Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 [Mission n°1]Au loin se balance la corde noire - Xio / Sun'

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Sacha R. Highman


Sacha R. Highman


MESSAGES : 391
POINTS : 297
AVATAR : Dakota Fanning.
CRÉDIT(S) : Carter
PROFESSION : Etudiante


Feuille de personnage
ÂGE DU PERSONNAGE: 18 ans
CASIER JUDICIAIRE:
RANG DE CRIMINALITÉ: BLANCHE COLOMBE
[Mission n°1]Au loin se balance la corde noire - Xio / Sun' Empty
MessageSujet: [Mission n°1]Au loin se balance la corde noire - Xio / Sun'   [Mission n°1]Au loin se balance la corde noire - Xio / Sun' I_icon_minitimeJeu 3 Sep - 11:41

► Au loin se balance la corde noire ◄
Xiomara, Sunday & Sacha.


Samedi 20 Août - 6h, matin

— Et tu n’peux pas t’arranger avec lui ?
— Non, il flippe vraiment. Il ne veut plus en entendre parler.

Central Park, aux aurores et je me retrouve à marcher d’un pas lourd dans une des allées alors que seuls deux ou trois coureurs sont visibles au loin. Sac en bandoulière sur l’épaule, je me pince l’arête du nez entre le pouce et l’index, poussant un soupire. M’emmerde.

— Putain Yann’, j’ai passé ma nuit sur ce truc pour cracker tout ce qu’il voulait !
— Je sais ouais. J’me suis tapé deux heures de téléphone avec lui pour essayer de le convaincre de changer d’avis, qu’il n’y avait aucun risque et…
— Évidemment qu’il n’y a  aucun risque ! Il m’a prise pour une débutante ?  

Je m’énerve, m’agace et cale mon téléphone portable entre mon oreille et mon épaule alors que je dézippe d’un geste rageur mon gros gilet. Nous sommes en plein mois d’Août mais ce matin les températures restent fraiches… et il suffit d’un appel de ce type pour me donner un coup de chaud. Je shoot dans un caillou, reprenant le vieux mobile à carte en main, ramenant la lanière de mon sac sur l’épaule. Je suis fatiguée, j’ai passé ma nuit à essayer de cracker des plans et des codes pour je ne sais quel site, pour… pour ce crétin qui ne veut plus en entendre parler. Comme si j’étais qu’une bonniche bordel.

— Calme-toi, c’est pas si grave. On va vite te retrouver un client.
— Pas si grave ?! Mais tu t’fous de moi ? J’te dis que j’ai passé ma nuit sur ce truc, tu sais combien m’a coûté le matos que j’ai dû acheter en supplément pour faire ça ? Il va se faire foutre, il paie au moins une partie pour la main d’œuvre sinon j’lui envoie Peet’ lui briser les deux jambes.
— Non non ! C’est bon respire, t’envoi personne le voir, tu fais RIEN du tout et tu me laisse faire.
— C’est ce que j’ai fait et merci le résultat…
— Eh. La voix de Yann’ se durcit et je me redresse, piqué au vif à ce qu’il me parle sur son ton d’autorité. Qui te ramène tes plus gros clients hein ? C’est moi. Alors merde, fais-moi un peu confiance. Ce type est juste mort de trouille à l’idée qu’on puisse le chopper. Suffit de le calmer un peu.

Je m’arrête dans ma marche et lâche un nouveau soupire. Yann’ n’est que son pseudo mais je connais ce type depuis trois ans. La qualité de son job n’est effectivement plus à prouver mais ne pas avoir dormi de la nuit et ma lutte acharnée pour obtenir ce foutue stage me mettent les nerfs à vif. Sous l’énervement je ne prends pas conscience qu’au lieu d’emprunter un chemin à découvert, je longe un chemin boisé censé être un raccourcie pour arriver au centre du Park, là où j’ai rendez-vous avec Sunny. La lumière du jour filtre à peine mais je n’y prête même pas attention, me focalisant sur la voix de Yann’ au téléphone qui pousse un long soupire.

— Allez Céoz, j’te trouve une solution dans la journée, ok ? Et si j’ai pas de résultat probant, j’prendrais moins de commission sur le prochain client pour te dédommager.

