MESSAGES : 247
POINTS : 73
AVATAR : Lauren Cohan
CRÉDIT(S) : Shya
PROFESSION : Barmaid
| Sujet: Camille T. Jennings - [TERMINE] Lun 10 Aoû - 21:07 | |
Carte d'identité |
Shiya |
Nom Jennings Prénom(s) Camille, Taylor Surnom(s) Cam’, Tay’ Âge 28 ans Nationalité Américaine, Texane Groupe Hors-la-loi Statut et activité dans la vie Barmaid Orientation sexuelle Ce n’est pas une question d’orientation, mais d’attraction entre deux existences. |
Il était une fois... Une chanson pour commencer cette présentation
Histoire Pas de minimum de mots requis. Cependant, plus de détails pourront être demandés si jamais certains venaient à manquer. Par exemple, son histoire doit indiquer tous les évènements marquants de sa vie, son parcours, ses principales relations et autres information croustillantes que vous souhaiteriez faire partager. Bonne rédaction.
« Ces doux accords dissonants de mélancolie, stridents, exhumèrent mon cadavre de l’ennui »
Trois mois, deux jours, cinq heures et dix minutes. La filature touche à sa fin et tout est en ordre. Je saisis ma cigarette entre mes doigts, logée dans une ruelle à quelques mètres de l’immeuble. La façade est délavée, dégueulasse et est devenue une vraie pissotière pour les ivrognes du coin. D’ailleurs, l’un d’eux termine sa vidange, titubant de gauche à droite, se cognant le front contre le mur d’en face lorsque son corps juge ne plus pouvoir le maintenir seul, debout. Je me délecte du temps, de la patience. Je me délecte de l’ambiance et de cette adrénaline qui flirte avec moi, comme l’amante d’une nuit. Trois mois, deux jours, cinq heures et onze minutes. Plus que 600 secondes avant le coup d’éclat. Je consume la dernière bouffée de ma cigarette avant d’en lâcher la fumée qui s’évapore docilement. Je frotte le mégot contre le mur et le range dans la poche avant de mon sac à dos noir. Ne rien laisser traîner derrière soi est une règle d'or à laquelle je me plie, sans aucun écart. Je reporte mon regard sur le devant de l’immeuble, puis sur ma montre et comme prévue, comme chaque mardi soir, un hummer ralenti aux pieds du géant de brique. La portière du passager s’ouvre et Elle apparaît enfin. Un sentiment d’allégresse se diffuse au creux de mon ventre, un léger sourire s’affichant au coin de mes lèvres. Toujours la même. Durant ces trois mois, elle n’a pas changée. Toujours cette même robe qu’elle lui offre, à Lui. La rouge, en dentelle avec un décolleté plongeant qu’il Lui laisse entrevoir ses seins lorsqu’elle se penche pour lui déposer un baiser sur la joue, comme elle le fait présentement. Et Lui, il sourit. Il n’attend pourtant qu’une chose, c’est de pouvoir monter avec elle et se réjouir au creux de ses reins, pour la nuit. Et peut-être pour les suivantes. Si Elle le veut bien. Mais ça ne sera pas pour ce soir, et ça ne sera peut-être pour jamais car le seul plaisir qu’elle tire à passer tous ces inlassables Mardi soir avec lui, c’est de l’aguicher, de le faire lorgner sur ses atouts avantageux, de lui susurrer qu’elle se préserve pour cette nuit où elle sera prête et où elle se donnera toute entière à Lui. Sauf qu’il n’est pas le seul puisqu’il y en a d’autre et ça, Il ne le sait pas. Le hummer décolle, elle lui offre un signe de la main avec son grand sourire enjôleur. La voiture disparaît au coin d’une rue, son sourire en fait de même et elle lève son majeur vers l’espace désormais vide. Elle racle le compte en banque de Jason chaque mardi soir dans de grands restaurants, pour faire du shopping, faire un tour chez le coiffeur. Et lui est bien trop con pour se rendre compte d’une quelconque manipulation. Comment je le sais ? Trois mois, deux jours, cinq heures et treize minutes que je la suis. Que je la traque. Autant de temps que je l’ai croisé cette première fois, lorsque j’étais de service au bar et où cette flamme s’est allumée chez moi à la seconde où je l’ai vu se jouer d’un autre homme qui tentait désespérément d’obtenir son numéro de téléphone. Sa puissance transpirait de chacun des pores de sa peau, de chacun de ses gestes, de ce sourire mauvais lorsqu’il a fini par abdiquer et tourné les talons pour partir. Une petite garce manipulatrice qui se persuade qu’elle peut contrôler chaque homme venant tenter leur chance. Je me suis approchée d'elle, le cœur battant mais visage imperturbable, avec mon sourire toujours enjoué. La jeune femme veut payer, et vite. Un paiement par carte bancaire, un œil sur cette dernière, un nom et prénom. Lucia Pedrossila. Un autre coup d’œil sur son visage où chaque trait s’est imprimé au fer rouge sur ma rétine et sur mon centre de mémoire. Cette image ne m’a jamais quittée puisqu’elle était désormais la raison pour laquelle je me lèverais chaque matin, jusqu’à ce que je parvienne à pénétrer son intimité, sa vie, ses choix, son quotidien et surtout, ses peurs et ce, dans les moindres