qu’il pouvait y avoir entre celui-ci et celui qu’ils avaient échangé quelques instants plus tôt sur le canapé. Ça n’avait plus rien de fougueux ou de combattif. C’était plus lent, plus tendre, plus sensuel certainement. Plus affectif. C’aurait été mentir que de dire qu’elle ne fut pas frustrée qu’il se recule déjà. Elle en voulait encore, désirait approfondir cette lascivité. Mais dans ses yeux elle lut la même révolte qui l’avait traversée. Il ne comprenait pas plus qu’elle. Et comme il se rapprochait, son front contre le sien, les yeux fermés, et qu’il lui avouait encore une fois avec toute la franchise qui le caractérisait qu’il était bien là, elle comprit que c’était le moment.

Elle ne savait pas plus que lui comment elle faisait, ni même ce qu’elle faisait. Elle ne savait même pas il y a une minute à peine qu’elle lui "retournait la tête". Elle ne savait pas non plus pourquoi elle non plus n’aurait pas voulu se trouver avec un autre homme à cet instant précis. Mais c’était là. Et c’était le moment. C’était maintenant qu’elle aurait du le repousser, c’était maintenant qu’elle aurait du faire comme si de rien n’était et les stopper tous les deux avant qu’ils n’aillent trop loin. Avant qu’ils ne commencent à s’attacher. Parce qu’elle le voyait se dérouler là sous ses yeux, c’était ce qui était en train de se produire. Et même si elle ne voulait pas se rapprocher de qui que ce soit, elle comprit aussi qu’elle n’avait pas la force de les arrêter. Parce qu’elle était fatiguée, parce que la paranoïa l’affaiblissait et, surtout, parce que ce soir, elle avait envie de cette douceur. Elle avait envie de se sentir à l’abri, rassurée. En avait besoin. Et puisqu’elle avait déjà montré à Igor ce qui la tracassait, il était le mieux placé pour être celui sur lequel elle s’appuierait, ne serait-ce qu’une nuit. Alors plutôt que de le raisonner, plutôt que de lui dire qu’il se trompait et que ce n’était qu’une impression, elle ferma elle aussi les yeux et murmura quelques mots, la gorge nouée, qui les enfoncerait immanquablement tous les deux.


    « Alors ne va nulle part ailleurs, et avec personne d’autre. »

Et pour appuyer ses dires, la brune vint retrouver ses lèvres avec la même lenteur qu’il venait d’apposer. Ses mains glissèrent le long de son torse, s’arrêtant à la limite de son jean pour défaire la ceinture de ses doigts habiles, et par là-même l’enchaîner un peu plus à elle et lui retirer toute hésitation. Son cœur faisait des bonds dans sa poitrine mais elle préférait s’intéresser au baiser, voluptueux, que menaient sa bouche et celle de son partenaire. La ceinture toucha le sol et elle recula légèrement son visage du sien, soupirant d’aise avant de finir par rouvrir les yeux. Avec un petit sourire taquin, elle glissa vers son cou, le parsemant de baisers plus ou moins sensuels comme elle le rassurait tout en même temps qu’elle se moquait gentiment.

    « Moi aussi j’avais envie de te tuer tout à l’heure tu sais ? D’ailleurs tu y as échappé de peu, la gifle en est témoin. »

Comme pour se faire pardonner, elle remonta vers la joue qu’elle avait maltraitée pour l’embrasser délicatement. Se remettant de face au jeune homme, elle ne put empêcher ses lèvres de se fendre d’un large sourire, une lueur lubrique venant danser dans ses yeux alors que ses mains parcouraient de nouveau lentement le chemin descendant vers son jean, s’affairant cette fois à le déboutonner pour aller négligemment s’amuser avec ce qu’il cachait tandis qu’elle demandait, le plus innocemment du monde.

    « Alors comme ça je te retourne la tête ? »
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MessageSujet: Re: Things left unsaid [Anja]   Things left unsaid [Anja] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 11 Juin - 22:12

    Nulle part ailleurs. Personne d’autre.
    Les mots résonnèrent dans son esprit comme une douce litanie. Et quand ses lèvres se refermèrent sur les siennes de la même façon qu’il l’avait fait plus tôt, il se laissa emporter par le flot de sensations qui le submergeait. Ses bras revinrent encercler ce corps qui lui faisait tant envie, ses mains se remirent à redessiner des arabesques invisibles le long de son dos tandis qu’il laissait échapper un soupir lascif, réponse aux doigts de la jeune femme qui couraient le long de son torse pour s’attaquer au problème de son jean, qui, il devait l’avouer, commençait à devenir un carcan gênant pour sa propre personne. Et il ne sut pas exactement si c’était cette douceur, nouvelle, qu’ils partageaient présentement, ou une toute autre chose sur laquelle il n’avait pas envie de s’attarder, mais il le ressentit. Ce besoin impérieux de la protéger. Maintenant qu’il la tenait dans ses bras, bercé par tout un maelström d’émotions, il refusait l’idée qu’il puisse lui arriver quoi que ce soit. Et c’était bien plus fort que la volonté de préserver une collaboration qui fonctionnait, ça allait bien au-delà des intérêts du Club et de tout ce qui avait été mis en place. C’était elle qu’il voulait protéger, pour la simple idée qu’il refusait qu’elle disparaisse de sa vie. Il avait déjà perdu gros ces dernières années, il ne la perdrait pas elle, peu importe ce qu’elle représentait pour lui.
    Et parce qu’il se rendait compte qu’il ne laisserait jamais tomber jusqu’à trouver celui ou celle qui jouait avec la maquerelle depuis quelques temps déjà, un autre sentiment pointa le bout de son nez, plus violent que tous les autres. Cette noirceur tapie sous la surface, celle-là même contre laquelle il luttait quand il se sentait perdre pied. Ce même vice primaire qui l’avait conduit à éliminer sa petite amie et son amant d’une balle dans la tête, qui lui avait presque fait apprécier le meurtre du flic il y a quelques mois. Ce grain de folie passagère qu’il ne contrôlait pas. Il le sentait poindre, dans les recoins sombres de son esprit, anticipant tout ce qu’il aurait envie de faire à celui qui oserait s’en prendre à Anja. Car ce « corbeau » avait sans doute prévu bien des choses, mais pas l’implication du blond dans ce petit jeu malsain, et encore moins ce qu’il était prêt à faire pour la proie qu’il avait choisie.

