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MessageSujet: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:09


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Tara Kharita Virineïa
~ J’ai décidé de ne jamais être fidèle… Surtout pas à moi-même. ~



      || Identité du personnage ||


    [Je n'ai pas envie de changer l'ordre de ma fiche de présentation, mais je conseille néanmoins au lecteur de lire d'abord la partie "En savoir plus ?", pour pouvoir mieux comprendre celle-ci... =) ]

    ~ Par un bien heureux concours de circonstances, je m'appelle Tara Kharita Virineïa. Oui, c'est Russe. Je suis d'ailleurs tout ce qu'il y a de plus Russe, à l'origine. Mais à l'origine seulement. Car, à vrai dire, j'ai tenu à garder le moins possible de mes origines. Rien ne me rattache plus à mon passé que de vagues suggestions. Une petite intonnation Russe dans mon prénom qui n'est pas même celui que mes parents m'ont donné, une grande habileté à savoir apprécier le froid polaire des climats les plus frigidairesques. C'est à peu près tout ce qui m'attache à mon pays d'origine... en plus de parler couramment le Russe, bien entendu. Je suis un peu comme les produits alimentaires avec colorants et conservateurs, en fait. A l'origine, ils ont dû être fabriqués à partir de matières premières non chimiques et que l'on peut facilement trouver dans la nature. Ensuite, on leur a ajouté beaucoup d'éléments absolument pas bons pour la santé voire carrément toxiques, au fil des années, et dont on ne se rend compte des répercussions que très longtemps après consommation. Les gens qui ont cru pouvoir me consommer facilement s'en sont mordu les doigts, plus tard, du reste. Mais c'est une toute autre histoire... Nous en parlerons plus tard. Ici, on ne me demande que de me présenter, et, tant qu'à faire, je vais éviter d'effrayer tout de suite mon lecteur en partant dans de grandes envolées lyriques et mortifères... Donc, pour rester soft, je dirai que je suis née à Kalouga, à quelques kilomètres de Moscou, et j'ajouterai simplement que j'ai cette ville en horreur (c'est le plus soft que je puisse faire). Au fait, vous saviez que Kharita vient du grec et désigne la déesse de la beauté et de la joie ? Quant à Virineïa, il s'agit d'un symbol de pureté, de jeunesse, et de fraicheur. Tara, je n'ai jamais chercher d'où cela peut bien venir. C'était le nom que j'avais donné à mon journal intime, quand j'étais petite, je crois... Ensuite... Que dire de plus ? Ah oui : je travaille contre mon gré comme agent spécial du FBI. Ca fait bizarre de faire partie des "gentils", et encore plus bizarre de se dire que ces mêmes "gentils" savent parfaitement que je suis une "méchante" mais me font confiance pour jouer le rôle d'une "gentille" avec eux. Vous comprendrez plus tard ce que je veux dire, au pire ! En fait, je n'ai pas beaucoup le temps de m'adresser à vous, là. D'abord, vous ne devez pas beaucoup en valoir la peine (sauf votre respect !), à moins que vous soyez l'heureux héritier de quelques dizaines de millions de dollars (au quel cas, pensez à m'envoyer un petit e-mail). Bref... Si je n'ai pas beaucoup de temps pour vous, c'est parce que je travaille, maintenant. Je travaille pour le FBI, et une des clauses de mon contrat est que 75% de mon capital sur mes comptes en banque a été gelé, jusqu'à ce que j'ai "purgé ma peine", en quelques sorte. Et, évidemment, je ne suis pas payée pour mes services en tant qu'agent spécial du FBI. Je vis donc avec un quart de mon argent illégalement récolleté (c'est-à-dire avec près de sept millions de dollars tout de même). Ce que ces imbéciles qui m'enploient ne disent pas, c'est qu'ils ne me destituent pas tout ce que je possède pour l'unique raisonsqu'ils n'ont pas assez de preuves pour prouver ma culpabilité. Ils ont des témoins plus que gênants, certes, et des personnes qui me veulent morte dans leurs assiettes au dîner, mais rien de plus. C'est uniquement pour cela que je travaille bien sagement pour le moment. Des comptes ne peuvent pas rester gelés éternellement, et le gel fond comme neige au soleil, dès qu'il se voit menacé...
    Pour finir rapidement de me présenter, je dirais que je souffrirais de schyzophrènie si je n'étais pas aussi prudente que je ne le suis. Quand on me demande mon prénom, on a 99.9% de chances de s'entendre répondre : "Alizé de La Motte", d'un ton précieux, ou "Lexie Davis", accompagné d'un clin d'oeil aguicheur, ou encore "Ayako Hiraku" avec un fort accent japonais, que tout simplement "Tara Virineïa". C'est cela que je fais tout le temps. Je joue des rôles, je trompe l'ennemi, je mens les trois-quart du temps, et je compte l'argent amassé l'autre quart. C'est pour cette raison que je ne vois pas l'intérêt de vous parler trop longtemps de Tara Kharita Virineïa, jeune surdouée de vingt-deux ans, d'une intelligence supérieure on ne peut plus calculatrice qui a subi diverses violences et de nombreux abus dans son enfance, et qui n'aspire aujourd'hui plus qu'à être la femme la plus riche et prospère au monde. Il s'agit d'une femme qui ne croit plus en aucune valeur humaine. Ni la haine, ni l'amour. Elle joue constamment avec ces deux notions, mais n'y ajoute pas foi l'ombre d'une seconde. Du reste, elle se fiche royalement des choses humaines. Par exemple : j'ai eu cinq maris (paix à leurs âmes !) richissimes non pas parce que je les aimais ou parce que je suis nymphomane, mais seulement parce que chacun d'entre eux a été capable de me rapporter à leur mort au moiins quinze millions de dollars. Si d'aventure je me trouvais dans un pays où le mariage homosexuel est autorisé, rien ne m'empêcherait de prendre pour épouse une femme, à partir du moment où elle serait aussi riche que mes précédents maris. Je sais, c'est presque immoral de ne pas se marier par amour, à une époque où l'on place cette notion au coeur de tout le reste !...
    Voilà. Je ne vois plus l'intérêt de vous parler davantage de Tara K. Virineïa. Je ne joue ce rôle que lorsque je dors, ou presque, de toute manière. Si vous voulez plus amples détails au sujet de Lola Carlson, l'étudiante sexy qui habite Manhattan, de Julianna Siempre, jeune espagnole qui vient à peine de débarquer à New York, ou de Stephanie Rose Hampton, héritière d'une fortune considérable, je serai plus en mesure de vous en parler. Finalement, j'ai tellement peu l'habitude de m'intéresser à Tara que je ne la connais pas si bien que cela, cette fille...





