Sujet: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 0:02
Identity Card
Feat "Tom HIDDLESTON"
(c) HFB
Ok, hum... bonjour. Commencons par le commencement. Mon nom complet est Andrei Frederick Rothstein. Je suis né à Varsovie il y'a trente ans, d'un père Américain d'origine ashkénaze et d'une mère russe-polonaise. Lorsque tout ce bordel ethnique quitta l'Europe de l'Est pour le désert du Nevada, pour des raisons qui m'échappent encore, ils me rebaptisèrent Andrew. Ce changement avait pour seul but de rassurer ma pauvre mère, qui craignait qu'on me traite de communiste toute ma vie. Déjà que j'étais Juif et roux, valait mieux essayer de limiter les dégats. Au final, elle a eu tort de s'inquiéter, je ne m'en suis pas trop mal sorti. Après de brillantes études en droit et commerce ("T'aimes ça, hein l'argent?" ricana un ami qui n'avait pas inventé le fil à couper le beurre), j'ai rejoint les rangs du Chicago Tribune en tant que journaliste d'investigation et photo-reporter. J'étais le genre de journaleux hyperactif, traquant l'info sans relâche et prêt à se mettre en danger pour rédiger un bon article. Puis vint le premier incident, qui me poussa à la reconversion, et le deuxième, celui qui me conduisit à New York il y'a deux ans de ça. Aujourd'hui, j'ai obtenu un poste au NY Daily News, où un patron sadique s'évertue à me tenir éloigné de tout sujet potentiellement intéressant. Du coup, je fais mes reportages de mon côté, et le harcèle jusqu'à ce qu'il accepte de les publier, ce qui arrive une fois sur six. Que dire d'autre... ah, oui. Légalement, je suis toujours marié, ma pauvre Lily ne s'étant toujours pas résignée à faire une croix sur mon retour.
Once upon a time...
▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;(L'utilisation d'un lecteur exportable n'est pas obligatoire, vous pouvez aussi nous citer le nom de l'artiste et celui de la chanson qui, selon vous, conviendrait bien à votre personnage.)
The Killers - For Reasons Unknown
▬ Histoire ;
«Bien, bien, tout ça est très intéressant, mais… si nous essayions d’aborder quelque chose de, disons, d’un peu plus profond?»
Je lève vers Mr Winter, psychologue diplômé au bord de la crise de nerfs, des yeux implorants. Presque la moitié de la séance s’est déjà écoulée, et jusque-là, j’ai brillamment réussi à éviter tout sujet intime ou important. Plus volubile que jamais, je l’ai noyé sous un flot d’anecdotes du boulot, de joyeuses scènes familiales, bref, un vrai petit Mr Bonheur. Le psy a souri, quelque fois, mais ses yeux ne mentaient pas. Son regard en disait long sur ce qu’il pensait réellement de ma logorrhée : il s’en tamponnait l’aisselle avec une quetsche et n’attendait visiblement qu’une chose, qu’on en vienne à l’oncle pervers qui me matait sous la douche quand j’étais petit. Je comprenais bien son irritation, mais comment lui expliquer que si j’étais là, allongé sur son divan, c’était uniquement pour faire plaisir à ma voisine ? Depuis un an qu’elle m’invite tous les dimanches pour me remercier d’avoir réparé son lave-vaisselle, la veuve Doyle connait à présent ma vie en détail. Du coup, «forcer Andrew à consulter » s’est directement placé en troisième position sur la liste de ses activités préférées, juste après manger des asperges et me stigmatiser en évoquant la Shoah à tout bout de champ, la mine grave. Elle m’a eu à l’usure, et je me suis retrouvé dans ce cabinet étouffant, alors que je n’avais pas la moindre envie de me faire triturer le cerveau. «Quelque chose sur votre femme peut être ?» Je pousse un soupir contrit. Après tout, puisque je suis coincé ici pour encore une demie heure et que je vais de toute façon claquer une somme exorbitante, c’était peut être tout aussi bien de jouer le jeu. Sous le regard insistant de Mr Winter, je me renfonce un peu sur le divan et me lance finalement à l’eau. «C’est bon, vous avez gagné. J’avais vingt et un ans quand j’ai rencontré Lily. C’était… à une soirée, sûrement, je me souviens que je faisais le con pour amuser la galerie, comme d’habitude. Elle faisait la gueule dans un coin, on aurait dit un pitbull en robe pailletée.» Cette image m’arrache un sourire attendri. Ce