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 JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”

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MessageSujet: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeDim 23 Oct - 18:59



Identity Card
Feat "Jack HUSTON"
JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” Jack4r
(c) HFB


    Me présenter, hum? Très bien, je vous rassure, il n'y a pas grand chose à savoir, parce que je suis quelqu'un qu'il ne vaut mieux pas avoir dans son carnet d'adresses. Mon nom est James Vincente Maestriani. Jimmy, pour les intimes, Pretty Boy ou Iron Man pour les médisants (non, rien à voir avec Marvel). Comme vous l'aurez deviné car vous êtes un esprit vif et perspicace, je suis d'ascendance italienne, immigrant de la troisième génération à vrai dire, depuis mon grand père a franchi les portes d'Ellis Island en 1902. Dès lors, mêmes intégrés et assimilés nous nous sommes toujours considérés comme tels. Chez les Maestriani, on est gangsters de père en fils, et celui qui s'éloigne du chemin de la violence a de fortes chances de finir ses jours à jouer au poker chez les poissons. Chacun sa spécialité, et chacun sa merde. Moi, mon point fort, ça a toujours été le tir. A treize ans, j'ai abattu cette saloperie de clebs qui hurlait à la mort, deux jardins plus loin. Une balle juste en dessous de l'oeil droit, à une telle distance, c'était plus que mal. Aujourd'hui, je suis assassin professionnel, ou 'hitman' si vous préférez, au compte de la Cosa Nostra. Lorsqu'un journaleux ou un flic se montre trop curieux, on m'envoie, je tire, et je disparais. C'est une position flexible. Je peux aussi jouer les gardes du corps, ou les bras droits lors de négociations. Mais je ne compte pas en rester là, tirer des pigeons toute ma vie non merci. Ce qui m'intéresse, c'est de grimper les échelons au sein même de la Cosa. J'ai déjà posé les plans de mon ascension, et s'il faut trahir, eh bien ! je trahirai. Vous en déduirez sans difficultés encore une fois que j'appartiens de toute évidence au groupe des Hors-La-Loi. Et puisque visiblement ça vous intéresse, je suis désespérément hétérosexuel.


Wanna know more ?


Relations ;
Si vous avez un minimum de bon sens, vous aurez compris qu'au vu de ma profession, les relations humaines, ce n'est pas spécialement ma tasse de thé. Un assassin ne s’embarrasse pas de sentiments, c'est cliché mais c'est vrai, sinon on ne serait pas sortis de l'auberge. Pour moi, tout contact est teinté d'un aspect professionnel. Les types de la Cosa Nostra, c'est pas mes potes, mais mes employeurs, nuance : on est pas là pour beurrer les sandwiches ensemble. Ils ordonnent, j'exécute, ils me payent, et basta. N'allez pas imaginer, par contre, que je suis de ces larbins veules qui cirent les pompes des puissants à grands coups de langue, ma fierté m'en empêchera toujours. Avec l'argent qu'ils me filent, j'achète de l'amour à bas prix. Après tout, puisque la Cosa domine une partie du proxénétisme New Yorkais, il serait stupide de ne pas en profiter. J'aime bien nos filles, cela dit. Des fois on baise, et des fois on parle. Je leur fais confiance le temps d'une nuit, elles se sentent spéciales pour quelques heures, c'est gagnant-gagnant. Je ne suis pas un sociopathe, mais c'est vrai que me lier aux autres n'est pas évident. Une fois la barre des vingt meurtres dépassés, il est difficile de voir les humains qui entrent dans ta vie comme autre chose que de la viande froide. Parfois, ces masses de chair peuvent devenir des amis, que je compte cependant sur les doigts d'une main. De toute façon, il est dangereux et déconseillé d'être attaché à trop de gens, dans le milieu. Au moins, si un jour la Famille se retourne contre moi, ils n'auront pas grand monde à égorger pour me foutre la pression.

La plus grande honte du personnage ;
Sans hésitation, l'assassinat de mon cousin Charlie il y a trois ans. J'ai honte de n'avoir pas été assez humain pour me dire que ce n'était pas un contrat comme les autres. On a grandi ensemble, pourtant. J'aurais du monter une combine, le faire passer pour mort et l'envoyer, je ne sais pas, au Canada, ou un pays pour planqués dans ce gout là. Au lieu de ça, je n'ai pensé qu'à moi, aux répercussions qui me tomberaient dessus si je n'exécutai pas ce contrat. Le patron l'avait fait exprès. Il m'avait demandé à moi de le buter, pas à un autre, parce ce porc vicieux voulait me tester. J'avais deux choix: prouver mon allégeance à la Cosa et le tuer, ou bien trahir et affronter les conséquences. Et qu'est ce que j'ai fait? J'ai mis de côté tout l'amour que j'avais pu éprouver pour lui, j'ai visé, et je l'ai abattu froidement. Une balle sous l'oeil droit, comme les autres. Je n'ai même pas jeté un oeil à son cadavre.

