Sujet: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 1:02
Lola Willow Woodson. ~ comment oses-tu me parler d'amour toi hein qui n'a pas connu lola ~ serge gainsbourg
|| Identité du personnage ||
~ Nom : Woodson ~ Prénom : Dolores, Willow ~ Surnom : Lola ~ Âge : Vingt ans ~ Nationalité : Russo-américaine ~ Groupe : Citizen ~ Statut et activité dans la vie : Elle aurait aimé être avocate, psychologue ou grande businesswoman, mais n'a jamais eu vraiment d'éducation correcte. Elle se retrouve à tenter difficilement sa chance dans le mannequinat où elle rêve de percer (disons qu'elle passe des castings minables quand elle peut... et quand elle veut), et cumule avec le travail de danseuse à l'Aphrodisia Strip Club... parce qu'il faut bien payer le loyer (et accessoirement héro, amphé, canna, coco, ecsta) ~ Orientation sexuelle : Bisexuelle
|| En savoir plus ? ||
~ Histoire :
ONE •• de l'achat de la liberté
La musique sourde et les lumières crues aveuglantes étaient mon quotidien, je ne m'en plaignais pas. J'aimais vivre la nuit pour dormir le jour, ainsi je pouvais fermer les yeux sur l'atrocité adipeuse de mon pays ; je ne dardais la Russie que lorsque le ciel était d'encre, ainsi j'y voyais moins clair et j'esquivais la dure réalité. Les filles autour de moi, dansant sur cette estrade à moitié nues pour des touristes étrangers ou des obsédés du coin étaient comme moi, en dehors d'être dépendantes aux substances hallucinogènes et de leur maigreur squelettique à en faire pâlir les adeptes les plus pures de l'anorexie je veux dire... elles étaient là pour l'argent. Nous n'avions pas choisi de faire ce métier, personne n'aime se mettre à nu pour se donner à des inconnus dont les vices sont parfois poussés, mais notre salaire était plus élevé qu'un revenu moyen du russe modeste du coin, bien plus. Bien évidemment, nous n'avions plus de liberté, nous n'avions plus d'âme et étions devenues des poupées ; notre statut d'être humain était anéanti au nombre chaotique de zéro, nous étions un chiffre d'affaires, un business, du pur trading spéculatif. Et pour avoir la main mise sur nous, notre patron au costume toujours propre et bien repassé nous avait fait goûter aux joies de la drogue. Vice pervers duquel n'en découlait qu'une seule chose : nous étions devenues accro, et pour payer nos doses, nous continuions à nous prostituer. Le propre du maquereau, c'est que sa ruse et sa capacité de vous manipuler est au moins aussi effrayante que les accès de violence dont il peut faire preuve à votre encontre. Etrangement, je n'étais pas malheureuse, ou du moins ne le montrais pas ; je n'aimais pas cette vie d'esclave pas plus que je n'aimais ma patrie, mais toujours souriante et pétillante, j'allais de l'avant. Par ailleurs j'avais toujours été la préférée du patron, la préférée des clients également, et dans la logique des choses j'étais donc le bénéfice luxuriant de la boîte, la starlette de cette maison close de luxe, j'avais un salaire plus élevé que les autres, attirant la jalousie des filles. Je n'ai jamais compris en quoi elles pouvaient ressentir envers moi les affres de cette jalousie malsaine ; avoir à se taper dix clients par jour relevait plus de l'effort surhumain que d'un avantage certain. Ils me dégoûtaient tous, leurs mains sur mon corps me donnaient la nausée, mais je continuais de jouer, tigresse féline, souriante et indomptable, car j'avais une idée en tête : m'échapper d'ici. Partir loin, loin de ce pays de maquereaux où la liberté était bafouée, loin de ces soviets, dans un pays ou on ne m'appellerait plus "matriochka". Je voulais gagner les Etats-Unis, je voulais ce rêve américain, dans mes songes de gamine les plus fous, je devenais une grande actrice avec des étoiles plein les yeux, les grands hôtels pour maison, me nourrissant seulement au Veuve-Cliquot toute la journée. Mais comme tous, je fonctionnais à la vodka, et ma demeure était cette chambre, la plus luxueuse de toutes certes, mais confinée de ces barreaux et de ce gorille faisant office de garde à l'entrée.
