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 a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !

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MessageSujet: a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !   a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! I_icon_minitimeDim 31 Mai - 17:31


a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! CTC41 a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! Avatar60
Abygaïl Cassandra Winston.
Le meilleur moyen de résister à la tentation c'est d'y céder.



      || Identité du personnage ||


    _ Mademoiselle Abigaïl Cassandra Winston. Age, 25 ans. Américaine née à Jacksonville. Suspecté de plusieurs meurtres sanglants et héritière d'une fortune de plusieurs millions de dollars. Avez-vous quelque chose à ajouter ?
    _ Oui, je suis célibataire et non, je ne me sens pas coupable vous savez.
    _ Je vois, alors, cela vous procure quoi de tuer des gens ?

    Le sourire aguicheur qui s’afficha sur le visage d’Abigaïl déstabilisa soudain la jeune journaliste en face d’elle. Celle-ci se crispa sur son stylo et déglutit péniblement tandis que la jeune héritière se relevait gracieusement, marchant d’un pas nonchalant vers elle. Gardant sa grâce et sa classe naturelle, Abigaïl cintré dans une courte robe noire finit par hausser un sourcil interrogateur. Elle s’approcha de la femme aux cheveux noirs et se glissa dans son dos, posant très naturellement ses mains manucurées sur ses épaules frêles. Son visage s’approcha de l’oreille de son interlocutrice et dans un souffle elle lui glissa une réponse étonnante.

    _ Pas grand-chose enfaîte mais cela satisfait mon désir de vengeance ce qui est ma foie, bien.
    _ Si...Si...Si vous le dite...
    _ Parlons de vous, avez-vous peur de moi ?
    _ Euh...je...euh...no... Non !
    _ Vous devriez pourtant, vous savez je ne suis pas un ange...

    A la fin de sa phrase ses lèvres étaient déjà en train d'effleurer la peau du cou de la jeune femme, qui tétanisé par la peur n'oser bouger un pouce. Les gouttes de sueurs qui parlaient sur son front indiquèrent a la blonde que sa peur était intense, très intense, savoir cela l'amusa et un sourire malin apparut sur ses lèvres alors que sa main descendait progressivement de l'épaule de la brune. C’était un jeu très amusant pour la jeune Winston, un jeu excitant aussi mais elle languissait tout de même la fin car elle en avait marre d’être ici, cloitré entre quatre murs sans aucun rayon de soleil et ça depuis 1 heure. Ainsi ses lèvres se plaquèrent sur celle de la jeune femme, avec une telle force qu’une fine goutte rouge écarlate tomba sur son menton. Abigaïl libéra après quelques secondes ses lèvres et prit sa veste sur son bras tout en essuyant d’un doigt la commissure de sa lèvre inférieure.

    _ Excusez moi, je dois vous fausser compagnie j’ai beaucoup de travail qui m’attends. Ah ! J’oubliais, je suis bisexuelle, ajoutez donc se point à votre liste. Ciao, ciao.

      || En savoir plus ? ||


    « Abigaïl ? Une bonne petite, qui vit parmi les morts. Comme si le lien qui la séparait de sa mère ne s’était jamais rompu, même dans l’au-delà. Les larmes sont taries depuis longtemps. Il ne reste plus qu’une carcasse vide, qui tente, tant bien que mal, de survivre. Pauvre enfant. Je voudrais lui dire de ne pas s’en faire, que c’est pas sa faute et qu’à douze ans, on est pas responsable d’un amas d’horreur. Je voudrais lui dire que la mort est douce, parce qu’elle nous délivre de la pensée de la mort. Mais je me tais, comme tout un chacun. Trop pleine de pudeur. Je me raisonne, je baisse les yeux. Je me dis qu’en fin de compte, elle n’est pas la première et malheureusement pas la dernière non plus. Je le dit, pauvre gamine, si fragile et si douce, je me demande parfois ce qui la retient dans ce monde fou...

    Mme Joly - Boulangére.


    « Winston ?! Bien sûr que je la connais, pourquoi je suis ici hein ?! Cette abrutit ma rentrer dedans avec sa pseudo Volvo trop moche, je vous jure cette fille elle est pas normale ! Vous savez je pense que plus tard elle finira mal, elle est loin d'être net. Par exemple la semaine derniére je l'ai vu avec un type, hyper louche, il avait une capuche sur la tête et une cicatrice sous l'oeil. Ah et aussi ses bras ! Ses bras, ils sont couverts de grande entailles, je suis certaine qu'elle se scarifie ! Pas normale cette fille, pas normale... En plus cette catin ma piqué Jordan l'année derniére, puis aussi elle est sortit avec mon frére ! Beurk c'est dégoutant, je ne veut même pas savoir ce qu'ils ont fait ou pas ensembles, c'es trop dégoutant ! Bon sinon, quelqu'un me passe mon yaourt ?!