Définition de l'enfer pour le personnage ;
Au grand damn de la grenouille de bénitier qu'était ma mère (paix à son âme), je n'ai jamais cru à ces histoires abracadabrantes d'enfer et de paradis. Juste un ramassis de conneries pour faire trembler la rombière. Mais si vraiment il faut vous fournir quelque chose, je dirais que l'enfer, c'est revivre la honte et l'humiliation qui ont bercé ma jeunesse. C'est revivre les hommes de la communauté italienne qui m'écrasaient de leur mépris, parce que j'étais le fils d'Arturo Maestriani, l'incapable, la honte de la Cosa Nostra. L'enfer c'est l'échec, ce serait de constater dans des années que mon ambition ne m'a menée nulle part, de ne même pas avoir la consolation du pouvoir pour adoucir le meurtre de Charlie.

Définition du paradis pour le personnage ;
Vous croyez sérieusement que je n'ai que ça à foutre de me pencher sur ce qui m'apporterait la plus grande joie? J'ai pas le temps d'être joyeux, ou heureux moi. J'en sais rien, moi, ce qui me ferait plaisir, ce serait que mon père vive assez longtemps pour voir que j'ai été capable de renouer avec l'héritage de mon grand-père, que j'ai brillamment réussi là où il a misérablement échoué. Le paradis ce serait bien sûr d'arriver à mes fins, et de ne plus être considéré comme une sous-merde par certains planqués de la Cosa. Parce que vous êtes sympas les gars, mais pendant que vous fumez des Cubains au bordel, moi je vous débarrasse des gens qui vous emmerdent. Alors un peu de respect, ce serait la moindre des choses.

Point faible du personnage ;
Lorsque je laisse des gens entrer dans ma vie, par lassitude ou par envie, je finis toujours par en payer le prix fort. Les rares personnes pour lesquelles j'ai pu éprouver de l'affection ne m'ont apporté que des ennuis, qu'il ait fallu les protéger (et risquer ma position au sein de la famille Adelfio) ou les liquider (et les laisser me hanter jusqu'à la fin de mes jours). Mon point faible, c'est aussi l'orgueil familial, pour lequel je serais prêt à faire tous les sacrifices et prendre toutes les mauvaises décisions, et ma fierté en général, qui me pousse à refuser les mains qu'on me tend, ou l'amour qu'on m'a parfois avoué et offert.

Point fort du personnage ;
Mon point fort, en dehors de ma vue parfaite et de mes réflexes surhumains, c'est la vision lucide que j'ai de moi-même. Je connais mes forces et mes faiblesses, et surtout, je ne me laisse pas aveugler par des rêves de gloire qui ne feraient que foutre mes plans en l'air. Ce qui a perdu les mecs comme Scarface, c'est la Folie des Grandeurs. Ils sont arrivés au sommet sur un coup de chance, un meutre, un rail de coke et une pute plus tard et ils ont cru devenir les rois du monde. Ils n'ont rien vu venir et se sont pris une grande claque (ou en l'occurence une salve de balles) en pleine gueule. Ils ont chuté misérablement quand ils auraient atteindre des sommets. Moi, j'essaye de rester réaliste et pragmatique. J'analyse froidement toute situation, et ne me laisse jamais déborder par les émotions, j'en éprouve si peu. Pour atteindre mon objectif, je mise sur stratégie, manipulation et alliances. Je sais ce qui est dans mes moyens, ce que je suis capable de faire, et ne me lancerai jamais tête baissée dans une entreprise impossible pour peu qu'on me fasse miroiter des illusions de gloire. Froid et vif d'esprit, je réfléchis toujours avec une longueur d'avance, et il faut beaucoup d'imagination et de persévérance pour me déstabiliser.

Casier judiciaire ;
OFFICIELLEMENT:
▬ Consommation et détention de cocaine.
▬ Excès de vitesse.
OFFICIEUSEMENT:
▬ Vingt sept meurtres, dont un chien.
▬ Membre actif de la mafia italienne, pour la famille Adelfio.
▬ Actes de torture, violence et menaces.
▬ Passages à tabac, deux fois jusqu'à ce que mort s'ensuive.
▬ Port d'arme illégal.
▬ Corruption.
▬ Proxénétisme par association.
▬ Non assistance à personne en danger.
▬ Relations avec deux prostituées mineures.