recoins. Peu importe le temps que cela prendra. Et c’est à tout cela que je dois ma liberté et le « pourquoi » on ne m’a toujours pas attraper entre les mailles du filet. Mes passages à l’acte sont espacés et extrêmement méthodiques. Je n’agis pas sous pulsion, au contraire. J’aime prendre mon temps, privilégié la qualité à la quantité. Si pour cerner celui ou celle que je veux écraser entre mes paumes, je dois le/la suivre et l’étudier quatre mois, alors je le ferais. Jusqu’à ce que la faille s’ouvre. Jusqu’à ce que je connaisse par cœur sa vie dans tous ses recoins. Et dans une ville comme New-York, une perruque, une attitude, une tenue vestimentaire peut faire toute la différence pour se noyer dans la masse. Je me souviens de mon institutrice qui avouait à mes parents de sa persuasion d'une intelligence bien au-dessus de la moyenne me concernant. Mon père a réfuté, sa bonne petite fille était tout simplement plus éveillée plus curieuse et ouverte sur le monde. Grand bien lui fasse. C'est peut-être la meilleure décision qu'il ait pu prendre dans sa vie. Me laisser dans l'ombre où j'ai pu mûrir tout ce qui se tramait chez moi.
Et désormais, me voilà non loin de l'immeuble de Lucia où je l’ai vu y entrer après avoir taper le code que je connais maintenant par cœur. Un frisson me parcoure le long de l’échine alors que je m’engage enfin vers la façade, casquette vissée sur le crâne où j’y ai logée mes cheveux courts. New-York me réserve un tas de surprises, contrairement au Texas où j’ai bien vite fait le tour de ma campagne aux allures de western. J’y suis née, j’y ai vécu 26 années de ma vie et je m'en suis lassée. Je n’y trouvais plus la diversité dont j’avais besoin, ni l’adrénaline qui s’est éveillée à la seconde où j’ai posé un pied dans cette ville qui regorge de lumières, d’animations, de foule. D’être humain en puissance. Un tas d’existence gorgée de narcissisme, de domination, ayant pour conviction que tout leur ait dû. Lucia en fait partie, et je ne regrette pas une seule seconde d’avoir quitté mes parents ainsi que mes deux frères. Pas que ça soit désagréable de vivre à leurs côtés. Même si j’ai rapidement compris que je n’avais visiblement pas la même perception des émotions qu’eux. Je n’éprouve pas une affection profonde pour leur existence, disons que je la tolère. Je tape rapidement le code d’entrée avec un nouveau mouchoir en papier que je sors de son sachet et m’engouffre dans l’immeuble sans plus tarder. Je n’ai plus que deux petites minutes pour frapper à sa porte, me faire passer pour une nouvelle voisine et lui sortir mon discours tout fait. Je monte les escaliers jusqu’au deuxième étage, me dirige d’un pas léger vers le porte 23. Il est bientôt 23 heures, les murs sont comme du papier de cigarette et le moindre cri se fera entendre… C’est bien pour cela que je me présente à cette heure précise. Car dans une heure, le voisin du dessus mettra comme chaque soir, à minuit, son album de Vivaldi. Un vieillard, seul, que personne n’ose plus venir engueuler de foutre sa musique à tue-tête, à une heure si tardive. Ils s’en sont tous accoutumé. J’y vois ici une chance de pouvoir concrétiser ce pourquoi je me lève chaque matin désormais. Très peu de chose me provoque des émotions dans la vie au quotidien, mais ça ? Cette traque ? Je ne connais rien de plus savoureux. L’absence de ressenti se fait très vite remarqué, c’est bien pour ça que j’ai dû apprendre à me calquer sur les autres, sur leur sociabilité, pour apprendre à quel moment il faut sourire, rire, pleurer, se mettre en colère. Ce qui est bien et ce qui ne l’est pas. Au fin fond du Texas, là où vivent les Redneck – c’est mon surnom au bar, mais jouant la fille simplette au possible avec son petit cheveux sur la langue, je ne fais qu’en rire -, j’ai pu apprendre et observer. Et lorsque j’étais dépourvu de réactions, mes parents pensaient simplement que j’étais trop las, trop fatiguée, voir trop choquée selon l’ampleur de l’événement que l’on m’annonçait. Mais jouer la comédie ne suffisait pas à ce vide béant que je sentais chez moi. Et il a fallu que je marche sur le chaton que nous venions d’avoir pour que je perçoive chez moi une étincelle émotive. Dès lors que l’animal s’est mis à pousser des cris plaintifs après lui avoir accidentellement cassé la patte, je me suis simplement mise à sourire. On suivit, un autre chaton. Des mouches. Quelques lapins que ma grand-mère avait, quelques poules également. Leur douleur et leur mort étaient vivifiantes. Jusqu’à ce que ça ne suffise plus pour assouvir ce besoin de ressentir toujours plus. C’était profond, c’était vital. Cette puissance que je possédais entre mes mains jusqu’à mes 18 ans, devait s’accroître plus encore. La pousser à son paroxysme. Je n’étais qu’à un faible pourcentage de mes capacités. A un faible pourcentage de ce que je pouvais réaliser.
