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| | Robin Danika Wilton [Terminée] | |
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MESSAGES : 29
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TAG LINE : "I made a mess, I’ve been a mess, I guess And guess what life is messy"
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| Sujet: Robin Danika Wilton [Terminée] Sam 29 Aoû - 23:42 | |
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Si vous décidiez de faire une rapide recherche internet voici ce que vous trouveriez : Robin Danika Wilton + Née le 17 avril 1989 + Anglaise + A immigré aux Etats-Unis il y a 5 ans + Journaliste pour quelques journaux sans grandes importances (de ceux qui finissent au fond d’un carton ou autour de ce sandwich que vous avez acheté au coin d’une rue) + Embauché il y a presque 2 ans par The Village Voice + Quelques photos sans doute + Un tour sur Facebook vous apprendra sans doute qu’elle voue une véritable passion au cinéma, qu’elle défend avec ferveur le féminisme et la cause LGBT bien qu’elle soit hétérosexuelle, qu’elle est athéiste, qu’elle n’est plus dans une « relation » depuis maintenant 2 ans et demi, qu’elle a un poisson surnommé Pullitzer et qu’elle a récemment été faire un tour a Las Vegas. Vous trouverez aussi traces de bons nombres d’articles allant du sujet le plus idiot à des sujets bien plus sérieux y compris celui portant sur un des plus gros coups de filet réalisé en suède où un réseau de trafic de contrefaçons tout entier avait été démantelé. La jeune femme pensait à l’époque tenir l’article du siècle, celui qui lui ouvrirait tout les portes, mais rien ne s’était ensuite passé comme elle l’avait prévu. |
Il était une fois... Girl I can see in your eyes that there's Something inside that made you evil Where did you go?
Histoire
Robin a toujours été une rêveuse, une enfant pleine d’imagination, friande d’histoires rocambolesques peuplées de princes et de princesses, de lieux lointains et mystérieux, de dragon et de combats grandioses. Le point commun de ses histoires ? Une fin toujours heureuse, ou le dragon périssait, le prince et la princesse devenaient roi et reine d’un royaume heureux sur lequel ils gouvernait avec justesse et équité. Sa mère lui avait appris à lire bien avant qu’elle intègre la classe et de ce fait, elle était toujours celle vers qui ses petits camarades se tournaient à la récréation, eux aussi aimait les histoires tout droit sorties de son esprit et contrairement à elle, ils n’avaient pas la moindre idée qu’en réalité, toutes ces jolies histoires sortaient de livre bien réel que sa mère lui racontait en cachette. Les lectures n’étaient guère variées dans leur communauté et chaque livre devait être approuvé par David ne leur laissant que peu de choix, mais ce n’est pas ce qui l’arrêtait, non, son imagination restait inconditionnellement fertile. Ce n’est qu’en grandissant et en découvrant le monde, ce monde duquel elle avait été coupée si longtemps et qui l’avait longtemps effrayé qu’elle comprit que les histoires qui intéressaient les gens n’étaient pas de cet acabit, loin de là, ils étaient toujours en quête de ragots, de tragédies, de mensonges et d’horreur…dans leurs histoires, les princesses restaient endormies et les princes périssaient sous les flammes brûlantes des dragons.
« La famille », c’est de cette façon que se faisait appeler la secte dans laquelle elle était née, elle avait porté bien des noms avant celui-ci, mais les dissolutions et les procès leur avaient valu de renaître de nombreuses fois. Sa mère y était entrée alors qu’elle n’avait que 18 ans, une gamine seule, perdue, naïve et surtout très enceinte. En quête d’un refuge, de sécurité et d’entraide, elle avait suivi sans vraiment se poser de question cet homme charmant qui avait décidé sans aucune raison, ni attente de la prendre sous son aile. Robin y était donc née, c’était tout ce qu’elle avait toujours connue et le monde lui-même ne lui manquait pas, elle n’en connaissait pour ainsi dire pas l’existence mise à part au travers des histoires effrayantes qu’on leur enseignait. Dieu était au centre de tout et ceux qui refusaient sa parole n’étaient que pécheurs, de dangereux ignorants qu’il fallait éviter comme la peste. Un climat de peur leur était inculqué dès le plus jeune âge, une façon comme une autre de les garder sous leur coupe, d’éviter les débordements et surtout de se garantir une obéissance inconditionnelle.
