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| | Maxine S. - I never needed anybody - U.C | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Lun 7 Sep - 23:12 | |
Maxine Smith Et partout dans la rue, j'veux qu'on parle de moi... || Identité du personnage ||
_ » De quoi se tirer des balles, cette histoire d’identité. Toujours se présenter. Une fois, deux fois, cent fois… Vous me connaissez déjà, pourtant, n’est-ce pas? Faudrait être un alien pour pas me connaître, si vous étiez pas dans une grotte il y a… cinq ans. _ » Putain, le temps passe vite, j’ai l’air con du coup, non? Oui… Pardon… Je répond, alors : Je m’appelle Max Smith. Plus connue sous le nom de Maxine Johnson-Black, à l’affiche de 12 box offices entre 1999 et 2004, fille de, et accessoirement junkie. Aujourd’hui, je crois que seul le dernier point est toujours valable… C’est quoi le politiquement correcte pour droguée? « Consommatrice régulière de stupéfiants? » A vos souhaits. _ » J’ai 24 ans, californienne from. L.A. d’origine européenne, c’est-ce qui faisait mon charme : teint de rose, cheveux bruns, aussi plate que du papier à cigarettes. _ » Ma sexualité? Je suis narcoleptique et claustro. Vous pigez pas? Mon dernier mec devenait complètement hystérique : baiser un sac d’os qui a toutes les chances de s’endormir au moment le plus palpitant de l’acte sexuel, ça a de quoi te foutre en l’air une libido. Tu fais ça la fenêtre ouverte, même en plein hiver. . Je suis étudiante en médecine. Épatant, n’est-ce pas? Je vous emmerde.
J’avais 19 ans et j‘étais une putain d‘étoile O.S.T HERE
- Spoiler:
Violon, Piano. Aquarelle, peinture à l’huile. Tennis de table, golf, danse classique, surtout. « Gap, c’est pour les pauvres ». Je sors pas avec les gosses de l’école publique. La marijuana, seulement avec le label 100% bio dessus, sinon, c’est cocaïne. C’est 100 fois plus toxique, mais ça coûte 100 fois plus cher.
Voilà mon éducation, voilà ce que ça fait de grandir à Los Angeles.
Ça commence à 10 ans, tu rêves de passer à la télé, parce que ta meilleure amie, cette pétasse de Cindy, a eu un rôle minable dans un soap opéra. Tes parents refusent, t’es en rogne, mais tu rumines en attendant tes 15 ans, parce qu’on t’as promis que si t’es la meilleure de la classe, on te laissera commencer les castings. Problème pour la famille : j’ai trouvé le moyen d‘avoir un an d‘avance, du coup, je prend le prétexte de l’année sabbatique. 14 ans, je deviens une poupée : je danse, et je joue la comédie. Je souris beaucoup, je suis surmaquillée. Contente? Comblée. Je signe des autographes, on me reconnais dans la rue, je deviens la reine du lycée sans avoir à coucher avec ce daleux de quaterback. Rien à foutre de devoir glisser sous le bureau du directeur de la maison de prod pour avoir mon premier rôle au ciné. Il a 30 ans de plus, mais il sert à quelque chose, lui. Mes parents, je les calcule plus. Je suis même à deux doigts de demander mon émancipation. On va dire que c’est la seule erreur que j’ai pas commise. La seule que je respecte un minimum, c’est mon agent. Si je fais tout ça, c’est pour la célébrité, bien sûr. L’argent, j’en ai toujours eu, j’imagine même pas la vie sans.
