Feat "Jared LETO" (c) BARDA

▬ Nom ; Systol (aucune certitude quant à la véracité du nom). ▬ Prénom(s) ; Cash (idem ...). ▬ Surnom(s) ; Le Cowboy. ▬ Âge ; 32 ans. ▬ Nationalité ; Mexicaine (puisque jamais reconnu par son père que l'on suppose Américain). ▬ Groupe ; Hors-la-Loi. ▬ Statut et activité dans la vie ; Ennemi d'état n°1 - Terroriste. ▬ Orientation sexuelle ; Hasardeuse.

▬ Relations ;

Principal mot d'ordre dans les relations que Cash entretient avec autrui ? Le profit. Partant du principe que le terroriste se suffit à lui-même (en tous points ou presque) et qu'il n'a de confiance aveugle en personne, la quasi totalité de ses relations ne sont motivées que par les intérêts qu'il a à y gagner. Intérêts parfois préjudiciables au partenaire et parfois pas, tout dépend du contexte et des ambitions de Cash au moment où il fait le choix d'aller vers les autres (car il reste tout de même assez rare qu'une entente entre lui et quelqu'un d'autre résulte d'une approche en sens inverse, à savoir qu'on vienne vers lui). A ses yeux, personne n'est irremplaçable (il y aurait bien une exception pour confirmer la règle, mais jamais il ne l'avouera à quiconque, tout comme il ne se l'avoue déjà pas à lui-même), ce qui lui permet de prendre puis de jeter sans s'encombrer de scrupules, de remords, ou d'attachement inutile. Par ailleurs, ce qu'il faut savoir c'est que Cash est très douer pour faire croire aux gens qu'ils ont plus d'intérêt et d'importance qu'ils n'en ont réellement à ses yeux. Fin manipulateur, il préfère généralement mettre en confiance que d'afficher clairement la couleur de son mépris pour toute autre personne que lui-même (choix stratégique, bien évidemment).

▬ Physique ;

Selon les mémoires, d'aucun vous décriront le Cow Boy comme un être d'une laideur sans pareil et d'autres, qui auraient eu le privilège de le croiser récemment, comme un trentenaire séduisant derrière le minois duquel, tant qu'il se tait, on aurait bien du mal à deviner le prédateur. La raison de ces différentes descriptions réside principalement dans le fait que Systol n'a pas toujours jouit du physique somme toute commun qu'il arbore aujourd'hui. Jadis défiguré par un éclat de roquette, il fut rendu méconnaissance pendant plusieurs mois de son existence où, au lieu de cacher et d'avoir honte de sa laideur, il alla même jusqu'à l'imposer aux autres en mettant cicatrices et autres séquelles de l'accident en avant, via le biais de maquillage glauque et tape à l’œil ... Passé maître dans l'Art du déguisement (qui va de paire avec l'art de l'évasion déduirez-vous), il a à son actif une liste longue comme le bras de coupes et de couleurs de cheveux différentes, tout comme sa garde-robe à vu défiler un nombre incalculable de vêtements tous plus différents les uns que les autres. Véritable caméléon, il change d'apparence à tout va, sans hésiter à payer de sa personne et à souffrir pour ce faire. Aussi ne se caractérise-t-il par aucun trait physique en particulier, sauf peut-être les quelques tatouages aux significations inconnues qui ornent sa chaire ; mais personne n'aurait de mal à croire qu'il serait capable de se les bruler à l'acide si d’aventure la nécessité s'imposait à lui de les faire disparaitre ...

▬ Caractère ;

