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| Sujet: R E D ; u.c Lun 29 Juin - 9:38 | |
Red Mona Hoover.Quand une fois on a accueilli le Mal chez soi, il ne demande plus qu'on lui fasse confiance. FRANZ KAFKAJournal intime || Identité du personnage ||
Mes parents m’ont nommée Rachael Maria, et j’ai hérité du Hoover de mon père. Cependant, toutes mes connaissances m’appellent Red, ou Mona, et c’est comme devenu mon vrai nom. Depuis si longtemps que je n’ai plus entendu un seul « Rachael » ou autre immonde « Maria » . J’ai dix-sept ans, suis mineure, non-scolarisée et pourtant rudement plus intelligente que la plupart de mes congénères. Y’en a qui disent que je baise comme si je savais des trucs, comme si j’avais vécu. Ca doit être ça ma particularité. Je suis la plus fêtarde de toutes les fêtardes, je ne carbure qu’à la téquila, ne m’arrête que lorsque je rend mes tripes et ne me souviens jamais de ce que j’ai fait la veille. J’ai constamment mal à la tête, suis toujours obligée de porter des lunettes gigantesques au verres fumés pour calmer ma migraine qui me semble éternelle, j’ai un goût de fer dans la bouche et je ne sais pas si c’est mon sang, je saigne du nez sans prévenir et ça ne m’empêche pourtant pas de sniffer chaque rail qui croise ma route. Je ne suis pas de ces pétasses richissimes qui se surestiment et se pensent supérieure au reste du monde, je suis d’une toute autre espèce. Je me tape n’importe qui, laid ou non, gentil ou non, criminel ou non, garçon ou non, et je ne suis pas méprisante. Je suis froide, très froide, et pourtant amusante aux dires de certains de mes amants. J’ai un faible pour les hommes plus âgés et ma moyenne se situe dans la cinquantaine. Je ne suis pas croyante, parce qu’il est évident que Dieu n’existe pas, et que se priver d’assouvir ses pulsions les plus animales pour un salut fantasmagorique n’a aucun sens. Je passe ma vie dans le lit d’inconnus, affalée sur le canapé des amis aux amis des amis de mes amis, -que je ne connais pas non plus tant que nous y sommes- une main dans un paquet de chips, abêtit par les programmes t.v des quinze fatidiques heures de ces après-midis lourdes que seuls les lundis connaissent, lendemains d’orgies hystériques. Le plus choquant dans l’histoire, ce n’est pas cette sodomie enragé que m’a prodigué le père sexagénaire de l’hôtesse, non, le plus choquant c’est que je ne vais pas prendre un gramme malgré tout ce que j’avale. J’ingurgite les pires horreurs à longueur de temps et mon corps reste parfait. Je suis le saint-graal des éphébophiles, une merveille quoi. Lorsque je ne passe pas mon temps à faire la fête et à coucher avec n’importe qui, mes mœurs varient entre trois activités, que j’énumérerais de la plus normale à la plus… Personnelle : premièrement, je décuve avec une ou deux amies, on marche en ville, s’arrête à un café et discute de la pluie et du beau temps ; deuxièmement, je passe ma journée avec un vieil amant à discuter de sa jeunesse (Soit la deuxième guerre mondiale.) et à réitérer l’acte dans diverses positions qui vous feraient rougir ; et troisièmement, je vole. Je suis une kleptomane avérée, et je vole tout ce que je peux, avec une dextérité folle. Je vole tant et si bien que ma vie s’apparente à celle d’une millionnaire en mal de sensations fortes. Je porte des fringues griffées, m’achète n’importe quoi et pourtant, je continue de voler. Le plus bizarre dans l’histoire c’est que récemment, j’ai commencé à voler des objets d’une plus grande valeur. Des tableaux dans des musées, des voitures que je trouvais jolies, des enseignes… Et ça va crescendo.
~ (Son histoire, ses relations, son caractère... Au moins 60 lignes)
~ Définition de l'enfer pour le personnage : (En deux-trois lignes minimum - Ce qui lui ferait horriblement peur, ou qu'il haïrait)
~ Définition du paradis pour le personnage : (En deux-trois lignes minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)
~ Taux de criminalité et pourquoi : (sur 100, immuable et explications)
Dernière édition par Red M. Hoover le Lun 29 Juin - 14:20, édité 8 fois |
| | | | Sujet: Re: R E D ; u.c Lun 29 Juin - 9:38 | |
|| Le joueur et le hors-jeu ||
~ Prénom/Pseudo : Mandarine. ~ Age : 16. ~ Votre avis sur New York, The Dark Side : ~ Où avez-vous connu le forum ? Bazzart. ~ Niveau de RP : 1,5 page word par poste au minimum. ~ Exemple de RP : - Spoiler:
D U S T Les néons jaunies par la crasse grésillent, la lumière clignote, vacillante, et c’est accompagnée des grincements lancinants d’un parquet usé que je pénètre dans ce bar louche de cette ruelle inquiétante. Personne ne me remarque tellement ma démarche titubante s’accorde avec le corps brisé que j’habite et, aussi fugitive que l’ombre qui me suit obstinément où que j’aille, me voilà qui tombe avec une légèreté inconvenante sur l’une de ces banquette de cuir bordeaux que les barmaids semblent tellement affectionner en ce début de troisième millénaire décadent. Je glousse bêtement tellement les acides étrangers que j’ai consommé me montent à la tête. Quelques pilules vertes, sans doute trafiquées dans la baignoire souillée d’un taudis reclus dans le fin fond d’un Vermont terne et désabusé. Qui a dit « Qu’importe le flacon pourvu qu’on ai l’ivresse » déjà ?