16 ans, permis. Je me paye ma propre voiture, un splendide cabriolet, qui pourrait payer le loyer de ton appart miteux pendant un an. A cet age là, j’avais déjà fait le tour du monde au moins trois fois, une reproduction grandeur nature de ma personne se dressait fièrement dans 4 madame Tussauds et je sortais avec ma quatrième célébrité, une rock star nommée Davis. La famille, toujours pas. Enfin, tu vois, mon petit frère était beaucoup trop précieux pour que mes parents le laissent faire la même connerie qu’à moi. Et eux-mêmes préféraient ne pas être associée à ma décadence. En public, ils s’estimaient « fiers » que leur fillette ait obtenu si jeune un oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. En privé, ils ne s’adressait plus que rarement la parole, depuis le jour où j’avais osé gifler ma mère. Bon, j‘étais une sale petite garce. Mais j‘étais surtout une enfant. Une incontrôlable enfant. Et un soir, sans savoir comment, je me suis endormie au volant.
La jeune femme ouvrit les yeux. Très lentement, comme si on avait attaché un parpaing à chacune de ses paupières. Regardant autour d’elle, elle ne comprend pas. Tout est noir, et silencieux. Il manque quelque chose à son univers, mais elle n’arrive pas à savoir quoi. Une odeur lui brûle les narines. Un bruit lui martèle le crâne. Bip, bip, bip, biiip. Cette fichue alarme. Machinalement, sa main vient tourner le bouton des phares. Pourtant, ça ne s’arrête pas. Enfin, elle comprend : ça ne vient pas de sa voiture. Maxine finit par lever la tête de l‘air bag, repoussant avec agacement les cheveux humides qui se détachent avec difficulté du plastique. Dégoûtant. D’où ça vient, ce liquide? Devant elle, de la tôle. Rouge, de sa décapotable, et bleue, de la voiture qu’elle a heurtée de plein fouet, pendant sa seconde d‘inattention. Les occupants du véhicule d’en face ont la tête baissée, comme pris soudain d’une envie de prier. Personne ne bouge. Les cons, qu’est-ce qu’ils foutaient dehors à 4heures du mat’? Elle venait tout juste de changer de bagnole…
« Max… »
Un gémissement, à peine audible, attire son attention. La chevelure soyeuse et brune du petit garçon est éparse autour de son visage. C’est bien la première fois que Maxine voit son petit frère décoiffé. Sa poupée à elle. Le seul être humain qu’elle n’a jamais cessé d’aimer. Elle cligne des yeux à plusieurs reprises, avant de réagir, et de tendre le bras vers le passager qui la fixe de ses yeux verts. Il a l’air fatigué.
« Oh mon dieu, Adam! »
Elle se penche vers lui, est bloquée par quelque chose. Détache sa ceinture, et le serre dans ses bras. Il est inerte, presque froid. Elle recule légèrement, et remarque un léger filet de sang entre ses lèvres.
Un hurlement vient couvrir le bruit de l’alarme.
- Spoiler:
L‘ambulance est arrivée peu après; A l‘hôpital, après quelques tests, il s‘est avéré que je n‘étais que légèrement blessée. Sortie indemne d‘un accident qui a tué 4 personnes, dont mon petit frère. Lorsque mes parents sont arrivés, ils n‘ont pas daignés m‘adresser un regard. J‘étais morte pour eux. J‘aurais souhaité l‘être. Pour la première fois depuis 4 ans, j‘étais invisible, et je m‘en fichais. J‘aurais souhaité disparaître, qu‘on m‘enterre avec mon frère, qu‘on fasse taire ma souffrance. Au lieu de ça, je suis partie. J’ai atterri dans un motel de merde, et je me suis coupé les cheveux. Très courts. Et j’ai disparu aux yeux du monde, sans jamais réussi à oublier cette nuit là. Je me suis endormie au volant. Je n‘avais pas bu, je n‘étais pas droguée. On revenait d‘une première. Mon sommeil a été expliqué le plus simplement du monde. Une crise de narcolepsie, ma première. Une maladie qui touche une personne sur 2000 : il a fallu que ce soit moi. C‘est le scénario le plus pathétique que j‘ai jamais tourné.