" Lola est rock'n roll, elle est fun et pétillante, adepte de toutes les soirées et de tous les trips les plus purs. Loin d'être une fille farouche, rien ne l'effraie et je crois qu'elle a tout tenté, ou presque. Elle est drôle, trash, provocante, sensuelle, elle te pousse dans tous tes retranchements, et pourtant c'est aussi une femme-enfant qui sait aussi être douce et docile mais seulement envers les personnes qui l'intéressent. Mutine et espiègle, décadente et prête à tout en soirée, les parties à plusieurs c'est son truc, les orgies un peu moins, les soirées entre copines à regarder du Tim Burton juste pour la belle gueule de Depp aussi... Mais ne pensez pas que c'est une fille facile, enfin pas tout à fait. Lola joue sur les paradoxes, disons qu'elle aime les belles personnes, filles comme garçons, elle résiste difficilement mais ce n'est pas pour autant qu'elle vous offrira une nuit si elle n'en a pas envie. Car elle est joueuse et féline, gamine et trash... Un véritable concentré de coke à l'état pur. Elle est l'euphorie qui s'infiltre dans vos veines et vous fait atteindre le septième ciel, puis cette sensation de manque lorsque tout retombe. C'est aussi une fille diablement fragile, qui peut être atrocement imprévisible. L'auto-destruction, c'est son truc à elle. Autant que sa joie de vivre. Et ça, je l'ai jamais pigé." Tatiana, meilleure amie de Lola.
" Quand j'ai vu la gamine à ce bar en train de me sourire, je me suis dit que c'était encore une pute de luxe ou une allumeuse professionnelle... un truc du genre. Puis elle est venue me parler, m'a taxé d'une clope avec culot, et on a discuté de tout et de rien, sur ma vie surtout. Cette petite a la faculté incroyable de vous rendre sociable, avec sa gueule d'ange, son grand sourire et l'intérêt qu'elle vous porte... Puis j'ai compris que Lola avait ce don étrange qui nous fait tous un peu peur, à nous grands sauvages new-yorkais : elle accorde de l'attention toute particulière à chacun. Comme si elle éprouvait pour vous une sorte d'amour éphémère, je ne saurais pas vous l'expliquer. Ce n'est pas mère Thérésa, elle n'est pas naïve et candide, mais elle vous apporte ce manque qu'on essaie tous de combler. C'est pas une fille timide, je vous l'accorde, mais elle est particulière, c'est une bouffée d'oxygène. Je me rappelle de ce jour-là, où elle me dit du tac au tac ce qu'elle faisait dans la vie, d'un air presque enthousiaste. Quand je lui ai demandé pourquoi elle aimait son boulot de misère qui lui faisait gagner un salaire pitoyable, elle m'a répondu : Je vis pas pour bosser et gagner du fric. Je vis pour pas mourir. Un autre sourire espiègle et un nuage de fumée de cigarette s'échappant de ses lèvres. Damned, que j'ai été conquis ce jour là." Jimmy, habitué de l'Aphrodisia.
" Je la croise parfois au casino, elle vient passer des soirées exclusivement avec ses amies. Une belle rangée de demoiselles si vous voyez ce que je veux dire. Cette fille est une joueuse dans l'âme, et je ne vous parle pas que des machines à sous ou des black jack... Ca la tient au creux des tripes, elle joue avec tout et tout le monde, mais sans arrière-pensée mauvaise ou calculatrice, ça reste gamin et enfantin. D'ailleurs je l'ai toujours vue avec son sourire d'ange, ou son regard provocant ou aguicheur. Elle en a attiré pas mal dans ses filets comme ça, des hommes en mal d'amour... Je ne dirai pas que c'est une allumeuse, je suis pas certain qu'elle a conscience de qu'elle fait. Mais quand je la vois se montrer féline et sensuelle avec un bourgeois aux aguets prêt à l'embarquer dans sa limousine, et qu'elle lui dit non au dernier moment dans un grand sourire mutin avant de tourner les talons, amusée... Ca a beau être gamin, elle s'attirera un jour des ennuis à force de jouer avec le feu, croyez moi." Leonard, croupier du lucky nights casino.
