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 Back to what was never said ▬ One Shot (frappe)

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Erika Stojanović
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Erika Stojanović


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MessageSujet: Back to what was never said ▬ One Shot (frappe)   Back to what was never said ▬ One Shot (frappe) I_icon_minitimeMar 21 Avr - 21:34

Back to what was never said ▬ One Shot (frappe) Tumblr_mmrolkELqk1qettnmo2_250

Frappe numéro 99
Avril 2016, aux environs de 2h du matin – Appartement d’Erika Stojanovic, Bronx

Quel emmerdeur, non mais quel emmerdeur cet Henderson ! Non content de lui imposer sa présence lors des enquêtes qu’elle menait, l’ex-soldat avait trouvé amusant de coller toutes ses affaires sur son bureau juste après son départ du poste. Et de travers en plus. Erika n’était pas névrosée mais il y avait tout de même eu quelque chose de très agaçant durant cette semaine où toutes ses affaires étaient posées de travers sur son bureau. Cillian, évidemment, avait nié en bloc toute association à cette blague digne d’un ado de quinze ans mais Erika n’était pas dupe. Depuis qu’elle l’avait laissé en plan pour leur première enquête dans son bureau en feignant d’aller aux toilettes pour mieux se carapater sur les lieux du crime, il ne cherchait qu’à lui rendre la monnaie de sa pièce. Fort heureusement pour lui, Erika avait un sens aigu de la vengeance et rien, pas même la peur des représailles, n’avait pu l’empêcher de se venger une semaine plus tard. Ça lui avait couté une nuit blanche et pas mal d’encombrement dans son appartement mais elle s’était régalée à jouer les innocentes quand Cillian avait débarqué en furie dans son bureau pour savoir où elle avait planqué les pneus de sa voiture de fonction. Le plus étonnant était sans doute que la jeune femme ait réussi à placer la voiture sur parpaings mais elle avait sans doute reçu l’aide d’un ancien collègue, hilare, pour ça. Le sucre dans son moteur quelques jours plus tard l’avait aussi beaucoup faite rire. Ah la vengeance était un plat qui se mangeait froid chez les Stojanovic et Erika avait appris la leçon très vite ! La menace des représailles était évidemment présente et elle ne doutait pas que Cillian soit déjà en train de fomenter quelque complot pour lui rendre coup pour coup mais cela ne l’empêchait pas de dormir la nuit. Deux flics qui se déclaraient la guerre ouverte, voilà qui animait les conversations à la machine à café. Certains prenaient parti, d’autres pas. Erika ne voulait cela dit de personne dans son camp. Henderson l’aurait taxée de femme fragile ayant besoin d’aide pour ses coups bas. Elle ne l’aurait pas supporté. Il était déjà assez intenable comme ça au naturel.
Et étonnamment, les enquêtes ne pâtissaient pas de leur petite guerre du vice. C’était peut-être la seule qualité qu’elle était prête à lui concéder. Pour le reste, elle était habituée à bosser seule ou avec Dexter. Toute autre situation lui était donc par principe intolérable et inutile si elle se prolongeait.

Ce qui était intolérable aussi c’était que les cadavres se découvrent encore à 2h du matin. Ne pouvait-on pas dormir la nuit plutôt que de débusquer des corps ? C’était trop demander ? Le téléphone de la jeune femme résonnant au travers de l’appartement sembla répondre que oui. Ne prenant même pas la peine d’allumer la lumière, Erika envoya son bras en éclaireur sur sa table de nuit pour attraper son téléphone ne cessant décidément pas de sonner et décrocha, les yeux encore fermés et l’esprit embrumé de sommeil.

Allo.. ? »
Mlle Stojanovic ? »

Elle ne reconnut pas la voix au téléphone. Encore un nouvel agent ? Elle allait lui apprendre la politesse et le respect de ne pas l’appeler mademoiselle mais agent ou Detective. C’était quoi cette manie de se croire l’égal de ses supérieurs ? (Se faire réveiller en plein milieu de la nuit la rendait souvent d’humeur grincheuse et hautaine.)

