Sujet: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Jeu 23 Aoû - 21:05
Identity Card
Feat "Abbie Cornish"
(c) Copyright
C'est le 27 juillet 1979 que j'ai choisi pour venir sur terre. Mon premier souffle s'est répandu en Pennsylvanie, sur les terres de Philadelphie. Peu de personnes connaissent la signification de mon prénom et heureusement... Il y a quelque chose d'ironique à constater que votre prénom s'apparente à la vie lorsque la mort est votre pain quotidien. Je m'appelle Zoïa Adkins et je suis médecin légiste pour le compte des forces de l'Ordre New-yorkaise. Je suis célibataire et aime à le rester. Sans attaches, ni entraves, j'aime à progresser dans les sous-sols mortuaires ou festifs, mais vous savez il y a entre les deux univers de grandes similitudes. Mes lèvres aiment à goûter l'amertume d'un carmin musqué des lèvres d'un quelconque apollon comme le pourpre acidulé d'une âme féminine. Dans la vie, j'aime qu'on m'appelle Zoïa ou Dr Adkins et pas autrement. Je déteste les fanfreluches, les idioties et autres mièvreries, je considère cela comme une perte de temps. Mon père est un riche Chef d'entreprise américain, ma mère était une danseuse classique ukrainienne convertie en femme au foyer. Je suis la survivante de deux jumelles. Je suis celle que la vie a élu, je suis celle qui me fascine depuis pour l'agonie.
Once upon a time...
▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
▬ Histoire ;
La carapace grisâtre paraît la stature de la maternité de la ville de la fraternité. Philadelphie. Ville éclectique et vivante, portant son lot d'Histoire et ses projets de devenir. Malgré l'attrait de l'endroit, le terne du bâtiment laissait une amorce de présage de ce qu'il s'y passerait. Le service assistait aujourd'hui la naissance de Jumelles. Les prénoms n'avaient pas encore été décidées mais la joie se lisait sur les traits de la future Maman. L'inquiétude également, mais qui ne l'est pas ? Ce n'était pourtant pas son premier accouchement. Deux années en arrière avaient permis la naissance de Jackson le premier-né. Deux filles pour la suite, c'était ainsi une belle manière de clôturer la descendance de la famille Adkins.
Le souffle haletant et le front moite, la Mère en devenir se révélait être prisonnière d'un masque d'angoisse au fur et à mesure que les heures défilaient. Son mari, Peter Adkins était absent, une entreprise ne se gère pas seule même si un événement familial de plus haute importance avait lieu dans la même journée. Mais Hanna voyait bien que quelque chose ne tournait pas rond. Les Blouses blanches semblaient danser autour d'elle, une transe machiavélique, mal-possédée, tandis que l'angoisse insidieuse remontait de son ventre jusqu'au cœur de sa gorge, déployant des racines empoisonnées, s'implantant sournoisement au cœur des idées de l'ancienne danseuse. Quelques heures suffirent à entamer le rêve. Un amas ridicule de mots à fermer le rideau sur les idéaux de famille heureuse et soudée. L'une des fillettes était morte in utero. C'était quelque chose qui arrivait malheureusement avait expliqué le Médecin en charge du dossier. Parfois l'un des jumeaux prend trop de place pour permettre le développement de l'autre, l'énergie vitale absorbée est trop importante pour en laisser suffisamment à l'Alter-ego.