" Lola a du culot à revendre, combien de fois s'est-elle plantée devant moi pour me balancer dans un sourire mutin, espiègle, et un faux sous-entendu un "prenez-moi" claironnant et aguicheur. C'est vrai qu'elle a du potentiel pour être mannequin, elle a une personnalité marginale, elle gagne à être connue... enfin peut-être. La réussite l'attire comme un papillon de nuit, enfin disons plutôt l'argent, le luxe et les beaux hôtels, elle a l'âme d'une célébrité droguée sur le déclin, c'est certain. Bizarrement elle aime aussi passer du temps dans des pubs crasseux avec ses amis à se saouler à la vodka bas prix, cette gamine est aussi naturelle qu'elle aime le luxe, un vrai paradoxe. J'aimerai bien l'engager et lui passer des contrats autres que faire potiche à une exposition de beaux bolides mais la connaissant, vu la gamine qu'elle peut être parfois, j'ai peur qu'elle fasse un pied de nez à l'employeur que je lui ai trouvé simplement parce que ça ne lui plait pas... Elle n'est pas garce, ni narcissique ni hautaine, elle agit juste à la je-m'en-foutiste qui a le don de me taper sur les nerfs. Bon à la limite, elle a une gueule à vendre des jeans Levis au pire..." Dina, recruteuse à l'agence de mannequins.
~ Définition de l'enfer pour le personnage :
Mon enfer, c'est la Russie. Terres de glaces, étendues chaotiques et nauséeuses. Je hais mon pays, je hais ses politiciens, je hais ses maquereaux et ses mafiosos qui n'en démordent pas. Là-bas, si tu n'es pas né dans la bonne catégorie sociale, tu as raté ta vie, on ne te donne pas droit à une seconde chance et tu peux dire adieu à ta rollex. La Russie, c'est le déclin de l'être humain à l'état pur, c'est les géhennes de Dante et ses tortures innomables, c'est l'esclavagisme caché. Vous êtes de la chair à canon : ou vous travaillez comme poissonnier ou vendeur de tapis pour faire gagner de l'argent au pays, ou vous combattez avec les armes à feu pour terrasser les autres nations par le sang et la terreur. En Russie, pour se faire de l'argent, tu as deux solutions : ou tu nais passablement riche, ou tu fais les trottoirs. Le moyen le plus efficace de gagner de l'argent. A l'époque pour moi, la liberté avait un prix, et j'ai dû me la payer.
~ Définition du paradis pour le personnage :(En deux-trois lignes minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)
~ Taux de criminalité et pourquoi :
50/100 Un homicide volontaire et mémorable qui octroie bien la jeune blonde d'un bon cinquante sur cent quant à son premier crime. Mais soustrayons donc dix points du fait que l'homme qu'elle a abattu n'était qu'un mafioso russe qui ne vivait que pour le sexe, la vodka et le sang, grand branleur de première qui ne méritait pas sa vie ici, pas plus que le pédophile du coin... Rajoutons néanmoins cinq points pour son passé de prostituée (le racolage n'attribue pas plus de points que cela en Russie), et autres cinq points pour sa consommation de drogues dures. Bingo, cela nous donne la moyenne appréciable de cinquante sur cent, ça mérite bien un C+.
