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| Sujet: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 16:52 | |
Peter Daltrey. ~ La liberté c'est de ne jamais avoir à dire qu'on est désolé. ~ L'avocat du Diable
|| Identité du personnage ||
– J’ai connu Peter lorsqu’il était enfant, moi.
Sandra se redressa sur son siège, passa ses bras autour de ses genoux et posa sa tête par-dessus. Puis elle encouragea du regard la vieille dame à continuer son récit, qui but une gorgée de thé avant de reprendre :
– Je me souviens très bien d’ailleurs, c’était en 1984, lorsque Peter est né. Et si je me souviens tant de la date c’est parce que Mr. Daltrey me répétait sans cesse lorsque Peter était enfant : « Mon fils est né quand les Smith ont été élus meilleur groupe de l’année aux Royaumes Unis, ce doit être un signe ». Je n’ai jamais trop bien comprit le rapport, m’enfin… C’était Mr. Daltrey…
La vieille dame jeta un œil mélancolique au dehors et soupira de façon nostalgique.
– J’étais sa voisine de pallier. Oh ! C’était un gentil garçon, ne vous méprenez pas… Je ne sais pas ce qu’il est devenu maintenant car cela fait quelques temps que je n’ai pas croisé son chemin, mais lorsqu’il vient rendre visite à ses parents, il fait toujours un détour par chez moi !
L’on sentait une pointe de fierté dans sa voix.
– Et ce n’est que des amabilités ! « Comment allez vous, Mrs. Jones ? Non, laissez, je vais débarrasser… Que se passe-t-il de beau dans le quartier ? »
Elle jeta un œil interrogateur à la jeune fille et demanda abruptement, sans attendre de réponse particulière :
– Vous voyez le genre ? Un très gentil voisin, et très beau jeune homme qui plus est, très bien élevé et avec de bonnes manières. Je lui demande toujours s’il a une petite amie, mais il se contente de me sourire de façon énigmatique et de changer de sujet… Je me demande s’il finira par me présenter quelqu’un un jour…
Mrs. Jones but une nouvelle gorgée de thé et fit signe à Sandra de se servir dans l’assiette de petits gâteaux posée sur la table basse, en face d’elle.
– On pourrait croire qu’avec mon âge je perds la mémoire, mais c’est tout le contraire, des tas de détails me reviennent tout à coup, par fragments. Ainsi, si vous voulez des renseignements sur Peter, je pourrais vous dire qu’il est né le 7 septembre (de l’année 1984, comme je vous le disais tout à l’heure), qu’il a toujours vécu ici, à New York, en face de chez moi, et que ses copains l’appellent Pete – ou du moins l’appelaient comme cela lorsqu’il n’avait pas encore déménagé. A longueur de journée, j’entendais des enfants courir dans les escaliers et crier « Pete ! ». Je devais batailler avec mon défunt mari, Mr. Jones, pour qu’il ne sorte pas leur botter les fesses lorsque cela se produisait pendant sa sieste. Je lui répétais : « Robert, Peter est comme mon petit fils, et c’est le seul enfant de l’immeuble. Tu ne peux pas empêcher un enfant de s’amuser… » Je discutais avec ses parents l’autre jour… Il a terminé ses études et entre tout juste dans la vie active, depuis cette année… Des études d’économie je crois, mais pour le moment il est animateur radio… Une de ces émissions, pas quelque chose pour les jeunes voyous comme on entend parfois, non non, une émission bien comme il faut qui parle de musique et de concerts. Il faudrait que je la capte sun de ces jours, mais je n’ai jamais trop compris le fonctionnement des transistors. Robert m’aurait expliqué, lui…
~ Définition de l'enfer pour le personnage : Je pense que l’Enfer pour Pete se résumerait à quelque chose d’assez simple : la perte de sa liberté. C’est un jeune homme ayant besoin de beaucoup d’espace, de peu d’attaches, et le simple fait de se connaître des contraintes et des obligations le stresse au plus haut point. La solitude l’effraie également, l’impression de ne pas être assez entouré, ou alors trop : il déteste étouffer et sentir qu’il est sous l’emprise de quelqu’un. L’enfer pour lui serait donc d’être forcé d’accomplir des choses contre son gré, ou de se retrouver dépendant d’une personne, voire de ne pas pouvoir se libérer d’une sangsue ; quelqu’un s’attachant trop à lui, qui ne jure que par sa simple personne. L’enfer, ne l’oublions pas, pour un garçon pourtant aussi terre à terre que Pete, est sans aucun doute le dur retour à la réalité. Prenant souvent l’habitude de s’exiler quelque part dans un monde connu seulement de lui-même, lorsqu’il retombe – rarement en douceur – dans le monde réel, celui que côtoient les gens qu’il croise dans la rue et même ceux qu’il ne voit pas de sa bulle New-yorkaise, Pete s’égratigne souvent. Et c’est dur.