C’est devant la porte de Lucia que je prends conscience à quel point il n’a rien de meilleur qu’un cri humain, que ses pleurs et ses suppliques. Que sa médiocrité et son pathétisme. Ce sont les mêmes pensées à chaque fois, les mêmes constatations. Et la même allégresse lorsque j’en prends conscience. Je dissimule ma casquette dans mon sac, déboutonne ma chemise, en défait les pans hors de mon pantalon et affiche un air désolé, lèvres pincées. Je frappe trois coups et patiente. Mon cœur ne s’emballe pas, pas pour le moment. Il se berce à son rythme, en douceur. La porte s’ouvre. Il s’éveille en même temps que moi, en même temps qu’un énième frisson parcoure mes muscles et ma peau. Lucia est d’une beauté hispanique atypique. Elle n’a rien d’une perfection et c’est pour cela que je la désire encore plus maintenant. Pas sexuellement, non. Ça va bien au-delà de ça. - Bonsoir… Je peux vous aider ? Je ramène une mèche de cheveux derrière mon oreille, gênée, confuse et articule enfin mes premiers mots d’une voix fluette où nous pouvions clairement déceler un cheveu sur la langue que je possède depuis que je suis toute petite. Oh, il a bien disparu vers mes 17 ans, mais j’ai toujours pensé qu’il me serait utile pour conserver ce minois d’innocence et un peu stupide. Tout cela n’est qu’une façade. Une simple image, comme une photographie où vous ne savez pas ce qu’il s’est passé avant, ni ce qu’il se passera après. - Veuillez m’excuser de vous dérangez aussi tard, mais je suis votre nouvelle voisine, juste là. Je désigne un appartement vide depuis un mois. J’ai aménagée hier, journée où elle fut partie en excursion avec sa meilleure amie pour ne revenir que vers deux heures du matin, et… soupire, je me passe une main dans les cheveux en me mordant la lèvre. J’ai oublié mes clés chez mon employeur et mon petit ami est en soirée. Est-ce que vous auriez un téléphone à me prêter s’il vous plait pour que je puisse l'appeler? - Vous n’avez pas le vôtre ? Sa voix s’élève aux légers accents latins, aussi claire et limpide que du cristal. Un bonheur. Je plonge ma main dans la poche de ma veste en cuir, affichant un sourire désolé avant de lui montrer l’écran qui s’allume puis s’éteint aussitôt avec le logo de la batterie en détresse. - Je n’ai pas eu de quoi le recharger. Deux secondes et son sourire s’affiche, jusqu’aux oreilles. - C’est pas un problème ! Entrez, mon téléphone est en charge mais vous devriez avoir assez pour appeler votre ami. - Merci beaucoup, Mlle… ? - Pedrossila ! C’est dingue que vous soyez ma voisine et que je n’en sois pas au courant ! Remarquez, hier j’étais en excursion avec ma meilleure amie pour faire du Cheval à trois heures de routes d’ici. Je n’vous raconte pas ! Un vrai bonheur… Et elle parle, encore et encore. Sans interruption. De choses que je connais déjà et que, désormais, je me fou. Pensant que toute la conversation lui appartient. Un rapide coup d’œil à l’appartement me suffit pour comprendre que je suis dans son salon qui lui sert également de cuisine. Je dirais un bon 25m², un canapé face à la TV collée elle-même au mur, une bibliothèque désordonnée dans un recoin. Lucia est déjà dans sa chambre pour venir me ramener son smartphone et j’ai déjà un tissu imbibé de chloroforme fabriqué par mes soins, mes mains logées dans mes gants de cuirs. Dextérité, rapidité, efficacité. Mon sac est posé près du canapé et je me glisse contre le mur, près de l’encadrement de la porte où elle ne va pas tarder à ressortir. Ses pas s’approchent, mon cœur s’accélère. Sonne enfin le moment où tout va commencer, où mes fantasmes se concrétiseront, où enfin, je ressentirais ce feu brûlant qui m'a tant manqué durant ces derniers mois. Elle apparaît, fait trois pas, s’arrête et me cherche. Une seule seconde me suffit pour me loger derrière Lucia et lui plaquer le tissu imbibé sur sa bouche. J’assure ma prise autour du cou et elle agite ses bras, tentant vainement de hurler. Son premier réflexe, comme à beaucoup d’autre, n’est pas de me frapper mais tout simplement de tenter d’écarter cette main et ce membre qui l’étouffe. Ça ne dure qu’une dizaine de secondes avant qu’elle ne perde peu à peu conscience et qu’elle ne s’effondre dans mes bras.