Dernière édition par Lola W. Woodson le Ven 10 Juil - 12:55, édité 28 fois
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 1:04
|| Le joueur et le hors-jeu ||
~ Prénom/Pseudo : Elo ~ Age : en âge de voter X) ~ Votre avis sur New York, The Dark Side : Je cherchais pile poil un contexte comme celui-ci pour jouer mon perso, il tombe à pic (a) j'aime beaucoup ~ Où avez-vous connu le forum ? via urban legend ~ Niveau de RP : Entre 1000 et 2000 lignes selon l'inspi ~ Exemple de RP : c'est chow c'est chow (ou pas)
Spoiler:
Un jeu fait de délices et de paroles encore sages, des rendez-vous mutins donnés de nuits en nuits, sans que jamais ils ne s'offrent l'un à l'autre. Langueur, tendresse chaude et suave, danses parfumées de la belle courtisane, présents et mots doux. Il ne faisait que la courtiser, elle frôlait ses mains de sa paume d'opaline, elle, l'enfant au visage de lune. Rien qui, pour une fois, ne demandait atteinte à l'innocence ou à la candeur d'un ange ; si Blake voulait avoir son corps, il s'en irait la conquérir avec passion et tendresse, dans un écoulement du temps las et impatient. Qu'importe la durée qu'il lui faudrait ; une semaine, un mois, un an, car il en avait fait sa plus belle et délicate de ses courtisanes, se refusant à porter atteinte à sa pureté par le joug d'une main trop violente ou une approche malhabile. A elle, il lui offrirait par amour du jeu les histoires des contes de fées, il se ferait prince sur des vers d'un Appollinaire appelant à l'éros pour que leur histoire piquante ne soit pas qu'une affaire de luxure. Et sans y inclure les sentiments par ailleurs, le prince ténébreux voulait que la partie engagée, de libertin lascif à belle courtisée, soit les prémices d'un autre temps. Il savait pourtant, que la promise se faisait dulcinée d'un ami Serpentard à qui il devait beaucoup, mais aux pensées du sombre prince, il demeurait persuadé que le susnommé Luce n'éprouvait aucun sentiment pour la belle ; brise rafraîchissante de passage. Et parce qu'il se faisait arrogant, parce qu'il voulait régner sur tout et tout posséder jusqu'à en dérober les trésors des autres, Blake ne s'était guère formé de conscience quant au fait de courtiser la délicieuse Carlson. Il avait vu en elle, dès lors qu'il avait posé ses obsidiennes sur ses courbes cette première nuit, les délices fruités d'une histoire qui ne se tiendrait pas comme celles qu'il avait habituellement. Il ne la voulait pas comme amante de passage, du moins pas selon les règles du jeu appliquées à toutes ses jolies victimes ; il la voulait poupée dansante et esclave de sa propre personne, dans une liberté à la fois restreinte mais pourtant présente. Et en retour, il idolatrait sa beauté en lui faisant hommage par des regards dévorants et des mots envoûtants. Leurs correspondances aux éclats d'éros et de romantisme teintés d'arrogance pour le Serpentard, n'étaient que jeu se voulant mutin mais plus dangereux qu'il ne le laissait paraître, il avait laissé fleurir au prisme de ses lettres, une passion étrangement brûlante et distante qui les unissait. Et Blake avait averti l'enfant de la Lune ; autour de lui, beaucoup de spectres dansants avaient perdu leurs âmes, aussi peut-être ne dérogerait-elle pas à la règle. Elle mourrait asphyxiée du piège du loup ténébreux, sans le savoir encore, sans s'en soucier néanmoins, et le prince lui-même n'avait pas idée des blessures qu'il infligerait à la douce, lui qui, pour une fois, se voulait honnête et droit. Et il la désirait car il l'avait senti découper sa raison pour la peindre sur l'étouffant cerceuil d'une logique envolée ; il la voulait parce que ses effluves ennivrantes l'obsédaient. Le noir du geai, c'était ce qu'il était, quand sa beauté à elle, blasphématrice tant elle était provocante, scandait lumineusement un "le blanc est pur". Jeunes gens opposés retrouvés sous la coupe d'un même jeu, jeu qui les desserverait bien plus loin qu'ils ne le penseraient.
