Avec un nom pareil vous m'imaginez pas ricain pur souche quand même ? Je suis fils d'immigré et si cela te pose un problème, on peut régler cela dehors. Mon père est allemand et ma mère italienne, un beau couple qui dure toujours même si mon père n'a plus une aussi bonne droite. J'ai été l'aîné d'une belle fratrie, juste après moi il y a ma Belladonna que j'aimerais toujours. Je sais pas trop ce qu'elle fait de sa vie actuellement, elle se dit artiste. En tout cas, elle ne vend pas ses fesses comme ta sœur, elle. Puis il y a mon petit frère, Tony, l'enfant terrible de la famille d'après ma mère. Je l'ai jamais compris ce mec, je l'ai pourtant bien corrigé pour qu'il ne touche jamais à la drogue, et maintenant il en fait un business. Bref, encore une fois, j'ai du avoir la main trop légère mais il ne perd rien pour attendre. Nous avons grandit dans un quartier difficile même si j'en garde un bon souvenir. C'est sur le bitume que j'ai fait mes premières armes. Que j'ai défoncé mon premier nez pour défendre ma sœur du jeune Francky qui voulait passer à la vitesse supérieur malgré ses douze ans.

Nous n'avons pas beaucoup d'éducation et nous n'avons jamais fait de grande école mais nous savions nous serrer les coudes et nous défendre. Mon père a été cireur de chaussure sur la cinquième pendant toute sa vie. Moi j'ai fait plein de petit boulot, livreur, vendeur, déménageur tout ce qui me permettait de payer mon entrée à la salle de boxe. Peut être le seul luxe dans notre quartier. On disait que j'avais une sacrée droite mais j'étais encore loin de me voir professionnel. J'étais jeune et con, je préférais trainer avec les mauvaises personnes. J'avais 18 ans et on me payait pour foutre une dérouillé aux mauvais payeurs, je vois vos regards. Oui, c'était pas bien mais je ne regrette pas car sur un nombre de 20 interventions.Jje dirais que seulement deux sont restés dans un état grave pendant plusieurs semaines après mon passage. C'était surtout un job préventif, pour impressionner les junky, et si grâce à cela j'ai pu réveiller quelques esprits j'en suis content.

Pour Bob le gérant du club de boxe, une légende vivante à lui tout seul c'était une autre histoire. Il voulait un autre avenir pour moi, et il m'a pris tout de suite sous son aile. Pour lui j'avais tout pour sortir de la rue et devenir un grand boxeur. Il aimait les hommes, il ne s'en cachait pas, et personne ne lui a jamais manqué de respect ( en tout cas à ma connaissance). Il faut dire qu'il frappait fort et avec ses deux mètres il donnait pas trop envie de lui répondre. Il arriva ce qu'il devait arriver, et malgré toutes mes aventures féminines avant, dans ses bras se fut une vraie révélation. Notre histoire dura presque an, jusqu'à que ma mère fasse venir du pays une fille pour moi. Léia était belle et aimante, je ne manquais de rien et tout s'enchaîna. On se maria rapidement pour son visa, elle tomba enceinte deux mois après. J'étais pas un salaud, je coupa les ponts avec Bob et sa salle de sport, et je pris un petit boulot de coach sportif. Le petit max naquit, avec sa petite tête j'ai su qu'il allait devenir mon petit amour à moi, je sais c'est débile qu'un mec sorte ce genre de choses. Nous avions à peine vingt ans, pas un sou en poche mais heureux. Comme un toxicomane, j'avais toujours mes envies, mes pulsions mais je me battait tout les jours pour les refouler.

Je voulais être un bon père et un bon mari. J'ai attendu presque quatre ans avant de craquer, juste quand mon couple commençait à battre de l'aile. Nous avons donc commencé à faire notre route chacun de notre côté. Le divorce n'était pas encore prononcé mais je préférais rester discret. Je m'aventurais uniquement dans des aventures sans lendemain, me faisant violence après car tout cela était mal pour moi. Puis le divorce à l'amiable fut prononcé, il parait que Léia à refait sa vie avec un riche courtier en bourse. Je lui souhaite, après tout, elle a toujours été extra avec moi et avec le petit. Max lui passait une semaine sur trois chez moi, c'est ce que le juge décida. Il avait bien grandit le petit sacripant du haut de ses cinq ans. J'étais toujours coach quand j'appris la mort de Bob. Une histoire bête en plus, un amant lui avait tiré une balle entre les deux yeux à la sortit de son club. Il avait laissé un mot pour moi, j'étais sur le cul qu'il se souvienne encore de moi le vieux. J'ai jamais pleurer de ma vie, je dis pas cela pour me vanter. Je ne trouve cela moche de ne pas pleurer quand on est triste car cela donne l'impression qu'on s'en fout. Pourtant sa lettre me cassa en deux et il écrivit des mots si touchant que j'ai pu pleuré sans honte.