S'il est un sujet qui divise l'opinion publique, c'est bien la personnalité de Cash. Certains se plaisent à croire qu'il est fou et qu'il n'a pas conscience de ce qu'il fait, d'autres - au contraire - l'imagine pleinement conscient de ses actes et s'en horrifient d'autant plus qu'il montre un goût démesuré pour la mise en scène et l'excès dans la réalisation de ses crimes (là dessus, tout le monde tombe d'accord). Le fait est que le CowBoy n'a de fou que l'apparente instabilité qui caractérise cet état de fait. Dérangé, il l'est, cela ne fait aucun doute, mais la conscience qu'il a de ses actes rivalise avec celle de n'importe quel monsieur tout le monde et va même jusqu'à la surpasser puisque son aptitude à préméditer le moindre de ses faits et geste lui fait envisager beaucoup plus de réactions à ses actions que ne le ferait une conscience normale. Calculateur et manipulateur hors paire, il sait mettre en œuvre tous les moyens possibles et inimaginables pour arriver à ses fins et qu'importent les sacrifices à effectuer ... Doté d'un mépris impérial lorsqu'il s'agit de prendre en considération la vie d'autrui, il tue et laisse tuer sans sourciller. Homme, femme, enfant, vieillard, personne ne trouve grâce à ses yeux et bon nombre de ses relations feraient bien de se le rappeler, car rien n'exclut qu'il en vienne à sacrifier un associé si le geste peut lui être profitable. Égoïste donc, il fera toujours passer ses intérêts avant les votre, mais ne manquera pas de vous laisser croire le contraire pour mieux retourner l'astuce contre vous le moment venu. Sa parole n'a aucune valeur, même s'il ne manque pas d'intonations mielleuses et de pirouettes verbales pour vous certifier le contraire. Ce qu'il faut en retenir c'est que - à plus ou moins long terme - il vous baisera d'une manière ou d'une autre, puisque sa détermination n'a d'égal que sa patience et son opportunisme. Disons aussi que Systol ne souffre d'aucun complexe d'aucune sorte et que la démesure fait partie de sa philosophie de vie. Il " ose tout ce qui sied à un homme " et ne s'effraie de rien. Quand bien même l'adversaire serait plus fort que lui, il ne plierait pas et chercherait l'astuce, la faille, le point faible pour faire tomber le mur et reprendre son pèlerinage sur les sentiers du mal. Tantôt sérieux, tantôt frivole, tantôt porté par sa folie et tantôt d'un sérieux d'une froideur et d'une impassibilité rare, il change de comportement et de casquette comme de chemise si bien qu'il n'hésite pas à ramper s'il considère que cette attitude l'aidera à mieux se relever. Se suffisant à lui-même, il n'a pas ce problème d'amour propre qui pousse l'homme à la colère explosive et fait preuve d'un calme olympien quand il s'agit de répondre aux provocations, puisqu'il part du principe qu'une menace susurrée à voix basse garde un impact bien plus glaçant qu'un flot d'injures hurlées et incohérentes. Ceci étant dit, son imperméabilité à la provocation ne l'empêche pas de devenir le pire des bouchers quand il a décidé de se salir les mains et d'éliminer un ennemi de lui-même plutôt que de laisser faire le travail par ceux qu'il manipule (comme il en a pris l'habitude récemment). Expert en torture puisque ayant lui-même servi de victime lors de ses 8 années passées a Guantanamo, il préférera toujours une mort lente à un coup fatal et pourrait être comparable à un chat qui préfère jouer avec la souris plutôt que de la gober d'une seule fois. Pour finir, rappelons qu'il n'a pas peur de mourir puisqu'il se considère comme déjà mort (sa confiance en lui s'arrêtant aux limites du bon sens qui veut qu'un jour viendra fatalement le moment de son arrestation et de son incarcération dans le couloir de la mort ...).

▬ La plus grande honte du personnage ;

Partant du principe que le Cowboy n'a honte de rien (et certainement pas de ses actes, qu'ils soient immoraux ou hors-la-loi), nous dirons simplement que ce qui s'apparente le plus à " la honte de sa vie " est un affront dont il ne pourra faire le deuil que le jour où il tordra le cou à celui qui en est à l'origine (aka Monsieur le Maire Connely, d'aussi sinistre réputation que la sienne). Jadis défiguré par l'intervention des forces armées du Maire et condamné à fuir les lieux de ce qui devait être le braquage de sa vie, Cash n'a jamais pardonné à son rival de toujours. Pire, il a cultivé une haine tellement viscérale envers ce personnage aussi malfaisant que lui qu'il s'est jurer de cracher sur son cadavre après l'avoir refroidi de ses propres mains. Question de principes. Si les promesses vous fait le Cowboy n'ont aucune valeur, celles qu'il se fait à lui-même, en revanche, sont inviolables.

▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;

L'enfer pour Cash ? Une femme, un chien, une maison et deux crédits. La vie du fonctionnaire parfait, très peu pour lui. Après sa défiguration (et ce malgré l'opération qui lui rendit son physique initial) ayant fortement précipité la naissance de ses idées apocalyptiques, l'énergumène s'est mit à ne plus jurer que par le KO et l'anarchisme. Aussi est-il normal qu'il méprise au plus haut point le train-train rassurant d'une routine imposée par la société. A vrai dire, la menace d'injection létale qui pèse sur sa personne ne l'effraie pas d'un poil comparée à l'idée qu'on puisse inventer une machine recréant de force dans l'esprit d'une personne le conditionnement grégaire d'un monsieur tout le monde.

▬ Définition du paradis pour le personnage ;

Des cadavres, des explosions, des enfants qui pleurent et une grosse pomme rongée par les vers, voilà la vision paradisiaque qui hante les nuits de Cash. Une mise à sac totale du système, un chambardement anarchique et révolutionnaire destiné à faire régner peur et désolation dans les rues de NY voir, à plus grande échelle peut-être (puisque le personnage n'hésite pas à se donner des ambitions à la portée de sa folie), dans chaque grande ville du monde. Rien n'est plus séduisant à ses yeux qu'une perspective d'avenir apocalyptique pour le genre humain.

▬ Point faible du personnage ;

Il est difficile de cibler le point faible de Systol. Non pas parce qu'il n'existe pas, mais bel et bien parce qu'il se camoufle derrière une armée de comportements tous plus complexes à décortiquer les uns que les autres. Toutefois, après plusieurs années à sévir aux quatre coins des USA et même, récemment, à l'international, on peut dénoter qu'il n'a jamais perdu son idée première, à savoir de faire la peau à Connely. On pourrait donc en conclure que ses délires obsessionnels traversent le temps plus efficacement que n'importe quelle promesse faite à soi-même. Si l'on ajoute à cela son incapacité à réfréner ses pulsions meurtrières lorsqu'il sort de ses gonds (moments d'une extrême rareté, mais qui arrivent tout de même parfois ...), on obtient un mélange qui à bien souvent failli lui couter la vie (et celle des personnes présentes à l'entour, cela va sans dire). Aveuglé par la colère lorsque cette dernière prend le pas sur la froide manipulation, Cash est capable des pires folies et ne prend plus aucune conscience du danger. Son dédain, son assurance et le caractère extrême de sa personnalité peuvent donc jouer contre lui lorsque le côté le plus sombre de lui-même s'impose et étouffe celui qui se veut beaucoup plus rusé que simplement colérique.