Hanna était dévastée, sa voix tremblotante suppliait que l'on prévienne son mari. L’Ukrainienne faisant intérieurement le douloureux constat que ce n'était finalement pas un hasard si on ne leur avait pas encore donné de prénom. Une ne verrait jamais le jour, l'autre s'était agrippée trop vaillamment à la vie. « Poussez, Poussez, Madame Adkins, la deuxième sera bientôt là. » Interminable sentence, condamnation à une souffrance perpétuelle. La première poussée avait vu arriver la première-née en bonne santé. Elle savait désormais que c'est la mort qu'elle allait donner. L'enfantement prit bientôt fin et le visage lisse de la Belle Danseuse était brisé, cette petite fillette sans vie était pourtant magnifique le plus beau de tous les bébés. Le temps qu'on lui avait accordé lui semblait bien court cependant, les soignantes ne comprenaient pas le délaissement de l'unique enfant vivant. Mais Hanna ne savait que trop bien qu'elle aurait tout le temps avec celui-là. Le temps d'une vie alors qu'on lui avait arraché l'autre avant même l'amorce d'une relation. « Prenez-là dans les bras. » avait-murmuré la Sage-femme à la Maman brisée. Les lèvres exsangues s'animèrent cependant instinctivement d'un sourire à contempler ce petit bout de vie. L'enfant vigoureuse et braillarde agrippa aussitôt le petit doigt maternel pour s'y lier fermement. « Comment allez-vous l'appeler ? » Les yeux azurés de la Mère se relevèrent vers ceux de la Sage-femme pour se porter de nouveau sur le visage de l'enfant. C'était une évidence, il était inutile d'y réfléchir ou même de consulter son mari, toujours désespérement absent. « Zoïa. » déclama-t-elle d'une voix polie. « Zoïa, c'est joli. » rétorqua la sage femme. « Ce prénom vient de votre pays ? » Hanna acquiesça en souriant légèrement, puis se sentit obligée d'ajouter. « Il signifie Vie. »
oOoOoOoOo
Les premières années de Zoïa se déroulèrent en apparence sereinement. Les sourires de façade et les bonnes manières comblant la faille lézardant le long des âmes dévastées. La petite fille a pu compter sur la présence de son frère aîné pour apporter un peu de douceur et d'innocence à la lourdeur et l'atmosphère terne de l'endroit. Comme toute famille bourgeoise, il ne fallait pas prononcer un mot trop fort ou jouer plus que de raison. Quelques cachettes connues seulement des deux enfants permirent quelques affronts à l'éducation mais rien de plus. Zoïa était au départ une enfant joyeuse, mais l'attitude de sa mère à la fois sur protectrice et rigide l'enfermèrent rapidement dans certains carcans. En grandissant, la fillette devint une enfant sage et raisonnée, adoptant des attitudes et des rituels aussi rassurants que peuvent avoir certaines personnes âgées. Zoïa se prit alors de passion pour l'obsession. Elle avait trouvé là tout le confort nécessaire pour ne pas avoir à affronter ces traîtresses d'émotions.
Une promenade dans le parc familial alors qu'elle n'avait qu'une dizaine d'années en compagnie de Jackson lui fit découvrir sa vocation. « Mère ne nous laisse pas tranquille, mais tu vas voir Zoïa, j'ai trouvé un endroit par là où nous allons pouvoir nous amuser. » Un sourire de la part de la jeune née, aussi figée qu'hésitant. « S'amuser, c'est pour les enfants. Moi j'aimerais lire encore, mais c'est Mère que je veux éviter. » Jackson vint percuter son épaule, d'un mouvement arrogant, volontairement dédaigneux. « Ce que tu peux être rabat-joie ! » Les yeux noisettes de la fillette rencontrèrent ceux similaires de son frère. « Je suis comme ça c'est tout. J'ai passé l'âge de jouer au policier. » tandis que son regard s'armait d'une dose de dédain. Jackson aimait jouer les justiciers et ce depuis l'enfance. Avec le temps, ça ne lui passait pas vraiment. Les deux jeunes gens l'ignoraient encore, mais il en ferait de toute manière sa profession. Zoïa adopta un sourire en coin avant que ses pieds ne buttent sur quelque chose de mou et chiffonnée. « C'est quoi ? » Jackson eut un mouvement de recul, naturel. « Pauvre bête ! Il s'est sans doute fait percuté par une voiture. Mais Zoïa, ne touche pas à ça ! » Le petite brune s'était emparée du cadavre à pleine mains. Elle n'était pas repoussée par la mort, au contraire, elle était fascinée. Prendre conscience qu'il y a encore quelques heures à peine, cette petite bestiole courait dans l'herbe verdoyante et que désormais toute vie l'avait quitté. Aussi subitement que le temps d'un souffle expié. La vie éphémère, la mort éternelle, tout cela la grisait. Elle voulait en comprendre les mécanismes, les rouages et la chronologie des actions. Ses mains reposèrent tout de même la bestiole sur le bas-côté. Elle avait envie de l' analyser plus encore mais son frère ne comprenait pas vraiment. Qui aurait pu de toute manière ?
