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 John Smith - angoissé de la banalité...

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MessageSujet: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 4:11

Feat "Cole Mohr"
John Smith - angoissé de la banalité... Avapre10
(c) Copyright

_« John Smith »_

      _____ This is who I am _____

    My name is Smith, John Smith. Original, isn’t it?
    Bon, si encore j’étais ouszbek, zulu ou de je ne sais quel bled qui donne des noms impossible à prononcer, je dis pas. Mais je suis British, so British, English même. Je suis né dans un coin, dont je ne citerais pas le nom, du Nord Ouest de l’Angleterre. J’ai 20 ans et toutes mes dents, quoique… * compte * … ouais c’est bon, elles sont toutes là.
    Je suis un touriste, venu croquer dans la grosse pomme, voir qu’elle goût elle avait…
    Seulement, le souci c’est que… ben voilà on est reparti sans moi. En plus je n’ai même pas de visa, donc je suis ici illégalement, j’ai pas un sous en poche donc je ne peux pas me payer un hôtel, même pas un trou miteux où pioncer quelques heures, pas de valise, donc rien d’autre que les vêtements que j’ai sur le dos…
    Mais bon je m’en plains pas, je suis à NEW YORK !

    _____ Wanna know more ? _____


Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
Spoiler:


La plus grande honte du personnage ;
Comment dire… J a une notion un peu particulière des choses. Il ne sait pas vraiment ce que c’est que la honte, ou la gêne. Par exemple il vous avouera plus facilement qu’il s’est fait jeter d’un club le pantalon aux chevilles, plutôt qu’il ne vous dira qu’il vient d’une banlieue tranquille d’Angleterre. Et même ça il n’en a pas vraiment honte, il en est sorti, il est presque fier d'en être sorti, mais il est surtout gêné pour ses parents, qui sont tellement enraciné dans leur monotone banalité.


Définition de l'enfer pour le personnage ;
L’enfer ? Sans doute finir dans un coin tranquille d’une banlieue tranquille d’une ville tranquille d’un pays tranquille avec un boulot tranquille, une vie tranquille.
Aussi l’enfer serait d’être entouré de clones, de reproductions de lui, de devenir banale, de devenir commun quand il essaie si désespérément d’être quelqu’un de différent, quelqu’un d’unique.
Et en fait l’enfer il aimerait bien y allait une fois mort, on doit plus s’y amuser qu’au paradis, enfin enfer ou paradis du moment qu’il s’amuse il s’en fiche, mais ce qu’il ne voudrait pas c’est que sa mort soit « anodine », que cela ne « change rien ».


Définition du paradis pour le personnage ;
Le paradis justement ce serait d’avoir quelque chose qui le rendrait unique. D’être connu, reconnu, qu’on dise dans les journaux, à la télé, sur internet, qu’il a ceci d’unique, qu’il fait cela comme personne d’autre. Le paradis serait un monde où il n’aurait plus à prouver qu’il existe unique et lui, mais où tout le monde saurait qui il est, ce qu’il est, ne l’apprécierait pas, mais où tout le monde saurait qui il est. Qui est John Smith !


Crimes déjà commis ;
Consommation d’alcool avant l’âge, consommation de drogues douces et plus dures. Prostitutions, vols et vandalismes avec dommages plus ou moins importants. Il n’a jamais arrêté pour ces délits.

Un jour il a conduit la voiture de son père sans permis, il ne s’est pas fait arrêté par la police, mais par son père qui a eu une longue conversation avec lui et la puni de façon proportionnelle.

Et un soir, bien éméché, il a provoqué une bagarre avec un mec sur lequel il craquait. Il savait qu’il n’avait aucune chance, l’autre étant hétéro, mais refusant de n’avoir aucun contact, il le provoqua et entraîna une bagarre. Arrêté par la police, il prétendit que l’autre l’avait insulté et lui avait fait des remarques homophobes. Gêné, et ne sachant pas qui croire, les policiers le gardèrent un jour en cellule de dégrisement et ne marquèrent qu’un « trouble à l’ordre public » sur son casier, petite mention qu’il pourrait faire effacer d’ici quelques années.