▬ Point fort du personnage ;

Sa ruse / son intellect, assurément. Aussi vrai qu'on ne s'improvise pas génie du mal du jour au lendemain, ne se proclame pas CowBoy qui veut. Fort de son expérience dans les nombreux domaines du crime (qu'il soit organisé ou non d'ailleurs), Cash est devenu, au fil des années, un stratège hors paire et un terroriste de haut vol qui ne s'impose aucune limite et qui désarme jusqu'aux plus attentifs de par la grandeur et la préméditation méticuleuse de ses coups d'éclat. Capable de préparer un attentat durant des années s'il le faut, il ne laisse rien au hasard et compte sur son culot incommensurable pour se sortir de la moindre impasse qu'il n'aurait - par en ne sait qu'elle improbabilité - pas envisagée lors de la conception de ses plans machiavélique. Par ailleurs, tout un chacun se souvient des nombreuses évasion qu'il a à son actif.

▬ Casier judiciaire ;

Condamné pour l'assassinat du Sénateur Carter en l'année 2000 (on dénombre 50 meurtres violents à son actif avant incarcération à Guantanamo, sans parler des vols, braquages, détériorations et autres violations de la loi qu'il cumule depuis l'âge de 14 ans.)
Reconnu coupable du meurtre d'un gardien de prison.
Évasion de la prison de Guantanamo.
Association de malfaiteurs.
Détention, consommation et revente de stupéfiants.
Détention de faux papiers.
Incitation à la haine raciale.
Braquage de banque.
Harcèlement (moral et sexuel).
Chantage.
Agressions sexuelles (notamment sur mineurs).
Détournement de fonds.
Actes de barbarie / tortures.
Accusé de complicité dans l'évasion de Stan la Rage.
Responsable de l'explosion d'une rame de métro, du BlackOut et de l'attentat suicide du Queens.
Assassin revendiqué des deux Madames Connely (attentats à la voiture piégée), du Dr. Gordon et de bon nombre d'agents du SWAT.
Placé sous mandat d'arrêt international (activement recherché par INTERPOL).
Fiché comme terroriste.
Pré-condamné à la peine de mort par le Maire de NY s'il se fait prendre dans sa juridiction. (Il est clairement affirmé que tout agent de terrain qui le laissera filer fera l'objet d'une enquête interne et de poursuites judiciaires.)

▬ Prénom ou pseudo ; BARDA.
▬ Âge ; 22 ans.
▬ Où avez-vous connu le forum ; HA-HA
▬ Connexion ; Approximativement 6/7.
▬ Code du règlement ;

Spoiler:

▬ Avez vous signé le règlement ; [x]OUI ; [] NON.
▬ Exemple de RP ;

Spoiler:

▬ Célébrité sur l'avatar ; Jared Leto.
▬ Un dernier truc à dire ? ; BOOM !

• 1979 - El Paso - Frontière du nouveau Mexique.

Dans un taudis des bas quartiers, Cash pousse son premier cri. Sa naissance sera la cause du décès de sa mère, le jeune garçon ne s'en remettra jamais, probablement parce qu'elle représentait tout ce qu'il lui restait de famille. Dans un univers sale, malsain et peu propice à l'éducation d'un enfant, il grandit élevé par les " amies " de sa défunte génitrice (comprenez par là : les autres filles du bar à putes de la ville). Inutile de détailler son enfance, lui-même n'en parle jamais, on ira simplement supposer que son machisme et son manque de respect pour le sexe faible lui vient certainement de l'image dévalorisante qu'il en a eu durant les 10 premières années de sa vie.

Pourtant, malgré un niveau de pauvreté assez marqué, la pseudo famille de Cash trouve tout de même de quoi lui payer une scolarité. Loin de se rendre compte de la chance que représente ce droit à l'éducation, il gâche sa seule opportunité de se sortir du fond du trou en séchant les cours dès l'âge de 12 ans et en ne tardant pas à mettre le doigt dans l'engrenage en commettant quelques vols à l'arrachée. Le manque d'emblème paternel va considérablement influencer sur la vie du jeune homme qui commence - dès l'âge de 14 ans - à sacrément s'enfoncer dans ce que nous appellerons ici " les préliminaires d'une vie de délinquance et de violence ". Issu de la rue, ayant grandi à côté des vices les plus salasses, il ne se choque déjà plus de rien alors qu'il vient juste d'acquérir le titre d'adolescent ...

• 1994 - Acapulco - Mexique

Cash va sur ses 15 ans, il a entendu dire que le commerce de la drogue était florissant de l'autre côté de la frontière et c'est avec des rêves de richesse qu'il fugue vers Acapulco dans l'espoir d'une vie meilleure passée à vendre de la mort en poudre aux touristes. Malheureusement le sort en décide autrement. A peine arrivé là-bas, Systol se rend compte qu'avec son jeune âge il n'arrivera pas à s'imposer comme dealer. Seul et perdu dans cette grande ville du Sud, il virevolte de groupuscules en groupuscules, multipliant les petits boulots que personne ne veut faire jusqu'à tomber sur un certain Lucas, vieux de la vieille, qui se prendra d'affection pour ce gamin sale et mal élevé. Cash va beaucoup apprendre de ce pourri à la retraite. L'homme lui expliquera les ficelles du métiers, il lui fournira ses premières armes et lui apprendra à se faire discret ... Un entrainement de haut niveau résultera de cette rencontre. Lucas cherchera à façonner Cash à son image en espérant que ce nouveau disciple prendra la relève. Il n'aurait jamais pensé avoir créé un monstre en donnant à cet adolescent enragé des armes pour crier au monde sa haine de vivre ...