~ Définition du paradis pour le personnage : Eh bien, dès lors que Pete se sent libre de ses mouvements, de ses actes, pensées et occupations, il est heureux. Mais peut-on parler d’une vision paradisiaque ? En vérité, c’est ce dont il a besoin pour vivre : être libre. Mais quelque chose qui lui procurerait une immense joie… Peut-être un monde ou chacun lui foutrait la paix, s’occuperait de ses propres problèmes avant de s’intéresser aux siens, où ses parents – alors qu’il a quand même vingt-cinq ans, foutre dieu – ne seraient pas constamment sur son dos « et alors, tu nous ramène quand une fille à la maison ? » et surtout, surtout : « A quand un boulot sérieux ? Si t’as fait des études, c’est pour bosser, pas pour glander ! ». Le problème étant que Peter, très instable, lunatique et comme dit précédemment, tenant à sa liberté, ne peut pas travailler dans une entreprise comme l’américain moyen. Voilà : un monde où les gens le laisseraient vivre en paix, sans trop l’emmerder, lui qui ne demande rien à personne.
~ Taux de criminalité et pourquoi : 0/100
Peter Daltrey, un criminel ?! S’il l’on reprend la définition habituelle, qui serait sûrement celle-ci : « Qui est coupable de crime », et si l’on regarde ensuite d’un peu plus près ce jeune homme de mauvais poil, pas tout à fait rasé et qui ressent le besoin irrépressible de fumer, l’on se rend tout de suite compte que malgré son air un peu désagréable, il ne ferait pas de mal à une mouche. New Yorkais moyen, un peu bizarre certes, il est de ceux qui entrent tout doucement dans la vie active, ni tout à fait adulte, ni vraiment encore adolescent. Un jeune homme qui se cherche, mais qui jamais, oh grand jamais, n’irait faire de mal aux autres dans sa quête d’identité. Pas amoureux du risque pour un sou, il préfère encore les bagarres dans les bars aux braquages de banques. Le plus gros délit qu'il eut jamais commis étant surement lorsqu'il était entré par effraction, à l'âge de quinze ans, chez sa vieille voisine Mrs. Jones pour lui piquer une bouteille de gnôle qu'il était ensuite allé boire avec ses copains.
Dernière édition par Pete Daltrey le Sam 18 Juil - 2:00, édité 11 fois |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 16:52 | |
Vision d'un homme dérangé, fou, qui parle à sa caméra, une clope à la main façon dandy rockeur des années 80. Assis sur son fauteuil Louis XVI acheté aux puces parisiennes par ses parents, Peter Daltrey, dans le silence de son appartement New-yorkais, se dévoile entièrement.
