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 Siobhan Toreth Mordoch

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MessageSujet: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 14:57



Identity Card
Feat "Zooey DESCHANEL"
Siobhan Toreth Mordoch 61195593
(c) honey pie.


    Lettre à celui ou celle qui la découvrira d'ici 200 ans, quand je serai soit très vieille, soit très morte, tout dépend des progrès de la science d'ici là :

    Amis d'ailleurs, bonjour. Je m'appelle Siobhan Toreth Mordoch (Sio pour les intimes [et ça se prononce Siou, pour les limités du bulbe]). J'ai, à l'heure où j'écris ces mots, depuis mon ordinateur de fonction, 26 années au compteur, ce qui, accordons-le moi raisonnablement, tend à laisser croire que j'ai les seins fermes et très peu de cellulite (je tenais à le préciser ; quitte à laisser une trace de mon passage sur Terre, autant que l'image soit alléchante - même s'il m'est relativement impossible d'affirmer avec certitude que ce genre d'atouts physiques certains pour notre espèce a une quelconque valeur dans l'échelle esthétique de la votre ...). Je suis ce que nous autres, humains, avons coutume d'appeler " un agent spécial " et je travaille au service du bien (notion abstraite qui s'oppose à celle du " mal "), puisque j’œuvre dans les coulisses du FBI (organisation qui, quoique vous ayez peu découvrir à son sujet avant de lire cette lettre, a toujours gardé envers et contre tout en ligne de mire la lutte contre la malfaisance, le crime et l'arnaque en tout genre, ce qui est, selon moi, une raison tout à fait honorable de se lever le matin pour gagner sa vie, non ? [Dans l'éventualité que le FBI se soit dressé contre vous à votre arrivée sur Terre et que je sois encore vivante au moment où vous lisez cette lettre - si vous savez lire - j'aimerais que vous ne preniez pas en compte ma précédente argumentation quant à l'affection que je porte à mon job lorsque viendra pour vous l'heure de décider s'il convient de me laisser la vie sauve - ou pas. Merci]). Ma fonction consiste à dénicher l'information là où elle se trouve, à savoir partout et nul part à la fois. Je suis un moteur de recherches à moi toute seule et s'il est vrai que j'atteins le sommet de mon art dans la traque cybernétique, je n'en reste pas moins partisane des méthodes plus anciennes telles que la recherche au sein d'articles de presse datant de Mathusalem, l'analyse d'images privées (et dérobées) ou encore le visionnage d'enregistrements de caméras de vidéosurveillance. Mon rôle consiste à assister les agents de terrain en temps réel, ce qui m'astreint à une présence la plus récurrente possible sur mon lieu de travail (d'où le fait que je ne vous écrive pas depuis mon domicile). Durant mes temps de pause, je m'accorde quelques recherches personnelles (comprenez qu'en apprendre de toutes les couleurs sur le passé et le palmarès macabre de dangereux criminels à longueur de service finit par m'obliger à me changer les idées à intervalles de temps réguliers ; il en va de ma santé mentale) et ce sont ces cherches en particuliers qui m'emmènent à la conclusion que notre planète se fera visiter, d'ici deux siècles environ, par le peuple extraterrestre auquel je vous soupçonne d'appartenir, vous, lecteur du futur. Dans l'impossibilité de prévoir vos intentions quant à l'avenir de notre planète et de notre espèce, je prêcherai simplement pour ma paroisse en vous précisant que j'ai du sang d’Écossais dans les veines et que c'est, en soi, une punition assez sévère pour ne pas, en plus, m'infliger toutes sortes de tortures et d'expériences extraterrestres avant de m'achever - vieille dame que je suis censée être à l'heure où vous lisez ce courrier (ou cadavre décomposé depuis longtemps, paix à mon âme).

    Cordialement, Siobhan (qui vous aime très fort malgré la forte probabilité que vous soyez visqueux, gluants, verts et un poil farouches).


Once upon a time...