• 2000 - Quelque part dans le Nevada

Fort de tout ce qu'il a pu apprendre de son mentor, Systol est devenu un homme autrement plus dangereux qu'il ne l'était il y a de ça quelques années. Alors âgé de 21 ans, il ne permet plus qu'on lui marche sur les pieds et les 2 cadavres qui gisent sur le sable chaud du Nevada sont la preuve de sa nouvelle détermination à se faire une place dans ce monde de brutes. Voilà maintenant quelques mois qu'il a été engagé comme " videur " pour l'un des plus grands casino de Vegas. Pour dénicher cet oiseau rare, le patron de l'établissement n'a pas eu besoin de chercher après le CV de Systol, il n'avait qu'à suivre les marres de sang que le Cow Boy laissait (et laisse toujours d'ailleurs ...) derrière lui. Lorsque l'information qu'un fou à lier sévissait dans la citée du vice arriva aux oreilles du célèbre propriétaire, ce dernier décida que cet homme qui provoquait tant d'effroi serait la solution à tous ses problèmes de tricheries et d'arnaques. Il soudoya plus d'un flics ripoux afin de parvenir à dénicher la cachette du Cow Boy et lui proposer de grosses liasses de billets en échange de son comportement sanguinaire. Le deal était le suivant : " Je te dis qui éliminer, tu exécutes. Ok ? ". La réponse ne fut pas surprenante, Cash accepta sans sourciller.

• 2001 - Prison de Guantanamo - Quartier de haute sécurité.

- Debout sale chien, c'est l'heure de la promenade !

Cash ouvrit les yeux en s'étonnant lui-même d'avoir réussi à dormir dans ce clapier à lapin dont les dimensions étaient calculées pour interdire tout confort à son habitant, qu'il se tienne assis, allongé ou debout. Une lumière vive inonda la pièce quand le gardien au regard méprisant ouvrit la porte. Quatre mains savamment protégées par d'énormes gants vinrent l'attraper pour le jeter sur le sol du couloir.

- J'comprends pas pourquoi vous mettez des gants les mecs, il pue mais faut pas abuser, il a pas la gale non plus, si ? Lança la nouvelle recrue de la prison, un gardien qu'on appelait " Stobart ".
- T'es nouveau toi, non ? Murmura Cash entre ses dents avec une lueur démente dans le regard.
- Stobart, recul ! Lança le chef de service.
- Reculer ? Pour quoi faire, regardez le, ce Cow Boy à la noix. De la pisse plein le pantalon et des traces de griffes sur les bras tant son sevrage lui pèse. Ah il est beau le grand criminel qui a assassiné le sénateur ...
- STOBART RECUL ! Ordonna le chef de service en se précipitant vers Systol, mais il était déjà trop tard.

Enragé, Cash effectua une ruade impressionnante pour se libérer des mains pourtant sévères qui le retenaient. Bouche grande ouverte, il se jeta sur le nouveau gardien en hurlant de rire avant de lui planter les dents dans la carotide. Tel un chien, Cash resta fermement attaché à sa proie et il fallut lui envoyer plusieurs coups de taser pour le faire lâcher prise. Affolé, les gardiens le balancèrent dans sa cellule sans ménagement si bien que l'une de ses côtes se brisa sous le choc. Dans le couloir, les cris surexcités des autres détenus accompagnaient l'agonie de la nouvelle recrue, qui se vidait peu à peu de son sang.

" SYSTOL SYSTOL SYSTOL " Hurlaient en coeur les criminels depuis leurs cages.

- YIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! Répondit Cash en imitant à la perfection les cow boys de dessins animés, tandis qu'il se massait frénétiquement le flanc pour calmer sa côte douloureuse. Du sang coulait le long de son veston déjà bien entaché et un rire diabolique étirait ses lèvres rougies par la vie de Stobart qu'il venait d'avaler comme on boit une grenadine ...

• 2009 - Flash info !

Citation :

" Mesdames et Messieurs, nous interrompons nos programmes pour vous faire part d'une information capitale. Le criminel Cash Systol, aussi connu sous le nom du Cow Boy, s'est aujourd'hui évadé du quartier de haute sécurité de la prison de Guantanamo où il était retenu prisonnier depuis 8 ans jour pour jour. Triste anniversaire que voilà, nous vous demandons d'être extrêmement vigilants. Systol s'est vu retiré le droit à la liberté pour pas moins de 35 meurtres commis en l'espace de vingt et une années d'existence. L'enquête ouverte lors de son arrestation en est à la découverte en moyenne de deux victimes par an, ce qui laisse à supposer que la liste de ses crimes n'a pas fini de s'allonger. Toutes les autorités sont sur le qui-vive, mais nous sommons la population d'aider le gouvernement dans ses recherches en appelant le numéro vert mis à votre disposition si vous disposez d'informations concernant l'abjecte personnage ... Nous vous recommandons également de ne pas chercher à l'approcher si par malheur votre route venait à croiser la sienne. Seules les autorités compétentes disposent des capacités nécessaires à l'arrestation sans bavure de ce criminel responsable de la mort du sénateur Carter en l'année 2000.