Cet appartement sera le sanctuaire de sa phobie, celle de sa peur la plus profonde. Car si je suis ici, c'est pour lui montrer à quel point elle n'est rien. Rien qu'un vulgaire morceau de viande et qu'elle ne contrôle absolument aucun aspect de sa vie. Que tout lui échappera. Et c'est lorsqu'elle le comprendra, que j'atteindrais l'apothéose. Face à sa propre destruction. Dans mon sac se trouve un bocal et ce dernier grouille d'araignées. L'Arachnophobie. Pas la petite frayeur, non. De ce que j'ai pu constaté, cette peur est profonde. Une angoisse qui vous prend aux tripes et vous donne comme impression que votre cœur se déchire de toute part lorsque vous faite face à votre peur matérialisée. Un frisson de plaisir prend naissance au creux du ventre lorsque je l'imagine hurler, envahit de ces aranéides de la tête aux pieds, perdant toute cette grâce qu'elle possédait lorsqu'elle se persuadait que tout était sous son contrôle. Elle n'en sera que plus belle. Puis viendra la souffrance. Lente. Agréable. Parfaite. La soumission face à la mort. Une Apothéose innommable. Une jouissance inégalable de lui prouver que d'un claquement de doigts, sa vie peut se muer en une mort atroce et douloureuse.
Je la dirige vers sa chambre et l'allonge, face contre le sol. Je la regarde, de toute ma hauteur et ma voix s'élève en un doux murmure. Plus de timbre fluet, plus de cheveux sur la langue. Le masque est tombé. - Il est temps de redescendre de ton trône, Princess P. Trois mois, deux jours, cinq heures et vingt-deux minutes. Il est temps d’achever ce que nous avons commencé, toi et moi.
...un héros/une héroïne Caractère e suis le reflet de mon prénom. Une douceur sans limite, un sourire candide et un dévouement presque pathologique, je suis l’amie que nous aimerions tous avoir pour nous écouter quand nous n'avons que pour seule envie: Se plaindre, et ce même si je m'avère être parfois un peu... bébête. Le type même de personne qui ne comprend pas lorsqu'une réplique qui lui ait adressée, s'avère n'être qu'une insulte dissimulée. Vous savez, l'art des mots n'est pas offert à tout le monde... Et encore moins pour moi qui ai toujours eu une petite gêne à m'exprimer. Et pour cause ! Ce cheveux sur la langue, léger mais suffisant pour être détecté, me provoquait toujours une pointe de honte lorsque l'on me faisait la remarque ou alors lorsque je devais m'évertuer à prononcer les « s » sans trop de mal. Je suis introvertie mais sociable, disons plutôt que ma timidité est palpable à des kilomètres. Réel ou pas ? Ça l’est. Au quotidien, c’est ce que je suis. C’est ce que j’ai toujours appris à être dès lors que j’ai perçu que certaines choses chez moi ne correspondaient pas au cadre de la société. A aucun moment je n'ai refoulé ce que j'étais. C'était présent en moi, bien ancré, alors pourquoi le renier? Il a fallu apprendre, se claquer sur les autres, se dissimuler dans la masse sans se faire remarquer. Et je n’ai aucun mal à le faire à New-York. Qui se soucierait d’un visage comme le mien, au sourire attendrissant et à une légère stupidité qui en fait rire plus d’un lorsque je nettoie la surface lisse du bar ? Oh, la « rednek » a son petit caractère. Celui brute de décoffrage hérité de mon père et qui donne du fil à retorde à ceux qui pensent que, « naïve » signifie «Jambes ouvertes » à la masculinité de ce monde. Pour parfaire cette vie qui s’ancre dans les normes, j’autorise quelques-uns ou quelques-unes à me guider chez eux, dans leurs lits. Sans qu’ils ne sachent un seul instant que tout ce que je leur présente n’est que mensonge. Du faux, du toc. Chez moi ne réside aucun sentiment, aucun besoin de m’attacher à l’autre, d’être en compagnie de quelqu’un. Mes seuls moments d’éveils sont ceux où je les contemple entrain de pleurer leur peurs, suppliant dans des murmures saccadés de les laisser partir, que, promis, ils ne diront rien. Je pourrais essayer de les croire et pour certains, je suis persuadé qu’ils disent vrai mais je ne peux pas passer à côté de ça. De ce plaisir que j’ai mis tant de mois à mettre en place après une filature méthodique et sans faille. Physique Un mètre soixante-douze, normalement constituée. Je n'ai rien à réellement signaler sur mon physique que je considère de banale quoi qu'entretenue par du sport régulier. Pour diverses raisons. Cheveux châtains et courts pour plus d'aisance mais aussi parce que je les préfère à mes anciens cheveux trop longs. J'ai les yeux verts bouteille, un visage banale, pour une femme banale. Et il y a aussi ce fameux cheveu sur la langue que je conserve au quotidien, ajoutée à une voix fluette et joviale...