oOoOoOoOo
C'est après ce petit épisode que Zoïa sut que son métier serait en rapport avec l'agonie. Elle était finalement bien plus attirée par la mort que la vie. La jeune fille effectua brillamment sa scolarité. Le temps l'éloignait chaque jour un peu plus de ses proches et des habiletés sociales dont chaque humain devait faire preuve afin de s'intégrer. Elle s'épanouissait en marge, dans la solitude et dans ses petits rituels bien à elle. Elle n'était pas pour autant complètement décalée et savait répondre lorsqu'on lui adressait la parole. Mais elle n'aimait pas spécialement lier. S'attacher avait quelque chose d'effroyablement angoissant, c'était pour elle un des pires dangers, une pointe qui risquerait de déchirer sa carapace solidement construite au fil des années. En matière de relations, Zoïa trouva avec le temps un goût prononcé pour les excès. Tout ou rien. Ainsi, lors de sa faculté de médecine, elle se surprenait à passer parfois des journées sans décrocher le moindre mot. Puis le soir venu, lorsque la solitude pesait vraiment trop, elle sortait, cherchait une cible tel un prédateur. S'armait de sa beauté, de son charme bien à elle, de cette aura mystérieuse qui ne la quittait jamais vraiment et s'attaquait à l'autre. Confondait ses lèvres aux siennes, avide, laissait le feu intérieur se répandre en l'autre, s'unir jusqu'à l'éreintement à une autre âme pour mieux la délaisser le matin venu, le corps repu de l'autre, ayant trouvé l'eau nécessaire pour éteindre le feu, pour la consumer totalement jusqu'à la prochaine fois.
Ses années d'étude, treize au total, la rapatrièrent à Boston dans la prestigieuse université de Harvard. Alors que la plupart des étudiants rêvaient de chirurgie, elle ne se fascinait que pour les autopsies. Elle savait dès la première année qu'elle se fascinerait pour la médecine mortuaire. Résoudre les mystères d'une mort naturelle ou provoquée, voilà ce qui était pour elle digne d'intérêt. Toujours attachée à son frère sans en être particulièrement proche, elle décida cependant d'entrer dans l'univers de la médecine légale notamment pour les forces de l'Ordre. Ses premières années de Titulaire se déroulèrent à l’hôpital de Boston où elle effectuait son métier. Une opération qui a mal tournée, les expertises lors de procès provoqués par des familles dévastées. Mais Zoïa décida ensuite de se rapprocher de Jackson et prit la décision de rejoindre New York City il y a de ça un peu plus d'une année. Par la même occasion, elle prit un poste au sein des forces de l'Ordre New-yorkaise et se trouva une fascination toute nouvelle pour la médecine criminelle.