Toutes nos pensées vos aux proches des malheureuses victimes de Systol, sachez que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour rattraper cet aliéné. "

SAISON I - 2009 > 2011

• ACTE I.

Après son évasion de Guantanamo, Cash prend la direction de New York, ville qu'il connait pour avoir œuvré dans ses ruelles sombres du temps où il était en liberté et bien décidé à offrir ses services au plus offrant. Arrivé à destination, son but premier est de se fournir de faux papiers, de s'armer et de se remplir les poches pour pouvoir assumer les dépenses de sa cavale.

Une prime d'état est mise en jeu et plusieurs milliers de dollars sont promis à qui retrouvera le Cow Boy.

• ACTE II.

Mafieux, privés et policiers, tous aspirent à rattraper Systol qui - fort de sa notoriété - essaye de créer des liens dans les bas fonds de la ville afin d'avoir assez de contacts pour survivre à sa cavale. L'épreuve des faux papiers se révèle cependant plus complexe que prévue et le rendez-vous fixé en pleine nuit avec Trish Phoenix (avocate et faussaire) sur le parcours de golf de Brooklyn tourne court avec l'arrivée du SWAT. Pas loin de 20 morts du côté des forces de l'ordre et une balle dans l'épaule pour Cash. Trish se sacrifie pour le laisser s'enfuir.

Spoiler:

• ACTE III.

Le Cow Boy se fait discret, le temps de récupérer de sa blessure. Avec ses faux papiers, il se fait désormais appeler " Seth Stobart ", fabuleux pied de nez à l'autorité car ce patronyme n'est autre que celui du gardien de prison qu'il à assassiné pour s'évader. Sous ce nouveau nom, Cash rencontre Louis-Valentin Petit qui deviendra rapidement plus qu'un coup d'un soir puisque le jeune homme l'invite à partager une collocation. Profitant du manque affligeant d'intérêt que l'étudiant montre pour les derniers journaux télévisés (qui - pourtant - ne parlent que de la grande évasion), Systol emménage et récupère vite ses capacités physiques ... Hasard ou coïncidence, il s'avère que Louis-Valentin n'est autre que le mari " officiel " d'Evie Stewart, la traîtresse que Systol tient pour responsable dans l'affaire de son arrestation et de ses 8 ans d'incarcération. Les retrouvailles sont explosives, Stewart et Systol sont retrouvés à moitié morts dans l'appartement de LV, les corps sont amenés à l'hôpital, le tout sous haute surveillance judiciaire.

• ACTE IV.

Contrairement à ce que pensent les autorités, Systol n'est pas seul au monde et ses amis de longue date se souviennent de lui quand la situation semble désespérée : James Del Castillo, représentant de la nouvelle génération de la célèbre famille mafieuse vient au secours du Cow Boy et le fait s'évader de l'hôpital. La police enrage et les ritals décident d'offrir le gite et le couvert à l'ennemi d'état. Systol s'en remet et profite de cette convalescence pour se mettre au courant des dernières nouvelles. Il apprend l'existence du Fight Club et décide de s'y inscrire contre l'avis de ses amis mafieux.

• ACTE V.

Rencontre avec Stanislas Lebovski, Cash brille d'une arrogance rarement égalée, mais décroche tout de même un droit de bagarre dans le club du soviet, c'est la fortune assurée. Quel truand résisterait à l'envie de voir l'ennemi d'état se battre en chair et en os dans les cages du Fight Club ?

• ACTE VI.

Fort de cette remontée en puissance, Systol décide de narguer les autorités. Il piège la voiture de Nell Connely, l'épouse du maire de la ville, et envoie un billet signé de sa propre main à Preston Connely pour lui rappeler qu'il n'est plus le maître de New York maintenant qu'un Cow Boy à décidé de s'approprier le territoire ... Fou de rage, Preston double la prime d'état et affirme qu'il veut le fugitif " mort ou vif ".

Spoiler:

Sur sa lancée, Systol accumule les délits et semble se laisser gagner par la folie des grandeurs. Chantage envers Nikita Lopovskaïa, harcèlement téléphonique avec Georgina Arroz, provocations narquoises avec Alexander Connely, mensonges et manipulation avec Billie H. Spencer et association de malfaiteur avec Cora Marshall, Cash prend de plus en plus de risques en oubliant presque que tous les flics du pays sont à ses trousses et qu'un mandat d'arrêt international décore son casier judiciaire long comme le bras. Pourtant, des projets de plus en plus ambitieux naissent au creux de son esprit dérangé. Systol se trouve une groupie en la personne d'Ashley J. O'Connor (stagiaire au FBI) et ne semble pas se rendre compte que ses caprices risquent de le mener au trou. Sa mégalomanie l'amène même à prendre Wynona C. Slider comme disciple à temps partiel ...

• ACTE VII.

