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 Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying »

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MessageSujet: Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying »   Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying » I_icon_minitimeJeu 2 Juil - 18:08

Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying » K12zc0 Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying » 9gy3dj
Eben Trey Kelevra.
~ Le Kansas City Shuffle ? C'est quand tout le monde regarde à droite, et que toi tu vas à gauche. ~



      || Identité du personnage ||


    ~ Au fond de vous, voulez vous réellement savoir qui je suis ? Si cela ne tenait qu'à moi je ne vous dirais que ces quelques mots. Voilà je suis un sale type, exécrable et violent, le genre désagréable aux humeurs aussi douces qu'un ours mal léché. M'enfin grand con, joue l'jeu et présente toi. Eben Trey Kelevra. Pourquoi Eben ? J'en sais rien. Pourquoi Trey ? Surement pour que ça sonne bien avec le reste. Et Kelevra, vous m'direz c'est pas américain c'te nom ben non c'est hébreux... Et ça veux juste dire « chien méchant » À croire qu'ils savaient ce que je deviendrais... M'enfin ça touche pas c'te putain de nationalité, j'reste américain quoiqu'il advienne, même avec un nom hébreux. Mais ça on s'en fout, franchement qui va chercher ce que tous ces patronymes veulent dire. Moi en tout cas j'm'en fout. Croyez pas que je passe ma vie à glander, nan je suis garagiste, bon d'accord j'avoue c'est pas ce qui me fait le plus vivre. J'tape dans les combats illégaux, oui je combat au Fight-Club. Si vous voulez vraiment tout savoir j'ai fait l'armée, j'ai fait pilote, j'ai fait prisonnier, j'ai fait l'torturé, j'ai fait fugitif et puis... j'ai tout recommencé. J'ai toujours été hétéro, je le reste. Avec mes conneries j'fais partis des « Hors la loi » comme on dit. Voilà, Eben Trey Kelevra 28 ans : a merdé sa vie. Franchement ça vous suffit pas ?


      || En savoir plus ? ||


    ~ J'avais pas de place : Voir message plus bas


    ~ Définition de l'enfer pour le personnage : L'enfer je l'ai toujours vécu, je le vivrais toujours. On m'a toujours dit étant petit qu'il ne fallait pas s'leurrer la face. Le monde est une fosse à purin dans laquelle on tombe dès notre plus jeune âge. Et quoiqu'on fasse, on n'en sortira jamais. Alors pour moi l'enfer c'est ma vie, mes choix, moi. C'est ma fosse à purin.

    ~ Définition du paradis pour le personnage : Le paradis n'existe pas, ou ne dure pas. Pour moi il n'a duré qu'une heure. Soixante petites minutes avec une mère sans bleus et sans larmes. Ce genre de paradis n'est pas près de revenir, pour moi c'est qu'une simple utopie. Le genre de doctrine qu'on te fait gober sans broncher pour que tu souris bêtement à la vie. Quoique vous pensiez, quelque soit l'impact que vous aurez sur ma vie, ça restera l'enfer. Le paradis pour moi ce sera surement le jour ou mon enfer aura un relent de bonheur.

    ~ Taux de criminalité et pourquoi : 25% Pourquoi ? Surement et surtout parce que je combat au Fight Club. Ensuite peut être pour ces séjours aux divers postes de police pour violence, sans oublier ma période courte de fugitif, mais ça ils ont du me l'effacer, surement parce que c'était de leur faute.


    || Le joueur et le hors-jeu ||


~ Prénom/Pseudo : Jackspirit
~ Age : 18 ans
~ Votre avis sur New York, The Dark Side : Une vraie cacahuète *_*
~ Où avez-vous connu le forum ? Mon cochon d'inde a tapé l'adresse et pouf j'ai trouvé.
~ Niveau de RP : 20 à 30 lignes minimum
~ Exemple de RP :
Spoiler:
~ Connexion : 6/7
~ Code du règlement :
Spoiler:
~ Avez vous signé le règlement ? : Yep
~ Célébrité sur l'avatar : Garrett Hedlund demoncoeurquej'aimequejebaveetquej'adore
~ Multicompte : Yeap =) ? Alessa M. Jefferson