Une chanson pour commencer cette présentation ? ;



Pour le plaisir sadique de vous la coller dans la tête jusqu'à la fin de la journée What a Face


Histoire ;

Comme beaucoup d'autres agents du FBI avant elle, ce n'est pas tant par volonté franche et marquée de s'engager dans l'agence gouvernementale que Sio en est arrivée au poste qu'elle occupe aujourd'hui que par relations de causes à effets dans une histoire personnelle marquée par la singularité et les rebondissements. Née en juillet 1986, sur les terres de l'adultère (comme elle se plait à les appeler depuis que sa mère lui en a fait l'aveu), Siobhan s'est toujours sentie bien plus américaine qu'écossaise. Et pour cause, l'image qu'elle garde de sa terre natale s'arrête à tous les préjugés négatifs que lui a transmis sa génitrice au fil des réponses de plus en plus sincères et de plus en plus crues qu'elle lui donnait lorsque sa fille cherchait à savoir qui était son père, d'où il venait et qui il était.

Angie Mordoch, étudiante américaine fraichement diplômée s'étant accordé des vacances post-examens en Europe, avait fait la connaissance d'un certain McGooken tandis qu'elle profitait de son été en Écosse pour découvrir de nouveaux horizons. Beaucoup trop fleur bleu, beaucoup trop naïve et pour tout dire - de l'avis de Siobhan - beaucoup trop conne, Angie s'était entichée de cet homme bien plus âgé qu'elle avant de déchanter lorsqu'il lui avoua, après l'avoir mise enceinte et lui avoir promis de prendre ses responsabilités (pour la rassurer et continuer de se l'envoyer tous les week-end avec son plein consentement, probablement ...), qu'il avait une femme (première nouvelle !) qu'il aimait bien plus qu'elle (drôle de façon d'aimer sa femme que de la tromper avec une autre de la moitié de son âge ...) et qu'il ne comptait pas la quitter pour une yankee grosse comme une baleine en plus de ne pas avoir d'emploi.

Angie, qui avait cru au grand amour et qui s'était convaincue que ses parents ne verraient aucun problème à ce qu'elle ait consommé sa passion avant le mariage (car elle pensait encore, à l'époque, finir par se marier avec l'immonde salopard qui avait planté sa petite graine dans sa jardinière ...) dut alors faire face à une situation de crise qui l'empêchait de retourner chez elle de peur de se faire limite excommunier par ses géniteurs aussi croyants que conservateurs. Dans l'impossibilité de revenir au pays sans, à son bras, le père de l'enfant qu'elle portait, mais aussi - et surtout - contre l'idée d'abandonner le nourrisson à la naissance, Angie fit alors un trait sur la brillante carrière qui aurait pu s'offrir à elle pour élever seule et dans une pauvreté relative sa fille qu'elle prénomma Siobhan en l'honneur de l'unique personne ayant eu la bonté de lui tendre la main depuis le fond du trou dans lequel elle se trouvait : la boulangère du coin, une vieille dame aussi douce et bienveillante que la plus adorable des mamies gâteaux que l'on puisse imaginer. Embauchée comme vendeuse dans la boutique de cette dernière, Angie et sa fille devinrent bien vite un substitue de famille pour la commerçante veuve et sans enfants. Des quelques années passées à crapahuter dans l'arrière boutique de la boulangerie de son enfance, Siobhan se souvient surtout de l'odeur du bon pain et des tapes sur les doigts qu'elle recevait lorsque, gourmande, elle tentait sournoisement d'attraper la crème pâtissière où la chantilly qui enrobaient les viennoiseries proposées en vitrine. Entourée de femmes, élevée par ces dernières et nourrie aux ragots que se racontaient les clients venus faire leurs emplettes dans le magasin, entre deux discutions sur le temps qu'il faisait et les nouvelles parutions de la rubrique nécrologique, Siobhan était prédestinée à devenir l'une de ces petites pestes qui savent tout sur tout et auxquelles l'on évite de se frotter si l'on aspire à ne pas voir ses vilains petits secrets dévoilés au grand jour. Curieuse, attentive et débordante d'inventivité dès lors qu'il s'agissait d'extraire les vers du nez des gens, Sio n'a jamais hésité à prêcher le faux pour savoir le vrai et à entretenir les quiproquos, voire même à mentir pour arranger la tournure des évènements à sa sauce. Sous ses airs d'ange aux grands yeux bleus (dont elle savait - et sait toujours d'ailleurs ... - faire battre les cils plus innocemment que ceux d'une biche pour mimer les victimes innocentes et en aucun cas mouillées dans de quelconques manigances de vipères à la langue trop bien pendue) l'enfant, à peine plus haute que trois pommes, s'avérait être l'avenir prometteur de la presse à scandale locale.