La main dans la sienne, le souffle lent et le sourire mutin, pas un mot ne s'était échappé des lèvres du sombre prince sous le regard curieux de la belle. Il l'avait entraîné jusqu'à l'ombre du saule, passant ses obstacles de branches violentes et claquant l'air, l'entrainant derrière lui dans un sillage d'un parfum suave et épicé déjà envoûtant. Et lui, humait déjà les effluves d'argan huilant la peau de la courtisane ; ce soir la nuit aux ambiances exotiques n'en serait que diablement plus platonique. Plus il la désirait, et plus il s'offusquait de la prendre contre lui, dans un paroxysme qui n'avait plus de logique. Et pourtant, le sombre Prince avait aménagé un lit de roses envahit par le lys, dans cette pièce que nul n'avait visité depuis des lustres, tentatives légères au cas où la soirée ne tournerait pas aussi chastement. Blake lui avait alors tendu ce fin tissu noir, son regard ne quittant dès lors plus les courbes dénudées de la courtisane lui tournant le dos ; il n'avait pas laissé ses obsidiennes s'approprier sa silhouette gracile ; ses prunelles d'acier brûlaient simplement les omoplates de la douce dans un respect de braise. Et lorsqu'elle s'était retournée, il ne put s'empêcher de penser que les étoiles affammées avaient du la poursuivre, car de sa peau au délicieux satin, brillait cette pâle couleur faite d'argent et de lune. Le sombre prince avait esquissé un sourire ténébreux, et d'une voix suave se faisant maîtresse des lieux, il lui avait intimé dans la plus délicate et mordante douceur, de danser pour lui. Le parfum ennivrant de la pièce ainsi que les braises douces enveloppant leurs corps les avaient gagnés, car bientôt, alors que les hanches fines de la courtisane étaient venues frôler les genoux du prince qui en demandait encore, il avait posé ses mains puissantes sur sa taille fine, assis et les obsidiennes levées vers son obsédant visage dans un sourire de loup. La belle s'était penchée, éphémère insouciante au déhanché parfumé, déposant sur ses lèvres un feu au flambeau encore éteint qui s'éveilla. D'un coeur s'accélérant avec passion, l'infinie douceur que Blake lui avait rendue s'était faite paradoxalement plus bestiale également, parfumé des effluves d'une passion venue d'un autre temps. Une passion que l'on accorde qu'aux princes des contes de fées, celle qui vous ferait mourir pour l'autre, quand bien même il ne sentait pas de sentiments noblement amoureux pour la demoiselle. Le tambour de son palpitant s'affola, encore et encore, emporté par une ivresse qui n'avait plus de nom , il ne put résister à sa promesse de ne pas la faire sienne. Il la désirait dans son entier, du creux de ses reins jusqu'au galbe de son front, l'avoir pour lui en tout temps et pour toujours, dans une folie qu'il pensait passagère et embrumée par les odeurs de l'encens, de ce parfum sucré fait d'argan et de ses propres épices suaves. Comment pouvait-il savoir, en ces funestes instants, pauvre diable qu'il était, que la nature de la belle poussait à rendre fou quiconque échangeait un baiser de la sorte avec elle. Et comment donc pouvait-elle savoir que le Serpentard au coeur libertin se mettrait à battre d'une folie brûlante sous le joug d'un baiser échangé d'abord innocemment. La nuit avait donc fini dans ces draps riches d'une tendresse et d'une bestialité qu'ils s'échangèrent, ardente et frissonnante, dépeinte de la sueur de leurs corps s'unissant alors sous les rayons de la lune, dans des baisers passionnés et des regards tendres qu'il lui portait. Il la voulait, encore et toujours, quand bien même elle était sienne dans ses bras en l'instant. Jamais encore, Blake n'avait donné autant de passion ni n'avait senti son palpitant s'affoler dans une frénésie guerrière et aussi forte, était-ce seulement humain que de prêter telle passion à une autre personne ? Le désir, la passion, la folie douce s'étaient emparés de lui, qui dans une nuit néanmoins faite d'une tendresse des plus rares qu'il n'avait encore jamais donné à personne , lui qui pourtant offrait douceur à toutes ses conquêtes d'une nuit pour les rendre alors dépendantes, s'était achevée dans les draps d'une flamme fiévreuse et véhémente.