    Lunea Summers - Collégienne.


    « Ma soeur ? Oula, vous savez elle a trés mal réagit a la mort de maman, si je vous jure, elle a même cesser de se nourrir, de dormir, heureusement que je l'ai soutenu sinon elle serait plus là. Elle et moi on est trés différentes, elle c'est plutôt la bizarre qui a toujours pas fait son deuil et moi je suis la fille sympa qui repense parfois au passé mais qui va de l'avant. Je ne sais pas si tout ce qu'on raconte sur elle est vrai mais moi en tout cas je refuse d'y croire, c'est ma soeur et je suis certaine que totu le monde ce plante sur elle. Je reconnais qu'elle est bizarre, qu'elle a du mal a parler aux autres et qu'elle reste souvent seule mais elle n'est pas méchante pour autant.

    Candice J. Winston - Soeur.


    « La mort est fin et principe de vie. C’est une dimension fort difficile à accepter pour une fillette de douze ans. Je me souviens de son arrivée comme si c’était hier. Elle était hébétée, immobile. La bouche close, elle suppliait du regard. Je n’ai jamais su ce qu’elle tentait de me dire ce soir là. Peut être un « pardon » qui n’avait pas lieu d’être. Tout s’est passé trop vite, comme si le temps reprenait une course folle, suspendue le temps du drame. L’assistance sociale la déposé ici même a midi pile. Elle était secouée. Je lui est servit à boire. Elle venait d’avoir douze ans, je me souviens m’être dit qu’elle était bien jeune pour se découvrir une maturité précoce. On m’expliqua plus tard qu’un incendie avait ravagé sa maison et avait tué sa mère. La police pense que c'est elle qui a déclanché l'incendie mais il pense aussi qu'elle na pas fait exprés. Quel malheur. Une infime bêtise qui malheureusement aura couté la vie de sa mère. Quand a son père, cet enfoiré excuser moi le terme, la abandonner, je trouve cela injuste, ce n'était pas de sa faute après tout. Ah et j'oublie sa sœur ! Pauvre enfants, elles ont étaient séparé. Parfois Candice venait la voir et je voyais les larmes inondés son visage poupin de quinze années à peine, je vous jure, qu'elle injustice ! Ces gamines n'aurait jamais du subir ça. Elles ne seront plus jamais les mêmes....

    Mme Scofield - Directrice de l'orphelinat.

    __________________


    _ Oh ma tête...

    Un gémissement, presque animal, se répercuta en écho contre les murs de l'appartement. Le minuscule trois pièces était emprunt de cette habituelle odeur d'alcool et de tabac froid qui faisait, aux rares visiteurs, se pincer le nez. Je ne sentais que trop bien les effluves sanguines qui tambourinaient mes tempes avec opiniâtreté; me rappelant les évènements de la veille avec acharnement. Derrière mes paupières closes; comme un diaporama; la soirée défilait lentement, embrumant mes sens de sensations plus déroutantes les unes que les autres. Pourtant, j'étais toujours incapable de me souvenir de la manière dont j'avais atterri dans ce lit. Du mois, je supposais que s'en était bien un. La lumière, agressive, qui courait sur ma peau m'interdisait d'ouvrir les yeux tandis que je cherchais, à tâtons, quelque chose qui m'aurait conforté dans mon idée première; celle que j'étais bien dans ce que je m'appliquais à appeler chez moi. Mes doigts enlacèrent alors le fil de la lampe de chevet, dont je me souvenais que l'abat-jour avait péri dans l'un de mes excès de colère des jours précédents. Remontant lentement jusqu'à l'interrupteur, je laissai ma main courir sur le meuble bas avant qu'elle ne se referme enfin sur mon téléphone portable. Rassemblant le peu de volonté que j'étais alors capable de mobiliser, j'ouvris brutalement mes paupières et m'attardai un instant sur l'heure qu'affichait le minuscule écran digital. 12H23; ma journée débutait à peine.