oOoOoOoOo
La médecine légale était pour elle confortable, elle s'avérait d'ailleurs être excellente dans son domaine. C'était d'ailleurs le seul où elle était particulièrement douée. Après tout, elle n'avait pas besoin de parler avec les morts. Tout juste avec ses collègues. L'autopsie elle nécessitait de grandes capacités d'organisation. C'était toujours la même façon de procéder. Peser minutieusement chaque organe, l'analyser. Chercher, analyser, observer, comprendre les rouages de l'agonie et les expliquer. Travailler pour les forces de l'Ordre la déculpabilisait en plus de tout. Puisqu'elle aidait à résoudre des affaires par son expertise, elle œuvrait pour le bien, pour la justice, et défendait donc des valeurs importantes à ses yeux. L'anonymat de NYC lui permettait également d'évoluer sans être reconnue, de s'abreuver des autres à sa guise et à son rythme, sans le moindre attachement. Quelques personnes seulement comptaient et c'était bien suffisant. Zoïa s'habitua vite à la ville qui ne dormait jamais. Vite, jusqu'au jour où Jackson fût emporté par une crise cardiaque. Elle fût triste suite à la disparition de son frère. Vraiment. Mais elle s'attachait à ne pas le montrer. Il ne lui restait plus que son père et elle à présent. Voilà tout ce qu'il restait de la prestigieuse famille Adkins. Quelques lambeaux décharnés, quelques âmes noircies de solitude. Mais puisque la vie doit continuer, c'est dans la contemplation de la mort qu'elle se perdrait.
Wanna know more ?
▬ Relations ;(100 mots minimum - Relations amoureuses, amicales, sexuelles ; Ce qui lui plait chez les autres, ce qui ne lui plait pas chez les autres ... Ceci est une approche de la façon dont votre personnage se comporte avec autrui.)
Zoïa a tout fait dans la vie pour ne pas s'attacher. L'autre ne lui sert que lorsqu'elle en a besoin. Elle compte tout de même quelques rares amis mais ce sont seulement ceux qui ont eu le mérite de rester, de s'accrocher vaille que vaille en attendant la levée de carapace. Elle est méfiante et n'accorde pas sa confiance facilement. Derrière une apparence angélique et solaire, la jeune femme s'arme de la plus glaciale des froideurs. Elle parle peu et observe beaucoup. Les quelques âmes qui se sont frayées une place jusque dans son cœur peuvent se vanter d'avoir trouvé une amie loyale et juste. Avec ceux qu'elle considère comme ses proches, elle sera capable de beaucoup même si elle n'exprime jamais ses émotions. Pour ce qui est de sa vie sentimentale, elle apparenterait ses relations à des consommations digne d'un fast-food. Elle a beau savoir que c'est nocif, elle continue, il y a là quelque chose de rapide, et d'apaisant. Jusqu'à la prochaine fois. Et en attendant, pas de grands sentiments, ni de promesses, c'est là tout son désir. Celui de ne pas s'attacher.
▬ Physique ;(100 mots minimum)
De taille moyenne, Zoïa a toujours été plus ou moins frêle. Elle est de celle qu'on ne remarque pas. Si on ne s'attarde pas sur ses traits, elle n'est qu'une âme parmi tant d'autres. Mais lorsqu'on observe de plus près, on découvre un « je ne sais quoi » de terne sur un visage pourtant incroyablement lumineux. Comme un voile obscur qu'on poserait sur une source incandescente. Elle porte sur le corps un tatoyage situé sur la côte du côté gauche représentant le Dieu Anubis (dieu de la mort). Les cheveux châtains, et les yeux noisettes, elle a pour habitude de passer sa chevelure par diverses nuances de blond.