C’est dans cet environnement sous contrôle que petite fille avait fait ses premiers pas, appris à lire, à compter, à chanter au sein de la chorale, c’est aussi là qu’elle avait eu ses premières amitiés et ses premières disputes…Rien de plus normale présenté de la sorte, mais un jour Robin avait eu onze ans et tout avait changé…C’était à cet âge-là que l’on devenait « grande » et il n’était plus vraiment question de continuer à jouer ou d’être traité comme une enfant, non, à cet âge-là, il fallait apprendre a devenir une femme, et cela, de toute les façons imaginables y compris en passant entre les draps de celui qui était le chef de la famille. Cela ne choquait personne, c’était la norme, les préceptes l’autorisaient et Dieu en était l’instigateur et qui était-on pour remettre en question son souhait ? C’est ce que sa mère lui avait dit lorsqu’elle était rentrée en pleurant et c’est ce qu’elle lui répétait à chaque fois que cela se reproduisait, un laïus qu’elle connaîtrait encore mot pour mot plus de quinze ans après.
Les détails de son enfance, personne n’en a jamais eu connaissance, elle s’était inventé cette vie « normale », une jolie maison dans un quartier sans histoire, une mère parfois infirmière, d’autre fois avocate, un chien qui parfois devenait un chat, les détails variaient sans cesse au gré de son humeur, la vérité quant à elle, restait profondément enterrée, cachée sous des milliers de mensonges égrenés au fil du temps. Comment raconter ce qu’elle avait vécu durant les treize premières années de sa vie ? Comment décrire cette communauté qui avait à la fois été source de joie et de douleur ? Elle l’avait fait…une fois, une seule et unique fois…cette secte comme le reste du monde appelait ceux qui avaient un jour été sa famille, les abus, le retour au monde réel, la disparition de sa mère qui avait préféré prendre sa propre vie plutôt que d’affronter le reste du monde, les foyers d’accueil et cette liberté qu’on lui avait un jour imposé, la solitude et la peur entremêler…Une seule et unique fois, après laquelle elle s’était promis de ne plus jamais recommencer.
L’une de seule chose constante dans cette enfance mouvementée qui avait été la sienne avait été son goût pour les histoires et son imagination et elle avait bien vite décidé de l’utiliser à son avantage. Si la vie n’avait pas été tendre avec elle, elle n’était pour autant pas du genre à se morfondre et à baisser les bras bien au contraire, cela l’avait poussé à se battre pour ce qu’elle voulait quel qu’en soit les conséquences. Ainsi, c’est à force de travail acharné, de cours du soir, de petits boulots sans grande ampleur et de sacrifices qu’elle avait réussi à intégrer un journal, oh bien sûr ce n’était pas le plus lu, ni même le plus intéressant, mais c’était le seul qui avait daigné lui laisser sa chance. Difficile de se contenter d’écrire sur les chiens écrasés ou les rénovations prévus dans le quartier, ca n’avait rien de stimulant et la jeune femme s’ennuyait, elle avait des envie de plus, elle voulais se démarquer, elle voulait-elle aussi que ses écrits comptent. C’est dans cette esprit qu’elle s’était lancé dans ce qui serait le plus gros échec de sa jeune carrière.