Et pour la petite anecdote, je me suis faite tatouée un attrape-rêve il y a 5 ans, dans le milieu du dos. Pourquoi?
"Selon une croyance populaire, le capteur de rêve est censé empêcher les mauvais rêves d'envahir le sommeil de son détenteur. Agissant comme un filtre, il conserve les belles images de la nuit et brûle les mauvaises aux premières lueurs du jour."
Et il semblerait que je capture les pires cauchemars de ceux qui se pensent trop important, pour en faire une réalité... Relations Quitte à devoir me fondre dans la masse, je sélectionne généralement et ce, l’air de rien, les personnes que je réussis à tolérer dans mon entourage. Ils sont peu, mais ils ont là. Pour sortir boire un verre, voir une exposition ou aller au cinéma. Je préfère généralement ceux ou celles qui parlent peu ou alors, à l’inverse, qui meublent la conversation où ici, mon seul rôle est de sourire à ce que l’on me raconte. Et lorsque la barre de tolérance est franchie et que je perçois chez moi cette flamme qui me poussera à faire d’elle ou de lui le prochain morceau de viande que je prendrais plaisir à détruire et à saigner, alors je prends le large. Prétexte voir d’autres amis qui n’existent pas, pour quelques jours. Le temps d’un repos parmi toute cette flopée d’émotions qui ne m’appartiennent pas. ...avec plus de détails Définition de l'enfer et du paradis pour le personnageL'enfer serait peut-être un monde sans peur ? De ne plus avoir la main sur leur vie, de ne plus avoir la possibilité de contrôle... Donc je dirais peut-être l'absence de liberté, finalement. C'est tout ce dont j'ai besoin : Ma liberté. De mes mouvements, de ma vie, de mes actions, de mes choix. Vivre comme je l'entends, sans travers et sans entraves. Je ne pourrais pas vivre dans un monde où l'on me priverais de la possibilité d'ôtez la vie, de les entendre hurler, de les regarder se tordre de douleur, effrayé, angoissé, me suppliant moi d'arrêter tout ça. J'ai besoin de tout ça, c'est vital. Comme il est vital de manger, de boire, de dormir. Et le paradis ? Je l'ai déjà entre les mains. Vous ne me voyez pas, vous ne me sentez pas. Je m'infiltre derrière vous, chez vous, sans que vous n'en aillez conscience. J'apprends à vous connaître par cœur, à connaître toute votre vie sur le bout des doigts. De votre lieux de vie, à vos goûts musicaux. De vos fantasmes, à vos peurs profondes. Vous, qui pensez contrôler votre vie... Point faible et point fort du personnage Ce qui se traduirait de l'enfer pour moi serait assurément la perte de contrôle. Si je prends autant de temps à millimétrée chacun de mes passages à l'acte, ça n'est pas pour rien. Parce que je ne suis pas de ces psychotiques impulsifs et désordonnés. Je ne suis pas non plus une psychopathe, je suis simplement un être ayant une perception différente de la vie et des émotions. Je prends le temps pour chaque chose, pour étudier celui ou celle qui mérite à mon sens, d'être détruite. Et c'est peut-être ici que réside à la fois ma faiblesse et ma force. Perdre cette maîtrise que je m'évertue d'avoir dans ce qu'ils appellent, le modus operandi. Même si c'est une chose que je n'avouerais pas, en dehors d'ici. La plus grande honte du personnage Je n'ai aucune honte, même si aux yeux de la société, je le devrais. Pour ce que je fais, ce que je suis. Mais je ne vois pas où réside le mal. Vous devriez en être satisfait de vous voir débarrassez de tout ceux que j'élimine. Ils ne sont rien, juste un tas de chair inutile se donnant trop d'importance au quotidien. Soyons sérieux, je ne fais que rendre service à ce que vous appelez votre communauté. Pourquoi est-ce que je devrais avoir honte de ce que je suis ? Pourquoi est-ce que je devrais être celle que l'on condamne ? Parce que je suis une minorité, mais ce que beaucoup d'entre vous refuse d'admettre c'est que vous êtes tous comme moi. En chacun de nous réside une part d'ombre, celle que certains appelle « Le