n’était peut-être pas l’idée du siècle de me lancer sur Lily. Je pourrais en parler pendant des heures, en bien, en mal, qu’importe. Ironie du sort, moi qui m’étais juré de survivre à cette séance sans aborder quoi que ce soit de personnel, voilà que je crains soudain de ne pas avoir assez de temps pour tout dire, alors que les mots se bousculent contre la barrière de mes lèvres. Rapidement, les images d’un passé plus heureux me submergent. Lily dans sa robe moulante, fusillant du regard l’hurluberlu qui osait perturber sa soirée de déprime passagère. Ses yeux alourdis par un trait de khôl maladroit, ses cheveux blonds coupés court à la Edie Sedgwick, ses chaussures un rien trop grandes. Elle paraissait comme débarquée d’une autre époque, et elle m’avait attiré dans sa toile sans avoir à lever le petit doigt, sans même en avoir envie, d’ailleurs. Ce soir-là, j’ai décidé que ce serait elle, et pas une autre. Les nanas du campus ne m’intéressaient pas, je ne voulais que cette fille, la seule qui trouvait le moyen de tirer la tronche à une soirée baptisée «Tequila Falls». Pendant des mois, je lui ai fait la cour, revenant inlassablement à la charge chaque fois qu’elle m’envoyait balader, j’ai senti les barrières se fissurer quand elle me sourit pour la première fois, et le barrage s’effondrer finalement quand elle vint frapper à ma porte un soir de Mai. Je me tourne vers Mr Winter, pour reprendre contact avec la réalité, manquerait plus que je chiale, tiens, ce serait un comble. J’y peux rien, pourtant. Depuis que je suis à New-York, je parle très peu de Lily, comme si ne pas prononcer son nom revenait à renier son existence, et toutes les émotions qui vont avec. «Vous savez, je me suis toujours foutu de la gueule des mensonges d’Hollywood, qui nous fait croire que la trivialité, c’est romantique. Je t’aime parce que tu beurres bien les tartines. Je t’aime parce que tu fais toujours un double nœud à tes lacets. Pourtant, c’est comme ça que j’aimais Lily, pour ces petites manies, ces petites imperfections» J’étais tout simplement dingue d’elle, même si elle était incapable de cuisiner sans foutre du paprika partout, même si elle faisait la gueule pendant trois jours lorsque je la trainais au ciné pour voir un film coréen, même si elle prenait un soin maniaque à faire le lit avant d’y envisager tout rapport sexuel. Deux ans après le début de notre relation, j’ai obtenu un poste de pigiste au Chicago Tribune, ce qui était assez incroyable pour quelqu’un d’aussi jeune que moi. Lily avait accepté de me suivre à une condition : qu’on se marie. Déjà à l’époque, faire le grand saut me paraissait prématuré. Je voulais passer ma vie à ses côtés, bien sûr, l’épouser, lui faire des enfants, et tout le bazar, mais pas si vite. Et pourtant… Mr Winter note quelque chose sur son calepin, mais à en juger par les mouvements de son stylo, j’ai plutôt l’impression qu’il dessine un bonhomme. Il lève les yeux, fronce les sourcils, et j’ai l’impression qu’il pense déjà que je suis un sacré couillon. «Mais pourquoi, alors» me demande-t-il d’une voix douce et posée, comme s’il s’adressait à un enfant de quatre ans, «pourquoi vous êtes-vous lancé dans la grande aventure du mariage si vous ne vous sentiez pas prêt ?» Je hausse les épaules, je me sens con soudainement. «Parce qu’elle y tenait vraiment, je suppose. Parce que j’étais fou amoureux, que je tenais pas à choisir entre ce poste et elle, et que je la baisais trois fois par jour … Je rêve ou vous avez levé les yeux au ciel ?» Il ignore superbement ma remarque et m’enjoins à développer d’un geste de la main. Je n’ai pas envie de continuer, pas envie de ressasser les mauvais souvenirs qui m’attendent au tournant. Les yeux rivés vers la fenêtre, je me surprends à évaluer quelles seraient mes chances de survie si je m’évadais en sautant dans le vide. Il n’est pas trop tard. Et puis les mots sortent tout seul, sans même avoir la décence de me demander mon avis. «C’était une erreur de se marier si jeunes, je le sais bien. Mais comment j’aurais pu prévoir que lui passer la bague au doigt serait le début de la fin ?» Bon, eh bien, on va continuer à parler, visiblement.