En 1992, soit six années après la naissance de sa fille, Angie (qui était en froid déclaré avec ses parents depuis que ces derniers, après s'être inquiétés de ne pas la voir revenir d'Europe, avait découvert sa maternité) reçut la visite de sa mère creusée par la fatigue et le chagrin. Cette dernière, dévastée par la perte de son époux lors d'un accident du travail, était venue se réconcilier avec sa fille en bégayant, entre deux sanglots, que la vie était trop courte pour la gâcher en se froissant avec ses proches. Pas très rancunière, la mère de Siobhan accepta ces réconciliations et, dans la même foulée, de rentrer au pays afin d'enterrer son père aux côtés de la grand-mère de sa fille. Fille qui, pour sa part, avait bien du mal à considérer cette nouvelle mamie qu'elle n'avait jamais vu comme la sienne, puisqu'elle avait déjà son homologue de prénom et boulangère préférée comme point de repère du troisième âge dans sa vie. Cependant, on ne lui laissa pas tellement le choix et c'est avec des larmes plein les yeux que Siobhan junior et Siobhan senior durent se dire au revoir. Angie, quant à elle, garda des années durant un contact épistolaire avec la vieille dame qui lui avait permis d'élever son enfant dans un cadre bien plus sain qu'un studio aux proportions ridicules dans le centre de Glasgow.

L'installation en Amérique ne fut pas une mince affaire pour Siobhan qui, contrairement à sa mère et à sa grand-mère avec lesquelles elle vivait au sein d'une grande maison de banlieue traditionnelle, n'avait jamais connu la philosophie de vie made in USA. Son entrée dans la préadolescence lui causa du souci à l'école où elle ne connaissait personne aussi bien que dans le quartier où, arrivée et trop tard et n'ayant pas grandi en compagnie de toute la marmaille de son âge, elle peinait à trouver sa place. Par ailleurs, le fait de ne pas avoir de père à afficher aux goûters parents / enfants organisés par l'école et de n'avoir qu'une seule signature sur ses carnets de notes (tous très bons, ce qui laissait deviner qu'elle compensait sa vie sociale inexistante par une application exemplaire dans ses devoirs) finit par la complexer à un point que ce qui n'avait jusqu'alors été que de timides tentatives d'approches auprès de sa mère pour en savoir plus sur ce père qu'elle n'avait jamais connu (et dont on ne parlait jamais chez les Mordoch car, quoiqu'elles aient pu se réconcilier par la suite, le sujet restait tabou entre Angie et sa mère) devint un véritable harcèlement quotidien ; tant et si bien qu'Angie, excédée, finit par craquer et par révéler à sa fille la véritable histoire de sa naissance et de la lâcheté paternelle qui l'avait précédé. Outrée, l'enfant (qui, dans un besoin de se rassurer probablement, s'était toujours imaginé son père comme un homme d'affaire très occupé, qui l'aimait de tout son cœur depuis les pays lointains dans lesquels il devait migrer pour son travail ou comme un agent secret trop occupé à sauver le monde pour s'occuper d'elle, mais quand même assez attentif pour lui faire parvenir un cadeau de noël tous les ans [la capacité de Siobhan à imaginer le père noël vêtu d'une tenue d'agent secret tous les autres jours de l'année que les 24 et 25 décembre reste, à ce jour, une caractéristique unique au monde semble-t-il ...], jusqu'alors complexée par cette absence de figure paternelle, changea du tout au tout et décida que l’homme n’était décidément pas un facteur indispensable pour l’épanouissement de la femme. La preuve lui en était d’ailleurs donnée tous les jours lorsqu’elle prenait son petit déjeuner avec sa grand-mère et sa mère avant de partir pour l’école. Elle n’apprendrait que bien plus tard que, derrière l’apparente sérénité de ses ainées, se cachaient en réalité un mal être face à la solitude et parfois même quelques rivières de larmes face aux comédies romantiques du lundi soir qu’elle n’avait pour sa part par le droit de regarder à cette époque, puisque trop jeune selon sa mère pour aller se coucher après 22h30.