monstre », « Le mal ». Il est là, chez vous aussi. La seule différence est que vous ne l'avez pas assumé, trop prisonnier de vos mœurs, de vos craintes. Mais une fois libéré de tout cela, qu'est-ce qu'il se passera ? Dites le moi, qu'est-ce qu'il se passera si j'égorge votre copain ou votre fille, sous vos yeux, sans aucune autre émotion que celle du plaisir de laisser son sang s'écouler entre mes doigts? L'explosion de votre vraie nature. Casier judiciaire Officiellement : Rappel à l'ordre d'un officier lors d'un léger excès de vitesse Officieusement : - Tortures et meurtres sur animaux - Tortures et meurtres sur six adultes et deux enfants. - Usurpation d'identité. - Quelques piratages basiques. Dis-nous tout !
Vous Pseudo, âge, autres informations ? Ou vous voulez restez incognito ? Jess' Où avez-vous connu le forum ? Tu veux pas l'savoir Connexion /7 5/7 Avez-vous signé le règlement ? Oui Exemple de RP - Spoiler:
Le sang-froid est un contrôle et une maitrise de soi indispensable pour faire partie du rang militaire. Si vous êtes trop instable émotionnellement, vous pouvez faire une croire sur votre rêve de carrière car ils ne veulent pas de type ou de nanas qui se brisent à la moindre vision d’horreur, aux moindres morceaux de chairs troués ou trouvés. Non, ils veulent du solide, un mental d’acier pour réussir à gérer des instants de crises ou des missions qui ne tournent finalement pas comme nous le voulions. J’avais toutes les qualités pour être Soldat et faire partie de leur troupe. La force physique, le contrôle de soi, l’esprit suffisamment tactique pour pouvoir me débrouiller seul en cas de pépin mais aussi l’esprit d’équipe. Parce que tu ne peux pas venir jouer aux petits soldats si tu ne supportes pas les autres. Si tu n’es pas foutu de faire équipe avec un ou une autre. J’avais tout. Et tout à foiré. A la mort d’Ethan. A la mort de Sam.
Et maintenant ici.
La condition pour que je ne passe pas devant un juge et pour que mon casier judiciaire reste vierge, était la suivante : Suivre une thérapie avec un psy. Chose que j’ai suivi à la lettre puisque ma motivation était d’entrer dans la Crim’. J’ai fait plusieurs années de séance et je crache à la gueule de tous ceux qui prennent ça pour de la faiblesse. J’en avais besoin. Besoin pour ne pas exploser et me fragmenter sur le prochain que je croiserais. J’ai appris à reprendre le contrôle, renoué avec mon sang-froid, à me stabiliser émotionnellement. Le temps aidant, je suis revenu au point de départ, mais sans mon frère. Avec cette putain de sensation de vide. Et toutes ces années de travail sur soi menace d’être réduites en cendre en cet instant. Ces photos entre les mains, ces images morbides, horrifiantes, à la limite de l’insurmontable viennent de fracturer cette muraille que j’entreprends de bâtir un peu plus chaque jours afin de ne pas refaire les mêmes erreurs. Ca n’est pas tant à cause des photos en elles-mêmes. Je ne dis pas que je suis insensible, parce que c’est faux. Le problème qui se pose ici est que je suis peut-être impliqué de manière plus personnelle et c’est ce qui rend les choses beaucoup plus compliqué à gérer. Si je ne soupçonnais pas ce fils de chien d’être responsable de la mort d’Ethan, alors j’aurai pu garder mon sang-froid malgré tout ce dégoût et cette haine d’assister à ça, d’avoir ce désastre entre les mains. Cet homme est un malade, l’incarnation de la pire des perversités, exploitant une majeure partie de sa part d’ombre… Je ne conçois pas qu’un esprit puisse autant dériver vers les bas-fonds de l’être, qu’il puisse… ressentir du plaisir à violer des gosses. Des gamins. L’incarnation du mal contre celle de l’innocence. Deux extrêmes opposés, deux entités bien distincts. Est-ce que c’est donc ça qui te fait bander Robertson ? C’est ça ? Cette puissance sur l’innocence ? Cette ascendance que tu as sur cette fragilité où tu sais que tu peux la fracturer d’un geste.