Après cette terrible débâcle, sa réputation avait touché le fond, son employeur l’avait remercier sans ménagement et sans même écouter ses explications et la nouvelle avait très rapidement fait son chemin au sein de toutes les publications de la ville et de ses alentours. Sans emploi et bien vite sans le sou, la jeune femme avait dû prendre des mesures drastiques, elle avait déménagé dans une colocation sommaire et pris un emploi de serveuse au café du coin, non sans continuer à écrire encore et encore, publiant elle-même ses articles sur la toile, mais force était de constater que l’impact avait été quasiment inexistant. Après un an d’effort et de dévouement, elle avait fini par se rendre à l’évidence, personne ne l’emploierait plus tant qu’elle n’aurait pas fait oublier ce désastre, ce qui s’avérait difficile sans aucune diffusion de masse possible. C’est dans cette optique qu’un soir, elle avait décidé de partir, si elle ne pouvait s’exprimer ici alors elle le ferait ailleurs et quoi de mieux que le pays dit de la liberté pour ca ? Alors elle avait fait sa demande, s’était armé de patience et un jour le sésame lui avait été accordé… Adieu reine-mère et bonjour oncle Sam !
S’installer dans la grande pomme n’avait pas été facile, elle avait un peu erré de colocation en colocation, la vie y était chère et les rivalités importantes alors encore une fois, elle s’était résolu à vivre de job par ci, par là avant de s’imposer dans un petit journal. Pour y parvenir, elle n’avait, on peut le dire pas vraiment emprunter le chemin traditionnel, elle avait plutôt choisi la concurrence déloyale, un petit tour dans le lit du rédacteur en chef, un homme marié et père de deux enfants, quelque petites menaces sournoises et la voilà propriétaire d’un bureau et d’une page dans le journal…. Fourbe ? Certes, mais on a rien sans rien paraît-il ! Ce fut là son véritable point de départ, cette expérience bien que loin d’être des plus passionnante, l’avait amener à intégrer d’autre canards, jusqu’au jour où et en vous passant les détails graveleux du pourquoi mais qui avait quelque chose à voir avec de discrets échanges d'argents, elle s’était fait embaucher par un journal de taille, enfin, sa voix allait pouvoir, se faire, entendre, enfin ses objectifs professionnels prenaient une véritable tournure et très vite son nom se fit connaître. Ses articles au sein du journal étaient souvent faits de sujets imposés et malheureusement un minimum censurés, mais, elle parvenait cependant à faire valider quelques idées de thèmes de temps à autre et un jour, elle le savait, il la laisserait raconter cette histoire qui sera LA SIENNE, ce scoop qu’elle a attendu toute sa vie et en attendant ce jour, elle se contentait de cette opportunité de rendre son nom familier pour beaucoup de lecteurs et contrairement à beaucoup, elle avait décidé de s’en servir, se démarquer, là était la clé de la réussite elle le savait.
Créer un blog. Rien de plus facile de nos jours, un design attractif, un bon référencement et surtout des infos croustillantes, c’était la façon qu’elle avait choisi de dire tout haut, ce que personne ne voulait dire et contrairement à bien des gens, elle n’avait pas choisi de le faire sous couvert de l’anonymat, non ce n’était pas vraiment le genre de la jeune femme, elle assumait ses opinions et ses écrits et refusait de se cacher derrière un pseudonyme ridicule, sa voix et son identité était-ce qu’elle avait de plus précieux, c’était ce qu’elle était et ce pourquoi elle voulait être connue, qu’a cela ne tienne et tant pis pour les retours de bâton, elle avait toujours su se sortir des pires situations et elle comptait bien continuer de le faire.
Elle était peut-être maintenant la personne de qui il fallait se tenir éloigné, politiciens, flics, avocats, artistes, fils et fille de… Elle n’épargnait pas grand monde et c’était fait de nombreux ennemis, mais qu’importe, le boulot avant tout et elle défiait les mécontents de venir la trouver, s'il souhaitait eux aussi donner de la voix, elle leur en donnerait l’occasion, mais jusqu’ici personne n’avait souhaiter le faire…un silence qu’elle considérait comme confession et qui l’encourageait à continuer.