Ah et aussi, il n’est pas vraiment autorisé à être sur le sol américain. Enfin, il n’a pas d’autorisation officielle sur lui.

    _____ Behind the screen ? A player ! _____


Prénom ou pseudo ; M
Âge ; 22 ans et toutes mes dents (même celles de sagesse 8) )
Où avez-vous connu le forum ; Partenariat
Exemple de RP ;
Spoiler:

Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) entre 3 et 6
Code du règlement ;
Spoiler:
Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON
Célébrité sur l'avatar ; Cole Mohr
Multicompte(s) ; Nop
Un dernier truc à dire ? ; Nop


Dernière édition par John Smith le Mer 5 Mai - 15:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 5:32

Histoire ;


« Hey monsieur, vous ne pouvez pas rester là. »
Un peu ailleurs, J releva la tête vers le portier de l’hôtel, il se leva lentement, pas vraiment motivé, fit mollement deux pas vers la gauche, puis se rassit au bord du trottoir.

« Monsieur ?
- Oh ça va ! Tu peux pas me laisser tranquille deux minutes, beugla-t-il. »

Il tentait de réaliser… Eh MERDE !

    Vivant dans une grande boîte, regardant dans la petite.


La classe moyenne dans toute sa splendeur.
Un père, cadre moyen, travaillant depuis des années dans la même entreprise, bien inséré dans ses routines, son journal sérieux le matin en allant au boulot, le tabloïd à scandale pour se détendre en rentrant du travail. Une mère, mère au foyer, qui fait la cuisine, le ménage, le repassage, qui fait du tricot, et participe à un club de lecture tous les jeudis.
Trois enfants : une fille et deux garçons, enfants sages, la fille est sage et bonne élève à l’école, fille modèle, respectueuse et bien élevée. Le plus grand fils, l’aîné, est bon en sport, sociale, il a des amis, une route tracée, sans doute non loin de celle de son père. L’enfant du milieu, une réussite moyenne, une addiction à la télévision, et…
Une famille modérée : raisonnablement aisée, raisonnablement anglicane, raisonnablement cultivée, raisonnablement intéressée par la politique, raisonnablement concernée par l’environnement.
En somme une famille tranquille, qui vit bien tranquillement dans un coin tranquille d’une banlieue résidentielle tranquille d’une ville tranquille de l’Angleterre.

L’enfant du milieu, une réussite moyenne, une addiction à la télévision, et une conscience terrible de sa banalité. Heureusement qu’il y a la télévision.


« Maman ? Est-ce que je suis un enfant adopté ?
- Quoi ? Mais non, bien sûr que non. Tu es notre fils à ton père et moi.
- Ah…
- Allé ! Mange des petits pois ! »

Madame Smith avait fini par céder, et avait cherché dans leurs papiers, tous les certificats de naissances. Elle tendit le sien à son jeune garçon, à son énergumène, son petit ange dont elle ne savait pas trop que faire. Il tint le papier avec précaution, signe de sa valeur, puis pendant de longues minutes, assis dans le canapé, il s’évertua à déchiffrer les lettres, à faire ressortir les mots, dont il ne comprit pas la plupart, mais il fut bien forcé de reconnaître son nom avec celui de ses parents. C’est avec une mine un peu déçue qu’il rendit le précieux document à sa mère.

« Maman ? Est-ce que j’ai un jumeau ?
- Ben, bien sûr que non. Si tu avais un jumeau, il serait là, à table avec nous.
- Oui, mais peut-être qu’il est mort quand on est né, et du coup je me retrouve tout seul, mais je suis pas complet. On devait être deux et je suis tout seul. Ça voudrait dire que j’ai une grande responsabilité.
- Arrête de dire n’importe quoi ! Tu n’as pas et n’as jamais eu de jumeau. Mais d’où te viennent toutes ces idées ?!
- Et si jamais le médecin te l’avait caché ?
- Bon ça suffit ! Mange tes carottes ! »

Depuis quelques jours, Madame Smith voyait que son fils s’observait de longues heures face au miroir, mais il semblait portait une grande attention à ses flancs, les palpant, y passant inlassablement les doigts, un peu inquiète et curieuse elle finit par lui demander ce qu’il faisait. Elle ne sut que dire face à la réponse.