    Comme il était venu, puissant mais furtif, le sentiment se dissipa quand les lèvres de la jolie brune quittèrent les siennes, lui permettant de reprendre son souffle devenu saccadé. Et c’est avec plaisir qu’il lui offrit son cou, ne pouvant empêcher un léger rire de franchir la barrière de sa gorge à se remarque. Comme il la comprenait…bien qu’il s’en sache incapable ses mains avaient tremblé de se refermer sur sa gorge pour la faire taire. Impulsif Igor l’était, tout le monde pouvait en témoigner, mais peu de personnes parvenaient à le faire réellement sortir de ses gonds comme la jeune femme en avait le pouvoir. Et ça remontait à loin, ce n’était pas quelque chose de nouveau, bien que sa prise de conscience fut tardive. Car il avait eu beau taire cette petite voix derrière son oreille qui n’avait eu de cesse de lui chuchoter mille et une promesses durant ces dernières années, le gérant avait du se rendre à l’évidence, cette attirance qu’il avait pour la maquerelle ne datait pas d’hier. Même bien ancré et caché loin derrière le reste, ce sentiment était resté présent, en attente, sans jamais pensé néanmoins qu’il pourrait un jour s’exprimer.
    Et c’était bien ce qu’il effrayait, cette capacité qu’avait sa partenaire à le mettre face à des sentiments qu’il pensait pourtant contrôler. Parce qu’il ne savait pas où ça le conduisait, ce que ça sous entendait. Ne préférait pas l’imaginer. Sans compter qu’Anja n’était pas une femme de passage. Les autres étaient venues, puis reparties, et pour la plupart, les visages restaient flous et les prénoms oubliés. Mais quelque part, elle était restée une constante, bien plus encore qu’ils formaient une équipe pour les besoins du Club. Il ne pouvait pas fuir. Et quand bien même il aurait essayé, ce soir était la preuve qu’il finirait toujours par revenir, pour une raison ou une autre.

    « Tu es déjà en train de me tuer à petit feu diablesse » murmura-t-il tandis qu’elle posait ses lèvres sur cette même joue cinglée en début de soirée. Évidemment il parlait de l’instant présent et de son corps qui réagissait plus vivement aux caresses de la russe.

    L’idée de se moquer un peu d’elle en lui affirmant qu’elle ne l’effrayait aucunement lui traversa l’esprit, mais toute pensée cohérente disparut quand il la sentit investir son jean de sa main. Sa mâchoire se crispa légèrement de même que ses doigts sur sa hanche. De son autre main il remonta le long de sa colonne vertébrale, s’arrêtant un instant à l’accroche de son sous vêtement qu’il défit sans pour autant le lui retirer. Sa course reprit jusqu’à sa chevelure qu’il dénoua lentement, laissant retomber ses cheveux de jais sur ses épaules. Puis agrippant délicatement une poignée de ceux-ci à la base de sa nuque il lui fit pencher légèrement la tête en arrière, la dominant sans pour autant chercher à s’imposer.

    « C’est bien ce qui me donne envie de t’étrangler » souffla-t-il avec un sourire amusé avant de lui voler un baiser. « Toi. Moi. Dans cette piscine. Maintenant. »

    Le temps de terminer leur effeuillage mutuel ils se retrouvaient dans l’eau, et il ne fallut que peu de temps à Igor pour venir coincer la jeune femme contre le bord du bassin, non loin des deux verres qu’il avait abandonné plus tôt. Les reprenant il en tendit un à sa partenaire, profitant de cet instant de « calme » pour venir goûter à nouveau le breuvage, non sans loucher sur le corps nu de la naïade qui lui faisait face. Corps dont il se rapprocha lentement, venant caler une main dans le creux de ses reins. Sa bouche vînt se perdre sur sa gorge et son épaule et il sourit tout seul face à la pensée qui venait de lui traverser l’esprit, celle de la partie de poker et de la phrase de Klaus au sujet de remporter la femme. Il n’avait jamais été aussi heureux de perdre à vrai dire…
    Cette pensée lui rappela d’ailleurs une question qui lui avait brûlé les lèvres durant toute la soirée et qu’il se décida finalement à poser. Rapprochant son corps encore un peu et prenant la jeune femme dans ses bras, il lui refit face, les yeux dans les yeux, un sourire amusé sur les lèvres mais le regard curieux.