Est-ce que c’est ça qui t’as donné envie de bousiller la vie de mon frère ?
Le sang bat à mes tempes avec violence, à m’en étourdir. J’ai la sensation que ma vue se rétrécit pour se concentrer sur deux points. Les photos où Lucas est le premier à exposer malgré lui sa torture mortuaire et Erika. Erika qui prend les clichés en main et qui vient elle aussi de se prendre un uppercut dans l’estomac. Notre métier nous blinde tous les jours, nous forme et nous permets au fur et à mesure de réussir à contenir les sentiments afin de ne pas se laisser submerger et de faire des conneries. Mais tout devient compliqué lorsque vous avez une trentaine, voir, une quarantaine de clichés sanglants entre les mains avec des gosses. Dans des positions aussi bien dérangeantes que monstrueuses, leur visage parfois prit en photo en gros plan, pour immortaliser leurs peurs, leurs horreurs. Pour que Robertson puisse revivre son fantasme, sans limitation, sans restriction. Le visage de ma coéquipière se décompose légèrement, elle fronce les sourcils, les regardes à son tour avant de secouer la tête. C’est ici que nous prenons de nouveau conscience que la nature humaine n’a pas de limite, pas de contrôle. Certains naissent avec une perception de l’horreur différente de la nôtre, d’autre sont modulés selon leur vécue. Et ça peut tomber sur n’importe qui. Votre frère, votre mère, une tante, un meilleur ami, votre patron.
Je reste les poings serrés, sans décrocher un mot, attendant qu’Erika visualise par elle-même ce dont il est visiblement capable. Je me passe une main dans les cheveux, luttant contre cette lave qui ronge chaque parcelle de raison qui entrave une haine profonde et qui ne demande qu’à sortir, une bonne fois pour toute. Je ne le ferais pas. Je garderais le contrôle, entre mes paumes et je ne craquerais pas. Je ne lui donnerais pas se plaisir et si je veux continuer mon enquête sur ce type, j’ai tout intérêt à fermer ma gueule. Quoi qu’il se passe chez moi.
Le téléphone sonne. Nous sursautons légèrement tous les deux, nos esprits étant à mille lieux d’ici. Nos regards se posent sur le combiné, attendant. L’adrénaline fourmille partout chez moi, impatiente de pouvoir déverser son flot d’énergie. Une fois. Deux fois. Silence.
Mon regard se braque aussitôt dans celui d’Erika. Le message est clair et se diffuse entre nous sans aucun obstacle. Je la déteste, elle me déteste… mais en cette seconde, là où nos corps se tendent et que l’adrénaline vient d’exploser son barrage et se déverse à grand flots dans nos veines, une symbiose vient de naitre. Une synchronisation que nous pourrions croire inexistante entre nous. Et si nous étions moins cons nous pourrions y voir ici un signe que, peut-être, nous n’étions pas si mal dans ce duo forcé. Je glisse d’un geste rapide mais adroit, les photos dans leur enveloppe, la repositionne là où je l’ai trouvé et entreprend de fermer l’armoire après avoir rapidement vérifié que je n’avais rien dérangé de trop suspect. Erika se glisse dans la salle de bain et mon cerveau s’agite pour me trouver un endroit qui ne me donnera pas en pâture à Robertson à la seconde où il entrerait dans la pièce. La porte d’entrée donne sur un couloir de moins de deux mètres de long qui mène à la chambre, donnant une vue directe sur le lit, mais pas à la TV ni à la petite table, toutes deux dissimulées par l’angle du mur. Et c’est là que je me glisse. Dos collé à la paroi, à deux mètres à peine de la porte d’entrée, caché par l’angle.
Avec une infime précaution, je glisse la main sous ma veste et en tire mon glock. Mes deux mains enserrent la crosse et y assurent leurs prises. Sentir le métal froid et la puissance de l’arme sous mes doigts me donne une nouvelle assurance, prêt à bondir sur sa gueule d’enfoiré pour le sortir d’ici, menotté pour qu’il puisse répondre de ses actes devant la Justice. Devant les parents de tous ces gamins tués. La poignée tourne, les mécanismes s’enclenchent. Je jette un dernier coup d’œil à la salle de bain où je ne distingue pas Erika… Signe qu’elle est suffisamment bien dissimulée pour être à l’abri du premier coup d’œil. Je sais qu’elle capte mon regard, je sais qu’elle aussi est entrain de réguler son rythme cardiaque afin de garder le contrôle. Chez moi c’est un geyser d’émotions. La porte s’ouvre. Sang et adrénaline pulsent ensemble, en une symbiose et en parfait accord. Ils ne font qu’uns, jusqu’à mon cerveau, me donnant la sensation que chaque sens se décuplent. Je revois ces corps d’enfants, ces visages, ces expressions. La douleur. Le sang. La torture.