Dernière édition par Eben T. Kelevra le Ven 3 Juil - 18:13, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying »   Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying » I_icon_minitimeJeu 2 Juil - 18:12

Encore un super choix d'avatar, décidément c'est la journée ...
Re bienvenue Indiana Jones, bonne chance pour ta fiche Wink
N'oublie pas de re signer le réglement. Le code est bon =)
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MessageSujet: Re: Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying »   Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying » I_icon_minitimeJeu 2 Juil - 18:52

En effet, bon choix d'ava.
Re-bienvenue ma grande (:
Bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying »   Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying » I_icon_minitimeJeu 2 Juil - 19:01

    Merci à vous mes p'tits loups <3
    J'ai re-signé le règlement et étant inspirée je pense finir ma fiche dès ce soir =)
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MessageSujet: Re: Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying »   Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying » I_icon_minitimeJeu 2 Juil - 19:41

Re-bienvenue !
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MessageSujet: Re: Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying »   Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying » I_icon_minitimeVen 3 Juil - 14:54

    (Avais plus de place ^^')

    Parce qu'en plus de vouloir savoir qui je suis, vous voulez savoir toute ma vie ? Je vous préviens elle est pas toute rose, m'enfin c'est vous qui voyez, vous la voulez vraiment l'histoire édifiante et véridique de Eben Trey Kelevra ? Eh ben la voilà, régalez vous.

    • CHAPTER ONE
      « Un silence peut être parfois le plus cruel des mensonges. »

    Tout commença, comme chaque vie commence, par une naissance. La mienne. Faussement désiré, je suis arrivé dans leur vie comme un putain de cheveux sur la soupe. Mes géniteurs m'avaient toujours affirmés qu'ils m'aimaient, qu'ils me voulaient depuis des lustres, qu'ils m'avaient toujours attendus, et qu'ils n'étaient pas déçus. Ma mère m'aimait, ça je pouvais le lire dans son regard. Mais mon père... Était-ce réellement un père, je ne pense pas. Un ivrogne, oui c'est ça je partageait ma vie avec une mère et un ivrogne, un clochard, un tocard sans avenir et sans amour propre. C'est ma mère qui donna mes deux prénoms, qui fit mon éducation, qui s'occupait -le plus clair de son temps- de moi. Eben Trey Kelevra. Des prénoms à chier qui font tapette, selon mon paternel, ou plutôt ce qui pouvait remplacer ce que l'on appel un chien. L'affection en moins, la pisse partout avec. J'ai fait mes premiers pas sur un trottoir aussi blanc que noir dans le Bronx. Mes parents avaient un appartement médiocre mais qui faisait amplement l'affaire. Au début je baignais dans l'innocence comme tout le monde, j'étais minot et explorais le monde à ma façon. Ma vie se limitait à dormir, manger, jouer et encore dormir. Seulement lorsque j'eus six ans, en âge de tout comprendre, je suis bien vite sortis de mon petit cocon utopique. Range tes GI-Joe et tes dinosaures, et observe le monde des grands. J'ai été plutôt déçu, ma mère me disait toujours que mon père était quelqu'un de bien, qu'il veillait sur moi, travaillait dur pour qu'on puisse manger de gros steak et un tout autre tas d'inepties que je croyais quand je voyais encore le monde du haut de mon simple mètre. Ce que j'ai vu ? Le début de l'enfer. Un soit disant père qui claque la porte et s'affale sur le canapé, hurle des mots grossiers à ma mère pour simplement se taper une énième bière de la journée. Mais c'était surement rien, oui je crois que le pire c'était le soir, du moins tous les soirs. J'étais, comme tout enfant à mon âge, dans mon lit mon pyjama des tortues ninja enfilé, attendant vainement l'histoire promise par ma mère. Comme chaque soir elle était derrière la porte avec mon père. Et comme chaque fois je me planquais sous la couette et me bouchais fortement les oreilles. Ce qui était plutôt idiot puisque cela ne m'empêchais pas d'entendre le rire gras de mon géniteur, des grossièretés que même les voisins au bout de la rue devaient entendre. Et puis le silence de ma mère. Elle me disait toujours que tout allait bien, cachait toujours ses bleus par diverses techniques, et ne se révoltait jamais. Je n'ai jamais rien dit, pour sûr j'étais mortifié par lui. Et mon enfance se résuma en des mensonges. Silences lourds et affligeants, qui me donnaient chaque soir la chaire de poule.