« Je cherche la cicatrice de l’opération qui nous a séparé mon siamois et moi. »

« Je commence à croire que tu regardes trop la télévision. »

« Maman est-ce que je suis un surdoué ? J’ai vu à la télé, une fille, elle avait mon âge, elle était très intelligente. Dis ?! Je suis comme ça moi aussi ?
- Non mon chéri, tu es tout à fait normal. »

Madame Smith était embêtée. En recevant cet appel lui demandant de venir chercher son fils au collège, son cœur s’était mis à battre plus vite. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer. Il ne faisait jamais aucune bêtise d’habitude. C’était un garçon si adorable, à moins qu’il ne lui soit arrivé quelque chose.
Quelle ne fut pas sa surprise de voir son plus jeune assis dans cette chaise trop grande pour lui face au bureau où l’attendait un proviseur amusé mais confus. Mille question se bousculèrent dans l’esprit de la mère de famille. Pourquoi n’était-il pas à l’école ? Comment était-il venu jusqu’ici ? Elle s’assit gênée et très inquiète, et écouta sans y croire le récit de ce que son fils avait fait.
Une fois dans la voiture, elle se tourna vers lui, le regard dans ses grands yeux bleus si innocents, prête à avoir une conversation avec lui mais elle ne sut que dire.


« Bon ben je ne suis pas très intelligent. J’ai rien compris à ce qu’elle racontait la maîtresse. »

« Papa ? Est-ce que tu as une maîtresse.
Son père manqua de s’étouffer.
- Quoi ?!
- Est-ce que toi et une madame vous faîtes des trucs en cachette ? Est-ce que maman et toi allaient divorcer ?
- Bon mon chéri, ce n’est pas le genre de chose qu’on demande à table. Maintenant tais-toi et mange ton poisson ! »

« Papa ? Tu es un espion ? Tu es comme James Bond ? On va rencontrait la Reine ?
- Arrête John !
- Allé Papa ! Je sais tu as pas le droit de dire, mais dis-moi ! Rien qu’à moi !
- Non, John. Je ne suis PAS espion.
- Mais je veux rencontrer la Reine moi…
- Tu vas arrêter à la fin avec tes bêtises. Mange tes brocolis ! »

Quand j’étais petit, j’étais très ami avec un de mes voisins. Il me faisait penser à mon grand-père Mark et ma tatie Rosemary en même temps. Il était gentil, il avait plein de livres à colorier. Ma mère l’aimait bien je crois, elle était toujours un peu bizarre quand on parlait de lui dans notre maison, mais elle souriait toujours et parlait beaucoup avec lui. Et elle disait qu’il avait toujours de bons conseils en cuisine.
Monsieur Spencer il s’appelait. Je passais beaucoup de temps dans sa maison, il y avait maman et une autre madame qui habitait en face. Ils parlaient et prenaient le thé. Moi je jouais, je dessinais, je coloriais, de temps en temps Monsieur Spencer venait me parler. Quelques fois il me faisait faire l’avion. Il était gentil Monsieur Spencer.
Mais un jour, il est parti. J’ai pas très bien compris, mais ma maman m’a dit qu’il était parti, qu’on allait plus le revoir. Un peu après on était tous bien habillé, tous en noir, on était au cimetière et on l’a enterré. Ça m’a bouleversé. Je l’aimais bien Monsieur Spencer, j’étais habitué à le voir tous les jours, ne serait-ce que pour lui dire bonjour.
Maintenant il n’était plus là, il avait disparu.