Et les voilà qu'ils dorment, et l'infini silence demeure. L'un contre l'autre, le corps dénudé et se blottissant contre les courbes de son autre, tels des amants au palpitant tombé dans les disgrâces de l'amour, alors qu'il n'en était rien. Sa main au creux de sa poitrine, le jeune homme la serra doucement contre la sienne, paume possessive encerclant les doigts fins de la courtisane, dans un soubresaut léger venu trahir son réveil qui se profilait. Un froissement d'étoffes ; elle s'était tournée vers lui alors que ses paupières étaient encore closes, écoutant avec douceur chaque battement du coeur de la lionne, épris de chaque note, de chaque gamme de son tambour léger, comme de son moindre souffle. Et là en l'instant, un sentiment étrange envahit le jeune homme qui, sans le savoir, se trouvait sous l'envoûtement de la belle demoiselle qu'elle lui avait infligé par ses baisers de fée le rendant fou. Ses yeux d'un sombre magistral s'ouvrirent sur elle, sans un sourire mais d'une lueur qui se prêtait étrangement amoureuse, la dévisageant à l'en caresser ses traits fins par le prisme de ses prunelles. De tout son être et de toute son âme, se sentant amoureux de son moindre souffle, le coeur affolé et battant encore trop vite, il savait alors qu'il pouvait mourir pour elle, comme tuer de sang-froid quiconque lui enlèverait sa fée. Ignorant ce qui lui arrivait, sans même le chercher vraiment, Blake se retrouvait malgré lui envoûté d'une emprise dangereuse qui n'avait plus d'ampleur, et déjà cela se voyait dans son regard de braise. Il voulait la posséder, il la voulait pour lui, encore et toujours, et à jamais, dans une vénération qui n'avait plus de limite il la dévisageait de ses yeux de prosélyte converti à sa beauté. Qu'elle se donne à lui encore, et il mourrait pour le rouge de ses lèvres qu'il commença alors à caresser du bout des doigts, sans que jamais ses prunelles d'une nuit d'ébène ne viennent se détacher d'elle. Et quel était ce battement de coeur, affolé, qui n'en finissait plus, s'agitant dans une frénésie insoutenable au point de lâcher. Il mourrait d'amour, quand bien même il ignorait qu'en réalité, il n'était pas amoureux de la belle mais seulement envoûté de sa malédiction. Et enfin, sa voix s'éleva, incandescente et suave piqué d'un ton ambré qu'on ne lui connaissait que peu, alors que ses doigts amoureux vinrent caresser la joue de la courtisane.
Blake : « Bonjour, douce Sasha... Nous avons encore tout le matin devant nous. »
Un sourire pour un regard d'une tendresse à la fois sybarite et diablement effrayante, la folie s'était emparé de lui sans qu'il ne le démontre encore. Car, à la sentir tout près de lui, il n'avait pas à faire preuve de véhémence : tant qu'elle était à lui, Blake se ferait simplement fidèle disciple. Doucement, il se redressa dans un froissement de draps léger encore parfumé de la chaleur de l'argan, déposant des monceaux de baisers au creux de son épaule, sentant son coeur s'affoler encore alors que son esprit perdu dans les méandres du trouble s'était envolé pour des mots qui sans doute, feraient peur à la douce. Car déjà ses lèvres approchèrent l'oreille de cette dernière, glissant sur son cou et sa joue blême, dans une langueur qui n'avait plus de fin.
Blake : « Je ne te laisserai plus partir. Ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais. »
Des mots qui auraient pu la toucher de plein coeur, si le romantisme affirmé du Serpentard ne s'était pas trahi d'une affreuse réalité dépeinte de son délire passionnel. Ces paroles là n'étaient guère des proses destinées à la séduire encore, elles étaient teintées d'une menace si douce qu'elles en devenaient attendrissante. Ne répondez pas à ce qui manque de raison, la logique est un serpent.
~ Connexion : 5/7 ~ Code du règlement :
Spoiler:
OK. By LV.
~ Avez vous signé le règlement ? : pas encore darling X) ~ Célébrité sur l'avatar : Kate Moss ~ Multicompte : Nope
Dernière édition par Lola W. Woodson le Ven 10 Juil - 12:35, édité 3 fois
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 1:06
Welcome & good luck for your card !