Je lui raconte un peu nos débuts à Chicago, du coup, la joie de voir mes premiers articles publiés, mon ascension fulgurante au sein de la rédaction. A vingt-cinq ans, j’étais l’un des plus jeunes reporters de l’équipe, et sans vouloir me la jouer, j’héritais la plupart du temps des sujets les plus intéressants. Parfois, le rédac’ chef, mon nouveau meilleur ami, m’autorisait à enquêter sur le sujet de mon choix, tant que je lui rapportais de l’inédit, de l’extraordinaire, ou du révoltant, bref, du sensationnel. Armé de mon reflex, je passais les rues de Chicago au peigne fin, traquant l’info sans relâche, sans m’autoriser une minute de répit. J’interrogeais la vieille dame qui hantait les parkings du lac Michigan, le groupé indé qui montait dans les charts, le leader démocrate qui venait d’être impliqué dans une sordide affaire de mœurs, le syndicaliste furibard. Quand je n’étais pas occupé par une interview, j’arpentais les bas-fonds, mon appareil habilement dissimulé, ou bien je restais au bureau jusqu’aux aurores, perfectionnant un article à paraitre. «Honnêtement, je n’ai jamais été aussi heureux qu’à cette époque. Mais plus je m’épanouissais, plus ma femme s’éloignait de moi. Je… quand j’y réfléchis maintenant, je crois que je lui faisais honte.» Les nouvelles amies de Lily étaient très différentes de celles qu’elle avait à la fac. Ses collègues étaient élégantes et raffinées, la plupart jeunes mamans, elles avaient épousé des avocats, des cadres, de beaux partis, quoi. Elles menaient une existence carrée, sans faute de gout, sans imprévu. «Et Lily, qu’est-ce qu’elle avait à la maison ? Moi. Un mari hyperactif, toujours par monts et par vaux, qui s’enthousiasmait pour tout et n’importe quoi. Elle faisait semblant d’être heureuse pour moi, mais je la sentais comme… déçue, comme si elle se sentait inférieure à ses amis. Elle n’arrêtait pas de répéter que le journalisme était une lubie, que ça me passerait, que je devais envisager de trouver un métier plus sérieux.» Ainsi, peu à peu, elle se refroidissait à mon égard. Je ne la faisais plus rire. Elle ne me lançait plus le regard attendri que j’aimais tant quand je lui racontais mes périples urbains. J’étais marié à un vieux quarante-cinq tours qui grinçait en boucle. Face A, le grand tube de Lily, ‘je ne sais pas si tu as remarqué, mais on évolue dans un monde d’adultes maintenant’, et sa non moins célèbre face B, ‘il serait temps que tu atterrisses et que tu te trouves un vrai métier.’ Je refusais d’affronter la vérité, d’admettre qu’elle m’étouffait en tentant de me modeler à sa guise, jusqu’à ce que je devienne l’homme dont elle serait fière. Elle rêvait d’une maison en banlieue, d’une pléiade d’enfants, et d’un époux en costume, tout ce que je n’étais pas capable de lui offrir. Et peu à peu la Lily de la fac qui brûlait les pancakes et voulait devenir illustratrice me paraissait à des kilomètres de l’inconnue qui partageait mon lit. Mais comme à mon habitude, je me persuadais que ce n’était qu’une mauvaise passe, qu’on allait être heureux comme avant, et que son mépris se changerait en fierté avec le temps. «Je me souviens qu’elle répétait tout le temps que reporter était un métier dangereux, qu’un jour il allait m’arriver quelque chose. Que j’étais un égoïste, que je me fichais de la laisser seule. J’en riais, et je la rassurais de mon mieux. Le problème, c’est que un coup de malchance a fini par lui donner raison.»
Ce que j’appelle le premier incident a eu lieu un soir de janvier, en 2009. Le rédac’ chef m’avait chargé d’écrire un article sur la hausse de la prostitution russe dans la banlieue ouest de Chicago, et pour ce faire, j’avais décidé de jouer la carte de l’infiltration : me faire passer pour un client, et une fois suffisamment à l’écart des oreilles indiscrètes, interroger les prostituées elles-mêmes. Celle qui m’avait emmené dans la chambre d’un motel glauquos, Tanya, ne pouvait malheureusement pas bouger le petit doigt sans l’autorisation expresse de la petite frappe qui lui servait de mac. Armé d’une batte qui ne me rassurait pas franchement, le type s’était posté à l’extérieur de la chambre, prêt à intervenir en cas de besoin. Je n’avais pas prévu ça, et sa présence rendait l’exercice plus délicat. Tanya, malgré la peur d’être découverte, avait accepté de me raconter la misère de son quotidien, mais ce qui devait arriver arriva. Au bout de dix minutes, suspicieux de n’entendre ni les gémissements ni les halètements qui accompagnent généralement la copulation, le mac a ouvert la porte à la volée. Il a vu le dictaphone, et s’est rué sur moi comme un taureau gorgé de vodka. Avant qu’il puisse me frapper, j’ai eu le réflexe de me jeter sur le côté et, par je ne sais quel miracle, j’ai réussi à sortir de la chambre sans me faire défoncer le crâne. Je courais comme un dératé, dans la cage d’escalier, puis dans la rue, suivi de près par le bruit lourd de ses pas qui se rapprochait, les insultes qu’il braillait en russe me vrillant les oreilles. Je sens que Mr Winter a arrêté de dessiner, la tournure James Ellroy que prend mon histoire l’intéresse visiblement plus que mes déboires amoureux. «Je n’ai même pas eu conscience que je traversais la route, je voulais juste lui échapper. Après, tout s’est enchaîné très vite. Cette voiture a déboulé sur la gauche, je me souviens de la lumière aveuglante des phares, de m’être envolé pendant quelques secondes, et puis la sensation des éclats de pare-brise qui s’enfonçaient dans mon dos.»