Forte de cette nouvelle certitude, Sio attaqua l’adolescence avec plus d’entrain qu’elle n’avait vécu sa petite enfance. Autonome et indépendante, elle fit bien plus tôt que ses camarades fis du regard des autres et ne souffrit pas autant qu’eux de cette période durant laquelle tout n’est qu’éternelle remise en question et mauvaise estime de soi. A croire que le fait d’avoir été moquée et montrée du doigt durant son enfance lui avait au moins donné cet avantage sur les autres. Plus assumée et plus confiante en elle que les autres gamines de son âge, elle devint même, contre toute attente, l’une de ces filles populaires et admirées pour leur sans gêne, leur aisance et leur franc parlé. Car s’il y avait bien un trait de caractère qui détonnait dans la cour de récréation aussi bien que dans les salles de classe, c’était bien évidement la non-langue de bois de la demoiselle. Sensibilisée, de par son expérience personnelle, à tout ce que le mensonge et les faux-semblants peuvent amener de douleurs et d’espoirs infondés aux autres (pauvre Angie …) Sio avait en effet décidé que toute vérité était meilleure à dire que de l’enrober de mensonge. Aussi n’hésitait-elle pas (et n’hésite-t-elle toujours pas aujourd’hui) à anéantir à l’aide de démentis fracassants tout mensonge et tout faux prétexte. Plus d’une fois sévèrement rouspétée pour ce que les adultes prenaient pour de l’arrogance ou du manque de tact, elle se plaisait à répondre qu’il n’y a que la vérité qui blesse et qu’il aurait été bien mal avenu de lui reprocher de ne pas tolérer des autres qu’ils mentent où qu’ils se plaignent de voir leurs petits secrets révélés alors qu’ils tendent le bâton pour se faire battre en la contrariant ou en s’exposant de manière frauduleuse à la face du monde. Cette effronterie et cette politique du pavé dans la marre la caractérisait si bien et lui collait si fort à la peau que personne ne s’étonna, à l’âge des études supérieures venues, de la voir partir dans un cursus de journalisme. Qui mieux qu’elle, rédactrice en chef du journal du lycée, pouvait prétendre à devenir LA nouvelle Gossip Girl de la presse à scandale ou des journaux indépendants visant à lever le voile sur les mensonges que servent les gouvernements à leur peuple ? Le poil à gratter, voilà comment elle se fit surnommer des sa première année d’école supérieure. Toujours au courant de tout avant tout le monde, capable de dénicher jusqu’aux secrets les plus intimes, les plus noirs de ses camarades et adepte de méthodes de recherches qu’elle était apparemment seule à connaître (et qu’elle se gardait bien évidemment de communiquer à ses semblables), Sio devint vite la terreur des étudiants ayant quoique ce soit à se reprocher. Par la suite, elle n’eut aucun mal à trouver une place au sein d’un magasine féminin dont le siège social se trouvait à New York et ses articles, signés Toreth, trouvèrent écho auprès des nombreuses commères de la grosse pomme. Reine de l’internet et du buzz people, elle fit vaciller plus d’une carrière avec ses révélations aussi détonantes que vérifiées par la suite et se fit bon nombre d’ennemis sans jamais, pour autant, faire machine arrière, persuadée qu’il fallait bien que le monde soit hypocrite à l’extrême – hypocrite comme son père … - pour qu’on ose lui reprocher de dire la vérité là où tout un chacun s’évertuait à la cacher.

