| Sujet: Garrett J. Mayhem [ Terminé ] Mar 1 Mar - 18:59 | |
Feat "Ashton Kutcher"
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▬ Nom ; Mayhem ▬ Prénom(s) ; Garrett Jeremiah ▬ Surnom(s) ; Je m'en donne suffisamment tout seul comme ça, pas la peine d'en rajouter. ▬ Âge ; Tout est relatif... mais va pour 27 ans. ▬ Nationalité ; Américaine ▬ Groupe ; L'autorité ▬ Statut et activité dans la vie ; Médecin légiste, parce que rien n'est plus beau que de découper une calotte crânienne avec une scie Streker. ▬ Orientation sexuelle ; Hétéro 100% pur jus.
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▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ; The Way you Make me Feel * Michael Jackson
▬ Histoire ; Oh, je vous vois venir… Avec vos sourcils froncés et vos yeux torves, avec vos bouches en coin… fils de bourges hein ? Fils à papa, etc, etc… Je vous répondrai : et alors ? Qu’y a-t-il de mal à avoir de la chance dans la vie ? Inégalités sociales ? Pas concerné. Ce que beaucoup de gens ont tendance à commettre comme erreur, c’est le pire amalgame qui soit, bien humain, mais bien emmerdant aussi. Argent, égal bien être, c’est ça ? Egal vie rêvée, sans souci, sans problème. Comme si la fatalité vous épargnait à partir du moment où vous étiez friqués… Le malheur est à la portée de tout le monde, c’est ce que la société n’a pas encore compris. Pas plus que les autres, on n’aime s’inventer des problèmes, savez-vous… Ainsi, me voilà, né dans l’un des cocons les plus douillets de Brooklyn. Une famille à la bonne réputation, mais pas de celles victimes des racontars en tout genre, et suivies à la trace par les paparazzis. Non, en somme nous étions une famille tranquille, et c’est ce qui me permit de conserver mon âme, en quelque sorte. Comme vous l’apprendrez un peu plus bas : je ne joue jamais. Je fais ce que j’ai envie de faire, et Ca, l’argent vous le permet. J’ai eu l’existence facile tout en apprenant de mon paternel la valeur de l’argent. Je ne dépense pas des cent et des mille sur un coup de tête, et je n’ai jamais eu plus que ce dont j’avais besoin. L’argent … un rapport bien étrange entre lui et moi. Je n’en ai jamais manqué, et d’un autre côté, n’ai jamais été ambitieux au point de vouloir encore aller plus loin que ce que je gagne chaque mois en plus des petites étrennes familiales. Ce détachement en a surpris quelques-uns, et a surtout permis de me tailler une réputation en or partout où j’allais. Collège, lycée, université… j’ai traversé le tout comme dans une sorte de rêve éveillé. Je n’étais pas idiot, je ne séchais les cours qu’occasionnellement, et j’avais une popularité que je me contentais d’entretenir. Oui, j’ai été heureux pendant mes jeunes années. Je ne me suis jamais plaint parce que je n’avais pas à le faire.
Cependant, la vie ne tourne malheureusement pas qu’autour de la jeunesse et des fêtes à n’en plus finir. Il était temps pour moi de me fixer un but, une orientation professionnelle. Comme beaucoup de mes camarades à la condition sociale semblable à la mienne, la voie du père semblait toute tracée et prête à devenir mienne. Pourtant, l’envie de finir généraliste et de passer mon temps à soigner des personnes âgées pleurnichardes ou encore de servir de psy lors des plannings familiales à des adolescentes pré-pubères n’était pas ce qui me taraudait le plus. Alors que le dilemme se posait, un drame, unique mais terrible, nous frappa de plein fouet. Je me souviens encore d’être rentré chez moi, un soir comme les autres. D’avoir trouvé ma mère en larmes, effondré dans le couloir menant au salon. J’avais vingt-deux ans, et j’apprenais que ma cousine avait été trouvé morte, son cadavre retrouvé dans un bosquet… un parmi les centaines de bosquets qui prenaient pied dans New York. La ville du crime, hein ? Babylone la grande… Ne croyez pas que cette nouvelle me laissa froid et détaché. J’aimais ma cousine, Mary. C’était un brin de fille bien plus courageuse que moi, d’une branche moins aisée que la notre. Elle voulait devenir actrice, mais ce n’était pas dans un mauvais polar que les clichés de sa peau blafarde seraient transmis. Mais dans un banal laboratoire de médecin légiste. Jamais l’on ne put comprendre ce qui avait provoqué sa mort. Et Ca, c’est une injustice. Qu’importe l’argent, quand la ville la plus célèbre du monde vous informe par le biais de ses autorités qu’elle n’est pas foutu capable d’élucider un crime comme il en existe des milliers chaque année, ici ? Un coup du destin ? Macabre. Une idée devenue obsession a mine de rien fait jour dans ma tête. Je deviendrais médecin légiste, quitte à trimer pour y parvenir. J’ai lu l’admiration dans les yeux de ma tante et mon oncle le jour où je leur annonçai la nouvelle, de même qu’une reconnaissance qui m’empêcha définitivement de me détourner de cet engagement.