Il semblerait que je m’appelle Peter. Que je sois maintenant un peu adulte, donc responsable. Bien élevé, poli, charmant : que j’arrive à me mettre dans la poche toutes les petites vieilles de mon immeuble. Que j’agace les gens de mon âge à cause de ma personnalité à plusieurs facettes, que je puisse me montrer d’une étonnante générosité après avoir été d’une arrogance rare, et que mon côté un peu lunatique soit plus frustrant que mignon. Il semblerait que je puisse péter un plomb sans raison après avoir été d’une extrême douceur, que je puisse embrasser ma pire ennemie après qu’elle m’ait inspiré la haine la plus totale, que je puisse passer pour un dingue accomplit lorsque je me mets à discourir sur le monde. Il semblerait que les gens aient pris l’habitude, sans trop me demander si cela me plaisait ou non, de m’appeler Pete et non Peter, un peu à la Pete Doherty mêlé aux Who, puisque, même si peu de gens le savent, Roger Harry Daltrey était le fondateur de ce groupe magique, qui m’inspire toujours autant lorsque je l’écoute. Car il semblerait également que je sois un de ces artistes maudits et désagréables, issus de la classe bourgeoise New-yorkaise, ces jeunes prétentieux insupportables et insupportablement friqués qui ne foutent rien de leur vie sous prétexte d’être en permanente attente d’inspiration. Inspiration de quoi, c’est une bonne question, puisque je ne sais toujours pas si je veux être peintre, acteur, écrivain, musicien, ou bien chanteur… Non, c’est faux bien sûr, comme d’habitude, je m’emporte dans mes discours et je raconte n’importe quoi. Ce que je veux, c’est être LIBRE.
Ainsi si on voulait donner un titre à ma vie, ce serait sûrement : Histoire De l’Homme Qui Voulait Etre Libre ou encore Droit Dans Le Mur …
Et si ma vie était une histoire, alors elle commencerait sûrement de la manière suivante (il écrase sa clope dans le cendrier, se lève, et fait les cent pas dans la pièce façon instituteur des années 60, mains dans le dos et air songeur) :
« C’est un petit garçon, assis dans sa chambre, à sa fenêtre, qui regarde le ciel étoilé. Il fixe la Grande Ourse car c’est la seule constellation qu’il sache reconnaître, et cela le restera d’ailleurs jusqu’à ses vingt-cinq ans, sûrement par pure fainéantise. Parfois, il s’imagine qu’il n’est pas vraiment lui. Que Peter Daltrey n’est qu’un petit garçon extérieur à lui-même, qui vit sa vie sous ses yeux détachés. Et lui, le faux-Peter, regarde le vrai-Peter se faire engueuler, rire, jouer au foot, manger du beurre de cacahuète en cachette et en tire toutes les leçons qu’il est possible d’en tirer. Voilà ce que je ne ferais pas.
(Il s’arrête ; marque une pause d’une minute et secoue la tête avant de reprendre, contrarié)
Non. C’est l’histoire d’un petit garçon qui aspire à autre chose. Il n’a aucune leçon à tirer de rien parce qu’il s’en fout. Il est riche, il a des thunes et il s’est découvert un don : il arrive à charmer les gens. Un sourire, et pouf, la vieille dame, dans la poche. Un clin d’œil, et chtam, la fille, dans la poche aussi. Un peu comme Voldemort… Non, pas comme Voldemort : comme Tom Jedusor. Mais parfois, il est plutôt comme Verlaine, prit d’une putain de mélancolie qui ne PEUT PAS partir, parce que c’est simple, c’est plus qu’une phase, qu’un moment de déprime : c’est LUI. Lui, il est mélancolique, voilà, il n’y peut rien. Il n’y a plus qu’à se noyer dans l’alcool, dans la drogue, tomber dans la déchéance totale et crever. Mais il veut plus que ça, je l’ai déjà dit. Et puis, c’est encore un petit garçon, tous ces détails, il n’en a pas encore totalement conscience… Ce sont simplement des bribes de sa personnalité qu’il se découvre, par facettes, qui se mélangent entre elles et qu’il n’arrive pas à gérer. Autant dire que tout ça, il n’aime pas trop. L’enfance c’était cool, quand il pouvait encore jouer aux petites voitures tranquillement, quand son père les confisquaient parce qu’elles traînaient partout et qu’il n’avait qu’à aller chialer sous les jupes de sa mère. Alors que l’adolescence, c’était autre chose : la création de la personnalité, les poils, les premières copines, les interrogations existentielles et les crises d’angoisse tout seul dans son lit le soir. »
(Il s’arrête et sort un papier de sa poche arrière, qu’il déplie et lit d’une voix étonnamment douce)
- Citation :
- – Tu te fous de moi ?