Puis, un jour, ses recherches à propos d’une figure du show-business l’amenèrent à dégoter des preuves de criminalité chez sa cible. Ravie de pouvoir faire trébucher l’escroc alors même que tout New York semblait l’avoir en haute estime, elle se garda de toute association avec les autorités et travailla jusqu’à tard dans la nuit pour boucler l’article meurtrier qui s’avéra être celui de son changement de vie à venir. Comme à chaque fois, ses révélations se confirmèrent, le criminel insoupçonné fut condamné par l’enquête qui s’en suivit et les médias, plutôt que de tourner leurs projecteurs sur les autorités ayant procédé à l’arrestation, préférèrent mettre en lumière le magasine au sein duquel Toreth, la vipère de New York, été parvenu à démasquer un hors-la-loi qui avait échappé à bien des vigilances avant la sienne. Le goût de la victoire, cependant, s’avéra plus amère que prévu lorsque Siobhan, prise à son propre jeu, fut victime de son succès. Révélée dans la presse, son identité permit à des opposants d’avoir un nom et une adresse sur lesquels se venger et, si elle ne prêta tout d’abord aucun crédit aux lettres de menaces qui lui parvinrent, elle fut littéralement effondrée de retrouver mère et grand-mère assassinées au domicile familial, victimes innocentes qu’une guerre entre la vérité et le mensonge, entre le crime et sa dénonciation, entre le bien et le mal … Bien évidemment, l’enquête qui visa à résoudre le mystère autour de ce double meurtre n’aboutit pas, comme s’il avait fallut qu’une fatalité sournoise fasse que la seule et unique affaire à propos de laquelle Sio voulait absolument avoir des informations soit aussi celle sur laquelle aucune trace ne semblait vouloir se montrer concluante. Abattue et révoltée, notre gossip se coupa du monde des mois durant et disparut de la surface de la terre pour ne plus devenir qu’une machine à rancœur, vissée à son siège d’ordinateur et bien décidée à tout faire pour réussir là où la police avait échoué. Effrontée, elle mit au service de sa cause jusqu’à la plus infime part de son talent de fouine suprême et ne s’imposa aucune limite, celle de ne surtout pas pirater les fichiers des autorités y compris. Stimulée par son besoin d’en savoir plus sur le ou les responsables de la mort du peu de famille qu’il lui restait, elle perfectionna, en autodidacte, ses techniques tant et si bien qu’elle finit par s’attaquer, après avoir fait chou blanc dans ses investigations au sein des bases de données de la police, au portail du FBI. Sa volonté était telle qu’elle se moquait éperdument des sanctions encourues en cas d’arrestation et, comme c’était à prévoir, ce qui devait arriver arriva : elle se fit repérer par l’un des nombreux gardiens des petits secrets de l’agence. Cette dernière étant indépendante, Sio ne vit cependant pas débarquer une armée d’agents en uniformes au sein de son appartement. Au lieu de quoi, deux hommes aux allures mystérieuses se chargèrent de forcer sa porte, de la prendre la main dans le sac et de l’obliger à les suivre malgré ses hurlements et autres formes de protestation. Ce n’est qu’arrivée en salle d’interrogatoire qu’elle comprit l’otage de qui elle était devenue.