C’est moi. Qu’est-ce qu’il y a ? Je ne suis pas de service cette nuit. » maugréa-t-elle.
Mlle Stojanovic, c’est l’hôpital. »

Une pierre lui tomba dans l’estomac. Elle se redressa d’un bond, le cœur battant. August ? Il était arrivé quelque chose à August ?

Je vous écoute ! » lança-t-elle d’une voix pressante.
Voilà, c’est votre mère. Elle a eu un accident. Elle est grièvement blessée et dans le coma actuellement. Son état ne s’améliore pas selon nos pronostics et nous avons besoin de l’accord d’un membre de sa famille pour poursuivre les soins étant donné qu’elle n’est pas en mesure de nous le donner. Vous pouvez venir ? Il y a des papiers à signer et le médecin veut vous voir. »

Au bout du fil, Erika resta sans voix, assommée par ce fantôme du passé.
Sa mère.
Sa mère était en ville.
Sa mère qu’elle n’avait pas vu depuis 14 ans.
Sa mère qui avait fait emprisonner son père.
Sa mère qui l’avait abandonnée à l’aube de ses 18 ans pour s’en aller vivre une autre vie.
Ce dernier haillon de famille depuis l’AVC de son père.
Erika fixa l’obscurité de sa chambre sans savoir quoi dire. Son cœur battait à s’en éclater les parois, le sang bourdonnait dans ses oreilles, sa bouche était sèche tandis que le serpent de la colère revenait doucement onduler sous la surface de sa peau. Elle se sentait presque prête à raccrocher au nez de l’inconnue. Faire comme si ce coup de fil n’avait jamais existé. Ignorer cet appel du passé venu lui tirer la manche. Sa mère avait besoin d’elle et alors ? S’était-elle posé la question elle il y a 14 ans quand elle lui avait laissé ce post-it dans la cuisine pour toute forme d’adieu ? Non ! Alors à quoi bon.

Quelque chose pourtant la retenait de raccrocher. Etait-ce la peur d’être accusée de meurtre, de non-assistance à personne en danger ? Le besoin de se conformer à la loi quelles que soient ses émotions ? Le fait qu’elle soit dans le coma et qu’elle ne puisse donc pas avoir connaissance de sa présence ? Pour une raison ou pour une autre, elle ne parvenait pas à se détacher de ce silence au bout du téléphone. On entendait les bruits de l’hôpital en arrière-fond. Ce son lui était familier… Un autre écho du passé.

Mlle Stojanovic, vous êtes toujours là ? »

La voix de l’infirmière la ramena à la réalité. Fronçant les sourcils, elle se racla la gorge pour ne pas s’entendre trembler au téléphone et reprit le fil des choses.

Oui, je.. J’arrive. Elle est dans quelle chambre ? »
Service des soins intensifs, la chambre 612. »

Elle raccrocha et contempla l’écran de son téléphone un moment. L’idée d’appeler l’avocat lui traversa un instant l’esprit. Peut-être pour ne pas être seule face à son passé. Elle la repoussa néanmoins. Elle était encore trop fière pour ça. Son passé était quelque chose qu’elle commençait tout juste à partager avec lui. Mieux valait ne pas brusquer les choses. Qui sait comment il réagirait face à toute cette sombre histoire. Et comment elle réagirait… Non, c’était une mauvaise idée. Elle devait y aller seule.