Dernière édition par Tara K. Virineïa le Lun 13 Juil - 16:40, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:09


      || En savoir plus ? ||


    ~ HISTOIRE :
      Berlin, avril 2004

    « - Die Hauptstadt könnte nicht in drei Tage überschwemmt sein… Was denken Sie daran, Fraulein Ergaste ? »
    (« - Jamais la capitale ne pourrait être envahie en trois jours… Qu’en pensez-vous, mademoiselle Ergaste ? »)

    « - Mein Liebling ! Ich habe keine Idee ! Sie wissen, dass ich die Politik nicht verstehen…Aber… Ich habe den Eindruck ich bin dumm, wenn ich zu Irh Gespräch höre ! »
    (« - Mon cher ! Je n’en ai pas la moindre idée ! Vous savez bien que je ne comprends rien à la politique… Néanmoins… J’ai l’impression d’être stupide, lorsque j’écoute votre conversation ! »)

    Trois grands rires graves résonnèrent dans la salle marbrée, à la déclaration de la jeune fille. Celle-ci se mit à rougir légèrement, tout en abaissant son regard scintillant vers ses petites mains blanches, modestement croisées sur ses genoux. Mademoiselle Ergaste était à croquer ! Ces messieurs songeaient qu’elle était particulièrement attendrissante, cette toute petite femme perdue au milieu d’une grande réception à laquelle se rendaient tous les membres les plus éminents des congrès des différents partis politiques de Berlin. Ce soir, il s’agissait cependant d’une soirée spéciale, dont le but n’était pas de parler politique, ou de partir dans de longs débats. Non. Il s’agissait d’une soirée où la discussion ouverte, sans éclats de préférence, était de mise. On s’y rencontrait poliment, dans un lieu où tout était élégance et raffinement, tandis que les mets les plus délicats étaient servis sur des tables longues de vingt mètres. C’était une sorte de banquet officiel où l’atmosphère était censée être détendue, et où l’on verrait le Chancelier au moins cinq minutes (quelle chance !), le sourire aux lèvres, sous les flashes des photographes. Mademoiselle Ergaste était la très jeune fiancée d’un des hauts fonctionnaires d’Etat ici présents. Il s’agissait d’un homme de quinze ans son aîné, qui passait pour jeune, pourtant, dans son métier. Il avait un avenir plus que prometteur. La demoiselle lui lançait des regards tendres, à travers ses cils légèrement baissés, et rougit de plus belle lorsqu’un de leurs compagnons sembla surprendre ce regard. Oui, cette petite ne connaissait rien à la politique, et ces messieurs étaient bien aises de passer pour des savants auprès d’elle, et de briller par leurs lumières au sujet de la démocratie ou des prochaines élections. Qui plus est, ils se faisaient un devoir de l’instruire doucement de tout ce qui concerne les débats académiques actuels, sans trop la brusquer cependant en lui donnant une foule d’information d’un coup. Elle se montrait toujours sage lorsqu’il tentaient de lui faire comprendre tel ou tel procédé politique, et poliment intéressée, jusqu’au moment où elle partait d’un de ces charmants petits rires en pointe, en lançant avec un accent français à couper au couteau : « Ich verstehe nichts ! Entschuldigung…! » (« Je n’y comprends rien ! Veuillez m’excuser…!). Elle était délicieusement ignorante… et délectable ment riche. Figurez-vous qu’elle était arrivée en Allemagne cinq mois auparavant, et que cette jeune Française était l’héritière d’un énorme fortune. Qu’elle n’ait pas inventé l’eau chaude était pardonnable, quand on a le joli minois et le joli compte en banque, d’après son fiancé et bon nombre des membres du congrès, qui approuvaient le choix de leur collègue, Friedrich Von Dunkelschloss, de se marier avec cette jeune beauté…

EXTRAIT DU BERLINER TAGESZEITUNG
PARU AU MOIS DE MAI 2004, A BERLIN
ET TRADUIT POUR
COURIER INTERNATIONAL

ENQUETE SPECIALE. La famille Von Dunkelschloss est aujourd‘hui en grand deuil. En effet, le fils cadet de cette très riche famille allemande est mort hier matin, dans des circonstances qui laissent les médecins légistes perplexes. […] A trente-deux ans, Friedrich Von Dunkelschloss, ce jeune prétendant au poste de ministre des finances à l‘avenir si prometteur, est mort d‘une rupture d‘anévrisme. Les médecins avancent l‘hypothèse que le jeune héritier aurait été étonnemment contaminé par la syphilis, qui aurait ainsi provoqué son décès. Suspecte fatalité, nous soulignons néanmoins l‘ironie du sort qui a voulu que le jeune homme meurt à cause d‘une bactérie identifiée il y a tout juste cent ans, ici même, en Allemagne, par Fritz Schaudinn et Erich Hoffman : le tréponème pâle (bactérie responsable de la syphilis). […] Mais, plus surprenant encore que cette nouvelle affligeante : la disparition de la très jeune épouse de Friedrich Von Dunkelschloss. En effet, Louison Von Dunkelschloss (Louise Honorée Ergaste, de son nom de jeune fille), demeure introuvable, et personne ne peut certifier l‘avoir vue, depuis hier après-midi, vers quatorze heures. Les autorités allemandes ont eu beau lancer un avis de recherche, nul ne semble avoir vu la jeune femme. […] Mieux : nous tenons de source sûre qu‘aucune Louise Honorée Ergaste n‘est répertoriée dans aucun fichier, ni ne s‘est jamais recensée à une quelconque période de sa vie. Cette jeune Française semble inconnue aux yeux-mêmes de sa Patrie, et aucun document ne certifie aujourd‘hui qu‘elle n‘a ne serait-ce qu‘existé. […] Pourtant, la veuve de Friedrich Von Dunkelschloss qui s‘est ainsi volatilisée a également fait disparaître le quart de million d‘euros qui lui revenait, en tant qu‘épouse de ce jeune héritier… Comment une personne qui semble complètement fictive aux yeux de la Loi peut-elle rendre tellement réelle la constatation de ses droits sur l‘héritage Von Dunkelschloss, et ce, sans qu‘il ne nous soit plus possible de ne voir ne serait-ce que son ombre ?…

[ HS : Attention : le paragraphe précédent est un extrait parfaitement fictif et inventé par moi-même d’un journal qui existe pourtant réellement. En aucun cas le titre bien réel de ce journal ne cautionne la véracité de ce que je viens d’écrire… C’est juste qu’il faut bien donner à l’histoire de mon personnage un petit côté réel, pour que ce soit intéressant ! ^^ ]



      New York, novembre 2008

    « - Ça commencé à Berlin en 2004... Heureusement pour toi, la famille Von Dunkelschloss a alors décidé d‘étouffer l‘affaire au bout de deux semaines… Sinon, le scandale aurait été poignant. Et puis en quatre ans tu as eu treize identités différentes, et cinq maris très différents également… mais qui avaient tous au moins deux points communs : ils étaient riches, et ils ne t‘ont pas survécu. »

    Un très léger sourire de satisfaction mutine erra subitement sur des lèvres carminées. Aujourd‘hui, et, spécialement pour ce monsieur qui la menaçait de tant de vices, elle s‘appelait Ella Catharina Della Rosa. Elle était une enjôleuse, très « femme fatale », séduisante et calculatrice. Ses doigts fins dessinaient lentement la courbe de sa flûte de champagne, en remontant verticalement le long du verre, imitant le mouvement des bulles fines de cette boisson délicate.