Ca m’aurait étonné que ma mère ne crie pas au scandale, croyant que je me moquais d’elle. Moi, brillant, jeune et beau (vous m’expliquerez ce que cela a à voir …), m’enfermer dans des études aussi morbides ! Mon père fut plus réservé sur la question, mais doutait apparemment de ma capacité à tenir le choc. Il faut dire que je suis loin d’être le mec le plus taciturne qui soit, et que m’enfermer pendant huit heures avec des cadavres en décomposition… Et pourtant camarades (haha…), j’ai réussi ! Avec moult rebondissements, j’ai entamé une carrière de bonne augure, et même si je demeure un véritable artiste du rire incompris (mais les vrais artistes le sont toujours, n’est-ce pas ?), j’ai appris à devenir sérieux au moins un quart du temps. Les bons jours. Fraichement arrivé dans le métier, fraîchement indépendant, je me suis installé au Queens depuis maintenant quelques temps. Afin d’éviter les frictions, j’ai mis de la distance avec le passé et les embêtements. Ce serait dommage de rater la future bonne blague sur l’appareil dentaire arraché d’une gamine lors d’un accident de voiture et encastré dans le cendrier… (bah oui, ça ferait une très bonne pub anti-tabac, je trouve …).
▬ Relations ; Pas besoin d’être Einstein pour comprendre que tout jeune homme normalement constitué et attiré par la gent féminine préférera automatiquement se ménager quelques instants privilégiés avec ses éléments. D’autre part, j’aime nouer des liens rapidement. Si j’ai envie de demander son numéro de téléphone à une charmante rencontre que je ne connais pas depuis dix minutes, ce n’est pas la timidité qui m’en empêchera. Vous connaissez aussi le coup de leur marquer votre numéro dans leur main ? Ca les fait toutes craquer, ça… Sinon, j’ai un « certain » respect vis-à-vis de mes supérieurs, mais comme je vous l’ai rappelé plus haut : tout est relatif. Tout est dans le dosage, vous comprenez ? Tant que je m’en sors et que je garde mon job, je ne me fais pas trop de souci. Après, pour ce qu’il en est des « after »… j’avoue préférer les histoires sérieuses, qui durent au moins un mois. Non parce qu’après on ne sait plus où on en est, et c’est là qu’on en arrive à mélanger les prénoms ou ce genre de bourdes.
▬ Physique ; Je suis un beau grand gaillard d'un mètre quatre-vingt dix. Désolé, j'ai pas pu m'en empêcher, mais c'est toujours ma mère qui me dépeint comme ça. Bon, sinon on peut dire que j'ai les cheveux bruns-châtains, mi-longs. Des pectoraux d'acier, jambes fermes et musclées, un regard glamour et un sourire d'enfer ... le mec parfait, non ? Non parce que je veux bien faire le modeste mais je suis du style franc, vous voyez ? Alors désolé de savoir me fringuer, mais à New York, BCBG oblige. Plus sérieusement, c'est vrai que j'aime m'entretenir, et qu'il suffit de passer cinq minutes avec moi pour comprendre que j'accorde un soin particulier au choix de mon dentifrice et à celui de mon shampoing. J'ai du charme, et je ne m'en cache pas, au contraire. J'ai appris au fil du temps qu'il s'agissait d'un atout inébranlable ... ne m'en voulez donc pas si je marche en roulant des hanches...