La route jusqu’à l’hôpital lui parut trop rapide. Elle repensa au passé, à ce que sa mère avait infligé à leur famille, à la façon dont une simple décision avait complètement changé la vie de la jeune femme. Aurait-elle pris cette voie de la justice si son père n’avait pas fini en prison de façon totalement injuste et arbitraire ? Elle avait déjà répondu à cette question d’August et il était clair que si le sens de la justice lui avait été offert dès la naissance, les agissements de sa mère avaient radicalisé sa pensée. L’idée de devoir quelque chose à cette mère dont elle avait effacé jusqu’aux traits du visage lui donnait envie de hurler de rage et de passer ses nerfs sur toute chose passant à sa portée. Elle n’avait pas emporté son arme avec elle, son esprit revanchard se justifia par le fait qu’elle ne voulait pas être tentée bien que la réalité soit simplement qu’elle avait été prise de cours. Même hors service, elle l’emportait toujours. Un flic ne s’arrêtait pas d’être flic à la fin de sa journée ; s’il le faisait, il était certain de finir un jour ou l’autre par comprendre que les criminels de cette ville ne s’arrêtaient pas non plus d’être criminels à la fin de leur journée. Elle n’était pas prête de tenter l’expérience pour le moment.

Arrivée sur le parking de l’hôpital, Erika gara sa moto proche de l’entrée. Un couple était là à s’embrasser langoureusement. Elle les ignora et ôta son casque et ses gants pour les ranger dans le coffre sous le siège. Elle se répéta le numéro de chambre tout en essayant de se rappeler où se trouvaient les soins intensifs. Son père y avait fait un bref séjour. Le sien serait tout aussi bref. Elle entrerait, signerait ces maudits papiers autorisant les soins sur sa mère et se déchargerait ensuite auprès du médecin de toute obligation de décision concernant sa mère. Elle était à se montrer agressive s’il le fallait mais ils devaient comprendre qu’elle n’avait pas que ça à faire que de s’occuper d’une femme qui l’avait ab..

Erika ? C’est bien toi ? »

Surprise, la jeune femme s’arrêta net et chercha qui l’avait appelée. Elle était à l’entrée de l’hôpital, il n’y avait personne d’autre que ce couple. Elle se retourna et vit qu’ils la dévisageaient. L’homme lui était parfaitement étranger. La femme, en revanche …

C’est toi ! Oh comme tu as changé !! »

Son visage avait changé avec le temps. Des rides s’étaient creusées au coin de ses yeux et de ses lèvres. Ses cheveux avaient raccourci et changé de couleur, abandonnant le brun chatoyant pour un blond cendré. Le look avait changé lui aussi, plus sage, plus rangé. Mais la voix et le regard … eux restaient les mêmes. Erika ne pouvait renier sa mère, même changée en une autre que celle de son souvenir raturé.

Celle-ci s’approchant, Erika eut l’impression d’avoir été prise au piège. Pourquoi sa mère n’était-elle pas clouée dans son coma comme on lui avait dit au téléphone ? Que faisait-elle là à embrasser un parfait inconnu ? Pourquoi ne l’avait-on pas prévenue ?! Sentant la panique plus que la colère s’emparer d’elle en voyant la main de sa mère s’approcher pour lui caresser le visage, Erika se recula brusquement et la repoussa d’une voix sèche.

Ne t’approches pas de moi ! »

Ses sourcils se froncèrent et son regard s’assombrit. Elle fixa sa mère qui reçut la phrase comme un électrochoc. Elle regarda sa fille, surprise et gênée. Sa gêne renforça la colère d’Erika. Quoi elle s’attendait à un comité d’accueil en plus ?!

Qu’est-ce que tu fais ici ? »
Benh je.. je prenais l’air. J’ai eu un accident mais.. »
L’hôpital m’a appelé pour me dire que t’étais dans le coma. »

Le regard de sa mère se chargea de curiosité.

Ah ? Et tu es venue ? »

Erika roula des yeux, excédée, laissant échapper un long soupir. Elle avait besoin de mettre la plus grande distance entre sa mère et elle. Maintenant. Tout de suite !