Les médecins m’ont répété une bonne centaine de fois que j’avais eu une chance incroyable. Je m’étais réveillé après quelques semaines de coma, avec pour toutes séquelles une collection de points de sutures et une douleur lancinante tout le long de ma colonne vertébrale. Après la rééducation, j’ai pu rentrer chez moi, avec trois boites d’antidouleurs, auprès d’une Lily certes éplorée mais au fond ravie de pouvoir me prouver qu’elle avait raison. Je la revois encore, lovée contre moi, me murmurant qu’il était peut-être temps que je l’écoute, à présent, que je me réoriente vers une carrière qui ne m’enverrait plus à l’hôpital, que c’était mieux pour moi comme pour elle. Encore une fois, mon cœur m’a dit mauvais plan, ma tête m’a dit d’écouter ma femme, et ma tête a gagné. Dès que j’ai pu reprendre le travail, j’ai demandé au directeur du journal de me déplacer dans la section ‘économie’ du Tribune, ce qu’il accepta finalement, à son grand désarroi. «Alors là pour le coup, Lily était aux anges : plus d’adrénaline, plus de danger. J’écrivais des articles barbants sur la chute de la bourse, j’étais plus souvent à la maison… Elle rayonnait littéralement, pendant que moi je m’enfonçais dans une spirale infernale, en me bourrant d’antidouleurs pour mon dos et pour oublier que j’étais malheureux comme les pierres.» Je tentais de me convaincre que c’était mieux ainsi. J’avais enfin un métier respectable aux yeux du cercle d’amis de Lily qui pouvait enfin parler de moi sans avoir honte, ma femme se rapprochait à nouveau de moi, j’étais mieux payé et je n’étais pas mort, de quoi je me plaignais ? Pour continuer à entretenir cet énorme mensonge, je me suis mis à gober de plus en plus de cachets, c’est dire si j’étais heureux tiens. Bientôt, les médicaments prescrits ne me suffirent plus. Ce n’était plus mon dos, le problème, mais ma vie. Alors je me suis mis à acheter mes pilules auprès des dealers locaux, antidouleurs pour chevaux, kétamine, j’en passe et des meilleurs. Ils m’abrutissaient ou m’euphorisaient suffisamment pour m’empêcher d’admettre que mon couple était une grosse blague, que Lily semblait se délecter de me voir errer du salon à la chambre comme l’ombre de moi-même, et que je détestais mon nouveau job.
Et puis, comme si tout ce bordel n’était pas suffisant, il y a deux ans et demi maintenant, la bombe est tombée. «Lily était enceinte» Je n’étais pas prêt à être père, pas du tout. Au lieu de paniquer, puis d’en discuter calmement avec elle, j’ai doublé les doses d’antidouleurs et j’ai fait mine d’être ravi. Autour de moi, tout le monde s’inquiétait : mes amis, mes collègues. Prends des vacances, Andrew. T’as mauvaise mine, Andy. Tout va bien, mon pote ? Je balayais ces inquiétudes d’un revers de la main, oui oui, j’étais aux anges, c’était la vie dont j’avais toujours rêvé, le paradis sur terre, mensonge sur mensonge. Mr Winter toussote pour m’interrompre et jette un œil à son carnet. «Excusez-moi, mais… tout à l’heure vous avez parlé du premier incident. Je suppose donc qu’il y en a eu un second ?» Je hoche la tête en silence. «Mr Rothstein, est ce que c’est cet… incident qui vous a conduit à New York, sans femme ni enfant ?» Je jette un coup d’œil et réalise que la séance touche bientôt à sa fin. Merde merde merde. Moi qui étais venu à reculons, voilà que je n’ai plus assez de temps pour déballer ce que j’ai sur le cœur, ironie quand tu nous tiens. J’inspire un bon coup et je mette à l’eau avec le débit d’une mitrailleuse. «Ce que j’appelle le deuxième incident, oui. C’était il y a deux ans, Lily était enceinte de cinq mois, et je me berçais toujours d’illusions quant en fait que je tournais en rond dans ma carrière comme dans mon mariage. Sur le chemin du bureau, il y avait un chantier depuis quelques temps, un immeuble, enfin on s’en fout. Un monte-charge soulevait des blocs de béton. Là encore tout s’est passé très vite. Un type a hurlé, j’ai senti quelque chose me frôler le crâne, et un bloc s’est écrasé à mes pieds. J’ai failli en faire une crise cardiaque. A deux centimètres près, j’étais mort. » Moue de Mr Winter. «Vous êtes un vrai miraculé, dites-moi ! Que s’est-il passé ensuite ?» «Les gens se sont précipités, est ce que j’allais bien, appelez une ambulance, etc. Je me suis enfui, loin de la foule, et j’ai atterri dans un bar. En enchainant les whiskys, j’ai médité sur ce qui venait de m’arriver, et tout est devenu limpide. Je vivais un mensonge, ma femme m’étouffait, je ne voulais pas