Il avait crié tellement fort que Peter avait du s’évader de sa tête quelques secondes. C’était une technique qu’il utilisait de plus en plus régulièrement, qui consistait tout simplement à vider son esprit de toute pensée négative et à se réfugier intérieurement dans un endroit libre de toute contrainte, et vide de tout danger. – Et tu me dis avec le plus grand sérieux du monde que Mrs. Jones est au courant, bien sûr. Cette fois-ci, il fut bien obligé de retourner à la réalité. Respirant un grand coup et s’efforçant de regarder son père droit dans les yeux, sans pleurer, il resta silencieux tout de même. – Bordel, il va me répondre ce petit con ??!! s’écria M. Daltrey en secouant Pete de toutes ses forces, qui répondit, haletant : – J’ai pas fait exprès… – T’as pas fait exprès ?! Ben je l’espère bien, que tu l’as pas fait exprès ! Il ne manquerait plus que ça, hein ! Toujours aussi silencieux, Peter baissa les yeux vers ses chaussures aux lacets défaits. Il avait neuf ans, des résultats scolaires extraordinaires – il avait déjà sauté une classe – et il n’était pas foutu de faire ses lacets correctement. Son cerveau était en ébullition constante, il fallait toujours qu’il se pose des questions sur tout et n’importe quoi, et qu’il trouve les réponses surtout, mais alors lorsqu’il s’agissait de quelque chose d’aussi simple que les lacets, c’était autre chose… ! – Tu réponds quand on te parle ! Peter Daltrey ! – Pardon… papa. Avant qu’il n’ait eu le temps de le réaliser, son visage était couvert de larmes. C’est que son père, quand il était énervé, il faisait peur. – File dans ta chambre ! Dépêche toi ! Pete ne se le fit pas prier et détala à toute vitesse dans l’appartement, manquant de tomber à plusieurs reprises. Si ce qu’il avait fait était grave ou non ? La nature de cette bêtise ? Il semble que l’important ne réside pas dans ces détails, mesdames et messieurs.
Il semblerait plutôt que le gosse ait un problème relationnel avec son père.
(Il se rassoit, se rallume une cigarette, prend un air concentré et continue)
Quand j’avais six ans, je me suis prit une première torgnole. Comme ça. Et puis les bêtises se sont enchaînées, pas très graves, on était encore jeunes à l’époque. De toute façon, aussi jeune, vieux ou con que j’ai pu être, j’ai toujours vécu ma vie comme je l’entendais, et peu importe les claques, les baffes et les punitions. Les coups de pieds au cul, les soirs sans manger, les « Papa est en déplacement » (traduits par : Papa se tape sa secrétaire et super, je vais pouvoir regarder la télé tard ce soir).
Je m’en foutais moi. Je m’en foutais que maman soit triste, que papa soit un connard, tout ce qui m’importait c’était cette télé et le fait que je puisse la regarder tard le soir. Moi, j’en avais rien à foutre des claques, des cris, des pleurs et tout. Moi je voulais juste regarder la télé et jouer avec mes copains …
Mais le monde des adultes est plus compliqué, non ? C’est pour ça que j’ai souvent droit à des « Peter, tu devrais trouver un boulot SERIEUX, animateur radio c’est n’importe quoi parce que pour le moment tu te fais un peu d’argent mais bientôt tu seras trop vieux pour trouver un bon poste qualifié. Tu sais dans le commerce ils veulent du jeune qui vend bien ! »
Ta gueule.
Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule.
Le répéter en boucle me soulage parfois. Ta gueule papa. Ta gueule maman. Si je leur disais en face, je perdrais tout mon fric. Je préfère encore faire le faux cul.
C’est comme ça chez moi. J’ai une Mustang, un loft qui donne sur Central Park, papa et maman paient le loyer, les dépenses, les fringues, tout. En échange, je souris, et j’utilise ma capacité à me faire aimer des plus cons.