|| Le joueur et le hors-jeu ||
~ Prénom/Pseudo :Raph ~ Age :18 ~ Votre avis sur New York, The Dark Side : Je suis fan, c’est pour ça que je me multiplie… ~ Où avez-vous connu le forum ? Kaiser ~ Niveau de RP : 20 lignes, 30... Jsais pas =/ ~ Exemple de RP : - Spoiler:
Une église. Une putain d’église. D’autres auraient pu y voir un signe, un message de ces autorités supérieures qu’implorait chaque matin sa génitrice. Lui, n’y voyait rien d’autre que le signe que sa vie n’était rien d’autre qu’une énorme blague. Il était le putain de dindon de la farce, et ne trouvait pas ça drôle.
A chaque seconde qui passait, il se persuadait d’attendre la suivante, histoire que son monde cesse d‘être aussi flou. Pourquoi était-il toujours obligé de sombrer dans l’excès? Mais alors que sa tête lui paraissait plus lourde que jamais, son seul regret était de n’avoir rien sous la main. Rien de plus. Quitte à se foutre en l’air, autant le faire totalement.
Quelle heure était-il, d’ailleurs? Il fallait qu’il vérifie. Plus tard… A l’heure actuelle, rien ne pourrait le persuader de quitter cet endroit, qu‘il détestait pourtant. On ne pouvait pas virer quelqu’un d’une église, n’est-ce pas? Non, voyons, ces gens qui s’en occupaient avec tant de ferveur ne bousilleraient pas leurs principes sous prétexte qu’un jeune à demi inconscient squattait leurs bancs…
Dans le doute, il rouvrit les yeux. Personne, et pourtant il aurait juré avoir entendu du bruit. Un rongeur, sans doute : Seb n’avait aucune idées du genre de population qui remplissait les églises, mais il devait bien exister une quelconque bestiole qui se nourrissait de cire.
Et puis, alors qu’il tentait désespérément de se souvenir de la soirée qu’il avait passée, il se rendit compte qu’il n’était réellement pas seul. Avec tout ce qu’il avait dans le sang, sa paranoïa faisait rage, et toutes ces lueurs qu’il distinguait à travers le flou de son regard ambré lui évoquaient autant de danses funèbres célébrant une mort qui n’était, hélas, pas la sienne. Oui, des bruits de pas se faisaient bel et bien entendre, qui ne faisaient pas partie du demi somme dans lequel il était en train de replonger.
Mais qui, bon sang viendrait dans une église? Il oubliait déjà, dans son égoïsme viscéral, que ce genre d’endroit était fréquenté par beaucoup plus de personnes qu’il n’aurait pu le croire. Nombreux étaient ceux qui, n’ayant ni l’argent ni l’espoir, se permettaient de croire qu’il existait un endroit meilleur. Loin de s’en vouloir d’avoir juré à voix haute, il reposa une troisième fois la tête dans le creux de ses bras, dissimulant son regard aux yeux de quiconque pouvait bien être là. De loin, sans doute pouvait-on croire qu’il priait, de manière particulièrement avachie, certes, mais bon.
Et puis, quelqu’un lui répondit. Des secondes, des minutes après, il était incapable de le dire. Une voix féminine se fit entendre, et Penn, dans son esprit confus et embrumé, eut peine à croire que ça n’était pas le Ciel qui s’adressait à lui. Avant de se souvenir que le Ciel ne parlait pas, et surtout pas à lui.
Merde, il détestait l’idée que quelqu’un puisse le voir dans un état aussi pathétique, et surtout loin de son milieu naturel. Pour un peu, « on » pourrait penser qu’il était réellement venu ici pour prier. Bien sûr qu’il pensait avant tout à sa réputation : c’était normal. C’était tout ce qui lui restait, sa réputation. Même si cette dernière avait tendance à vaciller, ces derniers temps, être surpris dans une église faisait partie de son top ten des trucs impardonnables.