Behind the screen...


Prénom ou pseudo ; La Grande Reine Poney.
Âge ; Je suis née en 1515 (MARIGNAN!), faites le calcul.
Où avez-vous connu le forum ; Il avait noté son 06 derrière le ticket de caisse, si c'est pas chou.
Connexion ; 5/7
Code du règlement ;
Spoiler:
Avez vous signé le règlement ; [x]OUI ; [] NON
Exemple de RP ;
Spoiler:
Célébrité sur l'avatar ; Jack Huston.
Multicompte(s) ; Jade K. Ainsworth, et les copains sont d'accord.
Un dernier truc à dire ? ; Je vous mords les fesses.


Dernière édition par James V. Maestriani le Jeu 27 Oct - 3:49, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeDim 23 Oct - 18:59

Once upon a time...


Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
THE HOOSIERS | killer.


Histoire ; (40 lignes minimum.)

- L’Homme qui Murmurait à l'Oreille des Putes ; 6 mars 2010 -
Allongé sur le lit, je regarde Pearl se désaper sous l’éclairage glauque des néons de la chambre d’hôtel que nous occupons pour la nuit. Je la dévisage, tandis qu’elle dégrafe son soutien-gorge. Au premier coup d’œil, elle a le corps et la fausse assurance d’une fille de vingt-cinq ans, mais en réalité je suis à peine sûr qu’elle soit majeure. Les gestes maladroits, les mimiques sexy copiées sur ses aînées, les rondeurs encore enfantines de son visage, tout en elle, si on l’observe attentivement, trahit son manque d’expérience dans le métier, et probablement dans la vie en général. Complètement nue, elle s’assied sur le lit, et rampe vers moi à la manière d’une connerie de chaton. Je la repousse doucement, Pearl roule sur le côté et j’allume une cigarette. Évidemment, elle fait sa gonzesse et elle boude. «T’es sûr que tu as bien saisi le principe de la prostitution, Jimmy ?» J’agite l’allumette pour l’éteindre et l’envoie sous le lit. «C’est ça, fous toi de ma gueule. Et m’appelle pas Jimmy, je t’ai dit, t’es pas ma mère. On peut parler d’abord, non ? On baisera après, et de toute façon je te payerai quoi qu’il arrive.» Pearl hausse les épaules, elle râle, parce que pour une fois qu’elle se dégote un client qui lui plait suffisamment pour ne pas avoir à simuler, voilà qu’il préfère faire la causette. Moue boudeuse de Lolita, elle s’allonge en travers du lit, la tête reposant sur mon ventre. La fumée la fait tousser, et je tripote machinalement l’une de ses boucles brunes. «Pourquoi tu fais la pute, Pearl ?» Elle se redresse sur un coude, les yeux brillants, et elle me raconte cette histoire que j’ai entendu cent fois, que c’est provisoire, que c’est pour l’argent, qu’en réalité elle aimerait devenir actrice, blablabla. Je ne prends même pas la peine de retenir un ricanement. «Dans dix ans, je te retrouverai dans ce même hôtel, dans cette même robe de pute.» J’indique du doigt la commode, la porte d’entrée, la salle de bains. «Et je te prendrai là, là, et là comme je vais le faire ce soir. Vous dites toutes la même chose, mais au final vous restez au même point. Job temporaire, tu parles.» Je sens Pearl se raidir, blessée. Elle me jette un regard noir, et s’enveloppe du drap en roulant sur le côté. «Parce qu’il est mieux, ton job, peut-être… Dis-moi, James» demande-t-elle en contrefaisant ma voix «pourquoi tu fais l’assassin ? Qu’est-ce que ça te fait de gagner ta vie en butant des pauvres gens, de –» «Rien.» Ma réponse claque, sèche et définitive. Pearl se tait aussi brusquement que si je l’avais giflée. «Pour moi ce ne sont pas des gens. Ce sont des contrats, des cibles, c’est tout.» Je tire une longue bouffée de ma cigarette, et trace pensivement le contour des lèvres de Pearl avec mon pouce. «On te paye parce que tu es capable de donner du plaisir à n’importe qui sans penser au tien. On me paye parce que je suis capable d’abattre n’importe qui sans faire de sentiment.» Pearl hoche la tête en silence, digère l’information. Et puis elle a ce rire que je trouve délicieux, et d’un coup, je la trouve bien plus attirante que camouflée derrière ses poses de bébé prostitué. Elle demande si je tiens toujours à parler avant l'amour, et la réponse ne la satisfait vraisemblablement pas. «C’que vous êtes chiants, vous les Ritals… ou vous nous cognez, ou vous nous gonflez avec votre blabla.» Je ne ris pas, parce que ce n’est pas drôle. Elle soupire et se love à nouveau contre moi, le menton appuyé contre mon épaule. Je tique, et Pearl me trouve casse-couilles (sic.) Je lui explique qu’un certain orgueil court dans la famille depuis des générations. Et puis, finalement, elle me gonfle. J’écrase ma cigarette et la repousse. «Écoute si t’es venue pour te foutre de ma gueule, ou faire un concours de vannes de merde, je peux aussi bien me barrer. Prends l’argent dans ma veste.» Je m'apprête à quitter le lit et Pearl semble hésiter, puis sans crier gare, elle se redresse pour me retenir, elle m’embrasse le cou, les lèvres, étonnamment vorace. Puis elle se calme. Elle reconnait qu'elle est loin d'être marrante. Ses yeux brillent d’un éclat perturbant, entre fascination et appréhension. «Ok, ok... Raconte-moi.»