    « - Tu as grandi en Russie jusqu‘à l‘âge de douze ans, puis tu as fais tes études en Allemagne, pour passer ton Abitur (Baccalauréat allemand) à l‘âge de quinze ans. Tu es une surdouée, de toute évidence, et, dès cette époque, ce fut très clair. Ensuite tu as réussi à intégrer l‘école Sciences Po, en France. Tu parles quarante-trois langues et dialectes étrangers, mais tu en comprends bien plus encore. Tu vois ? Nous savons des choses sur toi, n’est-ce pas ? Il semblerait que tu sois aussi diplômée de l’Université de Cambrige, et que tu as aussi passé un an au Japon… Néanmoins… finissant par te lasser, semble-t-il… tu as complètement disparu de la circulation, Tara Virineïa… »

    La jeune femme haussa légèrement un sourcil, et, se redressant lentement sur la banquette capitonnée de velours noir, elle croisa lascivement ses longues jambes fines. Elle savait que Ella Catharina était une femme sûre d‘elle, sachant parfaitement comment se mettre en valeur. Elle le savait, parce qu‘elle avait créé de toutes pièces ce personnage qu‘elle interprétait actuellement. C‘est très précisément parce que cette jeune latine avait conscience de son charme et de ce qui pouvait accentuer ce dernier qu‘elle portait une robe de couleur rouge sombre, Un fin bracelet de diamants, et des chaussures à talons outrageusement hauts, pour donner du galbe à ses jambes. Si elle pesait ne serait-ce qu’un demi-kilo de plus qu’à l’heure actuelle, la robe l’aurait boudinée, si elle cognait accidentellement son poignet droit contre cette table, la centaine de fins cristaux qui ornaient son bracelet se seraient ternis et abîmés. Elle le savait aussi bien qu’elle avait conscience du fait que, si le jeune serveur là-bas continuait de loucher sur son décolleté à chaque fois qu’il passait, il finirait par pleurer toutes les larmes de son corps, un revolver doucement posé entre ses deux yeux. Lorque la jeune femme s’exprima, elle prit soin d’incliner très légèrement la tête vers l’arrière, juste pour que la lumière du lustre au-dessus d’elle fasse briller le gloss qu’elle avait déposé au creux de ses lèvres. Sa voix avait une inflexion sensuelle et un accent trainant, roucoulant, raffiné.

    « - Vi sbagliate. Non comprendo ciò che dite. Sono venuta negli Stati Uniti per le vacanze… e forse per sposarmi… »
    (« - Vous faites erreur. Je ne comprends pas ce que vous dites. Je suis venue aux Etats-Unis pour les vacances… et peut-être aussi pour me marier… »)

    La jeune femme savait que ce membre du FBI qui lui faisait face comprenait très bien l’italien. Elle, faisait mine de ne pas comprendre l’anglais. Néanmoins, la dernière phrase qu’elle avait prononcée avait accentué son sourire, et elle vit, au visage de l’homme, qu’elle avait fait mouche. A cet instant, elle savait que, si elle avait été un homme, celui qui lui faisait face l’aurait frappé. Mais c’est délicieusement avantageux d’avoir cette silhouette gracile et frêle, et cette enveloppe charnelle aux courbes douces !… L’agent parut maîtriser sa colère, et, rapprochant son siège de la table qui le séparait de la jeune femme, il dit à voix basse :

    « - Tu as tué de sang froid tous tes maris, pour l‘argent. Tu es ce qu‘on appelle une « veuve noire » , et, si cela ne tenait qu‘à moi, tu finirais incarcérée à vie. Néanmoins, j‘ai des supérieurs qui trouveraient intéressant de t‘utiliser comme une sorte d‘agent spécial… Ce que tu fais en toute illégalité pour toi-même, fais-le légalement pour le FBI. »

    Ella inclina légèrement la tête de côté, à cette proposition (consciente du fait que ses boucles d‘oreille en diamants allaient ainsi se balancer lentement de gauche à droite, et miroiter à travers ses longues anglaises brunes). Cette proposition surprenait la jeune femme, quoique rien sur son visage ne trahissait ce fait.

    « - Perché accetterei una tale proposta ? Non avete niente contro me. »
    (« - Pourquoi accepterais-je une telle proposition ? Vous n’avez rien contre moi. »)

    L’homme sourit, et tira de son prote feuille une photographie, qu’il tendit à la jeune femme.

    « - J‘en ai des dizaines d‘autres comme celle-ci. (Il ouvrit une enveloppe, et poussa sur la table la trentaine de photographies qu‘elle contenait) Sur celle-ci, on voit Louison Ergaste entrain d‘injecter ce qui est sans doute ni plus ni moins que le tréponème pâle, dans le bras de son mari endormi, qui semble avoir un sommeil étonnemment lourd… Sur une autre, on remarque que Aya Hyun Keiko verse quelques gouttes d‘un liquide suspect dans le verre de son époux, qui, comme par hasard, est mort trois heures après que cette photo a été prise… Et celle-ci… Oh ! C‘est Ella Catharina Della Rosa à l‘aéroport, pas plus tard qu‘hier matin !… »

    L‘agent du FBI croisa les bras et planta un regard sévère dans celui de la voluptueuse jeune femme qui lui faisait face. Elle ne savait pas s‘il attendait des aveux, des excuses, ou quoique ce soit d‘autre, mais été décidée à ne rien lui donner de tout cela. Elle finit de regarder tranquillement les photographies d‘un air de demoiselle amusée en regardant les images de ses dernières vacances à la plage, puis, les empilant méthodiquement, finit par les remettre dans l‘enveloppe, qu‘elle referma soigneusement. Puis elle joignit ses mains, qu‘elle posa sur ses genoux.

    « - Chiamate ciò delle "prove" ? Su queste fotografie, non vede delle donne perfettamente differenti ? Avete la prova che tre donne hanno assassinato i loro mariti dunque... E che un'altro è venuto in vacanza negli Stati Uniti ! »
    (« - Vous appelez cela des « preuves » ? Sur ces photographies, ne voit-on pas plusieurs femmes différentes ? Vous avez ainsi la preuve que trois femmes ont bien assassiné leurs maris… et qu’une autre est venue pour les vacances aux Etats-Unis ! »)

    La jeune femme lança à l‘agent un regard qui, s‘il n‘avait pas déjà été sûr de lui, n‘aurait pu que confirmer qu‘elle était bien une meurtrière Néanmoins, les regards non plus ne sont pas des preuves, et Ella pouvait bien le narguer sans qu‘il ne puisse lui reprocher quoique ce soit de fondé. Il hocha la tête, et la jeune femme se dit qu‘elle ne avait fini avec lui pour aujourd‘hui, et que cette rencontre n‘avait été qu‘une perte de temps… Elle avait un futur-faux-deuil à préparer, après tout ! Pourtant, l‘agent reprit la parole d‘une voix d‘outre tombe :

    « - A dire vrai, j’ai bien d’autres preuves, mais celles-ci étaient les seules que je pouvais facilement transporter… Cependant, les autorités de toutes les nations seraient d’accord pour t’enfermer sans preuve flagrante, si l’on passe par-là. Je te conseille ainsi d’accepter la proposition plus-que-généreuse de mes supérieurs. Car, en plus des preuves, j'ai des sortes de témoins compromettants pour vous, si vous voyez ce que je veux dire... »

    Et, à titre de "preuve", il lui fit passer discrètement une carte de visite en papier glacé. La jeune femme prit celle-ci d'une air détaché, la tenant entre l'index et le majeur, pour l'incliner en direction de la lumière. Son sang se glaça dans ses veines lorsqu'elle lut le nom qui y était écrit. "E. H. Newcastel".





Dernière édition par Tara K. Virineïa le Dim 12 Juil - 10:39, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:09


      Londres, août 2006

    « - Nous sommes réunis en ce jour pour célébrer l’union de… »

    Blablabla. C’était déjà la troisième fois que Tara Virineïa avait affaire à ce genre de célébration grotesque. Elle connaissait par cœur les mots qui allaient être prononcés durant cette cérémonie très officielle. Pourtant, au yeux de toute cette assemblée, elle était la jeune Marie-Lise du Haut-Sombre, jolie rouquine issue d’une famille de bourgeoisie française, prête à donner sa main à son tout premier époux, Edward Henry Newcastle, d’ancienne noblesse anglaise. Elle commençait à avoir l’habitude de tout cela, pourtant, là, tout de suite, devant l’autel, dans ce temple protestant, vêtue d’une robe blanche au style épuré, elle avait comme un vague et mauvais pressentiment.