être père, et j’étais à deux doigts de devenir timbré. Ce bloc qui avait failli me défoncer la boite crânienne, c’était un signe du destin. Tout comme l’accident de voiture, seulement je l’avais mal interprété. On avait épargné ma vie, deux fois qui plus est, alors il était temps que je la reprenne en main.» Lily passait le week-end chez sa mère. Je ne l’ai pas appelé, je ne lui ai pas laissé de mot. J’ai laissé l’impulsion du moment guider mes gestes, sinon je savais que je ferais marche arrière. Je suis repassé chez moi, j’ai fait mes valises, et je suis parti, tout simplement. J’ai abandonné ma femme, mon futur fils, ma vie entière, en quelques heures, sans même me retourner. J’ai pris l’avion pour New York, et voilà deux ans que j’y vivote tant bien que mal. Grâce à un coup de pouce de mon ancien patron, j’ai réussi à me faire embaucher par le Daily News, où j’essaie peu à peu de retrouver l’ancien bonheur que me procurait le journalisme. Lily a cru pendant un bon moment que j’étais mort, ou parti avec une autre, jusqu’à ce que je l’appelle au bout de six mois. Depuis, elle attends que je revienne, en utilisant notre enfant comme moyen de pression : elle m’interdit de le voir, et m’envoie des photos en espérant me faire craquer. «Mr Rothstein, pardon de vous interrompre encore une fois, mais la séance est terminée.» Non, non, non! Il y a encore milles chose dont je voudrais lui parler, ma culpabilité, mon nouveau patron qui me déteste, mon incapacité à retrouver une vie sentimentale, ses putains d’antidouleurs qui me bouffent ma paie… Il semble lire le désespoir dans mon regard et, l’espace d’une seconde, ses lèvres esquissent un sourire victorieux. Et un converti de plus, un ! Je dépose le chèque sur son bureau, lui serre la main et quitte le cabinet avec la désagréable impression que si sa bouche a dit «à la semaine prochaine », ses yeux ont dit «grâce à toi et tous tes problèmes, je vais pouvoir m’acheter une villa à Miami. Bingo !»
Wanna know more ?
▬ La plus grande honte du personnage ;
Ma plus grande honte? Un soir, après une overdose de tequila, j'avais l'alcool triste et j'ai créé un blog très émouvant, qui s'intitulait "WE HAVE SOULS: les Roux pleurent aussi." Nan, j'déconne. Je suis parfois rongé par la culpabilité quand je repense à l'égoisme de mon départ. Comment j'ai abandonné ma femme, et le fils qu'elle portait, le fils que je n'ai jamais vu. J'ai beau me répéter que j'avais agi pour mon propre bien, poussé par une impulsion dont l'intensité me dépasse encore, mais certains soirs, j'ai dû mal à me regarder en face. Ma plus grande honte, c'est aussi de m'être laissé devenir dépendant de ces anti-douleurs qui me ruinent, dont je n'ai plus réellement besoin depuis longtemps, mais qui m'insensibilisent suffisamment pour conserver intact l'heureux caractère qui était le mien avant que tout parte en vrille.
▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;(En 60 mots minimum - Ce qui lui ferait horriblement peur, ou qu'il haïrait)
L'enfer, c'est le néant, sans aucune hésitation. Si je m'imagine l'enfer sur terre, je me vois tourner en rond dans mon appartement comme un lion en cage. Plus de travail, plus de raison de se lever le matin, plus d'amis à aller voir, le vide, quoi. Remarquez, j'aurais tendance à dire que pour un journaliste d'investigation, l'enfer, c'est aussi le meilleur des mondes. Imaginez un monde où les politiques seraient exempts de tout travers et feraient bien leur boulot? Un monde où plus personne ne souffrirait, un monde sans famines, sans injustices, sans catastrophes nucléaires? Oui bien, sûr, on irait bien. Mais nous, on écrirait sur quoi, les tournois de Scrabble inter-maisons de retraites?
▬ Définition du paradis pour le personnage ;(En 60 mots minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)
Bien que je sois un croyant modéré, je ne crois pas forcément en un paradis tel que la religion nous impose. Une telle idée, surtout dans notre société actuelle dominée par le rationalisme, me parait un peu naive. Ce qui me ferait plaisir, par contre, même si c'est un espoir fou et irréalisable, ce serait que Lily me pardonne, qu'elle me permette de voir mon fils. Ou que je puisse retrouver l'adrénaline que me procurait mon métier à mes débuts à Chicago. Ou encore que Natalie Portman rende son Oscar de la Meilleure Actrice et le donne à quelqu'un de plus méritant, parce qu'avec les collègues, on est d'accord, faut pas pousser Grand père dans les douves, hein.