On n'arrête plus le Cow Boy qui - contacté par les gangs du Bronx pour mettre en place un coup d'éclat - décide de marcher dans le braquage de la banque internationale ! Tout semble se dérouler parfaitement jusqu'à l'arrivée des autorités qui, galvanisées par la colère du maire, sortent l'artillerie lourde contre la bande de braqueurs. Un tire de roquette sur la façade de la banque permet à la Justice de pénétrer les lieux, le braquage de Systol tourne au carnage et c'est des dizaines de victimes innocentes qui se retrouvent sacrifiée sur l'autel de la violence. Cash se rend vite compte qu'il ne sortira pas vivant de cette altercation et décide de jouer sa vie à pile ou face en misant sur l'audace et le culot qu'on lui connait. Déjà gravement blessé au visage par les éclats de verre produits lors de l'explosion de la roquette dans les vitres blindées, Systol s'isole et termine de se défigurer à mains nues, histoire de pouvoir sortir de la banque en se faisant passer pour un otage grièvement blessé. Le stratagème porte ses fruits et la compassion des médecins lui sert de salut ! A peine le lâche-t-on de l'œil dans l'ambulance qu'il taille la route et retrouve la liberté, laissant ses complices mourir à sa place dans le feu des tires croisés à l'intérieur de la banque ...

• ACTE VIII.

Les jours passent et les plaies de Systol s'infectent. Plus recherché que jamais, le phénomène Cow Boy attire désormais les chasseurs de primes de tout le pays et même des pays annexes. Il se voit donc dans l'impossibilité de sortir de sa cachette pour faire soigner correctement ses blessures et perd une bonne partie du visage ... Ce n'est qu'à force de discrétion et de catiminis qu'il réussi à kidnapper un chirurgien esthétique bas de gamme et sa compagne. Usant d'un piège cruel qui met en jeu la vie de l'épouse, Cash ordonne au médecin de lui reconstruire le faciès. Ordre auquel le mari se plie contre son gré. L'opération est douloureuse, le réveil difficile, Systol se doit de porter des bandages durant plusieurs semaines. Inutile de préciser qu'en guise de remerciement le couple se voit offrir deux places au cimetière.

Spoiler:

• ACTE IX.

Seul et dans l'impossibilité d'agir à découvert, Systol part se réfugier au Fight Club, le seul endroit de la ville où il se sait en sécurité puisque la Rage veille à ce qu'aucun flic n'en sorte vivant. Si les retrouvailles avec Stan s'avèrent tendues, elles tournent vite à l'avantage de Cash qui a pris le soin d'arriver avec un plan sous le coude. Le soviet peut alors se rendre compte que le Cash qu'il a sous les yeux n'a plus rien à voir avec le Cow Boy arrogant et clinquant qu'il connaissait. La défiguration de Systol l'a rendu amère et avide de vengeance, reléguant ses excentricités narcissiques d'antan au second plan, le tout au profit d'un plan plus machiavélique que Satan lui-même. Avec sa finesse et le sang froid qu'il a récemment acquis, Cash expose point par point son plan à Stan en proposant au Fight Club de l'aider à mettre en œuvre son programme de destruction massive de la ville. L'affaire est simple : Stan fournit les hommes, Cash fournit les plans. Les acolytes tombent d'accord sur le fait que tous les bénéfices de cette mise à sac du système New Yorkais iront à Stan, tandis que Cash ne gardera pour lui que la satisfaction d'avoir prouvé qu'on n'arrête pas la colère d'un Cow Boy enragé.

• ACTE X.

Bien que le marché avec Stan soit conclut, Cash garde tout de même à l'esprit que la destruction de la ville ne se fera pas en un jour, aussi décide-t-il de préparer plusieurs attentats avant le bouquet final que les hommes de La Rage préparent en secret. L'ouverture des hostilités doit, selon lui, commencer par l'annonce officielle de sa " non mort " aux habitants de la ville. New York ayant été frappée par le Raz-de-Marée de fin 2009, la pensée collective ne se tourne plus vers la survie ou non du Cow Boy après sa fuite de la banque internationale. C'est donc dans l'ombre et avec l'aide d'Alonzo Milton (associé de Stan) qu'il pose une bombe dans le métro de NY, en plein cœur de Manhattan. Dans la semaine qui précède la pose de cette bombe, il aura prit le temps d'installer un système lui permettant de détourner tous les panneaux publicitaires de la grosse pomme, si bien que le jour J, Cash amène avec lui une caméra vidéo qu'il utilise pour se filmer, lui, Alonzo et la bombe, avant la fin du décompte. La vidéo se retransmet en direct live aux 4 coins de la ville grâce aux nombreux écrans géants plus habitués à chanter les louanges des derniers produits à la mode qu'à servir de moyen de terreur. C'est ainsi que Systol annonce à la grosse pomme son retour gagnant en déclarant officiellement ouverte sa guerre personnelle contre la Justice.

• ACTE XI.