Alors je lui raconte mon grand-père, Vitto Maestriani, qui quitta la Sicile en 1902, âgé de trois ans, et comment il faillit crever d’une pneumonie dans l’entrepôt à bestiaux, bondé et malsain, qu’était Ellis Island. Son enfance malheureuse, dans le racisme ambiant du Colorado et ces sales gosses qui le harcelaient, Eh, le Rital ! Eh, v’là le macaroni ! L’humiliation permanente, la haine refoulée, et cette fierté nationaliste qu’il transmettrait plus tard à ses quatre fils. Ensuite, ce fut la jeunesse à New York, à l’époque où sous la Prohibition, le commerce d’alcool illégal battait son plein, où Vitto rejoignit rapidement une pègre en plein essor. J’explique à Pearl qu’il a commencé en tant que petite frappe, puis ayant prouvé sa valeur et surtout son talent stratégique à maintes reprises, est monté en grade au fil du temps jusqu’à devenir l’un des associés de l’ombre de Charles Luciano. «Attends… Le Charles ‘Lucky’ Luciano ? Le Capo di tutti CapiJ’acquiesce non sans fierté tandis que Pearl écarquille les yeux, impressionnée. C’était sans doute la meilleure époque pour les Maestriani. Mon grand-père avait entouré notre nom d’une aura de prestige, avant que son fils ne fasse tout foirer, des années plus tard. J’enchaine alors sur la disgrâce de mon père Arturo, rétrogradé au rang de petit proxénète après avoir fait capoter par son incompétence une transaction de la plus haute importance avec un caïd de l’héroïne. Il n’évita la torture que grâce au respect que Vitto imposait toujours au sein de la Cosa Nostra, mais mon grand-père ne se remit jamais de voir le nom des Maestriani souillé à jamais par la faute de son propre fils, ni mes deux oncles d’ailleurs, qui préférèrent tenter leur chance en Sicile plutôt que de subir le même sort que leur frère déchu. Pearl écoute, elle ne dit rien, mais je sens ses ongles s’enfoncer dans la chair de mon bras. «Et toi dans tout ça ?» J’évoque donc brièvement mon enfance chaotique dans le Bronx, mon père violent, sombre et amer, et ma chère maman, si belle, si triste, et si pieuse. Pearl a ce sourire charmant qu’elles ont souvent, mi-amusé mi-effrayé, lorsque je raconte comment, à l’âge de sept ans, je piquais le revolver de mon père pour abattre les piafs, par la fenêtre de la maison de campagne de mon grand-père. Je me rappelle que je tirais jusqu’à ce que mon petit cousin Charlie se mette à pleurer et que Vitto m’arrache le flingue des mains. Il m’engueulait pour la forme, mais au diner, j’étais bizarrement le seul autorisé à reprendre du dessert. «Enfin, bref… Tu nous sers un verre Pearl ?» Je la regarde onduler vers le minibar, et remplir deux verres de gin. En sortant une nouvelle cigarette, je réalise qu’on en arrive à la partie de mon histoire où les filles comprennent à quel genre de type elles ont affaire, la partie dure et cruellement réaliste, et je ne suis pas sûr d’avoir envie de tout déballer ce soir. J’ai trop raconté cette histoire, à trop de filles, et si ça continue, j’en viendrai à remettre mes choix en question, luxe que je ne peux pas me permettre. Pearl pose les verres sur la table de nuit, et en voulant allumer ma clope, elle se brûle les doigts avec l’allumette. Je tire une taffe, elle me demande si elle peut essayer et s’étrangle comme tous les fumeurs novices. Ça la fait rire, et j’ai envie de la prendre tout de suite, de me taire et de la baiser pendant les six heures qui nous restent. Au lieu de ça, j’avale une gorgée de gin, et Pearl s’allonge en travers du lit, lascive comme une Brigitte Bardot enfantine. Elle joue avec la ceinture de mon pantalon, hésitante, puis lâche à brûle-pourpoint «Mais… ta famille, ok, mais toi James ? Comment tu en es arrivé à devenir un tueur ?» Quand on y réfléchit, ces confessions aux putes sont un peu bizarres. Elles finissent toujours par me questionner sur mon métier avec autant de désinvolture que si j’étais disquaire. Faut croire que le défilé de camés, psychopathes et autres détraqués ne les impressionnent plus. Mais de la part de Pearl, du haut de ses dix-huit ans, ça me perturbe plus que d’habitude. Je lui souris pour la première fois de la soirée. «Tu vois que ça t’intéresse finalement. Les Ritals te bassinent plus tant que ça, on dirait. Tu veux vraiment que je te raconte ? On va encore plus s’éloigner du conte de fées…» Elle hoche la tête et fait sauter les trois premiers boutons de ma chemise. «Tu es si charmant, si cultivé, si... Je n'arrive pas à me faire à l'idée que tu es un meurtrier. Je veux comprendre.» C’est parti.

«Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été fasciné par les armes. Avec un flingue dans la main, j’étais Dieu tout puissant. Ce piaf tranquillement posé sur une branche, il ne le savait pas, mais j’avais un pouvoir de vie et de mort sur lui. Il me suffisait de viser, d’appuyer sur la gâchette, et en deux secondes, il pouvait tomber raide mort. Et il n’en avait pas la moindre idée. J’aimais la simplicité terrifiante de la chose. On m’a rapidement laissé manipuler des armes, dans la famille c’était presque une évidence. Mon père et mon grand-père ont tout de suite remarqué que j’avais une vue et une rapidité d’action assez phénoménales pour mon âge, alors ils m’ont véritablement initié au tir dès l’âge de huit ans. J’aimais beaucoup mon grand-père, et même si je n’avais pas encore conscience de ce que représentait « la Famille », Charlie et moi, on comprenait qu’il plaçait de grands espoirs en nous. Il nous répétait que nous étions la dernière chance pour les Maestriani de se refaire une réputation. Là encore, on ne pigeait pas, on était gosses, mais ça avait l’air vachement important, alors on ne voulait pas le décevoir. Surtout moi. Quand il est mort j’avais treize ans –increvable le vieux, il a failli atteindre le centenaire ; et ce jour-là je me suis surpris à souhaiter que mon père ait crevé à sa place. A cette époque-là, mon père se mit à me parler comme à un homme. Je commençais enfin à comprendre de quoi il était vraiment question quand on évoquait la Cosa Nostra, et j’ai pris la décision de tout faire pour devenir l’homme que Vitto voulait que je devienne.» Et ça a commencé quand j’ai buté ce putain de dogue allemand. Il hurlait à la mort deux jardins plus loin, pendant que ma mère était alitée, victime d’une migraine ophtalmique. Je criais à la fenêtre pour qu’il la ferme, mais il continuait à s’époumoner, et ma mère gémissait, mais qu’on fasse taire ce chien. Je n’ai pas réfléchi. J’ai sorti la Winchester de mon père, j’ai visé, et je l’ai abattu d’une balle sous l’œil droit, blessure mortelle qui deviendrait plus tard mon image de marque. Bien entendu, mon père a dû payer des dommages et intérêts au voisin pour qu’il ne porte pas plainte. Quand il est revenu à la maison, il m’a regardé sans rien dire. Il n’était pas furieux envers moi, non. Il avait peur, je l’ai senti. Et ça m’a empli un plaisir inimaginable. «Quand j’ai eu vingt et un ans, mon oncle a bataillé pour que Salvatore Adelfio nous laisse une chance au sein de la Cosa, à Charlie et moi, malgré les erreurs passés de mon père. Pauvre Charlie… ça l’intéressait pas, tout ça, il ne voulait pas devenir criminel, mais son père le terrorisait, alors il n’a rien dit. Pendant un an, j’ai suivi l’entraînement classique, les ficelles du ‘métier’ bien sûr, mais surtout quelques compétences pratiques. Comment mettre en place une filature, comment en démanteler une, résistance à la douleur, comment faire disparaitre ses traces, et puis l’art de la torture… J’ai arraché les ongles d’un pauvre type qui s’était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Adelfio et compagnie savaient qu’ils allaient faire de moi un assassin, principalement, mais je devais pouvoir m’adapter à la demande. Avant mon premier meurtre, ils se foutaient bien de ma gueule, tous. J’étais le fils Maestriani, c’était un prétexte comme un autre.» Je me rappelle leurs gueules de cons hilares, et mes mains se crispent autour du verre. ‘Pretty Boy’ qu’ils m’appelaient. Eh, Jimmy, on t’a pas dit ? Le casting pour la couv’ de Vogue, c’est la porte à côté. Hahaha, qu’est-ce qu’on se marre. Eh Jimmy t’es sûr que t’es fait pour ça ? Tu veux vraiment tacher ton beau costard ? T’as pas trop peur qu’on abîme ta belle gueule et ton brushing ? Hahaha, qu’est-ce qu’on est drôles. «Pour mon premier contrat, Salvatore avait envoyé deux types pour m’observer sur le terrain. Je peux te dire qu’ils n’en menaient pas large, quand ils ont vu le flic s’effondrer, un minuscule cercle sanguinolent au niveau de la tempe droite. Au bout d’un an, ils m’avaient transformé en une machine à tuer, froide et implacable. L’idée d’assassiner un être humain ne m’émouvait pas plus que ça. Ma pauvre mère, elle disait qu’au fond, je n’avais jamais dû avoir de cœur pour être aussi insensible.» Je sens que Pearl s'apprête à dire quelque chose pour compatir, mais je la stoppe en plein élan. Si je raconte mon histoire aux putes, c'est pas par désir de compassion. C'est parce qu'il faut bien en parler, de temps en temps, sinon on devient fou. Et les fous n'ont pas grande chance d'accéder au pouvoir qu'ils convoitent. Pour lui faire passer l'envie de me prendre en pitié, j'enchaîne sur ma liste de ce qu'elle appelle 'meurtres' et moi 'jobs'. Vingt six, en sept ans. Vingt sept si on compte le chien. Tous des hommes, relativement jeunes. Des fouineurs, des traîtres, des flics, des journaleux, et parfois de pauvres Monsieur-Tout-le-Monde, innocents comme tout, victimes collatérales dans le cadre d'un règlement de comptes, ou qui étaient destinés à servir d'exemple. Je les ai tous exécutés de la même façon. Le soir, en tireur embusqué dans des immeubles qu'il était facile de fuir discrètement, armé d'un fusil à lunettes muni d'un silencieux. Une balle sous l'oeil, mort subite. Oh, quand je dis vingt six, je parle seulement de ceux que j'ai abattus en sniper. Je ne compte pas ceux qui n'ont pas survécu aux séances de torture ou aux passages à tabac. 'Pretty Boy'... Ils avaient les jetons, maintenant, la troupe de lèches-bottes d'Adelfio. Je repose mon verre sur la table de nuit, et j'envisage de passer aux choses sérieuses avec Pearl avant qu'elle ne pose la question fatale, alors «Je vois... et tu vas me faire croire que y'a aucun de ces crimes que tu regrettes? Personne n'est aussi froid, James.» Et merde.