▬ Point faible du personnage ;
Je suis très grand. Du coup, je me mange toujours le haut de la porte du métro, et croyez moi, depuis le temps j'ai du perdre au moins 50% de mes cellules crises. Oui, bon, pardon, soyons sérieux. Pour quelqu'un qui ne se défend pas mal en tant qu'analyste du genre humain, je suis particulièrement aveugle dès qu'il s'agit de ma personne. Je n'accepte ni l'échec, ni la déprime, ni la remise en question. Quand je vais mal, mon optimise borné me persuade du contraire, jusqu'à ce que les problèmes me dévorent au point où je finisse par exploser. Quand j'admets enfin que quelque chose va mal, c'est trop tard. La machine infernale est lancée, c'est la panique à bord, je fais n'importe quoi et au final tout le monde en souffre.
▬ Point fort du personnage ;
Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été un grand philanthrope. Parler aux inconnus, m'intéresser à autrui, entretenir une conversation, tout ça ne m'a jamais posé problèmes. J'aime les observer, les écouter, les analyser, je pourrais y consacrer des journées entières. Dans un métier comme le mien, où le B.A BA consiste à se planter devant quelqu'un, souvent un personnage public qui n'a pas élevé les cochons avec vous, en hurlant son nom et sa question emmerdante et après moi le déluge, cette faculté à sociabiliser avec tout et n'importe quoi peut s'avérer très utile.
▬ Casier judiciaire ;
- Entrée par effraction. - Excès de vitesse. - Achat et consommation de médicaments illégaux.
Behind the screen...
▬ Prénom ou pseudo ; Nina. ▬ Âge ; Celui des pierres. ▬ Où avez-vous connu le forum ; Il m'a suivie dans la rue en hurlant des insanités et en me lancant des pastèques. Vu que j'aime les tarés, je suis montée chez lui. ▬ Connexion ;(Mettez-vous une note sur 7) 5/7, faut bien valider sa licence, hein ! ▬ Code du règlement ;
Spoiler:
OK by Crétin
▬ Avez vous signé le règlement ; []OUI ; [] NON (Cliquez ICI pour signer le règlement) ▬ Exemple de RP ;
Spoiler:
« Il a voulu te faire quoi ? »
Je manquai de recracher la cuillerée de céréales que je venais d’engloutir. Au téléphone, Lucy, une amie aussi poissarde en amour qu’il est humainement possible de l’être. Ses mésaventures, toujours glauques et/ou pathétiques, faisaient passer mes vas-et-viens d’un homme marié à l’autre pour l’accomplissement sentimental dont toute femme rêvait. Récemment, le speed-dating était devenu sa nouvelle lubie et quatre enfoirés affectifs et deux détraqués plus tard, elle restait persuadée qu’il s’agissait là de la panacée des pauvres âmes en manque d’amour. Enfin, jusqu’à ce matin, en tout cas. J’écartai mon bol, écœurée (peut-être à vie) par ce que je venais d’entendre, et allai m’adosser contre la porte de la cuisine tout en tâchant de calmer mon amie. « Oh, Lucy, arrête de pleurer… Je ne comprends rien … Il avait une couche ? La tétée ? Ugh… Ne pleure pas, je te dis… » Je l’écoutai me raconter la nuit cauchemardesque qu’elle venait de passer, puis tentai de récapituler. Après quelques verres, confiante, elle avait accepté de finir la soirée chez David, son rencard bien sous tous rapports. Le même David avait surgi de la salle de bains affublée d’une couche, et avait réclamé la tétée puis la fessée d’une voix geignarde. Comme si ce n’était pas assez, voyant que ces pleurnicheries étaient loin d’exciter sa compagne, il avait opéré un virage à 360°. Il l’avait traitée entre autres de ‘salope frigide’ et enfin, après avoir tenté de la frapper avec sa lampe de chevet, l’avait chassée de chez lui, sans lui laisser l’opportunité de ramasser ses chaussures. Charmant, c’était le mot.
J’allumai une cigarette, furieuse envers David le Tordu, et par extension, envers les détraqués sexuels et l’humanité dans son ensemble. Et puis, quand même, quel genre d’agence était négligeait à ce point la sécurité de ses clientes ? Personnellement, j’avais connu bien pire dans le rayon pervers aux fantasmes morbides, quand je vendais mon corps à Londres. La différence, c’est que moi j’étais payée pour le faire : je passais, certes, un moment désagréable voire traumatisant, mais je rentrais chez moi avec une liasse de billets dans le porte-monnaie. J’étais escort-girl, une pute, quoi. Ce n’était pas grave, c’était mon «métier», je devais en subir les conséquences. Mais les pauvres filles comme Lucy, qui n’aspiraient qu’à l’amour, ne méritaient pas de subir ce genre de choses. Même si, selon moi, elles étaient bien cruches si elles pensaient trouver leur futur mari en enchainant les rencards de dix minutes, elles ne méritaient pas d’être ainsi punies pour leur naïve stupidité. Je poussai un soupir contrit. Ma petite Lucy, si innocente et si mignonne. C’était décidé, ils allaient m’entendre, à son agence en carton.