    • CHAPTER TWO
      « Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent. »

    La crise d'adolescence, elle avait bon dos, croyez moi. J'ai toujours gardé sous silence, la relation de mes parents. J'ai toujours donné aux gens, l'histoire idyllique qu'ils m'avaient toujours fait gober. Et tous croyaient au bonheur parfait des Kelevra. Et personne ne se demandait le pourquoi de mon comportement. Adolescent j'étais ce que l'on appel un révolté. Toujours contre tout, toujours à tout contredire. Je provoquais des bagarre, foutais mon poing dans des visages qu'il ne fallait pas, je disais des mots qu'il ne fallait pas dire, montrer des choses qu'il ne fallait pas montrer, et me retrouvais souvent dans un poste de police grouillant de délinquants de mon genre. J'étais rien, rien qu'une pauvre merde de gosse qui se croyait assez poilu pour être un homme. Et puis ma mère s'est inquiétée, mais merde c'est pas moi l'problème de la famille, c'est pas moi qu'il faut interner. Ils ont mit ça sur la crise d'adolescence. Alors d'après tous ces gens diplômés, j'étais quelqu'un de perturbé, incertain, perdu et juste ado. Mais tous ces types fière de leur diplôme ne savait pas même lire en moi, n'avaient même pas vu que la source de tous ces problèmes c'était pas moi et ma foutu crise d'ado. C'était l'ivrogne qui se faisait passer pour mon père. Et ce jour là je m'étais promis de l'affronter. J'avais quinze ans, j'étais con. J'ai fait face à mon père et lui m'a foutu une bonne trampe. De celle qui vous font décoller du sol. Alors j'ai baissé les bras, et chaque soir je voyais ma mère se faire tabasser par un gros con. Vous le voyez vous, le bonheur parfait des Kelevra ? Moi pas. Et un soir deuxième round, deuxième trampe. Je feignais en cours de dire que j'avais tabassé un type pas clair, pour ne pas avouer que c'était mon propre père qui m'avait pété le nez. Ils m'ont cru, à croire que mentir est devenu un jeu d'enfant. Et puis vint le soir de ma liberté. Je devais avoir seize-dix-sept ans, mesurait déjà le mètre quatre vingt, et fut rempli de cette adrénaline propre aux êtres humains, celle qui nous font devenir des hommes. Encore un soir bruyant. Et j'imaginais encore la scène qui se déroulait derrière ma porte close. Je ne pouvais plus supporter tout ce merdier, je me suis levé et j'ai ouvert la porte, prêt à faire front à l'ennemi. Et ma mère était, comme je me l'étais toujours imaginé, recroquevillé au coin du salon. Tentant en vain de se protéger de l'homme qu'elle aimait qui ne cessait de hurler. Il n'avait pas entendu ma porte s'ouvrir, ni mes pas s'approcher. Et quand il leva la main pour frapper ma mère j'eus le temps de saisir le poignet de l'ivrogne. D'une étreinte assez forte que j'aurais pu lui broyer le poignet.
      EbenArrête ça !
    Avais-je eut le courage de hurler. Et lui sans broncher se retourna face à moi, il empestait toujours l'alcool. Et me regardait de son regard à la fois vitreux et haineux, il se retenait surement de me cracher au visage. Il ne disait rien et tentait -comme autrefois- de me tétaniser de son regard noir. Mais je serrais ma poigne encore un peu plus, ne fléchissant pas sous ce regard de clochard. Un regard qui devint misérable et dont on aurait presque pu avoir pitié. Mais il retira son poignet avec hargne et pestiféra contre moi.
      L'ivrogneQu'est ce qu'il veut ce fils de trainé ? Une bonne trampe ? T'es un bon à rien, t'es comme ta mère. Une tapette qui se fera toujours frapper et qui chialera dans son coin. Qu'un sale gosse qui foutra jamais rien de sa putain de vie !
    Et sur ces mots puant l'alcool, il se retourna et laissa abattre sa main sur la joue de ma mère. Elle claqua dans l'air comme pour mettre fin à son petit discours. Je croisa le regard remplis de tristesse et de pardon de ma mère, et serrant les poings refit face à l'homme de la maison. Un sourire se dessina sur les lèvres du clodo. Le genre de sourire méprisable, un sourire que j'voulais voir disparaitre de sa tête de con. Et sans réfléchir mon poing partit. J'y ai mit toute ma force, toute ma haine envers cet homme. Assez pour que ce direct en pleine face le face s'écrouler au sol. KO. Et c'est ainsi que j'ai pris ma liberté, pas celle de ma mère car je savais qu'elle l'aimait encore, que cela restait son mari et qu'elle ne pouvait pas le quitter. Saloperie d'amour à la con. Elle continuera à se faire frapper et moi, sans m'en rendre compte je devint ce soir là un homme. Elle avait bon dos la crise d'adolescence, non ?