Qu’est-ce que tu deviens ? » tenta timidement sa mère au bout d’un moment.
Qu’est-ce que ça peut te foutre. »

Froide. Implacable. Passée de la peur à la colère, Erika en devenait intraitable avec celle qui l’avait laissée 14 ans plus tôt à ses emmerdes. Elle était responsable de tout ce qui lui était arrivé de pire dans sa vie. Si elle n’avait plus son père aujourd’hui c’était simplement parce qu’il s’était tant laissé dépérir de chagrin que son cerveau en avait fait les frais. Il ne se rappelait plus d’elle aujourd’hui. C’était pire que la mort pour elle. Elle avait perdu son père, elle avait perdu sa mère. Elle n’était pas prête à pardonner la souffrance qu’elle avait endurée toutes ces années. Pas quand sa mère se tenait là, prête à la serrer dans ses bras comme si cela avait été un geste familier entre elles. Elle ne l’avait jamais prise dans ses bras. Jamais. Elle ne touchait pas sa fille, elle la supportait. Point barre. Quand elle en avait eu marre, elle était partie et l’avait laissée là. Seule. Non, clairement, elle n’était pas prête d’effacer ça. Alors qu’elle s’interroge sur le devenir de sa fille après 14 années de silence, il y avait de quoi rendre Erika totalement folle.

Sa mère sembla d’abord se ratatiner face à la réponse de sa fille. On avait peine à croire que cette femme avait manigancé l’emprisonnement du père d’Erika et construit de fausses preuves pour le faire accuser. Le temps avait peut-être ramolli sa personnalité. Ou bien était-ce l’effet de cet homme, là, derrière elle ? La jeune femme ne se faisait pas d’illusions sur le fait que sa mère avait refait sa vie après elle. C’était justement la raison de son départ. Ce qui l’étonnait un peu plus c’était le type de gars qu’elle avait l’air d’avoir choisi. Il faisait sain, propre sur lui. Mais plat. Vide. Sans intérêt. Trop gentil. Elle le voyait à sa façon aimable de lui sourire comme s’il tentait d’amadouer un tigre. Qu’il ne s’approche pas de trop près, ce soir elle se sentait d’humeur à mordre.

Je suis flic. » concéda-t-elle au bout d’un moment. Et je bosse demain donc si tu n’es pas mourante ou dans le coma, je vais vous laisser. »

Elle les dépassa sans les saluer, le visage toujours fermé. Elle appellerait l’hôpital de chez elle. Ils allaient entendre parler du pays ceux-là.

Attends Erika ! » la rappela soudain sa mère mais la jeune femme ne ralentit pas l’allure. Erika s’il te plait ! J’ai quelque chose à te dire. »

S’arrêtant finalement, Erika laissa échapper un profond soupir. Elle en avait assez de cette situation, assez d’écouter cette voix qu’elle avait mis des années à ratatiner dans un coin de son esprit pour ne plus jamais l’en faire sortir. A voir la rapidité avec laquelle ses sentiments de l’époque ressortaient, mûris par des années de rancœur et de colère sourde, elle en venait à douter de pouvoir un jour faire face à son passé sans avoir une envie folle de l’étrangler et de le jeter à terre. Sentiment qu’elle éprouvait en se retournant pour faire face à sa mère. Elle inspira profondément, les mâchoires contractées.

Quoi ? » demanda-t-elle d’un ton tranchant.
Je suis désolée, je pensais.. »

Elle sembla hésiter. Erika haussa les sourcils.

Quoi ? Que j’allais te pardonner avec le temps ? »
Non. Enfin.. si peut-être bien. »

Erika la regarda, abasourdie. Elle en laissa échapper un rire cynique, amer.

Tu me connais très mal alors. »

Sa mère laissa passer la remarque, regarda l’homme derrière elle qui ne les quittait pas des yeux, silencieux puis se retourna de nouveau vers sa fille.

C’est juste que maintenant qu’on s’est retrouvées.. enfin je pensais t’inviter au mariage. »

Erika fronça les sourcils, perdant patience et discernement.

Quel mariage ? »

L’homme s’avança à cet instant et posant une main dans le dos de la mère d’Erika, se permit d’intervenir dans la conversation. Le regard de la jeune femme se braqua immédiatement dans le sien. Ardente de colère, elle consentit à l’écouter, se tenant prête à le dévorer au moindre faux-pas. Si sa mère était la paria, lui était l’intrus sur son territoire. Il se le tint apparemment pour dit et brava malgré tout la conversation.