Le visage affalé sur la table de bois tâché, j’aspire à l’aide de mes cavités nasales sur-expérimentées le moindre résidu de coke qui croise ma route. Le plus bel et tanguant des aspirateurs du monde. Ma robe est noire de jet et est ornée d’un col doré, qui fait ressortir les traits hautains et ennuyés de mon visage parfait. Je sniffe, encore et encore et, alors que je relève la tête pour rire aux éclats avec une indécence étonnement élégante, mon visage hilare est soudainement éclairé par un rayon de lumière flatteur qui me sublime en ces secondes d’extase illusionnée. J’ai l’impression que quelqu’un bouge au comptoir, mais je n’y prête pas plus attention que ça. Déjà mes yeux roulent et mon regard empreint de tristesse se porte sur les carrures surexcités de mes voisins de table.
Il y a trois filles, des canons incroyables, assez jolies et admirablement bien foutues. Intelligentes en plus de ça, Introduction à la psychanalyse de Freud étant soigneusement planqué en pièces détachées quelque part dans leur pochette Vuitton. Trois pouffiasses en somme. Ensuite il y a deux mecs, un blond et un brun. Le premier est complètement défoncé et je crois l’avoir déjà vu. J’ai baisé avec lui deux fois à deux fêtes différentes d’après les dires d’une des trois pétasses aux influences freudiennes ; l’autre est tout bonnement le dealeur de l’une de nous quatre. Nous sommes en comité réduit, et je devine déjà la suite des événements. On sniffe encore un peu, on le rejoint dans sa caisse de pauvre qui se la pète, on baise à l’arrière avec lui, quatre fille pour un mec, tout un cliché, puis je ferrais sans doute une fellation au blondinet qui sera en transe. Suite à quoi je snifferai encore, jusqu’à faire une overdose sur la banquette arrière - couverte de simili cuir, c’est vous dire- de la caisse de pauvre qui se la pète. L’option B serait que je m’envoie le dealeur, fasse une pipe au toxico aliéné et que je parte écumer d’autres clubs avec la plus valide des trois pouffasses récemment baisée. Enfin, un passé récent pour le futur. Je vais m’arrêter là, on dirait un porno bon marché inspiré de Terminator.
Mes cuisses sont si minces que ça en ferai presque peur à Lindsay Lohan, et pourtant, le doigt avide du dealeur se faufile le long de ma cuisse pour venir en caresser l’intérieur. Il se faufile avec adresse au creux de celles-ci, joue avec la ficelle fragile de ma culotte de coton noir, et s’invite à l’intérieur. Il tire, la fait descendre juste le nécessaire et son index devient plus instigateur que n’importe quel nymphomane sous aphrodisiaques. Il commence à caresser avec insistance et, alors que je songe à l’étrangler, une soudaine vague de plaisir s’insinue en mon être. Je me hais. Je me hais de ne pas réagir, ou plutôt je me hais de ne pas réagir de cette manière. Je me hais d’y trouver du plaisir, et je me hais d’en être là où j’en suis. Je ne suis visiblement pas la seule à être insupportée par la situation, une silhouette menaçante se profilant à l’horizon. Un brun aux airs ténébreux, sublime, s’avance à une vitesse effrayante vers le groupe. Le doigté pervers du dealeur semble avoir été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Il empoigne le brun par le col et le soulève dans les airs avec une aisance presque impressionnante. L’index curieux de mon voisin quitte mon vagin, toujours dépouillé de son vêtement. Je lève de grands yeux intrigués vers le visage dur et fin de nôtre agresseur. Il colle le pervers contre le mur et approche son visage du sien pour finalement murmurer, vociférer même :
« Touche ne serait-ce qu’un seul de ses cheveux à nouveau et tu ne pourras plus te vanter d’être un homme, si tant est que tu ai jamais pût en avoir la possibilité. »
Le dealeur n’opine pas et se met à beugler, accompagné du toxico et d’un type du comptoir visiblement acoquiné avec mon ancien voisin de table et imbibé jusqu’à l’os. Tous trois se rapprochent de l’inconnu qui a laissé tomber le dealeur au sol, et les gloussements excités des trois garces futur-psychiatres rythment l’affrontement qui se prépare. Tout s’enchaîne très vite, trop vite pour mes yeux injectés de sang et pour mon cortex cérébral embrouillé par ces nuées d’acides trippants et autres substances malheureusement illicites. Les geste lourds et lents des trois bourrés semblent s’empêtrer dans le ridicule, et le poing de l’agresseur s’écrase sans peine sur le visage terne de mon pervers. Il ne peut esquiver les embardés hystériques du blondinet et pourtant, dans une cohue aussi rapide qu’imprécise, les trois fauteurs de troubles se retrouvent par terre. L’inconnu ne va pas bien, son visage semble rougi, boursouflé par endroits et il saigne du nez. Sa main vient saisir mon bras et il me tire hors du bar, sans que je ne réalise quoi que ce soit.