Suite à ce come back, Cash décide de rendre visite à Ashley, sa groupie de toujours qu'il n'a pas revu depuis des mois, leur dernière rencontre datant d'avant le braquage de la banque internationale. Poussé par son désir, Cow Boy prend des risques, il le sait, mais c'est plus fort que lui et c'est à l'aide d'un déguisement de livreur de pizza qu'il parvient à sonner chez O'Connor sans se faire repérer. Quand sa groupie lui ouvre la porte, c'est une déception sans nom qui s'abat sur elle. L'homme qu'elle aime passionnément n'est plus qu'un fantôme du passé, remplacé par un physique de clown diabolique et rendu passablement dangereux par les longs mois passés sans voir de femmes. La simple vision d'Ashley en tenue légère suffit à raviver chez Systol la passion et le frisson qui symbolisaient leur relation d'avant sa disparition. S'étonnant lui-même, il est mis au pied du mur par sa propre passion et son désir incontrôlé envers cette femme. Pourtant, quand il lui saute dessus pour savourer leurs retrouvailles, Ashley riposte et montre clairement (en lui fracassant un vase sur la tête) qu'elle ne partage plus ses sentiments. Cow Boy explose, personne n'a le droit de lui dire non, personne n'a le droit de le faire se sentir aussi impuissant face à des sentiments qu'il méprise, mais qu'il ne peut pourtant pas s'empêcher de ressentir. Amour, envie, passion, désir, colère, orgueil et folie se mélangent pour donner un cocktail explosif. Sans considération aucune pour le trouble d'Ashley et le mot qu'elle a à dire sur les longs mois passés sans avoir eu de ses nouvelles de lui, Cash exige d'elle qu'elle l'aime pour ce qu'il est, mais se retrouve confronté à une véritable crise de nerfs de la part de la groupie. Arrive alors ce qui devait arriver, les nerfs lâchent, la folie meurtrière du psychopathe instable prend le dessus sur l'attachement et les bons sentiments si bien qu'Ashley passe à un chouilla de la mort quand Cash manque de l'étrangler, aveuglé par sa propre rage. De justesse, le terroriste reprend possession de ses moyens et évite le pire à sa " compagne ". Troublé par ce qu'il s'apprêtait à faire (à savoir tuer l'objet de son désir et ainsi s'amener tout seul à une frustration extrême), il jure à Ashley de tout arranger pour que les choses aillent mieux entre eux.

• ACTE XII.

Et pourtant, les belles promesses de Cash devront attendre encore un moment puisque Stanislas Lebovski, arrêté après le Raz de Marrée 2009 et conduit devant les tribunaux pour toute une séries de crimes qu'on lui reproche, fait appel à lui pour organiser son évasion de la prison fédérale (dans laquelle il patiente en attendant le résultat d'un procès qui n'aura de toute façon jamais lieu). L'évasion est programmée pour avoir lieu pendant la nuit. En amont, Cash - avec la collaboration des homes du FC - a tout prévu pour faire évader La Rage qui - de son côté - doit juste s'arranger pour réussir à sortir dans la cours de la prison. Un plan d'évasion est mis en place, Systol ira seul délivrer Stan et c'est à deux, armés jusqu'aux dents dans une Jeep trafiquée pour ressembler plus à un tank qu'à une voiture, qu'ils prennent le large, poursuivis par toutes les forces de police répondant à l'appel des gardiens paniqués. Hélicoptères, voitures de patrouilles, barrages, les deux fugitifs essuient une série de bâtons dans les roues avant d'en arriver à la phase terminale, mais aussi la plus dangereuse de leur plan : crasher volontairement la voiture dans le décor après avoir emprunté l'autoroute en contre-sens pour faire croire à leur mort assez longtemps pour s'enfuir. Le plan réussi, Cash démontre une fois encore ses talents de grand maître de l'évasion et réintègre Stan au FC. Le maître retrouve ses disciples tandis que le marionnettiste, lui, retourne dans les coulisses ...

Spoiler:

• ACTE XIII.

Coulisses dans lesquels Cash peut enfin repenser à ses promesses faites à Ashley. Plus grave que ce qu'il ne pensait, sa passion vire à l'obsession, il doit vite trouver une solution à son problème. La réponse à ses maux s'impose d'elle-même, comme une coïncidence, quand le terroriste se retrouve face à la rediffusion télévisuelle d'un Show de Maxwell Calavary dans lequel l'invité des 5 dernières minutes n'est autre que Raphael J. Weaving, anciennement Hammond, fils d'un acteur célèbre dans le monde entier. Cash y apprend que le gamin en question a été déshérité par sa famille après avoir fait preuve de trop de laisser-aller en terme de résultats scolaires et de fréquentations. Jusque là rien de passionnant et Systol s'apprête à zapper sur la chaine infos pour voir ce que l'on dit de lui quand il entend Calavary prononcer les mots qui font mouche : chirurgie réparatrice. Intrigué, Cow Boy monte le son et apprend que l'invité a bénéficié des soins d'un certain docteur Gordon qui - preuve à l'appui - semble avoir tout compris en terme de reconstruction faciale. Le terroriste reconnait aussi dans le comportement du jeune homme une haine et une rancœur qu'il a rarement vu chez un homme de cet âge, aussi décide-t-il de rencontrer ce garçon pour juger du potentiel et de l'intérêt éventuel qu'il pourrait représenter à ses yeux. Encore une fois, la chance lui sourit puisqu'il apprend - après quelques jours d'investigation - que ledit Raphael est aussi membre du FC ... De là, les choses s'enchainent. Cash fait main basse sur l'adolescent en comprenant bien vite que drogues et prostituées représentent une monnaie d'échange à laquelle Weaving ne peut résister. Fourbe et sans scrupules, Cash embarque le gamin dans ses magouilles en lui promettant monts-et-merveilles. De cette façon, ils en viennent à méditer un plan d'action pour que Systol puisse lui aussi profiter des talents chirurgicaux du Dr. Gordon. Pour s'assurer de ne pas être épaulé par un débutant dans son entreprise risquée, un entrainement découle de sa rencontre avec l'adolescent : art du tire et de l'esquive, bases rudimentaires en terme d'entretien et de montage/démontage d'une arme à feu, Systol se dépêche d'apprendre à Raphael comment survivre dans le manège infernal de la cavale et de la vie de grand terroriste.

• ACTE XIV.