    « Que se serait-il passé si j’avais gagné toute à l’heure? Tu m’aurais vraiment donné rendez-vous dans ton bureau pour me montrer ton catalogue de filles et me poser tout un tas de questions sur mes goûts et préférences sexuelles? » demanda-t-il avec un léger rire non sans laisser ses mains chuter le long de son dos pour descendre un peu plus au sud de son anatomie.
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Anja Malkovski
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MessageSujet: Re: Things left unsaid [Anja]   Things left unsaid [Anja] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 18 Juin - 10:43

Si elle avait encore douté de l'effet qu'elle lui faisait, au moment où sa main passa la barrière de son jean, la réaction se fit immédiate. Elle le sentit perdre le contrôle sous ses doigts, littéralement. La main qu'il avait posé sur elle la serra un peu plus fermement, comme pour refouler encore un peu l'envie qu'il avait de lui sauter dessus, certainement. Comme pour se contenir encore un peu pour continuer à profiter de l'instant présent et de leur petit jeu de séduction. Elle détailla ses mâchoires qui se contractèrent de manière visible et probablement pour la première fois, elle se rendit compte qu'il était beau. Vraiment beau. Homme, comme elle les aimait. Oh depuis le temps qu'elle le connaissait elle n'avait pas pu passer à côté du fait qu'il était plutôt mignon et qu'il dégageait un certain charme, preuve en était qu'ils avaient déjà fauté une fois, mais c'était la première fois qu'elle se faisait la remarque mentalement. Sous sa carrure de garçon un peu bourru, un peu violent et un peu distant, à cet instant précis elle le trouvait très mâle et sexy. Son jugement était-il altéré par le moment de douceur qu'ils venaient de partager ? Peut-être que oui, ou peut-être que non. Quoiqu'il en soit, elle ne fut pas mécontente de continuer à le tuer à petits feux, comme il venait de le faire remarquer, et de faire passer dans son regard cette lueur de désir caractéristique, qui commençait également à la gagner peu à peu.

Un peu trop occupée à s'intéresser à ce qui se passait un peu plus bas, la brune ne remarqua qu'au moment où elle ne sentit plus aucun maintien qu'Igor venait de s'occuper de son soutien-gorge. Elle échangea un regard complice, ne protestant pas plus quand ses cheveux détachés vinrent lui chatouiller les épaules. Encore une fois, le contraste qu'il pouvait y avoir avec la fois précédente, sur ce canapé, la marqua. Cette fois il n'y avait pas de précipitation. Ils prenaient leur temps et elle aimait ça, le découvrir plus lentement, plus en détails aussi certainement. Mais de nouveau, c'était peut-être parce que c'était ce dont elle avait besoin ce soir. Plus ils prendraient leur temps, plus elle aurait l'impression d'échapper à son quotidien et de profiter dans cette petite bulle de liberté où aucune épée de Damoclès n'était suspendue. Elle se laissa faire encore quand il la força à pencher la tête en arrière, ne cherchant pas à reprendre le dessus. Elle savait se montrer docile quand il le fallait. Et de ça aussi, elle en avait besoin. Qu'on la maintienne parfois avec virilité et autorité, qu'elle ne soit pas toujours celle qui menait le jeu. Dans son travail ou dans ses relations, de part son charisme, c'était en règle générale elle qui avait le pouvoir, et le dernier mot. Mais il lui fallait ces instants, surtout au lit - ou devant une piscine -, où un homme savait presque la dompter. Car c'était dans ces moments qu'elle se sentait plus faible et qu'elle appréciait la protection de bras masculins. Même si pour le coup le russe lui laissait l'avantage en précisant que c'était précisément parce qu'elle lui retournait la tête qu'il avait envie de l'étrangler. Rien que ça ? Le sourire d'Anja s'élargit et en une ultime provocation, elle acheva le baiser en lui mordillant légèrement la lèvre avant qu'il n'exige qu'ils aillent enfin profiter de la chaleur de l'eau.

Délivrés de ses derniers vêtements, elle descendit les quelques marches de la piscine, s'enfonçant à chaque pas un peu plus dans l'eau et laissant par là-même une certaine sérénité s'installer. Elle avait toujours aimé cet élément et s'y sentait bien. Elle avait l'impression que tout y était plus léger et plus doux. Lorsqu'elle eut de l'eau jusqu'aux épaules, elle se lança pour faire une ou deux brasses avant de revenir vers le bord où Igor la rejoignit rapidement. Adossée au carrelage, elle prit volontiers le verre qu'il lui tendit et but une nouvelle lampée de vodka avant de la reposer. Encore une ou deux gorgées et elle serait terminée. Elle aurait du amener la bouteille... Soupirant silencieusement d'aise, elle pencha légèrement la tête pour le laisser accéder plus aisément à sa gorge. Toutes les tensions s'étaient envolées et c'était certainement l'effet de l'eau mais elle eut l'impression de flotter et que tous ses problèmes avaient disparu. Un état rare de félicité en ces temps troubles qu'elle apprécia d'autant plus grâce aux caresses du blond dans son dos qui l'apaisaient presque. Calant ses mouvements aux siens, elle passa ses bras autour de ses épaules quand il se rapprocha, laissant l'une de ses mains aller jouer négligemment dans sa nuque, l'autre faisant des ronds aléatoires sur son omoplate. Sans le comprendre immédiatement, elle vit un certain amusement sur son visage et il ne lui fallut que quelques secondes pour savoir d'où il venait. Il voulait savoir si elle aurait tenu sa promesse d'offrir une fille si c'était lui qui avait gagné la partie de poker. Sans vraiment sourire, la jeune femme le fixa quelques instants en réfléchissant. Mais ce n'était pas sur sa réponse qu'elle méditait, plutôt sur le sens de cette interrogation. Est-ce qu'il ne faisait que la taquiner ou était-ce une question piège ? Voulait-il savoir si elle aurait pu se montrer jalouse peut-être ? Le regard perçant elle essaya de le deviner mais n'y parvint pas. Ou en tout cas, elle ne vit rien qui laissait supposer qu'il y avait sous-entendu. C'était peut-être elle qui était décidément devenue trop paranoïaque... Alors après ces quelques secondes de réflexion, elle décida de lui répondre en jouant cartes sur table, un mince sourire sur les lèvres mais le regard pourtant sérieux.