    Cette fois-ci, elle avait tout trouvé trop facile. Certes, on pouvait dire qu’elle commençait à avoir de l’expérience en la matière, et que, donc, elle arrivait de plus en plus vite à ses fins (ou à la fin de son cher et tendre, si l’on se plaçait du point de vue de son futur-ex-mari-richissime-décédé-par-erreur-oh-zut-alors)… Mais, cette fois, cela avait vraiment été trop facile.

    Ce jeune homme lui était tombé dessus « par hasard » pile poile alors qu’elle cherchait une proie, et il avait paru si rapidement défaillant face aux charmes de la jeune fille… Et il avait laissé échapper si rapidement toute l’étendue de son compte en banque… Il l’avait lui-même tant pressée de l’épouser…

    « - Edward Henry Newcastle. Acceptez-vous de prendre pour épouse Marie-Lise du Haut-Sombre ici présente, de la chérir… »

    Blablabla. Ladite Marie-Lise était en plein réflexion, et ce vieux gâteux armé d’un livre à reliure d’or parlait si fort qu’il lui était difficile de se concentrer.

    « - J’accepte, oui. »

    Le jeune homme qui faisait face à Tara lui souriait avec tendresse… Mais il n’y avait pas que cela. Au fond de ses prunelles d’un vert enflammé scintillait avec véhémence une lueur un peu plus… Ah ! Quel nom mettre sur cet éclair d’avidité que la jeune fille pouvait lire dans ses yeux ?…

    « - Marie-Lise du Haut-Sombre, acceptez-vous… »

    Et puis, il avait si peu posé de questions sur elle, et lui avait tant laisser lui en poser sur lui que…

    La jeune fille crut qu’elle allait être prise de convulsions, mais parvint pourtant à se maîtriser. Elle pâlit cependant, et son teint (habituellement diaphane, certes) sembla tout à coup parfaitement transparent. Personne dans l’assistance ne remarqua quoique ce soit. Mais, lui, il vit tout à travers les yeux de sa future compagne. Il vit tout, prit cela comme un aveu, et jubila intérieurement.

    L’espace d’un instant, elle pensa à dire « non ». C’est précisément à ce moment-là qu’une voix lui parla à l’oreille. En effet, Edward avait insisté pour qu’ils soient tous les deux munis d’oreillettes, durant la cérémonie, car il tenait soi-disant à être informé par ses gardes du corps personnels des allées et venues des invités, ou des personnes autour du temple. A ce moment là, elle comprit que cette excuse cachait la réalité : tout avait été prévu depuis le début, et, l’oreillette, c’était pour elle uniquement.

    « - Il t’en a fallu du temps pour deviner que « telle est prise qui croyait prendre » est un excellent proverbe, ma petite ! Maintenant, tu vas dire « oui », sinon, tu auras à te repentir de ton « non » pour l’éternité. Après vos noces, nous trouverons tous un arrangement à l’amiable… Mais nous voulons que Tara Virineïa devienne d’abord Madame Edward Newcastle… »

    Un coup monté. Prise à son propre jeu par des gens qui semblaient tout savoir d’elle.

    « - Oui. »

    Ce fut sa seule erreur professionnelle, dirons-nous. L’arrangement « à l’amiable » lui coûta trente millions et un divorce rapide, beaucoup de colère contre elle-même, et un séjour à l’hôpital car, pour ceux à qui elle avait eu affaire, frapper un ennemi déjà à terre n’est pas un problème. Surtout lorsqu’il s’agit d’une basse vengeance familiale, après quelques problèmes berlinois…

      New York, février 2009

    Bien forcée de passer de l’« autre côté ». Odieux chantage de la part des membres du FBI. Aucune envie de revoir l’autre Newcastle !

    Vous avez déjà essayé de penser par morceaux de phrases ? C’est généralement la fureur qui fait que vous ne songez intérieurement qu’à la moitié des vos paroles. La fureur, ou le sommeil. Mais, dans le cas de Tara, c’était plutôt une sorte de colère sommeillante particulièrement furieuse, mais endormie avec soin, qui lui faisait avoir des pensées par fragments. Un peu comme dans l’œuvre philosophique de Blaise Pascal [pour les malheureux qui ont passé leur bac de français il y a à peine un mois, sachez que je compatis fortement si vous avez eu à vous creuser la cervelle sur les « fragments » de cet auteur !].

    Dans la chambre d’hôtel du dernier étage, au fond d’une suite luxueuse, confortablement calée à l’aide de deux coussins, Tara était intérieurement entrain de repenser aux derniers évènements de son existence, et notamment à ce mois de novembre absolument pourri qu’elle avait passé. Et elle était incroyablement fière d’elle en songeant qu’elle arrivait à dompter toute sa colère pour ne laisser rien paraître de ses pensées sur son visage. Mais quand même… finir agent du FBI ! Elle n’y croyait pas elle-même. Agent très spécial qui pouvait porter des décolletés plongeants et des chemises de nuit très transparentes durant ses heures de travail, certes, se dit-elle en s’observant dans le miroir qui faisait face au lit sur lequel elle était étendue. Néanmoins, elle n’allait pas rester fidèlement de ce côté trop longtemps. Cela ne l’intéressait absolument pas d’aider une bande de bras cassés à amadouer leurs suspects. Elle aimait travailler pour elle-même. Mais dites-moi… Ce miroir est-il teinté ? Parce que ce blond paraît presque cendré, et puis, elle ne s’aime pas tellement avec les cheveux raides. Mais cet imbécile qu’elle a pour proie, lui, semble aimer, alors !… Quoiqu’il en soit, elle n’avait pas l’intention de faire partie du FBI trop longtemps. Tiens ! Un grain de beauté sur la jambe, c’est nouveau… Elle ne l’avait pas remarqué, celui-ci. Il faut dire que personne, à moins de s’ennuyer très fortement, ne pense à observer avec attention l’arrière de sa cuisse. C’est d’abord très difficile et en plus particulièrement physique, de se tordre à moitié pour pouvoir voir ledit grain de beauté. Bon, quand est-ce qu’il se décide à l’ouvrir, son coffre, l’autre ?! C’est fatiguant d’attendre étendue dans la plus belle suite de cet hôtel, franchement ! Il ne se rend pas compte, ce vieux radis, qu’elle a autre chose à faire que d’attendre qu’il se décide à lui apporter les preuves qu’elle attend sur un plateau.

    « - Cela t’embête d’attendre encore quelques minutes, mon canari ? Il faut que je vérifie quelque chose… »
    Tara retint un soupir de profond agacement.

    « - Mais non, mon poucinet adoré que j’aime à la folie ! J’adooore t’attendre… Plus on attend meilleur c’est, non ? »

    Elle se força à émettre un gloussement idiot. Son personnage, cette fois, était particulièrement stupide. Mais son mari actuel était aussi particulièrement riche. Le FBI le poursuivait parce qu’il blanchissait de l’argent en jouant dans des casinos. Si cet imbécile savait que, ces deux derniers mois, en plus de souffler sur ses dés pour lui porter « chance », Tara avait pris nombre de photos compromettantes pour lui !… Un homme intelligent s’entoure d’idiots. Une femme intelligente fait l’idiote pour avoir les hommes intelligents.