    Je constatai avec un plaisir non feint que je n'étais pas pressée. Lentement, je m'étirai, laissant à mes muscles le temps de sortir de leur léthargie quotidienne. Un long bâillement vint clore mon réveil. Instinctivement, je voulus me levée; mon esprit trop obnubilé par le manque de caféine me hurlait de rejoindre la cuisine. Mais j'étais trop optimiste et lorsque je quittai enfin la position couchée, j'eus l'infernale impression que ma tête était sur le point d'imploser. Je fourrai mon visage entre mes mains; inconsciente que cela ne diminuerait en rien les élancements furieux qui secouaient mon crâne comme un millier d'abeilles. Après quelques minutes, je fus enfin en mesure de retrouver l'équilibre; prenant soin tout de même de ne pas effectuer de mouvements trop brusques. La brise qui s'infiltrait dans l'appartement par une fenêtre entrouverte m'incita à conserver le drap bleu dans lequel j'étais déjà enroulée. Cependant, lorsque je voulus m'extirper de mon lit; une résistance dont je n'avais pas pris conscience s'imposa à moi. Alors que je continuai de tirer sur ma couverture de fortune; un grognement plaintif attira mon attention.

    De l'autre côté du lit gisait une masse informe à demi recouverte par le même drap dont j'avais décidé de m'emparer. D'un geste vif, presque violent, je tirai sur ce dernier, faisant rouler l'homme massif jusqu'à le faire tomber sur la moquette dans un bruit sourd, presque risible. Satisfaite, je nouai le tissu au dessus de ma poitrine et pris la direction de la cuisine. Dans l'autre pièce, je perçus le réveil du malheureux. Un sourire moqueur au bord des lèvres, je saisis un verre dans l'un des placards entrouverts ainsi qu'une bouteille au fumet appétissant. Le roulis des glaçons m'arracha un soupir alors que je m'empressai de porter cette dépendance jusqu'à ma bouche. L'alcool me brûla d'abord la langue, puis la gorge, avant que finalement, le tambourinement de mes tempes ne cesse, me laissant seule avec les pensées. Derrière moi, la cafetière ronronnait comme une machine à vapeur, émettant de temps à autres de petits couinements agaçants qui eurent le don de presser le gentleman qui sévissait dans ma chambre. Je tendis l'oreille, tentant de capter l'avancée laborieuse de sa préparation. Lorsque je me servis enfin une tasse; les arômes du café s'étaient déjà répandus dans tout l'appartement. Il ne fallut que quelques minutes à mon invité pour rejoindre la cuisine. Il s'empara aussitôt de la tasse en question et s'empressa de la porter à ses lèvres. D'un geste furibond, je la lui retirai des mains; le toisant avec irritation.

    _ Je ne crois pas avoir besoin de te montrer la sortie; n'est ce pas ?

    Malgré moi, ma voix se fit plus cassante et plus âpres que je n'aurais pu l'imaginer. Les traits de mon interlocuteur se décomposèrent aussitôt; abasourdi par ma réaction. Ses grands yeux bruns me contemplèrent un instant, hébétés. Ne comprenait-il donc pas que je ne serais jamais celle avec qui l'on peut décemment souhaiter faire sa vie ? Il bégaya un semblant de réponse, tentant vainement de retomber sur ses pieds dans une conversation qui n'avait aucun avenir.

    _ Mais... Mais Félicia; qu'est ce que ça veut dire ?
    _ Ça tient en deux syllabes... De-hors !

    Mon estomac se noua soudain; le regard suppliant et désolé qu'il m'offrit fit un instant vaciller mes résolutions. Je lui tournai aussitôt le dos; prenant soin d'éviter son reflet, ô combien malheureux, dans la hotte de la cuisine. Une main douce et chaude se posa sur mon avant bras, dessinant des sillons sur ma peau, sans doute trop pâle.

    _ Écoute... Je... Je voudrais juste qu'on reste en contact... D'accord ?

    Je grinçai des dents... Il ne m'aidait pas celui là.... Pourquoi voulaient-ils tous s'attacher à la mauvaise personne ? Pourquoi fallait-il qu'ils rendent les choses plus difficiles qu'elles ne l'étaient déjà ? Me parant de mon loup le plus dissuasif, je lui fis volte-face; plongeant mes prunelles orageuses dans son regard empli de pitié avant de briser le maigre contact qu'il avait tenté d'installer.

    _ Il faut te le faire en quelle langue ? Suédois ? Hum ?