La suite de l’histoire se déroula comme dans un film, tant et si bien que, dans tout son sans gêne et son insolence parfois méprisante, elle eut tout d’abord bien du mal à croire que ce qu’on lui proposait était vrai ; à savoir de travailler en partenariat avec l’agence plutôt que d’être expédiée illico-presto chez les flics qui, eux, se chargea-t-on de lui préciser, ne négocieraient pas. Quelques mois de formation et de tests plus tard, Sio fut officiellement nommée agent spécial du FBI rattachée au domaine de l’information en temps réelle pour ses homologues de terrain. Armée de son micro-casque et entourée d’une multitude d’écrans, elle dut tout d’abord se familiariser avec la recherche autre que mondaine et apprendre à trouver les détails aussi bien dans les archives des paiements par carte du crédit que dans les registres de l’éducation nationale afin d’aider profilers et enquêteurs à toujours mieux cerner leurs cibles, à toujours mieux arrêter les coupables. Du tueur en série au violeur sans scrupules, elle dut aussi apprendre à composer avec l’horreur des découvertes qu’elle était parfois amenée à faire pour ses collègues, ce qui l’incita fortement à palier l’isolement dû à sa quantité faramineuse d’heures supplémentaires (et nocturnes) par des loisirs aussi surprenants qu’idiots comme l’éleva de poussins virtuels en ligne où la recherche de preuves d’une vie extraterrestre sur le point d’envahir la Terre. Décalée et surprenante, elle fut tout d’abord considérée comme l’OVNI du service, aussi bien à cause de sa réputation en tant que Gossip que pour son look extravagant, mais la force du temps fit que tout un chacun apprit à l’apprécier, d’autant plus que ce nouveau job eut pour effet de changer sensiblement la mentalité de Siobhan. Plus mature et plus sensible à ce que ses capacités peuvent apporter à la justice plutôt qu’à l’entretient de commérages qui lui paraissent, depuis la perte de sa famille, d’une futilité infantile, elle a finit par aimer ce métier et par trouver sa place au sein de l’équipe. Toutefois, son caractère de fille unique élevée dans un monde uniquement constitué de femmes refait parfois surface et l’on est en droit de ce demander si ce n’est pas ses capacités en tant de Marie-je-sais-tout ou que petite peste aussi sournoise que sans pitié qui font que son cercle social se résume aux quelques liens étroits qu’elle est parvenue à tisser (à grande peine et en misant sur la patience des principaux concernés) avec plusieurs de ses collègues, qu’ils soient directs ou indirects.

Le fait d’avoir changé de vie, d’adresse et de métier pour se mettre à l'abri de ses ennemis tout en continuant d’œuvrer à leur encontre grâce au don qu’elle met à disposition de ses employeurs n’a cependant pas fait perdre à Sio l’idée de parvenir, un jour, à arrêter le / les assassins de ses proches. Par ailleurs, en plus de pouvoir désormais chercher en toute « légalité » des informations susceptibles de l’aider dans la résolution du mystère, elle vient de découvrir qu’il existe, dans la branche maudite de sa famille (celle de son père, donc) une personne dont elle n’avait jamais eu connaissance auparavant et qui habite elle aussi à New York. Désireuse de laisser sa chance à l’inconnu – tout écossais qu’il puisse être – elle envisage donc d’instaurer le contact, envers et contre tous les préjugés qu’elle a vis-à-vis de tout ce qui touche de près où de loin à son père, et de voir s’il lui serait possible, finalement, de retrouver un semblant de famille en la personne de Jarvis McGooken, ce demi-frère qu’elle ne connait pas et dont elle n’a fait la découverte que récemment, au détour d’un rapport d’autopsie épluché lors d’une recherche sur un tueur à l’arme blanche.

Wanna know more ?

La plus grande honte du personnage ;

Ses origines Écossaises. Bien qu'elle ne cultive pas une haine particulière à l'encontre de ce pays où de sa culture et que c'est là-bas - en la compagnie de Siobhan senior - qu'elle a passé la première et meilleure partie de son enfance, Sio n'aime pas l'idée d'être écossaise, tout du moins de souche, et ce parce que le souvenir de son enfance dans la boulangerie de " mamie Siobhan " reste le seul et unique point positif qu'elle garde du pays de l'adultère (comme elle le dit toujours). Pour le reste, l’Écosse n'est rien de plus que le pays d'origine de son infâme géniteur, ce qui lui semble être une bonne raison pour avoir honte d'être née là-bas. Puis elle n'aime ni l'accent bizarre des écossais, ni la vie plus calme qu'ils mènent en compagnie de leurs moutons, par opposition à l'effervescence New Yorkaise qu'elle adore. Malheureusement pour elle, les habitudes pris durant l'enfance ont la vie dure et il n'est pas rare de l'entendre jurer en écossais ou grommeler des insultes de là-bas quand elle s'énerve trop pour parfaitement contrôler son timbre de citadine hyper hype !