▬ Caractère ;(400 mots minimum)
Enfant, elle était comme tous. Enjouée, joviale, rieuse. Mais en grandissant, et à cause de son éducation, son caractère a beaucoup évolué. Elle est aujourd'hui une femme qui aime à s'épanouir en marge. Elle est solitaire et peu sociable. Certains psychologues la qualifierait d'Obsessionnel avec quelques rituels à caractère compulsifs. Néanmoins, le côté rigoureux de son métier lui permet de canaliser bon nombres de ses angoisses. Même si en général, elle fait partie de ceux qui aiment avoir une vie en ordre. Par conséquent, lorsqu'elle se lâche c'est dans l'excès. Elle consomme les autres comme de vulgaires produits de substitution. La vie new-yorkaise lui permet d'avoir son lot de relations sans lendemain. Il y a peu de personnes à qui elle ouvre son cœur, pour la plupart, elle aime à laisser croire qu'elle en est dépourvue. Mais pour ceux qui y ont accès, elle est une fidèle amie. La carapace ne dissimule que mieux une nature de grande sensible. De par sa mère et depuis son enfance, elle a gardé une passion pour la danse classique, mais son côté rigide l'a poussé vers une carrière médicale et non artistique. Zoïa est d'un naturel sarcastique, aussi fera-t-elle preuve d'un humeur pince sans rire qui peut en déstabiliser certains. Elle est célibataire et aime à le rester. L'engagement est une de ses principales angoisses. Hormis ses escapades nocturnes, elle n'est pas une femme de séduction. Elle se fiche donc de ce que les autres peuvent penser d'elle. Elle peut rester des heures entières au travail et ne compte pas les heures supplémentaires. Elle est méticuleuse et aime tout décortiquer. Au fond, elle se réjouit de pouvoir aider les forces de l'Ordre et de faire arrêter les meurtriers. Elle est autant haineuse que fascinée par les tueuses, et secrètement admire cet espèce de sang-froid tout en rejetant leur monstruosité. Mais elle comprend aisément ce qu'il peut y avoir de fascinant à la mort et par conséquent de la donner. Elle est réaliste et a les pieds sur terre, ce qui arme ses sourires d'une bonne dose de cynisme. Elle déteste la naïveté et les mièvreries, elle n'hésite pas à se faire respecter, et est d'ailleurs crainte par certains nombre de gens qui n'osent pas trop lui parler. Son talent dans le métier fait qu'on la laisse plus ou moins tranquille, à part quelques curieux, elle peut se sentir comblée de sa solitude, ne récoltant habituellement qu'une indifférence sciemment provoquée. Elle n'a pas besoin des autres pour exister et elle l'assume pleinement. C'est ce qui fait d'elle sa particularité mais c'est ce qui vous attire à elle également, comme un aimant.
▬ La plus grande honte du personnage ;(En 60 mots minimum - La chose dont il n'est pas fier, le secret qu'il se garde bien de révéler aux autres, la tâche crasseuse qui lui souille la conscience ...)
La plus grande honte de Zoïa est surement celle d'être l'enfant qui a vécu. Au fin fond d'elle, elle est persuadée d'avoir tué sa sœur jumelle et redoute cette partie d'elle sauvage, primitive et non-apprivoisée. De cette impulsion, elle a choisit la résilience en s'attachant à la médecine légale. En rabattant ses pulsions de mort sur un objectif utile à la communauté. Il n'en reste pas moins qu'elle est en marge et une enfant qui est venu au monde d'une manière peu commune. Elle ne parle d'ailleurs jamais de cette sœur morte-née.
▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;(En 60 mots minimum - Ce qui lui ferait horriblement peur, ou qu'il haïrait)
Pour la jeune femme, l'enfer s'apparente au paradis de nombre d'humains. Être mariée avec des enfants et un chien, voilà tout ce qu'elle redoute, toutes les images de la vie idéale ne font que provoquer chez elle une grande angoisse. Elle ne se sent bien qu'un scalpel en main, à décortiquer un cadavre quelconque et à tenter de percer les mystères de son agonie.
▬ Définition du paradis pour le personnage ;(En 60 mots minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)
Ne pas avoir à sortir du sous-sol de la Police, passer des heures et des heures à analyser un corps décédé de circonstances inconnues. Ne pas être obligée de revêtir un masque pour s'acclimater ne serait-ce qu'un peu à la société. Ou adopter un mode de vie nomade , libre et sans attaches serait également pour elle une forme de paradis.