    D'un pas vif et félin, j'avais contourné la table. J'ouvris la porte de l'appartement avec fracas et d'un geste théâtral, le sommai de partir. Ma petite mise en scène ne produit pas l'effet escompté, et c'est manu militari que je fus contrainte de me débarrasser de cet envahisseur. Il ne m'opposa aucune résistance; sans doute était-il effrayé à l'idée de déclencher une quelconque saute d'humeur chez moi. Il se contenta de geindre, lâchant des arguments de moins en moins tangibles afin de me faire changer d'avis. Finalement, à force de patience, je réussis à l'escorter jusqu'à l'extérieur avant de refermer la porte brutalement.

    _ Félicia ! Je t'en prie !
    _ Je ne m'appelle pas Félicia abrutit !

    Sa voix étouffée ne parvint plus à mes oreilles lorsque j'eus rejoint la salle de bain. L'écoulement de l'eau dans la baignoire noya les souvenirs de la discussion. Un rire puissant et exubérant me secoua lorsque je me rendis compte que je ne connaissais même pas son prénom... Pauvre homme; trop innocent pour comprendre le sens que j'apportais au terme inaccessible.

    ____________________


    _ Dite moi mademoiselle Winston, pourriez vous me parlé de votre enfance ?
    _ Mon enfance...
    _ Mademoiselle Winston ?
    _ Ok d'accord...


Dernière édition par Abigaïl C. Winston le Dim 31 Mai - 20:28, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !   a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! I_icon_minitimeDim 31 Mai - 17:33

    FLASH BACK


    La porte s’ouvrit en grinçant, et comme presque chaque nuit depuis des mois, elle se borna à ne pas faire un seul geste. Comme si cela lui importait, comme si cela l’empêcherait d’accomplir cet acte odieux, inhumain. Cet acte qu’il appelait « d’amour » et qui, pourtant, ne lui apportait que souffrance. Abigaïl, depuis la toute première fois, ne parvenait plus à fermer l’œil, ou du moins, pas avant une heure avancée de la nuit. Elle tremblait de peur et d’appréhension, de dégoût aussi, de lui comme d’elle-même. Mais elle ne comprenait pas pourquoi… comment tout cela avait pu se produire. Elle qui, hier encore, ne voyait que par les yeux de la petite fille qu’elle était, se trouvait aujourd’hui confronté à cela, à une horreur sans nom. Et elle ne parvenait pas à trembler, elle n’avait jamais pleuré entre ses bras, lorsqu’il soulevait sa chemise de nuit ou que sa main effleurait les courbes de sa cuisse. Elle se contentait de sceller ses paupières, de sceller son cœur et sa bouche. La première fois, elle n’avait pas mis longtemps à comprendre : tous ces gestes tendres et ces paroles si douces, ne ressemblaient en rien au père terrible qu’elle craignait depuis toujours. Gallagher était de ces hommes lâche, qui parlaient bien plus qu’il n’agissait. Elle ne doutait pas que ses poings volaient avec plus d’aisances que ses paroles, et elle craignait qu’il le lui prouve un jour, comme si son corps n’avait pas encore assez souffert.

    Et les bruits de pas se turent. Le lit s’affaissa sous le poids de son père, et elle se figea davantage, si c’était seulement possible. Elle regrettait aujourd’hui, de ne pas être restée cette petite fille aux joues rondes et aux lèvres roses. Ce morceau d’innocence pure qui ne voyait par sa mère, trop sage et trop naïve. Et Abigaïl l’appelait souvent, cette enfant aux yeux clairs, qui seule savait la consoler dans ces moments de honte. Elle préférait oublier tous ces instants qu’elle passait sur le dos, à retenir ses larmes et ses cris, à mordre sauvagement sa lèvre inférieure, jusqu’à sentir le goût du sang. Elle préférait oublier ce père qui s’agitait au-dessus d’elle, grognant et soufflant tel un porc. Etait-ce cela un homme ? Etait-ce cela le plaisir tant vanté dans ses romans ? Alors, elle n’en voulait pas. Il était en plus tout sauf délicat. Sa peau belle et blanche autrefois, était couverte de bleus sous ses vêtements, et le moindre mouvement, lorsqu’il se montrait plus violent encore que d’ordinaire, relevait de la torture. Sous des coiffures extravagantes, elle dissimulait les bosses qui se formaient à mesure que sa tête heurtait le montant de son lit. Chaque marque sur sa peau était comme une accusation. Elle se haïssait, se dégoûtait, parvenait à peine à se voir dans un miroir. Elle mourait à petit feu, de honte et de rage contenue. Et tous dormaient, ne se souciaient pas du mal qu'on faisait à la petite Abigaïl, si tranquille et silencieuse. Même si elle ne riait plus comme autrefois, quelle importance ? Elle avait grandi, et c'était tout.