    • CHAPTER THREE
      « Un départ, ça ressemble toujours à une désertion... »

    Je crois que mon engagement signifiais simplement la suite de ma descente aux enfers. J'avais dix-huit ans, j'avais quitté mes parents mais pas le Bronx. Mes études me faisaient chier plus qu'autre chose, et j'avais une vie bancale et pitoyable. Jusqu'à ce que je croise ne serais-ce que son regard. Vous m'direz, à dix-huit piges ont est mielleux, on a ce qu'on appel un cœur d'artichaut. Moi pas. Pourtant elle ne m'a jamais laissé indifférent et je crois qu'en faite elle m'a eut en pitié. C'était un bout de femme magnifique et renversant, du genre unique et venu d'ailleurs. Je me souviens encore la voir venir m'aborder simplement, avec une question à la con pour juste apparaitre dans mon centre d'intérêt rien qu'une fois. Le pire c'est que ça a marché, que j'en suis tombé amoureux comme un con. Elle venait des quartiers bourrés de pognons et moi j'vivais dans un garage miteux entre deux voitures. Elle était pas du même monde mais semblait me comprendre, elle avait réussit à me décrypter, à comprendre ma vie misérable. Le seul bémol dans toute cette histoire à la con, c'est ses parents. C'était des parents comme on en voit toujours dans les feuilletons débiles, le genre à décider ce qu'il y a de mieux pour leur fille. J'étais catalogué pour être l'homme qu'il ne lui fallait pas. Pas assez riche, trop rustre, trop con et d'une famille trop pauvre. Alors comme des évadés on se voyait en cachette, tous les jours de la semaine jusqu'à ce qu'au bout du compte elle ne vienne plus. J'ai toujours cru qu'elle s'était lassé du type que j'étais; mais au final ses parents avaient simplement découverts le poteau rose et elle m'avait fait gober qu'elle devait partir pour plusieurs mois. Et moi après ça je suis partit. Je suis sûr qu'aujourd'hui elle est mariée à un type pété de tune, le genre gentleman comme on en voit dans les films à l'eau de rose. Un stéréotype de l'homme parfait. Alors je suis donc partis, pas pour m'éloigner d'elle, juste parce que j'avais eut cette idée conne de vouloir refaire ma vie. Je suis alors entré dans l'armée. Joli choix pour refaire sa vie vous ne trouvez pas ?

    • CHAPTER FOUR
      « Une chute sans fin dans une nuit sans fond, Voilà l'enfer. »