Cette fois, c’est moi qui pousse un soupir. Je suis intransigeante concernant beaucoup de choses et notamment CE genre d’affaires là… mais je dois bien avouer que Yann’ a toujours été réglo avec moi. Et c’est pas comme si la mise remporté grâce au Français ne me suffisait pas à tenir pour les trois prochaines années à venir…

— C’est bon Yann’. J’suis naze ce matin, désolée. Tu me tiens au courant et si jamais tu n’obtiens rien, raye le de la liste.
— T’inquiète. Allez j’te laisse. J’ai une « nuit » à commencer. A plus.
— Ouais, salut.

Tonalité.
Je range le vieux téléphone dans mon sac et me frotte les yeux, complètement crevée. Il est prévu que je rejoigne Sunday pour 6h30 en plein Central Park et je jure entre mes lèvres d’être aussi en avance. J’ai vu le trajet beaucoup plus long que je ne le pensais… J’espère que cet « After » vaut vraiment le coup. Bon, c’est pas comme si je doutais d’elle, en réalité. Généralement si Sunny me dit que son pote a un truc de dingue à nous montrer et là notamment, c’est un PC qui semble être un véritable monstre de la technologie, c’est que c’est le cas. Pourquoi si tôt ? Parce que la nuit blanche passée chacune de notre côté se finira entre geek, avec un petit déjeuner sur place. Et je ne suis jamais contre le mouvement. Bouger, sortir de chez moi, ne pas dormir la nuit, vivre. Ma mère se plaignait souvent que je ne m’arrêtais jamais… Ça n’a pas changé.

Je longe toujours le chemin, pressant le pas. C’est pas que je sois une trouillarde… mais Central Park à six heures du mat’ dans une allée boisée, je suis moyennement fan. Et j’ai été totalement stupide de pas faire attention au chemin que je prenais. Un instant, j’hésite à faire demi-tour pour contourner l’allée et prendre l’autre direction… Ouais, non. Autant continuer tant que j’y suis. Un calme plat m’entoure et ça me rend mal à l’aise. Je plonge la main dans mon sac et fouille à l’intérieur pour trouver mon iPod.

— Un vrai bordel là dedans…

Je me mords la lèvre en levant les yeux, fouillant toujours, continuant ma route.

Un mouvement brusque me tire vers l’arrière et je lâche un cri de surprise. Cri étouffé par une main qui me couvre la bouche brutalement. Mon cœur tressaute et mon ventre se crispe alors que je m’agrippe aussitôt au bras qui me tire vers l’arrière. Chacune de mes alarmes de survie s’activent les unes après les autres, la peur venant me gifler de plein fouet. La panique, l’angoisse, l’adrénaline : tout arrive en même temps et je ne réfléchis pas. Je me débats comme une lionne. Des jambes, des bras, du bassin. Mon cerveau, prit par surprise, peine à me faire réaliser toute l’ampleur de la situation… Jusqu’à ce que j’entende un grognement masculin près de mon oreille et que je sente un buste imposant se plaquer contre mon dos.

Tout sentiment de panique se décuple instantanément. Je me débats plus fort, plus violemment et ne cesse de hurler derrière cette main qui assure un peu plus sa prise pendant que mon corps est trainé vers l’arrière.
Non non non. Active-toi. Frappe-le. Fais quelque chose bordel !
Mes deux poings s’activent à marteler le bras qui m’enserre mais ma force a autant d’effet qu’un que mon poing dans un mur de béton. Je cherche activement une solution, un réflexe, quelque chose qui me tirer de cette emprise qui me donne l’impression d’étouffer mais qui surtout, me laisse entrevoir une suite plus angoissante que l’instant présent. Mon sac qui a glissé de mon épaule se retrouve coincé dans le creux de mon coude, se trainant avec moi. J’entends le type m’insulter mais je m’en fou, je ne l’écoute même pas alors que je ne cesse pas de me débattre.

Je balance mes bras en arrière en cherchant ses cheveux ou n’importe quelles parties de son corps. Mes doigts rencontrent ses cheveux et je laisse exploser tout ce qu’il peut me faire ressentir. Je m’y accroche comme s’ils étaient ma seule chance de survie et tire brutalement vers moi, en avant, avec toute la force que je possède. Son hurlement déchire le silence et je profite de son bref relâchement autour de ma bouche pour m’en extirper et mordre sa main avec la même rage qui anime ceux qui lutte pour leur survie. Parce que c’est ce qu’il se passe en cette seconde. Je lutte pour ma vie. J’enfonce plus fort mes dents dans sa chair et ne prête pas attention au goût métallique qui envahit ma bouche et je fonce, droit devant. Sans me retourner, sans chercher un seul instant à voir le visage de mon agresseur. Je fais un mètre, puis deux, puis trois. Je crois percevoir une chance, un échappatoire.