Et donc, après la première torgnole, comme je ne disais rien et que je ravalais mes larmes, en bon Peter Daltrey que je suis, fier et arrogant, comme je le fixais simplement d’un air de défi, je m’en suis avalé plein. Papa, ça le soulageait de me frapper. C’était sa façon de se purifier un peu… Fonction cathartique, quoi.
Mais j’ai besoin d’un « ailleurs ». Un ailleurs, où, pour quoi faire, combien de temps, je m’en fous. Juste… Partir ? Je n’ai pas beaucoup d’amis, vous savez. Là j’entend tout de suite les gens « Ha oui il fait le mec, je-fume-une-clope-devant-ma-caméra-en-polo-ralph-lauren mais en fait, il a pas de potes »
J’ai plus de relations que n’importe quel pecnos que vous êtes. J’ai plus de numéros dans mon répertoire que n’importe quel abruti VIP dans la ville.
C’est juste que les gens m’ennuient rapidement.
Alors partir, tout de suite, demain, hier, ce n’est pas un problème. Je suis prêt. Je n’ai pas appelé l’histoire de ma vie – un peu égocentrique comme expression – Histoire de L’homme qui Voulait Etre Libre pour rien… Vivre séparé de toute contrainte, ne plus avoir à se soucier de rien, arrêter de penser comme le monde nous dit de penser, se libérer de la tutelle de la société ! Voilà pourquoi je joue de la guitare, que je compose des chansons, que j’écris des paroles et même des « histoires », transformées par la suite en nouvelles ! Parce que le monde ne tourne plus rond, que nous ne sommes que des pions dans un univers gigantesque, et parce que ma place n’est pas ici.
Concluons par une très belle phrase de Delphine de Vigan : « Quand je regarde le ciel, je me demande toujours jusqu’où ça va, s’il y a une fin. […] Car si on lève le nez la question inévitablement se pose, et puis aussi celle de savoir ce que nous sommes, nous, si petits, dans tout ça. »
Dernière édition par Pete Daltrey le Sam 18 Juil - 1:59, édité 13 fois |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 16:52 | |
|| Le joueur et le hors-jeu || ~ Prénom/Pseudo : Anne-Laure ~ Age : 17 ans ~ Votre avis sur New York, The Dark Side : Ca a l'air super =D ~ Où avez-vous connu le forum ? Pub ~ Niveau de RP : (en lignes/pages word par post) Je sais pas, j'essaie de faire 2 pages word mais parfois j'en fais moins, parfois plus, ça dépend de la personne en face, de mon inspiration et de tout ça ! ~ Exemple de RP : - Spoiler:
Lui qui arrivait pourtant enfin à devenir ce qu’on attendait qu’il devienne. Quelqu’un de mieux, de plus stable, de plus sérieux, de plus mature… Quelqu’un d’autre en fait. Ce n’était pas lui. Et ce matin, tout le poids s’accumulant sur ses frêles épaules avait fini par les faire lâcher. Il s’écroulait littéralement, ne laissant apercevoir à Elya qu’un cadavre inanimé. Comme s’il s’était piqué toute la nuit, avait bu trente-six bouteilles de vodka, et se réveillait difficilement après trois jours de sommeil sans fin… Il avait fumé beaucoup trop d’accord, et surtout s’était fait de bons gros joints bien tassés et bien épais, qui avaient fini de l’achever. Mais c’était il y a quelques heures, et leur effet se dissipait peu à peu, bien qu’apparemment le cannabis reste dans le sang trois semaines après la consommation. Lui, ça faisait longtemps que ça ne lui faisait plus rien passé quinze heures.