    Ma chute sans fin se fit longue et douloureuse, l'enfer ne m'a pas tendu les bras cette fois, il m'a foutu une belle trampe. L'armée à dix-huit piges c'est comme se condamner. C'était stupide et irréfléchis mais je voulais faire quelque chose de ma vie, me montrer capable de grandes choses. C'était devenu mon nouveau chez moi, je bossais dur me faisais souvent engueuler et me laissais traiter de tapette. Quand j'eus dix-neuf ans j'étais déjà pilote. Ah ça pour gravir les échelons rapidement je savais faire. J'étais doué, jeune et con mais doué. J'avais la cote auprès des femmes, j'étais le porte bonheur des uns ou le souffre douleur des autres. Mais indifférent je surmontais tout ça, comment ? Je vous l'expliquerais après. J'avais une grande gueule, oh ça oui combien de fois je l'ouvrais pour qu'on me la ferme. C'était bien simple, je prenais ce rôle de "sauveur du monde" bien trop à cœur, mais j'étais con et ça vous l'saviez. Puis vint ma première mission dite "importante". On était cinq jeunes militaires tous aussi cons les uns que les autres. De nos jours l'on trouve ça horrible d'envoyer des gamins de notre âge à la guerre, mais pour des jeunes du Bronx sans famille et sans flouze, c'était pas dramatique. Je crois qu'on a jamais été aussi sûr de nous de toute notre fichtre vie, et je crois aussi qu'on a jamais autant chié dans notre froc de toute notre vie. La guerre c'est pas juste des gens qui se castagne la gueule à coup de gros calibres, c'est bien plus dégueulasse. Je ne sais même plus ce en quoi consistait cette mission, tout ça j'ai oublié. Je me souviens juste qu'on s'est fait choper, et qu'on a finit au trou. Pas dans les prisons qu'on connait par chez nous, nan le genre de goulag puant et inhumain. D'abord on faisait que nous laisser pourrir dans notre geôle avec rien à bouffer, puis vint le temps des interrogatoire. D'après eux on savait un truc très important, le pire c'est qu'on savait rien. Connerie de guerre et d'armée, si vous saviez à quel point j'ai casqué rien que pour vos sales gueules. Ils ont descendus mes deux potes comme ça, sous mes yeux sans raison et après j'suis passé à la casserole. C'était questions sur questions, et moi je savais pas quoi répondre alors j'ouvrais ma grande gueule comme un con, puis vint les coups dans l'bide, dans la tronche et j'en passe. Ils se sont fendu la poire à me tabasser tous les jours pour me soutirer des infos que je ne connaissais même pas. J'avais envie de leur en foutre une, de gueuler que leur sale gueule de con m'indifférait et que j'aurais aimé me taper la reine d'Angleterre que leur sale tronche tous les jours. Trois ans. Pendant trois ans j'me suis fait tabassé, j'ai morflé et tout ça pour quoi ? Rien. Ils me gardaient en vie ces cons, pendant un moment j'aurais préféré qu'ils m'abattent et qu'ils me laissent enfin en paix. Mais pas d'répis pour les braves comme on dit. J'avais alors vingt-trois ans. Et alors que les types de mon âge entamaient leur carrière professionnelle ou leur vie sentimentale, moi je croupissait dans un trou à rat qui puait la mort. Comment j'ai tenu le coup ? J'vais vous l'dire, c'est con mais c'est la seule raison. Je suis un type qui a de l'ataraxie. Ce qu'est l'ataraxie ? Mais bordel vous savez pas cherchez sur le net vous... L'ataraxie c'est l'état d'une personne qui ne se laisse troubler par rien. C'est un état d'indifférence émotionnelle totale du sujet, qui peut ressentir les émotions des autres individus par son empathie très développée mais n'éprouve pas d'émotion émanant de lui-même et qui lui serait propre. Elle est tout autant liée à l'aponie, l'absence de tout trouble ou douleur corporel. Sauf que moi j'ai pas d'empathie, et que malgré mon ataraxie je reste très impulsif et la colère je l'indiffère pas. Mais à l'époque ça m'a beaucoup aidé, involontairement c'est ce qui m'a permis de tenir. J'oubliais toute douleur corporelle ou mentale. Mais croyez moi c'est pas ça qui m'a fait sortir de mon trou. Non on est venu me sortir de là un an plus tard, d'ailleurs j'allais pas tarder à fêter mon vingt-quatrième anniversaire. Enfin, ils m'ont aidés à sortir et pour une histoire compliquée de gouvernement ou dieu sait quoi, j'ai du fuir et jouer les fugitifs. J'étais à moitié mort et je devais encore trouver la force de me barrer par mes propre moyen, de fuir ce pays pourris. Et tout ça grâce à mon ataraxie. J'ai pu trouver refuge et je crois que là j'ai chuté. Dans une nuit sans fond, une chute sans fin, paisible mais douloureuse. L'armée américaine m'avait trouvée et me rapatriait déjà.