Ne baisse pas ta garde New-York car elle n’est jamais très loin.
...avec plus de détails Définition de l'enfer et du paradis pour le personnage Le paradis, ce serait pour Robin d’être reconnu pour ce qu’elle fait, d’obtenir enfin le sésame qu’elle mérite, celui qui lui ouvrira enfin toutes les portes et fera taire tous ses détracteurs qui, un jour, on remit en cause son intégrité journalistique. En attendant ce jour qui elle en est persuadée arrivera un jour ou l’autre, elle se contente, et cela, sans s’en plaindre (enfin tout est relatif bien évidemment) du moindre scoop juteux qu’elle peut dénicher.
Personne n’est à l’abri croyez là, il peut s’agir de cette voisine un peu mystérieuse dont vous ignorez les activités de mère maquerelle, d’un politique un peu trop entreprenant, d’un avocat a la braguette facile, d’un soldat reconvertie au passé obscur, d’une flicette aimant les hommes mariés ou d’une légiste dont le monde s’est écroulé, personne, non, absolument personne n’est à l’abri. Gardez vos secrets bien rangés les enfants, car elle n’aura que peu de scrupules à les divulguer puisque c’est ce sentiment de satisfaction qu’elle éprouve lorsqu’elle déniche L’information que tous les autres n’ont pas qui représente son paradis actuel.
A contrario et si elle est quasiment prête à tout pour obtenir des renseignements sur tous et chacun, elle est de nature extrêmement secrète, aussi l’enfer dans son cas serait que quelqu’un apprenne ou pire divulgue ses petits secrets, pas seulement son passé bien gratiné, mais aussi les magouilles et services auxquels elle a recourent pour gagner sa vie. Plus que les regards condescendants ou le jugement qu’elle pourrait percevoir dans le regard de ses pairs, c’est surtout la vulnérabilité dans laquelle elle pourrait se retrouver qui l’angoisserait. Point faible et point fort du personnage Les points faibles de Robin sont nombreux, tout d’abord elle a de nombreuses choses à cachés et cela la desservira sans doute un jour elle en a bien conscience, c’est pourquoi elle tâche de protéger sa vie privée autant qu’elle le peut mais ses mensonges constants pourrait semer le doute chez celui qui saura observer et écouter. Elle est aussi extrêmement curieuse et fouineuse et se met régulièrement dans des situations qui pourraient se révéler dangereuse, elle agit avant de réfléchir et il s’en est parfois fallu de peu pour qu’elle y perde quelques plumes. Mais en réalité, son plus gros point faible vient de sa difficulté à nouer de vraies relations, compliqués lorsque la moitié de ce que vous racontez est faux, et encore plus difficile de tenir ses mensonges sur du long terme, vous voyez où se trouve le problème ? La solitude n’est pourtant pas vraiment son fort, elle aime être entourée, elle aime partager et à un besoin maladif de se sentir désiré et importante et c’est une balance qu’elle peine à obtenir tous les jours que dieu fait.
Si elle ne manque pas de défauts, elle est aussi douée pour de nombreuses choses, premièrement, elle est maline et perspicace et parvient souvent à se sortir d’un peu toutes les situations ou tout du moins à éviter le plus gros de la casse. Robin n’hésite pas à prendre des risques et est doué d’un sarcasme plutôt légendaire ce qui donne souvent l’apparence d’une incroyable assurance, ce qui (elle ne l’avouera pas) n’est pas toujours le cas. Flegmatique et pas prise de tête, elle est d’une compagnie agréable et les gens qui la connaissent en dehors de son statut de journaliste, l’apprécie relativement facilement, elle inspire souvent la confiance, ce qui malheureusement n’est pas une bonne nouvelle pour ceux qu’elle a pris pour cible. La plus grande honte du personnage Sa plus grande honte lui semble indélébile et pour cause, elle est disponible aux yeux de tous sur internet. Cela remonte à quelques années maintenant, elle était une journaliste débutante et sa carrière était en essor, elle avait l’impression que tout lui tombait tout cru dans la bouche et elle ne s’était pas méfiée parce qu’une partie d’elle-même estimait qu’après tout ce qu’elle avait traversé, ce n’était qu’un juste retour des choses, elle ne s’était pas méfiée et en avait payé les conséquences.