▬ Point faible du personnage ;(En 60 mots minimum - Son talon d'Achille, sa faiblesse, son point sensible [On vous le répète, même Chuck Norris a un point faible ^^])
Son côté rigide et obsessionnel l'isole des autres. Sa faiblesse c'est sa grande sensibilité qui la rende sous des apparences de forteresse terriblement fragile. Recevoir de l'affection serait pour elle un trop plein d'émotion qu'elle aurait peine à gérer. Finalement, elle ne connaît pas ce qu'il y a de bon chez elle et se contente de ce qu'elle a toujours connu. L'obéissance et l'absence apparente d'émotions.
▬ Point fort du personnage ;(En 60 mots minimum - Son atout majeur, son " petit plus ", ce qu'il fait ou ce qu'il a de mieux, bref, le domaine ou le point sur lequel il n'a strictement rien a envier à personne.)
Son intelligence et son charisme lui ont permis d'évoluer tranquillement au sein de la société. Ses traits aussi communs que doux lui permettent de passer volontiers inaperçu. Elle est crainte de certains, adulés par d'autres de par son aura particulière et de son humour pince sans rire. Finalement, même si c'est l'indifférence qu'elle veut provoquer chez les autres, elle a cette particularité de susciter chez les autres un avis bien tranché. Positif ou négatif, c'est là une toute autre question. Se moquer de ce qu'on peut bien penser d'elle, c'est là sa vraie force.
▬ Casier judiciaire ;(Merci de répertorier ici les crimes déjà commis par votre personnage, qu'il fasse partie des autorités ou non et que les crimes soient officiels ou non. Ceci nous permettra de juger de votre rang de criminel. Plus d'infos ici.)
Vierge et elle y tient.
Behind the screen...
▬ Prénom ou pseudo ; Dahrah ▬ Âge ; 27 ans ▬ Où avez-vous connu le forum ; via Bazzart ▬ Connexion ;(Mettez-vous une note sur 7) 5/7 ▬ Code du règlement ;
Spoiler:
OK par Crétin
▬ Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON (Cliquez ICI pour signer le règlement) ▬ Exemple de RP ;
Spoiler:
Sa main avait percuté la carotide de l'homme se tenant face à lui, fermement sans aucune pitié. Un liquide carmin s'était échappé de la bouche de la victime dans un râle de protestation. Iakov se tenait debout face au malheureux, les épaules droites et le menton relevé, ses yeux absinthe inspectant le moindre trait du torturé, le moindre signe de faiblesse. La nature humaine, il était habitué à l'observer, à la décortiquer à la manière d'un scientifique, sans émotion et avec objectivité, depuis son plus jeune âge. L'humanité, elle, avait quelques trains de retard et était restée loin derrière lui, des années en arrière. Il n'avait eu besoin que de quelques précisions sur sa cible : son nom, son apparence. Marc Ruth, brun, la quarantaine, commerçant illégal d'objets magiques, la plupart des artefacts étant issus de la magie noire.
Depuis la fin de la guerre, la plupart des Mangemorts avaient fuit. Devant la chute du Maître, la plupart avaient choisi la lâcheté et une vie dans l'ombre comme seule alternative. Mais pas Iakov. En compagnie de quelques autres, ils se réunissaient toujours pour prolonger l'action ténébreuse. Rapidement, ils avaient entendu parler d'une nouvelle entité, sans savoir pour autant ce qu'elle était vraiment et quel était son but. Il n'avait pas encore fait son choix quant à une probable allégeance. Mais le polonais ne suivait que le pouvoir et non un homme ou une entité. Seule la volonté de nuire et de s'exercer à la chasse avec un minimum de liberté le motivait. Pour cela, qu'il se tenait à présent devant cet homme. Il en savait plus que lui sur l'entité, sur l'influence de la magie noire dans un monde en apparence nouvellement nettoyé de toute source de mal. Il avait les réponses aux questions du Rafleur. Mais il avait choisi de résister, de ne pas livrer sa source de connaissance. Ce n'était pas un problème pour le Mystérieux qui trouvait là un bon prétexte d'exercer la violence qui habitait ses veines pour se défouler.