Et ce qui m’a surtout frappé, c’est à quel point la vie à continuer, rien n’avait changé. Je pensais qu’il allait y avoir un tremblement de terre, une tornade, que tout le monde allaient fondre en larme en plein milieu de la rue. Rien, même à l’enterrement, les gens étaient tristes, mais pas comme ils sont tristes à la télé. Même sa maison était toujours là, je me demandais comment elle pouvait faire pour tenir debout s’il n’était plus dedans. Et le pire c’est que de nouveaux gens sont venus et se sont installés dedans, comme si de rien n’était. Je me souviens au début, la nuit, j’allais là-bas, et je faisais croire que j’étais le fantôme de Monsieur Spencer. Je voulais leur faire peur pour qu’ils partent, mais ça n’a pas marché…

Je ne comprenais pas comment sa disparition pouvait passer si facilement inaperçue, pourquoi il ne s’était rien passé. Et je me demandais ce qui arriverait si ma maman ou mon papa disparaissait. Et si moi je disparaissais ?
Est-ce que la vie continuerait normalement si je n’étais plus là ?

Alors j’ai décidé de chercher, de trouver ce qui me différencierait des milliers de John Smith qui existaient, de trouver un moyen de ne pas être emprisonné dans la banale monotonie de la vie de ma famille. Je voulais être plus que ça, je devais être plus que ça, il fallait que je trouve !
Ma vie à moi ne passerait pas inaperçue !
    Je fais ce que je veux avec mes cheveux.

Un adolescent c’est con mais qu’y peut-on ?

Et celui-là il en tient une couche comme on dit. Et il en a fait des expériences…

Il est devenu Emo, le genre je déteste le monde et le monde me déteste. Les cheveux devant les yeux, teints chaque semaine, noir, violet, rouge, bleu avec le bout jaune, et j’en passe… des piercings qui vont, qui viennent et le début de ses tatouages qui vont et ne repartent pas.


    - Wolves (qui veut dire loups en anglais) sur son bras gauche : parce que les hommes sont des loups. « L’homme est un loup pour l’homme » vous connaissez ? Tant mieux parce que lui pas vraiment, il connaissait juste quelqu’un qui adorait « citer » ce cher Hobbes. Mais un jour, quand il fut fatigué qu’on lui demande pourquoi cette référence-là, pourquoi Hobbes, qu’est-ce que ça voulait dire, bref quand il en eut assez de ressortir une connaissance qu’il n’avait pas, il a commencé à dire qu’en fait Wolves c’était parce qu’à l’époque du tatouage il était fasciné par le loup-garou, pensait presque en être un lui-même, et il s’était donc tatoué ce « loups » sur son bras pour témoigner de son lien si fort et si profond avec ces si nobles créatures si mal jugées.

    - Une forme non identifiée sur son bras droit : en fait à l’origine ce tatouage devait représenter la Couronne, mais le dessin n’est pas très bien ressorti. Un peu dégoûté d’avoir payé pour un tatouage raté il prétend que c’était volontaire, qu’il voulait juste figurer la Couronne mais la déformer, la rendre floue et mal faite, pour justement ce moquer du patriotisme, se moquer de la moyenne des Anglais qui respectent la Couronne sans vraiment s’en soucier.

    - « Every day of my life » sur la gauche de son torse : Carpe Diem. Saisit le jour ! Vit chaque jour de ta vie comme si c’était le dernier.

    - « Texas » et « Houston » sur l’intérieur de ses bras respectivement gauche et droit : En fait un jour il est tombé raide dingue d’un américain qu’il avait rencontré dans un club à Londres, un américain né à Houston, Texas. Ils furent inséparables pendant deux semaines, puis l’américain retourna chez lui. J alla se faire ses deux tatouages pour symboliser son amour pour cet homme merveilleux qu’il n’oublierait jamais, ce gars super qui l’avait marqué à vie. Bon, il ne se souvient que vaguement et qu’avec beaucoup de réflexion du visage du dit gars, mais les tatouages sont toujours là…