C’est l’histoire d’un réseau de contrebandes, on ne parle pas ici du mec qui vous vend un portable au coin de la rue ou un joli sac à l’allure luxueuse sortie du coffre de sa voiture, non, on parlait ici d’un réseau d’ampleur, d’une histoire juteuse dans laquelle elle s’était jeté à corps perdu. Elle avait dégoté une source interne, un type qui a force de persuasion lui avait tout dit et forte d’un ego un peu trop fort et d’une envie de reconnaissance démesurée, elle n’avait pas suivi les protocoles, elle n’avait pas attendu, elle n’avait pas pris en compte les règles qui étaient imposées dans ce genre de situation et le résultat avait été catastrophique.
Non seulement cette source indispensable à l’enquête s’était évaporée, mais en plus, cette soudaine disparition avait obligé la police à relâcher certain membres de l’organisation, adieu procès et sentence pour ces types, ils pouvaient la remercier, c’était certain, mais les autres eux avaient décidé de lui faire payer comme ils le pouvaient. Si en Suède le délit d'obstruction à la justice n'existe pas, les autorités ne s'étaient cependant guère gênés pour la raccompagner immédiatement à la frontière Casier judiciaire Officiellement : RAS Officieusement : - Chantage - Extorsion - Consommation de Marijuana Dis-nous tout !
Vous J. reine du monde enchantée ! Où avez-vous connu le forum ? Par une Espagnole bruyante qui traîne dans le coin ! Connexion /7 5-6/7 Avez-vous signé le règlement ? lu et approuvée, bien cordialement Exemple de RP - Spoiler:
C’est un étrange sentiment que celui qui mêle la peine, la culpabilité et le soulagement. S’il avait été question de palier, de passer de l’un à l’autre progressivement cela aurait sans doute été plus facile pour elle, non pas à gérer mais à accepter. Les yeux rivés sur la route qui s’avançait sans fin devant elle, Carter tapotait nerveusement ses doigts contre le volant de sa voiture, elle essayait de faire une liste rapide de tout ce qu’elle avait encore à faire car exiler son père n’avait été que la première étape d’une série de changements qui s’annonçaient être longs et plus ou moins problématiques.
Malgré les recommandations d’Hunter au réveillon de Noël, la jeune femme n’avait pas su se résigner à avouer à son père les manigances auxquelles elle avait dû avoir recours dans son dos pour le sortir de son enfer quotidien. Se résoudre à appeler sa tante, avoir à la supplier de lui venir en aide avait été bien plus pénible que ce qu’elle avait dans un premier temps imaginé, il faut dire qu’elle ne connaissait rien de cette femme, son père n’avait jamais parlé en bon terme de sa sœur et la brune n’avait pas le moindre souvenir de l’avoir jamais croisé dans sa vie, pas une visite, pas une carte d’anniversaire, rien, elle n’avait jamais considéré ni son frère, ni ses enfants et la raison lui en était complétement inconnue. C’est en partie ce qui l’avait fait hésiter mais, n’ayant pas la moindre autre famille connue, elle n’avait guère eu le choix, la communication avec son père étant devenue juste impossible, les factures s’étant bien trop accumulées et la santé de son père commençant vraiment à l’inquiéter. Si dans un premier temps, l’alcool ne semblait être qu’une porte de sortie ponctuelle pour son père, lui permettant d’oublier la mort de son fils chéri, il était vite devenu régulier, journalier et s’était sournoisement insinué dans leurs relations qui avaient toujours été fortes et complice. De cela il ne restait plus rien aujourd’hui, ils n’avaient pas parler depuis des lustres, il n’était devenu qu’un fantôme de plus dans cette maison qui avait vue grandir la jeune femme et ils en étaient tout deux arrivées à un point de non-retour c’est tout du moins ce qu’elle croyait lorsqu’elle avait appelé sa tante. Après une lutte acharnée, cette dernière avait finalement accepté de prendre son frère en charge à condition que Carter le conduise là-bas quelques semaines plus tard.