Calant le téléphone dans le creux de mon épaule et me hissant sur la pointe des pieds, j’attrapai le bloc de papier et son stylo qui traînaient toujours au-dessus du frigo. « Allez Luce, calme toi, je vais m’en occuper. Comment elle s’appelle, l’agence par laquelle tu es passée ? Hum-hum… Ok, c’est noté. … Oh, trois fois rien, je vais juste aller taper un scandale là-bas… Oh si ! Je vais me gêner, tiens. » Pendant que Lucy tentait de m’en dissuader en recommençant à pleurer, j’arrachai la feuille du bloc et y jetait un œil. It’s Just Lunch. En plus ils avaient un nom débile.
Vingt minutes plus tard, j’avais enfilé ma tenue de guerrière, c’est-à-dire mon jean, ma veste d’homme et mes cuissardes, et m’étais engouffrée dans un taxi. Bien que l’agence ne soit en réalité pas très loin de mon immeuble, je n’avais pas envie de traverser Brooklyn à pied. Lorsque je donnai le nom de l’agence au chauffeur, celui se retourna pour m’adresser un clin d’œil qui se voulait complice mais qui n’était en réalité que lubricité animale. « Hééé, c’est marrant, j’y vais souvent à c’truc là. » Nouveau clin d’œil flippant. « Mais y’a de ces gonzesses, j’vous jure. Des vrais cageots, on comprend pourquoi elles viennent là-bas, hein ! » Rire gras. « Une belle fille comme vous, ça devrait pas avoir besoin du speed-dating pour se trouver un gars, si ? A moins qu’vous soyez une de ces tordues, héhé. Bah alors, qu’est ce qui tourne pas rond chez vous hein ? » Il éclata du même rire dégoulinant d’autosatisfaction, visiblement persuadé qu’il avait sorti la vanne du siècle. Calme, Jade, calme. Garde ta haine pour quand tu arriveras à It’s Just Lunch/Nom Craignos. Oh, et puis non, j’avais envie de faire passer à ce gros porc son envie de rire. Je sortis mon miroir de poche et vérifiai que mon maquillage était suffisamment impeccable pour faire crever la secrétaire de jalousie avant même d’ouvrir la bouche. «Bien que ce ne soit nullement vos affaires, je me rends à cette agence pour dénoncer un traitement par-dessus la jambe des prétendants qui donnent lieu à des rencontres traumatisantes entre jeunes filles en fleur et répugnant pervers dont vous faites peut-être partie d’ailleurs, qu’en sais-je après tout?» Je refermai le miroir d’un claquement sec et le fusillai du regard à travers le rétroviseur. « En ce qui concerne ma sexualité, je me débrouille plutôt bien, je vous remercie –si ça vous intéresse, je jouis d’un quota de baise régulier et globalement satisfaisant, et autant que je sache, tout tourne round chez moi, mais je suis touchée par tant de sollicitude. Ce sera tout ?» Un silence salua mon triomphe, tandis que le taxi filait à travers Brooklyn. J’avais peut-être été un peu dure, mais je venais d’une famille où on aimait rabaisser les gens qui osaient nous considérer comme leurs égaux.
Devant la porte vitrée de l’agence, je terminais ma cigarette et en profitais pour observer l’intérieur de la salle. Je distinguai un accueil avec secrétaire, un escalier qui menait sûrement vers le bureau du patron et derrière, une grande salle munie de tables et chaises, aux murs d’un vert glauque et à l’éclairage clignotant. Comment Lucy avait-elle pu pénétrer en ces lieux et se dire qu’enfin, c’était ici qu’elle allait trouver l’homme de ses rêves? Si ça se trouve, il s’agissait d’une nouvelle formule de speed-dating, spéciale ex-meurtriers, serial violeurs et autres psychopathes, car mêmes les fous cruels ont droit à l’amour. Au vu de la déco, ça m’aurait à peine étonnée. J’écrasai ma clope d’un coup ferme du talon et, après avoir poussé les portes battantes, traversai le hall d’un pas si décidé que l’expression de la secrétaire me fit penser qu’elle craignait que je ne lui en colle une en guise de salut. Au lieu de ça, je lançai un rapide bonjour, et me laissai tomber sur une chaise qui traînait dans le coin. Les coudes sur son bureau, je me penchai vers elle, lui bouffant la moitié de son espace personnel. « Bon, écoutez… » Je lorgnai vers son badge. « Mariann. Je veux parler à l’imbécile heureux qui dirige cette boîte. J’ai fort à me plaindre de ses méthodes. » Elle protesta vaguement, et prétexta une réunion. J’éclatai de rire, on ne me la faisait pas à moi. « Une réunion, bien sûr. Si vous ne le faites pas descendre, je resterai ici et j’exposerai mon mécontentement à chaque client qui franchira cette porte. Vous pariez que je fais chuter votre chiffre d’affaire en deux heures ? » Bingo ! L’air furax, elle décrocha néanmoins son téléphone, et expliqua au grand chef qu’il ferait mieux de descendre deux minutes. Je la remerciai d’un sourire angélique qu’elle accueillit d’une mine revêche. Apparut alors au bas des escaliers un jeune type de moins de 30 ans, habillé comme un ado, que la secrétaire annonça, avec une certaine fierté dans la voix, comme étant Mr Mendoza. On aurait dit qu’elle me présentait le Président de la République. Je levai les yeux au plafond et toisai le nouvel arrivant. « Et alors ? Je m’appelle Jade Ainsworth, et je n’en fais pas tout un plat. Enfin, soyons sérieuses, Mariann. » Je me tournai vers elle, sourcil arqué et moue sceptique. « Je vous ai demandé de m’envoyer le patron, pas un bébé. C’est à lui que je suis censée me plaindre de l’incompétence alarmante de cette agence ? »
▬ Célébrité sur l'avatar ; Tom Hiddleston <3 ▬ Multicompte(s) ; Yep. Et les copines sont d'accord. ▬ Un dernier truc à dire ? ; May the Poney be with you, always.