    « Tout à l'heure, oui. Les circonstances étaient différentes, j'avais promis une fille au gagnant, si tu avais gagné eh bien c'est à toi que j'aurais remis ma carte de visite. En revanche, si tu gagnais maintenant et que me demandais un rendez-vous avec une de mes filles... Je crois que je te tuerais sur place. Vraiment. »

Qu'il ne doute pas qu'elle ne mentait pas, l'égo de la russe n'aurait pas supporté que l'on veuille aller voir l'une de ses prostituées quand c'était elle qui se trouvait nue devant un homme. Mais pour lui prouver que tout cela n'était qu'hypothétique et qu'il n'y avait pas de raison que cela jette un froid entre eux même si elle ne souriait pas vraiment, elle laissa ses jambes aller s'enrouler autour de son corps pour le coller au sien et rapprocher ainsi leurs bassins, restant pourtant sage encore. Elle se sentit soudainement plus fébrile à l'idée de ce qui risquait de se produire incessamment sous peu, percevant son rythme cardiaque s'accélérer et entendant son cœur bondir plus fort sous sa poitrine. Elle resserra légèrement sa prise autour des épaules massives, s'amusant à aller frôler ses lèvres des siennes sans pour autant réellement l'embrasser. Et comme elle continuait de l'asticoter, elle ne put retenir la question qu'avait amenée la sienne.

    « Mais la vraie question est plutôt de savoir si tu serais venu... Est-ce que tu serais réellement entrer dans mon bureau pour venir choisir une de mes filles pour une nuit ? Et, puisque nous y sommes, quelles auraient été ces fameuses préférences... ? »

Elle jouait avec le feu. Elle risquait de s'y brûler, la réponse ne lui plairait peut-être pas, mais puisqu'ils en étaient aux confidences... Elle cessa de titiller ses lèvres pour lui refaire face, sincèrement intéressée et curieuse de ce qu'il allait lui répondre.
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MessageSujet: Re: Things left unsaid [Anja]   Things left unsaid [Anja] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 25 Juin - 2:53

    Un frisson remonta le long de sa colonne vertébrale quand la main de la jeune femme se perdit dans sa nuque, réveillant une zone visiblement sensible. Il n’avait envie de penser à rien d’autre que cette main et sa comparse dans son dos, qu’à ce corps parfait contre le sien, qu’à ce lieu qui lui donnait presque l’impression irréelle d’être loin de tout. Les problèmes du Club n’existaient plus. Ce qu’il avait fait l’année passée également, pas plus que les neufs derniers mois de tension entre eux. Tout semblait s’être évaporé en une seule soirée et Igor ne pouvait nier que la sensation était ô combien libératrice. Il ferma les yeux quelques secondes, inspirant profondément en se laissant envoûter un peu plus par l’odeur de la maquerelle. Quand il les rouvrit, ce fut pour affronter deux prunelles bleues qui le fixaient sans ciller et avec lesquelles il ne rompit pas pour autant le contact. Le silence qu’avait amené sa question fut enfin rompu et alors qu’il l’écoutait avec une attention certaine, il ne put empêcher un sourire en coin d’apparaître sur ses lèvres quand elle parla de le tuer.
    Comment pouvait-elle sérieusement penser qu’il avait envie d’être avec une autre femme qu’elle maintenant, qui plus est une professionnelle? Pourtant le gérant ne put empêcher son esprit d’imaginer la scène s’il avait effectivement remporté la partie plus tôt dans la soirée. La façon dont ses hommes se seraient alors gaussés de lui en lui demandant tous les jours s’il avait été au rendez-vous, s’il avait passé une nuit avec l’une des filles de l’agence, et avec, les détails croustillants en prime. Comment il aurait dû mentir en prétendant avoir passé ‘le’ moment de sa vie. Mentir car il avait toujours su que jamais il n’aurait tenté cette expérience. C’est pourquoi il avait presque été soulagé d’avoir une main minable, pourquoi il avait fait tapis avec une simple paire, pourquoi il s’était senti soulagé de voir Jimmy remporter la partie, de façon juste ou non.

    « Ça fait deux fois ce soir que tu as envie ou menace de me tuer » répondit-il en arquant un sourcil amusé mais non moqueur.

    Et pourtant tu es quand même dans mes bras.
    Une réflexion qu’il se retînt de dire à haute voix de peur de casser l’ambiance du moment. Une réflexion qu’il évinça rapidement de son esprit quand les jambes d’Anja se refermèrent autour de sa taille et que son corps se rapprocha d’avantage du sien. Le jeune homme dut fermer les yeux quelques instants pour s’obliger à se maîtriser, car s’il avait écouté cette petite voix intérieure qui grondait sournoisement, il les aurait unis sur le champ. Son torse se souleva plus fortement au rythme d’une respiration plus élevée et les mains qu’il avait placées sur le haut de ses cuisses se crispèrent un peu plus. Bordel! Avait-il déjà eu autant envie d’une femme qu’à cet instant précis? Si c’était le cas ses souvenirs lui faisaient défauts, balayés par la Russe. Quand il rouvrit une nouvelle fois ses yeux, tentant de se contrôler difficilement la jeune femme joua avec lui, frôlant ses lèvres sans lui offrir la possibilité de se perdre dans un baiser passionné. Un soupir de frustration passa sa bouche tandis qu’elle lui retournait la question, lui refaisant face en attente de sa réponse. Bon, il l’avait cherché, c’était lui qui avait glissé sur cette pente savonneuse, il ne pouvait pas lui en vouloir de le frapper avec la bâton qu’il avait lui-même tendu. Il fut cependant beaucoup moins long dans sa réponse que la jeune femme. Parce qu’il y avait déjà réfléchi et parce qu’il n’avait aucune raison de lui mentir il la fixa sans ciller.