Elle avait repoussé l’échéance, repoussé cette conversation qui elle le savait ne se passerait pas bien, elle avait peur de la réaction de son père, elle avait peur de le voir claquer la porte, faire quelque chose de stupide ou pire qu’il se sente abandonner par sa fille comme il l’avait été par son épouse puis par son fils. En réalité lorsque ne put plus attendre plus longtemps, elle s’assura de le trouver dans un état relativement bon, sobre aurait sans doute été trop demandé mais au moins il avait l’air d’être un minimum conscient de ce qui pouvait se passer autour de lui et si elle avait imaginé la colère qui pourrait prendre possession de lui, elle était bien loin du compte. John s’était littéralement emporté, elle ne l’avait jamais vu comme cela, non seulement il s’était mis à hurler mais il lui avait aussi balancé des choses qu’elle n’aurait jamais cru entendre dans la bouche de son propre père…Ainsi cette « conversation » n’avait pas duré très longtemps, elle ne s’était pas laissé faire, elle aussi avait hurlé, pleuré et pesté contre tout et n’importe quoi mais, elle ne s’était pas démontée, elle avait assuré à son père qu’elle ne lui laisserait pas le choix, qu’il devait partir, qu’il devait faire ca autant pour lui que pour elle et que même si son fils n’était plus là, il avait vite oublié qu’elle existait toujours. Elle n’en pouvait plus de le voir s’autodétruire de la sorte et bien plus égoïstement elle n’en pouvait plus de devoir sacrifier sa vie entière pour quelqu’un qui n’admettait même plus son existence, s’était un scénario qu’elle ne connaissait que trop bien déjà.
Elle était à présent arrêtée à un feu, les yeux perdus dans le vide c’était comme si la scène se déroulait de nouveau devant ses yeux, le visage de son père rouge de colère, la table qui se renverse sous la force de ses bras, elle qui hurle des choses qu’elle ne pense même pas et l’impact de sa tête contre le mur de la cuisine. Il l’avait bousculé si l’on peut appeler cela comme ca jusqu'à ce que quelque chose, peut-être était-ce les larmes de Carter ou le fait qu’elle se soit tût mais il s’était brusquement arrêter l’air horrifié et était sorti en trombe de la maison. La jeune femme s’était laissé glisser le long du mur et était resté assise là pendant ce qui lui avait semblé des heures, trop choqué par ce qui venait de se passer, l’homme qu’elle venait de voir n’était pas son père et pour la première fois de sa vie, elle avait eu peur de lui…
Elle n’avait pas voulu rester là, elle avait laissé la maison dans l’état même où il l’avait abandonné et était partie. La brunette n’avait pas vraiment su ou allez, elle ne voulait pas mentionner l’incident à qui que ce soit mais elle avait besoin d’oublier tout ca au moins pendant quelques heures et c’est finalement chez Alexander qu’elle avait terminé son chemin, elle était sûre qu’au moins lui ne poserait pas de questions auxquelles elle n’avait pas envie de répondre.