    Cette nuit, il en termina vite. Elle n’osa pas lui prêter de quelconques remords, ou doutes. Il devait être… pressé. Allongée sur le dos, elle ne parvenait pas à bouger. Les yeux grands ouverts, elle s’interdisait de revivre la scène, d’entendre à nouveau ses… cris. Anigaïl avait oublié la saveur d’un vrai sourire, le son d’un véritable rire. Comme si le bonheur lui avait été ôté au même moment que sa virginité. N’y avait-il pas un moyen pour que tout cela s’arrête ? Elle en venait à regretter d’être née jolie, et désirable. Sans doute si elle avait été laide, rien de tout cela ne serait arrivée : sans doute serait-elle un peu plus heureuse, quoique moins regardé. Mais quelle importance ! Quelle importance… l’apparat, tout cela… n’avait plus aucun sens. Elle s’était redressée, brusquement, et avait à peine jeté ses couvertures sur le sol, qu’elle courait déjà vers la porte close de sa chambre. La jeune fille trébucha sur le pli d’un drap resté accroché à ses pieds, et chuta lourdement sur le sol. Mais elle ne sentit pas la douleur. Ses pensées s’étaient tues. Elle se releva vivement, ouvrit la porte, et sortit de la pièce en courant, la respiration haletante déjà, le cœur brisé et brûlant, les larmes aux bords des yeux, mais qui ne coulaient pas. La cuisine. Là, elle trouverait de quoi se rendre laide. Terriblement laide. Les plaies de son cœur qui se refléteraient enfin sur son visage, lui paraissaient belles à présent. Elle fut prise d’un rire hystérique et court, et courait toujours. Le visage blême, on eut dit qu’elle était sur le point de rendre l’âme, ou bien, qu’elle avait perdu l’esprit, ce qui n’était pas loin d’être le cas. Mais soudain, tout s’arrêta. Sa course, son rire. Le couloir était sombre, mais pas assez pour qu’elle ne distingue pas les contours de la porte de la chambre de sa soeur, juste en face d’elle. Un sanglot la secoua soudain, violent et douloureux. Abigaïl porta une main sur le bois froid en cette heure tardive, et la laissa lentement glisser, de haut en bas. Elle ne percevait plus les battements de son cœur, et son souffle était si faible qu’elle-même ne savait plus si elle respirait ou non. Peut-être était-elle morte. Peut-être était-ce son spectre qui s’était levé, et qui avait couru jusqu’ici. Jusqu’à son seul refuge. Jusqu’à son seul amour. Sa soeur tant chéri. Sa moitié. Un nouveau sanglot, et elle se colla à la porte de Candice. Un frisson la parcouru, alors que le froid la pénétrait de part en part, presque salvateur. Oh non, non. Elle n’était pas encore morte. Pas tant que ce monstre n’aurait pas payé, pas tant qu’elle ne serait pas vengée. Abigaïl voulait qu’il souffre, encore et encore, qu’il supplie qu’on l’achève, comme le porc qu’il était. Elle voulait sa mort plus que toute autre chose. Il l’avait sali pour toujours, lui avait arraché son innocence, sa beauté enfantine et son rire surtout… ce rire qu’elle avait tant chéri. Sa toute première larme depuis des mois roula sur sa joue…