    « Non » lâcha-t-il avec franchise, laissant passer un ange avant de reprendre. « À quoi bon? Je serais venu te voir, me serais installé face à toi devant ton bureau en ayant une idée précise du genre de femme que je souhaitais » continua-t-il en abandonnant l’Anglais pour reprendre leur langue maternelle, rendant ainsi le discours plus intimiste. « Grande, brune, le teint pâle, sculpturale, sûre d’elle, des lèvres pleines, des yeux bleus capables de vous faire sentir le plus petit des hommes ou au contraire le plus fort d’entre eux. Je me serais rendu compte que la seule femme que je désire dans cette agence est la grande patronne et ma seule envie aurait été de renverser tout ce qui traînait sur ton bureau pour qu’on s’y envoie en l’air » expliqua ce dernier dans un sourire qui en disait long. « Alors non, je ne serais pas venu Anja. »

    Posant son front contre le sien, il resta ainsi quelques secondes, le temps de lui laisser assimiler ce qu’il venait de déballer. Ses mains glissèrent un peu plus sur l’arrière de ses cuisses, la soulevant légèrement. Il dut lever les yeux pour les planter à nouveau dans les siens.

    « Je n’ai jamais eu envie de gagner cette foutue partie de poker »

    […]

    Après ça les mots étaient devenus inutiles. Un carcan qui ne pouvait traduire ses émotions et la preuve de son désir pour elle.
    Il lui avait prouvé une première fois dans cette piscine, prenant tout son temps pour les conduire à l’état extatique de la délivrance. Et ça avait été si différent de leur première fois sur ce canapé, emportés par une pulsion qu’il n’avait pas assumé par la suite. Dans ce bassin le russe avait pris tout son temps pour la redécouvrir, enregistré dans un coin de son esprit tout ce qui la faisait fondre, les gestes qui lui arrachaient des soupirs plus prononcés. Il s’était laissé bercé par les caresses, les baisers, par une douceur dont il ne s’était pas cru capable, appréciant pourtant le moment à sa juste valeur. Et ils étaient restés là un long moment dans les bras l’un de l’autre avant de briser leur étreinte.
    Les choses s’étaient quelque peu précipitées dans la douche après leur baignade nocturne. Ça avait été plus rapide, plus passionné de part la position inconfortable qu’offrait le lieu. Preuve en était les quelques griffures récoltées pendant la bataille. Une douche qui n’avait pas permis de leur rafraîchir les idées puisque le jeune homme s’était volontiers laissé dompter dans le lit par la propriétaire des lieux pour un troisième et dernier round. S’était-elle vengé du fait qu’il ait pris le contrôle les deux premières fois, il n’aurait su le dire, ne s’était d’ailleurs pas vraiment posé la question, trop focalisé par la douce mélodie de leurs soupirs et gémissements, des baisers échangés, des doigts entrelacés, des caresses parfois osées, des regards fiévreux et du ballet de leurs deux corps…
    Essoufflé, il s’était laissé tomber sur un oreiller, le temps de retrouver une respiration normale, le temps que son cœur ne cogne plus aussi brutalement dans sa cage thoracique, le temps que Morphée l’emporte.

    […]

    Ce fut une légère douleur à l’épaule qui le réveilla, quelques heures plus tard. Se replaçant sur le dos, il serra les dents dans une grimace en se massant l’articulation, se maudissant pour s’être endormi du mauvais côté. Un simple coup d’œil à ses côtés lui suffit néanmoins à comprendra sa bêtise. Anja. Elle était là, visiblement profondément endormie, parfaite dans sa nudité alors que le drap avait glissé à leur taille. Se redressant quelque peu il ne put s’empêcher de la regarder, surpris par la sérénité qui se dégageait de son visage à cet instant précis. Le jeune homme avait tellement l’habitude de la voir porter ce masque de femme fatale, de femme d’affaires, de femme de pouvoir. Pourtant ici, endormie, elle avait l’air calme, détendue, paisible et c’est d’un geste délicat qu’il dégagea une mèche de cheveux brun de son visage pour en admirer les traits plus attentivement. Un mince sourire aux lèvres, il resta encore ainsi quelques secondes, avant de se rendre compte de ce qu’il était en train de faire. Se trouvant soudain stupide, ainsi attendri par une femme endormie, et sans doute un brin effrayé de ce que ça réveillait en lui, il se redressa doucement et se leva du lit avec la même prudence afin de ne pas la réveiller. Enfilant son boxer qui traînait au sol, il dut faire quelques pas dans la pénombre pour réussir à trouver son jean et en fouiller la poche pour dégoter son paquet de cigarettes et son briquet. Heureusement, le volet qu’ils n’avaient pas pris la peine de fermer lui offrait suffisamment de lumière pour percevoir les meubles, puisqu’il n’avait pas vraiment fait attention à la déco en atterrissant dans la pièce. Sortant une cigarette qu’il fourra dans sa bouche, il revînt sur ses pas, remontant précautionneusement le drap jusqu’à l’épaule de la russe. Encore quelques pas et il entrouvrit la fenêtre, allumant enfin la clope pour en inspirer une longue bouffée, l’expirant à l’extérieur en savourant la légère brise qui s’engouffrait pour l’ouverture.