Un coup de klaxon la fit sortir de ses pensées et elle reprit conscience de l’endroit où elle se trouvait, elle redémarra donc sa voiture et continua sa route. Les jours qui suivirent furent étranges, son père ne lui parla pas mais il sembla s’être calmé et avoir accepté le fait qu’il devait s’éloigner de Grayson, de cette maison et de tous les souvenirs qu’elle contenait pour se sortir de son problème, ainsi il n’émit aucune objection lorsque sa fille lui indiqua qu’ils partiraient pour la Californie quelques jours après le réveillon de la nouvelle année. Le voyage allait prendre un certain temps mais la jeune femme n’avait pas prévu de s’attarder chez sa tante, 48H tout au plus s’était tout ce qu’elle s’accorderait avant de faire le chemin dans l’autre sens.
Lorsqu’elle pénétra finalement dans Grayson après une journée éreintante, elle se rendit compte que la dernière chose qu’elle avait envie de faire était de rentrer dans cette maison, elle n’était même pas sûr que son père était présent et quand bien même il le serait, elle était loin d’être persuader d’être en mesure de l’affronter. Ainsi elle continua donc sans s’arrêter dans East Jefferson Street et prit la direction du drugstore, l’endroit n’est accessible qu’a pied aussi arrivé près d’Adam Street, elle ralentit pour chercher une place pour se garer mais visiblement l’abrutie derrière elle n’en fait pas de même et lui rendre littéralement dedans, poussant sa voiture contre une autre déjà à l’arrêt.
« Putain mais c’est pas vrai. » Furieuse la jeune femme s’extirpe de sa voiture sans vraiment faire attention à la caisse de devant qu’elle pensait vide soit dite en passant mais avant qu’elle n’ait eu le temps de se retourner pour faire face au connard derrière elle, elle voit surgir nul autre que Bonnie qui s’empresse d’aller donner un grand coup de pied dans le pare-chocs déjà abîmé de sa bagnole. « Bordel il manquait plus que ca… » La colère que la rousse affiche ne laisse rien présager de bon surtout quand on connaît leur passif. « OOOOH t’excite pas contre ma caisse connasse. »
Elle a à peine le temps de l’entendre l’insulter qu’elle reçoit déjà une grosse gifle, exactement ce qu’elle n’aurait pas dû faire, si la jeune femme pouvait encaisser pas mal de chose verbalement parlant, il était impensable qu’elle laisse qui que ce soit levé la main sur elle sans répliquer et autant dire que la période n’était pas de choix, elle avait bien trop encaissé de choses ces dernières semaines et ce n’était certainement pas une pétasse dans son genre qui allait en rajouter. Désolé Bonnie j’espère que tu tiens pas trop à ton joli minois parce qu’il va bientôt recevoir. Elle est un peu décontenancée par le geste de la copine d’Alexander et ne répond donc pas tout de suite, lui laissant tout juste le temps de cracher un peu plus son venin avant de littéralement se jeter sur elle à son tour.
« C'est vraiment pas le bon jour pour le faire chier, grognasse ! Tu sais pas conduire ou quoi ? C'est quoi ton problème, hein ?! Tas pas pu t'en empêcher quand t'as vu ma gueule au volant c'est ça ? T'es mal baisée aujourd'hui ? »
Sa main rencontre à son tour violemment la joue de Bonnie, malheureusement pour elle Carter ne s’arrête pas là et n’attend pas plus de quelques secondes avant de la pousser aussi fort que possible contre sa voiture, sur laquelle elle s’écrase lourdement.
« Je t’emmerde ! Tu crois que j’en ai quelque chose à foutre de ta gueule? Crois-moi si j’avait dû abîmer ma voiture volontairement c’est directement sur toi que j’aurais roulé pétasse.»
Elle se rapproche rapidement de la petite rousse encore courbée au-dessus de son capot et se penche au-dessus d’elle, un sourire vicieux sur les lèvres. « Et t’inquiète pas pour moi va, j’ai pas ce problème ton cher Alex sait très bien ce qu’il fait…et on dirait qu’il en redemande en plus…» Elle cherchait volontairement la merde et elle le savait mais, elle avait trop besoin de se défouler, si elle n’en avait pas été consciente jusqu'à encore cinq minutes, auparavant, elle n’était plus vraiment au stade de la réflexion et se doutait bien de la suite des événements et autant dire qu’elle n’en avait plus rien à faire. Célébrité sur l'avatar - Code:
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Riley Keough ▬[i] (Robin Danika Wilton )[/i] Multicompte(s) C’est la dame avec le flingue qui m’a dit oui ! Un dernier truc à dire ? Say no to drugs and yes to pizza !