Nouveau hurlement de douleur. Je me sens tirer en arrière par les cheveux, me donnant la sensation que la peau de mon crâne s’en décollera sous la force du choc… Je chute en arrière, souffle coupé, me recroquevillant sur moi-même. Et lorsque j’ouvre les yeux, sonnée et tremblante je n’ai que le temps de voir une paire d’yeux sombre et un poing s’abattre sur mon visage.

¤

Des aiguilles. Un million de fichues aiguilles dans mon cerveau, couplé avec un sifflement aigüe qui me cisaille le crâne. J’ai la sensation d’être en pleine mer, que je suis embourbé dans une mélasse et que je n’arrive pas réellement à m’y sortir. Ni si je suis en train de rêver ou si c’est une réalité. J’ai froid, je tremble, une douleur me lance violemment au niveau de la mâchoire et je n’arrive pas à encore à ouvrir les yeux. Pas tout de suite. J’essaie de me remémorer ce qu’il s’est passé. Je me rappelle le coup de fil de Yann’, le rendez-vous avec Sunday… Puis cette brutalité. Ce type sorti de nulle part.

Je me sens en position assise, adossée contre une surface dur que je n’arrive pas à identifier. Les seules choses que je réussis à percevoir sont quelques chants d’oiseaux et une respiration. La sienne. Mais un détail m’échappe. Cette désagréable sensation d’être gênée au niveau du cou, que quelque chose commence à m'enserrer. Je ne capte pas, mon cerveau ayant du mal à se sortir de ce merdier.

Bordel, réveille-toi..

Mes paupières s’ouvrent violemment lorsque je sens mon corps se redresser malgré moi mais surtout lorsque je sens une pression sur ma gorge. D’instinct mes mains s’y accroche alors que l’on me redresse un peu plus jusqu’à ce que je sois à genoux, puis debout. L’à-coup donné pour me lever accentue la pression et l’air commence à s’obstruer.
L’évidence s’impose brutalement. Mon sang ne fait qu’un tour et mon cœur explose avec la même force que mon hurlement se répercute dans tout le parc. Je tente de forcer sur mes jambes pour rester au sol et de glisser mes doigts entre la corde et ma peau mais je ne réussis qu’à aggraver la situation et à me faire un peu plus mal. J’hurle une deuxième fois. A la mort. A la vie. A un je ne sais quoi, à un putain d’espoir que quelqu’un pourrait venir et vite. Parce que ce malade est entrain de me pendre.

De me pendre.

L’idée même m’angoisse et les sanglots surviennent sans même que je n’ai envie de les retenir. Il tire plus fort et je suis sur la pointe des pieds. Je cherche l’air, essayant d’inspirer malgré cette pression douloureuse et ce frottement de la corde sur ma peau. Nouvel à-coup et j’ouvre plus grand les yeux, ne sentant plus le sol.
Juste un vide. Un seul. L’air n’arrive à mes poumons que dans un mince filet insuffisant. Je ne pense à rien. Ni à ma vie, ni à mes proches. A rien. Juste un néant puis à une évidence.

Je vais crever.
Je vais crever pendue en plein milieu de Central Park, comme ceux de Décembre dernier.
Revenir en haut Aller en bas
Xiomara I. Alvarez


Xiomara I. Alvarez


MESSAGES : 463
POINTS : 228
AVATAR : Odette Annable
CRÉDIT(S) : @me
TAG LINE : "Should I apologize or leave? …Imma leave"
PROFESSION : Agent de la DEA


Feuille de personnage
ÂGE DU PERSONNAGE: 28 ans
CASIER JUDICIAIRE:
RANG DE CRIMINALITÉ: BLANCHE COLOMBE
[Mission n°1]Au loin se balance la corde noire - Xio / Sun' Empty
MessageSujet: Re: [Mission n°1]Au loin se balance la corde noire - Xio / Sun'   [Mission n°1]Au loin se balance la corde noire - Xio / Sun' I_icon_minitimeJeu 10 Sep - 18:06