    On entendit un déclic, à l’autre bout de la suite. Tara (ou plutôt, Lolita Maggie Andrews, pour ce rôle tellement superficiel qu’elle jouait) se leva tranquillement de son lit, et alla chercher dans l’armoire des vêtements qui lui correspondaient mieux. Dans dix minutes, son divorce serait prononcé, sa mission finie. Elle enfila un tailleur noir on-ne-peut-mieux repassé, et vérifia dans son sac à main qu’elle avait son arme fatale… une coloration brune ! En effet, dès qu’elle aurait cinq minutes de libre, elle teindrait ses cheveux d’une couleur plus sympa que cet espèce de blond abomifreux qu’elle avait à l’heure actuelle.

    Puis elle s’avança d’un pas tranquille dans l’appartement, pour arriver derrière son cher et tendre, qui, lui, était de dos, entrain de refermer soigneusement son coffre. Cela faisait longtemps que Tara avait le code de ce dernier. La suite était truffée de caméras, ils étaient constamment surveillés par le FBI, et elle avait aussi posé des micros partout. Les hommes s’endorment toujours comme des bébés, après quelques minutes très mouvementées et très intenses pour eux. Tara le savait bien, et en avait profité, évidemment !… Elle eut un haut-le-cœur en passant une main sous la chemise de l’homme, pour la faire remonter le long de son dos. De pareilles bêtises, tout de même ! Elle s’abstiendrait bien de faire ce genre de choses… Néanmoins, elle se mit sur la pointe des pieds, et approcha ses lèvres de l’oreille de son mari. Elle lui mordilla un instant le lobe, puis, émettant un dernier gloussement d’idiote, fit redescendre la main qu’elle avait posée sur sa nuque. Elle le griffa tout le long du dos, puis murmura d’une voix sensuelle :

    « - Dis, mon poucinet… On fais ça avec des menottes ? »

    Et avant qu’il n’ai le temps de lui dire « Mon chaton, tu es une coquine » ou autre chose de passionnant et particulièrement romantique, elle le plaqua contre le mur, jouant de l’effet de surprise, et lui passa lesdites menottes. Au même moment, la porte de la suite s’ouvrit, et dix angents du FBI entrèrent en courant les rejoindre.

    Tara en avait fini avec lui. Cela avait été facile, mais il faut dire que cette homme n’était pas aussi intelligent qu’il le croyait. Ses supérieurs lui avaient confié cela à titre de première mission, pour « essayer ». Evidemment, elle n’avait plus le droit de tuer ses maris pour pouvoir s’en débarrasser… Cela lui manquait un peu. Ne plus les voir rendre leur dernier souffle en la regardant d’un œil torve la chagrinait légèrement, car cela enlevait un peu de charme au métier qu’elle s’était choisi et dont elle avait fait sa spécialité. Mais, comme nous le disions tantôt, elle n’avait pas l’intention de rester trop longtemps au service du FBI.

    Tandis que l’on embarquait son époux, elle s’approcha de la cheminée de la suite. Sur cette cheminée, il y avait des bibelots, dont un éléphant en jade. Elle adressa à l’animal un sourire charmeur, et lui lança :

    « Etienne, mon choupinet… Tu me dois deux cent dollars ! Je t’avais bien dit que je pourrai avoir cette loque en moins d’un mois, mariage et preuves comprises ! Ne t’inquiète pas, mon ange, je dépenserai cet argent en sous-vêtements, si cela peut te consoler un peu de les avoir perdus aussi bêtement… »

    Etienne était l’agent du FBI qui avait été son coéquipier sur cette première affaire dite « facile ». Il était chargé de la surveiller à chaque instant grâce aux caméras qu’elle avait posées dans la chambre, mais aussi à l’aide des micros qu’elle avait sur elle. Il avait parié qu’il lui faudrait deux mois pour réussir à rassembler assez de preuves de la culpabilité de l’homme qui venait d’être arrêté. Elle avait répondu « deux mois ? Alors si tu as tort, tu me devras deux cent dollars ! ». Non, sérieusement, lecteur, vous avez cru qu’elle s’adressait réellement à l’éléphant ?!…



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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:10


      Kalouga*, mars 1998
      *ville de Russie, proche de Moscou


    EXTRAIT DU JOURNAL INTIME DE
    NEÏA KIRA TAÏSSIA

    DATE DU 22 MARS 1998
    PUIS DU 30 MARS 1998

      Chère Tara,

    Tu sais que j’ai longtemps étudié les poètes français. Je t’écrivais l’autre jour un extrait de Ronsard… Je m’en souviens. Ce monsieur a composé les vers les plus purs et les plus beaux, mais leur a donné pourtant l’aspect doux et fragile des roses et des fleurs dont il parle si souvent. Il chantait l’amour et la jeunesse en des termes tellement parfumés que l’on croirait en la beauté de la vie ne les lisant. Pourtant, moi, moi-même dont le deuxième prénom signifie « Consacré au divin », et dont le nom-même est celui d’une déesse de la mer, j’ai été moins touchée par ce qu’a écrit Ronsard que par ce que j’ai lu tantôt : les derniers vers de Charles Baudelaire.

    Figure-toi ma petite Tara que ce poète, à la fin de sa vie, considérait que cette dernière ne pouvait plus rien lui offrir. Selon lui, il avait tout connu des plaisirs et des peines existentielles, et seule la mort pouvait lui apporter quelque chose de « nouveau ». Ils a écrit un ensemble de vers dans un poème qu’il a appelé Le Voyage. Je vais recopier pour toi la huitième partie :

    Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! Levons l’ancre !
    Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
    Si le ciel et la mer sont noirs comme l’encre,
    Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !

    Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte !
    Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
    Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
    Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau !

    Je te dirai toute à l’heure ce que cela m’inspire : papa m’appelle, je te laisse donc un moment…

    ***

    Me revoici. Ce ne fut guère long. L’inceste ne lui a jamais pris trop de temps. Je ne veux plus penser à lui… Laisse-moi plutôt te dire ce que je pense du poème !

    J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps en le lisant. Tu sais comme je suis sensible lorsqu’il s’agit de littérature, mais, à ce point !… Ce poème m’a réellement parlé. Je crois qu’il ne me reste plus qu’à mourir. J’ai eu onze ans pour explorer toute la nature humaine, c’est amplement suffisant, et elle est de toute manière tellement insipide que je me refuse catégoriquement à continuer ce « voyage » dans le monde des vivants. Alors, toute à l’heure, juste avant de commencé à écrire, j’ai réfléchi très sagement au meilleur moyen de mourir, sachant que je souhaite que ça aille vite, et que ce soit bien fait. Je serais de l’avis des classiques, en cela : une belle mort est une mort propre et rapide, sans cris, sans trop de sang, et sans plainte si possible (je déteste les gens qui se plaignent, alors, je n’aimerais pas que mes derniers instants sur terre me rendent plaintive à mon tour !). Finalement, je me suis dit que le plus simple serait que j’utilise la corde qui se trouve dans le coffre de la grange de mon père. Je suis trop petite pour attacher cette corde à la poutre de la grange, alors, j’avais décidé d’aller l’accrocher à l’arbre du fond de mon jardin. Tu vois comme cela aurait été facile (certes, j’aurais préféré avoir une arme à feu, mais ce genre d’arme me fait peur, depuis que j’ai lu L’Ensorcelée de Barbey d’Aurevilly… Le personnage principale utilise une arme à feu pour se suicider, mais, manque de chance, la balle ne fait que lui déchiqueter le visage, le défigurant, sans pour autant l’achever… Je n’ai aucune envie d’être défigurée dans la mort ! Ce ne serait pas propre…). Oui, très facile, même. Alors, tu te demandes ce que je fais toujours ici à t’écrire sur mon journal intime, n’est-ce pas ? Eh bien figure-toi que, quand j’ai ouvert le coffre de la grange, croyant y trouver la corde… elle n’y était plus ! J’ai été bien découragée et particulièrement agacée de ce fait, et je me dois de remettre mon suicide à beaucoup particulièrement agacée de ce fait, et je me dois de remettre mon suicide à beaucoup plus tard… L’envie de mettre fin à mes jours m’est passée, pour un moment, et je crois que j’ai des choses à faire très importantes, tout compte fait, avant cela…
    Mais je dois te laisser, ma petite Tara. Je t’expliquerai mes projets d’avenir un peu plus tard.