Bon choix d'avatar & de prénom ! par contre j'aurais pas mis Lola de Superbus mais Lola des Kinks, plus classe d'après moi *SBAFF*
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 1:10
j'avoue j'avoue y a plus classe, mais ça correspond bien au personnage que je compte faire (a) merci pour le message de bienvenue =D
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 1:35
Elo ? *O* *espère pas se planter xD* Welcoooome dans tous les cas <3
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 7:04
Bienvenue ! Bon courage pour ta fiche ! x)
(Et là, Wynona va arriver et dire "Olà Lola".. J'le sens.. )
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 8:42
Bienvenue !
Merci de ton inscription et bon courage pour ta fiche Très bon choix d'avatar (:
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 9:08
Allo Lola ? Wii c'est bien tuwa x)
Bienvenue sur NY-TDS Lola :vole: Eliott arretes de freiner mon inspiration comme ca c'est très frustrant xD
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 10:02
PTDRR
Bienvenue Lola n___n
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 10:07
Saskia Mercury a écrit:
Elo ? *O* *espère pas se planter xD* Welcoooome dans tous les cas <3
c'est qui ? *o*
merci pour l'accueil <<3
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 10:41
Bienvenuue! (wow, me disais justement que j'avais jamais vu personne prendre Kate comme ava... Bon, j'métais trompé.
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 10:46
je fais rien comme tout le monde =>
thx ! =D
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 11:22
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 12:03
Lola W. Woodson a écrit:
Saskia Mercury a écrit:
Elo ? *O* *espère pas se planter xD* Welcoooome dans tous les cas <3
c'est qui ? *o*
merci pour l'accueil <<3
Nanas (a) xD
Dernière édition par Saskia Mercury le Ven 10 Juil - 20:24, édité 1 fois
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 12:05
thx Lexie =D
han nanas <<3 je veux un lien (L) (*baf* ; finis ta fiche d'abord XD)
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 12:43
Bienvenue !
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 12:56
bon je sais je devrai pas dire merci à chaque fois sinon ma fiche va faire dix pages (j'suis polie au moins =>) mais... je suis fan de ta sign et de ton crime de volatile, j'adore <3 (a)
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 13:03
x) Merci !
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 13:34
Lola W. Woodson a écrit:
je fais rien comme tout le monde =>
thx ! =D
Si, Kate Moss a déjà été prise sur le fo', par la joueuse de Dale, Cash et Axel même x) Bref.
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 13:35
X) non mais je m'en doute (ça refroidit, enfin bref '--)
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 13:46
Je te chambrais, hein, t'en fais pas (Kate Moss a déjà été prise, mais au fond, qu'est-ce qu'on en a à foutre ? x))
1000 à 2000 lignes par RP ?! O.O Ce serait pas plutôt en mots ? Ou alors 100 à 200 lignes par RP ? O.O
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 14:23
mdr non mais je sais bien que si je pensais ce que j'avais mis plus haut, j'aurai pris Janis Joplin en vava, l'aurait affublé d'un nom du troisième âge tel que Ginette, et l'aurait faite taxidermiste (so sex ) mais oui effectivement, je me suis trompée, désolée j'ai la tête ailleurs '--
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 16:19
TEXTE LIBRE
Désolée j'ai pas pu m'en empêcher xD oh my Lola la la la la Lola la la la la Lola Bienvenue à tuaaaaaa ^^
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 16:21
Bella Von Sträten a écrit:
TEXTE LIBRE
Désolée j'ai pas pu m'en empêcher xD
Quand je disais que ça faisait plus classe ! Oh mais non j'insiste pas du tout.... *RESBAFF*
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Sujet: Re: Ne mets pas de hola lola_UC* Ven 10 Juil - 20:47
Bienvenue sur le forum =D J'approuve, très bon choix de vava, bon courage pour le reste de ta fiche (et n'oublie pas de signer le réglement si ce n'est pas déjà fait)