    Il resta ainsi, le regard perdu vers l’extérieur, évinçant la petite voix qui lui soufflait de filer à l’Anglaise comme il le faisait toujours quand il passait la nuit chez une femme. Igor était peut-être un peu stupide parfois - ces derniers mois l’avaient prouvé - mais il n’était pas le genre d’hommes à commettre deux fois la même erreur. S’il partait maintenant Anja ne lui pardonnerait pas, ni elle, si son ego, et il devait l’avouer, ils auraient sacrément raison. Et puis, en avait-il seulement envie? Pour couper court à ces interrogations, il reprit une autre bouffée empoisonnée.
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Anja Malkovski
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MessageSujet: Re: Things left unsaid [Anja]   Things left unsaid [Anja] - Page 2 I_icon_minitimeMar 7 Juil - 15:48

Ce fut un petit vent frais sur son visage qui perturba son sommeil et la fit doucement émerger. Luttant encore quelques secondes pour rester endormie, elle garda les yeux fermés tout en se calant un peu plus sous le drap. Elle aurait aimé dormir encore un peu, elle se sentait bien là. En sécurité. Il n'y avait pas eu de cauchemar ni de réveil en sursaut. Pas de mauvais pressentiment pour la journée à venir non plus. Elle voulait rester là encore un peu... Mais une nouvelle brise plus fraîche finit par lui faire ouvrir les yeux et elle fronça doucement les sourcils. Aveuglée quelques instants, son cerveau encore endormi se demanda si elle avait oublié de fermer la fenêtre hier soir. Pourquoi faisait-il si froid ? Mais comme les contours se dessinaient et que les ombres reprenaient leurs droits, la silhouette d’Igor finit par apparaître et seulement alors, elle se souvint. Sa mémoire se réveilla et s'activa et tout lui revient à l'esprit. Le club, leur dispute houleuse, son épaule sur laquelle elle s’était appuyée, la partie de poker puis le retour jusqu’ici. Et comme cela avait fini... Il y avait d’abord eu la piscine. Elle en gardait un souvenir léger et doux. Elle avait presque même l'impression de sentir encore ses bras autour d'elle. Après un temps, il y avait eu la douche. Le rinçage avait été plus passionné que prévu et s'était révélé n'être qu'un prétexte pour remettre ça... Il ne lui avait pas fallu d'excuse en revanche quand ils étaient arrivés dans la chambre et qu'elle l'avait chevauché sur le lit, alliant la délicatesse et l'ardeur des deux moments qui avaient précédé. Jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus et qu'ils ne se laissent bercer par un sentiment de plénitude. Et comme elle s'était endormie en se remémorant sans le vouloir ce qu'il lui avait dit dans la piscine.

Elle avait d'abord rejeté l'idée avec violence, peut-être l'avait-il vu passer dans son regard. Parce qu'elle avait compris qu'elle était son type de femme mais, plus encore, que cela lui faisait même perdre l'envie d'aller en voir d'autres. Elle ne connaissait pas beaucoup d'hommes qui refuseraient une nuit avec une de ses filles. Certes, elle ne connaissait pas beaucoup d'hommes non plus qui refuseraient de passer une nuit avec elle, mais l'un n'excluait pas l'autre. Pourtant c'était le cas chez Igor. S'il avait gagné et qu'il avait du venir dans son bureau pour choisir une fille, il n'aurait même pas pris la peine de regarder le catalogue puisqu'il lui avouait qu'elle était la seule qu'il voulait. Si encore il s'était seulement donné la peine de venir à l'agence... Elle avait aussi compris qu'il s'était rendu compte qu'il n'avait pas envie de gagner la partie bien avant qu'elle ne lui pose la question, peut-être même s'en était-il déjà aperçu chez David. Alors après un dernier regard défiant et le rejet était venue l'acceptation. Si ses baisers avaient d'abord été belliqueux, elle avait fini par accepter cette emprise qu'elle devinait avoir sur lui. Là encore probablement l'avait-il ressenti dans ses baisers, plus profonds alors qu'elle s'était complètement abandonnée à lui. Même si elle n'aimait pas vraiment le virage que leur relation prenait, l'attachement qu'elle voyait se créer sous ses yeux, la peur que cela éveillait en elle parce qu'elle ne voulait pas de tout ça, elle avait accepté car elle avait réalisé, à retardement, qu'elle était bien contente qu'il n'ait pas gagné cette partie de poker. Comme elle lui avait dit juste avant, à cet instant précis elle ne voulait pas le voir ailleurs, et avec personne d'autre. Et elle s'était d'ailleurs attelée à le lui montrer...

La brune resta encore un instant immobile dans le lit, l'observant silencieusement fumer sa cigarette alors que le flot de sensations contradictoires qui l'avaient parcouru la veille la saisissait de nouveau. Mais elle préféra les mettre de côté pour ne garder que la douceur du moment et le sentiment de sécurité que cela lui avait apporté, chose dont elle avait le plus besoin avec cette ombre qui, d'ordinaire, ne la laissait tranquille ni de jour ni de nuit. Mais pas une fois elle n'était apparue dans ses songes et elle savait qu'en cela, elle devait remercier Igor. Elle finit par soupirer doucement en s'étirant, se releva en enroulant le drap autour d'elle comme elle passait par-dessus le lit pour rejoindre Igor et venir se blottir dans son dos. Elle aurait pu lui piquer sa cigarette pour en prendre une bouffée mais n'en avait pas envie. Elle se contenta de rester silencieuse, regardant par-dessus son épaule la même vue qu'il avait, à savoir l'allée et le jardin avant de sa villa. La vérité était qu'elle ne savait pas quoi dire, ou plutôt qu'elle ne voulait pas gâcher ce qui subsistait de la nuit passée par des mots maladroits ou trop expéditifs. Elle se savait parfois un peu brutale le matin et elle n'avait pas envie de le blesser ou qu'il pense que, maintenant qu'ils s'étaient bien amusés, elle ne voulait plus le voir chez elle. A vrai dire elle ne savait pas elle-même ce qu'elle voulait mais en tout cas, pas qu'il parte comme un voleur. Elle craignait peut-être que le schéma qui les avait mis en froid pendant de trop longs mois ne se reproduise. Glissant doucement ses bras autour de sa taille, tout en veillant à ne pas laisser tomber le drap, elle posa son menton sur son épaule pour profiter encore quelques instants du silence avant de déposer un baiser dans sa nuque pour ne lâcher qu'un murmure.