Sebastian ignorait totalement de qui il s’agissait. Naturellement curieux, malgré son état second, il rassembla ses forces pour se jeter en arrière, et s’appuyer dans une pose qui se voulait plus décontractée contre le dossier du banc, alors une silhouette fine se détacha du champs lumineux des bougies vacillantes pour se précipiter vers une porte qu’il n’avait pas aperçu jusqu’alors (mais qu’avait-il aperçu depuis qu’il avait repris connaissance, sinon les flammes?).
Tentant visiblement de l’ouvrir, pour se mettant limite à tambouriner, le jeune homme se demanda pourquoi diable n’essayait-elle pas la porte principale. Loin d’avoir reconnu la jeune femme, il l’observait, les yeux à demi fermés comme pour effacer tout le flou auquel l’obligeait son regard, et ne parvenant qu’à distinguer cette silhouette et ces cheveux qui paraissaient de feu, se mettant à espérer pour qu’il ne s’agisse pas d’une apparition. Heureusement, qui que ce fut, elle se mit à jurer : les insultes n’appartenaient qu’aux humains, n’est-ce pas?
Il ouvrit la bouche, qu’il avait pâteuse, s’apprêtant à lâcher quelques mots. Cette nana était jeune, et elle connaissait son prénom : il n’y avait aucune raison pour qu’il ne se laisse pas aller à quelques familiarités dont il était coutumier. Pourtant, rien ne lui vint à l’esprit : pas de remarque acerbe, pas de paroles séductrices, rien d’autres qu’une question : pourquoi est-ce qu’elle ne sortait pas de là?
Il finit par se retourner, avec une lenteur surprenante, et se rendit compte que la porte de l’église était fermée. Ok, pas de quoi en faire un drame.
« Mais qu’est-ce que tu fais là, enfin, vas-t-en » finit-il par lâcher, habitué à se faire obéir : « Je veux être seul, ici ».
Il ne se rendait compte de rien, bien sûr, ne répondant qu’à ses pulsions les plus immédiates. A présent qu’il savait qu’elle n’était pas une apparition, il pouvait la malmener comme il le souhaitait. Il était Sebastian Penn, et faisait ce qu’il voulait, non?
Tâtonnant son jean d’une main molle, à la recherche de son paquet de cigarettes, il se rendit compte que ses poches étaient vides. Libres de tout objet : clés, portefeuilles… Cigarettes. Putain.
« Non, attends » la voix du jeune homme résonna à nouveau, sans se rendre compte de ce qui venait de lui arriver : « il faut que tu m’aides à… Mes clopes, putain » . ~ Connexion : (Mettez-vous une note sur 7)4 à partir de la rentrée… ~ Code du règlement : - Spoiler:
Ok par Dale ~ Avez vous signé le règlement ? : ~ Célébrité sur l'avatar : Freja Beha ~ Multicompte :Yep
Dernière édition par Max Smith le Mer 9 Sep - 2:22, édité 4 fois |
| | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Lun 7 Sep - 23:12 | |
New York O.S.T HERE
- Spoiler:
Tu sais pourquoi j’ai choisi cette ville? Son anonymat. Ici, personne te connaît. Je suis restée près de deux mois à ne rien faire. Vraiment rien. J’ai loué un appart, le premier que j’ai trouvé. J’avais pas mal d’argent de coté, forcément. Je me suis allongée sur le parquet, parce que le canapé avait l’air bouffé par les mites, et j’ai attendu, des heures. Des jours. Je sais plus trop. J’attendais une nouvelle crise, ou que le plafond me tombe sur la tête, ou… enfin. J’étais incapable de faire quoi que ce soit, et le moindre geste me rappelait l’accident. Alors, je ne bougeais pas. Pour la première fois depuis des années, j’étais seule au monde. J’avais balancé mon portable par la fenêtre du train, au bout du 48ème appel : mon agent, mon coiffeur, ma maquilleuse, mon mec, mon dernier producteur. Le monde entier avait réussi à choper mon numéro, et mes parents ne s’étaient même pas rendus compte de mon absence. Normal. A la fin, j’étais trop faible pour bouger. Je me voyais crever sur ce parquet, et je n’attendais que ça. Et la porte s‘est ouverte en claquant violemment. J’ai pensé « Ciel, ma serrure! », mais je n’ai pas bronché. Et alors, on m’a foutu un truc dans les veines, et c’est comme si j’avais reçu une décharge électrique. Toujours quelqu’un pour s’occuper des affaires des autres. Alors, j’ai survécu, et personne ne m’a forcé à aller à l’hôpital. Ils croyaient que j’étais une de ces ados violées et battues qui fuient leur domicile pour devenir des putes à New York. Ça n’a servi qu’à me rappeler à quel point j’étais une petite conne égoïste. J’avais toujours eu ce que je voulais. Et j’ai dû promettre de me nourrir de temps en temps. Si c’est tout ce qu’ils demandaient…