    suite >


Dernière édition par Eben T. Kelevra le Ven 3 Juil - 15:08, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying »   Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying » I_icon_minitimeVen 3 Juil - 14:55

    suite et fin ^^

    • CHAPTER FIVE
      « Le héros noir est un chevalier dans une armure de sang séché. Il est sale, et à longueur de temps, il nie de toute ses forces être un héros. »

    Un héros, oui d'après eux j'étais le miraculé, la jeune recrue qui avait sur se la fermer pour une fois et sauver ainsi notre patrie. Ils ont gagné la guerre grâce à ma putain de grande gueule et son ataraxie à la con. Et pour eux j'étais un héros. Merde j'étais pas un héros. J'ai juste dit ce que je savais c'est à dire rien, j'ai rien dit j'ai encaissé pour leur bonne poire. J'ai joué les fugitifs pour eux et moi l'enfant du Bronx qui aurait du crever, j'étais vivant et traité comme un héros que je n'étais pas. Et j'ai joué le jeu, ils m'ont payés pour ça, oui vous avez bien lus, l'armée m'a payé pour que je la ferme et pour que je joue le héros qu'ils voulaient. Ça n'a pas duré longtemps, j'ai envoyé ma démission, dit que je n'étais plus apte à jouer de leurs combines et suis partit. Un héros c'est un type à qui tout réussit, c'est celui qui volera toujours au secours des gens. Moi je suis pas le héros je serais plus le méchant, ou plutôt rien. J'ai toujours été rien. Le retour de Eben Kelevra dans le Bronx. Un bide total qui m'a fait un bien fou. Rien n'avait changé, mes parents étaient plus de ce monde et j'ai pu enfin refaire ma vie. J'me suis dit « pose ton cul à New-York et n'en bouge plus ». Sage décision ? Pour vous la faire courte, j'ai commencé par des combats illégaux, j'ai découvert que je prenais un pieds d'enfer à fracasser la gueule de types inconnus. En plus ça rapporte bien, mais j'allais pas passer mon temps à tabasser tout le monde, alors j'ai mis ce "loisir" de côté et j'ai ouvert un garage. Dans l'armée j'ai commencé comme mécanicien, j'touchais à tout et bidouillais souvent, depuis je crois que la mécanique ça me connait. Je crois... j'en suis sûr. Bref, tout ça pour dire que au jour d'aujourd'hui je vis dans mon studio juste au dessus de mon garage, le Bronx change pas beaucoup et moi non plus, j'me bat toujours, mon ataraxie se pointe de temps à autre et j'aspire à ma douce solitude.

    Voilà c'était le bonheur des Kelevra. Non mais franchement vous le voyez vous que c'te putain de bonheur n'a jamais existé. Ma vie se résume en deux mots : enfer et mensonges. Des mensonges que je gobais sans broncher pour éviter de m'enfoncer dans ma fausse à purin qu'étais ma vie. L'enfer je baigne dedans depuis tout petit, personne pourra m'en sortir. Moi, mon enfer je le partage pas. Bon j'ferme ma grande gueule et j'vous laisse, j'ai des clients qui attendent...

    ▬▬▬▬▬▬

    Sorry du Dp j'pensais pas écrire autant ^^'
    J'ai donc logiquement terminé xD
    Et merci Joshua ^^
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MessageSujet: Re: Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying »   Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying » I_icon_minitimeVen 3 Juil - 21:47

Alessa M. Jefferson a écrit:
mais au final ses parents avaient simplement découverts le poteau rose

MDRRRRRRRR XD Scuse moi, mais j'te dis pas la crise de fou rire à ce moment-là ! XD
*s'imagine un poteau rose* gay
XDDDD
Le poteau rose... XD Le pot aux roses, tu trouves pas que c'est mieux ? XDDDDDD

Bon, sinon belle fiche, j'aime la façon dont tu l'as écrite (ça me rappelle le langage de Svennichou XD Bref --") et c'est un sacré personnage ! =D J'aime !

Fiche validée, donc !
Re-bon jeu =)

EDIT : Je monte ton taux de criminalité à 40 %, il est bien trop bas Wink
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MessageSujet: Re: Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying »   Eben T. Kelevra ▬ « And truth be told I'm lying » I_icon_minitime

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