Les pas s’engagent dans le couloir. Je me redresse, me calle un peu plus contre le mur malgré ma carrure, toujours le glock bien en main. Et il dépasse l’angle dans lequel je suis dissimulé, son corps m’apparait. Grand, de musculature sèche mais sportive, démarche assurée. Cheveux courts grisonnants. Il jette un sac sur son lit. Je bloque ma respiration.
Deux pas me suffisent pour me planter derrière lui, campé sur mes deux pieds, arme pointée sur son crâne.
- Lève tes mains, espèce d’ordure. Et en douceur si t’as pas envie de te faire troués comme une foutue passoire.
Il sursaute à peine. Comme s’il s’attendait à tout moment de nous voir. Erika ne bouge pas de sa planque et elle fait bien. Il faut un coup d’avance et elle reste notre seconde effet de surprise si jamais besoin est. Mais mon esprit se concentre sur le crâne de ce fils de chien, me voyant déjà le détruire sous mes phalanges. Ma respiration s’écourte et la scène me semble longue, se dérouler sur plusieurs minutes alors qu’en réalité, seulement deux secondes s’écoulent entre mes mots et la suite.
Le coup part à une vitesse à laquelle je ne m’attendais pas. Le poing de Robertson vient violemment s’abattre sur mon avant-bras, me déstabilisant une fraction de seconde. Une fraction de seconde de trop.
Les évènements s’enchainent avec violence, à une vitesse inouïe. Il tente de me pousser en me fonçant droit dessus. Il me saisit par la taille et me plaque avec force au mur derrière moi, comme un rugbyman voulant me faire reculer de la ligne de marquage et mon souffle se coupe sous le choc. Je laisse alors agir mes réflexes de flics, ceux qu’ils nous enseignent au combat en cas de besoin. J’abats ma crosse une première fois sur son épaule alors qu’il tente de fuir, puis une deuxième fois contre son arcade qui éclate sous le choc. Il titube en arrière et pas une seule fois je ne réfléchis à pointer de nouveau mon arme sur lui pour le tenir en joue. Non, pas une seule fois je m’impose une distance physique parce qu’au contraire, j’ai besoin de le sentir contre moi. De sentir ma violence contre la sienne. De lui montrer qu’il n’est pas Dieu, qu’il n’est Maitre de rien. Je me précipite à sa rencontre mais Robertson se reprend vite, trop vite. Et je remarque à quel point ses gestes sont précis. Cet enfoiré exerce l’art du combat. Il esquive mon uppercut et abat ses phalanges contre ma mâchoire, puis une deuxième fois, entrainant mon cerveau dans une spirale douloureuse et flou, les couleurs se mélangeant comme la palette d’un artiste défoncé. Je sens sa présence non loin de moi, tentant vainement de fuir en me contournant mais je m’élance à l’aveugle, réussissant à le faire trébucher contre la porte de la salle de bain qui se ferme dans un claquement sonore, faisant tomber au passage la table de chevet.
- Fils de pute.
Et mon poing s’abat sur sa pommette avant de le prendre par le col et de le jeter contre le mur derrière moi, son visage venant percuter la matière de pleine face. Je ne sens pas le sang qui coule sur ma tempe, je ne sens pas la douleur dans mon avant-bras. Je ne ressens rien, juste cette colère sourde et brutale, qui vous donne des envies monstrueuses aux allures de meurtre. Un déchirement de soi, un éclat de vous. Et durant tout ce temps, l’image des gosses défilent en boucle mais surtout celui d’Ethan. Ethan en sang.
Je m’approche d’un pas lourd alors que Robertson tente déjà de se relever malgré sa gueule en sang, prêt à se ruer de nouveau sur moi. Je n’entends pas la porte de la salle de bain qui s’ouvre derrière moi. Je n’entends plus rien que le battement de mon cœur qui tambourine à mes tempes. Célébrité sur l'avatar - Code:
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Lauren Cohan ▬[i] (Camille T. Jennings)[/i] Multicompte(s) Si oui, merci de nous dire de quel membre du staff vous avez eu l'accord de création de ce multi-compte. Cillian & Sacha Un dernier truc à dire ? A nous, mes mignons.
Dernière édition par Camille T. Jennings le Lun 10 Aoû - 22:50, édité 1 fois |
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