▬ Caractère ; J’aime voir et surtout être vu. Il y a des gens qui valent à ne pas être connu. Je préfère entrer dans la catégorie de ceux qui valent justement, à être connu. Et cependant, j’aime y parvenir sans avoir à déployer des trésors d’imagination conférant au ridicule. Quoi de mieux que de transformer ses défauts en atouts ? Mon côté gamin ne m’a jamais empêché de trouver un emploi confortable et surtout, conforme à mes désirs. Au contraire, les filles vous trouvent tout de suite un côté mignon, et se plient en quatre pour vous satisfaire. Pour ma part, cela ne m’a jamais dérangé. Le plus agréable, c’est que je n’ai également jamais eu à jouer un rôle. Je n’ai pas de costume, je ne suis pas une marionnette : je suis moi, et uniquement moi. Et ça… ça interloque. Lorsque je suis seul, je n’ai pas de raison de me comporter autrement que lorsque dix personnes m’entourent. C’est sûrement pour cela que je ne tends pas toujours à faire la différence entre vie privée et vie professionnelle. Pourtant, personne ne pourra me reprocher d’être volage. Immature, je vous l’accorde, totalement déraisonnable, ne poussons pas non plus. J’ai suffisamment de jugeote pour me souvenir encore qu’une femme coûte cher. Et plus on en fréquente à temps plein (même pour une semaine), plus la facture grimpe. Non, j’aime ma solitude, et ma semi-liberté. J’adore faire rire, car autant vous dire que voir quelqu’un faire la gueule, ça me défrise aussitôt. Hum, que dire d’autre… Ah oui, je ne suis pas franchement rancunier, sauf en cas de grosse grosse crasse (ce qui semble normal, après tout). Peut-être parce que la rancune coûte trop d’énergie et que je suis plutôt du genre économe. Là où je suis plus réservé, c’est quant à ma façon de … prendre les choses comme elles viennent. Si je voulais me la jouer philosophe, j’avouerai que je suis un homme de doute. Prendre les décisions, c’est pas trop mon truc. Il m’arrive encore souvent de passer un petit coup de fil à ce monsieur, là… j’ai son nom sur le bout de la langue… hum… ah oui, papa ! Not shame on me…
▬ La plus grande honte du personnage ; Bon...j'ai beau haïr le dicton " Tout se sait un jour où l'autre ", apparemment là je n'ai pas le choix. Ma plus grosse honte ? Le truc qui n'arrive que dans les films pour adolescents attardés. Boire trop en soirée... un jour en particulier. Je savais que je devais garder un minimum le contrôle pour UNE fille. Du genre qu'on ne croise pas à tous les coins de rue, à faire tourner la tête de tous les gars, etc. La fille qu'on trouve dans tous les clips sur MTV. Quand on trouve le moyen au beau milieu de la fête à se trouver seul assis à côté d'elle sur le canapé, et qu'elle vous demande avec des yeux brillants de l'embrasser, on n'a pas le droit de devoir soudainement se tourner à l'opposé pour vomir les un litre et demi de vodka et de r******l ingurgités durant les deux dernières heures... devant une congrégation entière de potes "solidaires" hilares...
▬ Définition de l'enfer pour le personnage ; Assister à un congrès merdique sur n'importe quel soi-disant " progrès " découvert lors d'une autopsie miracle. Ou comment gâcher un week-end et partir à l'autre bout des Etats-Unis. Ce que j'adore c'est qu'en général tout se passe dans des villes du style San Francisco ou Los Angeles (ou Miami faut voir... ) et que vous avez tout, sauf le temps de profiter de la plage. Discussions à n'en plus finir, réunions où l'on se retrouve assommé au bout de cinq minutes de présentation...
▬ Définition du paradis pour le personnage ; Il y a deux sortes de paradis. Le paradis tranquille et le paradis fêtard. Les deux se valent, selon moi. Quoi de mieux qu’une soirée pizza entre potes, le tout en invitant les voisines et en se matant un match ou mieux, avec une console entre les doigts ? Ca, c’est quand vous devez vous lever le lendemain matin, histoire de gagner votre vie et de vous prendre quelques fous rire de plus en prévision. Mais sinon, une bonne soirée de débauche, un soir d’été entre quelques bouteilles de bière, de la musique à fond et une piscine bondée je trouve ça sublime.