    J’ai l’honneur d’être, etc…
    Neïa K. Taïssia.

    ***

      Chère Tara,

    Il me semble bien que j’avais prévu de te parler de mes projets d’avenir. J’ai fait de très bons plans, je crois. Mais, d’abord, il m’a fallu réfléchir à mon existence, à ce qu’elle serait, si je ne fais rien pour m’en sortir. Tout d’abord, j’habite la campagne, mes parents sont pires que pauvres, mon père me viole deux fois par jours, ma mère est une traînée, mon plus grand frère un alcoolique, la plus jeune un voyou, celui du milieu un délinquant, mon oncle un meurtrier, ma cousine une prostituée, ma grand-tante une diseuse de bonne aventure, ma jumelle est morte et enterrée depuis six mois, et, pire que tout, mon grand-père était un médecin qui a tué plus de patients qu’il n’en a jamais eu. Ce sont-là les quelques points négatifs de mon existence. Les points positifs sont très intéressants, je trouve : j’ai de la chance de ne pas être une droguée analphabète sourde, aveugle, muette, et boîteuse, étant donné les conditions précédemment énoncées, d’une part. D’autre part, mon père ne m’a pas encore mise enceinte, puisque je ne peux pour le moment pas avoir d’enfant, d‘un point de vue physiologique. Cela m’amène à songer qu’il faut que je m’échappe au plus vite car cela ne saurait tarder. C’est justement pour cette raison que j’ai beaucoup de chance de connaître Mademoiselle Krieg. Elle m’a dit qu’elle ne voyait absolument aucun inconvénient à m’élever comme sa propre fille. Certes, mes parents pourraient se plaindre qu’on leur enlève leur enfant, mais Mademoiselle Krieg m’a dit être si riche qu’elle ne va pas m’arracher à eux mais plutôt m’acheter, ce qui arrangera bien cette bande de galeux. A mon avis, si elle leur propose de m’acheter en échange de dix kilos de blé, mes parents la vénèreraient et me laisseraient partir en me disant que, pour ce prix-là, je peux même m’abstenir de revenir de temps en temps leur dire bonjour (ce que je m’abstiendrai de faire volontiers… Jusqu’à mes sept ans, je croyais que j’éprouvais de l’affection pour ma famille, mais, ayant bien réfléchi à mes sentiments depuis ce temps, je crois en fait que je suis parfaitement indifférente vis-à-vis d’eux… Qu’ils meurent tous dans la misère ne me dérange pas le moins du monde, de même que, s’ils vivaient dans la prospérité, je n’en serais pas moins malheureuse en leur présence). Il y a d’autres choses auxquelles j’ai pensées. Je pense que, vu mon existence à l’heure actuelle, et tous les abus que j’ai subi durant cette enfance insipide, je serai une personne vraiment détraquée, plus tard. Si cela continue ainsi, je crois que je finirai psychopathe canibale, ou encore, trapéziste volante avec des penchants sexuels malsains, à mi-chemin entre la zoophilie et la nécrophilie. Ce serait très fâcheux, à mon avis. J’ai donc décidé que je serai plutôt tout ce que je ne suis pas aujourd’hui, aussi bien de manière positive que négative. Mieux : j’ai décidé de n’être jamais fidèle, et surtout pas à moi-même.

    C’est pourquoi je vais commencer par ne plus utiliser ma véritable identité que j’abhorre aujourd’hui. Ma petite Tara, je vais prendre ton nom, si tu le veux bien. Je m’appellerai Tara Kharita Virineïa. Pourquoi ai-je choisi ce nom ? Tout d’abord, parce qu’il n’est pas trop éloigné de celui que je porte actuellement. Ensuite, parce que, en abrègé, cela donne : Tara K. Virineïa. Si on le prononce « à la française », la sonorité de ce nom peut faire penser à quelque chose comme : « T’auras qu’à virer Neïa », dans un language un peu familier. Et c’est exactement ce que je vais faire : je vais virer la petite Neïa de onze ans que je suis. Place à la future grande Tara.

    D’autre part, afin de ne pas finir par souffrir d'un grave dédoublement de la personnalité, ou de ne souffrir d’aucun trouble de la personnalité tel qu’il soit, j’ai pris la résolution de ne pas avoir la moindre personnalité propre, ou, du moins, de changer fréquemment. Vous allez me dire que la cyclothymie est une caractéristique du trouble de la personnalité borderline, certes. Je vous répondrai que je n’ai nulle intention d’être versatile. Je suis entrain de vous expliquer que je déciderai avec beaucoup de méthode des diverses personnalités que j’aurai. Je serai comme une actrice qui interprète des rôles, dans le film de ma vie. Ensuite, il est clair que, pour n’être pas ce que je suis aujourd’hui, il faut que je sois riche, principalement. La richesse signifie le pouvoir, et l’on a jamais assez de pouvoir pour pouvoir se faire entendre comme on le voudrait, donc, je serai outrageusement riche. Enfin, je fais aujourd’hui le choix de ne jamais prendre en compte le moindre sentiment d’autrui, de considérer que la fin justifie les moyens, et que ma fin à moi sera de me donner la mort quand je le désirerai, après avoir réellement connu tout de la vie, c’est-à-dire, tout ce qu’une petite fille de onze ans, pauvre, violentée, ne peut pas connaître : la richesse, la trahison, le mariage, la luxure, l’ivresse, la cruauté, le plaisir, la tyranie, la futilité, les ténèbres, la souffrance, le travail, la passion, le calme, l’angoisse, le désir, l’agonie, la victoire. J’ai tout à gagner aujourd’hui, et, quand j’aurai tout gagné, ma vie sera définitivement insipide, c’est-à-dire qu’elle sera retournée à l’état qu’elle est ajourd’hui. A ce moment-là, j’aurai réellement tout vécu. A ce moment-là, j’irai chercher la corde dans la grange de mon père…


    J‘ai l‘honneur d‘être pour la première fois de ma vie,
    Tara K. Virineïa.