    L’essuyant maladroitement, elle se glissa jusqu’à la poignée de la porte, et elle l’ouvrit avec lenteur. Ses sanglots redoublaient de violence, et ses larmes… ses larmes coulaient à présent sans retenue. Elle ne prit même pas la peine de refermer la porte, avant d’avancer à l’aveuglette vers le lit de sa soeur, au pied duquel elle se laissa lourdement tomber. Les larmes… toutes ses larmes… plus sans doute, que son corps ne pouvait en contenir. « Candice…Candice » Murmurait-elle sans prendre même le temps de reprendre sa respiration. Son poing se serrait sur la couverture, et elle laissait libre cours à sa peine, à sa douleur. Profonde, inaccessible. Eternelle. Elle avait si mal. Et ses sanglots qui la torturaient étaient presque délicieux. S’était-elle levée, lui avait-elle parlée ? Elle n’en avait aucune idée, soudain, plus rien d’autre que ses larmes et son cœur brisé n’existaient. Elle ne voyait plus rien, n’entendait plus rien. Seule la douleur importait. Seule la peur la faisait encore trembler. Et elle s’accrochait au drap de sa soeur à s’en meurtrir les paumes, tant ses ongles s’y enfonçaient profondément. Elle pleurait encore, et avait perdu le compte du temps, lorsqu’une main vint se poser sur la sienne, la forçant à desserrer le poing. « Aby… ? » murmura une voix, qu’elle ne perçu qu’avec peine tant elle était perdue dans ses ténèbres. Une main glissa sous son menton, et lui releva la tête, sans qu’elle ne trouve la force de résister. Les larmes lui brouillaient la vue, mais elle n’avait pas besoin de la voir pour reconnaître sa soeur, la seule sans doute, qui ne la blessait pas, aujourd’hui. Elle se redressa brusquement, et attrapa la main qui tenait déjà la sienne, ne parvenant pas à faire taire ses sanglots. « Il… Il m’a… j’ai… » Pourquoi ? Pourquoi lorsqu’elle osait enfin, lorsqu’elle voulait tout avouer, confesser sa honte et sa douleur, pourquoi tous ces mots, trop longtemps contenus, refusaient de sortir ? Fermant les paupières, elle se dit que peut-être, en imaginant une nouvelle fois le poids de son père sur elle, peut-être qu’elle parviendrai à rassembler assez de haine et de détresse pour qu’elle puisse enfin délivrer les mots enchaînés, les appels au secours étouffés… « Gall… agher, il m’a… touché… partout. » mais ses mots se perdaient déjà dans un nouveau sanglot, et ses larmes de nouveaux, brouillèrent sa vu. Elle ne pouvait voir l’expression de sa soeur dans l’obscurité, mais après quelques secondes seulement, son poing se serra dans sa main. Abigaïl connaissait ses colères : elle en avait même été victime parfois. Candice séduisait tant de monde, et pourtant, personne ne connaissait aussi bien qu’elle ce côté sombre de sa personne. Personne, sauf peut-être leur père, qui n’avait pas d’égal dans la noirceur. Du moins, pas encore.

    ___________________


    Ecole primaire de Jacksonville.


    _ Oh, mais c'est Abigaïl !

    La petite Winston, âgée de neuf ans, continua son chemin en ignorant royalement le groupe de garçons présents dans le couloir. Du moins, avait-elle essayé avant que l'un d'eux ne lui fasse un brusque croche-pied. Aby s'étala contre le sol, lâchant son cartable, et ses livres s'éparpillant autour d'elle. Les gloussements stupides ne firent que s'accentuer, tandis que A. retint ses larmes à grande peine. Ses boucles blondes cachant son visage, elle mordit rageusement la lèvre inférieure. Ne pas craquer. Ne pas pleurer à chaudes larmes, car c'est ce qu'ils désiraient ardemment. Ces abrutis ne devaient pas gagner.

    _ Alors, Aby, on ne se relève pas ?
    _ Laisse là, elle a l'habitude. Mademoiselle Winston adore lécher le sol à nos pieds.

    Nouvel éclat de rire général.

    _ Ohhhh, regardez ! Ces bouquins là, ça ferait un bon feu de joie non ?
    _ Non !

    Pas ses livres. Pas la prunelle de ses yeux. Ces garçons pouvaient la frapper, l'insulter constamment si ils le souhaitaient tant qu'ils ne touchaient pas à une page de ses livres. Malheureusement, le visage de Blanche-Neige si effrayée, ne donnèrent que davantage l'envie de détruire ses précieux manuscrits. Depuis quelques années, l'innocente surdouée n'avait jamais manifesté la moindre faiblesse devant ce groupe d'idiots, les empêchant ainsi de jouir de la preuve tangible du mal qu'ils infligeaient à leur victime. C'était la politique d'Abigaïl : ne jamais montrer que toutes ces horreurs l'a touchée d'une manière quelconque. Or, elle semblait avoir échoué, en gémissant une prière implicite de ne pas toucher ses livres.

    _ Pourquoi ? Murmura-t-elle.

    Pourquoi tant de haine alors qu'elle ne leur avait jamais rien fait de malencontreux, au contraire. Pourquoi la persécutait-on, alors qu'elle ne faisait que vivre dans l'ombre ? Alors qu'elle était incapable de faire du mal à une mouche ? La réponse s'imposait toujours clairement à son esprit : l'intelligence. Aby était affligée lorsqu'elle pensait à ce genre d'individus, qui enviaient et détruisaient pour satisfaire leur ego démesuré. Elle devait subir les frais d'une immaturité dont témoignait la plupart des enfants de son école. C'était profondément injuste. Ce n'était aucunement de sa faute si certains professeurs affichaient clairement leur satisfaction à chaque bonne réponse formulée par la petite Walden. Si elle avait eu le choix, la blondinette aurait renié avec satisfaction sa nature d'intello, ne serait-ce que pour passer inaperçue. Ne serait-ce que pour avoir une vie normale.