Dernière édition par Andrew F. Rothstein le Mar 14 Fév - 21:44, édité 5 fois
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 0:06
" Les COPINES sont d'accord " *lance un parpaing*
En plus ce choix d'avatar ... as-tu craqué ton string ?! Ah ma pauvre Nina, que Dieu te garde.
Sinon, ben re-bienvenue. Je vais valider ton code !
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 0:06
Dis-moi oui, chéri
Un juif roux et communiste ? Beau mélange Rebienvenue ma femme <3
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 0:10
*se prend un parpaing*
AIEUH. Les copines ET LE COPAIN. PARDON. Et mon string est bien en place, merci.
Et
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 0:10
alors 'tendez que je me trompe c'est l'acteur qui joue loki nan ? -sbaff- Ahum, hormis ce commentaire qui soulève mon inculture totale, welcome back ma belle !
Bon courage pour cette fiche, que la force des poneys soit en toi !
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 0:13
Vouiii, c'est lui ! Et aussi F. Scott Fitzgerald dans Midnight in Paris
Merci ma kangouroute <3
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 0:23
Eh bah moi j'aime ce choix d'avatar ! * dit l'inculte *
Joyeuse résurrection mon fruit pourri
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 0:47
PTDRRRR re bienvenue très chère
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 2:16
LES PASTÈQUES !
Rebienvenue <3
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 10:16
*ressucite tel un Christ mieux rasé*
Merci les keupains
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 11:52
Re-bienvenue ma feeeeeeeeeeeeeeeeeeemme <3
*fait plein de bisous*
Bon courage pour ce nouveau perso
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 12:25
re Welc'home très cher supérieur
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 14:32
Merci les copines / femmes / disciples
J'essaye de finir ça d'ici demain ou après demain
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 21:27
Outch Hiddleston *essuie un petit filet de bave* J'aime beaucoup son métier ! (et que de mystères...) hâte voir la suite, ponette ! Bon courage d'ailleurs !
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mer 25 Jan - 21:35
Encore toiiiiiiiiiiii ! Re-bienvenue encore et encore et encore et encore! Moi je connais pas ce type!
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Jeu 26 Jan - 18:27
"WE HAVE SOULS: les Roux pleurent aussi" : J'avoue, j'ai ri.
Sinon re-bienvenue
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Jeu 26 Jan - 18:44
REEEEEEEUUUUUUbienvenuuue
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mar 7 Fév - 12:40
Plus qu'une journée pour compléter ta fiche. Désires-tu un délai?
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mar 7 Fév - 18:02
Oui, s'il vous plait ! J'allais vous le demander en modo. J'ai deux trois semaines très chargées niveau boulot, à l'Uni, donc si vous pouvez m'accorder quelques jours, ce serait gentil ^^'
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mar 7 Fév - 18:04
Pas de problème. Un délai d'une semaine t'es accordé. Nous verrons où tu en es mardi prochain et nous aviserons s'il faut prolonger davantage le délai à ce moment-là. Bon courage pour tout!
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mar 14 Fév - 18:18
Faut-il prolonger ce délai ?
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mar 14 Fév - 18:27
Nope, c'est bon, je poste mon histoire ce soir, merci ^^
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mar 14 Fév - 18:31
Ca roule, bon courage pour la relecture
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mar 14 Fév - 21:44
Voilààààà je pense avoir fini
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens. Mar 14 Fév - 22:35
Je termine mon épisode et je te lis.
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Sujet: Re: ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens.
ANDREW F. ROTHSTEIN | dis moi oui, andy? eh bien non, tiens.