Tout est une histoire de temps. On dit toujours que le temps répare toutes les blessures, etc. C’est pas toujours vrai, mais ça aide. Elle avait trouvé un appartement à la grosse pomme, y est resté un moment, rassurée inconsciemment de savoir qu’il y aurait des inconnus qui viendraient s’occuper d’ellede temps en temps. Elle avait fini par sortir, prendre l’air, s’acheter un bonnet pour cacher ces cheveux courts qu’elle détestait. Elle avait rencontré des gens. Elle s’était créé des habitudes : c’était affreux de voir à quel point son nouveau train de vie contrastait avec l’existence dorée dans laquelle elle avait grandi. Toujours au centre de toutes les attentions, elle était aujourd’hui une espèce de souris qui parlait dans un chuchotement articulé, s’habillait avec des vêtements amples trouvés dans des fripes, et faisait tout pour passer inaperçue. - Code:
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Un an après la mystérieuse disparition de Maxine Johnson-Black, actrice talentueuse qu’on a pu voir notamment dans le très controversé « Ténèbres » de Eastwood, les autorités se rassemblent pour confirmer la thèse du kidnapping. En effet, depuis la découverte du téléphone portable de la starlette en mai 2004… « Putain, M. tu fais quoi, j’écoutais, là! » « Ça fait cinq minutes que je te demandes une cigarette » « Nan, mais l’allu, quoi… tiens ta clope… Tu peux me rendre la télécommande maintenant? »
- Code:
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Au Moyen-Orient, les forces américaines… « Ptain, tu m’as fait manquer le passage avec Johnson-Black »
Flegmatique, la jeune femme prit le temps de glisser un baton de nicotine entre ses lèvres, de claquer une allumette, et d'aspirer une longue bouffée, avant de répondre :
« Tu t’intéresses plus à une actrice qu’aux problèmes du Moyen-Orient? » « Nan mais attends, sérieux, j’étais hyper fan, moi! Et elle a disparu, comme ça, Pfuiiit… Paraît qu’on donne une sacrée rançon à qui retrouverait le corps. Je cracherais pas sur la thune, moi » « J’suis sûre que si tu l’avais devant toi tu t’en rendrais pas compte… Tu devais pas aller t’inscrire à la fac au lieu de regarder la télé? » « Putain, merde, ouais ! »
- Spoiler:
On s’est retrouvés à Columbia. De l’espace. De la verdure. Des bâtiments Il y avait le Penseur de Rodin, dans un coin. Tout transpirait la culture, et la thune, aussi. J’ai eu un sursaut de dégoût, lorsque je me suis rendue compte que ça m’avait manqué. Au fond, j’ai toujours été une petite intello. D’ailleurs, j’ai rapidement abandonné Jay pour la bibliothèque. Immense : j’en aurais pleuré. Le cœur de New York, c’est bien mignon, mais ça transpire pas l’éducation. Mais non, j’me la pète pas, putain, c’est NORMAL de vouloir apprendre… Et là, il y a eu ce type. Il y a toujours un type, n’est-ce pas? Même quand t’as touché le 36ème dessous, ya toujours un moment ou tes « hormones » prennent le dessus sur le reste. Ben c’était Lui. Il est venu me faire son numéro, et j’ai marché à fond
« T’es nouvelle? » « Non, j’suis pas d’ici »
Le jeune homme la toisa de la tête aux pieds. Pour la première fois depuis plus d’un an, Maxine prit conscience de son allure générale : négligée. Des doigts rongés, des fringues immettables, des cheveux si fins qu’ils s’éparpillaient autour de son visage, comme un casque électrique. Sans compter l’absence totale de maquillage. D’aucuns aurait dit que noter ce genre de détail, était synonyme d’une renaissance. Tu parles d’une renaissance. Elle n’aurait pas voulu renaître en ressemblant à un bébé crapaud.