    _ Ohhhh...Mademoiselle Winston n'est pas contente.
    _ Elle pleure....Pauvre Mademoiselle Winston !
    _ Peut-être que Mademoiselle Winston veut assister à la destruction des livres ?
    _ Ohhh...tu as raison, Andrew ! Ce ne serait pas correct si Mademoiselle Winston n'assistait pas à la mort de ses uniques amis !

    Aby. se releva à la vitesse de l'éclair, faisant face à ses tortionnaires. Elle arracha le livre des mains du brun en le poussant violemment par terre. Les deux autres crièrent, indignés que A. ait osé toucher leur leader. Ils se précipitèrent vers le chef, et elle prit profit de cette diversion afin de récupérer ses livres avec hâte, ainsi que son cartable. Avec le peu de courage dont elle faisait preuve, A. s'enfuit. Ses pas martelèrent le sol dans un bruit sourd, tandis qu'elle entendait les gémissements du brun et les insultes des autres s'éloigner au fur et à mesure qu'elle se rapprochait des toilettes des filles. Elle y entra, avant de s'y enfermer. Là elle posa son cartable en sortit une paire de ciseaux et fit ce geste, ce geste qui allait la soulager. Elle appliqua la lame sur son poignet et appuya jusqu'a ce que son liquide vital d'un rouge écarlate ce mette a couler.

    _______________

    Chez la psychologue arprés l'incendie.


    Durant une semaine, la petite ne dit mot et obéit à sa tante sans broncher. Sans faire de bêtises. Rien. A croire qu'elle était devenue un petit enfant modèle mais muet. Même quand elle la privait de dessert, quand elle lui confisquait sa vieille poupée de porcelaine qu'elle chérissait tant... rien. Rien n'y faisait, Abigaïl refusait d'ouvrir la bouche. Commençant à paniquer, la tante de la gamine l'emmena chez un psychologue pour enfants. La psy' avait quelque chose de chaleureux mais cette chaleur ne semblait pas vouloir ouvrir la bouche de la petite fille. Au bout de plusieurs séances cependant, Aby ouvrit de nouveau la bouche. Contrairement à ce qu'on pût attendre, ses mots n'étaient pas rauques, ni même hésitants. Un regard froid et lointain apparut lorsqu'une seule question fut posée...

    _ Et si tu me parlais de tes parents Abigaïl, ton papa et ta maman ?

    Le ton de la psychologue était doux. Si doux que cela énerva la petite sans qu'elle ne sût dire pourquoi...

    _ J'en ai pas.
    _ Oh, tu veux dire qu'ils ne sont plus avec toi ?
    _ J'en ai pas.


Dernière édition par Abigaïl C. Winston le Dim 31 Mai - 22:35, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !   a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! I_icon_minitimeDim 31 Mai - 17:33

    C'est alors qu'on comprit que la petite devenait subitement muette, bien qu'avec un regard mauvais, lorsqu'on évoquait la pensée même de son ancienne et défunte mére et celle aussi de son pére. Cet homme qui aurait du se trouver à ses côtés au lieu de la battre et de la violer. Qui aurait dû lui apprendre à faire pleins de choses. Qui aurait dû lui apprendre que ce n'était pas bien de fréquenter des garçons, par pure protection paternelle. Qui aurait... Qui aurait du... Tout simplement être présent et l'aimer. Mais rien. Il n'y avait rien. A la place, elle subissait constamment les moqueries des autres petits enfants de son âge sur le fait qu'elle n'avait pas de parents. Les commérages allaient bon train jusqu'à dire que ces derniers étaient des criminels très recherchaient donc enfermaient ou alors tout simplement des gens morts. Les plus cruels allaient jusqu'à dire qu'ils avaient préféraient partir parce qu'ils ne voulait pas d'elle. Mais, la petite Aby refusait de croire en cette dernière hypothèse. Le soir lorsque elle rentra à la maison, tonton avait but, trop but... Il s'approcha d'elle lorsqu'elle passa le pas de la porte et lui glissa des paroles salaces, lui demanda ensute de se dévêtir ce qu'elle refusa de faire, elle s'opposa a quelqu'un, pour la toute premiére fois. Mais celui la prit brualemment par les cheveux tandis que sa femme apeuré partait avec la voiture. Elle l'abandonna et Abigaïl dut subir les coups de son oncle. Malheureusement pour lui il n'avait pas pensé au fait que la petite Aby' était très intelligente. La gamine décrocha le téléphone, tapa a la vitesse grand V le numéro de sa soeur, puis tenta de courrir pour lui échapper, pour se sauver. Le viel homme ventru réussit tout de même a la plaquer contre le mur, il tenta de l'étrangler lorsque une tâche rouge écarlate apparut sur son tee-shirt trop large. Candice l'avait tuer, elle lui avait planté un couteau en plein coeur, tout cela pour protéger sa soeur qu'elle vient serrer dans ses bras. A quize et douze ans les voilà déjà toutes deux seules dans un monde de fou, la tête remplit d'images que jamais elles n'auraient dut voir.