… quoi ? Vous vous attendiez à ce que je vous sorte : Oh oui, une partie d’échec avec mamie, j’en meurs d’impatience ?
▬ Point faible du personnage ; Je crois que je ne deviendrai jamais complètement adulte, et ça, ça pose problème. Pas pour moi, non ça je m’en fiche, mais pour les autres, oui. Les relations au boulot ressemblent davantage pour moi à une cour de récré qu’autre chose, par exemple. Je n’aime pas prendre la vie trop sérieusement. M’est avis que, de nos jours, on voit suffisamment d’horreurs à la télé et ailleurs pour s’amuser à dramatiser un peu plus. Je crois que je me suis arrêté de grandir à l’âge de vingt ans, personnellement… allez répéter ça à mon boss si vous voulez, mais ça ne fera que confirmer ses doutes !
▬ Point fort du personnage ; J’ai toujours su me faire apprécier, même au plus fort de l’insolence. La preuve, j’étais connu de tout le campus, à l’époque, sans vraiment faire autre chose que marcher dans un couloir et jouer un match de basket de temps en temps. L’assortiment parfait : le sourire au bon moment, le clin d’œil sans être lourd, savoir se faire les potes qu’il fallait… faire un peu de lèche auprès des profs. Tout cela forme un ensemble. C’est pas sorcier quand on y pense, même si j’avoue que Mère Nature m’a filé un sacré coup de pouce.
▬ Casier judiciaire ; Ah… faut que je fasse la liste et surtout, que je me souvienne, attendez … alors j’ai oublié dix-huit fois l’anniversaire de ma mère, du poser au moins une cinquante de lapins ( petits problèmes de ponctualité… ), offusqué quinze veuves eplorées, froissé six pères de famille… Héhé, non bon d’accord. Euh je suis plutôt propre sur moi, j’ai jamais fait de grosses conneries, hormis peut-être la fois où j’ai mal rempli la fiche d’un cadavre dans une grosse affaire de meurtres. Au final l’argument de l’autopsie a été refusé, et ça m’est retombé dessus, allez comprendre… [/justify] ▬ Prénom ou pseudo ; Pas besoin =) ▬ Âge ; 19 ▬ Où avez-vous connu le forum ; Top sites ▬ Connexion ; 6/7 ▬ Code du règlement ;
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OK by Crétin ▬ Avez vous signé le règlement ; Oui ▬ Exemple de RP ; Autant prendre le dernier en date ^w^
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Je ne travaillais pas ce soir, et j'avais d'autant plus décidé de m'éloigner de l'atmosphère nauséabonde du Manoir. Mon second pied à terre, un endroit confortable et bien sympathique lorsque le vent d'hiver soufflait, mais je m'en passais volontiers. Aujourd'hui, je préférais la bise glacée qui soufflait venant de la Seine en-dessous de moi, plutôt que de marcher dans les couloirs feutrés, croisant des mines ou trop réjouies ou trop abattues. Un gigantesque théâtre derrière des murs qui empestaient la luxure à plein nez. On disait qu'on s'y habituait sans mal au fil du temps : je n'étais pas concerné. Habitué à user à fond de mes sens, devenu chasseur par la force des choses, il y avait des réflexes que je ne sacrifierais jamais, et surtout pas au profit de mon moyen de subsistance. Pour ma part, je me trouvais parfaitement à ma place ici, et je demeurais immobile contre la rambarde de pierre froide. Je n'avais qu'à baisser les yeux pour voir les flots agités se muer en écume à loisir. La température avait chassé les passants les plus courageux de l'avenue, déjà peu fréquentée en temps normal. Il fallait connaître Paris pour savoir où trouver du monde ou, à l'inverse, où se vider l'esprit de toute souillure. Je m'amusais moi-même de ce besoin nouveau de paix totale, de solitude régénératrice. Le phénomène s'était d'ailleurs accentué après ma rencontre avec le couple Baldwin. Des charognes en habits de velours, ces deux là... mais des employeurs réguliers.