Un silence se fait, le temps passe, et ses yeux me captivent. Je les scrute sans sourciller, m’y noyant. La drogue et l’adrénaline accentuent mon côté contemplatif et je le regarde sans me lasser. Il est d’une beauté dure, rude, fine, angulaire. Chaque trait de son visage est calculé avec violence et tire sur les autres avec une espèce d’aigreur esthétique. Il est d’une beauté tout sauf tendre, simple à apprécier, dure à concevoir dans toute sa grandeur. Et pourtant je la perçois, je la perçois comme j’ai perçue celle d’Enzo. Mais la sienne n’a rien à voir. Elle est infiniment plus sombre et brisée, elle me donne envie de mourir tellement sa carrure incandescente hurle sa peine à mon égard. Ma voix s’extirpe d’entre mes lèvres descellées en ce moment nostalgique et grave, et j’ai l’air cassée, détruite quand le nom fatidique tombe avec souffrance et amour dans cette ruelle puante :
Son regard cesse de m’exprimer de l’intransigeance et, miracle opportun, ses traits se muent en un air triste et enfantin. Le Tristan de cet été est là, sous mes yeux, et son âge importe peu. Son visage semble vivre à nouveau, comme si la pièce manquante s’assemblait au reste de ce puzzle judicieusement et puissamment morcelé en des vices et des souffrances typiques de ses mésaventures passées. Sa main vient caresser ma joue et mes doigts la rejoignent, j’expire avec désir. Il m’enivre. Sa paume descend le long de mon visage pour caresser mes lèvres rosées, gercées, amourachées de ses doigts. Son murmure fatal s’élève en ces lieux sombres et le remord ultime qu’il m’adresse déchire toute valvule et tissu cardiaque qui ne soit pas déjà mort en ma poitrine. Son souffle retombe et déjà il s’est éloigné, honteux, éploré. Sa voix résonne encore dans ma tête ensanglantée, dans mon esprit meurtri :
« Je suis désolé. », [i]et l’option C se grave en ma peau endolorie, en mes états d’âme coupables et endeuillés. . ~ Connexion : (Mettez-vous une note sur 7) 5/7 ~ Code du règlement : - Spoiler:
OK. By LV. ~ Avez vous signé le règlement ? : Pas encore. ~ Célébrité sur l'avatar : La non-assez prise Kat Dennings. ~ Multicompte : None.
Dernière édition par Red M. Hoover le Lun 29 Juin - 10:36, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: R E D ; u.c Lun 29 Juin - 9:50 | |
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche =) |
| | | | Sujet: Re: R E D ; u.c Lun 29 Juin - 10:03 | |
Bienvenue à toi, Red x) Bon courage pour ta présentation ! |
| | | | Sujet: Re: R E D ; u.c Lun 29 Juin - 11:03 | |
Bievenue sur NY-TDS Red :vole:
Enjoy & Have fun there ! |
| | | | Sujet: Re: R E D ; u.c Lun 29 Juin - 11:05 | |
Bienvenue !
Merci de ton inscription et bon courage pour ta fiche !
Le code de préza est OK, j'ai édité ^^ |
| | | | Sujet: Re: R E D ; u.c Lun 29 Juin - 11:39 | |
Kat Bienvenue! |
| | | | Sujet: Re: R E D ; u.c Lun 29 Juin - 13:13 | |
Bienvenue sur le forum et bon courage pour la suite de ta fiche. Red, c'est original |
| | | | Sujet: Re: R E D ; u.c Sam 11 Juil - 23:57 | |
12 Jours déjà, il faudra penser à finir ta fiche dans les deux jours à venir. |
| | | | Sujet: Re: R E D ; u.c Lun 13 Juil - 17:29 | |
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| | | | Sujet: Re: R E D ; u.c | |
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