    - Un magnifique « April May June » sur sa poitrine : à chaque question, une nouvelle explication. La vérité est qu’il ne s’en souvient pas. Un jour, après une semaine de fête, de frénésie alcoolisée, extasiée et cocaïnée, il s’est réveillé dans l’appartement d’un inconnu, sans aucun souvenir de la semaine qui venait de s’écouler et avec ce tatouage qui lui barrait la poitrine. La derinière explication en date lui est venue en même temps que l’idée que maintenant il fêterait son anniversaire quand bon lui semblerait, quand il le souhaiterait, et pourquoi pas même plusieurs fois par an. « April » (Avril), « May » (Mai) et « June » (Juin), mois du printemps, mois de la vie qui commence, étaient devenus ses mois de naissance. Et oui, il est né en Avril, mai, juin de l’année 1990 (trois mois pour naître, faut le faire quand même…)


Où en étais-je ? ah oui, sa période Emo, elle n’a pas durait bien longtemps rassurez-vous. Faut dire que ses amis était déprimants à force, et puis au fond John lui il était heureux de vivre, il voulait même vivre plus, plus vite, plus fort, plus loin. Il a donc arrêté, se disant qu’il n’avait pas besoin d’eux pour s’amuser à s’habiller et se coiffer comme bon lui chantait.

Après ça il est passé au rock alternatif, (ou un truc du genre), du genre anarchiste, il a même montait un groupe, bon ce n’était pas dans un garage, mais dans sa chambre, il y avait des chansons à texte « très profonds », des musiques puissantes, même si les « vieux » ne pourraient jamais les comprendre. Ça non plus ça n’a pas duré longtemps, à vrai dire c’est lui qui ne supportait plus le bruit que ça faisait. Faut dire qu’il n’avait jamais pris de leçon de guitare, il était tout le temps en « panne » d’inspiration, et aussi, accessoirement, il faut avouer qu’il n’avait aucun talent…

J avait à peu près 15 ans lorsqu’il avoua son homosexualité à ses parents. Vous me direz, encore une de ces histoires comme on en connait dix mille, comme on en a vécu cent… seulement l’histoire de J est un peu différente en ce qu’il a un peu fait les choses dans le mauvais ordre. Pour beaucoup c’est un long processus d’acception de soi qui s’enclenche à partir du moment où l’on découvre cette attirance, cette « différence », J, lui, a avoué être gay avant même de se rendre compte qu’il l’était vraiment. En fait il cherchait juste à énerver ses parents, à se démarquer, à faire tache dans le tableau parfait de la banlieue parfaite. Il n’avait jamais vraiment eu de copines, mais n’avait jamais vraiment pensé qu’il était attiré par les garçons, en fait jusqu’à maintenant il était très centré sur lui, de fait que même son éveille à la sexualité était encore très égocentré. Mais, pas de bol !, bien que le contexte et les mœurs pourraient nous laisser attendre des Smith une attitude de rejet, la rencontrer et la fréquentation de Monsieur Spencer, un voisin charmant, « différent » mais tellement charmant, leur avaient ouvert l’esprit et les avaient « préparer » à « accepter ». Cela ne fut pas automatique, bien entendu, ce n’est jamais évident pour les parents, mais il n’y eut jamais le rejet que John espérait.
Heureusement ce qui avait été clamé en provocation s’avéra être l’expression d’une vérité profonde. Vérité profonde qu’il continua d’explorer, dans ses débuts, par provocation, par volonté de faire réagir ses parents. Mais les Smith, [décidément amorphes !] restaient cordiales et aimables avec les garçons que J ramenait au domicile familial, même parfois sans les connaître.

Son adolescence fut donc expérimentations, provocations, de fêtes en réveils amnésiques, d’alcools en drogues fumées, pillulées, sniffées, de coupes de cheveux en découpes d’habits, d’essais de style en stylisations de l’essai. Un adolescent anglais presque typique, mais s’efforçant d’être toujours un peu plus. Un peu plus coloré, un peu plus bruyant, peut-être un peu plus stupide que les autres.


    When Home is not sweet anymore, it is time to go.