    ____________




    ~ Définition de l'enfer pour le personnage :

    ~ Définition du paradis pour le personnage :

    ~ Taux de criminalité et pourquoi : 76/100 dirons nous. Elle a était accusé de plusieurs meurtres sanglants, à fait preuve d'un grand sadisme pour tuer son pére, s'est évadé 2 fois de prison, a était accusé de vols divers et braquages, agressions, puis c'est sans compter que c'est une grande consomatrice de dorgues.


      || Le joueur et le hors-jeu ||


    ~ Prénom/Pseudo :
    ~ Age :
    ~ Votre avis sur New York, The Dark Side :
    ~ Où avez-vous connu le forum ?
    ~ Niveau de RP : (en lignes/pages word par post)
    ~ Exemple de RP :
    Spoiler:
    ~ Connexion : (Mettez-vous une note sur 7)
    ~ Code du règlement :
    Spoiler:
    ~ Célébrité sur l'avatar :
    ~ Multicompte :


Dernière édition par Abigaïl C. Winston le Dim 31 Mai - 23:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !   a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! I_icon_minitimeDim 31 Mai - 19:35

Bienvenue sur le forum et merci pour ton inscription.
Le staff et moi-même te souhaitons bon courage pour la suite de ta fille et te rappelons que nous sommes la si tu as un problème.
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MessageSujet: Re: a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !   a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! I_icon_minitimeDim 31 Mai - 20:34

welcooome =)
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MessageSujet: Re: a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !   a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! I_icon_minitimeDim 31 Mai - 21:27

Bienvenue à toi
Très bel avatar
Et bonne chance pour ta fiche.
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MessageSujet: Re: a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !   a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! I_icon_minitimeLun 1 Juin - 13:11

Je plussoie, superbe avatar ! :O

Bienvenue, donc, et merci de ton inscription !
Bon courage pour ta fiche Wink
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MessageSujet: Re: a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !   a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! I_icon_minitimeLun 1 Juin - 15:56

Bienvenue !
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MessageSujet: Re: a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !   a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! I_icon_minitimeJeu 4 Juin - 17:17

bienvenue parmi nous
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MessageSujet: Re: a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !   a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! I_icon_minitimeVen 5 Juin - 15:07

Oh Charlize! <33
Bienvenue parmi nous Abigail Smile. Bonne chance pour la suite.
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MessageSujet: Re: a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !   a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! I_icon_minitimeVen 5 Juin - 15:13

    Dis donc miss ... Pourrais tu enlever ce que tu m'as piqué sur le forum Bloody Hell s'il te plaît.
    Parce que tout ce qui a été écrit sous forme d'interview n'est pas de toi et je suis en mesure de le prouver puisque tous mes textes sont hébérgés sous copyright officiel.
    Bref, sur ce je suis d'excellente humeur, donc pas de scandale inutile.
    Sur ces mots bienvenue et au plaisir de Rp avec toi =)
    Bien à toi.

    P.S/ En plus tu écris trés bien donc ... Fais nous en profiter =)
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MessageSujet: Re: a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !   a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! I_icon_minitimeVen 5 Juin - 20:25

Quant à moi, je ne suis pas certain de ne pas faire de scandale.
Je pose un véto sur cette fiche et décide d'en parler avec mes co-admin.
Pas de plagiat chez nous, c'est une règle d'or, je te dirais ce qu'il adviendra de ton cas quand nous en auront discuté entre nous.
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MessageSujet: Re: a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !   a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! I_icon_minitimeLun 15 Juin - 15:34

Deux semaines et fiche non terminée, plus de nouvelles, c'est la corbeille !
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MessageSujet: Re: a b i g a ï l _ You touch me, I kill you !   a b i g a ï l   _ You touch me, I kill you ! I_icon_minitime

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