Et alors, avachi sur son canapé, les yeux explosés, l’appart dévasté, pupilles dilatées… Il l’écoutait s’inquiéter à son sujet et se remettre en cause alors qu’elle n’y était pour rien. Même pas la force de la contredire… Lessivé, le mec…
Non, ce n’était pas elle le problème. C’était lui, rien que lui. Il n’allait pas bien, c’est tout. Ca faisait longtemps que c’était comme ça, et il se demandait même s’il n’avait jamais été bien au fond. D’abord, il y avait eu son père… Sombre histoire d’alcool, de violence, de meurtre et de conduite en état d’ivresse… Voulait pas savoir les détails. En tous les cas, il ne l’avait pas vu depuis qu’il avait deux ans, et avait du vivre sans icône paternelle contrairement à tous les enfants de son âge. Et puis c’était un tout, c’était juste sa vie qui merdait, à cause de lui c’était clair mais bon… Il ne serait pas le connard qu’il était ou avait été ou était toujours il ne savait pas, si au départ il n’y avait pas eu cette absence. Et il ne serait pas venu à Miami si son père n’avait pas habité la ville. Mais il n’avait pas la force de l’affronter… Et puis son père, il n’en aurait rien à foutre alors… C’était plus simple de se laisser aller, se laisser vivre et surtout crever, dans son appart trop luxieux pour être digne de lui, le petit Trent qui avait toujours vécu ric rac.
Bref, ça faisait longtemps qu’il n’était pas bien et Elya n’y était pour rien.
C’était juste que ça lui rajoutait un sujet de préoccupation. C’aurait été la même chose s’il n’avait pas été en couple avec, remarque. Il se serait dit qu’il devrait avoir une copine pour aller mieux, et là il se disait qu’il ne méritait pas cette fille qui était trop bien pour lui. Qu’elle perdait son temps avec un loseur comme lui, et qu’elle méritait cent fois mieux… Et si elle lui annonçait là tout de suite qu’elle le quittait pour un autre, il le comprendrait vraiment. Il serait déçu mais après tout, il s’y attendait tellement à ça…
Et donc elle s’était laisser tomber à côté de lui. Sur le canapé. A bout de souffle et paniquée. Mais si elle savait qu’elle était la meilleure chose qu’il lui était arrivé depuis tellement longtemps… Si elle pouvait juste s’en douter…
Il tourna la tête vers elle et n’eut pas la force de prononcer la moindre parole, mais le regard qu’il lui lança traduisait exactement les lignes écrites plus haut.
Au départ il s’était mit en couple avec elle pour masquer sa culpabilité, et essayer de devenir quelqu’un de meilleur. C’était égoïste, c’était con, c’était à l’image de Trent. Mais maintenant… Maintenant il se rendait compte qu’il commençait à en tomber amoureux. Genre, vraiment amoureux. Et alors qu’elle lui dise ça… Ca lui brisait le cœur de la voir s’inquiéter et se remettre en question alors que le problème, le seul ici, c’était uniquement lui. Et ça depuis le début. Il avait toujours été une source d’emmerde pour tout le monde, à briser les cœurs de toutes les filles, à prendre les gens pour des imbéciles et à les jeter quand il n’en voulait plus. Encore une fois, c’est à cause de l’absence de ce père qu’il n’avait jamais réussi à considérer de la sorte. S’il n’avait pas eu autant peur de perdre ceux qu’il aimait à cause de leur abandon hypothétique, alors il se serait sûrement plus consacré aux gens qui l’entouraient. Et inconsciemment, Elya lui avait réapprit ça… A faire confiance et à s’ouvrir…
Alors il ferma les yeux et, laissant glisser sa tête contre la sienne, murmura, épuisé, en hachant sa phrase :
Tu sais bien.. que… c’est pas.. ça … toi.
Il rouvrit les yeux et continua de sa voix rauque et on sentait qu’il devait se concentrer à fond pour pouvoir aligner autant de mots, et qu’un tel effort le fatiguait :
Je… C’est moi… J’suis crevé là… J’voulais pas que… tu sais, que tu me voies comme ça.. C’est… J’sais même pas.. Tout .. La vie.. J’en peux plus … J’suis fatigué.
Il referma les yeux et déglutit avec difficulté, et murmura :
Mais c’est pas toi… Au contraire Elya… T’es … Je crois que… Enfin…
Putain, c’était plus dur en vrai que ça en avait l’air dans tous ces foutus films débiles.