-FLASHBACK ; 12 juin 2008 -
Ce salopard d'Adelfio. Je le savais d'une cruauté sans limites, mais je ne m'en étais jamais soucié, puisque je ne pensais pas avoir un jour à subir son sadisme. C'est fou comme on peut se tromper. Planqué dans l'habituelle chambre avec vue, j'assemblais les pièces de mon arme. C'était un contrat comme les autres, un traître à éliminer, un homme qui allait sortir seul d'un bar, un peu éméché, et qui se prendrait malheureusement une balle en pleine tête. La seule différence, c'est que la victime était mon cousin Charlie. Il était deux heures du matin. D'ici une dizaine de minutes, il allait être jeté dehors par le barman. Et j'allais l'abattre comme un lapin. Voilà ce qu'allait me coûter ma première et unique imprudence en quatre ans de carrière. Deux mois plus tôt, alors que je fuyais la scène du crime d'un proxénète russe, je m'étais fait choppé par un flic en civil, qui avait trouvé mon attitude suspecte. Cependant, il se révéla être très peu à cheval sur le protocole, et somme toute, un flic moyennement orthodoxe et probablement pourri jusqu'à l'os. En cellule de garde à vue, il me proposa un marché. Il ne me reporterait pas à ses supérieurs et orienterait les enquêteurs sur une fausse piste si je lui fournissais quelques infos utiles sur les manigances d'Adelfio, oncle ou neveu, au choix. Je serais blanchi, et libéré. Je ne pris même pas la peine de réfléchir, et ce fut là mon erreur. Je n'avais pas encore réalisé que la Cosa était partout, voyait tout, savait tout. Je pensais pouvoir agir impunément, et jamais je n'aurais imaginé qu'une discrète poignée de main échangée à l'arrière du commissariat à cinq heures du matin puisse me mettre en danger. Le lendemain soir, Burt et Lenny me sautèrent dessus alors que je m'apprêtais à rentrer chez moi. Ils me traînèrent dans le sous-sol d'un de nos strip-clubs, et me tabassèrent à coups de poings, pieds et battes jusqu'à ce que j'en perde connaissance, le tout sans dire un mot. Lorsque je me réveillai le lendemain, sanguinolent et meurtri, la première chose que je me demandai était pourquoi ils m'avaient laissé en vie. J'eus la réponse quelques jours plus tard, lorsque Salvatore me convoqua chez lui pour discuter un peu. Je compris finir le travail. En réalité, il voulait vraiment me parler, mais je me doutais qu'il avait une idée vicieuse derrière la tête. Je fus stupéfait d'apprendre que pendant que j'avais accepté de trahir la famille, Charlie avait pris contact avec un agent de la police des mœurs une semaine auparavant et qu'il comptait balancer plusieurs noms. Lorsque je lui demandai en quoi c'était mon problème, Salvatore me regarda droit dans les yeux et m'expliqua sans ciller que lorsque je serais remis de mon passage à tabac et opérationnel, mon prochain contrat, ce serait Charlie. J'ai cru qu'il se foutait de ma gueule, mais Adelfio n'était pas homme à plaisanter. Voilà pourquoi il ne m'avait pas fait descendre. Je lui étais utile ; Charlie, qui ne s'était jamais vraiment intégré dans la Cosa, non. Je rentrai chez moi tel un zombie. L'exécution de mon cousin permettait à Salvatore de se débarrasser d'un traitre potentiel qui n'avait jamais été un bon élément, de m'administrer un châtiment de la pire espèce, et enfin de s'assurer définitivement de mon allégeance.