    ~ Définition de l'enfer pour le personnage : D'après Jean-Paul Sartre, l'Enfer, c'est les Autres. Moi, je crois qu'il n'y a pas d'Enfer que je n'ai pas encore connu, et je crois que jamais plus je ne connaitrai l'Enfer. S'il n'y a pas d'Enfer à mes yeux, il y a quand même les Autres, et j'avoue que je me passerais bien de ceux-ci. Je n'aime rien de ce qui est humain. Je n'ai jamais éprouvé aucune affection pour les personnes que, d'ordinaire, on est censé aimer et chérir. Je crois que je suis née avec une sorte de dégoût total de la vie et de tout ce qui s'y rapporte. Je n'aime même pas ma propre existence, alors comment avoir pitié de celles des Autres ? Pour moi, ce qui se rapprochait le plus de l'Enfer, c'était ce que j'ai vécu durant les onze premières années de ma vie. Ce n'est pas tant parce que j'étais violentée par les propres membres de ma famille, ni même parce que nous étions si pauvres que chaque jour, notre problème principal était de savoir si nous allions pouvoir survivre jusqu'au soir. Non. C'était l'Enfer parce que j'étais une petite fille intelligente entourée d'adultes idiots. Je me sentais désespérée. Je savais que je n'avais aucun moyen d'élévation, aucune chance d'accèder aux plus hauts rangs de la société. Je voyais tout le vide de ma vie et l'immense gouffre intellectuel qui me séparait de ces gens avec qui j'étais forcée de cohabiter. Pour moi, l'Enfer, c'est de vivre entourée de personnes que l'on n'a pas choisies, et qui ne nous ressemblent en rien, qui n'ont aucune aspiration aussi noble que les nôtres, aucune pensée sophistiquée, aucun goût, et qui sont nés dans la misère et y mourront. Ils y passeront toute leur existence car ils n'ont pas un esprit assez élevé pour pouvoir se sortir eux-mêmes de leurs ridicules vie. Je n'ai que mépris pour ces gens-là, et toutes les flammes de l'Enfer brûlent en moi lorsque, par hasard, je me rappelle que j'ai été comme eux, à un moment donné. Alors, ce qu'il pourrait m'arriver de pire, je crois, c'est de n'avoir plus d'argent (cet argent que j'ai récoleté au prix de durs travaux des plus complexes !), et donc, de ne plus pouvoir accèder à la haute société, et donc, de retomber dans la misère intellectuelle que j'ai connue durant la moitié de mon existence. Vous comprennez pourquoi l'argent est placé au centre de tout, dans mon esprit. Je suis cupide, intéressée, avide pour les mêmes raisons que je suis intelligente, raffinée, et fine d'esprit. J'ai juré que jamais plus je ne serai pauvre et livrée à une société de miséreux que j'abhorre. J'ai juré de ne plus jamais connaître l'Enfer.



Dernière édition par Tara K. Virineïa le Lun 13 Juil - 18:41, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:10


    ~ Définition du paradis pour le personnage : Oui, je vais vous dire ce qu'est le Paradis, pour moi. Rien de plus simple. Je sais que je le connaitrai un jour. J'irrai au Paradis car il s'agit du Paradis que j'aurai choisi, et dont seule je peux décider. Un jour, lecteur, je rentrerai chez moi. Mon chez moi sera une immense villa de plein pied qui coûterait un bras à n'importe qui, mais qui ne serait strictement rien, en comparaison à ma fortune amassée. Le bruit de mes talons hauts résonnerait en rebondissant sur les murs aux tentures de velours, en ricochant sur le sol marbré. Tout en ces lieux serait empli de moi. Dans les courbes de ce vase, on me verrait, ces flammes dans l'âtre me représenteraient, chaque miroir frissonnerait encore de mon image. Ce n'est pas du narcissisme. C'est juste que j'ai un besoin de tout possèder et que tout soit empli de moi. J'aime que mon nom courre sur toutes les lèvres, et que le souvenir de moi hante les pensées, alors, comprenez que ma maison serait toute vibrante de mon image. Le salon aurait une forme circulaire, et je finirai par m'asseoir sur le canapé, capitonné de velours pourpre (car j'aime le velours, lecteur : il fait ressortir la brillance de ce qui est posé sur lui, et présente toujours une beauté rigide et immaculée à la fois). Après avoir arrangé chacun des plis de ma robe haute couture, je n'aurai qu'à étendre le bras sur ma gauche, pour attrapper un flacon sur ma desserte. Il s'agirait en fait d'une toute petite fiole de cristal, contenant un liquide rouge carmin. Je serai brune, ce jour-là, car le brun va mieux avec le rouge que le blond. Observez maintenant avec attention chacun de mes gestes : le petit bouchon d'or blanc de la fiole glisse entre les doigts, et finit par tomber au sol en produisant un petit son cristalin. Je jette un dernier regard alentour. J'ai le sentiment d'avoir tout réussi dans ma vie. J'ai gagné le pari de briser la ligne de ma destinée, toute tracée d'avance. Je sais que j'ai le droit de me montrer hautaine, cassante, méprisante, vaniteuse, orgueuilleuse, pour la simple raison que je me suis sortie seule d'une existence minable, et que j'ai su tirer parti de mes défauts les plus noirs, pour en faire des qualités brillantes d'intelligence. Je ne doit ma réussite à personne d'autre qu'à moi-même, et cette prétention-même m'a rendue profondément belle. Je suis une saleté désirable. Poussant un dernier soupir de contentement après avoir contemplé l'immensité scintillante de ma réussite, j'avale lentement le contenu de la fiole. Je veux mourir jeune et au sommet de mon Art. Ce sera cela ma dernière pensée. Au bout de trente secondes, la fiole tombe à terre et ses brise en mille morceaux, à l'image de ce grand bijoux qu'est ma vie. Car, avant de mourir, j'aurai pris soin de tout sacager autour de moi. J'aurai dilapidé ma fortune, fait en sorte que mes connaissances perdent la leur, et fait en sorte que tout le monde oublie le nom de Tara Kharita Virineïa. Pourquoi ? Parce qu'il est beaucoup plus appréciable de se dire que jamais rien ne survivra après nous, pas même notre nom ou les choses que nous avons aimées durant notre existence, plutôt que de recevoir la pitié des gens après notre mort. Je veux que l'on finisse par tant me haïr que le seul désir des gens qui m'ont connu soit de s'enterrer six pieds sous terre pour oublier qu'ils m'ont connue et que j'ai ainsi été maîtresse de leur destinée à leur place. Le Paradis, lecteur, c'est de tout réussir avec une telle perfection que l'on ne laisse pas même la Mort s'enorgueuillir de nous avoir arraché notre vie si parfaite. Le Paradis, c'est de jubiler lorsque l'on regarde la Mort dans le blanc des yeux avec la certitude que l'on a gagné...

    ~ Taux de criminalité et pourquoi : Pour poser les bases, je me définirais comme une parfaite saleté sans remords ni regrets, parfaitement calculatrice et consciente de ses actes. Ensuite, j'ai tué cinq hommes de sang froid, dont trois étaient parfaitement innocents, et, si c'était à refaire, je le referai sans l'ombre d'une hésitation. C'est pour cette raison que je pense mériter un 65/100. Maintenant, je vais vous dire pourquoi je ne pense pas que mon taux de criminalité soit plus haut que cela... Certes, c'est dur de setrouver des bons côtés après avoir écrit les lignes précédentes... Mais je peux bien essayer. Tout d'abord, je ne suis pas une criminelle irréfléchie qui tue stupidement par simple plaisir hédoniste. Je ne fais rien sans raison (après, que mes raisons semblent mauvaises au commun des mortels, c'est autre chose, mais, au moins, j'ai des raisons qui semblent rendre chacun de mes actes normal, de mon point de vue). Je ne suis pas une folle dangereuse qui tue sur un coup de tête, vite fait bien (ou mal) fait. Généralement, mes victimes ne souffrent pas tellement lorsqu'elles meurent, car je choisis des moyens "rapides" pour en venir à bout, donc, ce n'est pas non plus par pur sadisme que je procède ainsi. Enfin, je reste un mois au minimum avec mes "victimes", et je cohabite avec elles. Cela leur laisse du temps. Le temps de comprendre, si elles sont assez intelligentes pour cela, le piège que je leur tends. Si elles le comprennent à temps, bien sûr qu'on peut négocier et qu'elles ne finiront pas dix pieds sous terre !... J'aime les gens intelligents, alors, je privilégie ceux qui savent deviner quand ils sont en danger de mort... Pour finir... Ce serait bien injuste d'augmenter ma barre de criminalité pile poile au moment où j'entre (contre mon gré, certes) dans l'Autorité ! Maintenant que je travaille pour le FBI, ce que je fais, je le fais bien, et, comme on m'a donné ordre de ne tuer personne, je ne le fais pas... Bien sûr que non je ne vais pas rester au FBI jusqu'à la fin de mes jours, et, évidemment, je tuerai sans doute d'autres personnes, plus tard. Mais, pour le moment, je suis pesque "gentille", alors, on va peut-être attendre un peu avant de me mettre la note maximale, vous ne croyez pas ?...