4h30 Spanish Harlem  

Brusquement, le corps de Xiomara se souleva et elle se retrouva assise au milieu de son lit dans la pénombre de sa chambre. Sa poitrine se soulevait à une allure immodérée et seul son souffle résonnait dans le silence environnant. Encore un cauchemar… Ils étaient récurrents depuis quelques mois maintenant, à dire vrai depuis l’accident et son petit séjour à l’hôpital, bien que curieusement, ils n’aient pas grand chose à voir avec ce qui s’était justement passé ce jour-là ou peut-être que si. Pour être honnête ce qui s’y passait elle-même, ne le comprenait pas, lorsqu’elle se réveillait ces ombres, ces sentiments confus et ce poids qui pesait sur sa poitrine disparaissait presque instantanément, ne lui laissant que cette sensation pénible et accablante qui elle, ne disparaissait pas immédiatement en règle générale.

Tâchant tant bien que mal de calmer son corps affolé, la jeune femme entrepris de prendre de grandes inspirations et fixa son regard sur le tableau qui faisait face à son lit, une œuvre relativement moderne qu’elle avait chiné quelque part à Greenwich. Elle finit par se laisser retomber contre son oreiller, mais force était de constater au bout de quelques minutes que le sommeil lui avait définitivement fait faux bond, aussi elle décida de se lever, autant mettre ce temps supplémentaire à profit. La jeune femme se leva, réarrangea les draps de façon plus que sommaire, le lit au carré s’était plus le truc de sa belle-sœur, elle attacha ses cheveux en vitesse en un chignon un peu hasardeux et enfila un short avant de se rendre dans la cuisine pour prendre son sacro-saint café. Assise les jambes remontées contre elle, Xiomara savourait le liquide brûlant en essayant de se sortir de son trouble et de ses pensées qui lui remémoraient sans cesse les évènements de ces dernières semaines. Les choses changeaient certes mais elle se demandait encore et toujours si tout cela n’était finalement pas une énorme erreur. Elle poussa un profond soupir et déposa sa tasse sur la table basse, il était temps de se bouger un peu et de se débarrasser de toutes ses réflexions déprimantes.

5H30 am – Central Park

Elle s’était habillée, avait attraper son MP3 et était descendu pour rejoindre à pied les grands espaces verts de Central Park, il ne lui fallait qu’une vingtaine de minutes pour y arriver et elle préférait grandement faire cette première partie du chemin en marchant, courir dans les rues de New-York n’était vraiment pas son truc. À mi-chemin, elle se rendit compte que la batterie de son lecteur avait rendu l’âme, elle n’avait pas pensé à le recharger, elle roula des yeux, se maudit intérieurement d’être aussi idiote et continua finalement son chemin, tant pis pour la musique, elle se contenterait de courir dans le silence sinistre du début du jour.

La nuit n’était pas encore levée lorsqu’elle pénétra dans l’enceinte du parc, elle ne croisa pas grand monde, ce qui était normal, à cette heure peu de gens se risquait à se promener dans le coin, car il était de notoriété publique qu’a contrario de l’ambiance familiale et détendu qu’offrait cet endroit la journée, la nuit et à l’image de certaines personnes, on passait d’une allure enchanteresse à un cliché sombre et inquiétant. La jeune espagnole, elle ne s'en formalisait pas, bien qu’il n’était pas dans ses habitudes de s’y rendre si tôt, elle se savait parfaitement capable de se défendre en cas d’incident.

Après une bonne demi-heure de tour et de détour, Xiomara s’arrêta un instant pour s’étirer, les sentiers aux abords du parc commençaient à se remplir de badauds relativement matinaux, il n’y avait pas encore foule, mais elle le savait cela ne tarderait pas, la ville s’éveillait lentement et les premières lueurs du jour commenceraient bientôt à bercer la ville. Elle sortit son téléphone de sa poche afin de savoir quelle heure il était. 6H10, elle haussa les épaules, rangea l’appareil dans la petite poche cousue à l ‘intérieur de son pantalon de sport et décida de refaire un tour supplémentaire avant d’aller prendre un petit-déjeuner bien mérité et ce n’est pas son ventre qui commençait à chanter qui dirait le contraire. La brunette resserra sa queue-de-cheval et continua son chemin, prenant cette fois-ci des sentiers un peu plus petits. Bien décidé à se défouler de cette nuit peu reposante, elle accéléra le pas et se concentra autant qu’elle le put sur ce qu’elle était en train de faire lorsqu’elle entendit un cri…