Deux heures dix. En contrebas de ma fenêtre, la porte du Golden Coast s'ouvrit pour laisser passer un Charlie complètement ivre, seul, dans la rue déserte. C'était le moment idéal. Me forçant à vider mon esprit, j'ajustai le viseur. Il fouillait les poches de son manteau, l'air embêté, et je nous revis gamins, sur la véranda de Vitto, où on jouait aux cartes en suçant des glaces à l'eau. Mes doigts s'éloignèrent de la gâchette. J'avais encore le choix. Je pouvais désobéir, trouver une idée, le faire passer pour mort aux yeux d'Adelfio, et prier pour que ça ne me retombe pas sur la gueule. Je ne pouvais pas tuer mon cousin, avec qui j'avais pratiquement grandi, et tant pis si ça voulait dire foutre ma propre vie en l'air par égard pour la sienne... n'est ce pas? C'était ça, le bon choix, l'acte héroïque. Dans mon viseur, je vis Charlie tituber vers le passage piéton. Dans deux secondes il serait hors de portée. L'instinct primaire fut plus fort que tout, et sans plus réfléchir, je verrouillai la cible et tirai. Le bruit mou du corps qui heurte le bitume, si familier, sembla me vriller les oreilles. Je m'écroulai contre le mur, amorphe, vide, dévasté. Ce fut la première et dernière fois que je perdais tout contrôle après un meurtre. En proie à une myriade de sentiments douloureux que je n'avais pas expérimenté depuis des années, je saisis le flingue que je gardais toujours sur moi et le pressai contre ma tempe. Trois, deux... Dehors, une femme hurla et me fit reprendre contact avec la réalité. Puisque mon cerveau ne répondait plus, mes membres agirent à sa place, replièrent l'arme, la rangèrent, et disparurent dans la nuit sans demander leur reste.