Tout est prêt. En parallèle de son entrainement secret avec Weaving, Cash fignole les derniers détails d'un plan qu'il a mis des mois à mettre en place : le BLACKOUT de la ville. Avec l'aide des membres du FC, Systol supervise ce qui s'avérera être une vague de panique sans précédant sur New-York. Les bombes sont posées à côté de chaque générateur de la ville et le compte à rebours se lance à l'instant même où Cash part en direction du cabinet de chez Gordon, en compagnie de Raph'. Là bas, les deux complices menacent le chirurgien esthétique et c'est Raphael qui se charge de le tenir en joue pendant les longues heures que durent la chirurgie réparatrice. Cloitrés dans la clinique privée du médecin, l'ambiance est plus que tendue dans l'attente du réveil de Cash. Un réveil qui se veut extrêmement nébuleux ; Systol prend à peine le temps d'abattre le chirurgien avant de retomber dans un semi coma. C'est donc Raphael qui prend le relai : il enjambe le cadavre, vole le matériel médical de Gordon et transfère le terroriste dans une voiture volée spécialement pour l'occasion avant de quitter le centre ville pour la banlieue. Une banlieue dans laquelle les attende une maison louée dans le plus grand des secrets pour la convalescence de Cash. Là bas, l'adolescent s'occupera de soigner son " maître " des semaines durant, jonglant entre crises de manque dues à la drogue et moments d'attention au chevet du patient ... En parallèle, le blackout fait des ravages, cette diversion géante de Cash a réussi, il a fait d'une pierre deux coups : non seulement la ville est sans dessus-dessous, mais en plus le voilà revenu à son état physique initial. Gordon est retrouvé mort peu de temps après le Blackout, les patrouilles de recherches se multiplient et les analyses ADN sur les lieux du crime laissent deviner l'inimaginable : Le Cow Boy, ennemi publique n°1 et multirécidiviste, aurait une fois encore changer de tête.

Spoiler:

• ACTE XV.

Sans perdre une seconde de plus, Cash profite d'être de nouveau sur pieds pour donner rendez-vous à Ashley, dans l'espoir plus possessif qu'amoureux de la reconquérir et de la soumettre à toutes ses volontés. Grâce au retour à la normale de son apparence physique, il parvient de nouveau à faire chavirer le cœur de la belle et la convint d'agir en sa faveur le soir des fêtes d'Halloween organisées par la municipalité où, sous son influence néfaste, la jeune pompier volontaire s'improvisera pyromane le temps de mettre le feu à la caserne où se déroule le bal des pompiers. Le mouvement de panique fera de nombreux blessés, Cash n'en sera que plus fougueux au moment de remercier Ashley ...

ENTRE-ACTE

L'affaire du Blackout, reléguée par les médias du monde entier bien que n'ayant touchée que la ville de New York, a eu une répercussion internationale. Intriguée par le potentiel du principal responsable, Al Qaïda s'arrange pour prendre contact avec Cash qui se trouve désormais face à un choix : rester le terroriste d'une seule ville ou frapper à l'échelle mondiale en s'alliant à d'autres fanatiques, tout aussi - si ce n'est plus - radicaux que lui. Après mûres réflexions / négociations, Cow Boy accepte d'intégrer le mouvement, sans pour autant prêter allégeance aux idéaux défendus par les islamistes. Sans Dieu ni Maître, il œuvre avant tout dans son propre intérêt en s'assurant qu'on lui rendra en temps et en heure les services rendus durant les quelques mois de collaboration avec ce mouvement (qui auront le mérite de lui ouvrir les portes de nombreuses organisations aussi secrètes que nébuleuses). Entre autre, dans le cadre de l'élaboration d'un énième complot terroriste à l'encontre des USA, il sera amené à se rendre au Mexique où, en plus de renouer avec ses racines, il apprendra (non sans faire acte de violence pour récupérer les informations), qu'une enquête d’approfondissement psychologique a été menée sur lui du temps où il œuvrait encore à New York. On lui raconte qu'un gringo s'est présenté à son ancien mentor pour récolter des informations sur son enfance, période de sa vie dont il ne parle jamais. Glacial, le Cow Boy rend visite à celui qui fut jadis son maître et l'abat à bout portant pour lui faire payer sa langue trop bien pendu. Il enverra, par la suite et après recherches pour découvrir l'identité du gringo sus-nommé, la tête de sa victime à l'agent O'Connor, histoire de lui faire savoir qu'on fini par se faire des ennemis mortels en fourrant son nez là où on n'y est pas invité.

Enfin, après l'arrestation et la mort de Ben Laden, tout s'accélère et Cash fait preuve de l’opportunisme qu'on lui connait pour tourner la situation à son avantage. Feignant l'affection suite à la perte de ce leader qu'il avait toujours trouvé sans assez d'ambition pour réitérer un jour la grandeur de ses attentats passés, il se propose comme porte drapeau de la riposte en exposant un plan qu'il a monté de toutes pièces et qu'il accepte de partager, même si cela veut dire qu'il ne pourra pas revendiquer le carnage une fois ce dernier accompli ... Depuis quand Cow Boy accepte-t-il de laisser la gloire de ses actions aux autres ? Depuis qu'il a décidé qu’œuvrer dans l'ombre d'autres ennemis d'état lui permettra d'arriver d'autant plus vite à ses fins ...

Le mal ne dort jamais ; il ferme les yeux pour mieux vous berner.

En route pour la saison II !