Sont venus les 18 ans, et la question : irait-il à l’université ? Ses parents le souhaitaient, ses notes lui auraient permis d’aller dans une école moyenne, c’était pas si mal. Mais non !
Très peu pour lui, pas avant d’avoir trouver… Il n’avait jamais vraiment bien su ce qu’il cherchait mais ce n’était pas dans une fac qu’il le trouverait. Il prit ses affaires et quitta le domicile familiale, il n’était pas obligé, on lui avait proposé de rester, le temps qu’il sache, mais il voulait partir, explorer, quitter la banlieue.

Etrangement, homme de fêtes, homme de plaisirs artificiels, il se dirigea dans la direction opposée au début. Il passa beaucoup de temps dans la campagne, les espaces vides, les montages, les « peaks », les forêts, les plaines, les collines, explorant la nature, les parcs naturels, les lieux de randonnées, marchant, observant, respirant. Pendant plusieurs mois, ni alcool, ni cigarette, il allait de petit village en petit village, se calmant dans ses extravagances, essayant de créer un lien avec la nature. Il alla en jusqu’en Irelande, en Ecosse, se promena le long des lacs, le long des Lochs, il alla près de la mer.
Puis il revint…

Et redécouvrit la ville ! Il ne lui reste que peu de souvenirs de ces jours-là, et encore moins des nuits. Il allait d’un appartement à l’autre, d’un amant à l’autre, occasionnellement il trouvait un travail qu’il était capable de garder au moins une semaine, puis deux, puis trois. Son record fut de deux mois. Ses explorations atteignirent un nouveau niveau, son plaisir de l’abandon, d’une recherche qui ne cherche rien, d’une stagnation qui se laisse portait par le vent, par la musique, par la folie d’une envie. Il alla en France, il alla en Espagne. Parfois gigolo, parfois prostitué, il explorait la vie et ses limites.


    Il a mordu ma pomme d’Adam en me promettant la grande pomme.


Il y a trois semaines, une rencontre, dans un club branché de Londres. Il était un peu plus âgé, mais un charisme ! Rafraîchissant quand on n’avait déjà fait le tour deux fois du reste du bétail.
J lui plut, il était gentil, il était un peu excentrique, il était amusant. Une nuit, puis une autre, et encore une autre.
J était amoureux !

L’autre s’amusait, le couvrait de bijoux, l’habillait, l’emmenait au resto, au théâtre, et dans des soirées plus folles les unes que les autres.

Et un jour une proposition folle. Le diplomate, l’homme fortunée et influent, avait des envies de hot-dogs. Un petit tour vers le cousin américain, un petit croc de la grosse pomme. Ni visa, ni valise, J n’avait besoin de rien, il s’occuperait de tout.
John voulait dire oui, il a dit oui.

Et le voilà parti… Une semaine de rêves, shopping et restaurant tous les jours, et des fêtes jusqu’au bout de la nuit. Sur un nuage, les yeux pleins d’étoiles, J n’en revient pas d’être là, il savoure chaque minute et remercie chaque jour son bienfaiteur.

Mais, parce qu’il y a toujours un mais, un soir, une fête, l’homme trouva une viande plus fraîche, une viande dont il se lasserait sûrement, mais une viande qu’il avait tant envie de croquer. Peu sûr de savoir comment réagir John ne dit rien, et essaya de s’amuser dans son coin, même si au fond de lui, il avait mal au cœur, si mal, son cœur avait perdu toutes ses feuilles, son cœur venait d’être mâché et recraché.
Il rencontra des gens qui finissaient la soirée chez eux, l’autre voulait être seul, alors il alla avec eux, ne pouvant s’empêcher d’imaginer ce que l’homme qu’il aimait faisait avec ce jeune « même pas beau en plus ! »

Au petit matin, ce matin, J est retourné à l’hôtel, retournait vers son protecteur, pour trouver à la réception un mot. Il était parti !