- L’Homme qui Murmurait à l'Oreille des Putes ; suite et fin -
Lorsque je me tais enfin, Pearl est recroquevillée sur elle même, comme si c'était son cousin à elle que j'avais assassiné froidement. Elle veut prendre la parole, mais je la coupe. Je ne veux pas de James, c'est horrible, ou de James, tu es un monstre, ou encore moins de Oh... je suis désolée. Je lui conseille de finir son verre, l'alcool ne pouvait faire que du bien, et écrase ma cigarette. «Te fatigue pas, je sais ce que tu vas dire, et je n'ai pas envie de l'entendre. Oui, c'est horrible. Oui, je suis un monstre. Mais c'est ma vie, c'est ce que j'étais né pour être. Et tu veux savoir le point positif? La mort de Charlie, ça a été l'élément déclencheur. Le signal pour entreprendre la restauration du prestige de ma famille.» Passer ma vie à abattre de pauvres mecs pour le compte du tyran cruel qu'était Adelfio, c'est fini, et pour de bon. Vitto m'avait prédit un avenir glorieux, sur son lit de mort, et je compte bien en faire une réalité, quoi qu'il en coûte, qu'importe le nombre de morts, les alliances brisées et peu importe le nombre de lois qu'il me faudra outrepasser. Je refuse de devenir un raté, une honte ambulante comme mon père. Ou je redorerai le blason de Maestriani, ou je subirai le même sort que Charlie, mais s'en vouloir me vanter, celui qui parviendra à tirer avant moi n'est pas encore né. Je replace une mèche de Pearl derrière son oreille. «Bon... On ferait mieux de se mettre au boulot, parce que vu ta tête, il va falloir plus qu'une levrette dans la salle de bains pour te faire retrouver le sourire...»


Dernière édition par James V. Maestriani le Jeu 27 Oct - 2:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeDim 23 Oct - 19:06

Preum's !

Re-bienvenue parmi nous géronto-nympho', bon courage pour cette fiche !

Je vais valider ton code leche
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeDim 23 Oct - 19:18

    Une géronto-nympho, ou ca? What a Face
    Merci Crétin I love you
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeDim 23 Oct - 19:25

* Fait un bisous *

Re-bienvenue !
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeDim 23 Oct - 19:29

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeDim 23 Oct - 19:34

    Tu garnis notre secte avec tes comptes, c'est bien -sbaff-
    re welc'home Poney ! I love you
    Bon courage pour ta fiche, il a l'air trèèès intéressant ton perso What a Face
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeDim 23 Oct - 19:37

Re bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche!
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeDim 23 Oct - 19:38

    Pandi-panda > Héhéhé What a Face la révolution est en marche

    Merci les coupains I love you
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeDim 23 Oct - 19:44

Re-bienvenue !! Et si je peux me permettre, très bon choix d'avatar :brille: leche
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeDim 23 Oct - 19:52

Re bienvenuuuuuuuuue miss poney :brille: :brille: :brille: :brille:
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeDim 23 Oct - 20:08

    Merciiiiiiiii Lovelove
    Et je t'en prie, Nas', permets toi -zbaff- Jack est l'un des mes récents coups de coeur du monde du cinéma :brille:

    Bref, je retourne à mes essais, j'essaye de continuer ma fiche plus tard ce soir super
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeDim 23 Oct - 20:28

On te souhaite pas la bienvenue si tu es déjà une vieille d'ici What a Face
muhahaha
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeDim 23 Oct - 20:43

    :brille: re-welcome miss poney avec ce p'tit méchant. -sbaff-
    pleine de courage et de poneys pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeLun 24 Oct - 15:36

Re-re-re-re... Welcome ma feeeemmeeeee !!! Lovelove

Ouuuhhhh, un vilain, c'est fantastique ! What a Face

*roule une pelle à sa femme ponours pour lui donner du courage et sort discrètement par derrière*
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeLun 24 Oct - 19:43

    Salsa > NON MAIS OH. On me dit bienvenue comme à tout le monde, tu seras fouetté. What a Face

    *accepte les poneys, le courage, les grosses pelles*
    Merci Femme, je réfléchis déjà à un lien What a Face
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeMar 25 Oct - 0:00

Oh, bah rebonjour!
Bonne chance pour cette nouvelle fiche Wink
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeMar 25 Oct - 4:41

Bienvenue sur le forum!
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeMar 25 Oct - 11:00

La saleté te salue bien bas Hey
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeMar 25 Oct - 20:36

    Merciii I love you et merci, saleté What a Face

    Je vais essayer de finir ma fiche ce soir, mais je garantis rien.
    (c'était vachement utile, merci)
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeJeu 27 Oct - 3:50

    Désolée du double post, mais je pense avoir fini ! leche
    Bon courage à celui ou celle qui va se taper mon histoire What a Face
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeJeu 27 Oct - 12:01

Je m'occupe de te lire. Wink
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitimeJeu 27 Oct - 12:31

Très bonne fiche, je n'ai rien à redire donc je te valide !

Tu connais la maison ; amuse-toi bien avec ce nouveau perso ! cheers
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MessageSujet: Re: JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business”   JAMES ϟ jesus took the loaf of fishes, looked at his disciples and said: “fuck it, we're going into the whisky business” I_icon_minitime

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