Il marqua qu'il avait toujours ce rêve pour moi, que je devienne un boxeur professionnel. Un an après je m'entrainais à nouveau, j'avais la force et surtout la rage. Maintenant on ne devient pas pro comme cela, j'ai du faire beaucoup de match amateur. Ma plus grande joie dans tout cela, c'est mon petit Max du haut de ses dix ans qui adorent me voir combattre. Les temps sont durs, surtout pour un père célibataire, mais j'essaye de ne pas retomber dans des vieux travers. J'ai bien des amis dans la mafia qui aimeraient mes poings pour leurs sales boulots mais je m'y refuse. Les histoires d'amour c'est toujours aussi compliqué, les filles que me draguent n'en veulent qu'à mon porte monnaie. Pour les garçons, on va dire que j'essaye de rester sache, je ne veux surtout pas traumatiser mon petit Max. Je viens bientôt sur mes trente ans, et je ce soir je monte sur le ring pour mon premier match pro. Bref, souhaitez moi ce que vous voulez, mais ce soir il va avoir du sang.

Ma famille : J'ai été élevé avec des valeurs moi, je ne passe pas une semaine sans rendre visite à mes parents. Je passe de temps en temps voir ma vieille tante, et l'ancêtre de la famille, Mamie Polly. Il y a bien mes cousins qui essayent de me tirer du fric, mais eux si je les vois une fois tout les 4 ans c'est déjà bien. En passant, je donne toujours une petite enveloppe à ma mère même si elle dit qu'elle n'a besoin de rien. Ils sont extrêmement important pour moi, ils font partit de mon équilibre et c'est plus que de l'amour entre nous, c'est de la rage.
Mon petit Max: Alors lui c'est ma lumière dans l'obscurité de ma vie, c'est mon fils, ma bataille comme dirais l'autre. Je suis des fois un peur dur avec lui mais c'est pour son bien. Je veux le meilleur pour mon fils c'est pour cela que je me tue à la tache. Je veux qu'il ne manque de rien et qu'il parte pour une grande école. J'essaye que sa vie soit parfaite, c'est pour cela que vous ne verrez ni femme ou garçon chez moi. Quand il vient à la maison, c'est lui et moi contre le reste du monde. Il adore me voir boxer le petit monstre, et je vois dans ses yeux qu'il me soutient.
Léa : Mon ex-femme, une perle cette meuf. Je pense que je l'ai aimé pendant un moment, et elle aussi. Notre problème a été ce mariage arrangé. Je ne lui en veux pas et on garde des bons rapports. On mange aux moins une fois par mois ensemble dans un restaurant rapide. Petite note, elle ne sait pas pour mes écarts avec les hommes, donc si vous pouviez éviter de lui en parler, sinon je vous éclate la tête. Car un homme célibataire avec des tendances homosexuels cela fait tache pour un juge quand il s'agit de réévaluer la garde partagée.
Léa : Belladonna, ma petite sœur qui reste mon petit ange. Elle pourrait tuer quelqu'un devant moi, je lui accorderais mon pardon sur l'instant. Elle abuse parfois de ce lien pour me soutirer du fric mais comment résister à ses petits yeux. Elle est artiste, et passe de mec en mec, personnellement cela me dérange pas tant qu'elle attrape pas une saloperie. Je la vois uniquement quand elle a des problèmes mais elle sait que ma porte sera toujours ouverte. Elle adore Max et ils sont une vraie complicité. J'aimerais bien qu'elle trouve un bon travail mais à mon âge j'en ai marre de me prendre la tête avec elle sur ce sujet.
Tony : Ah, petit frère, tu mérites plus que des claques mais je t'adore. Je te le dis jamais car tu es soit complètement stone, ou en prison mais j'aurais aimé t'aider à surmonter tes démons. Tu oses même plus m'appeler quand tu es dans la merde totale. Je suis obligé de l'apprendre par les parents, mais je viens tout de suite et je paye ta caution. Tu n'es pas un mauvais bougre, mais put*** lâche la drogue. Je te vois t'y perdre d'années en années. J'aimerais à ne pas avoir à identifier ton corps sur le trottoir de la cinquième. Pourtant je t'aime même si je ne le dirais jamais en face.