    « Tu as faim ? »

Au moins, en parlant nourriture ne risquait-elle pas de faire un faux pas. Et comme elle évoquait le sujet, la russe se rendit compte qu'elle-même avait un petit creux. Elle jeta un petit regard en arrière, vers son lit en pagaille. Les rideaux transparents aux couleurs érotiques qui pendaient du baldaquin étaient les seuls qui avaient survécu à leur exaltation, la couverture emmêlée et les oreillers éparpillés en étaient la preuve. Un petit sourire étira ses lèvres comme elle songeait à leurs soupirs, alors qu'elle venait reposer son menton sur l'épaule de son amant, détaillant avec curiosité et bienveillance le peu de son visage qu'elle parvenait à capter, attendant de savoir s'il voulait, ou non, aller manger quelque chose.
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MessageSujet: Re: Things left unsaid [Anja]   Things left unsaid [Anja] - Page 2 I_icon_minitimeMar 14 Juil - 22:14

    Le regard perdu bien au-delà de l’allée de la villa, la cigarette allait et venait dans des gestes automatiques dont il n’avait même pas conscience. Au fur et à mesure que le soleil berçait l’avant de la maison de ses rayons, il sentait la magie du moment disparaître, cédant la place à la dure réalité du matin. La nuit avait ce quelque chose de magique qu’elle laissait s’entrouvrir une porte en dehors du temps, laissant libre cours aux envies réfrénées dans la journée. La pudeur des sentiments n’existait plus de même que le masque que l’on affichait à la face du monde pendant de si nombreuses heures. Une obscurité qui laissait ressortir certains instincts primaires, certains secrets inavoués, comme si l’on laissait vivre, le temps d’une poignée d’heures, le reflet du miroir. Un reflet plus brut, sans artifices, prêt à prendre les risques que l’on refusait d’affronter en nous laissant au matin les conséquences de ces derniers. Quelles conséquences au fond sinon le malaise ressenti maintenant que la réalité reprenait ses droits? Car c’était bien un certain malaise que Igor percevait dans l’atmosphère et là, quelque part vers son estomac. La situation lui était si peu familière, lui qui s’arrangeait toujours pour ne jamais ramener de femmes chez lui et passer la nuit chez elles. Lui qui ne s’endormait jamais et attendait patiemment, les yeux fixés au plafond, que la respiration de ses partenaires ralentisse, signe d’un endormissement profond, pour rassembler ses affaires et partir comme un voleur au milieu de la nuit. Lui qui ne donnait jamais son numéro et n’avait, de ce fait, jamais eu à répondre de son comportement certes un peu lâche mais ô combien pratique.
    Quelque part il aurait aimé ralentir la course du temps, prolonger cet instant encore un peu, juste un peu, plutôt que de devoir s’interroger sur l’attitude à adopter quand Anja se réveillerait. C’était tellement absurde pour un adulte de se sentir aussi minable dans une telle situation. De se sentir tellement minable alors que les choses avaient été d’un naturel déconcertant quelques heures plus tôt.

    Il secoua la tête et vérifia l’heure. La journée s’annonçait longue et David devait le rejoindre au club en milieu de matinée pour une affaire en cours. Une nouvelle bouffée, plus longue que les autres, alors qu’il appuyait sa tempe sur le bord de la fenêtre, recrachant la fumée à l’extérieur de la chambre. Et son esprit se remit à dériver lentement, se remémorant la menace qui planait sur la jeune femme, la promesse qu’il lui avait faite et qu’il comptait bien tenir, même s’il devait le faire seul et ne pas impliquer ses hommes, n’étant pas certain qu’ils approuveraient de prendre autant de risques pour la maquerelle. Même si la soirée de la veille s’était bien passée, ça n’avait été qu’un interlude il en était conscient. Le genre d’instants qui s’oubliaient si tôt que le soleil se levait, encore une fois.

    Tellement absorbé par ses pensées il n’entendit pas la jolie brune se réveiller si bien que lorsqu’il la sentit se blottir dans son dos il eut un léger sursaut, avant de se détendre à nouveau et de laisser ses lèvres s’étirer en un léger sourire. Igor lui fut reconnaissant de laisser le silence perdurer encore un peu pour ne pas achever trop brutalement ce qu’ils avaient partagé cette nuit, fermant les yeux quand ses bras vinrent entourer sa taille et qu’elle déposa un baiser dans sa nuque. Terminant sa cigarette il la jeta par la fenêtre, posant sa main sur l’une des siennes. Ça y est, le moment était passé. Place à la réalité. Ce dernier ne répondit cependant pas immédiatement à sa question, se contenant de rire discrètement à ce que les mots lui inspiraient. Il faut dire qu’après cette nuit mouvementée, il était aisé à son esprit de s’imaginer tout autre chose qu’un petit déjeuner…mais il garda cette pensée pour lui, ne souhaitant pas ruiner l’instant par un humour douteux de bon matin.

    « Je meurs de faim mais je crois que je prendrai quelque chose sur la route. Je dois rejoindre David dans la matinée et il faut encore que je repasse chez moi pour me doucher et me changer. » répondit-il à regrets, se tournant doucement dans ses bras sans pour autant briser leur étreinte. Lui faisant face il resta quelques secondes silencieux, se contentant de la regarder. Les yeux encore emplis de sommeil et les cheveux légèrement emmêlés, elle était pourtant magnifique. Un léger sourire aux lèvres, il entoura le corps d’Anja de ses bras, laissant les doigts d’une de ses mains jouer sur la peau découverte entre ses omoplates. « Je ne refuserai pas un café cela dit. Je crois que j’en ai vraiment, vraiment besoin » précisa-t-il avec un sourire entendu comme pour lui signifier qu’après cette nuit agitée, la caféine était de rigueur.