Le nôtre. J’ai demandé votre mère en mariage et elle a accepté. »
Toutes mes condoléances. » lâcha la jeune femme, glaciale.
Erika … »

Les prunelles incandescentes se braquèrent de nouveau dans celles de sa mère qui ferma la bouche. L’homme intervint juste avant qu’Erika n’ouvre la sienne pour répliquer.

S’il vous plait. Ça nous ferait tous plaisir de vous avoir au mariage. Tom, Jody et Edward seraient ravis de faire votre connaissance. Votre mère nous a beaucoup parlé de vous. »

Croyant sans doute éteindre les flammes avec ses propos rassurants, l’homme ne fit que jeter plus d’huile sur le feu. Ce qui était un brasier devint littéralement un incendie. Erika sentit presque sa mâchoire se décrocher et se recula de quelques pas, effarée de ce qu’elle apprenait. Un rire sarcastique s’échappa d’entre ses lèvres. On nageait en plein délire ! Elle repoussa du regard le parfait petit couple et poursuivit son hilarité dos à eux.

Nan mais dites-moi que je rêve ! »

Se retournant brusquement pour leur faire face, son masque d’hilarité se mua en rictus de rage. Elle avança sur eux. Ils reculèrent d’un pas, effrayés. Elle pointa un doigt sur eux.

On va arrêter là la petite comédie à la sauce américaine, ok ? J’ai aucune espèce d’envie d’aller à votre mariage et de prendre part à cette adorable famille que vous voulez former. Que ça soit clair pour vous deux et pour les autres, je ne ferai JAMAIS partie de votre famille. Ma famille à moi, c’est toi (elle enfonça son regard dans celui de sa mère) qui l’a brisée quand j’avais 16 ans. T’as piétiné ce qu’il restait en foutant le camp ensuite. Ne va pas croire que ce sont des choses que je suis capable d’oublier. Tu ne me connais pas, tu m’as abandonnée, souviens toi de ça. Au moment où tu as franchi cette porte et où tu m’as laissée toute seule, t’as perdu le droit de regard que t’avais sur ma vie. Tu l’as foutu en l’air et je t’interdis de venir polluer ce que je reconstruis avec ton stupide mariage à la con. Je m’en fous. Lis sur mes lèvres maman : je m’en fous de ton mariage. Je m’en fous de ta vie et je veux que tu te foutes de la mienne. J’ai survécu sans toi, je tiens à ce que ça reste le cas. J’ai pas besoin de toi, j’ai pas besoin de vous. Alors foutez-moi le camp avec votre bonheur qui pue le bon sentiment et le repenti. »

Et sur ces paroles, elle tourna les talons et parcourut les derniers mètres jusqu’à sa moto qu’elle enfourcha avec hargne avant de mettre le contact et de disparaître le plus rapidement possible de ce parking de merde. Rendue au premier feu, elle se rendit compte qu’elle avait oublié de mettre son casque. Elle envoya au diable cette pensée et laissa le vent de la nuit fouetter ses joues et jouer avec ses cheveux. Ce n’est qu’arrivée chez elle qu’elle se rendit compte qu’elle ne pourrait pas passer le reste de la nuit seule. Remontant sur sa moto, elle traversa l’intégralité du Bronx pour atteindre Manhattan. Arrivée au bas d’un immeuble, elle en grimpa les nombreux étages à pied et s’arrêta devant une porte, essoufflée et toujours en colère. Elle n’avait pas les clés, elle allait devoir le réveiller. Lorsqu’après cinq minutes à tambouriner sur la porte comme une forcenée, le propriétaire vint enfin lui ouvrir, le visage encore enfoui de sommeil, Erika ne lui laissa pas le temps de poser de question. Elle entra.

Excuse-moi de débarquer à cette heure. Je.. J’arrivais pas à dormir. »

Son regard en disait plus long qu’elle mais l’avocat, à son habitude, ne s’en formalisa pas. Il était tard, elle avait besoin de ses bras pour dormir. Point. Elle s’expliquerait peut-être demain.
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