« T’étudies quoi? »
Un sourire timide, une tentative de conversation. Nouveau, ça aussi. « Médecine, enfin, j’entre en première année » « Ah… C‘est bien. »
Maxine avait tourné les talons, et s’était dirigée vers la sortie. Pendant un bref instant, l’ancienne « Elle » était revenue. La petite fille capricieuse qui avait envie de quelque chose, immédiatement. Dans sa tête, ça fusait. Tous les détails se mélangeaient, un peu comme dans une bouillabaisse de couleurs. Elle ne pouvait pas rester dans son appart éternellement, et ne pouvait pas se contenter d’un vulgaire job de serveuse. Ça n’était pas son truc. Un an, qu’elle vivait sans vivre, discutait sans parler, cherchait sa voie. Médecine, c’était une voie comme une autre. Un truc intelligent, pour une fois. « Maxine Johnson-Black, médecin ». Ça sonnait mieux qu’actrice. Ça sonnait plus vrai. Ça faisait moins mal. Elle pourrait sauver des vies. Elle pourrait tomber amoureuse. S’engager dans une voix professionnelle pour suivre un garçon qu’on avait aperçu dans une bibliothèque, c’était un point de chute comme un autre.
Deux mois plus tard, elle était étudiante à Columbia. « Max Smith ». Il avait fallu écrire une lettre de motivation. Imaginez seulement, le temps qu’elle a passé à préparer son dossier. Appeler son lycée en se faisant passer pour sa mère, pour obtenir une copie du diplôme. Obtenir un entretien.
« Un lien avec l’actrice? » « Juste le nom »
Sur les papiers d’inscription, elle avait pu entrer le nom qu’elle voulait : les étudiants ne sont pas assez stupides pour mettre un nom d’emprunt sur des papiers qui prévaudront toute leur existence. A la rentrée, elle avait recroisé le mec de la bibliothèque. L’avait gratifié d’un sourire timide. Ils devinrent très proches, très rapidement.
« T’as déjà prit de la morphine? » « T‘es cinglé? C’est pas pour les malades? » « Non. Si. Pas toujours. Viens voir »
- Spoiler:
Au bout de trois ans de médecine, tu commences à avoir des stages, ou des trucs comme ça. C’était ainsi qu’il avait réussi à piquer des pilules de morphine dans une clinique. Ça existe, ouais, c’est pas que des piqûres. Putain, c’était puissant. C‘est un addictif, aussi, t‘es au courant? Je l‘étais pas. Mais bon, tant que t‘en a, t‘es bien, et ça se voit pas trop. Tu planes à mort, tu bosses pas comme tu devrais. J‘ai une année de retard, maintenant. On s‘en tape, de toute, je crois pas que je vivrais assez longtemps pour en pâtir. Le problème, avec la drogue, c’est qu’au bout d’un moment, t’as plus les mêmes effets. Maintenant, je dois prendre d’autres trucs pour planer. Non, j’suis plus avec Lui. Il en a eu marre, jte l’ai dit, au début. T’as pas une clope?