Elle se stoppa net et se figea sur place comme pour attendre la suite, pas vraiment sûre de ce qu’elle venait d’entendre, ca ne ressemblait pas à un cri comme on en entend tous les jours au détour des rues peuplés de New-York, non cela ressemblait plus à un appel au secours, mais pour être tout à fait honnête Xiomara n’était pas certaine que ce n’était pas simplement le fruit de son imagination. Oui encore une de ces hallucinations morbides à laquelle elle était sujette lorsque son esprit était bien trop fatigué par les réflexions intensives qu’elle lui infligeait. Elle s’apprêtait à reprendre sa route lorsque ce cri retentit de nouveau, pas tout à fait le même en réalité, celui-ci semblait bien plus profond et désespéré. Une vague d’adrénaline lui parcourut l’échine et elle se mit à courir dans la direction qui lui semblait la plus juste, sortant des sentiers pour gagner un maximum de temps.

Son regard se perdit tout autour d’elle, plus aucun bruit ne la guidait, elle devait se concentrer pour essayer de trouver l’auteur de ce hurlement, le temps la pressait, elle le savait, elle devait juste se concentrer…Par dépit ou peut-être parce que c’est ce que son instinct lui soufflait, elle finit par prendre à gauche, un coin reculé et dissimulé par de grands buissons, quelques arbres et un petit pont de pierre un peu plus loin. En d’autre terme, l’endroit parfait pour se cacher des regards curieux. Il était là, à quelques mètres d’elle, un homme habillé en noir, un hoodie sur le dos, la jeune femme plissa les yeux, mais elle n’arrivait pas vraiment à déterminer ce qu’il faisait, ni ce qu’il semblait tenir entre les mains, puis il se déplaça de quelques centimètres seulement, mais, ces quelques pas lui permirent de découvrir l’horreur absolue…Une jeune fille se tenait juste devant lui, le visage rougit et les yeux exorbités, ce cinglé était en train de la pendre….

Rapidement, l’information fit son chemin et la déduction fut bien vite faite…Central Park…Pendaison…le bourreau... et tandis que son cerveau liait les uns et les autres, le corps de Xiomara lui agit et sans attendre, elle se dirigea sur l’homme en courant et le plaqua au sol, dans sa chute l’homme lâcha la corde et la jeune fille s’écrasa littéralement sur le sol, l’effet de surprise fut favorable à la fliquette, quant à la suite des événements? Elle misait sur une totale improvisation…
Revenir en haut Aller en bas
http://www.ny-thedarkside.com/t8398-xiomara-make-it-rain-down-low http://www.ny-thedarkside.com/t8403-xiomara-i-alvarez-on-wednesday-we-wear-pink http://www.ny-thedarkside.com/t8408-xiomara-i-alvarez-chronologie-rp
Sacha R. Highman


Sacha R. Highman


MESSAGES : 391
POINTS : 297
AVATAR : Dakota Fanning.
CRÉDIT(S) : Carter
PROFESSION : Etudiante


Feuille de personnage
ÂGE DU PERSONNAGE: 18 ans
CASIER JUDICIAIRE:
RANG DE CRIMINALITÉ: BLANCHE COLOMBE
[Mission n°1]Au loin se balance la corde noire - Xio / Sun' Empty
MessageSujet: Re: [Mission n°1]Au loin se balance la corde noire - Xio / Sun'   [Mission n°1]Au loin se balance la corde noire - Xio / Sun' I_icon_minitimeLun 21 Sep - 13:00

J’essaie de faire passer l’air jusqu’à mes poumons en inspirant de grande goulées d’oxygène et ce, par instinct de survie. Parce que quoi que je fasse, ça ne fonctionne pas. Et plus je prends conscience que je ne respire plus comme je le veux, plus je panique en me secouant dans tous les sens. La corde autour de ma gorge bloque ma circulation sanguine et le sang bat à mes tempes. J’ai l’impression que mes yeux vont exploser. Non, que ma tête entière le fera d’ici peu. Mes doigts cherchent à s’immiscer entre la corde et ma peau mais c’est peine perdu, je n’ai déjà plus les idées clairs. Je suffoque, incapable de crier, d’alerter qui que ce soit.