      || Le joueur et le hors-jeu ||


    ~ Prénom/Pseudo : /
    ~ Age : 17 ans
    ~ Votre avis sur New York, The Dark Side : Le contexte est original, le niveau rp est bon... je lui souhaite une longue vie ! =D
    ~ Où avez-vous connu le forum ? Sur un autre forum rp, grâce à LV, notamment !
    ~ Niveau de RP : Heu... Alors ça dépend de mon inspiration (vous devez toujours avoir à peu près la même réponse, non ? Bon, alors, je vais dire : "Ca dépend de la couleur de mon tee-shirt... Le noir c'est le top" ! ^^), mais surtout du temps que j'ai pour écrire ma réponse ! ^^ Je crois pourtant que je n'écris jamais moins de 90 ou 100 lignes...
    ~ Connexion : 5/7 mais je ne réponds pas automatiquement à mes topics à chaque connexion.
    ~ Code du règlement :
    Spoiler:
    ~ Avez vous signé le règlement ? : Oui
    ~ Célébrité sur l'avatar : Lily Donaldson
    ~ Multicompte : Aucun


Dernière édition par Tara K. Virineïa le Lun 13 Juil - 12:37, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:11


    ~ Exemple de RP : LV, je ne te ferai pas l'affront de remettre ma réponse à notre topic Ezou/Galou, parce que tu dois en avoir marre de le voir ! ^.^ Donc je vais mettre un très vieil exemple de rp, mais qui est quand même assez significatif de ce que j'écris en général...
    Spoiler:


Suite de l'exemple de Rp : ICI !


Dernière édition par Tara K. Virineïa le Lun 13 Juil - 12:42, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:23

Coucou, chérie ! x)
(j'espère que tu ne voulais pas de +6 Razz)

Bah, re-bienvenue ici, et bon courage.
(j'ai droit de dire à LV qui tu es ? Razz)
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:25

Bienvenue, j'adore l'avatar, sublime cette euuh inconnue
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:26

Hey hey mon coeur ! <3
Non, pas de +6, normalement... Je vais me débrouiller avec ces six posts, merci ! ^^

Tu connais LV... Elle a déjà deviné depuis belle lurette qui je suis ! =D

Thanks Sweety ! =)

EDIT > Merci Karol ! Cette inconnue est Lily Donaldson ! Et merci pour le compliment sur l'avatar =)
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:38

    Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuue x)
    C'est quiiiiii ? *baff*

    Une fiche qui va être un vrai ptit roman, miam I love you
    Bonne chance pour la suite :p
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:41

Merci !
Bah... Ceux qui me connaissent me connaissent de DYL... Je ne sais pas si tu y es, donc, peut-être que tu ne me connais pas...
MAIS JE VEUX TE CONNAITRE PARCE QUE TU AS UNE CITATION DE BAUDELAIRE DANS TA SIGN !!!! <333 ^^


Merci beaucoup... =)
J'espère finir assez rapidement cette fiche... mais je risque de prendre du temps, malheureusement (*intraveineuse de chocolat noir, pour tenir le coup* ^^").
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:42

Re-bienvenue Mamzelle !

°o° +6 whaouuuu respect !
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:44

Merci beaucoup ! =)

... attends, attends, ils ne sont pas encore écrits ! ^^"
Après, bien sûr, j'apprécierai beaucoup que tu te prosternes face à moi =D
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:51

Minuinui : C'est Garance/Lissandre x)

Eloi-Martin : Quand j'ai vu sa date de naissance et l'avatar by Vent Parisien, j'ai su directement qui c'était, tu me prends pour qui ? x]

Bref, re-bienvenue ma grande =)
Bon courage pour ta fiche, et épate-nous encore avec ton magnifique style d'écriture ! (Il nous faudra absolument un lien !)
Et merci de ta (ré-)inscription =D
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:57

Ah ! Alors si Midnight voit qui sont Lis et Galou... qui est Midnight ?... ^^

Encore merci LV d'amour... Et, je suis d'accord, il nous faudra un lien à tout prix ! =)
Je vais essayer d'écrire quelque chose d'acceptable, mais j'ai la tête qui tourne, là, donc, c'est dur ! ^^"
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 16:59

    Ahhhhhhhhhhhhh merci Ouval chéri ! Alors ça ne m'étonne pas qu'elle réserve 6 posts Razz
    Bouhou I love you I love you
    Je suis Sasha vilaine inculte (aa) *sort*
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 17:00

GARAAAANCE !! copain
*OUT*

Sinon bienvenue :OO
Et bonne chance pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 17:09

Ah !!! Sasha ! Désolée, je suis nulle pour deviner qui se cache derrière quel perso !... -_-"

... C'est pourquoi je suis malheureusement incapable de savoir qui tu es, Evie... ><"
Mais je peux quand même te faire la fête :
pom EVIIIIIIE !! pom
^^"

Merci beaucoup, en tout cas =D
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 17:09

    Evie c'est la méchante qui me tyranise sur TOUS les forums T.T""
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 17:11

Ouai ! La sublissime Nephania :OO

Tu me refais une fête maintenant =D ?
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 17:13

Moi j'te fais ta fête chérie, si tu veux... *OUT*

^^"

(N'empêche, j'imagine trop la calme Alex imitant ce smiley : pom XDDDDD
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 17:16

Oh trop cool, Neph' ! =D

Bien volontiers :
fight Oups, non, pas ça... ^^"
NEPH ! EVIE ! pom
Tu me paie combien, maintenant ? ^^

Bon aller, je vais au moins commencer à écrire cette fiche...

Merci pour vos "bienvenue", c'est très gentil ! =)

EDIT > LV > Entre trois et quatre heures du matin, après une soirée en boîte avec des copines, pour mon anniversaire... je peux imiter n'importe quel smiley, je crois ! ^.^
Mais seulement dans ce genre de conditions exceptionnelles ! ^^"
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeVen 10 Juil - 12:31

Argh, ta fiche m'a l'air méga bien ! u_u

Moi qui voulait faire un allemand, je laisse tomber, il ne rivaliserait pas avec Tara >_>
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeVen 10 Juil - 12:43

Bienvenue !
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitimeVen 10 Juil - 12:44

Je ne l'ai pas finie du tout ! ^.^
Et personne ne rivaliserait avec Tara, qui plus est, alors, fait un allemand si tu veux... Tu verras qu'il n'y a pas que pour l'allemand qu'elle est douée ! ^.^
Merci du compliment, en tout cas ! =)

EDIT > Merci Joshua ! =)
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MessageSujet: Re: •|• Tara Kharita Virineïa •|•   •|• Tara Kharita Virineïa •|• I_icon_minitime

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