~ Définition de l'enfer pour le personnage : Max estime déjà avoir connu l’enfer. Son existence a été une espèce de courbe qui est monté très haut, et descendue très très bas. Le pire, serait qu’elle tue à nouveau, sans doute : elle ne le supporterait pas. L’enfer, c’est aussi les crises qui la prennent parfois. Ou au contraire, les nuits ou elle peut pas dormir. Sa vie est devenu un paradoxe. Normal.
~ Définition du paradis pour le personnage : (En deux-trois lignes minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)Difficile à dire. A l’exception des rares moments où quelque chose éveille son intérêt au point de la faire réagir, elle se contente d’agir mécaniquement. Le bonheur serait sans doute de trouver un truc pour limiter ses crises. Il y a des cachets, pour ça, mais elle ne les prends pas. Elle prend tous les autres, ceux qui sont pas pour elle. Peut-être que retrouver une famille, avoir le pardon de ses parents, ça la comblerait… Mais elle ne peut pas mettre des mots sur ça. On peut la comprendre.
~ Groupe : Étudiants & co
~ Taux de criminalité et pourquoi : 3/100. Elle a tué 4 personnes, mais ça n‘était pas de sa faute. Elle vole des cachets quand elle en a l‘occasion, grâce à ses études. C‘est pas un monstre, ils en jettent plein tous les jours, qui ont dépassés la date.
Dernière édition par Max Smith le Mer 9 Sep - 2:18, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Lun 7 Sep - 23:17 | |
Ca commence bien cette histoire, j'aime déjà =D Re-bienvenue, excellent choix d'avatar (F. B. Erichsen ), je te l'ai déjà dit via MP =) Bon courage pour la suite de ta fiche qui est putain de prometteuse |
| | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Lun 7 Sep - 23:24 | |
Re bienvenue =) Le code est bon, le début de ta fiche à piqué ma curiosité aussi, en bref, bonne continuation ! |
| | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Lun 7 Sep - 23:30 | |
+1, superbe style et début intriguant. Re puis bon courage pour la suite |
| | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Mar 8 Sep - 9:34 | |
J'adore effectivement le début intriguant =) Bon courage pour la suite, j'attends de lire cela |
| | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Mar 8 Sep - 10:28 | |
Re-bienvenue sur le forum
Je sais pas si c'est moi qui suis bizarre ( très possible ) ou ton avatar ressemble un peu à Lily Allen ?
En tout cas j'ai hâte de voir la suite de ta préza !
Dernière édition par Wynona C. Slider le Mar 8 Sep - 13:19, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Mar 8 Sep - 12:36 | |
Marchi tout le monde :aime:
Beerk Lily Allen... Je trouve pas, mais ptet'... |
| | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Mar 8 Sep - 16:13 | |
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| | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Mar 8 Sep - 19:33 | |
Welcooooome (une nouvelle fois) ! Ta fiche m'a dégoutée de moi même u____u |
| | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Mar 8 Sep - 19:55 | |
Hein? Mais pourquoiiii? K'esj'aifait? |
| | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Mar 8 Sep - 21:13 | |
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| | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Mar 8 Sep - 22:39 | |
Frejjjjjjjjjjjjjjaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche !
- Nicolas De La Rocha a écrit:
Welcooooome (une nouvelle fois) ! Ta fiche m'a dégoutée de moi même u____u +1, x.X. |
| | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Mer 9 Sep - 2:20 | |
Fini, j'crois. |
| | | | | | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C Mer 9 Sep - 2:54 | |
J'te mets 17% en taux de crim' Excellente fiche mon grand, j'ai trop kiffé |
| | | | Sujet: Re: Maxine S. - I never needed anybody - U.C | |
|
| | | | Maxine S. - I never needed anybody - U.C | |
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