Maintenant je le sais que c’est toi. La fille qu’il me faut, je veux dire…
Et alors il ne l’embrassa pas comme dans tous ces foutus films débiles cités plus haut, parce que le cliché il avait donné, et se redressa juste, prit tout à coup d’une petite vague d’énergie, toute petite certes mais qui l’aida à faire ce qui suivit. Les yeux rivés sur le plafond, il continua :
J’ai jamais raconté ça à personne, mais… Enfin bon.. J’imagine qu’un jour y faut … J’sais pas… Ca aide … j’ai jamais rien raconté de ma vie et ça va être la première fois alors.. Enfin.. Faut être indulgent si j’arrive pas à m’exprimer ou à parler bien …
Il savait qu’elle le serait mais c’était pour la forme, et surtout, pour gagner du temps …
J’avais quel âge, dix ans ? J’ai reçu une carte postale, c’était en novembre et j’avais trouvé ça trop bizarre, tu comprends en novembre y a personne en vacances … Il referma les yeux. Cette carte, elle m’a tué… Déjà que je m’étais habitué à … Enfin.. J’avais pas de père et là, il m’envoyait une foutue carte de merde en disant que toutes ces années il m’avait pas oublié !! Il voulait me voir même ! Moi qui avait toujours vécu avec l’idée que tu sais.. J’le verrais jamais et qu’il existait pas… Bah en fait il existait… J’y ai pensé jour et nuit à ce truc… Ma mère m’a interdit d’y répondre, j’ai voulu la cacher mais mon idiote de sœur lui a montré et … Bref, c’était la crise quoi.. Il rouvrit les yeux, toujours rivés sur le plafond. C’est devenu mon obsession. Parce que s’il était là quelque part, ça voulait dire qu’il m’avait abandonné et qu’il m’aimait pas… Et moi, j’ai eu l’impression que du coup c’était… Il déglutit avec difficulté et même, à sa plus grande honte, une larme coula sur sa joue. C’était la fatigue, et l’émotion. C’était surtout de l’énervement contre son père, même pas de la tristesse. Tu vois… j’ai cru que c’était possible que tous ils m’abandonnent, si même mon père il l’avait fait… Et alors j’ai plus eu confiance en personne… Il n’osait même plus retourner la tête vers elle et essuya d’un coup rageur la larme qui perlait sur sa peau fatiguée. Et alors je suis devenu un vrai con. Mais bizarrement c’était ça que les gens voulaient… Ils m’adoraient et moi j’étais un con. Je leur parlais même pas, c’était eux qui me parlaient… Et puis j’me servais d’eux, ils me suivaient partout, je sortais avec toutes les filles que j’voulais et j’me les tapais à l’arrière des voitures… J’voyais même pas où était le mal ! Mon père m’avait fait ça tu comprends ? C’était rien moi ce que je leur faisais, en comparaison à toutes les lettres que je recevais depuis cette maudite carte, et que je brulais sans même les lire. Et puis elles étaient trop connes aussi… Elles se laissaient avoir et j’me demandais même si elles en faisaient pas exprès.. Mais bon.. Et puis je t’ai rencontrée aussi.. Je suis désolé… C’était pas exprès que je t’ai utilisé comme un jouet, pour moi t’étais une d’entre elles… Et puis j’avais une copine, j’en étais tombé amoureux et elle m’en faisait voir de toutes les couleurs, tu peux même pas imaginer… Une dingue, une dingue… elle me faisait des crises d’hystérie pour rien et elle promettait toujours de me larguer, et elle le faisait, et après avoir brisé mon cœur en mille morceaux elle revenait et chialait à mes pieds pour me faire craquer… Et alors moi je… Je craquais .. Je me remettais avec elle et c’était reparti pour un tour.. ‘Puis le jour où j’ai enfin décidé de la larguer ça a été dur. J’avais apprit que mon père vivait à Miami, j’sais même plus comment .. Les yeux toujours rivés sur ce passionnant lustre, il continua après une courte pause. Et je suis venu. Je voulais quitter ma mère, ma sœur, tout ça, mes « amis » et ces pétasses que j’avais souillé avec ma connerie, et qui m’avaient souillé avec la leur. Et ma sœur qui pleurait, on aurait dit que je lui faisais le même coup que mon père, que je l’abandonnais … J’ai même plus contact avec aucun des blaireaux que je côtoyais à l’époque… Je… Au fond ils m’aimaient pas, eux non plus.. C’était juste cette image du mec mystérieux qui se fout de tout qu’ils aimaient bien, pas moi.. Et puis là je .. je sais pas.. Je sature .. J’ose même pas aller le voir, mon père… Je suis venu là mais en fait c’était un prétexte … Un prétexte pour me dégonfler .. Pour me sentir encore plus con.. Tu sais dit comme ça on dirait qu’il m’est arrivé que des merdes mais c’est pas vrai, je t’ai eu toi et … C’est le mieux … Si t’étais pas là je … Je sais pas … ~ Connexion : (Mettez-vous une note sur 7) 7/7 si je peux ! ~ Code du règlement : - Spoiler:
Edit : OK by Wii ~ Avez vous signé le règlement ? : Oui (: ~ Célébrité sur l'avatar : Jamie Bell ~ Multicompte : Nope
Dernière édition par Pete Daltrey le Ven 17 Juil - 17:11, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 17:10 | |
Coucou T. Finalement, tu t'es inscrite ! x) |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 17:11 | |
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| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 17:11 | |
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| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 17:12 | |
Bievenue sur NY-TDS Trentouille Anne-Laure xD
Bonne continuation pour la suite de ta fiche si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésites pas à prévenir le staff . J'ai édité ton code et maintenant :
* mode pokemon ON *
ATOI DE JOUER !! |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 17:14 | |
Trenty-chouuuuuuuu t'es làààààààààààà |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 17:35 | |
Bienvenue Bonne chance pour ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 17:36 | |
O__O Je croyais être la seule à l'appeler Trenty-chou va falloir que je trouve autre chose XD
Bienvenue sur le forum toi =D |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 17:39 | |
BIENVENUE A TOI PETE-SAMA !! ^.^ |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 17:40 | |
- Maddison Davies a écrit:
- O__O Je croyais être la seule à l'appeler Trenty-chou va falloir que je trouve autre chose XD
Bienvenue sur le forum toi =D C'était pour brouiller les pistes ^^ J'ai pas envie qu'elle devine vite |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 17:48 | |
Je sens que je vais devenir folle rapidement ici ^^" Mais sinon, merci tout le monde (du moins ceux qui essaient pas de me rendre dingue !) |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 17:50 | |
Si tu l'es pas déjà ...
*Sors* |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 17:55 | |
Je ne répondrais rien à ça xD De toute façon je crois avoir deviné quelques personnes .... |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 17:56 | |
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| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 17:59 | |
C'est encore au stade de suppositions ! Je mène mon enquête et je ne voudrais pas brouiller de pistes |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 18:32 | |
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| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 21:02 | |
Uh-uh, et encore un DYLien qui a succombé à la tentation.... x) <3
Bienvenue en tout cas!! =P
Oh-oh, Daltrey, la classe!! ¤___¤ |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 21:18 | |
Kei :: Merci Héhé, vive les Who j'ai envie de dire ...Joshua :: Haha merci à toi seulement alors ^^" |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 21:25 | |
De rien, je comprends que tu puisses avoir peur de tous ces énergumènes et t'invites même à vérifier leurs profils psychologiques avant d'en aborder quelques uns. Si jamais tu hésites, viens me demander avant x) |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 21:32 | |
Mdr merci pour le conseil xD |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Ven 17 Juil - 21:34 | |
De rien, ils sont gratuits.
* Ua ou le mec qui ne peut pas s'empêcher de flooder * |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Sam 18 Juil - 2:00 | |
Haha manquerait plus que tu me les fasses payer ! >> Je pense avoir terminé ma fiche ! Je suis sure d'avoir oublié quelque chose mais allez savoir quoi ... |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey Sam 18 Juil - 2:13 | |
T'as finiiiiiiiiiiiiiiiiiii, alors moi je vais continuer ma lecture (de ta fiche) |
| | | | Sujet: Re: Peter Daltrey | |
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