Dernière édition par Robin D. Wilton le Dim 30 Aoû - 20:41, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: Robin Danika Wilton [Terminée] Sam 29 Aoû - 23:53 | |
Re-Bienvenu ! ♥ J'adore ton début de fiche que je trouve particulièrement bien écrit ** Et puis... c'est sordide à souhait bordel mais super intéressant ! Hâte de lire le reste ! ♥
Amuse toi bien avec ce nouveau bébé ! |
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| Sujet: Re: Robin Danika Wilton [Terminée] Dim 30 Aoû - 0:14 | |
Bienvenue bitch. T'es moche et en plus ta fille est une morue. MAIS NAAAN. Hâte de pouvoir jouer avec toi bibitch. |
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| Sujet: Re: Robin Danika Wilton [Terminée] Dim 30 Aoû - 0:39 | |
Reeeeeee! Bienvenue dans le joyeux monde des dédoublements de personnalité. Amuse toi bien avec ce nouveau perso |
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| Sujet: Re: Robin Danika Wilton [Terminée] Dim 30 Aoû - 9:48 | |
- Citation :
- d’un avocat a la braguette facile, d’un soldat reconvertie au passé obscur, d’une flicette aimant les hommes mariés ou d’une légiste dont le monde s’est écroulé
La Fatalité a du souci à se faire on dirait si tu déterres même les secrets des fiches de présa Ahlala, elle promet cette journaliste en tout cas! Re-bienvenue sur le fo, je t'épargne le discours que tu connais déjà et te souhaite bonne rédaction de fiche Le début est déjà prometteur. |
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| Sujet: Re: Robin Danika Wilton [Terminée] Dim 30 Aoû - 12:43 | |
Merci les gars !! *coeur sur vouuuuuus* sauf toi Alexeï parce que tu sent le sapin! - Erika Stojanović a écrit:
- La Fatalité a du souci à se faire on dirait si tu déterres même les secrets des fiches de présa
C'est fou les informations qu'on peut dénicher quand on cherche bien, et pas de bol elle sait très bien chercher |
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| Sujet: Re: Robin Danika Wilton [Terminée] Dim 30 Aoû - 15:42 | |
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| Sujet: Re: Robin Danika Wilton [Terminée] Dim 30 Aoû - 18:38 | |
R'bienvenue, hâte de te voir à l'œuvre |
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| Sujet: Re: Robin Danika Wilton [Terminée] Dim 30 Aoû - 19:25 | |
Merci les gars!! Hâte de pouvoir jouer avec vous ! |
| | | Reine des GlacesGott weiss ich will kein Engel sein MESSAGES : 14152
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| Sujet: Re: Robin Danika Wilton [Terminée] Dim 30 Aoû - 19:39 | |
Re-bienvenue par ici avec ce nouveau perso, bon courage pour ce qu'il te reste à écrire |
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| Sujet: Re: Robin Danika Wilton [Terminée] Dim 30 Aoû - 20:40 | |
Merci madame ! Je pense avoir terminée ma fiche ! |
| | | Admin - I don't cross the line I put myself on it. MESSAGES : 5603
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| Sujet: Re: Robin Danika Wilton [Terminée] Lun 31 Aoû - 7:30 | |
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| Sujet: Re: Robin Danika Wilton [Terminée] Lun 31 Aoû - 11:22 | |
Merci Madame |
| | | | Sujet: Re: Robin Danika Wilton [Terminée] | |
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| | | | Robin Danika Wilton [Terminée] | |
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