    Finalement il n’était pas si mal à l’aise que ça. Pas au summum de son assurance c’était certain, mais moins mal à l’aise qu’il l’aurait pensé.
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Anja Malkovski
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MessageSujet: Re: Things left unsaid [Anja]   Things left unsaid [Anja] - Page 2 I_icon_minitimeLun 27 Juil - 22:56

Comme son ventre à elle la tiraillait quelque peu, Anja fut surprise de l'entendre refuser l'invitation. Oui, il avait faim, mais il préférait manger quelque chose en route. Autrement dit, pas ici. Autrement dit, ailleurs que chez elle. Et elle ne put s'en empêcher, elle laissa son masque imperturbable glisser doucement pour venir revêtir son visage et ne pas laisser deviner la déception qu'elle sentait poindre. Il avait beau se justifier et lui raconter qu'il devait rencontrer David plus tard, tout ce qu'elle voyait était qu'il avait faim, mais qu'il n'avait pas envie de manger avec elle. Oh ce n'était pas qu'elle tenait particulièrement à ce qu'ils partagent le petit-déjeuner ensemble, mais plutôt qu'il lui fallait envisager qu'il risquait d'adopter le même comportement qu'il avait déjà pu avoir. Il allait peut-être à nouveau faire comme si rien ne s'était passé parce qu'il s'en voudrait pour une sombre raison certainement justifiée mais néanmoins ridicule. Et elle ne se remémorait que trop vivement comme son rejet l'avait blessée dans son égo aussi préférait-elle se blinder de façon à pouvoir réagir en conséquence et sans surprise si c'était le choix qu'il faisait. Même si, effectivement, elle serait très très déçue et qu'elle ne serait pas prête de le laisser visiter à nouveau sa couche s'il lui refaisait le même coup une seconde fois... Pourtant, même si elle se préparait au pire et que son corps se tendait légèrement, il ne semblait pas si pressé que ça de partir. Il ne cherchait pas à la repousser ou à fuir son contact. Au contraire, il restait contre elle et lui faisait même maintenant face. Alors, peut-être qu'une fois de plus, c'était elle qui était trop parano et qui avait l'habitude de voir des sous-entendus là où il n'y en avait pas. Peut-être qu'il n'avait pas spécialement envie de partir ou de faire semblant mais qu'il devait vraiment aller se préparer pour retrouver David. En tout cas, il ne laisserait pas ses bras autour d'elle s'il avait envie de partir en courant, pas vrai... ? Pas plus qu'il ne réclamerait un café. Alors définitivement, c'était elle qui se faisait des films. Elle laissa un petit sourire regagner ses lèvres, acquiesçant parce qu'elle voyait très bien où il venait en venir sur le "besoin" de boire un café et de retrouver un peu d'énergie.

    « Va pour un café alors... »

Pourtant elle resta encore quelques secondes immobile, profitant une dernière fois de la sensation de son corps contre le sien et de ses bras en guise de protection contre l'extérieur et quoi que ce soit qui lui voulait du mal. S'avançant à peine, elle déposa ses lèvres sur la gorge du russe pour lui offrir un ultime baiser qui, elle le sentait, marquait la fin de la bulle qui avait pu entourer leur nuit. Elle préférait cet endroit à sa bouche, allez savoir pourquoi de si bon matin elle aurait trouvé ça beaucoup trop intime. Donnant une légère claque taquine sur ses fesses pour lui signifier qu'il n'était plus l'heure de trainer, elle se sépara de lui et alla reposer les draps sur le lit pour se vêtir d'une nuisette et d'un léger peignoir tandis qu'elle laissait à son amant le soin de se rhabiller. Quand ils sortirent de la chambre, ils furent accueillis par le husky qui les attendait devant la porte. Elle lui offrit les habituelles grattouilles et caresses du matin avant de descendre au rez-de-chaussée pour rejoindre la cuisine et préparer le café promis. Celui-ci coula heureusement assez vite pour éviter un quelconque malaise de s'installer. C'était que la maquerelle n'avait pas beaucoup plus l'habitude que lui des réveils communs après une nuit aussi mouvementée... Elle ne se gênait d'ailleurs en général pas pour mettre tout bonnement à la porte l'amant en question si elle n'avait plus envie de supporter sa présence ou n'était pas d'humeur à le voir au réveil. Sauf que cela faisait un moment que ce genre de scénario ne lui était pas arrivé. Elle n'avait plus vraiment envie d'aller dans les bars ou discothèques pour choisir un homme et le ramener chez elle pour la nuit. Elle s'était peut-être finalement assagie maintenant qu'elle n'avait plus cette haine et ce désir de vengeance qui la rongeaient. Il n'y avait de toute façon plus personne à détester à part les fantômes... Le café fut dégusté plus ou moins silencieusement, elle hésita à lui redemander s'il était sûr de ne rien vouloir à manger mais préféra ne pas insister. Elle se contenta de le raccompagner à la porte, suivie de Jedi qui trainait contre ses jambes alors qu'elle s'accoudait vaguement à la porte d'entrée pour laisser Igor passer. Ce ne fut qu'alors que le moment de gêne arriva pour elle. Et maintenant quoi ? Elle lui serrait la main ? Lui faisait la bise ? L'embrassait une dernière fois sur son perron ? Par chance Igor coupa court à ses tergiversations en se penchant sur elle pour déposer un baiser sur son front, lui rappelant une nouvelle fois qu'elle était la bienvenue au club. A cet instant précis elle eut envie de retourner se cacher contre son épaule mais elle retint sa pulsion et se contenta de le remercier d'un petit sourire. Sa main lui fit un léger signe quand il eut regagné sa voiture avant qu'elle ne retourne s'enfermer dans sa cage dorée, pourtant soulagée d'un certain poids après la nuit qu'ils avaient passé et les paroles échangées. Demain s'annonçait un peu plus léger...
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