Je n'ai pas vraiment à me plaindre, je suis grand gaillard d'un mètre quatre-vingt, pour cinquante quinze kilos. J'ai une gueule normal pour moi, j'ai rien du top model, visage allongé avec des yeux marrons clairs qui pétillent de malice d'après mes conquêtes. J'ai les cheveux châtains clairs que j'aime coiffer en arrière, vous me verrez jamais trop avec des cheveux longs mais je porte souvent la barbe. C'est pas forcément sexy, mais je suis un faignant devant l'éternel et si je peux gagner des minutes le matin, c'est tant mieux. Ce que je suis le plus fier c'est mon torse, il faut dire que je m'entraine trois heures par jour dessus. J'ai des abdos d'acier mais pour l'instant je me concentre que sur le bas. Je laisse les bras tranquille, car chez nous les boxeur le poids est une chose importante. Je fais donc très attention à mon alimentation. Attention, je dis pas que je mange bien, mais je contrôle ce que je mange; si je m'engouffre un plat entier de pattes chez ma mère. Je vais faire la diète le lendemain mais j'aime bien la sale bouffe donc c'est parfois difficile surtout quand on aime la bière comme moi. En plus de la salle de sport et de la salle de boxe, je cours le matin et le soir. Je fais du foot le dimanche avec l'équipe du quartier. Je coach aussi les équipes associatives de la paroisse. J'aime bien aussi mon sourire et mes fringues de mauvais garçon. Je préfère le manteau de cuir et les bottes mais si cela fait petit cow-boy du dimanche.

Je suis compliqué, je peux être une vraie crème comme un parfait conn**. Je peux vouloir défendre une faible femme et me laisser au pire du sexisme dans la seconde d'après. Avec mes potes, je suis parfois vulgaire au limite du raisonnable, oui vos oreilles pourraient saigner. Pourtant si un mec est direct et vient m'aborder, je vais devenir aussi timide qu'une vierge effarouchée. Je crache, je cogne et il m'arrive d'oublier volontairement de prendre une douche après une bonne journée de travail. J'ai pas peur de me gratter les bijoux de famille en public, c'est que ses petits choses arrêtent pas de se déplacer. A contrario si vous êtes de ma famille ou un de mes amis, je peux soulever des montagnes pour vous. Je serais toujours là pour vous, arriver à 4 heure du matin pour vous empêcher de faire une bêtise. Je peux vendre ma chemise pour rembourser vos dettes, et je peux coucher avec vous pour remonter votre moral ( je parle de mes amis exclusivement pour ce dernier point, hein !)
En amour, je suis aussi compliqué surtout si vous êtes un garçon. Des fois je rappelle pas et je peux vous ignorer même si la nuit a été torride. J'aime pas en général me faire empoissonner la vie, donc les chantages, les crises moi je les évite en vous ignorant tout simplement. Je peux vous trouver très belle mais très con*** et simplement aimer votre petit cul. Je cherche pas une régulière, les bars sont assez remplis de femme désespérés donc ne perdez pas de temps à vouloir me mettre le grappin dessus. Mais je peux être romantique, et j'attends qu'une chose; tomber amoureux. Je peux vous préparer un diner à la maison rien que pour nous deux. Cela ne se voit pas, mais je suis un homme qui aime les câlins et la tendresse, même si j'aime pas le montrer. Une nuit dans vos bras, juste collés l'un à l'autre peux me suffire à une nuit de sexe endiablé.

Ce qui me fait peur c'est de perdre la garde de mon fils. Il est tout pour moi. J'ai peur de ne pas pouvoir l'élever. J'ai peur qu'il finisse mal. J'ai peur que mon ex change d'avis ou que le juge apprenne pour mes écarts. Ce qui me fait peur aussi c'est le regard des autres, car avec eux je ne peux être moi même. J'ai peur aussi qu'on découvre que j'aime les hommes. Je suis prêt à tout faire pour cacher ce que je suis. L'enfer c'est bien les autres après tout.

Le paradis pour moi, c'est que mon fils devienne quelqu'un de bien. Qu'il grandisse avec tout ce qu'il a besoin et qu'il ne manque de rien. Qu'il me regarde dans dix ans et qu'il me remercie d'avoir eu un père qui a tout fait pour lui. Enfin d'une manière égoïste, ce qui me rendrais heureux c'est de tomber amoureux, de trouver la personne idéal, garçon ou fille, de trouver enfin le bohneur dans les yeux d'une personne que j'aime.