Définition de l'enfer pour le personnage ;

L'enfer pour Sio, c'est toutes ces choses qu'elle découvre sur son ordinateur ou au détour des registres / enregistrements vidéos qu'elle épluche pour le FBI. Voir un innocent se faire agresser sur la rediffusion d'une caméra de vidéo surveillance où découvrir qu'un criminel recherché par ses collègues depuis des semaines pour meurtre a aussi, a son actif, plusieurs actes de violences sexuelles sur des enfants, c'est toujours un coup dur, tant et si bien qu'il n'est pas rare qu'elle se mette à la place des victimes et compatisse beaucoup trop, au point d'en pleurer ou de prendre certaines affaires beaucoup trop à cœur. Combien de fois n'a-t-elle pas refusé de rentrer chez elle pour épauler les équipes de nuit en certifiant qu'elle serait plus efficace au bureau que dans son lit ? La fibre justicière se révèle particulièrement sensible chez elle et la colère de savoir que certains voyous courent toujours malgré l'atrocité des crimes qu'ils ont commis sert de moteur à sa détermination.

Définition du paradis pour le personnage ;

Bien sûr, il y a ce que toute orpheline répondrait, à savoir que le paradis serait de retrouver sa mère, sa grand-mère et mamie Siobhan qui sont toutes les trois mortes depuis longtemps, mais Sio sait bien qu'il est impossible de faire revivre les morts et ce malgré le nombre incalculable de croyances bizarres auxquelles elle est la seule adhérente. De ce fait, plus réaliste, son paradis se situe quelque part entre la crème glacée, le beurre de cacahuète et la paix dans le monde. C'est surfait, vu et revu, mais que pourrait-elle bien répondre d'autre ? Retrouver le / les responsable(s) de la mort de sa mère et de sa grand-mère mère ne serait pas un paradis en soi, juste la fin d'une lutte acharné contre l'injustice qui la touche et qui la blesse chaque fois qu'elle se dit que cette / ces raclures courent toujours.

Point faible du personnage ;

Sa sensibilité derrière ses aspects de femme forte. Siobhan est peut-être l’hurluberlue de son service, la Miss-je-sais-tout de son équipe et la grande gueule de son immeuble, elle n'en reste pas moins une petite fille seule, sans plus aucun proche et avec des carences affectives non négligeables même si bien cachées. Par ailleurs, son refus catégorique face à l'échec et son obstination à la tâche une fois qu'elle s'est donné un but seraient probablement capables de la pousser à la mort par épuisement tant elle peine à mesurer la quantité des efforts qu'elle est capable de fournir pour arriver à ses fins.

Point fort du personnage ;

Une répartie fine, directement basée sur le fait que Sio est, comme beaucoup de membres de son équipe le confirment, une véritable Miss-je-sais-tout. Et si elle a appris, avec le temps, à faire preuve de tact et de réserve en mimant de ne pas être au courant de quelque chose quand la personne face à elle montre clairement qu'elle n'a pas envie de partager son secret (qui n'en est plus vraiment un, du coup, mais Sio sait faire " comme si "), cela n'empêche que l'on a tout à gagner à ne pas l'avoir comme ennemie, car sa fibre de Gossip sans scrupules n'est pas tout à fait morte avec la disparition de ses proches. Bien au contraire, il suffit parfois d'un rien pour la mettre de mauvaise humeur et se prendre en pleine face une vérité que l'on s'applique d'ordinaire à se cacher à soi-même. Poussez le bouchon trop loin, et ce n'est plus seulement votre clapet qu'elle clouera d'un trait acide, c'est tout l'édifice de vos craintes qu'elle peut menacer de faire s'effondrer en un clic sadique sur le net où en un mot volontairement glissé à l'oreille d'une personne qui n'aurait jamais du savoir ce que vous lui cachez depuis des années ...

Casier judiciaire ;

Officiellement vierge (blanchi).

Accusée d'atteinte au droit à l'image (pour photographies prises à l'insu des sujets et diffusées sans leur consentement) - jamais condamnée, faute de preuves.
Accusée d'atteinte à la vie privée - jamais condamnée.
Accusée de divulgation d'informations confidentielles - jamais condamnée puisque ayant plaidé le fait d'avoir été extérieure à la signature des contrats internes de non-divulgation.
Piratages informatiques - tenus secrets par le FBI.