« Il n’a rien laissé ? Pas d’argent ? Une petite valise peut-être ?
- Non monsieur, je suis désolée. Au revoir, bonne journée ! »

Ouais c’est ça, bonne journée… Espèce de conne, j’aimerais bien t’y voir…

« Hey monsieur, vous ne pouvez pas rester là. »
Un peu ailleurs, J releva la tête vers le portier de l’hôtel, il se leva lentement, pas vraiment motivé, fit mollement deux pas vers la gauche, puis se rassit au bord du trottoir.

« Monsieur ?
- Oh ça va ! Tu peux pas me laisser tranquille deux minutes, beugla-t-il. »

Il tentait de réaliser… Eh MERDE !
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MessageSujet: Re: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 6:16

    Bienvenue sur NY-TDS jeune homme !

    Cole Mohr ! C'est Rox' qui va nous faire une syncope xD !

    Bon courage pour ta fiche j'ai cru comprendre qu'il te restait peu de choses à faire à savoir mettre un exemple de RP dans la partie concernée Wink. En attendant je valide ton code il est bon !
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MessageSujet: Re: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 6:25

    moi je sais qui est john smith! c'est le petit ami de pocahantas
    hmm.welcome in New York City mister !
    bon courage.... heu bah pour la fin de ta fiche.
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MessageSujet: Re: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 8:33

    Bienvenue Mister Smith ^^
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MessageSujet: Re: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 9:27

Re bienvenue sur le forum et bon courage pour le petit peu qu'il te reste à faire.
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MessageSujet: Re: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 9:51

Welcome!
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MessageSujet: Re: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 14:04

Bon ben vu que j'y couperais pas Rolling Eyes je vais m'y atteler de ce pas!...

En tout cas merci à vous tous pour votre accueil Smile

@ Sidney : C'est bien je vois que vous connaissez vos classiques Wink

@ Dale : Pourquoi Re bienvenue ? scratch

En tout cas merci encore Lovelove
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MessageSujet: Re: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 14:25

Tu n'avais pas dit être déjà venu sur le forum lors de l'intrigue du raz de marée ?
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MessageSujet: Re: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 14:49

Bouya, j'aime ton personnage :]
Welc'
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MessageSujet: Re: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 15:38

@ Dale : Euh non, ce n'est pas moi Razz

@ Ayame : Merci XD

-> Voilà ! J'ai mis l'exemple rp Smile (j'espère que ça ira ^^)

Ma fiche est donc finie ! :crétin:
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MessageSujet: Re: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 16:24

Nina C. Morientes a écrit:

    Cole Mohr ! C'est Rox' qui va nous faire une syncope xD !

Tu l'as dit bouffi ! (même si c'est moi qui l'ait proposé, y a plus l'effet d'surprise...)

MAIS MON COOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOLE PUTAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN <33333333
*OUT*

(après Louis Prades, Ash Stymest, le merveilleux Cole est là, rahlala ♥️)

"Look at all these monkeys !" (délire personnel, comprendront les fans de Cole *se sent seule*)

Bref, bienvenue à toi, hâte de voir ce que le perso va donner ♥️
J'ai pas le temps de lire ta fiche, là, donc si un autre membre du staff passe par là, qu'il te valide Wink
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MessageSujet: Re: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 20:19

Merci Smile

J'espère qu'il te plaira *n'a pas du tout la pression d'incarner un personnage avec cet avatar Rolling Eyes *

=D
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MessageSujet: Re: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 22:21

    Je vais lire tout ça Wink

    EDIT : J'ai vraiment pris du plaisir à lire ta fiche du début à la fin même si je dois avouer avoir une petite préférence pour le début très pertinent. Je te valide sans soucis et te souhaite une meilleure fortune dans les rues de New York !

    Bon jeu parmi nous ^^. Ah oui et à l'avenir : Mange tes navets ! mdr
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MessageSujet: Re: John Smith - angoissé de la banalité...   John Smith - angoissé de la banalité... I_icon_minitimeMer 5 Mai - 22:39

Rang de criminalité ajouté, félicitation pour ta validation, merci de remplir ton casier judiciaire dans ta feuille de personnage accessible dans le profil.
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