Son regard sondant avec une absence apparente d'affects la silhouette blessée qui lui faisait face, sa main chercha sûre d'elle le contenu de poison nécessaire à sa survie logé dans sa poche. Une cigarette. Qui vint s'embraser sournoisement au creux de ses lèvres. Dans une expiration de contentement de la fumée corrosive, il articula d'une voix froide, presque métallique.
« Alors Ruth, tu vas te décider à parler ? Dis-moi ce que tu sais sur cette entité, j'ai toujours été d'un tempérament curieux... Autrement, je devrais me frotter à toi un peu plus, et apparemment ça ne te plait pas tellement. »
Un sourire froid était venu étirer ses lèvres dans une sorte de grimace. Marc n'y prenait pas plaisir, mais il ne pouvait pas tellement confier que pour sa part, cela lui plaisait plutôt. Cependant, les lèvres du quarantenaire restaient désespérément scellées. Iakov avait tout son temps, il attendrait, le moment qui serait nécessaire avant que la victime ne passe aux aveux. Il tournait à présent autour du pauvre homme, à la manière du prédateur qui guette sa proie. La sournoise empoisonneuse se consumant progressivement à la frontière de sa bouche impitoyable. D'un geste sec, il écrasa le cadavre de sa cigarette sur la peau blanche du savant à la naissance du cou , observant avec délectation, la peau rougir sous l'effet de l'embrasement tandis qu'un cri s'arrachait de la gorge du malmené. Il n'y avait rien de mal à jouer un peu. Iakov étant d'ailleurs tout naturellement occupé à la distraction de la torture, ne prit pas attention à la silhouette féminine qui s'était à présent dessiné dans l'encadrement de la porte. Enfin si on pouvait parler de porte, puisque le Mangemort avait choisi un endroit pour le moins miteux et abandonné pour exercer son courroux sur sa victime. Une ancienne maison de bois en pleine forêt, sans porte ni fenêtre, seulement quelques vestiges de murs à présent grisâtres et hantés de mousse. L'endroit parfait pour exercer la violence perfide sans attirer l'attention. Du moins, le croyait-il. Car en cette nuit sombre et solitaire, une nouvelle âme semblait s'être invitée à la fête. Si on pouvait seulement parler d'âme, puisque l'intruse en était a priori dépourvue.
Pour cela qu'il ne put anticiper les mains de marbre qui s'attaquèrent rageusement à son cou dans un assaut aussi imprévisible que rapide. A priori, on voulait l'empêcher de nuire, ou peut-être que son jouet faisait d'autres envieux, contre toute attente. Mais Iakov était entraîné, entraîné pour survivre et tuer depuis sa naissance. Aussi, ne tarda-t-il pas à se retourner, déséquilibrant quelques instants l'attaquante sous l'effet simplement de son poids contre le sien et à poser des mains agiles sur la nuque gracieuse de l'assaillante, l'obligeant par un mouvement de rotation à lui faire simplement lâcher prise, avant de l'envoyer valser contre le mur de ruines, celui-ci résistant étonnamment à la projection du corps juvénile et pourtant quasiment indestructible contre sa paroi.
Le Polonais était prêt à renouveler l'assaut et tenter ainsi de mettre un terme à la distraction de sa tâche première, lorsque ses yeux se posèrent plus distinctement sur le visage de l'attaquante. Il ne l'avait pas vu depuis des années, mais il ne l'avait pas oublié pour autant. Une peau de porcelaine, aussi lisse en apparence qu'elle n'était redoutable, des lèvres charnues presque boudeuses, accompagnées de pupilles noisettes aussi adorables que dévastatrices. Epperly. La dernière fois, c'était au bout du monde, et cela avait été une erreur, un aveu de faiblesse. Ses paupières ne s'octroyaient même plus le plaisir de ciller face à la surprise qui l'habitait. Machinalement, sans qu'il ne puisse le contrôler, ses lèvres articulèrent une phrase, aussi stupide qu'imprévue.