Je n'avais pas à me plaindre, tout compte fait. Accoudé, j'étirai les muscles de ma nuque, avant de me redresser et de bailler tout mon saoul. La nuit dernière avait été longue, très longue. La raison aurait voulu que j'aille me coucher tôt, ou au moins, que j'ai la bonne idée de me réfugier dans un bar jusqu'à l'heure où je m'effondrerais sur une table. Mais non, j'attendais je ne sais quoi. Je tournai la tête à droite, à gauche. De rares promeneurs. Hommes. Mal habillés. Inoffensifs. J'inspirai, un peu plus tranquille, mais pas encore totalement. Laissant mes doigts pianoter sur la rambarde couverte de mousse, je fermai mes paupières, écoutant avec une acuité plus grande les bruits alentours. J'aimais faire ça. Je rentrais toujours dans une sorte de transe dont je peinais à sortir. Des échos me revenaient d'entre les murs, les ruelles. Des appels, des cris et des rires. Ceux des prostituées de rue, des bandes, ou des derniers vendeurs à la sauvette, espérant harponner les courageux bravant le climat parfois rude de la capitale. Cette fois, un véritable sourire orna mes lèvres. Un sourire d'évidence. Là était mon élément. Loin des soieries et des sourires assassins. Je faisais partie d'une multitude d'hommes avant moi qui, après avoir couru des années derrière une chimère, comprenaient qu'un retour aux sources était toujours nécessaire. Il était rare pour moi de traverser de tels instants de paix, loin des souvenirs qui crevaient le coeur, de la moindre parole calculée (lorsque je me décidais à ouvrir la bouche...). Ici, je n'avais rien à prouver à personne.
Un interlude que je ne pus savourer encore bien longtemps. Frontière fragile entre ce à quoi j'aspirais, et ce que j'étais devenu. Poitrine douloureuse : je grimaçai, c'était mauvais signe. Au moment où je me demandais ce que j'allais finalement faire de ma nuit, un bruit plus proche que tous les autres éveilla mon attention et, lorsque mes paupières se rouvrirent, c'était sans complaisance aucune. Je n'avais rien de particulier contre mes concitoyens, mais un peu d'expérience oblige... loin de l'agitation des salons, une personne seule marchait dans ma direction. Peu discrètement. Plutôt rassurant au premier abord, mais sur les nerfs, je ne faisais pas la différence entre ennemi et ami. Ainsi isolé, j'étais dans un endroit que l'on pouvait qualifier de dangereux dès lors que l'on pouvait s'insinuer de la sorte dans votre dos. J'attendis le dernier moment avant de me retourner d'un bond et d'immobiliser ce passant qui n'avait pas choisi le meilleur moment pour apparaître. Mais le bras qui se retrouva saisi par une poigne de fer dans ma paume n'était pas celui d'un malfrat en quête d'une proie peu frileuse. C'était le bras délicat du seul soleil de mon existence, de celle que je tentais d'éviter autant que possible. Encore fallait-il que le courage ne me manquât pas de la sorte...
Pourquoi la retrouvais-je ici, loin du Manoir ? Pourquoi ne pouvais-je compter sur une erreur de ma part ? Car cette lumière qu'elle seule dégageait ne pouvait rivaliser avec l'éclat pâlot des milliers de bougies éclairant Paris. Il avait fallu que ce soit elle. Et pas une autre.
" Gabrielle ...? "
Ma voix était faible, inhabituelle. Je m'empressai de la relâcher, conscient de lui avoir probablement fait mal. Plus que gêné, je regardai autour de nous. Elle était bel et bien venue seule. Je savais que les Délicieuses bénéficiaient d'un droit de sortie, mais tout de même... N'arrivant pas à saisir ce qu'elle faisait là, loin de tout, je ne songeai pas tout de suite à m'excuser et rajoutai dans un souffle hésitant, les sourcils froncés :
" Tu m'as suivi ? "
Ne pas se fixer sur son visage, jamais. Ne pas repenser à la dernière fois où... ▬ Célébrité sur l'avatar ; Ashton Kutcher ▬ Multicompte(s) ; Aucun ▬ Un dernier truc à dire ? ; Yep : si un membre du staff pouvait raccourcir mon deuxième prénom en se limitant à l’initiale, ça serait plus pratique ( erreur d’inattention lors de l’inscription et … paf -- ) Merci d’avance =D |
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