Alors c’est comme ça que tout ça va se terminer ? C’est comme ça que je vais mourir, à 18 ans ? Pendu par un malade ?

Mes pieds ne touchent plus le sol, la douleur s’insinue chez moi avec violence. Tout d’abord mes poumons qui prennent littéralement feu sous le manque d’oxygène. Mon cou qui me donne la sensation de se rompre un peu plus. Ma tête qui va exploser comme une tomate trop mûre. Mes muscles qui eux non plus, ne respirent plus. Mon corps s’agite dans tous les sens et je me balance lamentablement, passant d’une jeune femme avec un Q.I bien au-delà de la moyenne faisant des études de Sciences à un vulgaire morceau de chair pendu à une corde.
L’oxygène. Un souffle. Juste une prise d’air dans mes poumons. C’est un manque. Le même que doivent ressentir les camés lorsqu’ils ne peuvent plus se piquer.
Je panique plus fort. Avec plus de violence. J’ai l’envie d’arracher ma peau, mon cou, ma tête de cette putain de corde…
Le flou. Ma prise se fait plus tremblante, plus faible, plus désespérer.

Je vais mourir.

Le choc est violent et à la seconde où la corde se desserre légèrement, mon cerveau s’active à envoyer les ordres de détresse. Mes poumons inspirent un filet d’air mais c’est encore insuffisant. La douleur qui vrille ma gorge et ma tête est si forte que je ne sens pas celle qui frappe mes genoux alors que mon corps retouche enfin la terre ferme. A plat ventre, ma bouche s’ouvre comme celle d’un poisson hors de l’eau, ma langue et mes lèvres rencontrant l’herbe fraiche. Le sol. Je suis au sol. Je n’entends plus rien qu’un acouphène et je m’en contre fou puisqu’à la seconde où je comprends, mes mains s’activent sur ma gorge et mes doigts glissent entre la corde et ma peau que je griffe dans des gestes désespérés et tremblants.

Respirer. Respirer

Ca ressemble à une foutue incantation.
Je tire de toute mes forces, sentant le nœud buter contre ma nuque mais je réussi à libérer suffisamment d’espace pour, cette fois, prendre une grande et bruyante gorgée d’oxygène tout en essayant de ramener mes genoux sous moi. L’air qui se glisse jusqu’à mes bronches me brûle, m’embrase chacune des alvéoles qu’elles contiennent mais pourtant j’y trouve le plus grand soulagement de toute une existence.
Je me roule sur le dos et inspire, les mains tremblantes tenant la corde hors de ma peau alors que mon corps entier me donne la sensation de n’être qu’un amas de coton. Je tousse, crache, tousse encore jusqu’à être à deux doigts de vomir, tout en me glissant sur le côté, puis sur les genoux, front contre le sol. Mon cerveau reprend petit à petit le contrôle de la réalité pour ensuite me rappeler la raison pour laquelle j’étais pendu une minute plus tôt.

Le malade mentale.
D’un bras fébrile je me redresse pour regarder aux alentours et voir deux corps l’un en face de l’autre. Ou l’un sur l’autre. Je ne sais pas, j’sais plus. Ma vue se brouille, des étoiles se forment devant moi.

C’est pas le moment. Putain non.
A tâtons sur mon jean, j’essaie de fouiller mes poches, une main agrippant toujours la corde pour qu’elle ne touche pas la peau de mon cou qui donne l’impression d’avoir été taillée par la braise. Un téléphone. Juste un téléphone pour les secours. Je tousse encore, comme si j’essayais de cracher une saloperie, des étoiles dansant devant les yeux et le cerveau qui tangue entre l’inconscience et la réalité.
Rien.
Non rien, parce que tout était dans mon sac.
Sac que je n’ai plus à porter de mains et que je suis incapable d’aller chercher, mon corps supportant déjà difficilement mon poids sur mes genoux.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[Mission n°1]Au loin se balance la corde noire - Xio / Sun' Empty
MessageSujet: Re: [Mission n°1]Au loin se balance la corde noire - Xio / Sun'   [Mission n°1]Au loin se balance la corde noire - Xio / Sun' I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

[Mission n°1]Au loin se balance la corde noire - Xio / Sun'

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» [EN COURS] Sorcha Hollingberry - La mort n'est jamais loin...
» Quantico: Mission FBI

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
New York - The Dark Side :: Central Park-