« Epperly ? Qu'est ce qui t'amène ici ? »
Finalement, il l'avait connu intimement sans pour autant savoir quelque chose de tangible sur sa personne. Hormis qu'elle était une immortelle et que leurs deux corps avaient trouvé consolation l'un dans l'autre, il y a des années de cela. Hormis, que ce qu'il avait ressenti lui avait tant rappelé une condition d'humain qu'il avait préféré fuir sans plus jamais porter attention sur cette épisode trouble de son existence tourmentée. Jusqu'à ce soir... .
▬ Célébrité sur l'avatar ; Abbie Cornish ▬ Multicompte(s) ; Si oui, merci de nous dire de quel membre du staff vous avez eu l'accord de création de ce multi-compte. ▬ Un dernier truc à dire ? ; Hakuna Matata ♥
Dernière édition par Zoïa Adkins le Lun 27 Aoû - 23:12, édité 14 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Jeu 23 Aoû - 21:12
Bienvenue parmi nous
Je te souhaite bon courage pour la rédaction de ta fiche et t'informe que le staff se tient à ta disposition en cas de problème ! N'hésite pas !
Invité
Invité
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Jeu 23 Aoû - 21:14
Bienvenue miss, bon courage pour ta fiche
Invité
Invité
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Jeu 23 Aoû - 21:25
Bienvenue parmi nous!
Anja Malkovski
Reine des Glaces Gott weiss ich will kein Engel sein
MESSAGES : 14152
POINTS : 451
AVATAR : Eva Green
CRÉDIT(S) : Fatal†Error
TAG LINE : « Having a vagina doesn't stop me from believing that my balls are bigger than yours. »
PROFESSION : Propriétaire des agences d'escorte Malkovski / Maquerelle de Luxe - Propriétaire par héritage du Fight Club
Feuille de personnage ÂGE DU PERSONNAGE: 35 ans CASIER JUDICIAIRE: RANG DE CRIMINALITÉ: CRIMINEL
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Ven 24 Aoû - 2:31
Bienvenue ici, bonne écriture
Invité
Invité
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Ven 24 Aoû - 10:52
Welc'home à NY ! Un médecin légiste Bon courage pour ta fiche, btw.
Invité
Invité
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Ven 24 Aoû - 12:18
Oooh une copine de date de naissance Salutations !
Invité
Invité
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Ven 24 Aoû - 12:54
Bienvenue ! j'applaudis le choix d'avatar Bon courage pour la fin de ta fiche.
Invité
Invité
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Ven 24 Aoû - 13:30
Bienvenue mam'zelle
Invité
Invité
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Lun 27 Aoû - 9:16
Bonjour et bienvenue sur TDS Miss
Invité
Invité
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Lun 27 Aoû - 19:15
Merci à tous Je tâche de finir ma fiche ce soir!
Invité
Invité
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Lun 27 Aoû - 19:23
Bienvenue à toi, comparse légiste, et bon courage pour ce qui te reste à écrire !
Invité
Invité
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Lun 27 Aoû - 21:40
Merci beaucoup cher collègue! J'exige à l'avance un lien! J'ajoute que j'ai terminé ma fiche
Invité
Invité
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Lun 27 Aoû - 22:51
Allez, je m'occupe de te lire
Invité
Invité
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. » Lun 27 Aoû - 23:18
Ma foi, nos personnages ont beaucoup de points communs !
Allez, je te valide avec plaisir. Merci d'activer ta fiche de personnage afin de pouvoir la remplir correctement.
Bon jeu parmi nous
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: [FINIE] Zoïa • « La mort, le maître absolu. »