Behind the screen...

Prénom ou pseudo ; Barda.
Âge ; 22 ans.
Où avez-vous connu le forum ; Arrow
Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) Approximativement 6/7.
Code du règlement ;
Spoiler:
Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON.
Exemple de RP ;
Spoiler:
Célébrité sur l'avatar ; Zooey Deschanel
Multicompte(s) ; Cash & Jed.
Un dernier truc à dire ? ; Point, fermez les guillemets.



Dernière édition par Siobhan T. Mordoch le Mar 31 Jan - 22:02, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 14:58

Mon Porcineeeeeet ♥ *fait tourner son fiston à la broche*

Héhéhé, je t'ai cramée direct quand j'ai vu ta date de naissance dans le profil What a Face

Re-re-re (...) bienvenue à la maison ! Super choix de vava, btw <3 (et de prénom aussi)
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 15:11

Zooey I love you

Reeeeebienvenue sur le forum :crétin:
Bonne continuation pour ta fiche super
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 16:51

Wouh, j'suis super curieuse, je ne t'ai jamais vue interpréter une fille Very Happy
J'approuve le choix de Zooey, bien sûr <3


(j'te souhaite pas la bienvenue par contre, j'trouve ça bizarre Arrow)
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 17:16

Oh, quel bon choix d'avatar ! wow Et quel superbe prénom ! Tu l'as trouvé où ? tongue

Re-bienvenue ma noix, j'ai déjà hâte de lire ta fiche ! Bon courage pour l'écrire. Smile
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 17:45

Merci bien, peuple de mon cœur I love you
Je tenais à remercier tous ceux qui m'ont conseillée pour les choix d'avatars ainsi que notre bel ami aux longues oreilles pour sa source secrète de prénoms bizarres qui ne se prononcent pas du tout comme ils se lisent.
Enfin, je vais de nouveau tenter de jouer une fille, j'espère ne pas vous décevoir ^^'
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 19:46

Re-bienvenue Barda! Je plussoie les autres, excellent choix d'avatar et de prénom Smile
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 19:48

Merci à toi pour tes nombreuses idées d'avatar qui m'ont donné bien du mal à arrêter mon choix Jazz ^^
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 19:56

Re-bienvenue ! :big:
J'aime le prénom :tourne:
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 20:13

    Welc'home radiateur de mon coeur I love you
    Et puis tu vas voir, jouer les filles c'est cool, les oestrogènes c'est toujours une bonne raison pour faire des persos chiants *SPLAAF*
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 20:41

Raaah t'as pris Zooey I love you

Rebienvenue Barda!!!!
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 20:52

    Est-il nécessaire de te re-souhaiter la bienvenue chez toi, sur TDS bardachoute ? :biais:
    Enfin, j'approuve le choix de vava (j'suis sur le point de commencer New Girl avec la zolie zoey) et bon courage pour cette fiche.

    leche I love you
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 22:16

I love you Les filles, on ira se faire des soirées tupperwares en regardant hugh grant à la télé, pour faire dans le bon gros cliché avec pot de glace et vernis sur les doigts de pieds, qu'en dites-vous ? * dégueule *

Merci à tous pour ces re-bienvenue (c'est vrai que ça fait bizarre, finalement, de se re-dire bienvenue XD)
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 23:00

    AH AH AH AH AH AH SEIIIIINS What a Face

    Puis sinon, bon courage pour ta fiche c:
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 23:15

Re-bienv'nue ! Razz
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeLun 16 Jan - 23:33

copain Ci-mer les jeun's !
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeMar 17 Jan - 19:30

Re-Bienvenue et bonne continuation Wink
Excellent choix d'avatar :heart I love you I love you
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeMer 18 Jan - 17:16

Ay wala, présentation terminée.
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitimeMer 18 Jan - 18:43

C'est tout bon ma noix, je te valide. Je ne te montre pas le chemin, tu le connais Wink
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MessageSujet: Re: Siobhan Toreth Mordoch   Siobhan Toreth Mordoch I_icon_minitime

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